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De plus c'est L`Ours normalement
Cela faisait bientôt deux heures que l'on marchait sur les terres D'Anasfère et je m'étais écarté, pensif, du groupe qui m'avait sauvé la vie. Luminor vint me parler et me dit que mon parchemin pouvait encore marcher, une fois ma créature exorcisée. Je lui répondit à quelque mots prêts ceci :
C'est gentil Luminor, mais j'ai tiré profit de cette expérience. Rien de tel que l'entraînement pour se faire une réputation. Ma lame est déjà exceptionelle. À moi de me montrer à la hauteur de cette arme si puissante.
Les deux compères se regardèrent et discutèrent longtemps. L'ours, quand à lui, s'était lié d'amitié avec les personnes de son peuple. L'assassin, à son habitude, faisait les poches des divers sacs à dos.
Je n'aimais vraiment pas ce qui venait de se passer. Trop d'obstacles imprévus, il fallait donc improviser. Au petit matin, je décidai avant tout, de sonner le cor. Ca les réveillerait bien. Le son tonitruant fit sursauter les maladifs autant que les durs à cuirs. Certains me regardèrent avec hargne.
- Les amis, levez vous. J'ai pris une décision sur notre prochain objectif. Habillez vous et armez vous. Pas besoin de préparer les pacquages, néanmoins.
Ils se regroupèrent rapidement autour de moi. Je commença directement ma tirade:
- L'Anasfère est de l'autre côté de cette mer, après l'Ile, à quelques milles. Mais nous n'irons pas. En Anasfère, il y a déjà beaucoup d'Ours qui se sont d'eux même regroupé. Notre problème n'est pas là. Notre problème est dans cette jungle. Cette jungle est bourré de Missraïs, je me demande d'ailleurs comment nous n'avons pas pus leur tomber dessus depuis. Ces Missraïs ont des goûts particuliers à leur cuisine. Ils mangent exclusivement... de l'Ours...
Les trois autres Ours présents firent part de leur dégout en silence, par clignements d'œil et gueules entrouvertes.
- Et le plus grand grenier missraïs se situent à trois kilomètres de notre position. Je vous propose de retourner au château pour les préparatifs. Nous aurons besoin de l'artillerie légère qui s'y trouve, peut être même de la lourde, qui sait... Et préparez vos armes. Maintenant, tous à la barque.
A midi, ils furent dans l'ile. A préparer ce qu'il fallait préparer. Triste de voir que personne n'avait de contre argument, j'aurais aimé distribuer quelques coups de pattes. Les autres s'armaient, je descendis dans les geôles. Besoin de savoir ce qui si passait. Par mesure de sécurité, je dégainai Sans Quartier, mon couperet. La hache dans la sacoche, je ne pouvais pas la manier correctement dans ces petits escaliers qui menaient aux cachots. Je me retrouvai alors, à la fin de cette saloperie d'escalier en colimaçon, dans un couloir. Des cages un peu partout.
Plus loin, celles ouvertes des Ours. Hum. Encore plus loin, une autre. Presque ouverte. Mais de l'intérieur. Quelqu'un fournissait un effort considérable pour la pousser. Je voyais des bras et de mains, farouchement cramponner au barreau, et qui poussaient, poussaient!.. Je m'approchais.
Oh non. Ces cons d'elfes avaient enfermés un cyclope. Ouah! Quelle puissance. Il ne fallait surtout pas que ce monstre puisse sortir. Mais par quels moyens avait il pus capturer et garder aussi longtemps cette puissance presque divine?! Je me devais de tuer cette chose. Dans le couloir, j'avais la place de manier mes deux armes en même temps. D'ailleurs, à cet endroit ci, le couloir était plus large, sûrement les elfes noirs avaient dû l'élargir après l'arrivée de la chose. Dans l'espoir, étroit lui, de se battre contre le cyclope si jamais il parvenait à sortir. J'étais enfin devant la cage. Impressionnant.
Je croisais mes deux armes. Malheureusement, je devais le libérer pour le tuer, les barreaux m'empêchaient gravement de le tuer de là où je me trouvais. Coup latéral. Les barreaux finirent de se plier. Il fallait faire à présent vite. Le cyclope, fou de rage, se jeta sur moi. Trop tard. Retour de hache. Revers de Sans Quartier. Plus de tête. Quoi? Le corps bougeait encore! Les bras m'attrapèrent, me plaquant férocement au mur. Je me sentis alors comme une andouille sur une assiette.. vulnérable. Peut être est ce qu'avait ressenti Sherlock pour en arriver là où il en était arriver. Je ne pouvais résister à cette force, aussi je ne tenta pas de le repousser. Un coup de patte arrière dans les couilles, plutôt. Il tomba, recroquevillé sur lui même. J'attrapai une potion, c'est qu'il m'avait fait mal aux bras, ce dégénéré! Toujours un goût déplorable de fiente d'oiseau, mmh. Je levais la hache, l'abattais. Puis Sans Quartier. Puis la Hache. Et enfin Sans Quartier. Pour de bon, il était mort. Je soulevai la tête. C'est une genre de tête de cyclope qui fera peur aux guerriers missraïs avant une quelconque bataille. Je l'entreposai dans ma sacoche. Théoriquement, elle ne devrait plus bouger, sinon adieu le stock de potions.
Je remontais en haut, sans faire part de ce que j'avais vu, fais et tué. Mais ils virent très nettement tout le sang qui me maculait les poils.