Chapitre 2 :
Peu après, alors que l'astre de feu commençait à disparaître à l'horizon, obscurcissant le ciel et les branchages des arbres, Ayus, qui était partit surveiller la progression des romains, revint, fit signe à son frère de le suivre et lui intima le silence en plaquant un doigt sur sa bouche.
Après que Aaron l'ai suivit sur plus d'une centaine de mètres, Ayus s'accroupit près d'un buisson, juste avant que des éclats de rire ne leur parviennent, ainsi que des claquements de sabots. Le végétal
bosquet, fourré ou taillis seraient peut-être mieux que "végétal 
auprès duquel s'était caché le frère d'Aaron donnait sur la lisière de la forêt.
« Mais que... marmonna Aaron avant d'être vivement interrompu pas son frère.
- Nous nous trouvons en hauteur, lui expliqua t-il à voix basse, sur une falaise, plus particulièrement,
Tu dis souvent "plus particulièrement" à l'oral ?bien qu'elle ne soit pas très haute. Les dieux nous ont bénit, Aaron. Le cortège de Icus va bientôt passer en dessous
maladroit, mets par exemple "défilé", et ils ne se doute de rien ! Idéal pour lui tendre une embuscade...
- Nous ne somme pas assez nombreux, Ayus, ce serait se jeter dans la gueule du loup ! »
Son cadet poussa un profond soupir, et fixa le ciel sans rien dire, les yeux brillant. Aaron savait ce qu'il s'apprêtait à faire, il parvenait à le lire dans les yeux de son frère, et malheureusement il savait aussi que Ayus était bien trop téméraire pour que quiconque puisse l'en dissuader. Ses doutes furent confirmés lorsqu'il répliqua :
- À t-on avis, Aaron, d'après toi, que vaut donc
pas besoin du donc la vie d'un seul guerrier comparé à celle d'un centurion ? Il mérite la mort et moi je périrait en noble guerrier. Notre père se meurt et nos compagnons auront besoin d'un chef fort et courageux comme toi. Ne gâche pas ta vie en voulant me suivre
suivant faute de frappe 
. Au revoir grand frère... »
Il se leva, dégaina sa dague, et, sans que son frère n'ai put l'en empêcher, sauta en poussa un cri de rage. Il s'ensuivit alors un bruit métallique de lames que l'on dégaine et d'armures qui s'entrechoquent ainsi que des cris de stupeur.
Aaron, malgré toute sa volonté d'aider son frère, ne bougea pas, il ne le pouvait pas. Il n'osait pas regarder ce qu'il se passait, de peur de se faire repérer. Un cri lui parvient bientôt aux oreilles, aiguë et où perçait la panique :
- Légionnaires ! Tuez-le ! C'est un o...
Il ne finit jamais sa phrase, qui se termina en un râle de douleur. Ayus avait réussit, il avait tué Icus, mais il ne pourrait jamais s'en tirer, face à toute une légion.
Aaron n'en pouvait plus, il devait savoir ce qu'il se passait. Se penchant discrètement, il put nettement distinguer le combat complétement inégal qui se déroulait maintenant sous ses
Tu as cliqué sur entrée au lieu d'espace 
yeux et de rage sentit ses mains se crisper nerveusement ; une dizaine d'officiers lourdement armés entouraient son frère cadet. Mais, loin de se laisser intimider, Ayus fonça sur l'un d'entre eux, puis lui enfonça son glaive dans le ventre. Le militaire s'écroula sans un bruit.
Les compagnons de la victime avaient beau crier et vociférer, ils ne parvenaient pas à atteindre le guerrier gaulois avec leurs armes, tellement il était rapide et agile, esquivant ainsi facilement tous leurs coups. Il eut tôt fait de se glisser aisément en dehors du cercle
Si il sort du cercle... Pourquoi n'essaie-t-il pas de s'enfuir ?que formaient les soldats, et prit encore la vie de deux d'entre eux, en les frappant avec son arme dans le cou, là où ils étaient exposés.
À ce moment là, un légionnaire, très courageux,
Frapper dans le dos, c'est être courageux ? Namého !se rua derrière lui et lui plongea son épée dans le dos. Ayus hoqueta, puis tomba à genoux. Puis, contre toute attente, son glaive toujours à la main, il rassembla ses forces pour se retourner,
Se retourner alors qu'il a une épée dans le dos... Chapeau ! Au mieux il passe son épée au-dessus de sa tête et plante le gars 
et, malgré toute sa faiblesse, parvint à transpercer son meurtrier avec son arme, avant de s'effondrer.
Aaron, étouffa un cri, puis demeura interdit un court instant, mais qui lui sembla durer des heures tant il était douloureux...
Puis il détourna les yeux du corps de son frère et, les jambes tremblantes, peina à se remettre débout. L'un de ses guerrier le soutint en lui passant un bras sous l'épaule. Alerté par le bruit, il s'était empressé d'accourir auprès d'Aaron.
- Il faut... il faut partir. Ils savent que nous... sommes là... balbutia Aaron d'une voix blanche.
Il n'arrivait même plus à rassembler ses pensées ; son frère, mort... Il ne pouvait le croire et pourtant il devait se rendre à l'évidence...
La seul consolation de ce monde, maintenant, c'était qu'il allait revoir son village natal, ainsi que Laëna...