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Battle | La révolution
Voici donc les votes de cette battle dont je rappel les caractéristiques :
Participants : Gandalflerouge ; Bernard97 ; WiNny.tHe.PoOh ; .Iznogood. ; DECAPITOR ; Sno.ork ; lougabri ; Kissifrott (En gris : disqualifié par absence d’œuvre rendue)
Thème : La révolution, le peuple tribalien, imaginaire, se rebelle dès lors contre l'autorité de la noblesse et de son bon Seigneur. (De Naroud)
Contraintes : 5.000 caractères mininum, 10.000 maximum.
Délai : 2 semaines (tout retard = élimination)
Arbitre : FloAtchoum
Voici le code pour les votes :
Code:
Œuvre n°1 : je mets la note de ***/100
Commentaires :
Œuvre n°2 : je mets la note de ***/100
Commentaires :
Œuvre n°3 : je mets la note de ***/100
Commentaires :
Œuvre n°4 : je mets la note de ***/100
Commentaires :
Voici maintenant les œuvres :
J'ai à vous parler d'une chose.
Quelques tapis au luxe modeste colle aux semelles d'un garçon de maison. Face à ce piquet rigidifié par la peur, le sublime seigneur s'étale sur sa chaise dorée. Ce dernier aime pourfendre autrui avec autant de facilité que si c'était du beurre, sans se soucier que cruel comme il est, tous jurent de l'égorger.
«*Sire, j'ai passé la cire sur vos bottes et sur vos parquets. Ma corvée achevée et mon front essuyé, j'aurais espéré que vous puissiez m'accorder quelques temps pour me reposer.*»
Cette folle inconscience avec laquelle pavanent les jeunes hommes ne leur porte que cuisances et remontrances, tout du moins lorsqu'ils se présentent avec telle compagnie devant un vieux démon.
«*Mon serviteur n'aime guère la labeur, il ne pense qu'à remplir sa maudite panse, le reste le dépasse! Qu'il trépasse!*»
Deux automates colossaux, deux montagnes de muscles, deux monstres gigantesques; voilà ce qui s'approche alors de l'impertinent. A-t-il beau se débattre qu'on lui fait goûter le fouet puis le sabre! La scène finit sur un râle montant dans les aigus et quelques filets de sang.
Entre soudain le père, poussant avec hâte les portes. Le tapis emporte le cadavre de son fils qu'il a cru tantôt correctement casé en le faisant apprécier au majordome. Ses traits heureux s'égrainent et tombent aux pieds du tyran. Sa barbe s'agite sans que ses lèvres ne dégagent de mots. Sa main se porte tout haut, et chute bien bas, il s'exclame: une syllabe rauque! Il glapit, retient les serviteurs et jure que s'il ne voit pas son fils, il fera bien pire qu'il ne pourrait s'autoriser.
Sous la couronne sourit une paire d'yeux, mesquins et joviaux. Ils voient déjà un autre décès, et ils en prennent déjà du plaisir.
Le tapis est déroulé, et les paumes ensanglantées le père prend son fils et le serre contre son corps. La tête du mort blanche et blonde bave rouge.
Sans qu'on ne sache comment le voilà levé, les courbes de son ventre s'allonge vers ses jambes, son ample pantalon est délesté du pesant fardeau de son épée. Celle ci bande fièrement à quelques enjambées de sa seigneurie, il suffirait d'une fraiche vigueur pour qu'il en soit fini. Mais le vieillard se serait époumoné bien avant, aussitôt stoppé par l'âge, aussitôt achevé par un spadassin. Le chef de tout cela, l'œil mauvais, prévoit déjà une mise à mort des plus extravagantes tout en grattant sa noire barbe. Mais cette arme levée n'a pour d'autre objectif que de rendre éloquent le discours d'un simple bourgeois, vieux de surcroit!
«*Monseigneur, aujourd'hui de mon cœur sont violemment partis deux amours, perçant la ridicule membrane qui retenait ma véritable nature! Ceux-ci sont paternité et loyauté. Avez-vous vu l'œil tourné de l'enfant occis par vos soins? Voyez plutôt l'œil furibond de l'homme se présentant contre vous! Hier, vous emportiez ma douce nièce, belle et pure. Vous promettiez à mon frère un mariage dans les conventions, et ce matin qu'avons-nous trouvé ? Les conventions du diable! Un corps mutilé, ouvert en maints points; si elle avait pu parler, elle l'aurait fait non pas par la bouche, comme tout être censé, mais par celle que vous lui créa, plus bas à la gorge. Si elle avait été mauvaise fille, peut être l'aurait-elle même fait par une toute autre, dont vous vous êtes délecté à l'excès, et contre son grès! Elle fut forcée, entendez le bien, valets et bourreaux. Remarquez, qu'importe que je vous dise cela, vous fûtes peut être témoins épeurés ou complices appréciateurs. Pour cela, je ne vous maudis guère, mon frère s'en charge, et en échos, les Dieux aussi. Mais aujourd'hui, ma trop grande confiance me coûte mon fils! J'aurais tout pu passé, mais en voilà trop! Noblesse, ai-je vraiment besoin de toi pour me venger ? Pour s'élever contre les Grands, a-t-on besoin d'être puissant ? Voyez le blanc qui se répand dans ma tignasse, de mon état je suis un vieil arbre. J'ai perdu avec le temps les feuilles qui faisaient de mon apparence celle d'un gentilhomme, mais croyez-en ma parole, j'en ai toujours l'âme. Or, vous m'avez outragé et l'offense se doit d'être réparé. Étant l'offensé je choisis les armes: pour vous, rien de plus que votre stupide château, pour moi les mugissements des venelles!*»
Le frère fait son entrée, entouré de gens de bonne société, tous armés comme de bons guerriers.
«*Ma parole, tyran, tu dégusteras de l'acier qui nous a forgé!*»
Le despote se jette derrière ses hommes.
«*Qu'avez vous donc cru? Vous rebeller est impossible, j'ai de puissantes relations et croyez bien que mon alliance viendra vous rendre raison si jamais à ma personne était faite quelques outrages!*»
«*Votre baillis a déjà envoyé à ces messieurs vos alliés quelques déclarations dont les propos sont fort compromettants, croyez bien qu'en découvrant vos manigances avec leurs ennemis, ils se retourneront tout comme nous contre vous!*», répliqua le père sans enfant.
«*Je … je suis donc trahis?*»
«*Tout est fini.*»
Les portes se referment, elle s'ouvriront plus tard, les marchands retourneront à leurs étales, un nouveau drapeau sera porté à toutes les tours et les gens retrouveront quelques brins de sourires.
Ils s'endormiront plus légers, deux tyrans, jumeaux et victorieux, viendront demain matin les réveiller.
La douleur, sous la vision du pouvoir, s'est détournée.
Un cycle, un infime extrait,
J'ai tout fait pour bien vous le narrer,
Laissez moi maintenant boire ce poison,
Et quitter ce nouveau royaume, ridicule fruit d'une ridicule révolution!
En l'an 1200, le Roi de France voit ses pouvoirs diminués au fil du temps. Les Seigneurs auxquels il a prêté des terres refusent de les lui rendre car ils sont désormais plus puissants que lui. Face à cette situation, il ne peut que s’incliner et craindre pour son propre domaine. En effet, non loin de là, le Seigneur Larther est un des plus puissants "sujets" du Roi. Son ascension a été bien trop rapide*: son cousin, héritier légitime, était mort lors d’une embuscade des plus douteuses. Des preuves avaient été trouvées et elles impliquaient le lord Larther. Très vite, l’affaire fût étouffée et oubliée.
Le Seigneur Larther était au pouvoir depuis deux ans déjà. Il avait menait moultes raids et ainsi agrandi son domaine. Désormais, il contrôlait plus d’une dizaine de vassaux et des terres d’une superficie égale à un tiers de la France. Les paysans avaient la vie dure à l’intérieure de ces terres. En effet, ils étaient exploités*: quatre-vingt-dix pour cent des paysans vivant sur le domaine du lord Larther étaient des serfs. Cette catégorie de villageois doit payer des taxes et impôts supplémentaires.
Dans le village de l’Aurez, les chefs de famille avaient décidé de se réunir en secret un soir à la taverne. La totalité des hommes ainsi qu’une poignée de femmes étaient venus dans l’idée de protester contre leur situation actuelle. Un homme prit la parole lorsque tout le monde fut assis et servit et il s’exclama d’une voix forte*:
«*Nous devons mener une révolte pour pouvoir avoir plus de liberté. Nous ne parvenons pas à survivre avec tout ce que nous payons et nous sommes dans l’incapacité d’acheter des soldats pour assurer notre défense contre les pillages de brigands*! C’en est assez, nous devons faire quelque chose et c’est pourquoi nous nous sommes réunis en cette belle soirée d’été. Nous les serfs devons payer près de soixante-dix pour cent de ce que l’on gagne de nos récoltes en plus de ce que nous versons à notre Seigneur pour utiliser le moulin et le pressoir*! Avec les quelques sous qu’ils nous restent, nous n’avons à peine de quoi nous nourrir. Et maintenant voilà que nous sommes assaillis par ces voleurs et je vous rappelle que la dernière fois nous y avons laissé un ami*qui défendait ses biens*! Ca ne peut plus durer*: notre Seigneur se moque de notre bien-être*!
Et que proposes-tu de faire*? Nous ne savons même pas nous servir d’une épée*!
Nos outils nous permettrons de nous battre mais il faut que nous soyons un groupe soudé et fort*!
Pourquoi ne quittons nous pas le domaine plutôt*?, intervient un petit jeune.
Nous serions tués comme des chiens pour la plupart et renvoyés pour les autres*!*»
La colère remplaça vite la raison à l’intérieur de cette taverne et les villageois décidèrent qu’ils refuseraient de payer les impôts mensuels.
Dix jours plus tard, le percepteur fut reçu par des villageois armés qui le menacèrent. Celui-ci rentra donc au château prévenir son bon Seigneur. Dès que celui-ci apprit ce qui c’était passé, il se mit dans une profonde colère. Etant un être fourbe, il se prépara à appliquer le plan tortueux qu’il avait en tête pour calmer cet air de rébellion. Il accepta alors une rencontre avec le chef du village. Après s’être préparé et équipé, il sortit et alla vers les villageois.
«* Qui est votre chef de village*?
C’est moi, Seigneur.*»
Un homme sortit du groupe, une fourche à la main.
«*Approches-toi*! Puis-je savoir ce que vous, serfs, me reprochez*?
Mon Seigneur, vous nous prélevez trop d’argent par vos impôts et vos taxes, nous ne pouvons pas survivre avec si peu. Les brigands nous pillent et nous ne pouvons pas nous défendre*!*»
C’est alors que le Seigneur sortit son épée et transperça de part et d’autre ce paysan. Les villageois réagirent et firent face à la garde du maître des lieux.
«*Tuez tous ceux qui osent se rebeller contre ma volonté*!*»
Le combat ne dura point et les attaquants durent rapidement lâcher leurs armes. La moitié périt tandis que l’autre se rendit après ce combat sans merci. La rage bouillait encore dans tous les cœurs et ils n’allèrent pas s’arrêter ainsi. Ils furent reconduits chez eux et les impôts furent prélevés comme d’habitude. Nul ne pu refuser sous peine de se faire tuer.
Dans la nuit, ils prirent donc la décision de fuir. Par petit groupe, ils sortirent du village afin de ne pas se faire remarquer par les sentinelles. Tout se passa comme prévu et au petit jour, ils étaient sortis du domaine seigneurial et s’étaient tous retrouvés. Ils allèrent se séparer et se dire adieu quand ils virent une troupe de cavaliers fondre sur eux. En quelques heures, ils furent tous rassemblés un par un. Certains tentèrent de résister mais ils furent tuer. Toute forme de rébellion avait disparu et sans un mot, l’escorte les ramena au château du Seigneur Larther.
«*Ainsi vous avez cru pouvoir m’échapper … Faîtes planter dix têtes sur des pieux et laissez les pourrir deux semaines au centre du village. Que cela leur serve de leçon.*»
Le Seigneur Larther était au pouvoir depuis deux ans déjà. Il avait menait moultes raids et ainsi agrandi son domaine. Désormais, il contrôlait plus d’une dizaine de vassaux et des terres d’une superficie égale à un tiers de la France. Les paysans avaient la vie dure à l’intérieure de ces terres. En effet, ils étaient exploités*: quatre-vingt-dix pour cent des paysans vivant sur le domaine du lord Larther étaient des serfs. Cette catégorie de villageois doit payer des taxes et impôts supplémentaires.
Dans le village de l’Aurez, les chefs de famille avaient décidé de se réunir en secret un soir à la taverne. La totalité des hommes ainsi qu’une poignée de femmes étaient venus dans l’idée de protester contre leur situation actuelle. Un homme prit la parole lorsque tout le monde fut assis et servit et il s’exclama d’une voix forte*:
«*Nous devons mener une révolte pour pouvoir avoir plus de liberté. Nous ne parvenons pas à survivre avec tout ce que nous payons et nous sommes dans l’incapacité d’acheter des soldats pour assurer notre défense contre les pillages de brigands*! C’en est assez, nous devons faire quelque chose et c’est pourquoi nous nous sommes réunis en cette belle soirée d’été. Nous les serfs devons payer près de soixante-dix pour cent de ce que l’on gagne de nos récoltes en plus de ce que nous versons à notre Seigneur pour utiliser le moulin et le pressoir*! Avec les quelques sous qu’ils nous restent, nous n’avons à peine de quoi nous nourrir. Et maintenant voilà que nous sommes assaillis par ces voleurs et je vous rappelle que la dernière fois nous y avons laissé un ami*qui défendait ses biens*! Ca ne peut plus durer*: notre Seigneur se moque de notre bien-être*!
Et que proposes-tu de faire*? Nous ne savons même pas nous servir d’une épée*!
Nos outils nous permettrons de nous battre mais il faut que nous soyons un groupe soudé et fort*!
Pourquoi ne quittons nous pas le domaine plutôt*?, intervient un petit jeune.
Nous serions tués comme des chiens pour la plupart et renvoyés pour les autres*!*»
La colère remplaça vite la raison à l’intérieur de cette taverne et les villageois décidèrent qu’ils refuseraient de payer les impôts mensuels.
Dix jours plus tard, le percepteur fut reçu par des villageois armés qui le menacèrent. Celui-ci rentra donc au château prévenir son bon Seigneur. Dès que celui-ci apprit ce qui c’était passé, il se mit dans une profonde colère. Etant un être fourbe, il se prépara à appliquer le plan tortueux qu’il avait en tête pour calmer cet air de rébellion. Il accepta alors une rencontre avec le chef du village. Après s’être préparé et équipé, il sortit et alla vers les villageois.
«* Qui est votre chef de village*?
C’est moi, Seigneur.*»
Un homme sortit du groupe, une fourche à la main.
«*Approches-toi*! Puis-je savoir ce que vous, serfs, me reprochez*?
Mon Seigneur, vous nous prélevez trop d’argent par vos impôts et vos taxes, nous ne pouvons pas survivre avec si peu. Les brigands nous pillent et nous ne pouvons pas nous défendre*!*»
C’est alors que le Seigneur sortit son épée et transperça de part et d’autre ce paysan. Les villageois réagirent et firent face à la garde du maître des lieux.
«*Tuez tous ceux qui osent se rebeller contre ma volonté*!*»
Le combat ne dura point et les attaquants durent rapidement lâcher leurs armes. La moitié périt tandis que l’autre se rendit après ce combat sans merci. La rage bouillait encore dans tous les cœurs et ils n’allèrent pas s’arrêter ainsi. Ils furent reconduits chez eux et les impôts furent prélevés comme d’habitude. Nul ne pu refuser sous peine de se faire tuer.
Dans la nuit, ils prirent donc la décision de fuir. Par petit groupe, ils sortirent du village afin de ne pas se faire remarquer par les sentinelles. Tout se passa comme prévu et au petit jour, ils étaient sortis du domaine seigneurial et s’étaient tous retrouvés. Ils allèrent se séparer et se dire adieu quand ils virent une troupe de cavaliers fondre sur eux. En quelques heures, ils furent tous rassemblés un par un. Certains tentèrent de résister mais ils furent tuer. Toute forme de rébellion avait disparu et sans un mot, l’escorte les ramena au château du Seigneur Larther.
«*Ainsi vous avez cru pouvoir m’échapper … Faîtes planter dix têtes sur des pieux et laissez les pourrir deux semaines au centre du village. Que cela leur serve de leçon.*»
Note de l'arbitre : 4.972 caractères.
Le rouge et jaune
L'étendard de la cité flottait fièrement au sommet de la citadelle dans un ciel d'azur. D'en bas, il paraissait ridiculement petit tellement la tour était haute. Le soleil se reflétait aveuglant sur la pointe en bronze du porte-drapeau. Sa robe rouge et jaune claquait dans la faible brise du midi.
On disait de cette relique qu'elle datait de la fondation de la ville il y a plus d'un millénaire. On racontait aussi que si un jour il venait à brûler, la fin du pays adviendrait. Il était le gardien protecteur du royaume entier, visible à des kilomètres à la ronde. Pendant un millénaire, ce symbole avait été arboré avec passion.
Mais voilà que depuis vingt-cinq ans, l'étendard se faisait le protecteur d'un joug terrible honnit de tous en silence. Insensible, il ne prenait pas parti et représentait désormais la tyrannie. Son tyran était d'ailleurs particulièrement fier de s'adjuger un tel prestige. Impartial, l'étendard devint haï de tous ses compatriotes.
La douleur de ceux-ci se faisait en silence, toujours. Seule la faim et ses gargouillements étaient audible dans la Basse-Cité. Vingt-cinq ans et pas une seule voix ne s'était élevée contre le despote régnant d'une main de fer.
Pas une seule ? Les coulisses de la fourmilière en colère grouillaient de cliquètements furieux, prêts à surgir de l'envers du décor pour faire connaître leurs revendications dans une plainte déchirante qui attendait depuis tant d'années.
En ce jour ensoleillé, une nouvelle loi venait d'être promulguée : «*Le roi décrète qu'en ce jour de moisson, le blé devra être moulu dans les moulins royaux où la taxe sur la farine est effective*».
Aux citadins, cette loi ne leur parlait guère. Mais la rumeur enflait dans les campagnes. Leur blé allait être accaparé et surtaxé par le tyran. Comment allaient-ils s'en sortir ? Leur malheur fut épousé par quelques riches négociants ayant été assez éduqués pour lancer une pétition à travers tous le pays. En une semaine seulement, les négociants qui se firent ainsi coursiers perçurent des dizaines de milliers de signatures.
L'espoir en cette pétition gonflait la fierté de ces pauvres paysans qui n'avait jamais eu jusqu'ici le courage d'élever la voix face à leur monarque tout-puissant. Cette bravade leur semblait voué à la réussite tant elle requérait les suffrages partout où elle passait. Comment un roi pourrait s'opposer à l'opinion de son peuple entier ? La fourmilière poursuivait donc méthodiquement son ouvrage, subsistant grâce à l'afflux constant de nouvelles signatures pleines de hargnes.
Mais le roi ne l'entendait pas de cette oreille. Son essence divine lui donnait le droit de régner tel qu'il le voulait. Ses volontés étaient les volontés du Ciel. Quiconque s'y opposait encourrait le courroux du Seigneur Céleste par la main de son premier serviteur terrestre.
C'est ainsi qu'un jour de prière, il fit proclamer dans toutes les églises du royaume que sa décision était irrévocable comme le permettait de faire son statut et que les meneurs de cette intolérable pétition qui remettait en cause son autorité divine seront châtiés. La messe ce jour là ne fut pas de tout repos pour les prêtres, certains devant menacer d'excommunication les paroissiens pour ramener le calme dans l'enceinte du Seigneur.
Les propos du monarque ne tardèrent pas à trouver un écho concret. Dès le lendemain, on apprit que douze négociants seraient exécutés sur la place des Morts devant le Palais.
Ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase.
Gourdins, fourches, faux, marteaux. La population sortit enfin à visage découvert, clamait sa colère contre le Fou de Dieu. Plus de retours possibles. Les maisons des intendants en province furent mises à sac et brûlées. On faisait le siège des demeures aristocratiques où les occupants restaient cloitrés, ébranlés comme jamais dans leur soutien au roi. Les nobliaux qui ne réussirent pas à s'extraire de la situation virent leurs filles et femmes violées sous leurs yeux, leurs fils égorgés, et eux-mêmes eurent les mains et la langue coupées.
Mais le rendez-vous était donné devant le palais de la citadelle dans la capitale du royaume. Les couleurs de l'étendard flottaient toujours hautainement au-dessus de ce peuple opprimé par les prétentions démesurées d'un homme qui ne pensait qu'à sa propre gloire et à la guerre. Les révoltés se rejoignirent donc en ce jour funeste devant la citadelle. La place était aussi grande qu'une ville à elle seule. Et pourtant, celle-ci était noire de monde. Plus de cent mille personnes étaient présents, brandissant leurs armes de paysans et d'artisans et criant au haro .
Du haut de sa tour, le roi observait cela narquoisement. Il fit un petit signe à son général qui leva un drapeau en signal.
Le cauchemar s'abattit.
Les canons firent leur apparition aux quatre coins de la place et crachèrent leurs boulets qui détonnèrent dans les cris de colères de la masse rassemblée. Ce fut ensuite les mousquets qui apparurent dans les meurtrières, envoyant des salves sifflantes. La terreur était définitivement installée dans le camp des révoltés quand l'instant final du massacre arrive. Les trompettes retentirent et un fracas terrifiant se fit entendre sur les pavés. La garde royale venait achever le travail par une dernière charge de cavalerie.
C'est dans leur sang vermillon que le soleil fit refléter le drapeau rouge et jaune, toujours honnit malgré lui.
De sa fenêtre, le tyran aurait pu crier victoire. Mais l'épée du général qui lui transperçait le cœur par le dos l'en empêchait pendant que ce dernier mettait fin à ses jours en se jetant sur sa dague.
La terre grondait dans le territoire de notre seigneur.En effet une révolution avait lieu et une immense guerre civile était en cours.
Ceci je vais vous le compter,mais tout d'abord venons aux causes de cet évenement.
En un jour d'avril,quelques ducs se réunirent pour parler de quelques problèmes rencontrés par le peuple:
Lors de cette rencontre un de ces ducs,le mien, prit la parole:
-Notre souverain,nous écrase sous le poids des impôts,tout ça pour dorer son château tonna-t-il.Celà à assez duré comme ça.Il néglige notre armée au moment ou nos voisins se font de plus en plus menaçants.
Cette parole eût beaucoup d'effets sur les compagnons de mon suzerain.
Tout de suite,un conseil s'établit et la décision fût prise.
Il faudrait préparer un coup d'état,minutieusement, quitte à déclencher une longue bataille.
Peu à peu les rebelles devenaient toujours plus nombreux,organisaient des sabotages et les chefs préparaient déjà l'attaque finale qui raserait le village centrale de notre ennemi.
Mais c'était sans compter sur la ruse et l'intelligence de celui-ci puisqu'il se rendit rapidement compte des sabotages et, réunissant les hommes en lesquels il avait le plus confiance,établit la liste de ses suspects.
Très vite, nous fûmes pourchassés.
Mais ce qu'ils n'avaient pas prévus, c'est que nous étions déjà partis en retraite.
Ainsi, des jours durant, ils nous traquèrent,mais sans jamais nous trouver.
Le seigneur,pensant que les sabotages étaient finis stoppa la traque.
Voila pour les causes, maintenant parlons de la bataille.
Vers 6 heures du matin nous nous réveillâmes et nous préparâmes.L'assaut final aurait lieu aujourd'hui même.
Étant un cavalier je passerais en première ligne.En mettant mon armure je songeai que peut être, ma vie se terminerait aujourd'hui.Á 8 heures, nos suzerains nous rassemblèrent.
Le chef de la coalition parla:
-Trop longtemps nous sommes restés opprimés sans réagir,trop longtemps nous avons obéis a notre seigneur.L'heure est venu,mes hommes, de partir au combat et de laver les affronts qu'il nous a fait subir.
Á ce message, nous répondîmes en coeur par un cri de guerre.Le combat aurait lieu, et serait acharné.
Vers 10 heures nous nous mîmes en marche.
-Nous arriverons vers 12 heures dit mon capitaine.Toutefois restez sur vos gardes au cas ou des éclaireurs ou une embuscade nous tomberait dessus.
La marche se déroulait tranquillement quand un de nos éclaireurs revint tout en sueur.
-Nous sommes tombés sur une embuscade,une dizaine d'entre nous sont morts.Il faut réagir avant qu'ils ne préviennent leurs chefs de notre avancée.
Notre chef de guerre me dit alors:
-Prends 300 cavaliers et ce jeune éclaireur et chevauche jusqu'à ce que tu arrives tout près de l'endroit de l'embuscade.Puis vois ce que tu peux faire et retrouve jusqu'au dernier des hommes de cette embuscade avant qu'il ne puisse parler.
-Bien mon capitaine, dis je.
Je rassemblai les cavalier et nous partîmes à toute vitesse dans la direction que m'indiquait notre jeune compagnon.
Arrivés sur ce lieu,la chose qui me frappa tout d'abord ce fut les nombreux corps de mes amis et camarades.En regardant bien je vis quelques traces allant en direction du château de notre souverain.
Je dis alors:
-Mes amis,allons venger l'affront qui nous a été fait, et rattrapons nos adversaires avant qu'ils n'arrivent a destination.
Mais,soudain, j'entendis un bruit de flèche et vit un de mes cavaliers tomber.Tout de suite je criai:
-Prenez vos boucliers et identifier d'où viennent les flèches ennemies.Que ceux qui savent se servir d'un arc le prennent et se tiennent près a tirer.
Mais il était déjà très tard,puisque plusieurs de mes compagnons tombèrent avant que nous ne réagissions.
Alors je sortis mon arc et me mettant derrière un arbre je décrochai ma flèche en direction d'un ennemi que j'avait repèré.
Il tomba à terre et mes équipiers,voyant ce corps tomber, regardèrent dans la direction et virent nos autres ennemis.
Ils étaient une centaine de cavaliers qui fonçaient droit sur nous.
Prenant peur quelques gens s'échappèrent mais nous restâmes et décochant nos arcs,nous en abattirent une bonne dizaine.
Nos ennemis fonçaient droit sur nous et nous étions à la peine. Le combat faisait rage,le corps à corps s'étant installé.
Á l'instant où la défaite était de mise, une centaine de nos cavaliers vinrent chargés nos ennemis et les massacrèrent.
Le combat terminé je regardai mes sauveurs et vit mon capitaine.Je le remerciai et nous attendîmes le reste de l'armée pour continuer notre marche.
Quand nous arrivâmes enfin, nous nous mîmes tout de suite en position de siège.
Tout d'abord nos béliers attaquèrent la muraille.Nos adversaires abattaient les hommes le poussant,mais,sans cesse quelqu'un remplaçait celui qui était tombé.
Ainsi le mur fût forcé en quelques heures.
La cavalerie légère fit alors une percée dans les rangs détruisant tout sur son passage.Pendant ce temps les catapultes attaquaient le donjon du souverain.
J'étais dans le groupe de cavalerie et notre percée ravagea l'ennemi ce qui eût pour effet que nos guerriers à la hache rentrèrent à leur tour dans le village tuant tout ennemi se rebellant.
Peu à peu le champ de bataille se vidait car nos ennemis soit se soumettaient,soit rejoignaient nos rangs.
Ceci fait, il ne restait plus qu'à entrer dans le donjon et tuer le roi.
Par conséquent nous repartîmes à l'assaut.
Le combat était long, car ces guerriers étaient beaucoup plus puissants que les autres et que nous étions épuiser par notre première attaque.
Décochant coup d'épée, esquivant,frappant,banda mon arc, je m'efforçai de faire un chemin.Peu à peu nos ennemis faiblissaient et nous nous approchâmes du donjon.
En y arrivant,nous vîmes le roi et ses plus proches fidèles,armés, et prêts à combattre jusqu'à leurs derniers souffles.
Mais très vite des renforts arrivèrent et écrasés par notre nombre ils signèrent leurs redditions.
Nous jugeâmes sans plus tarder le roi et le condamnèrent à l'exil.
Ceci je vais vous le compter,mais tout d'abord venons aux causes de cet évenement.
En un jour d'avril,quelques ducs se réunirent pour parler de quelques problèmes rencontrés par le peuple:
Lors de cette rencontre un de ces ducs,le mien, prit la parole:
-Notre souverain,nous écrase sous le poids des impôts,tout ça pour dorer son château tonna-t-il.Celà à assez duré comme ça.Il néglige notre armée au moment ou nos voisins se font de plus en plus menaçants.
Cette parole eût beaucoup d'effets sur les compagnons de mon suzerain.
Tout de suite,un conseil s'établit et la décision fût prise.
Il faudrait préparer un coup d'état,minutieusement, quitte à déclencher une longue bataille.
Peu à peu les rebelles devenaient toujours plus nombreux,organisaient des sabotages et les chefs préparaient déjà l'attaque finale qui raserait le village centrale de notre ennemi.
Mais c'était sans compter sur la ruse et l'intelligence de celui-ci puisqu'il se rendit rapidement compte des sabotages et, réunissant les hommes en lesquels il avait le plus confiance,établit la liste de ses suspects.
Très vite, nous fûmes pourchassés.
Mais ce qu'ils n'avaient pas prévus, c'est que nous étions déjà partis en retraite.
Ainsi, des jours durant, ils nous traquèrent,mais sans jamais nous trouver.
Le seigneur,pensant que les sabotages étaient finis stoppa la traque.
Voila pour les causes, maintenant parlons de la bataille.
Vers 6 heures du matin nous nous réveillâmes et nous préparâmes.L'assaut final aurait lieu aujourd'hui même.
Étant un cavalier je passerais en première ligne.En mettant mon armure je songeai que peut être, ma vie se terminerait aujourd'hui.Á 8 heures, nos suzerains nous rassemblèrent.
Le chef de la coalition parla:
-Trop longtemps nous sommes restés opprimés sans réagir,trop longtemps nous avons obéis a notre seigneur.L'heure est venu,mes hommes, de partir au combat et de laver les affronts qu'il nous a fait subir.
Á ce message, nous répondîmes en coeur par un cri de guerre.Le combat aurait lieu, et serait acharné.
Vers 10 heures nous nous mîmes en marche.
-Nous arriverons vers 12 heures dit mon capitaine.Toutefois restez sur vos gardes au cas ou des éclaireurs ou une embuscade nous tomberait dessus.
La marche se déroulait tranquillement quand un de nos éclaireurs revint tout en sueur.
-Nous sommes tombés sur une embuscade,une dizaine d'entre nous sont morts.Il faut réagir avant qu'ils ne préviennent leurs chefs de notre avancée.
Notre chef de guerre me dit alors:
-Prends 300 cavaliers et ce jeune éclaireur et chevauche jusqu'à ce que tu arrives tout près de l'endroit de l'embuscade.Puis vois ce que tu peux faire et retrouve jusqu'au dernier des hommes de cette embuscade avant qu'il ne puisse parler.
-Bien mon capitaine, dis je.
Je rassemblai les cavalier et nous partîmes à toute vitesse dans la direction que m'indiquait notre jeune compagnon.
Arrivés sur ce lieu,la chose qui me frappa tout d'abord ce fut les nombreux corps de mes amis et camarades.En regardant bien je vis quelques traces allant en direction du château de notre souverain.
Je dis alors:
-Mes amis,allons venger l'affront qui nous a été fait, et rattrapons nos adversaires avant qu'ils n'arrivent a destination.
Mais,soudain, j'entendis un bruit de flèche et vit un de mes cavaliers tomber.Tout de suite je criai:
-Prenez vos boucliers et identifier d'où viennent les flèches ennemies.Que ceux qui savent se servir d'un arc le prennent et se tiennent près a tirer.
Mais il était déjà très tard,puisque plusieurs de mes compagnons tombèrent avant que nous ne réagissions.
Alors je sortis mon arc et me mettant derrière un arbre je décrochai ma flèche en direction d'un ennemi que j'avait repèré.
Il tomba à terre et mes équipiers,voyant ce corps tomber, regardèrent dans la direction et virent nos autres ennemis.
Ils étaient une centaine de cavaliers qui fonçaient droit sur nous.
Prenant peur quelques gens s'échappèrent mais nous restâmes et décochant nos arcs,nous en abattirent une bonne dizaine.
Nos ennemis fonçaient droit sur nous et nous étions à la peine. Le combat faisait rage,le corps à corps s'étant installé.
Á l'instant où la défaite était de mise, une centaine de nos cavaliers vinrent chargés nos ennemis et les massacrèrent.
Le combat terminé je regardai mes sauveurs et vit mon capitaine.Je le remerciai et nous attendîmes le reste de l'armée pour continuer notre marche.
Quand nous arrivâmes enfin, nous nous mîmes tout de suite en position de siège.
Tout d'abord nos béliers attaquèrent la muraille.Nos adversaires abattaient les hommes le poussant,mais,sans cesse quelqu'un remplaçait celui qui était tombé.
Ainsi le mur fût forcé en quelques heures.
La cavalerie légère fit alors une percée dans les rangs détruisant tout sur son passage.Pendant ce temps les catapultes attaquaient le donjon du souverain.
J'étais dans le groupe de cavalerie et notre percée ravagea l'ennemi ce qui eût pour effet que nos guerriers à la hache rentrèrent à leur tour dans le village tuant tout ennemi se rebellant.
Peu à peu le champ de bataille se vidait car nos ennemis soit se soumettaient,soit rejoignaient nos rangs.
Ceci fait, il ne restait plus qu'à entrer dans le donjon et tuer le roi.
Par conséquent nous repartîmes à l'assaut.
Le combat était long, car ces guerriers étaient beaucoup plus puissants que les autres et que nous étions épuiser par notre première attaque.
Décochant coup d'épée, esquivant,frappant,banda mon arc, je m'efforçai de faire un chemin.Peu à peu nos ennemis faiblissaient et nous nous approchâmes du donjon.
En y arrivant,nous vîmes le roi et ses plus proches fidèles,armés, et prêts à combattre jusqu'à leurs derniers souffles.
Mais très vite des renforts arrivèrent et écrasés par notre nombre ils signèrent leurs redditions.
Nous jugeâmes sans plus tarder le roi et le condamnèrent à l'exil.
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Sujet joint : Principes d'un battle.