Juistan'Arken

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Meïh marchait dans le pénombre de la nuit. Sa mère avait encore refuser. Elle refusait toujours, cela devenait une habitude.
Certes, elle voulait que sa fille puisse devenir comme toute Dame, une femme à marier pour agrandir la famille, pour s'assurer une lignée. Mais le seul tic était que Meïh était fille unique et qu'elle avait le pire caractère de tout le continent.
Elle voulait absolument suivre l'enseignement des garçons, elle voulait se battre, faire de l'escrime et apprendre les armes et la forgerie. Mais elle était une femme, et cela la condamné à suivre les séances longues et ennuyeuses de jeux raffinés et de discussion autour de thé aux gouts plus horribles les un que les autres.
Meïh s'arma de courage et partit encore plus loin dans le jardin d'hivers.
Elle n'avait plus cette longue robe qui l'empechait de faire le moindre mouvement mais elle s'était, par le biais d'un de ses valets, achetée une tenue moulante en cuir et en coton couleur écorce. Un arc courbe venait se berçait sur son épaule et un long poignard pendait à sa ceinture. Un petit paquetage lui bossait le dos.
Elle en sortit une corde et entrepit de l'accrocher à un pin. Une fois ceci fait, elle l'enroula autour de sa taille et de son bras. Puis, elle débuta sa perilleuse descente. Heureusement, son expérience d'escalade lui permit de sortir de ce premier obstacle.
Les gardes devaient être, comme tout le monde, en train de festoyer du sacre de Léontheodil le troisième.
Elle partit du palais royal et de la capitale aussi facilement que l'on rentre dans un moulin.
 

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Hulfas, entouré par quatre hommes d'une hauteur phénoménale, s'amusait à lancer des pruneaux sur le chef de l'expédition. Celui ci commençait à rougir et à fulminer de rage. Sûrement que dans sa petite tête de tas de muscle, la seule envie étaient d'étriper le jeune garçon. Mais comme son devoir lui ordonner d'amener saint et sauf Hulfas à Koldys, il resitait à cette tentation.
Hulfas, une fois lassé, se posa des questions à lui même. Comment avait il réussi à se faire obéir des bandits? Comment ces derniers pouvaient lui montrer autant de ferveur?
Il les posa au géant. celui ci s'esclaffa. Puis, après des rires bien gras, il répondit:
- Jeune inconscient, tu as battu notre chef, nous ne pouvons qu'obéir à toute tes demandes jusqu'à se que tu nous fasses rompre nos serments, ainsi l'on pourra partir pour élir un nouveau chef. En attendant, tu es notre chef provisoire.
Par cette dernière phrase, le géant réussit à donner les chocottes à Hulfas. Il devinait bien que le seul but de ce monstre sanguinaire était de devenir chef et de venger son ancien maître.
Hulfas leur demanda alors de patienter là, une idée venait de lui germer à l'esprit. S'il ne pouvait cassé la fidélité sans se faire après tuer, il allait s'enfuir. Passé une colline, à l'abri des regards menaçants des renégats, il lança sa monture au triple galop et s'enfonça dans un talut pleins de cyprès.
 

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Ses hommes étaient maintenant redevenus braves et vifs. Guy en était fier. son discours les avaient bien malmenés au départ mais les hommes d'armes eurent vite compris leur interêt à laver l'honneur de leur blason.
La colonne avançait à un bon rythme et ils arrivaient déjà dans le miniscule fief qu'avait reçu la famille du jeune orphelin.
Une fumée noire s'élevait dans le ciel bleu d'azur de cette belle journée de printemps. Un incendie devait être en train de consomner les derniers débris du domaine des vassaux décédés.
Après trente minutes de marche supplémentaires, Guy fit faire halte à ses soldats. Une vieille femme criait dans le fossé. Elle avait de multiple blessures sanglantes et émettre de tel son de détresse devait lui coûter beaucoup.
- Non...pas encore vous...vous avez déjà tout détruit...non...pitié...laissez moi mourir dignement!
- Nous ne vous voulons aucun mal, nous ne sommes pas les responsables de ce massacre.
Malgré la densité de la fumée, il voyait les dizaines de corps calcinés et mutilés.
- Pourquoi...pourquoi...nous avoir attaqué...monseigneur...?
- Nous n'avons rien fait, lacha t il. Nous venons à peine d'arriver. Un jeune homme ai venu essayer d'attenter à ma vie. Soit disant que j'était le chef de cette horrible chose faite en ce lieu. Mais je n'y suis pour rien! Mes ommes et moi étions à la revue général. Le conte lui même était là. Aucuns de nos hommes manquaient. On nous a usurpés nos identités.
- ...alors, qui était ce?...je vous crois...mais qui était ce?
- Ce sont sûrement de vils monstres pour vous avoir inflger pareils tortures.
- ...je meurt, ma vie m'échappe...je suis contente de vous dire cela...vous allez nous venger, n'est ce pas?
- Bien...bien sur, madame.
- Oooooh, être traité de Dame à la fin de ma vie de simple paysanne me comble surtout venant du jeune capitaine des troupes du conte. Merci...adieu.
Il se tourna vers ses hommes, les yeux emboué par les larmes, la rage lui montant à la tête et la vengeance se profilant à l'horizon de son esprit:
- Messieurs, nous devons trouvé ces tueurs. Et vite!
 

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Après des jours de poursuite, des jours de passage à la question, les usurpeurs se trouvaient là, devant lui. Tous rangés en une ligne, ligotés à des poteaux et les yeux bandés, Guy s'apprêtait à faire faire feu à ses hommes.
Les tueurs avaient avoués, au troisième jour de torture, qui étaient leur commanditaire. La nouvelle allait sûrement faire mal et provoquait moult ragots à la cour même du nouveau Roi. Ormagon, frère de l'ancien roi mort assassiné. Il aurait même engagé l'assassin qui avait commis le régicide.
- Mousquets chargés! En joue! Feu!
Le bruit assourdissant des détonations en série vint chasser des centaines d'oiseaux. L'odeur de la fumée et de la mort se fit sentir.
Guy cria l'ordre de lever le camp. Ses hommes étaient maintenant fin prêt à repartir lavé de leur désohonneur. Mais fallait il encore convaincre tout le monde que Ormagon était le responsable de tous ces malheurs. Ils avaient tout de même amenés quelques prisonniers pour appuyer leurs faits. Ce traître avait des espions et des laquais partout, sûrement il pourrait lui mettre de lourds batons dans les pattes. Mais ces crimes devaient être punis, et le coupable de tout ça serait sévèrement chattier. L'Empire devait de nouveau être propre de toute racaille comploteuse.
Le lourd pas de marche en campagne retentit enfin. Guy se lança à la suite de sa troupe.
 

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J'adore ! Même si j'ai eu du mal a me faire avec les changements de lieux et de personnages. Mais j'adore ! Continue je suis presser de lire la suite !
 

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Hulfas était maintenant tou près de Kodyl. Tout en menant au trop son cheval, il se posa des questions sur lui même. Une rage démante l'avait pris quand il avait terrassé le chef des bandits, des piquotements lui tétillaient les muscles, puis une sorte de chaleur lui avait parcouru le corps et par la suite, il n'avait put se contrôler. La nuit le hantait de ses cauchemars, les images de morts revenant sasn cesse le tourmenter.
Il avait même faillis mettre fin à sa vie pour ne plus voir la mort de si près. Mais il avait été lassé de tout et il était remonté sur sa monture pour continuer son chemin.
Les bandits ne le suivaient plus depuis quelques jours déjà, mais il savait qu'ils allaient aller tout de même à Kodyl. Autant aller chercher des renseignement là bas.
Il augmenta l'allure de son coursier et galopa à n'en plus finir. Le soleil était absent, un des rares orages de la région frappaient l'été de ses seaux d'eau et ses bras électriques. Encore une chose qui abassait le moral d'Hulfas.
Enfin Kodyl montra sa splendeur. Des villas et résidences de marbre, d'or et d'argent, de cristal, d'acier et de luxe en tout genre, rien n'égalait Kodyl dans la magnifience de l'imaginaire humain.
Mais quelques choses clochait. Des troupes patrouillaient tout autour de la ville, pourtant celle ci était le repaire des pires bandits et de la débauche, du vice et du luxe. Jamais Kodyl n'avait hebergé une seule armée à part la légion de la Gloire lors de l'annexion de la province de Kodyl par les troupes impériales commandaient par Sternius Manghcedus II.
Cela sentait le roussi.
 
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