la nuit froide

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Bonjour. voici mes écrits. je fait de la prose donc ne vous attendez ni a des rimes, ni à des vers.

La nuit était froide, le vent soufflait légèrement, renforçant la fraîcheur nocturne qui enveloppait la rue, il était déjà tard dans la nuit et la ville était endormie. Seul bruit brisant le silence, des pas, des pas dans la rue, des pas lents, des pas las et traînants, c'étaient les pas d'un homme, grand, le visage caché par son long manteau, de lui on ne pouvais que distinguer des cheveux noirs hirsutes. La silhouette fine avançait à grands pas pour s'arrêter sous la lumière d'un réverbère, à l'angle de la rue. La nuit était froide, le vent soufflait légèrement, renforçant la fraîcheur nocturne qui enveloppait la rue, il était déjà tard dans la nuit et la ville était endormie. Seul bruit brisant le silence, des pas, des pas dans la rue, des pas pressés, rapides et vifs, une jeune belle femme marchait dans la pénombre parsemée de flaques de lumière. Ses boucles blondes voletaient dans l'air, ses yeux d'un bleu azur, ses bouche fine, son corps fragile. Arrivée à l'angle de la rue elle vit un homme, immobile, la fixant, il était vêtu d'un long manteau gris, couvert de boue, il avait des cheveux noirs ébouriffés qui accentuaient le côté inquiètent, soudain elle ressentit une douleur atroce sur le front, elle tomba par terre, sonnée. Elle sentit ses vêtements se déchirer, sentit la main froide du l'homme sur sa poitrine, ensuite, comme par dégoût de la suite, elle perdit connaissance. L'homme se tenait droit quand à l'angle de la rue une jeune femme apparut, une magnifique blonde aux yeux bleu, ne pouvant plus se retenir, il la frappa avec le crosse du revolver caché dans la poche, quand la femme était à terre, il lui arracha ses vêtements, enleva son manteau sous lequel il était nu, et commença.
Cette histoire n'est pas celle d'un blonde aux yeux bleus et d'un homme aux cheveux mal soignés, non. C'est l'histoire de millions de femmes.
 

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Texte fort : la description d'un instant de vie, dans toute son horreur donne envie de lire des textes plus longs de toi.

Ce récit gagnerait à être écrit, non pas en un seul paragraphe, mais en allant à la ligne de temps en temps.
Quelques fautes sont à corriger.
 

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je vais règler ça.
voici en attendant:

Soldier's Poem

Je me réveille, tout s'écroule autour de moi.
"bombardement! bombardement!" criaient les autres hommes présent.
Pris de panique je me lève d'un bond, fusil à la main.
J'embrasse un pendentif accroché à mon cou, une photo de ma femme et de ma fille.
Je rejoins les autres hommes pour l'assaut.
Nous tremblons tous de peur, quand soudain l'odre d'attaquer se fait entendre.
Sans réfléchir nous sortons de la tranchée et courons vers l'adverse.
L'odeur âcre, mélange de poussière et de sang, les cris d'agonie des blessés, les cris de colère, les ordres en tout sens, un vacarme effroyable.
Puis plus rien, silence, pourtant tout le monde se bataille encore, je tombe par terre, glacé, la main contre ma poitrine, pourquoi? je saigne. Je suis touché.
Un vent frois de lève, je suis paralysé, je pleure.
Je revpot devant moi ma petite fille, Elise, apprenant à parler et à marcher, je revois ma belle femme, Elisabeth, m'embrasser avec amour, puis je la voit triste, Elise en pleurs dans ses bras, elles font leurs valises et partent avec un autre homme, Mickaël, un frère d'arme.
Je sens le battement de mon coeur diminuer, je vois la fon approcher.
Mickaël, le salaud qui m'as volé ma famille se penche au-dessus de moi, les larmes aux yeux, comme s'il n'avait rien fait.
Dans mes dernières réserves de force je prend le fusil et je tire.
J'ai tué un allemend qui allait tuer Mickaël avec sa bayonette.
Puis un noir infini.

Décès du soldat Maurice, 16 avril 1917, 24 ans.
Décès du soldat Mickaël, 20 avril 1917, 22 ans
 

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Étrange que d'autres commentaires ne soient pas encore nés, après tes écrits.
Toujours très fort. Tu sais créer une ambiance qui nous met tout de suite sur la scène. On se retrouve projeté dans la rue avec la jeune femme, dans les tranchées avec ses soldats et on les voit vivre ces quelques minutes terribles.

Bravo !
 

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Merci ça fait toujours plaisir à entendre.

La Routine d'un ado

Chaque matin son réveil sonne à six heures du, il donne chaque fois un coups dessus et le réveil tombe à chaque fois par terre. Il reste chaque fois couché encore un quart d'heure puis se lève, s'habille, ses vêtements placés chaque fois au même endroit. Il va ensuite dans la salle de bain et constate les dégâts de la soirée arrosée de la veille, il se rafraîchit le visage et applique chaque fois cette pomade contre l'acnée qui ne sert strictement à rien. Puis il descend dans la salle à manger, mange des céréales avec du lait, toujours même marque de lait, même marque de céréales, même bol, déjà bien amoché par le temps et les chutes. Comme toujours il ne se lave pas les dents et oublie son sac de sport. Arrivé au collège il regarde cette belle fille qui l'ignore toujours, puis il va saluer ses amis, l'un d'eux lui donne plusieurs cahiers puis il s'assied et recopie les devoirs, il sait très bien qu'il ne progresse pas comme ça, mais il s'en fiche. Passe ensuite une journée de cours ordinaire et ennuyeuse, bilan: un mot pour bavardage. Fin des cours, bref passage à la maison puis va rejoindre ses amis en boîte de nuit, comme toujours. Mais un soir, il ne rentre pas de boîte de nuit, inquiêts, les parents allument la télévision:

Flash Info:
Nous venons d'apprendre à l'instant que trois jeunes sont morts dans un accident de voiture, le conducteur, de 16 ans seuleument, n'avais pas de permis et était ivre, tout comme ses deux amis. Les premières expertises démontrent qu'après un choc violent contre un réverbère la voiture a pris feu, brûlant vifs les trois passagers. La police est en train de cintacter les proches.

Et le téléphone sonna.
La routine s'écroule.
 

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Superbe :eek:

Je lis ça dans le noir et dans le silence d'une pièce uniquement ponctué par le souffle hypnotisant du ventilateur de mon PC, et j'ai pu apprécié ces petits sauts dans les moments forts de certaines vies à leur juste valeur :)
 

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Dit moi swolmn,tu utilise un style macabre pour tes poémes,tu aime raconter des histoires ou tout se termine mal.
 

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N'étant pas très amateur de poèmes , j'ai cependant vraiment apprécié le dernier ! Tu installes une atmosphère, que tu casses avec une chute inattendue ... vraiment sympa ! :)
 

DeletedUser

Guest
Tes textes sont très fort, très plaisants (brr, est-ce le bon terme ? moi qui est déjà du mal à ne pas m'inquiéter pour un rien...) à lire.

J'ai une préférence pour les deux derniers...

En tout cas tu écris très bien...
 

DeletedUser

Guest
Apres, à toi de faire tes preuves en dehors de ce fofo ! ^^
car sinon, cele ne te servira en rien IRL ...
 

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Guest
pourquoi toujours faire ses preuves ? pourquoi ne pas simplement écrire pour le plaisir d'écrire ?
 

DeletedUser

Guest
Je n'écrit que pour le plaisir d'écrire.

Nostalgie

Je me souvient des champs de lavande, je me souvient des vignobles et du soleil. je me souvient du chant des cigales et des criquets. Je me souvient de ces belles journées et de ces douces nuits à tes côtés. Je me souvient de toi et de notre petit.Je me souvient de toi jouant avec lui, de lui qui parle pour la première fois. Je me souvient de ce camion, vous frappant de plein fouet, devant mes yeux impuissants. Je me souvient de l'enterrement, de l'alcool et de la drogue. Je me souvient de la dépression, des tentatives de suicide et de la violence. je me souvient de la pluise et de l'orage. Oui je me souvient de tout, et maintenant je regarde ce ciel gris et monotone pour la dernière fois, les larmes aux yeux, j'avance d'un pas, puis d'un autre, un dernier verre, une dernière cigarette, une dernière larme. Une révolver dans la main. Un tir. Je vous rejoints.
 

DeletedUser

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rien a dire si ce n'est : magnifique ^^
à part 2-3 fautes de frappes dans le deuxième poème, c'est bien écrit et c'est beau
t'as gagné une fan
 

DeletedUser162

Guest
J'ai été attiré par un fan club et je ne regrette pas ^^. Le premier est vraiment sublime et les autres sont excellents. J'en ai le coeur qui s'accélère tellement les ambiances sont bien crées. Mais le premier reste le must, ça s'enchaîne d'une façon remarquable.
 

DeletedUser

Guest
Agression


Il se lève touts les matins à 4 heures, monte dans osn camion et roule toute la journée, il rentre tard le soir, a deux heures de repos puis doit reprendre. Il ne s'est jamais plaint, n'as jamais rien demandé. Sa femme l'a quittée, il est en retard pour les impôts et dort dans un taudis. Mais il s'en fiche car il bit, et c'est ce qu'il y a de plus important. une nuit il s'arrête sur une aire d'autoroute, quand surgirent quatre homme armés de barres à mine. Ils se mettent à frapper, frapper encore, frapper plus fort, n'arrêteront-t-ils donc jamais? Lui ne dit rien, il subit, crie en silence, attendant la fin. Mais la fin ne vient pas, et un coup final lui est donné en plein dans le crâne. Les jeunes s'en vont en ricanant, lui est là, allongé par terre. Tout le monde s'en fiche de lui, personne ne le connait, pour ne pas faire d'embrouilles, le patron de l'aire le jette aux ordures. Tel est la fin d'une vide de merde, la fin de la vie d'un homme qui n'avait rien demandé,, la fin de milliers de vies.
 

DeletedUser

Guest
Encore les autres passaient encore, mais celui là est trop sombre ... :/
(pour moi, bien sur)
De plus, le mot "embrouille" ne trouve pas trop sa place dans un poème ...
 

DeletedUser

Guest
Je n'écrit que pour le plaisir d'écrire.

Nostalgie

Je me souvient des champs de lavande, je me souvient des vignobles et du soleil. je me souvient du chant des cigales et des criquets. Je me souvient de ces belles journées et de ces douces nuits à tes côtés. Je me souvient de toi et de notre petit.Je me souvient de toi jouant avec lui, de lui qui parle pour la première fois. Je me souvient de ce camion, vous frappant de plein fouet, devant mes yeux impuissants. Je me souvient de l'enterrement, de l'alcool et de la drogue. Je me souvient de la dépression, des tentatives de suicide et de la violence. je me souvient de la pluise et de l'orage. Oui je me souvient de tout, et maintenant je regarde ce ciel gris et monotone pour la dernière fois, les larmes aux yeux, j'avance d'un pas, puis d'un autre, un dernier verre, une dernière cigarette, une dernière larme. Une révolver dans la main. Un tir. Je vous rejoints.



mouarf...:D
j'ai a-do-ré!:D
premier texte que je lis de toi car à ce qu'il paraît t'écrit bien et la je suis plié en deux quand je vois ce texte, honnêtement bravo, très bien écrit!:D
j'en attend déjà d'autres...
 
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