DeletedUser
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- Vidhar le Silencieux
- gast11
- Plume
- Darth Sokar
- titiri
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*~-¤-~*~-¤-~*~-¤-~*~-¤-~*
"Au voleur !! Au voleur !" s'écria le marchand de poignards du grand marché d'Azguul.
Un jeune homme d'une agilité peu commune s'enfuyait non loin de là en direction de la Forge sacrée, sautant avec une facilité déconcertante étalages et animaux qui se trouvaient sur son chemin.
Les gardes lancés à sa poursuite eurent bien du mal à suivre ce courant d'air, et la petite chasse à l'homme s'arrêta presque aussi vite qu'elle n'avait commencé, au détour d'une rue du quartier des horlogers...
Talwin regarda par dessus son épaule.
"Ce ne sera pas aujourd'hui que vous aurez Talwin le Victorieux !" pensa-t-il réjouit.
Le garçon stoppa sa course quelques enjambées plus tard, dans un recoin qu'il jugea assez loin du perpétuel mouvement de foule des ruelles de la cité.
Il s'accroupit et dévoila son trésor, qu'il tenait enroulé dans un carré de chiffon rapiécé...
Il découvrit quelques poignards assez basiques.
Son regard s'arrêta sur un poignard différent de par son style et son manche assez spéciaux. En effet, sa lame était élancée en zig zag ; cela formait presque des dents et son manche, magnifique de part ses couleurs or, était incrusté de pierres précieuses. Sans doute l'un des meilleurs poignards que le marchand vendait.
Talwin décida de se renseigner sur l'origine de ce poignard. Il parti de ce pas à la bibliothèque d'Azguul.
Arrivé devant l'édifice, il commença par le regarder. Son œil de voleur enregistrait inconsciemment chaque détail : les portes et fenêtres par lesquelles on pouvait se faufiler en cas de besoin, le nombre de personnes qui entraient et sortaient (ce qui lui donnait un aperçu de la population à l'intérieur). Puis il gravit les marches menant à l'entrée, passa les gigantesques portes aux arabesques mystérieuses et se retrouva dans l'antre du Savoir.
Il fut tout de suite prit à partie par un gardien méfiant qui lui demanda ce qu'il venait faire ici.
"Mon maitre m'a demandé de venir faire des recherches pour lui" répondit-il.
"Peut-être pourriez vous m'indiquer où je dois me rendre pour pouvoir le satisfaire. Je dois lui rapporter des renseignements sur les armes anciennes, essentiellement sur les poignards."
Avec un regard méprisant, le gardien lui indiqua une petite porte, sur sa droite. Talwin le remercia et parti dans cette direction.
Quand il la poussa, il eu la surprise de passer du monde du bruit à celui du silence le plus absolu. Il la referma derrière lui et goutta à ce plaisir qu'il n'avait jamais connu : celui de la totale solitude, fermant les yeux, pour mieux s'imprégner de cette sensation toute neuve.
Quand il souleva ses paupières pour se reconnecter au monde, son regard parti à la recherche de la section qui l'intéressait. Cette salle était totalement dédiée aux armes. Il n'eut donc aucun mal à trouver la partie consacrée aux poignards. Bénissant les prêtres qui l'avaient élevé sous le joug du fouet, mais aussi de l'étude, il pu lire les divers titres des ouvrages présents. Il s'arrêta devant celui qui l'attira, sans qu'il ne su pourquoi : "Les poignards enchantés".
Le livre était poussiéreux, probablement inutilisé depuis une décennie, mais la couverture d'un rouge vermeille l'irradiait pourtant d'une lueur envoutante.
Talwin tourna les premières pages à la recherche d'un sommaire.
"L'origine des poignards... Comment manier son poignard... Ah !"
Il feuilleta rapidement le bouquin et le laissa ouvert à la trois cent quatre vingt deuxième page, au chapitre "Répertoire des poignards enchantés".
Avide de connaissances et émerveillé par les multiples instruments qui s'offraient à son regard, le garçon ne vit pas le temps passer...
Une douleur au fessier, non content de n'avoir bougé durant trois heures et ce posé sur les dalles froides de la salle, vint pourtant le sortir de son état hypnotique.
Au même moment, alors qu'il s'apprêtait à faire une pause, une esquisse rapidement gribouillée sur le parchemin le retint dans sa lecture.
"C'est lui..."
"C'est bien celui que je cherche depuis des heures !"
D'après les inscriptions du livre, ce poignard est l'un des 7 poignards enchantés qui existent dans le monde de Tagoria.
Il lu avec passion l'histoire de l'objet qui comprenait environ 50 pages, et pu ainsi découvrir les capacités magiques qu'il offrait à son porteur. A la fin du chapitre, une inscription mentionnait que celui qui réunirait les 7 armes enchantées se verrait en possession d'un trésor inestimable...
Talwin se leva et se dit que la quête des 7 poignards de Tagoria était faite pour lui, car comme tout voleur qui se respecte il désirait plus que tout devenir riche.
Et c'est ainsi que commença la quête des 7 poignards enchantés...
~-¤-~*~-¤-~*~-¤-~*~-¤-~*
Talwin avait remarqué une carte, à la fin de l'ouvrage. Sur celle-ci, des lieux précis avaient été cochés d'une croix. Il décida qu'il partirait vers la forêt de Kahalad, à moins de 5 lieux d'ici. Il savait ce monde dangereux, car peuplé par les êtres de la magie. Mais rien ne l'aurait empêché d'accomplir ce qu'il considérait, maintenant, comme sa quête personnelle.
Il emprunta un cheval dans les écuries de la taverne proche et sortit de la ville au pas, ne s'autorisant à se mettre au galop qu'une fois hors de vue. Sous le soleil torride, le vent lui fouettant le visage lui faisait du bien et il prit un réel plaisir à cette course effrénée. Il ne ralentit que lorsque les arbres gigantesques furent en vue et dès qu'il fut à l'orée de ce bois, il descendit de sa monture, l'attacha à une branche, lui laissant assez de liberté pour pouvoir brouter à satiété et continua à pied.
Il respira fortement et entra sous le couvert de chênes millénaires, qui le coupèrent immédiatement du monde qu'il venait de quitter. Les sons y étaient différents, tout comme les odeurs, le taux d'humidité, et surtout, cette sensation désagréable d'être observé en permanence.
Cela ne l'empêcha pas de continuer à marcher, pas à pas, scrutant chaque parcelle de terrain. Il savait qu'il devait parvenir au cœur même de cette forêt pour avoir une chance de se procurer le poignard tant désiré.
Soudain, un cri le fit sursauter... ou plutôt une sorte de plainte, d'appel au secours. Ce bruit venait de sa droite. Il lui fallait continuer droit devant lui pour trouver son butin, mais comment faire un nouveau pas en ne tenant pas compte de cette voix ? Il hésitât quelques instants et, haussant les épaules, il tourna à droite vers un autre destin...
Talwin s'enfonça un peu plus profondément dans la forêt pour aller voir l'origine du bruit. Bien que ce bruit ressemblait à un cri de détresse, il ne pouvait s'empêcher de maudire intérieurement la chose qui l'obligeait à s'éloigner du centre de la forêt.
Talwin marchait depuis un moment lorsqu'il s'arrêta brusquement. Il ne l'avait pas remarqué au début, mais la forêt devenait de plus en plus sombre au fur et à mesure qu'il allait dans la direction opposée au coeur de ce lieux mystérieux. Il commença à se poser des questions et à douter mais la plainte se fit de nouveaux entendre. Talwin était tout près de l'endroit d'où provenait le son.
Après quelque minutes de marche, il arriva dans une petite clairière déserte. Il trouva cela étrange car il aurait juré que le bruit venait de cette clairière.
Soudain, il aperçu un mouvement furtif au coin de son œil gauche. Il regarda dans cette direction, sortit le poignard qu'il avait pris soin d'emporter avec lui et ouvrit la bouche près à appeler mais il n'en eut pas le temps. Un cri quelque peu différent retentit mais cette fois il venait de derrière lui, du chemin qu'il avait emprunté. Il réalisa qu'il s'était jeté dans un piège dressé par des créatures de la forêt mais aussi que sa quête serrait très difficile et semée d'embuches.
Talwin examina les créatures de la forêt. Elles avaient des bouches rondes qui affichaient un rictus qui donnait des frissons à notre héros. En les observant, il remarqua que leurs yeux semblaient vides d'expression. Les êtres étaient armés de haches. Talwin eut un geste de répulsion quand l'une des créatures s'avança vers lui et l'examina, puis un autre quand elle prit la parole d'une voix dure comme l'acier...
"Retourne d'où tu viens, étranger, si tu ne veux pas mourir"
Talwin lui ordonna alors de le laisser passer.
Celui qui s'avérait être chef des monstres eut un rire démoniaque.
Talwin sut qu'il devrait se battre pour passer.
Alors s'engagea un combat impitoyable entre lui et les créatures de la forêt.
Le combat battait son plein quand le chef remarqua le couteau de Talwin. Il vit le rubis incrusté dessus. Ses yeux s'écarquillèrent de stupéfaction.
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.../..."Au voleur !! Au voleur !" s'écria le marchand de poignards du grand marché d'Azguul.
Un jeune homme d'une agilité peu commune s'enfuyait non loin de là en direction de la Forge sacrée, sautant avec une facilité déconcertante étalages et animaux qui se trouvaient sur son chemin.
Les gardes lancés à sa poursuite eurent bien du mal à suivre ce courant d'air, et la petite chasse à l'homme s'arrêta presque aussi vite qu'elle n'avait commencé, au détour d'une rue du quartier des horlogers...
Talwin regarda par dessus son épaule.
"Ce ne sera pas aujourd'hui que vous aurez Talwin le Victorieux !" pensa-t-il réjouit.
Le garçon stoppa sa course quelques enjambées plus tard, dans un recoin qu'il jugea assez loin du perpétuel mouvement de foule des ruelles de la cité.
Il s'accroupit et dévoila son trésor, qu'il tenait enroulé dans un carré de chiffon rapiécé...
Il découvrit quelques poignards assez basiques.
Son regard s'arrêta sur un poignard différent de par son style et son manche assez spéciaux. En effet, sa lame était élancée en zig zag ; cela formait presque des dents et son manche, magnifique de part ses couleurs or, était incrusté de pierres précieuses. Sans doute l'un des meilleurs poignards que le marchand vendait.
Talwin décida de se renseigner sur l'origine de ce poignard. Il parti de ce pas à la bibliothèque d'Azguul.
Arrivé devant l'édifice, il commença par le regarder. Son œil de voleur enregistrait inconsciemment chaque détail : les portes et fenêtres par lesquelles on pouvait se faufiler en cas de besoin, le nombre de personnes qui entraient et sortaient (ce qui lui donnait un aperçu de la population à l'intérieur). Puis il gravit les marches menant à l'entrée, passa les gigantesques portes aux arabesques mystérieuses et se retrouva dans l'antre du Savoir.
Il fut tout de suite prit à partie par un gardien méfiant qui lui demanda ce qu'il venait faire ici.
"Mon maitre m'a demandé de venir faire des recherches pour lui" répondit-il.
"Peut-être pourriez vous m'indiquer où je dois me rendre pour pouvoir le satisfaire. Je dois lui rapporter des renseignements sur les armes anciennes, essentiellement sur les poignards."
Avec un regard méprisant, le gardien lui indiqua une petite porte, sur sa droite. Talwin le remercia et parti dans cette direction.
Quand il la poussa, il eu la surprise de passer du monde du bruit à celui du silence le plus absolu. Il la referma derrière lui et goutta à ce plaisir qu'il n'avait jamais connu : celui de la totale solitude, fermant les yeux, pour mieux s'imprégner de cette sensation toute neuve.
Quand il souleva ses paupières pour se reconnecter au monde, son regard parti à la recherche de la section qui l'intéressait. Cette salle était totalement dédiée aux armes. Il n'eut donc aucun mal à trouver la partie consacrée aux poignards. Bénissant les prêtres qui l'avaient élevé sous le joug du fouet, mais aussi de l'étude, il pu lire les divers titres des ouvrages présents. Il s'arrêta devant celui qui l'attira, sans qu'il ne su pourquoi : "Les poignards enchantés".
Le livre était poussiéreux, probablement inutilisé depuis une décennie, mais la couverture d'un rouge vermeille l'irradiait pourtant d'une lueur envoutante.
Talwin tourna les premières pages à la recherche d'un sommaire.
"L'origine des poignards... Comment manier son poignard... Ah !"
Il feuilleta rapidement le bouquin et le laissa ouvert à la trois cent quatre vingt deuxième page, au chapitre "Répertoire des poignards enchantés".
Avide de connaissances et émerveillé par les multiples instruments qui s'offraient à son regard, le garçon ne vit pas le temps passer...
Une douleur au fessier, non content de n'avoir bougé durant trois heures et ce posé sur les dalles froides de la salle, vint pourtant le sortir de son état hypnotique.
Au même moment, alors qu'il s'apprêtait à faire une pause, une esquisse rapidement gribouillée sur le parchemin le retint dans sa lecture.
"C'est lui..."
"C'est bien celui que je cherche depuis des heures !"
D'après les inscriptions du livre, ce poignard est l'un des 7 poignards enchantés qui existent dans le monde de Tagoria.
Il lu avec passion l'histoire de l'objet qui comprenait environ 50 pages, et pu ainsi découvrir les capacités magiques qu'il offrait à son porteur. A la fin du chapitre, une inscription mentionnait que celui qui réunirait les 7 armes enchantées se verrait en possession d'un trésor inestimable...
Talwin se leva et se dit que la quête des 7 poignards de Tagoria était faite pour lui, car comme tout voleur qui se respecte il désirait plus que tout devenir riche.
Et c'est ainsi que commença la quête des 7 poignards enchantés...
~-¤-~*~-¤-~*~-¤-~*~-¤-~*
Talwin avait remarqué une carte, à la fin de l'ouvrage. Sur celle-ci, des lieux précis avaient été cochés d'une croix. Il décida qu'il partirait vers la forêt de Kahalad, à moins de 5 lieux d'ici. Il savait ce monde dangereux, car peuplé par les êtres de la magie. Mais rien ne l'aurait empêché d'accomplir ce qu'il considérait, maintenant, comme sa quête personnelle.
Il emprunta un cheval dans les écuries de la taverne proche et sortit de la ville au pas, ne s'autorisant à se mettre au galop qu'une fois hors de vue. Sous le soleil torride, le vent lui fouettant le visage lui faisait du bien et il prit un réel plaisir à cette course effrénée. Il ne ralentit que lorsque les arbres gigantesques furent en vue et dès qu'il fut à l'orée de ce bois, il descendit de sa monture, l'attacha à une branche, lui laissant assez de liberté pour pouvoir brouter à satiété et continua à pied.
Il respira fortement et entra sous le couvert de chênes millénaires, qui le coupèrent immédiatement du monde qu'il venait de quitter. Les sons y étaient différents, tout comme les odeurs, le taux d'humidité, et surtout, cette sensation désagréable d'être observé en permanence.
Cela ne l'empêcha pas de continuer à marcher, pas à pas, scrutant chaque parcelle de terrain. Il savait qu'il devait parvenir au cœur même de cette forêt pour avoir une chance de se procurer le poignard tant désiré.
Soudain, un cri le fit sursauter... ou plutôt une sorte de plainte, d'appel au secours. Ce bruit venait de sa droite. Il lui fallait continuer droit devant lui pour trouver son butin, mais comment faire un nouveau pas en ne tenant pas compte de cette voix ? Il hésitât quelques instants et, haussant les épaules, il tourna à droite vers un autre destin...
Talwin s'enfonça un peu plus profondément dans la forêt pour aller voir l'origine du bruit. Bien que ce bruit ressemblait à un cri de détresse, il ne pouvait s'empêcher de maudire intérieurement la chose qui l'obligeait à s'éloigner du centre de la forêt.
Talwin marchait depuis un moment lorsqu'il s'arrêta brusquement. Il ne l'avait pas remarqué au début, mais la forêt devenait de plus en plus sombre au fur et à mesure qu'il allait dans la direction opposée au coeur de ce lieux mystérieux. Il commença à se poser des questions et à douter mais la plainte se fit de nouveaux entendre. Talwin était tout près de l'endroit d'où provenait le son.
Après quelque minutes de marche, il arriva dans une petite clairière déserte. Il trouva cela étrange car il aurait juré que le bruit venait de cette clairière.
Soudain, il aperçu un mouvement furtif au coin de son œil gauche. Il regarda dans cette direction, sortit le poignard qu'il avait pris soin d'emporter avec lui et ouvrit la bouche près à appeler mais il n'en eut pas le temps. Un cri quelque peu différent retentit mais cette fois il venait de derrière lui, du chemin qu'il avait emprunté. Il réalisa qu'il s'était jeté dans un piège dressé par des créatures de la forêt mais aussi que sa quête serrait très difficile et semée d'embuches.
Talwin examina les créatures de la forêt. Elles avaient des bouches rondes qui affichaient un rictus qui donnait des frissons à notre héros. En les observant, il remarqua que leurs yeux semblaient vides d'expression. Les êtres étaient armés de haches. Talwin eut un geste de répulsion quand l'une des créatures s'avança vers lui et l'examina, puis un autre quand elle prit la parole d'une voix dure comme l'acier...
"Retourne d'où tu viens, étranger, si tu ne veux pas mourir"
Talwin lui ordonna alors de le laisser passer.
Celui qui s'avérait être chef des monstres eut un rire démoniaque.
Talwin sut qu'il devrait se battre pour passer.
Alors s'engagea un combat impitoyable entre lui et les créatures de la forêt.
Le combat battait son plein quand le chef remarqua le couteau de Talwin. Il vit le rubis incrusté dessus. Ses yeux s'écarquillèrent de stupéfaction.
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