[RP à plusieurs] La route pourpre

  • Auteur de la discussion maximus6330
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Que de chaos et de désolation tout au cours de ma vie j'ai causé...




Cher journal,

J'ai 6 années et Papa ne veut pas ma laisser aller tout seul voir mes copains le soir pour s'amuser à embêter les gens et en plus il me prend pour un bébé ! C'est pas juste car Julie elle est peut aller avec des garçons et des filles où elle veut en plus elle rencontre des chevaliers... Moi j'aimerais bien être chevalier !


L'écriture change, la jeunesse est passée, je suis un homme maintenant


J'ai suivi Maria pendant longtemps, bien longtemps... Ma dague courbe ramenée d'Orient scintillait grâce au soleil, aussi je la cachais dans les pans de mon manteau... Elle était joli mais mon travail ne consistait pas à la suivre...


Ses souliers pointus foulaient les pavés et on aurait dit qu'elle était animée d'une grâce incomparable... Je gagnait peu à peu du terrain et elle dut le sentir car elle fit volte face et aperçut alors mon visage... L'adrénaline montait et je sentait qu'il était tant d'accomplir ma mission...
-Ne cours pas petite, cela ne fera que prolonger ton calvaire !

Elle se retourna et avec l'énergie du désespoir courut le plus vite qu'elle put mais sa longue robe l'empêchait de faire d'amples mouvements, aussi je la rattrapais aussitôt. Je passai alors mon bras autour de sa taille et avec mon koukri, entaillait son front à cause de ces tremblements.
-Plus personne ne pourra te sauver ma belle ricanais-je !
 

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{Hrp} Salut, j'aime bien ton style mais j'avoue ne pas avoir tout compris, il n'empêche que je vais participai vu qu'il y a marqué rp à plusieurs :) {/Hrp}

Ours de métier, mercenaire après. Je grogna. J'avançais. Je vis la situation plus que compromettante, ce jeune assassin finira sur un pal. Je ne le voulais pas, la fille, elle était déjà morte avant qu'elle put naître dans l'esprit de sa mère. Non, le secours devait se faire sur ce jeune homme. Vite. La garde arrivait. Patte attrappant la hache de guerre. La Garde était désormais au bas des escaliers. Ils montaient. Je tourna un regarde plus que compatissant à l'assassin, avant de foudroyer du regard l'autre demoiselle:
" Ta naissance a contrarié des plans que tu ne peux imaginé, fillette. Je ne te sauverai pas. Ta mère suivra, ne t'inquiete pas, le néant n'est pas fait pour une fille seule, hé hé. "
Puis à l'assassin:
" Tu ne me connais pas, mais n'est pas peur, ton heure n'est pas venu, sinon tu serais déjà mort. "
Je mis ma patte arrière gauche devant la droite, position de combat, hache levée. Un garde arriva à portée. Décapité. Un autre sur la droite, attaque de taille. Parade. Eventré. Un autre de front. Un hallebardier. Hallebarde déviée. Veines du cou sectionnées.
Des renforts arrivaient. La fin? Non. Ils glissaient sur les entrailles du deuxième et sur le sang mélangé des trois regroupés.
" Fuyons, petit humain. Finiras tu par la tuer? "
 

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[hrp]Oui mais c'est pas facile, j'ai voulu donner un effet où on part d'une page et on "s'enfonce" dans le livre, tu vois ? PS pour les fautes désolé (j'ai 13 ans)[/hrp]

Bien que j'étais concentré sur mon "travail", mon ouïe entendit un bruit presque inaudible. Je vis un ours armé se ranger à mes côtés et qui distribuait des coups de haches à tous ces assaillants, chaque fois que sa hache tombait, le gong de la mort sonnait pour un garde...

" Ta naissance a contrarié des plans que tu ne peux imaginé, fillette. Je ne te sauverai pas. Ta mère suivra, ne t'inquiete pas, le néant n'est pas fait pour une fille seule, hé hé. "

Il parle en plus ?

" Tu ne me connais pas, mais n'est pas peur, ton heure n'est pas venu, sinon tu serais déjà mort. "

L'excitation bouscula mon esprit, si je ne fuyait pas vite fait, ce sera une vraie boucherie ! La jeune fille poussa un cri strident et parvint à se dégager...

" Fuyons, petit humain. Finiras tu par la tuer? "

-Mais bien sur frère Ours !

Et joignant le geste à la parole, une de mes dagues se fichât dans le dos de Maria qui retomba sur les pavés en recevant le dernier baiser : le doux baiser de la mort

[hrp]Tu écris très bien frère Ours[/hrp]
 

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{Hrp} Merci du compliment ;)... J'étais particulièrement inspiré :). Et pour les fautes, j'ai vu pire, tu te débrouilles bien encore ;), je suis un Ours qui parle, qui chante, tout ce que tu veux, je me tiens sur mes pattes arrières, j'aime pas les arrivistes, je mange beaucoup et bois beaucoup, j'aime mon chapeau et ma hache :) > Je porte un pantalon blanc et rouge (en rayure aussi :p){/Hrp}

Je dégagea la lame de la hache d'un corps. Je ressentis, déjà, les effets du combat commençaient à se faire contrariant sur les muscles. Des saloperies de crampes. Je sortis une potion de la poche droite de mon pantalon. La bus. Gout pas terrible, faudra penser à améliorer çà. J'avançai vite vers elle. Lui pris le jeune par le bras, le tirant avec moi sur le passage. Courant jusqu'au prochain virage sec. Cent mètre plus loin. Les gardes, peu courageux, avaient déjà lâcher prise. Malheureusement, une dame de compagnie sortit, pile à ce moment là, d'une porte, que même moi, n'avais pas vue. Je l'aperçus. L'attrapa par le bras aussi, lacha celui de l'assassin, posa la patte sur la bouche de la femme. Griffes sorties. Une d'elle, d'ailleurs, rentra légèrement dans la narine. Je lui murmura:
" Tais toi ou meurs, choisis en silence. "
Je rangea ma lame, secoua mes pattes pour me dégourdir. La potion faisait effet, j'avais envie de tuer. Je chopa la femme de nouveau, d'un coup sec de la hampe de l'arme, elle eut le nuque brisée. Hum. Odeur de cannelle. Riche seigneur dans le coin! Oh, et puis une odeur de miel. Riche seigneur aimant le miel? Ca fera un bon otage. Je me dirigea vers un pilier drapé d'un étendard couleur sang. J'attrapais les pans et me hissais vers le balcon où devait se situer ce même richard.
" Tu viens, ou il te faut une invitation " demandai je à l'assassin. " Et.. comment t'appelles tu ? "
 

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HRP D'accord, question d'une haute importance : est-ce que tu sais faire les BBQ ?? Car sinon c'est foutu :eek: Eh oui x). Mais revenons à nos moutons (ou ours) HRP

" Tu viens, ou il te faut une invitation, et.. comment t'appelles tu ? "

Tout se chamboulait dans ma tête, une femme à tuer, un piège, un Ours qui parle me sauve...

" Moi c'est Zarox connu sous le nom de l'ombre noire "

C'est une phrase comme ça qui fait toujours son effet, je dis ça et après le mec me regarde ébahi et c'est la dernière fois qu'il ouvre la bouche

Et je commence à monter en m'agrippant au long fanion du drapeau.
 

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Alors que je me trouvais en compagnie d'une charmante demoiselle, dans une soirée mondaine organisée par le Roi, , deux membres de la garde royale me prirent à parti.

-Mr Holmes, nous avons un problème. L'unité 7 prêt du pont a été tué.
-Comment ça l'unité 7 ? Combiens de leurs membres ?
-Et bien Mr Holmes, tous !
-Qui a fait ça ?
-Nous n'en savons rien.


Enfin, une affaire à ma hauteur. J'abandonnais bien tristement la charmante femme me tenant compagnie, et parti immédiatement sur les lieux du crime.

Pendant ce temps, les deux fugitifs continuaient leur escapade nocturne.
 
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{Hrp} Bébé Cul ? Arrête d'aller sur des sites cochons, tu vois bien que y marqué interdit -18 ans .. rhaaaa :D {/Hrp}

Moi, ça ne me fit rien ces paroles ci. Pas grand chose. Enfin, je le regardai monter, oui, j'étais déjà sur le balcon.
" Appelle moi L`Ours, c'est tout ce que tu as besoin de savoir... pour le moment. Et personnellement, je n'ai jamais aimé les surnoms d'assassins, trop prétentieux pour finalement, rien. "
Je me retourna. Le seigneur avait entendu, apparemment. Il était assez paniqué. Tellement qu'il ne parlait plus.
" Regarde ça, l'assassin, on est tombé sur un muet, on en a de la veine. "
Je m'avança vers le peureux.
" Tu as peur. C'est bien. Je plussoierai presque. Dis moi le chemin jusqu'à la mère d'Anessith. Vite. Ou tu es un seigneur mort. "
" Que.. que lui voulez vous à la reine? "
" Sa mort. C'est elle ou toi. Choisis, mais choisis vite. En prenant, bien sur, en compte, que toi, tu mourras dans d'atroces souffrances. Et je suis plus que sérieux. Fais ton choix.. maintenant! "
" Euh... mais... euh... ahh.. "
Je sortis ma hache d'un mouvement fluide, secouant les poils dégoulinant sueur, baptisant ses cotes de jus d'aisselle.
" Plus que sérieux. Et ne balbutie pas. Ca m'irrite les oreilles. "
On vit tout d'abord l'autre faire un effort considérable pour se maitriser. Sa vie en dépendait.
" Je.. Eh bien, vous sortez de ma chambre, tout droit le couleur, tournez à droite, au fond, tout droit, vous pouvez pas louper, deux gardes devant la porte. Mais s'il vous plaît, ne me tuez pas... "
Trop tard. Le sang teintait déjà le lit. Le couloir.
" Suis moi, petit humain. Suis moi. "


Edit: Sherlock, tu peux changer ton texte et ton perso ? Passekeu ton texte est moins long que le mien à changer. Merci.
 
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J'arrivais sur les lieux du crime et ne tarda pas à comprendre qu'une telle abomination n'avait pu être faite par un simple humain. La cause était donc animale.
J'examinais la scène, tout en prenant note du décors. Chaque élément avait son importance. Une incohérence me troubla très vite. Tandis que les gardes étaient démembrés, une jeune fille semblaient avoir été tué par une Lame, probablement une dague, arme favorite des assassins. Ils étaient donc au moins deux. Un assassins et un animal imposant, probablement un ours, étant donné le nombre de gardes morts. Un très gros ours.
Sherlock Holmes continuait son enquête qui peu à peu, laissait entrevoir les pièces du puzzle.
 
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Nous arrivâmes devant la porte. L'allure non plus arrogante, mais défaillantes, les deux gardes avaient été plus coriaces que l'on aurait voulus. Petite fatigue. Deuxième potion. Je la bus. Vite. Défonçant la porte, je dégaina à nouveau ma hache. Prêt, encore une fois, à tuer. La reine n'était pas là. L'ouverture d'un passage secret par là bas. La cheminée.
" Viens, Zarox. "
S'engouffrant dès alors dans le passage secret, nous eûmes la prévoyance de le refermer. Déjà, les gardes se réveillaient par dizaines dans la garnison, on l'entendait grâce aux sons des cors. Vite, vite. Nous nous mîmes à courir. Toujours plus vite. Il fallait tuer cette chienne de reine. Elle avait fait échouée trop de plans des Griffes Noires. Non, pas cette fois. Elle se devait de mourir. Pour l'avenir du Pays d'Anasfère. Pour l'avenir, tout court!
 

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Un garde arriva et cria que la bête féroce avait été aperçue dans le château de la reine.
Un deuxième garde s'approcha en courant et signala la mort d'un Seigneur ainsi que d'une vieille femme.
J'avais tout compris. les rumeurs d'un animal venu du pays d'Anasfère pour se venger de la reine était donc vrai. J'enfourchais à la hâte ma monture noire, et parti au galop à la réception où je devais me trouver. La reine était là bas, et il fallait que je la mette en sécurité.
Le temps était compté.
 

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Nous arrivâmes dans... dans la salle du trône! La reine se trouvait, là. Pesamment assise sur le même trône à qui était dédié cette salle. Son gras dépassait de partout. Son visage, fais du caprice depuis son enfance, témoignait d'une profonde arrogance dans un sourire malsain. C'était trop pour moi. Je me jetai sur les premiers gardes passant près de ma hache.
Elle allait payer pour ses crimes. Pour le génocide de mon peuple! Pour le dynamitage des cavernes! Pour tout! Elle allait mourir pour sa cruauté éternelle, elle moisira avec dans les feux de l'enfer.

" Grooooooaaaaaarrrrr! "*


*= Véritable cri de guerre de l'Anasfère Ours.
 

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Piègés

HRP désolé pour le temps que j'ai mis HRP

La Reine était là... Après la fille, c'est à la mère de payer !Son sur poids se voyait aux bourrelets qui épaississaient sa robe...
L'Ours s'élançait déjà :

" Grooooooaaaaaarrrrr! "

-NON !

Mais trop tard, les gardes morts répandaient l'odeur immonde du sang humain... Moi je me faufilais entre l'épais mur de corps... Si je récoltait son sang, ma prime et ma vengeance seront à moi ! Ma lame en main je m'approchais de la Reine... Elle me regarda avec un sourire qui voulait tout dire... C'est un piège !
 

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Deux lourdes portes de marbre, qui aurait pus paraitre des pans de murs comme les autres, s'abattirent sur le sol. Des portes. Et soudain, dans un fracas de milles cliquetis, des automates dorés, comme ces vielles armures qui trainaient dans les châteaux hantés, déambulèrent. Des visières, on apercevaient des yeux flamboyants de malveillance, comme deux flammes. Tous portaient écus et branc. Leur acier n'était pas commun. C'était de l'incanté, ça se ressentait surement sur la qualité.
Je frappai sur un automate, pour voir. Non. Incassable. Le combat allait être dur.

" Petit, j'm'occupe d'eux, tue la reine. "
 

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Je sortit de l'ombre avec une immense fierté. D'un coup de canne je désarmai l'assassin. D'un coup de pied je l'assommait.
J'étais désormais en face à face avec l'Ours. La reine essaya de partir sur mes ordres.
J'allais surement mourir, et je le savais.
 
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Les automates se figèrent, firent une haie d'honneur à l'enquêteur. Hum. Il semblait que la grosse avait envie de se délecter, encore une fois, de la mort d'un de ses alliés. Autant lui offrir se plaisir, avant de la saigner lui même. J'avançai alors. Hache haute. Vite. Encore plus vite que la course dans le souterrain. Oui, c'était le meilleur plan qui soit. Déjà la reine avait compris. Les rangs des automates se refermaient derrière moi. Plus vite! Une patte devant l'autre, toujours plus vite. Les muscles se tendant à chaque foulée. Le cœur battant le rythme. Les veines faisant résonner la musique. Un chant de guerre plus tard. Non. Je n'allais pas le tuer, ce petit homme. Lui, déféquant déjà dans son froc, avait laissé tomber sa canne. Pas lui. Autant donné un plaisir amer à la reine quand je la saignerais. Héhé.

Je fonçai vers la grosse, bousculant le détective.
 

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En voyant cet animal foncer sur moi, une peur mystérieuse s'elpara de moi. Non, je ne devais pas avoir peur, mais c'était plus fort que moi. Qui étais-je pour ôter la vie à un animal ? Je laissais tomber ma canne et vit avec surprise que l'affreuse bête eu la noblesse de m'epargner.
Comment se faisait-il qu'il ne me tue pas ? Étais-ce possible qu'il n'en veuille qu'à la reine pour une raisons que j'ignorais. Alors tout s'éclaira. Tous les rapprochements des indices parurent clair comme de l'eau de roche. La reine était bien la coupable du génocide du pays de l'Ours.
La reine, appeurée par la charge de l'ours me demanda de l'aide, et c'est avec un humble recul spirituel que je décidai d'ignorer la situation. La cause noble que je défendais n'était en fait que le reflet des caprices de la grosse reine. Son sort allait dépendre de la griffe de l'Ours.
 

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Tout cessa. J'étais proche d'elle. A une longueur d'hache. Elle allait mourir. Tout se passa dans une lenteur infini pour moi, tellement concentré à ma tache. Pour les autres, ça se passa trop vite pour qu'on ne comprenne réellement ce qui se passait, à part, bien sûr, si on avait été témoins du reste.
La hache s'éleva. Les yeux globuleux de la reine se firent parfaitement ronds. Je pus même voir un filet de bave sortir timidement, rampant sur des lèvres trop grosses.
La hache s'abaissa. Les yeux sortirent de leurs orbites, histoire de prendre l'air. La cervelle, imita les yeux. Une sortie de groupe. Le crâne vola en mille éclat, il était impatient de faire une sortie, seul, enfin, sans tout ce lourd corps. La tête n'était plus rien.
Mais la hache se releva, toujours plus haute, et se rabaissa, à nouveau, plus fort. La cage thoracique et toute la graisse qu'elle avait tant tenue à contenir partie, elle aussi, rejoindre les airs.
J'étais pleins de sang, ma hache pleine de cervelles et de morceaux de crânes. Elle avait enfin payé, elle n'était plus rien. Mais la vengeance ne m'avait pas satisfait autant que je l'aurais voulu. Quand je vis le corps décharné. Je ne pus me retenir de penser aux corps, dans le même état, de centaines d'Ours comme lui. Morts par la faute de cette mégère, certes, mais mort presque pareillement. La vengeance n'était pas un met si succulent.. tout le contraire, d'ailleurs.
L'assassin se relevait. Il avait perdu sa vengeance. Mais il voyait bien, lui aussi, que ce n'était pas un met qu'il fallait déguster, juste un plat qu'on sert aux elfes et aux nains dans les légendes.
Les automates tombèrent, peu à peu. Puis se désagrégèrent en milliers de petits grains de poussières. Leur invocatrice était morte, ils partaient. Leur honneur bafoué, certes, mais ils devaient partir quand même.
C'est alors que me prit l'envie de rugir. Je n'avais plus aucune raison de vivre mais je rugissais tout de même, la joie de vivre. Comme étais ce possible? La libération de ce devoir, celui de la tuer, m'étais accorder, mon âme libre de séjourner dans ce monde, encore le temps de cette vie. Autant en profiter.
Dans le pays où la reine avait pris le pouvoir, la tradition voulait que celui qui a tué le souverain devienne souverain. Mais je n'avais nulle envie de finir roi. Non. J'aspirai à une vie des plus simples.
Je donnai donc, mon pouvoir à Zarox et disparaissait vers l'Anasfère. Sur la route, sablonneuse du désert, je me rendis compte qu'on me suivais. Sherlock devait bien m'aimer pour affronter avec moi le désert, je le gardai comme compagnon, alors. Il me fallait de l'aide, de toute façon, pour reconstruire l'Anasfère. Le dromadaire élevait bien haut le petit détective, mais j'étais tout de même plus grand, un ours de neuf pieds de haut, ça se voyait de loin. Surtout dressé sur ces pattes arrières. Je rugis à nouveau, de joie, encore. Espérant que l'Assassin puisse bien diriger son nouveau peuple. Et moi le futur, qui m'attendait déjà, à Anagoria, la dernière ville-caverne des Ours de ce pays là.
Mais la route réservait encore beaucoup de surprise...
Et l'Assassin, je le sus bien plus tard, laissa son pouvoir à des extrémistes, des loyaux de la reine défunte...
 
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Fasciné par la noblesse de cet ours, je décida de le suivre, afin de comprendre son lourd passé ainsi que la tragédie de son histoire. Il m'avait sauvé la vie, ou du moins épargné, je devais lui rendre la pareille. Je pris donc la Lame Elfique de mon grand père, crée selon la légende dans la grotte des enfers. Son acier était formé d'un métal pouvant couper le boit comme un simple feuille, et avait la particularité de ne peser que très peu. Cette Lame était donc parfaite pour moi, n'étant pas né dans un corps de guerrier. Nous traversâmes le désert, espionné tout le long par des brigands de la régions. Ma main sur la lame, j'étais prêt pour le combat, je les attendait de pieds fermes. L'ours ne semblait pas avoir prêté attention à ses brigands. Il fallait dire que fendre un crane à une main relevait de l'exploit et avait dut le vider de ses forces.
Mon dromadaire allait peut être devoir servir de nourriture pour ce soir. Car il fallait manger et je préférais la survie de notre duo à mon petit confort.
 

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Luminor, un jeune solitaire se cachait derrière les arbres, il dégustait le lion qu'il avait tué. Ses yeux firent le tour de lui, il surveillait car c'était assez fréquant que les tigres ou les hyènes s'approchent pour le déloger. Il attendit soudain un bruit de pas assez fréquent, un homme qui court.. Non, les bruits de pas étaient trop lourds, il sortit de sa cachette et regarda à travers le fourrage. Son masque de squelette lui cachait le visage. Seul deux trous circulaires laissaient paraître ses yeux, un autre assez rectangulaire laissait paraître sa bouche et ses lèvres. Un animal de foire aurait pu penser quelques-uns... Luminor était un loup croisé humain. Son épaisse fourrure dont il avait hérité de son père cachait sa peau, mais il pouvait parler et marcher comme un humain. Il devait systèmatiquement porter un masque de squelette pour ne pas effrayer les gens.
Cet ours allait faire son repas du soir, il dégusta la fin de son lion et fila bientôt l'ours qui était suivit d'un petit homme mystérieux à dos de chameau.
Quelques secondes après les vautours se posèrent à terre et mangèrent les charognes du lion.
 
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Je me retournai vers Sherlock. Une odeur de fauve occupait mes narines, pas la mienne.
" Nous sommes pris en chasse par un prédateur. Descend du dromadaire. "
Le détective s'exécuta dans la plus rapide des besognes, se laissant glisser sur le flanc de l'animal.
" Sors ton sabre. Mais reste derrière moi. "
Je me constituai tout les scénarios possibles dans mon crâne. Non. Je ne devais pas inventer trop de choses, c'était la place à la peur, sinon. Un animal voulait manger. Certes. Mais il aimait faire peur à sa proie. Si elle n'avait pas peur, il la laissait. Hum. Le dromadaire! Ces sales bêtes du désert doivent ressentir la peur. Oui. Les grandes pattes tremblaient déjà. J'en attrapai une. Et l'arrachai sauvagement. Fallait bien garder un bout pour manger le soir.
Le dromadaire hurlait à la mort. Nous le laissâmes là. Gisant. Et il avait aussi peur que moi, voyant pour la première fois mon père ours monter ma mère ours.
 
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