Je rejoins quelques phrases que j'ai lu à la volée sans m'y intéresser vraiment : Il est, à mon avis, extrêmement plus facile de créer la nuit. D'une part, aucun élément extérieur ne nous tente, nous distrait de l'écriture, souvent la lumière ne cadre que le bureau, la feuille et le papier ou l'ordinateur. D'autre part, le noir, l'absence de vision, permet une importante ouverture d'esprit, plus que ça : un
déchaînement.
La plupart du temps, je m'allonge, je me plonge dans l'obscurité, et je me laisse bercer, de pensée en pensée, dans mon univers, dans mon imaginaire. Puis, et c'est un peu grossier de dire ça ainsi, je me sens " rechargé ", j'allume la lampe de mon bureau, et je vous écris 5 à 10 pages, avant que mes paupières ne retombent
Plus généralement, les idées me viennent sur un coup de tête, une petite pensée saugrenue, tout à fait hors-sujet, que je vais pourtant amener au sujet, ce dernier que je vais donc détourné tout en le respectant. On peut voir dans un bout de chaussette plus de choses que dans un monument magnifique, si on a de l'imagination, et un grain de folie, comme tout génie
Après, question "
environnement " ,je m'adapte à tout, mais là encore, souvent, je vais vers une idée, une envie, comme ça, soudaine, curieuse :
Hop, aujourd'hui, je vais écrire dehors, sur une branche, dans la neige ; tiens, aujourd'hui, je vais écrire dans ma cave, avec la poussière ; etc (authentiques
)
J'écris rarement avec de la musique, ou bien, je n'écris que pour l'accompagner, je me fond à elle, mais ce n'est pas quelque chose que j'apprécie plus que ça ... Le calme est un terreau fertile.