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Cri et douleur
M’entends tu, toi, ombre le la nuit
Quand je pousse mon cri sans bruit
Sais tu toute la douleur qui se cache
Dans cet être de chair qu’on arrache ?
M’entends tu, toi, astre étincelant
Quand je pleure des larmes de sang
Sais tu les désires qui se brisent
Sur l’océan mortel qui me grise ?
Non, vous voyagez dans les cieux
Oublieux des hommes orgueilleux
Et je me meurs, en câlinant mes peurs
Je les hais, noirs bouquets de fleurs.
Personne n’est venu les retirer
De mon âme qu’elles ont déchiré
Leurs épines folles, même fanées
Ma vie, ont trop vite malmenée.
Et je pars sans même un « au revoir »
Je m’enfuis pour ne plus rien voir
De l’autre coté du Styx, plus de douleur
Sans bonheur, je cours vers un leurre.
M’entends tu, toi, ombre le la nuit
Quand je pousse mon cri sans bruit
Sais tu toute la douleur qui se cache
Dans cet être de chair qu’on arrache ?
M’entends tu, toi, astre étincelant
Quand je pleure des larmes de sang
Sais tu les désires qui se brisent
Sur l’océan mortel qui me grise ?
Non, vous voyagez dans les cieux
Oublieux des hommes orgueilleux
Et je me meurs, en câlinant mes peurs
Je les hais, noirs bouquets de fleurs.
Personne n’est venu les retirer
De mon âme qu’elles ont déchiré
Leurs épines folles, même fanées
Ma vie, ont trop vite malmenée.
Et je pars sans même un « au revoir »
Je m’enfuis pour ne plus rien voir
De l’autre coté du Styx, plus de douleur
Sans bonheur, je cours vers un leurre.