d'âmes en âmes

DeletedUser

Guest
tes poèmes sont vraiment sublimes ; moi aussi j'en écris mais ils ne sont pas aussi beaux !
En ce moment j'en écris des plutôt mélancoliques parce que ma copine m'a plaqué...
bon allez salut tout le monde !
 

DeletedUser

Guest
Attente interrompue

Combien de temps pouvons nous attendre ?
Combien de temps savons nous patienter ?
Y a-t-il une limite qui nous fera tomber ?
Pourrions nous encore un instant l’étendre ?

Je sombre en un puis profond et recroquevillée
N’attends plus rien que le grand sommeil qui
Va m’emporter là où il n’y a plus aucune vie
Et où le temps n’existe plus ; enfin, plus de veillée.

Je t’ai attendu bien longtemps, passive, aimante
Derrière l’écran d’un monde empli de mensonges
Mais le temps a remonté les aiguilles savantes
Qui me murmurent : vas vers le pays des songes.

Et je m’endors, déjà pleine de douce torpeur
N’entendant plus les tic tac infernaux ici bas
Je plonge d’une vie inutile au vertigineux trépas
Je ne pleure plus, je n’attends plus, je meurs.
 

DeletedUser

Guest
C'est toujours aussi bien écrit belle écrivaine.
Bravo.
 

DeletedUser

Guest
Ca y est... Je suis fane. *_*
J'aime beaucoup les émotions que tu fais passer, je t'admire, vraiment... Tu as un grand talent.
 

DeletedUser

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Désir de partir

Je me déteste et je hais ma sinistre existence
Qui m’a été donnée et dont je fais ici pitance
Comment pouvoir s’endormir pour ne plus penser
Et lentement sombrer dans un non être inespéré ?

Je cache mes mots à ceux qui me frappent des leurs
Et je les crache sur ceux qui sèchent mes pleurs
Monstre je suis, moi qui me targue d’aimer
Alors que rien n’est bon dans cet esprit blessé.

Disparaître, c’est ce que je n’ai pas le courage
De faire, leur offrant la paix comme un sombre otage.
Je tourne et retourne les secondes comme des pages
D’un livre noir que j’écris, meurtrie dans ma cage.

Oublie moi, toi qui m’aime, car je ne suis rien
Que le néant qui dissout ce que tu as de bien
Frappe de ton glaive ma mortelle dépouille pourrie
Qui ne vaut pas la peine qu’on lui accorde un cri.

Donne moi ta propre haine ; offre moi tes sublimes coups
Frappe moi encore et encore jusqu’à ce que ton joug si doux
Me fasse traverser ce Styx immonde dont on dit qu’il mène
La où mon âme devrait se trouver alors qu’elle se démène.

A cet instant, je voudrais juste pouvoir mourir
Savoir que mon corps va très vite pourrir
Me faire aussi oublier de tous vos souvenirs
Ne plus penser, ne plus être, ne plus réfléchir !

Pardonnez moi d’être celle que je suis encore
Tant que ce monde ne me fait pas tomber hors
De vos chemins, de vos mondes aux décors
Que je ne reconnais plus, que je frappe et mords.
 

DeletedUser4949

Guest
Superbe... j'aime beaucoup ce rythme que tu imposes, c'est très agréable à lire, encore bravo...
 

DeletedUser

Guest
Ce petit dernier est beau... mais limite masochiste sur les bords.

Mode Lourdô Off/

Non, très beau poème, ça sent la souffrance... c'est triste. :,(
 

DeletedUser

Guest
Vous avez fait voyager mon coeur, vous l'avez fait pleurer. Je ne pourrais jamais vous remercier de ces instants de lecture sublimes.
J'espère que ces quelques mots suffiront, car c'est l'unique présent actuel que j'ai pour vous.
Vos écrits m'inspirent et vous m'inspirez, vous êtes comme une muse.
Que l'inspiration éclaire le monde sombre où nous nous trouvons pour que votre plume continue de nous émerveiller de votre douleur meurtrie.
 

DeletedUser

Guest
Je vais arrêter de lire cette section, à chaque fois que je lis un topic, je me met à pleurer =') Tellement c'est beau... :)
 
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