Y a des jours où le clavier remplace la plume

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DeletedUser16041

Guest
Petite envie d'écrire ici ou là...

Il se peut que l'harmonie des sens perde sa cohérence face à l'adversité des maux. Dans le sillage des ombres nocturnes la vue nous trompe et nous panique, on cherche à découvrir cette chose qui nous rend perplexe, la peur nous glace, et quand la lumière se dévoile, on admet que cette forme non cubique n'est qu'en fait le fondement de notre imagination.

L'imagination nous fait découvrir des contrées inexploitées, des abysses aux aurores turquoises, et quand la folie se joint à celle-ci on se retrouve perdu dans l'innocence mutine d'un enfant.

L'enfance, délicat passage que nous offre la vie, disgracieusement, on court après la petite coccinelle qui tente en vain de s'envoler, trébuchant dans les petites racines qui dépassent du sol. On aime les crêpes du goûter, et les matins d'hiver sous le sapin.

Pour aprécie ce genre de passage je vous conseil de lire tout en écoutant à partir de 40 secondes: ça

Silencieusement, je parcours la grande plaine qui s'ouvre à moi, je vois des papillons qui virevoltent sur la mélancolie funeste du vent. Le soleil ne démontre qu'une partie de son sourire et laisse les nuages envahir son si doux visage. Je me remets à fuir la réalité, je cours, j'essaye de prendre enfin mon envol, mais on me retiens ici bas.

Je vois par centaines les fleurs à souhaits se mettre a danser sur le vif passage de mes pas. Je tournois sur moi même, les yeux qui brulent du fait de la chatoyance des couleurs. Je suis intimidée par la clarté de ce paysage mystique. Alors je ris, je ris encore et toujours, je me laisse tomber dans les bras de Morphée pour achever mon voyage, qui laisse entrevoir une délicate pensée pour les âmes engourdies..

Le matin possède son manteaux brumeux, j'ouvre les yeux, je regarde par la fenêtre, et je me rends compte à quel points la nuit est si jolie quand je rêve...

Le grands bleu c'est ce qu'elle croyait. La tête au milieu des poissons, elle se sent libre, sirène des ondes égarées. Caressant la moindre anémone, elle se glisse sur les roches abruptes. Le temps cicatrise ces écailles, et de plus, elle enchaine les merveilleuses pulsion marine.

Sur le fluide des ouragans la belle chante au risque de causer la perte des quelques voyageurs perdus. Déposant ces paroles sur les navires, les hommes tremblent de la rencontrer, la chercher c'est la perdre, c'est se perdre. Mais rien n'arrête un homme amoureux pas même la fierté de vivre. Non, rien ne peux empêcher l'homme de connaitre la belle.

Elle fuit comme si sa vie en dépendait. Elle plonge au fonds des abysses, se noyant dans le noir total. Le comble, pour la prophétesse de beauté, c'est qu'elle ne connaitra jamais ce qu'elle désire vraiment : l'amour. Le vrai, c'est pour les autres, elle, elle ne peut pas. Son désir de vivre éternellement l'aura engouffré dans ce qu'elle appelle maintenant le grand vide.

Sadique frustration qu'est le manque d'objectivité. Déclinaison futile sur l'âme égarée de l'évolution, nous voilà parcourant le plus joli des supplices. Dans le fossé des Andes, nous apprenons à comprendre la naïveté humaine. Croire en certaines choses nous permet de donner à notre vie un sens, parfois même de vivre simplement.

Gardez en tête que le questionnement est la réponse de toute incompréhension. Pour preuve on ne trouve pas toujours de réponse mais une question peut en amener une autre.. Résoudre une équation n'a rien de délicat, découvrir une amorce à la volonté d'avancer c'est magique. Nous aimons la magie, nous aimons nous aventurer dans cet univers, qui nous contredit sans arrêt.

L'univers c'est tellement grand que parfois, je me perds dans les idéaux de mon esprit, gardien de ma sagesse, protecteur de mon avenir. En dévoilant cette partie de mon être, je vous confie que je suis une partition de musique qui s'écrit au fil des saisons.

CELUI CI N'EST PAS DE MOI AIS JE VOULAIS PARTAGER (j'ai eu les droits de l'écrivain)
Viens avec moi dans mon bateau.
La tempête arrive
Ou vas tu toute seule à la dérive?
Mais la mer glacée n'a pas de rives.
Qui te tiendras la main si tu pars?

Monte dans mon bateau tout de verre et d'acier
Mon cœur flamboyant réchauffera la glace
Sèche donc tes larmes
Nos corps collés ne feront qu'un

Viens avec moi dans mon bateau
Je te prends tendrement dans mes bras
Pourquoi partir seule a la dérive?
La mer glacée n'a pas de rives
Nos corps collés ne feront qu'un
C'est alors que je te dirais: Je t'aime.

Comme une évadée, j'envahis les terres peuplées de cerisiers blancs, les premiers boutons ont éclos, il y a peu de temps. Je m'émerveille dans cette contrée inhabitée. Loin du bruit des hommes, loin de la tragique sphère je décolle. Au soleil levant, j'emporte un soupir avec moi. je monte dans l'arc en ciel des songes oubliés, j'aspire a une nouvelle ère.

Sur ma route, j'appréhende l'arrivé car j'ai trop souvent subit la chute, elle serais calme, je l'espère. Dans un élan d'injustice je me sens foudroyé par ce sentiment, si dur et doux, si attachant, si troublant, je ne le connais pas mais qu'ai-je bien fais pour ressentir cette effrois en moi. Dans l'instant je comprends assez vite, c'est l'innocence qui vient de me traverser, la coquine me taquinais, car elle me trouve un peu trop présente à ses côtés. Je décide donc de l'abandonner un peu. Et je rencontre à nouveau un ami perdu, il me dit que je ne le courtise pas assez, alors je fais de mon mieux pour assouvir son désir de perdre pieds, le chatouillant doucement, il finit par avouer qu'il est le fardeaux. Perplexe je ne sais quoi faire et comme tout homme face a l'inconcevable la plus facile des évasions, est tout simplement la fuite.

Sur ma route j'ai croisé L'Amour, qu'est ce qu'il peut être prétentieux celui là, à me dire que la vie est simplement dirigé par lui, que sans lui la Terre cesserait de tourner. J'en ai presque pleuré, mais rien ne peux perturber un ange qui s'éveille. Je suis celle que vous attendiez, loin de tout chagrin, loin de toute peine je vous conforte dans votre intimité j'ai simplement nommé l'amitié.

"Gare au chat qui dort tu pourrais le réveiller" me dit il. Je prendrais garde au loup, il veille près de la case aux folies urbaines, je ne suis pas folle. Juste naïve, dans un monde qui grandit trop vite, on ne dit plus merci, on ne dit plus bonjour, on sort les jours de pluie. On en oublierait presque la couleur d'un été brûlant et transperçant. C'est pourquoi je me bats dans cette humide atmosphère, pour toucher du doigt les étranges œuvres qu'a procréé la matinale.

Sur la rosée encore perlée du matin, nous observons notre reflet, tout en admiration devant la petite goutte dorée. Et si c'était ça la vie, si la vie c'était glissée sa main dans la rosé et la laisser dégringoler le long des doigts. Si c'était un matin givré par la neige, avec des dizaines d'enfants souriants. La vie c'est si beau, c'est si simple qu'on l'oublierait presque.

"Prends garde au chat qui dort, et ose! Bouscule le un peu, fais le marmonner, mais n'oubli pas de lui donner un peu de lait bien frais, oui car le diable se cache dans les détails, soit très précise, soit toi juste toi ! Et vie !"

Compte de fait.

Ça pénètre le fond des narines, c'est acide et amer. Ne reproduisez pas le schéma odieux et idiot de ma perversité.
Les yeux qui gonflent, la mâchoire qui se ferme et se contracte, anesthésiée. Ma respiration s'accélère, j'ai confiance en moi, je me sens fort et pourtant je suis si faible face à cette déferlante de sensations. Je me sens joyeux et plein de vie, j'ai envie de vous dire que c'est bon, j'ai envie de vous dire que même une femme ne peut produire cette sensation.

Mais regardez moi, observez mon visage. Les joues creusées par la dame blanche, je perds mon corps à son détriment. Elle, peut l'importe, elle s'amuse de mon égarement, elle est fautive, mais je ne suis pas victime plutôt coupable. J'ai bien essayé de la laisser de côté, de ne plus m'approcher, mais rien ne m'arrête.

Au jour d'aujourd'hui j'ai 20 ans, je mesure 1,75 mètres et je pèse 45 kilos. Je bousille ma santé, je détruis les êtres qui ont tentés de m'aider, je reste seul, je m'isole dans ma camisole chimique car c'est là que je me sens vivant, car c'est là où je suis mort. J'aurai bien essayé de changer de dame, pour une qui soit médicalisée, mais le valium c'est pas bon pour la santé....

La dame blanche détruit des vies de gens qui auraient pu être saines. Ne demandez jamais à connaitre leur plus grande Héroïne...

(Ce texte parle de cocaïne = la dame blanche pour ceux/celles qui ne l'aurait pas compris.)

La jeunesse a grandit avec son temps, on ne raconte plus nos vie, on raconte nos sms story. Le matin sur la route du lycée on prends les ecouteurs et c'est partit pour 20 bonnes minutes de trajet sur le filon de la musique. Maintenant on se rencontre en mail, on se decouvre en mms et on apprends a se connaitre par sms.

C'est la technologie de nos vies qui as créé ce cataclysme virtuel. Mélange des programmes, onglets ouvert à la pelle. Il arrive que l'on fasse des rencontres merveilleuses, des personnes que l'on imagine derrière chaque petit pixel. C'est vraie il y a une vie, un être qui nous lit, un semblant de pseudo qui a aussi un prénom. De notre coté du clavier on s'imagine un visage, une vie. On espère qu'un jour tout prendra forme, mais cela arrive rarement. Les kilomètres de distance sont souvent le problème de ces meeting virtuel.

Les jours passent et ne se ressembles plus, on sourie, on rie, on pleure même parfois. Ces rencontres là je ne peux les effacer, même si elle reste une part de virtualité, ce coté mystérieux est attachant. Petite communauté de GT, il est vraie que je ne peux pas vous oublier. Je ne peux pas me passer de ces rencontres de ces "pseudo" amitié.
Il y a des jours où la pluie qui dégouline sur les carreaux, me fascine. Comme un sentiment de plénitude total, je la regarde défilé, et je me sens envahis de songe. Calomnie ! Riens de cela est vrai. Non, c'est certain même qui peut etre heureux face a cette déferlante de sentiment.Au fonds j'ai surtout mal, mal de me sentir dépendante de ce qui me rends malade. C'est pire qu'un shoot de mauvaise cam, car là tu te rends compte de suite que c'est de la fiente. J'ai envie de me laisser me plonger en inertie total. C'est plus l'horizon que je vois c'est pire que ça, à en juger par ce qui m'entoure.

Alors je me laisse avoir, encore, je me renferme dans cette envie glauque et funeste. Donnez aux anges une raison de me laisser ici bas, moi même je n'en vois plus, je n'en peut plus. Envie de m'enfuir tout en restant figé. Bordel, c'est plus que de la colère ou de la rage, c'est pire que de l'amour, cette grosse connerie qu'est l'amour !

Donnez moi une raison de rester en vie, car j'ai déjà les pieds qui quitte le sol.

Telle la rose qui se laisse porter sous les frémissements intempestifs du vent, je parcours ton visage de mille et une étoiles. Et dans tes yeux je me sens légère en plein vol vers les cieux.
Le temps s'arrête et je fige ces instants que je dépose dans une boîte dorée usée par des années de voyages et de souvenirs égarés. Tu immoles mon cœur de beauté philanthropique, les flammes qui m'ensorcellent sont celles qui me font fondre sur le chemin de la vérité.

Amoureusement, je me sens comme cet enfant devant le magasin de jouet, une petite pièce dans la poche qu'il serre fortement dans sa main, tout en se demandant comment il pourra les dépenser. Il rêve de cet avion de plastique aux couleurs de l'armée...

Les songes ne sont jamais trop grands, ils m'enivrent autant que tu le fais.

Laisse les autres se dire adieu, ce n'est pas pour nous ce genre de chose. Vagabonde autant que tu le souhaite même à l'autre bout du monde je serais là. Rappel toi que dans tes mains les miennes si mêlent parfaitement.


Des idées, avis?

PS : Merci aux correcteurs qui a chaque fois m'évite bien des hontes :)
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Guest
Rien d'autre que te redire avec la platitude de quelques mots le plaisir que procure la lecture de ce court texte, mais au combien puissant émotionnellement.
 

DeletedUser

Guest
J'aime l'impro', alors je ne peux qu'aimer quand la fin emmène à des antipodes du début sans pour autant perturber le lecteur...
 

DeletedUser

Guest
2 fautes de conjugaison remarquées. Un texte bien écrit même s'il est court. Ce serait bien une petite suite :) J'aime moins bien la 3ème partie, elle est moins travaillée.
 

DeletedUser16041

Guest
Try je savais pas que tu lisais ;) pour les fautes montres les moi je suis une bouze

Enfin une suite je sais pas si c'est possible mais je continuerais :)
 

DeletedUser

Guest
Il se peux que l'harmonie des sens perde sa cohérence face a l'adversité des maux. Dans le sillage des ombres nocturnes la vue nous trompes et nous panique, on cherche à découvrir cette chose qui nous rend perplexe, la peur nous glace, et quand la lumière se dévoile, on admet que cette forme non cubique n'est qu'en fait le fondement de notre imagination.

L'imagination nous fait découvrir des contrées inexploitées, des abysses aux aurores turquoises, et quand la folie se joint à celle-ci on se retrouve perdu dans l'innocence mutine d'un enfant.

L'enfance, délicat passage que nous offre la vie, disgracieusement, on cours après la petite coccinelle qui tente en vain de s'envoler, trébuchant dans les petites racines qui dépassent du sol. On aime les crêpes du goûter, et les matins d'hiver sous le sapin.

Tout le monde lit.
 

DeletedUser162

Guest
La première phrase est un chef-d'œuvre, le reste juste excellent. Donc si on fait la moyenne, ça fait un septième de chef-d'œuvre :)
 

DeletedUser16041

Guest
Merci beaucoup Nix et Kissi c'est très gentils, pour le coup je vais en écrire un autre passage.
 

DeletedUser

Guest
Tu a un incroyable talent. C'est très émotionnelle (surtout avec la musique), et c'est simplement magnifique ! Continue à nous faire encore des chefs d'oeuvres !
 

DeletedUser16041

Guest
Inadin merci beaucoup ça me touche :)

Et hop +1 au passage.
 

DeletedUser

Guest
Je t'ai déjà dis ce que j'en pensais. ;)

Mais je tiens encore une fois à te dire que j'admire ce que t'écris. ;)

 
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