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Chapitre 1 (suite)
Hulfas se réveilla, le corps moite et la tête en feu dans un hamac. Un hamac? C'était bel et bien un hamac où il se trouvait allonger, en coton, d'une douceur berçante venant se rajouter à un léger vent chaud arrivant du sud. Le ciel était bleu azur, les oliviers venaient de donnaient leurs premières olives et... mais où était il?
Il se souvint de sa situation avant la sorte de trou noir d'où il immergeait. Il avait été en route vers Koldys et des brigands lui avaient barré la route et l'avaient emmené dans leur camp. Là, il avait servi de cible... puis plus rien, le vide, aucuns souvenirs.
Il essaya de se lever mais une douleur inattendu à la jambe le fit tomber au sol. La terre était sèche et la chute étouffa son cri.
Il se releva tant bien que mal en essayant de ne pas raviver la blessure. Une cicatrice en forme d'étoile lui montra qu'une flèche lui avait traversé la cuisse. Mais elle avait été retirée.
Hulfas s'agrippa au tronc d'un cyprès et commença à se relever. Mais chacune de ses tentatives échouèrent. Et il s'écroula sur le sol pour reprendre un sommeil bien mérité.
Quand il se leva à nouveau, il le fit sans difficulté. Il voyait maintenant où il se trouvait: sur une colline au beau milieu du camps où il avait été mutilé et humilié. Il aurait préféré se trouvait sur une chaise longue à siroter le vin de son père.
Il pouvait voir l'arbre où il avait été pendu par les jambes, des centaines de tentes et une sorte de fosse de combat en construction. Mais aussi, un village entier, qui ne ressemblait pas à un repaire de malfrats. Deux gardes, en bas de la bute, le voyant debout, se précipitèrent à sa rencontre.
Le mieux armé commença:
- Bonjour, Dzern Etrangiren, moi pas parler correct la langue impérial. Toi savoir parler Dogernytt?
- Dar, dar..., répondit Hulfas. (ce qui voulait dire "Oui, oui...")
Le bandit lui expliqua qu'il devait le suivre jusqu'à la tente du chef et qu'il serait bien traiter.
En entrant dans la tente pourpre du chef bandit, Hulfas fut assaillit pat l'odeur d'encens et comprit après que l'encens était là pour cacher la puanteur du lieu ou de l'hôte. Ce dernier était le même homme qui avait crié sur les archers, quelques temps plus tôt. Il était revêtu d'un pourpoint couleur obsidienne et d'un pantalon de soie couleur sang. Un plastron d'acier et des gants de maille constituaient sa seule armure.
- Bonjour à toi, Dzern Etrangiren, que nous vaut le plaisir de votre rencontre?
- Rien de plus que le hasard, j'en suis sûr, maintenant puis-je partir?
- Mais il veut déjà s'en aller alors qu'il vient d'arriver...non, non, non,... tu ne partiras pas d'ici sans avoir fais un choix!
- Quels choix? demanda timidement Hulfas.
- Le choix premier est de payer une petite taxe pour repartir librement...l'autre choix qui se présente à toi est celui de m'affronter en duel à mort...et ton dernier choix est celui de nous rejoindre, que choisis tu, Dzern Etrangiren?
- Vous rejoindre? Vous? Qui venez de me suspendre à un arbre et de me tirer dessus mil et une flèche?
- N'exagérons point, ceci n'était fais que pour vous vous souveniez de nous.
- Ah oui, répliqua Hulfas, sentant son courage se décuplait. Et te payer, il n'en ai pas question non plus!
- Il ne te reste qu'à m'affronter...hum, tu ne manques pas de fougue mon ami, mais cela va te perdre.
- C'est une menace?
- Non, mon ami, une prédiction. Maintenant va! Va, retourne dormir, demain à l'aube mes gardes te réveilleront et te donneront des armes. Ne manque pas à ta parole, Dzern Etrangiren.
Hulfas regagna le hamac d'où il s'était réveillait à peine deux heures auparavant.
fin du premier chapitre.
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