[RP à plusieurs] La route pourpre

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Luminor prit les barreaux et fit travailler ses muscles. Il tira, rien ne bougea.. Retira puis le métal plia et se brisa, le loup-garou ayant arraché les barreaux fit contrepoids et tomba tête la première contre le mur.

" Aie aie ca fait maaal !! "

Les ours le regardèrent avec peur.

" C'est bon les mecs je suis avec vous. héhé ! "

Le loup avait une main derrière le dos, un grand sourire et la deuxième main s'agitait en guise de bonjour. Des pas provenaient de l'escalier qui montait en cercle devant eux.

" Allez on y va "

" Oui allez ! "

Luminor se plaça en arrière et marcha à reculons.
 
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Je combattais durement contre les gardes, toujours plus nombreux. Ils venaient de tout les cotés, m'obligeant donc à rentrer dans leur rang et à frapper en plein milieu de leur formation, les déroutant d'un style de combat plus prudent auquel ils étaient habitués. Une lance partit de droite. Attrapé! Re balancé à son expéditeur. Crâne perforé. Il aurait des problèmes de vue dans sa vie en enfer, lui.
Un capitaine se présenta devant lui. Il avait les mouvements rythmés par un je ne sais quoi de musical. Oui. Il fredonnait! Autant rentrer dans sa danse. Une patte à droite. Hache levée. Hache descendue. Plus de bras droit. Patte droite sur la gauche. Gauche, gauche. Hache de taille. Mouvement fini. Tronc coupé. Le capitaine finit de répendre ses entrailles sur la botte du Seigneur des Lieux.
- Hep, Troln. On s'fait une danse, nous aussi?
- Misérable porc!
- Non, je suis un Ours. Tu dois être bigleux, va voir un ophtalmo elfe. Mais elfe des bois. Les elfes noirs sont pitoyablement ... pitoyables. Haha!
- Retire cette insulte!
- Retire la tienne!
- Toi! Je vais te retirer la tête des épaules.
Le geste à la parole ou la parole au geste, qu'importe. Un sabre luisant de férocité et de légèreté se téléporta dans les mains de Troln. Enfin, téléportation, dirions nous plutôt geste très rapide de la main et quelques miroitements du bracelet en or qui font que, des idiots comme les elfes noirs basiques, pensaient à une téléportation. Mais comme dit, c'est des elfes noires basiques. Enfin, l'appellation elfe aurait suffis pour décrire la bêtise. Mais ceci était une autre histoire. Ma hache de guerre dans la patte droite. Je sortis, pour la première fois depuis le début de mes aventures avec les Quatre Compagnons d'Or, Saint Quartier. Le couperet se fit léger dans ma patte velue. Il l'était d'ailleurs. Mais aussi volumineux en largeur que celle de la lame de la hache et en longueur que le manche. C'était une arme de boucher. De boucherie. A vrai dire. Cet elfe là. J'avais envie d'en faire de la charcuterie.
- Tu vas regretter ta visite...!
- De courtoisie, pourtant!
- Insolent!
L'elfe me sauta dessus. Découpa l'air en deux. J'avais bougé. J'étais dans son dos. Il s'était ramassé le plancher. Je n'avais pas envie de m'éterniser dans ce combat. Juste le temps qu'il se retournera et paf, il serait mort. Il se retourna. Je paraeiet déviai sa lame. Le dément s'acharna encore une fois contre l'air. J'envoyai donc sa lame dans le tas de ces adorateurs. Le privant encore une fois de quelques gardes. Il se jeta sur moi à main nue. Je lachai mes armes. Un coup de patte à gauche. Un à droite. Un à gauche? Un à droite! Un dernier uppercut. Et un retournement de cervicales. Troln était mort.
- Je vous conseille de fuir. Ceci n'était que l'apéritif.
Les autres elfes fuirent par bateaux.
 
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je me hâtais dans les couloirs de la tour pour rejoindre mon employeur, le seigneur Troln. Vêtu de ma simple cotte de mailles, je me déplaçais beaucop plus rapidement que les gardes en armures qui courraient dans ma direction, la direction opposée de leur seigneur. Je n'avais pas le temps de me demandais pourquoi ils s'éloignaient du lieux du combat.
Je découvris très vite la raison. Mon employeur était mort, tué par un ours imposant qui faisait fuir les pitoyables elfes noirs. L'ours ramassa une hache au sol, la leva et se prépara à l'abattre sur un des gardes. Près à tuer cet imposant ours, je sortis mon arc et une flèche de mon carquois, et décocha une flèche qui alla se planter dans l'épaule de l'ours qui lâcha un cri de surprise. Je décocha d'autres flèches en direction des lâches qui fuyaient pour pouvoir atteindre le lieux du combat beaucoup plus vite.
Une fois à la sortie du couloir, j'aperçus d'autres hommes étrangers de ces lieux, deux humains, et une créature bizarre. Mon côté démoniaque me permit de percevoir un loup garou endormit en lui.
Je n'avais pas le temps de me poser plus de questions, le laissa tomber mon arc et tira une épée qui était attachée dans mon dos, me préparant à combattre ce groupe étrange.
 

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La blessure m'était cuisante. Je n'appréciais déjà peu cet archer. Il entra dans le donjon, je voulais en sortir, mais je me retins, me cachant derrière le mur. Quand il eut franchis la porte, je me demandais pourquoi je ne lui avais pas sauté au cou. Je ne savais pas. Alors je frappai. Ma hache fendit l'air. Rien que l'air. Je pestai, la retournai et coupai à nouveau l'air. Il esquivait vite. Mais il fut vite encercler par notre groupe. Comme une bête enragé, il dut se rendre compte que ces coups ne servaient à rien, face à des adversaires si nombreux.
- Tu as le choix, meurs ou vis. Pour mourir, tu n'as qu'à essayer, encore une fois de me toucher avec ta ferraille, pour vivre, tu devras te joindre à nous. Nous, les quatre compagnons d'or. Et le choix se fait maintenant!
L'oeil furibond, je le regardai, cachant ma colère, masquant ma douleur, toussotant mon mépris. Mais je lui laissais la chance, comme il m'avait toujours été donner de faire, durant mes années d'aventures.
 
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- Me joindre à vous ? Je me met uniquement au service de ceux qui payent bien mes services.
Tout en disant cela, j'estimais mes chances de succès face à ce groupe. Je pouvais facilement me débarrasser des deux humains, étant trop faible pour lutter contre un semi démon, mais l'Ours et le loup avait l'air d'être de plus coriaces combattant malgré leurs blessures. N'ayant plus de seigneur à servir, je décida de me renseigner malgré tout sur les objectifs de ce groupe.
- Quel est votre but ? je dois avouer que vous m'intriguez par votre composition. Et avant de prendre une décision, je veux en savoir plus sur vous.
Tout en parlant, je m'étais discrètement approché d'un des deux humains, celui qui paraissait le plus vif, pour me débarrasser de lui en premier si la conversation dégénérait.
 
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- Il n'y a pas de questions d'argents avec nous. Tu t'enrichis si tu veux en pillant de ton côté. Notre but se veut sans argent. C'est la noblesse et l'honneur qui sont en jeu. Je vais, comme tu vois avec ces trois amis ours que je viens de libérer, je relevais le peuple Anasféran. Les elfes noirs ont bien profité la situation, je leur donne le change.

Malgré tout, je connais mon groupe. Si tu n'es avec nous que pour l'argent, nous te serons hostiles, je pense, à l'unanimité. Oh. Et n'essaye pas de nous faire faux bond, maintenant, c'est la mort ou le groupe.


Je le plaquai contre le mur. Le désarmant au passage.

- Ta réponse?
 
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Je sentis la patte de l'Ours me plaquer contre le mur. Le choc fut violent et me fis perdre mon arme. Une erreur de débutant pour moi. Malgré la perte de mon arme, je parvins à me dégager des pattes puissante de l'Ours en appuyant sur sa blessure à l'épaules. Un coup bas certes, mais d'une efficacité redoutable. Avant que les autres n'est eu le temps de réagir, je me saisi de ma lame et la fit tournoyer entre mes mains avant de la rengainer. Pendant la petite démonstration, je vis le groupe se préparait à m'attaquer. Leurs muscles se détendirent un peu lorsque mon arme fut rangée.
Après un cours moment de réflexion, je décida de rejoindre ce groupe et les aider dans leur quête. ce fut ma nature profonde qui me poussa à prendre cette décision. Cela faisait maintenant de nombreuses années que je gagnais ma vie en vendant mes services que j'en avais oublié les plaisir d'une quête de se genre. Je sentais déjà venir les nombreux combats et avec eux le sang et les cadavres.
Ce groupe se disait désintéressé de l'argent, mais je leur proposa malgré tout de remplir des sac avec de l'argent du feu seigneur de la tour en cas de besoin. Et pour convaincre l'Ours qui semblait diriger le groupe, je lui proposa d'en garder une partie pour son peuple.
 

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L'arrivée de cet archer était une nouvelle plutot joyeuse pour le groupe. Nous pillâmes l'endroit avant de partir, et je pris soin de prendre tous les parchemins et livres, les autres n'étant intéressés que par l'or. Nous avions maintenant une petite partie du peuple de L'ours et nous étions prêt à poursuivre notre quête. Ritue ou plutôt bizutage, l'archer ne se manqua pas de se faire faire les poches par l'assassin, et je lui pris quand à moi son déjeuner, mettant cette faute moins grave dans le même lot que celle de l'archer. J'étais trop malin pour un jour me faire coincer. Les jours passaient et je m'étonnait déjà d'être encore en vie. Mon corp s'était éllargit, et mes muscles étaient devenus massifs. J'était désormais une personne imposante, réputé pour être le stratège du groupe. Ma tête était recherchée au prix de 5000 pièces d'or, bien loin derrière les deux bêtes parlante du groupe. J[/bNous attendions les ordre de l'ours pour savoir où aller.
 

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J'arriva dans une salle profonde et étroite, à mon entrée, une grande porte tomba au sol, me bloquant désormais dans cette pièce. Au fond se trouva un coffre, avant de s'engager vers lui, le semi-démon inspecta les recoins. Aucuns dangers n'étaient présents, je m'engagea donc vers lui pour son ouverture. Des craquements d'os attirèrent Luminor qui constata qu'ils venaient de son dos. En se tournant, plusieurs goules se tenaient promptement devant lui. Ils possédaient chacun une cape rouge et une épée dorée. Leurs cris étaient telles que même le sang de démon qui boulonnait en lui ne pouvait lutter contre ces monstruosités. Un salto arrière suffit à Luminor pour sortir de la zone d'effet des vibrations. Il ouvrit le coffre en trombe et fouilla en son intérieur, trouvant une épée. Il la prit à sa main, son sang coulait de son bras. Il était tombé sur une épée maudite du royaume infernal. Ses caractères latins et elfiques l'informèrent de son nom : Histugaya, l'épée du créateur. Chaque épée pouvait, si toutefois l'arme trouvait son porteur digne de la porter, se métamorphoser en plusieurs formes et posséder de nombreux et variés pouvoirs magiques au fil du combat, elle aidait aussi chaque démon a contrôlé son pouvoir intérieur caché. Luminor sentit une vive douleur à son cœur, peut-être est-ce ce que les humains appelle le bonheur ? Le contentement de pouvoir contrôler son pouvoir qu'il détestait depuis petit. L'épée se métamorphosa en méta-cœur. Le manche se changea en cœur, c'était la transformation de la corruption et du sabotage. Luminor agita son épée en faisant de larges cercles et des bouches cousues des goules ne sortirent plus aucuns sons. En quelques mouvements vifs je les acheva, comme de simple débutant. Je regarda l'épée avec bonheur, seul un demi-démon comme Luminor dans son groupe pouvait posséder ce tel fardeau. Il partit rejoindre son groupe et montra sa nouvelle découverte.

" Regardez-moi ce bijou "

Tous la regarda avec attention, émerveillés.
 
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Je n'étais nullement impressionné. Ainsi je m'en retourna aux affaires du campement. Parler à mes frères ours, en particulier.
- Comment vous appelez vous, mes amis ?
- Je suis Hagnor et voici mon frère Bultafor. Et le jeune ours, blond là, c'est Tornor, mon neveu. Et toi, notre sauveur? répondit Hagnor.
- Mon nom, évoque, dans notre pays, le lourd passé d'un Ours qui n'a pas voulus faire ce qu'il a fait mais qu'il l'a fait et en a payé du verdict suprême.
- La bannissement? Tu t'es fais bannir?... demanda Tornor.
Hagnor qui était le plus vieux, fit vite le rapprochement.
- Dans notre histoire, le verdict suprême n'a été prononcé que deux fois. Sur Filmandor, il y a trois milles ans et sur... Décapitor, il y a trois siècles. Le plus probable étant le deuxième. Vous êtes Décapitor?
- Je suis. Et je reviens à Anasfère pour relever le peuple qui m'a rejeté.
- Mais.. mais vous avez tuer le Grand Roi, pesta Bultafor qui n'avait pas parlé jusqu'à là.
- Il pervertissait notre parole, haussait les impôts sur les plus pauvres, les baissait sur les plus riches, crachaient sur les handicapés... La liste vous suffit?
- Oui, c'est vrai. C'était une triste époque. Finalement vous avez bien fait même si vous avez du enfreindre la plus grande loi pour cela, réfléchit à haute voix Hagnor.
- Comment survivez vous si longtemps ?
- Ca, petit Tornor, c'est un secret que je ne dévoilerai que sur mon lit de mort. Ha ha ha! Demandes toi plutôt quel âge à ton oncle.
Le jeunot se tourna vers son oncle.
- Trois cent cinquante. Comme beaucoup d'Ours de cette époque, nous avons survécus longtemps à cause de certains sortilèges, disons... C'est une autre histoire. Revenons en au problème. Relever notre peuple, vous dites ? A vrai dire, nous sommes en esclavage depuis pas mal de temps et je ne vois pas quel danger a pus courir notre beau pays d'Anasfère.
- Une reine.. Une humaine est arrivée au pouvoir, il y a un siècle. Elle a malmené le pays entier. Détruit presque toutes les cavernes. Un vrai carnage. Puis elle s'est en allé. Beaucoup de victimes. Presque tout notre peuple.
- Ooooh Malheur. Laissez nous seul, l'ami. Nous voudrions gémir seul. Pour notre honneur reste sauf, malgré cet affront.
- Bien sur.
Je repartis vers Luminor qui comptait ses exploits sur les goules. Je m'avoua très blasé et presque endormis à la fin de ce discours. Même si j'appréciais la qualité de l'arme, je n'aimais pas la tirade. Un peu inexpressif de tuer des goules, peut être, pour un Ours comme moi. L'arme servira, certes, je n'en douta point. Belle manufacture.
 
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Quand à moi, j'étais parti m'eclipser seul pour lire et étudier de plus prêt tous les écrits.
C'était fascinant. Tous les parchemins etaient d'une valeur rare. L'un des parchemins attira mon attention, encore plus que les autres. Il permettait d'invoquer, la prochaine bête que l'on tuerait au combat. Il suffisait de verser notre sang sur cet écrit, puis de le faire flamber. Je me prêta au rituel et m'entailla la main sans aucune peur. Une fois le sang versé sur le parchemin, il ne me resterait plus qu'à tuer la bête qui me permettrai de me faire respecter au sein du groupe, car il fallait bien le reconnaitre, tous me prenaient pour leur second. Je ne parla de ma découverte à personne. Je resta silencieux tout le long de ce repos bien mérité. J'affutais ma lame. J'allais partir en chasse cette nuit car parait-il les bêtes les plus dangereuses ne sortaient que la nuit. L'heure était venu d'à mon tour faire les preuves.
 
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Les histoires d'ours ou la récit de Luminor n'étant pas mon genre, je parti bivouaquer un peu plus loin dans un coin sombre. C'est en fouillant dans mes poches que je m'aperçus qu'il me manquait des affaires. Je retroussa donc les pas pour revenir vers le groupe, une fois proche d'eux, je pris la direction de l'assassin. Ce dernier fit une drôle de tête quand ces pieds décolère du sol. Je lui ordonna de me rendre ce qu'il m'avait pris si il ne voulait pas se retrouver pendu la tête en bas.
Une fois que ma bourse me fut rendu, je pu retourner me coucher dans mon coin, espérant passer une nuit tranquille. Du coin de l'œil, j'aperçus le détective se taillader la main et répandre son sang sur un parchemin avant d'enflammer ce dernier. Le geste me parut étrange, mais je n'y prêta aucune attention. C'est sur ces entre faits que je plongea dans un sommeil bien mérité.
 

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Mes camarades étant dans les bras de Morphée, je pris ma lame à main, anxieux de partir seul. Seul, j'étais vulnérable et je le savais pas si il était raisonnable de faire cette folie. Je demeurais, impassible et en pleine réflexion, prêt du feu pendant un longue demie heure. Je pris finalement la décision d'aller chercher mon invocation. Je m'enfonait seul dans la sombre forêt.
 
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Je fut réveillé en pleine nuit avec un drôle de sentiment, comme si un évènement grave se préparait. De loin, je vis mes nouveaux compagnons réveillaient eux aussi avec une expression sur leur visage. Je comprit que eux aussi avait ressenti la même chose. Chacun regardait son voisin pour voir si les autres avaient aussi se ressenti. C'est alors que nous nous aperçûmes qu'il manquait le détective.
Après quelques minutes de discutions, la décision fut prise de partir dans la foret à la recherche du disparu.
 

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Luminor avait le visage impassible, une couverture sur le dos en guise de chaleur. Il était triste.. Son existance même dégoûté les humains.. Seuls ses trois compagnons avaient une estime pour lui, pour le petit nouveau, il ne savait pas encore sa valeur et sa loyauté. Peut-être voulait simplement se venger de la mort de son employeur. Les trois nouveaux Anasférans étaient là, dans le monde des rêves..
Le petit Tornor déglussait et poussait un gémissement à chaque nouvelle minute. La confirmation donc qu'il était dans un cauchemar plutôt que dans un rêve. Sa captivité chez ce scélérat de Troln avait du détruire son éducation et son esprit. Son existance cachait de plus un énorme secret, un secret inrévélable, même pour l'Ours dont il ne connaissant pas le nom, il le demanderait aux Ours le lendemain. Son secret le persécutait et il ne se passait pas un seul moment sans qu'il n'y pense.. Il agitait Hitsugaya comme une bulgaire branche de bois pourrite qu'un enfant joue avec. Puis, de ses grand yeux verts, sortirent deux grandes gouttes au goût amer et salé. Deux larmes qui détenaient son passé acquis. La poignée en coeur d'Hitsugaya s'illumina et Luminor ressentit une étrange sensation, de la lame sortit un esprit sous forme de fumée, puis la fumée prit forme solide, laissant place à une femme splendide et d'un éclat merveilleux. La partie inférieure de son corps était bloqué dans la lame, comme emprisonner. Puis soudain, le buste et la tête de l'esprit retourna à l"intérieur de la lame... Luminor restait bouche bée depuis la scène qui se passa sous ses yeux.

" Un esprit maudit emprisonné dans chaque lame.. Comme la légende le disait.. "

Il fut interrompu par le saccage que firent ses amis, il capta seulement deux mots. Détective et disparu.. Immédiatement, le semi-démon se leva, faisant tomber la couverture à terre. Il suivit ses amis qui partirent vers le bois. Hitsugaya aura donc du travail pour la deuxième fois de son existence avec Luminor
.
 

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Je marchais depuis deux longues heures à la recherche de ma future créature. Il fallait faire attention. La première personne que je tuerais deviendrais mon invocation. J'avais apris, grace un autre parchemin un sort de camouflage me rendant invisible auprès des créatures faibles. J'arrivais alors devant un grotte sombre là ou la légende la decrivait comme la taverne du légendaire tigre à dents de Sabre à la rapidité légendaire. J'avais prit soin de tout planifier. Fléchettes endormissantes, lame légendaire de mon grand père et armure incrusté de petites lames coupantes était désormais sur moi. Je ne pouvais que gagner. Je pénétrais donc dans la caverne de l'animal sauvage et j'appercu rapidement la fameuse bête. Malheureusement, elle était déjà morte. Comment étais-ce possible de pouvoir tuer un animal si fort ?? C'est alors que je vis l'élément de ma mort : Une Ombre.
Comment tuer ce qui n'était pas matériel ?? L'ombre s'approcha a toute allure et pris rapidement possession de mon corp en se calquant sur ma propre ombre. Mon esprit tout le temps à l'épreuve n'avait eu aucune difficulté à reprendre possession de mon corp. Aussitôt redevenu maître de moi même, j'entailla l'air ou l'espace dans laquelle l'ombre se trouvait. Rien. Je ne savais pas comment la tuer, et il fallait pourtant que je l'attrape, c'est alors que j'eu une idée lumineuse : je libérais un appât pris pour l'occasion et l'ombre prit aussitôt possession de ce piège que je venais de lui faire. Bingo. Je blessa grièvement le fébril animal et l'ombre se libera en hurlant et en prenant la forme matérielle de cet appât. Je fit tournoyer ma lame autours de ma main puis décapita l'ombre désormais matérielle. Cette dernière éclata avant de laisser place à un écran de poussière. Je l'avais vaincu ! Un signe rouge sur ma main apparaissa désormais et une porte fermée de mon esprit jusqu'à présent s'ouvrit. Je savais comment invoquer l'auteur de ma puissance.
Ma tache accomplie, il fallait que je rentre au camp, pour ne rebeller aucun soupçons auprès de mes camarades. Je devais garder ce secret.
 
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Le disparu fut rapidement retrouvé. Pour être exact, il était lui même revenu au camp. Nous n'avons donc pas eu besoin de parcourir une grande distance pour être ne nouveau au complet.
Face aux regards interrogateurs qui pesaient sur lui, le détective nous annonça simplement qu'il avait eu envie de faire un tour. Il justifia son armure et ses armes comme une simple précaution au cas ou il aurait eu une mauvaise rencontre. Une fois que le groupe fut convaincu, nous primes la direction du camp.
C'est à ce moment que je ressenti pour la seconde fois cet étrange sentiment qui m'avait réveillé. Mais contrairement à la dernière fois, il semblait être beaucoup plus près, trop près. Je me retourna aussitôt. La seule personne derrière moi était le détective. je le regarda fixement, comme pour percevoir quelque chose en lui, en utilisant mon côté démoniaque, mais la seule chose que j'aperçus fut un brouillard, comme si il s'agissait d'un envoutement ou d'un sort. Le détective me lança un sourire bienveillant. Ne voyant rien de dangereux, je me remis en marche, me demandant toutefois si mes autres compagnons, notamment le semi démon avaient eux aussi perçut cette présence près de nous.
 

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J'avais pris soin de cacher la marque rouge sur ma main avec un tissu tâché de sang, pour soit disant cacher une plaie. Luminor me regarda,et je compris qu'il avait senti quelque chose. Je tacha de dissimuler ses soupçons avec un sourire bienveillant. De toute facon, une chose était certaine. Ils ne sauraient rien si je ne disais rien. L'ombre de nourissait de mon esprit, mais gentillement. Il est vrai qu'un compagnon de cette puissance demandait beaucoup de force, trop de force. Arrivé devant le feu, je m'écroula, mort de fatigue.
 

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Je n'aimais pas la tournure des évènements. Mon instinct s'était révélé, par le passé, plus que juste. Je m'entretins donc avec le plus vieil ours. C'était un ancien membre du Magistère d'Anasfère. Il me confia, lui aussi, ses inquiétudes. D'après lui, une ombre avait pris possession de Sherlock. Le temps de survie du fin détective allait sur ses heures. Malheureusement. Il me proposa, tout de même une exorcisation. Il y avait des risques mais c'était faisable. Très faisable. Il fallait, néanmoins, la coéparation de l'archer, avec sa nature démoniaque, çà pouvait aider.
 

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Luminor n'était pas dupe, il savait que son ami le détective lui cachait quelque chose.. Le semi-démon rangea Hitsugaya dans son fourreau qu'il avait fabriqué lui-même, avec les morceaux de fer qu'ils avait trouvé, mais il savait que le fourreau allait pourrir, seul un fourreau maudit pouvait la contenir. Sinon, chaque jour il devrait re-fabriquer un fourreau. En passant près de Sherlock en fronçant les sourcils, il remarqua que son ombre se mouvait d'elle-même. Il sortit sa lame maudite et la poignée en coeur scintillait. Sherlock secrétait donc un démon en lui. Luminor posa sa main sur l'épaule du détective.

" Viens, j'ai à te parler... "

Son camarade lui fit signe de la tête pour un oui. Ils prirent place sur deux troncs d'arbres coupés, côte à côte.

" C'est simple, racontes ce qu'il se passe Sherlock, racontes ce qui est caché dans ton ombre.... "
 
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