VOTE Battle Inadin vs Gaïa Rouge vs Lolown vs Guarda

DeletedUser

Guest
cybolia

Erzalyxz, capitale d'Asie.
An 3 de l'ère cybolienne, an 2917 de l'ère chrétienne, 1er Janvier.
Fiddle marchait dans la rue. Alors qu'il dépassait un groupe de cyborgs, il entendit :
Une organique ! Aux armes mes frères !
Les cyborgs, au nombre de sept, sortirent des matraques électroniques, avec l'intention manifeste de terrasser Fiddle. En infériorité numérique, le jeune humain prit la fuite. Les cyborgs étaient à ses talons. Il savait qu'il avait peu de chances de s'en sortir vu que les cyborgs ne ressentent pas la fatigue, mais il n'avait pas d'autres choix que de tenter sa chance.
Fiddle avançait dans un dédale de ruelles. Il courait depuis deux minutes, et les cyborgs commençaient déjà à le rattraper. Alors qu'il prenait une petit ruelle qur sa droite, il sentit une main se refermer sur son bras.
Je suis mort, pensa-t-il.
Ne t'inquiète pas, nous sommes humains nous aussi. Nous allons t'aider.

Alors qu'une voix inconnue disait cela à Fiddle, les cyborgs déboulèrent. Il y eut une série de flash lumineux, puis les cyborgs s'effondrèrent, leurs circuits grillés. Fiddle put alors voir ses sauveurs. Ils étaient sept, tous armés d'armes à décharges électriques, ce qui se fait de mieux contre les créatures artificielles.
Je suis Flen, et voici Gart, Sen, Yan, Rin, Tchen et Shen. Depuis ce matin, les cyborgs ne cessent de s'en prendre aux organiques. nous essayons d'enrayer ce phénomène par l'éradication de la race cyborg.Si nous parvenons à rejoindre d'autres humains, nous pourrons lutter. En attendant, prends ce pistolet plasmique. Ce n'est pas terrible, mais c'est mieux que rien.
Fiddle prit l'arme qu'on lui tendait, puis marcha avec le groupe dans la ville posthumanisée. Dans la journée, ils abbatirent une vingtaine de cyborgs avant de croiser un groupe d'humains lourdement armés.
Ravi de voir d'autres organiques encore vivants ! Leur lança Fiddle. Comment avez-vous survécu ?
Je tiens une boutique d'armes un peu plus loin dans cette rue. Quand les cyborgs sont venus pour essayer de me tuer, j'avais ce qu'il fallait pour les éliminer. Dans la journée, ces humains, ayant survécu à d'autres groupes de cyborgs, sont venus en quète d'équipement pour mieux lutter. Nous avons décidé de nous unir pour éradiquer ces foutus cyborgs. Une trentaine sont morts grâce à nous aujourd'hui, mais il en vient toujours. Venez dans ma boutique, nous serons plus à l'aise que dans cette rue dangereuse pour disuter.
Le groupe franchit les cent mètres qui les séparaient de la boutique. C'était un ttrès grand magasin, avce assez d'armes exposées pour équiper une centaine d'hommes et assez de munitions pour soutenir six mois de tir ininterrompus.
D'autres noyaux de résistance ont du se former. Il nous faut les trouver. Ensuite, nous pourrons affronter les cyborgs et les contrer, dit le patron de la boutique, un homme d'une quarantaine d'années nommé Kyo.
Je ne comprends pas. Qu'arrive-t-il aux cyborgs ? Que fait le président ?
Ce fut Shen qui lui répondit :
Depuis que les cyborgs ont obtenu la majorité législative, il yy a troizs ans, le président fait de son mieux pour lilmiter les lois anti-humaines. Nous aussi, cette soudaine agression nous a semblé bizarre. J'ai donc sondé le disque dur de l'une de nos victimes. Et là, j'ai trouvé la raison : l'IA mère des cyborgs les a informé à tous qu'un coup d'état avait réussi cette nuit. Le président n'est plus et le nouveau pouvoir en place a ordonné l'exécution des organiques.
Nous ne nous laissserons pas faire ! S'excloama Tchen. Jurons de lutter jusqu'à la mort !
Nous lutterons jusqu'à la mort ! S'écrient en coeur les treize humains du groupe.
A ce moment, on toqua à la porte.
C'est sans doute un survivant en quète d'équipement. Dit Fiddle. Je vais ouvrir
Il ouvrit. Il y eut une série de flash lumineux. La lutte était finie.

Le jour où le monde sera vôtre

Le sol explosa, tel le dernier jugement venu affirmer la fin. Le feu et la chaleur rongèrent tout, jusqu'à l'éradication totale de cette dernière ville de l'Empire Civilisé du Nouveau monde. Après trente années de guerre sans répit, plus précisément, de l'an 2321 à l'an 2351, les humains venaient de perdre leur libre-arbitre. Seuls quelques combattants survivaient avec de maigres ressources restantes dans des conditions horribles de survie pour leur race. Voici la situation qui oppressait l'Humanité en cette période de fatalité pour chacun des camps. Le premier était composé de gens désireux de garder leurs capacités d'antan sans perdre une partie d'eux-mêmes, aux profits de la modernisation de la robotique, pour devenir plus fort, plus puissant, plus résistant.

Le deuxième clan se constituait justement de ces membres ultra-futuristes, aux envies de nouvelles technologies, peu importe le prix à payer. Le prix fut fort, mais si simple: la perte totale de leur libre-arbitre. Le défaut des logiciels, malgré tous les avantages qu'ils peuvent conférer, est qu'une seule faille, aussi minuscule soit-elle, peut enrayer le système, pis que cela, elle peut muter, se transformer, grandir, croître et devenir à elle-même une entité qui aura le dessus sur tout ce qui est relié à elle, en l'occurrence, sur nous...

Le mal fait, le chaos s'empara de toutes les villes. Les plus chanceux furent les exilés, les tribus à la lisière du monde, les gens oubliés de tous et ayant oubliés eux aussi la réalité. Bref, après plusieurs tentatives des plus grosses compagnies du monde, des gouvernements les plus imposants, des informaticiens aux connaissances tant phénoménales qu'un prophète se serait incliné devant ce savoir, les humains commencèrent à céder, ou plutôt ceux qui n'avaient pas essayé ces nouvelles technologies tentant sempiternellement chacun de nous, promettant de combler ceci ou cela grâce à la robotisation. Tous les rébellions - puisque le pouvoir appartenait désormais à la technologique autonome - durent quitter leurs villes, certains laissant des proches, des amis, et même plus encore. Les cris furent déchirants et plusieurs moururent, car une séparation aurait été trop dure.

Seuls les courageux, ceux à la soif de vivre si énorme qu'ils pourraient souffrir milles tourments avant de mourir, ces hommes et femmes à qui la nature avait donné une résistance, autant mentale que physique, hors du commun, purent survivre. Cependant, seulement quelques semaines après la déchéance de l'Humanité, des chasses commencèrent. Dans ces traques, les hommes devenaient la proie et tous étaient des prédateurs. C'est à ce moment qu'ils comprirent qu'il fallait soit vivre seul, isolé du reste du monde, dans les trous inconnus de cette terre devenue un abattoir, soit rejoindre les quelques groupes qui s'organisaient afin de rendre possible une remontée vers la gloire et la puissance de ce que nous pensions avoir...

Cette histoire est celle de l'Homme, réunississant passé, présent et surtout futur

À suivre
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Guest
Un monde comme demain


Demain, existerons-nous encore? Comment sera le monde? Comme sera la flore? Un monde immonde? Certains me disent appréhension, je dirais plutôt «compréhension». D'autres me crient un monde meilleur, je réponds «sans fleurs?». Dans tout les cas, le futur nous réunis, on ne sait pas ce qui va se passer, mais notre imagination nous guide. Ce qui est le moins ordinaire, est aussi très imaginaire.

- Maman, est-ce que demain je serai grand?
- Certainement.
- Maman, est-ce que demain les guerres existeront?
- Je n'en doute guère mon enfant.
- Maman, pourquoi certains disent que la terre n'existera plus un jour?
- Car on est pas immortel pour toujours.
- Maman, c'est quoi le futur?
- C'est demain.


[20 ans plus tard]

"Cher journal,

Aujourd'hui, le vingt-cinq janvier, notre empire a déclaré officiellement la Guerre. Sûrement la plus grande Guerre que le monde va connaître. Je vais devoir partir avec l'armée, et laisser ceux que j'aime ici. Mais je n'ai pas peur. Pourquoi aurais-je peur? On nous avais promis la paix, mais elle n'a pas toujours existé, et aujourd'hui nous allons devoir combattre. Avant de partir, je voulais vous adresser cette lettre qui explique pourquoi aujourd'hui, le monde va connaître une autre Guerre. Les raisons.

Le dix sept novembre de l'année précédente, à notre grande surprise plusieurs pays de notre coalition ont exprimé leur désir de quitter celle-ci et de continuer seul, sans protection, sauf la sienne. Moi même étant deuxième ministre de notre pays, je suis resté immobile, stupéfait, abasourdi, ébouriffé. Beaucoup d'autres mots pouvaient exprimer ma réaction. C'était imprévisible. Aucun indice ne pouvait nous montrer leur volonté, avant qu'ils le disent officiellement. A ce moment là, j'ai compris que le monde allait tourner une page de l'Histoire. Un silence se fit remarquer. Lorsque chacun repris sa raison, de longues discussions eurent lieu. Mais rien à faire. Je n'en dirais pas plus sur ces discussions et ce qui s'est passé ce jour là, il vaut mieux que ce ne soit jamais connu par les habitants des pays.

Ensuite, les trois pays restants (dont le nôtre), qui voulaient continuer à rester ensemble, ont décidé de préparer une Guerre Mondiale après de très longues et nombreuses discussions. J'étais prévenu, peu était au courant, et nous avons du garder le silence pour la sécurité de tous. Une fois les forces réunies (un peu plus d'un an après), j'avais quitté mon poste entre temps, on nous appris que nous allons rentrer en Guerre. C'était ce matin.

Je voulais donc, en écrivant cette lettre, déchirer le silence, et faire part à tous de ce qu'il s'est réellement passé. Bien sûr en faisant un très court résumé. Réellement, il a fallu plus d'un an pour tout planifier.
Tous les hommes ainsi que les femmes volontaires, ont été appelés à rejoindre l'armée. Je vais partir en Guerre dans deux jours, c'est sûr. Dans un mois, ce sera mon anniversaire, et mes vingt huit ans.

Je n'ai pas peur. On se reverra. Je te le promets

Lettre adressée à ma fiancée."

[Un mois plus tard]

"Cher Journal,

J'espère chaque jour que ce sera la fin de la Guerre. La vie est dure, nous mangeons à peine ce qu'on a besoin pour vivre. Nous ne buvons presque pas. Nos forces s'affaiblissent. Nous sommes beaucoup moins que nos ennemis, trois pays contre tous les autres. Mais je n'ai pas peur. Je n'ai pas peur car je pense à toi, te retrouver et aller au restaurant manger un bon steak. Chaque jour j'y pense.

La Guerre est dure, trop dure. Serais-ce la fin du monde? Ce sont les questions que tous les combattants se posent. Alliés ou ennemis.

Aujourd'hui c'est mon anniversaire, et j'ai décidé de te demander en mariage aujourd'hui, à travers cette lettre. Tu es la seule qui remplie mon cœur. Quand tu n'es pas là, il manque une partie de moi. Je t'aime.

Lettre adressée à ma fiancée."

[Un jour plus tard]

Cette homme est mort à la Guerre aujourd'hui. Comme des milliers d'autres hommes. Et comme des millions d'hommes durant la Guerre. Sa fiancée a accepté sa demande en mariage, mais il l'a jamais revu. Les choses ont évolué, mais sont restées les même au fond.

- Chef, peut- être que le futur, c'est aujourd'hui finalement! S'écria un homme.
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Guest
Prototype N° 00 343 :
« C. O. S. M. O”
( COLLECTOR ORIGINAL SYSTEM MANUAL OBJECT )​


« L’homme a la possibilité non seulement de penser, mais encore de savoir qu’il pense ! C’est ce qui le distinguera toujours du robot le plus perfectionné. »
[Jean Delumeau]​
Préface

Nous sommes en 2172. La société actuelle n’a pas vraiment beaucoup changé depuis les années 2000. Il n’y a pas de voitures volantes, d’invasions d’extraterrestres ni même de présumée fin du monde en catastrophe par on ne sait quel caprice du soleil.
L’influence de l’homme n’a pas changé non plus, aucune quelconque autre espèce animale ne semble perturber le soi-disant règne de l’humanité. Qu’il soit derrière un bureau, retournant la terre ou présidant les autres, l’homme est toujours le même. Il n’y a pas eu d’évolution, de mutation ou encore d’on ne sait quel miracle de la science à ce propos.
Rien n’a changé non plus côté politique, toujours ces hommes en costumes-cravates qui vous déballent leurs speechs que leurs ont préparé leurs secrétaires, promettant des choses qui ne pourront jamais se réaliser.
« Oui ! Le Père Noël existe ! » Et la foule cria en chœur : « Hourra ! »
Imbéciles…
Le monde a réglé ces petits problèmes de ressources, comme le carburant, le pétrole. Aujourd’hui, tout est construit sur un réseau entièrement informatique, robotique ou électronique. Les anciennes choses qui fonctionnaient au carburant fonctionnent désormais de manière électrique.

Il n’y a qu’une chose qui a changé.
Car aujourd’hui, « ils » vivent parmi nous.

Peu le savent, mais ils seraient amenés bientôt à dépasser plus de 0,2 % de la population mondiale et leur nombre grandit de jour en jour. Ils nous ressemblent, ont les même habitudes, habitent aux même endroits, cependant, leurs cœurs sont faits d’on ne sait quelle pierre de roc ou de granite. Ils ont l’apparence humaine mais un seul d’entre eux pourrait réduire à feu et à sang une ville entière, massacrant tous ses habitants, faisant couler le torrent d’une nouvelle ère, emportant tout sur son passage. La peur, l’amour, la tristesse, la joie, la souffrance…La vie.
Oh Seigneur ~ Délivre-nous du mal…


Interlude


Début Novembre de l’année 2170
« Conformément aux données de l’ordinateur n°052239 série SS référence 4JLK45FTD, ayant pour coordonnées 274HJ latitude 45°- longitude 63°, l’espion n°0 001 a bien atteint sa cible. L’Amérique n’y résistera pas, ce n’est qu’une question de temps. Leurs réseaux routiers, ferrés, aériens, souterrains, marins seront bientôt neutralisés. Il ne leur reste plus que « ça ». Mais le président est naïf et le projet n’est pas encore totalement finalisé, alors il n’y a rien à craindre. Concernant l’ordre n° 23 du document 2, les témoins ont tous été liquidés. Invasion réussie.
Rapport des dégâts, deux d’entre « eux » sont « morts », début des réparations.
.
.
.​
- Bien reçu. Poursuivez l’opération.
- Affirmatif mon colonel. »
[Ce message s’autodétruira dans 5 secondes ~]




Rapport de guerre n° 1628, 3 janvier de l’année 2172, au Président de l’Union Européenne.
Attentat contre l’Etat des Etats-Unis d’Amérique, selon les témoins, il s’agirait de terroristes qui auraient envahi le territoire. Ceux-ci décrivent des faits encore jamais vus :

« Ils avaient les yeux tout blancs, ils se déplaçaient vite, leurs teints avaient la blancheur de la craie et nos balles, quand elles parvenaient à les toucher, ne leur infligeaient aucuns dégâts. Ce n’étaient pas des bêtes, ni même une espèce animale encore non identifiée, pas même des zombies... Une chose est sûre, ils ont notre apparence, mais ce ne sont pas des hommes. »

Rapport du commandant des forces spéciales allemandes envoyées sur le terrain, 6 janvier de l’année 2172, au Président de l’Union Européenne.
« Ainsi le Nord américain est déjà sous l’entière influence des terroristes. J’ai bien peur que la population ne soit même plus considérée comme l’otage du monde. On parlerait, dans des murmures, de massacres sanglants, sans pitié, les cœurs de glace abattent tous ceux qui résistent et qui ne leur plaisent pas. On parle de génocide, le pays est devenu inaccessible, devenu un enfer où l’on voit bien depuis les cieux le nuage noir de cendres, le sang aurait noyé le pays et coulerait sur la terre depuis Washington jusqu’au fin fond de l’Alabama, pour se verser dans l’océan Pacifique. »

« Le Président est mort. Il s’agit d’une information strictement confidentielle, il serait tragique d’apprendre que l’homme à la tête du plus puissant empire est tombé face à l’envahisseur. Aujourd’hui l’heure est grave, on parle de la fin du monde. Soldats européens, clouez vos territoires, construisez des barrières, ne faites plus confiance à personne. L’ennemi est partout. On estime à l’heure qu’il est le nombre de morts à plus de quatre millions, et ce n’est rien face à cette terreur qui augmente, déjà j’entends les coups de fusils sonnant l’heure d’une nouvelle exécution. »




Le soleil de l’hiver​


Je me suis toujours demandé comment j’allais mourir…
En riant, ma mère m’avait dit : « Toi, tu mourras vieille, la nuit dans ton sommeil. »
D’un sourire morbide j’avais répondu : « Non, moi je veux mourir en plein soleil, là où tout le monde pourra me voir. »
J’étais pourtant loin d’imaginer que ce vœu s’exaucerait.



**
**


Je m’appelle Angela, je suis née il y a 23 ans, dans une grande ville du nom de Minneapolis, dans le district central, au nord des Etats-Unis. C’est là que j’ai grandi. Parmi les gratte-ciels et la mélodie des voitures qui passent et repassent, sans jamais s’arrêter. Je pensais pouvoir y continuer ma vie, trouver un gars sympa, faire deux, trois enfants, vivre tranquillement. Je ne suis pas trop ambitieuse ni même aventurière, alors rester pour toujours au même endroit, ouais ça me plaisait bien…

3 janvier 2172. 7h 27m 03s
Ce jour-là, comme à mon habitude, je me rendais au poste de police. En effet, cela faisait deux ans déjà que j’occupais le poste de secrétaire du chef de la police. Son ancienne secrétaire avait déménagé à peine deux jours avant que je n’arrive. J’étais arrivée au bon endroit, au bon moment. J’avais toujours été chanceuse…
Ce jour là, j’aurais dû le savoir. J’aurais dû m’en douter. Il faisait trop chaud pour que ce soit réel.
Alors qu’il avait neigé la veille, tout à coup on avoisinait les 20 degrés. Bizarre. Très bizarre…
Alors qu’il y avait 15 centimètres de neige encore la nuit dernière, il n’en restait même pas une trace au matin, pas même un reste de verglas, ni même un sol humide. Bizarre. Trop bizarre… Bizarre mais tant pis, m’étais-je alors dis, qui irait se plaindre de retrouver de la chaleur après avoir passé les précédents jours à souffrir d’un hiver de chien ? Pas moi en tout cas.
Vous savez, parfois les choses les plus difficiles à voir sont pourtant celles qui se trouvent juste sous votre nez. Et c’est ce qui s’est passé ce jour-là.
J’arrivais devant le post, prête à entrer à l’intérieur, les bras chargés de paperasse en tous genres (Plaintes, factures, procédures judiciaires etc.…) quand Cosmo, un collègue gérant les déplacements de la brigade D, ouvrit la porte à la volée, me cassant presque le nez. Prise par surprise et dotée de réflexes plus ou moins moyens, je laissais tomber ma tonne de dossiers à terre, ce qui éparpilla tous les papiers que je m’étais acharnée à bien classer par couleur et ordre alphabétique. Oh ! Et je faillis tomber aussi, mais Cosmo me rattrapa à temps, d’ailleurs je n’eus aucune idée de la manière dont il y parvint.
Cosmo, c’était le petit nouveau, fraîchement muté d’il y avait deux mois dans le secteur. Enfin je dis petit, c’était plus affectif que vrai. En vérité, il faisait bien deux têtes de plus que moi, et moi, qui était dotée d’une taille honorable pour une femme, 1m68, je le trouvais très grand. Il avait refusé de donner son âge, mais je le soupçonnais d’avoir à peu près mon âge. Il était plutôt associable, très gentil pourtant quand on apprenait à le connaître, mais aussi affreusement bizarre. Il vous parlait comme s’il était un militaire ou un scientifique…Du genre, pour dire oui, il vous répondait affirmatif ou bien positif. Bizarre mais marrant. On rencontre pas des gens comme ça à tous les coins de rue, c’est moi qui vous le dis. Il ne parlait jamais de lui, ni d’où il était avant, une vraie énigme ce gars. Mais je l’aimais bien.

« Excuse-moi. Je suis navré. Comment va ton nez ?
- Ouille. M**de ! Tu m’as cassé le nez !
- Je suis désolé. J’ai manqué de… vigilance. »

Par miracle, mon nez sembla ne pas montrer de signe indiquant qu’il envisageait une petite saignée. Je décidais alors de pardonner Cosmo. De toutes façons, j’oubliai le coup ainsi que Cosmo à l’instant où je posais les yeux au sol, à l’endroit où les documents étaient tombés. Ceux-ci avaient pris une teinte jaunâtre, brune, et le papier semblait sur le point de se replier sur lui-même. Je me penchai pour l’examiner. Quand je touchai les papiers pour les ramasser, ils étaient tout chauds. Bizarre… Très bizarre…
Je touchai alors le sol…et en retirai aussitôt mes doigts, par réflexe, parce que celui-ci était bouillant et que ce contact m’avait brûlé. C’est alors que je compris… Ce n’était pas le temps qui était chaud mais le sol. Le sol irradiait une telle chaleur qu’il en réchauffait l’atmosphère. D’où les 20 degrés en décembre…Mais, alors, pourquoi le sol était-il si chaud ?

*!!!!*

L’idée me parvint en un éclair. Mais je n’eus malheureusement pas le temps de convertir cette idée en mots concrets dans ma tête. Je me souvins juste d’avoir croisé le regard de Cosmo, dont je ne compris pas la signification, avant qu’il ne me plaque contre son torse, cognant mon nez une seconde fois, qui cette fois-ci saigna bel et bien… Mais c’est normal j’aurais pu me cogner contre une pierre que ce n’aurait pas été aussi dur…

**
**

3 janvier 2172. 7h 57m 53s
Vous voulez savoir ce qu’il s’est passé ensuite ? Eh bien… Je ne saurais trop vous dire…
Je n’ai rien vu, ni rien senti. En revanche j’ai tout entendu. Tout. La grosse explosion. Qui a explosé mes tympans avec. J’ai aussi entendu le bruit des vitres qui se brisent en milles morceaux. Les structures des bâtiments qui s’effondrent. Le crépitement des flammes… Puis des cris. Des pleurs. Et une autre explosion. Encore des cris. Encore une explosion. Puis des dizaines… Jusqu’à ce que les cris s’arrêtent. Et puis plus rien.
Je comptais les secondes dans ma tête … dix, vingt, trente…soixante…cent vingt… A la six centième seconde, je m’autorisai enfin à donner signe de vie. Je remuai d’abord le plus facile, mes paupières, couverts de poussière il me sembla. Enfin je me rendis compte que je ne respirais plus. Lentement, je repris ma respiration… J’inspirais une grande bouffée d’air, celle-ci eut pour effet de me faire tousser. Violemment. Dans cet accès de violence de la part de mon corps, je me rendis compte que mon corps était entravé par une force qui me retenait et ma vision était bouchée par ce qui ressemblait à une main, de ce que je pus apercevoir entre deux battements de cils.

« Chut… Tiens-toi tranquille, murmura Cosmo à mon oreille.
- Lâche-moi. Mais enfin…Lâche-moi, m’écriai-je à bout de forces, lui griffant les mains qui m’aveuglaient, consciente que je me faisais plus de mal à moi-même qu’à lui.
- Soit. Mais cela risque de ne pas te plaire. »

Il hésita encore une seconde avant de finalement me rendre la vue, cependant qu’il repositionnait ses mains sur ma taille afin de me faire m’asseoir.

Vous savez… Je n’ai jamais vu l’enfer, et ne souhaiterais jamais le voir, mais d’après tout ce qu’on m’avait raconté de ma naissance jusqu’à maintenant, alors sûrement que cet endroit n’était plus Minneapolis, la plus grande ville du Minnesota, mais bel et bien l’enfer. Minneapolis, à présent plus qu’un tas de ruines, pouvait être considérée comme rasée.
Non, mon premier réflexe ne fut pas de pleurer, ni même de crier.
Toute mon attention se reporta sur cette pancarte de Minneapolis, indiquant les différents carrefours pour aller aux différents monuments de la ville, à mes pieds. Je regardais à ma droite, là où la pancarte indiquait qu’il y avait un théâtre, il n’y avait plus rien… Je regardais à ma gauche, là où le quartier des affaires s’élevait autrefois… Il n’y avait plus rien. Les gratte-ciels… Autrefois si haut dans le ciel, n’étaient plus qu’un tas de ruines, et encore, quand ils avaient eu la chance de survivre à l’explosion. Car certains avaient certainement fini en cendres. Ces cendres, qui tombaient sur ma tête comme la neige l’avait fait la veille, avaient coloré la ville d’un gris sombre. A présent je regardais devant moi, il n’y avait rien non plus… et au loin, j’aperçus le lac Harriet, qu’en 23 ans de ma vie, tellement la ville de Minneapolis était grande et encombrée, je n’avais vu qu’une demi-douzaine de fois. La pancarte, quand je la regardais à nouveau, m’indiqua que le commissariat de Minneapolis se trouvait derrière moi. Alors je me retournai, en bousculant Cosmo, parce qu’il m’énervait à vouloir m’empêcher de voir ce que mes yeux me criaient de regarder.
Il n’y eut pas de surprise, juste un goût amer dans la bouche qui me fit déglutir. Le commissariat, lui non plus, n’était plus.
Et à cette seconde, je me mis à pleurer. Silencieusement, parce que j’étais fière. Quand bien même aurais-je été toute seule, je n’aurais pas vidé ma peine dans des sanglots…
Je cherchais mon portable dans ma poche et composais un numéro dont mes doigts avaient l’habitude. Je me levai, parce qu’il n’y avait pas de réseau et appuyai sur l’icône verte. Il n’y eut pas de sonnerie, mais directement un bip, puis une voie de femme m’indiquant que mon correspondant n’était pas joignable. Je rappelai une seconde fois. Rien encore. Puis je laissais tomber mon portable à terre…
Parce que désormais, je n’avais plus personne à appeler.
Parce que désormais je n'avais plus rien à perdre.
Le correspondant que j’avais appelé et qui aurait dû répondre, était mon père, mon seul repère dans ce monde, le seul sur lequel je pouvais compter. J’avais des amis certes, mais si je perdais mon père, alors je perdais pour ainsi dire tout.
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Guest
Je retombai moi aussi sur le sol, les genoux les premiers. Et comme une démente, j'en oubliai le monde et pleurai ma peine. Cette peine qui accompagne toujours les personnes que l'on perd, les choses que l'on aime. Et comme une démente, j'en oubliai que le sol sur lequel je m'étais jetée à genoux perdus était pourvu de débris de verre, de bois, de fer. J'avais les genoux ensanglantés, les bras écorchés, le visage couvert de poussières, sale comme un nid d'acariens. Et malgré toutes les choses qui me séparaient de la terre, car désormais, ce n'était plus du bitume mais bel et bien de la terre sur lesquels mes genoux étaient posés, celle-ci n'avait jamais été aussi froide. J'avais aussi oublié qu'on était le 3 janvier, en plein cœur de l'hiver... Un frisson parcourut mon échine, et l'espace d'une seconde, mon corps fut frappé par une multitude de convulsions maladives. Et aussitôt je sentis le poids d'une veste, lourde, s'abattre sur mes épaules. Cette veste était froide, comme la terre, et je m'en débarrassai aussitôt en la redonnant à Cosmo.
Je n'ai pas compté le nombre d'heures passées ainsi, les genoux collés au sol, je n'ai pas non plus compté le nombre de larmes que j'ai versé. J'ai oublié le nombre de particules de cendres qui sont passées dans le ciel, pourtant je les avais comptées. J'ai tout oublié. Mon prénom, mon âge, ma vie. Il n'y a qu'une chose que je n'ai pas oublié, c'est le nombre d'explosions dans le pays ce jour-là. J'en ai compté cent quarante trois.

**
**​

3 janvier 2172, 12h 24h 33s

« Tout est gris, marmonnai-je. Le gris... Moi je hais le gris. Le gris c'est moche, le gris c'est triste. Pourquoi c'est gris d'abord ? Moi je veux du jaune... Du jaune, et du bleu, je veux un ciel bleu, un soleil jaune. Mourir... tout le monde est mort... Pourquoi le monde est-il mort d'abord... ? »
J’avais oublié la notion du temps. Jusqu’à cet instant. A cet instant précis je ne sais ce qui se passa dans ma tête, une sorte de déclic peut-être, un éclair. Un éclair qui me remit debout en un instant. Je faillis d’ailleurs trébucher aussitôt debout, mes jambes s’étaient endormies, étaient blessées et souffraient de je ne sais quel engourdissement. Mais ma volonté, forte à présent, m’obligeait à rester debout. Je regardais Cosmo, toujours là, il me semblait qu’il n’avait pas bougé d’un pouce depuis les explosions. Si lui et moi étions vivants alors pourquoi n’y aurait-il pas d’autres survivants ? Quelle folie m’avait frappée pour oublier une telle possibilité ?
Je commençais à courir vers le plus grand tas de débris qui s’offrait à ma vue, à quelques mètres de là, et le remuait avec toute ma force.
« Est-ce qu’il y a quelqu’un ? Quelqu’un … »
Je courais vers un autre tas de débris et le remuait avec encore plus de forces. Jusqu’au sang.
« Est-ce que quelqu’un m’entend ? EST-CE QUE QUELQU’UN M’ENTEND ? finis-je par crier. »
A présent je m’attaquais aux plus lourds débris, j’aurais juré qu’ils pesaient une tonne, il devait forcément y avoir quelqu’un là-dessous. Lourd, très lourd, trop lourd, j’allais bientôt lâcher, non, il ne fallait pas, je me devais de tenir. J’étais folle. Une eau trop salée me monta aux yeux. Parce que j’étais faible. J’aurais voulu être Batman, ou Superman, ou même ne posséder qu’un seul quart de leur force. La force de sauver des gens…
« Quelqu’un… ? »
La poutre lourde que je tenais tout à coup devint légère, et quand je levais les yeux, je vis que Cosmo la soulevait. Il chassa mes mains et lâcha la poutre, dans un fracas de poussière. Aussitôt, je me précipitais pour à nouveau la soulever mais il m’en empêcha.

« Tu es fou !! criai-je. Il y a quelqu’un là-dessous, il y a quelqu’un, j’en suis sûre.
- Négatif, il n’y a personne. Il n’y a plus personne désormais.
- Quoi ? Nooon !! Tu mens !
- Tout le monde est mort.
- Et comment tu peux le savoir d’abord ? Comment hein ?
- [Pas de réponse]
- ALORS HEIIN ?!!
- Je le sais. Il n’y a plus que nous deux maintenant.
- Toi, tu… »

Mais je ne pus terminer ma phrase, il plaqua sa main sur ma bouche pour me faire taire et me plaqua au sol. Instinctivement je me débattis, lui donnai des coups, essayai de crier. Il me maîtrisa de force et dans mon oreille un murmure glacé me dit : « Chuut… Ils vont t’entendre. »
Je me figeai dans une position de pierre. Quoi ? Qui ça « ils » ? Que racontait-il ?
« A partir de maintenant, ne bouge plus, ne dis rien, retiens ta respiration, ne pense plus. Ils repèrent facilement les grands esprits. Si tu ne respecte pas ce que je viens de te dire, alors tu mourras. »
Je ne sais pourquoi, mais je pris au pied de la lettre la menace et obéis sans plus discuter. Il se décida à me lâcher quand il vit dans mon regard une lueur de peur, et de docilité. Il embrassa mon front et me dit de fermer les yeux. Une douceur que je ne compris pas. Je décidais de suivre son conseil et de fermer les yeux.
Il me lâcha et je le sentis s’éloigner de quelques mètres.
Au bout d’un long moment de silence, je me décidai enfin à ouvrir les yeux.
Et là je découvris deux hommes en compagnie de Cosmo. Je ne compris pas ce qui se passait au début, mes yeux voyaient sans voir, mes oreilles entendaient sans entendre. Des gens. Il y avait des gens toujours vivants. Immédiatement je me relevai et me précipitai dans leur direction, les larmes aux yeux. Pourquoi ? Parce que je voulais les voir avec mes mains, et les toucher avec mes yeux, les entendre avec mon nez et les sentir avec mes oreilles. J’avais complètement perdu la tête, oublié ma condition misérable de souillon ensanglantée, mais je pouvais encore courir. Malheureusement, quatre mètres plus tard, je me cognais contre quelque chose d’invisible et retombai quelques mètres en arrière sous le choc. J’étais folle, je m’imaginais des barrières… Je me relevai pour continuer d’avancer mais à nouveau un obstacle invisible s’interposa entre moi et ces gens. Je tâtais des doigts ce mur invisible. Qu’est-ce que c’était que ça … ? Et pourquoi les autres ne me voyaient-ils pas ? Je donnais, de colère, un grand coup de pied dans la prison invisible. Aussitôt, le regard des trois hommes de l’autre côté de la barrière se tournèrent dans ma direction. Soulagée, je leur fis de grands signes de mains. A ce moment, dans ma tête résonna la voix de Cosmo, forte, dure, formelle. « Reste tranquille. S’ils te voient, tu vas mourir. » Cette voix glacée résonna encore et encore dans ma tête. Effrayée, je plaquais mes mains à mes oreilles et me recroquevillai sur moi-même, choquée.

« Qu’y a-t-il ? dit un homme.
- J’ai cru sentir une perturbation dans l’air. Comme un champ de force qu’on tenterait de briser par la force… répondit l’autre.
- Tu en es sur ? dit le premier.
- Certain. Ça venait de là, répondit le deuxième. »

Et aussitôt il s’avança dans ma direction. Encore choquée, j’eus le geste instinctif de le regarder. Et à ce moment, comme jamais auparavant, je sentis la morsure cruelle de la peur. Il n’avait pas de yeux, ou du moins pas de prunelles. Ces yeux étaient blancs. Entièrement blancs. Comme la neige, comme le froid. J’eus un frisson. Mon sang se glaçait dans mes veines à mesure que la peur m’envahissait. J’étais paralysée, sous l’emprise de ces yeux sans couleurs, sans émotions, ni joie, ni haine, et pourtant je ne pouvais m’en détourner.

« Affirmatif… C’est faible, mais je sens une chaleur là-bas… Quelque chose de vivant, dit-il en s’avançant encore d’un pas, ne nous séparant maintenant plus que de quelques mètres à peine. »
J’aurais voulu courir, crier, non hurler, me tuer, d’une balle en pleine tête et m’exploser la cervelle, tout ça en même temps, rien que pour pouvoir échapper de son emprise hypnotique.
« J’ai déjà nettoyé la zone, n° 00 215, dit Cosmo en s’interposant entre moi et mon hypnotiseur.
- Négatif, il y a quelque chose là-bas, je le sens, c’est déjà sous mon emprise mais…
- J’ai déjà nettoyé la zone, répéta Cosmo, menaçant cette fois-ci. »

J’étais enfin libérée de son hypnose : je ne pouvais plus voir ses yeux. Mais maintenant je ne pouvais plus rien voir avec la haute silhouette de Cosmo qui me barrait la vue. Alors je me relevai et je me déplaçai sur un angle où je pourrais aussi bien entendre que voir. J’étais folle, je n’avais pas retenu la leçon, j’en redemandai, avide de savoir. Il me sembla alors qu’il se passa un échange muet où les deux s’affrontaient des yeux, comme pour sonder à chacun l’esprit de l’autre, la menace que l’autre représente. Au bout de 2 minutes environ, le 3ème homme s’interposa entre eux : je regardais sa posture, son attitude et pour finir son visage, lui, il était normal, il avait des prunelles… Qu’est-ce que ça signifiait ?
« Allons, allons, vous n’allez pas vous battre entre cyborgs quand même, qui plus est, entre même prototype ! »
Leur affrontement silencieux dura encore quelques secondes avant que le dénommé n° 00 215 ne finissent par rompre leur lutte.
« Prends garde à toi, tu es peut-être le favori de la maîtresse, mais je suis le plus fort d’entre nous deux… Il y a pour toi un grand intérêt à ce que j’ai « cru » entrevoir ne soit pas la réalité… »
Sur cette phrase, le n° 00 215 et l’homme quittèrent les lieux d’une vitesse surhumaine. Ils étaient là et tout d’un coup, ils avaient disparus… comme s'ils s'étaient volatilisés ! J’étais folle. Le monde m’avait rendue folle.

**
**

3 janvier 2172, 13h 44h 33s

Cosmo était resté au moins vingt minutes à tendre l’oreille, me tournant le dos. Je n’avais pas bronché, néanmoins, je ne pas l’avais quitté des yeux une seule fois. Je suppose que j’avais peur, qu’il, comme les deux autres, s’évapore sans laisser de traces.
Puis il s’était tourné vers moi et après une courte hésitation devant mon regard devenu mort, avait osé s’avancer vers moi. A cet instant, mon regard reprit vie, je pris peur et je reculai automatiquement. Il s’arrêta aussitôt et nous nous regardâmes dans les yeux. Je compris alors qu’il ne représentait aucune menace. Puis, d’un pas bien décidé cette fois-ci, il continua sa marche vers moi. Il parvint sans mal à repousser la barrière invisible contre laquelle je m’étais cognée plus tôt. Il prit ma main et me dit « Viens, nous devons partir. »
Mais la nature n’avait pas coché la case « docile » quand elle m’avait crée. J’étais bourrée de questions et de craintes quant à leurs réponses. Mais j’étais fière. Et sans doute plus courageuse que j’en avais l’air.

« C’est quoi ça ? dis-je en me dégageant de sa poigne. Ça veut dire quoi tout ça ?
- [Pas de réponse]
- C’est qui ces gens ?
- [Pas de réponse]
- RÉPONDS-MOI !!! »

Il mit automatiquement fin à la conversation, comme la première fois en coupant par la force mon cri, enfouissant ma bouche sous ses mains froides. « Chut ! » Cependant, je me débattis comme un oiseau qu’on emprisonne, et, à force de lutter, je parvins enfin à crier de tout mon soûl quand sa main lâcha ma bouche. Mais, plus fort que moi, ce hurlement ne dura guère plus de quelques secondes… Et le sol se déroba sous mes pieds. Et un ultrason violent faillit me couper les tympans. Et le monde devint multicolore, puis blanc, et enfin noir…
La seconde d’après, je n’étais plus à Minneapolis mais à plus de 2000 kilomètres de là. Un panneau enflammé m’indiqua clairement, en lettres brûlées, Miami.

**
**​


3 Janvier 2172, 14h 01m 58s
Mes jambes se dérobèrent sous mon poids : j’eus l’impression d’être tombé d’une très haute falaise. Je remuai aussitôt cependant, non sans douleur.

« Qu’est-ce que…
- Affirmatif. Nous sommes à Miami. Affirmatif, la ville est en feu.
- P…
- Tes cris les ont alertés. Ils nous ont repérés.
- Co… »

Je ne pus terminer ma question car ma voix se brisa aussitôt. Il me regarda, avec… de la compassion… ? De la bienveillance… peut-être ? Il vint s’asseoir à côté de moi. Nous nous dévisageâmes un long moment, puis il me sourit comme on s’excuse.
« Tu es perdue, je le vois. Tu es effrayée, je le sais. Tu es fatiguée, je le sens. Tu n’es qu’humaine après tout. Je comprends…
- Que…, commençai-je.
- Chut…, murmura-t-il en posant un doigt sur ma bouche. Je vais tout t’expliquer. Il est trop tard de toutes façons pour t’épargner… »
Il marqua une courte pause pendant laquelle il me prit sous les aisselles, comme on prend un enfant, et me fit m’asseoir sur ses jambes. Il commença alors à me bercer, à me caresser les cheveux, comme pour m’apaiser.
 

DeletedUser

Guest
« Je suis… ce qu’on appelle un cyborg. Un robot doué d’intelligence. Ce que je veux dire par là, c’est qu’il n’y a personne qui commande mes faits et gestes avec une télécommande ou quelque chose du même genre : je suis autonome. Comme tu peux le voir, tu ne peux faire de distinction à l’œil nu entre moi et un humain normal. Nous arrivons à nous fondre dans la masse pour que les humains ne nous remarquent pas, il est plus facile ainsi. Je dis « nous » parce que je ne suis pas le seul… Tu as pu en voir un autre tout à l’heure. J’ai remarqué d’ailleurs qu’une grande peur t’a frappé à l’instant où tu as croisé ses yeux… Je possède les mêmes… Chut, n’aie pas peur, murmura-t-il à mon oreille quand je commençais à remuer.
- Je n’ai pas peur. Je n’ai plus peur de rien désormais.
- … Lui et moi, le n° 00 215, faisons parti du même programme. Il existe trois sortes de programmes, un destiné à détruire, un autre à protéger, le troisième à infiltrer. Lui et moi faisons parti du premier programme. Le programme C.O.S.M.O. Un programme conçu pour engendrer des traqueurs.
- Et l’autre homme, qui était-ce ?
- Lui ne fait pas parti du même programme que nous, je ne connais pas le nom de son programme, seulement je sais que c’est un cyborg protecteur…
- Qui…, l’interrompis-je, dans ma folie. Qui t’a crée ?
- Je ne le sais. Je ne connais ni son nom, ni son visage, nous l’appelons « la maîtresse » parce qu’être une femme est la seule information que nous disposons d’elle. Elle nous surveille, nous observe. Tous les événements d’aujourd’hui, les flammes que tu peux voir, ces ruines et cette aube qui demain sera rouge, tout cela fait parti de son plan. Elle est le cerveau qui a monté cette « opération ».
- Alors… C’est elle qui a organisé tout ça ? Les bombes…
- Affirmatif… Cependant je ne te mentirais pas… La maîtresse ne se déplace pas en personne, elle nous envoie pour accomplir le « travail »… J’ai été moi, envoyé pour… détruire Minneapolis. »

J’écarquillais les yeux sous le choc. Minneapolis ruinée, enflammée, et ce vent qui ne crachait plus de l’oxygène mais des cendres... Ma ville natale, la ville où j’avais d’or et déjà envisagé d’y laisser grandir mes enfants… Toutes mes petites ambitions personnelles de vivre paisiblement… C’était lui… qui avait tout détruit ? Je voulais protester, crier, hurler, lui cracher à la figure, le rouer de coup, jusqu ce qu’il ne soit plus qu’un tas d’os et de sang…ou de ferraille. Maudite faiblesse ! A présent, je n’avais même plus la force de bouger… Je l’insulterais, avec un peu de chance, ça le blesserait…
« Espèce de … , comment…? Tous ces gens… Et tous ces enfants…C’est dégueulasse, tu me donnes envie de gerber… Allez tous vous faire f***** ! Me**** ! Lâche-moi ! Lâche-moi ! »
J’en oubliais ma fierté : ma voix se brisa et je partis d’un sanglot déchirant. Il ne me lâcha pas. Il continua simplement de me caresser les cheveux, me murmurer chut à l’oreille, comme on calme un enfant qui pleure. Il n’essaya pas de s’excuser, et Dieu sait que je lui aurais craché à la figure s’il avait essayé… Il se tût simplement, attendant que mon état émotionnel me permette d’écouter ses paroles. C’était ça, sa principale qualité à Cosmo, sa patience…

**
**

3 Janvier 2172, 15h 10m 37s
Je m’étais endormie, à force d’être bercée, dans les bras de Cosmo. Dans ma bouche un goût pâteux, à mon réveil, m’indiqua que j’étais toujours vivante. Avec amertume, tristesse et colère sans doute, je réalisais que nous étions toujours le 3 janvier 2172, le pire jour de ma vie. Le pire jour de toute l’histoire de l’Amérique, de l’humanité aussi peut-être…

« Ils seront là dans 10 minutes à présent… Angela…
- Qui ça « ils » ? demandai-je en sortant de ma torpeur.
- Les autres cyborgs… Tu as crié trop fort tout à l’heure alors qu’ils n’étaient pas encore partis. C’est pour ça que je nous ai ramené ici, à Miami…
- T… TU nous as ramenés ici ? Mais… comment ?
- Système de téléportation. Cela nous permet de parcourir de très grandes distances malheureusement nous ne pouvons, nous cyborgs traqueurs, l’utiliser plus d’une fois pour jour, et cela nous brûle une grande quantité d’énergie de transporter quelqu’un d’autre avec nous.
- Ah… Et pourquoi viennent-ils ici alors ces cyborgs ? »
Il marqua une courte pose avant de me répondre.
« Pour toi. Pour moi. Pour nous deux. Pour nous exterminer sans doute…
- Nous…exterminer ?
- Affirmatif… dit-il après une courte hésitation.
- Mais… pourquoi ?
- Ne comprends-tu pas ? N’as-tu pas remarqué être la seule humaine dans les parages ? La Terre n’a jamais été aussi silencieuse…
- La seule survivante… Mais comment… Les autres sont morts, et moi je…
- Je t’ai protégé… J’ai crée un champ de force autour de nous deux pour que tu n’aies rien… Tu t’imagines bien que je n’en avais pas la permission et encore moins le droit de le faire. La maîtresse a été claire sur les ordres, il fallait raser la ville entièrement, tous ces habitants, détruire tous ces monuments… Et j’ai enfreint cet ordre.
- Alors… Tu es un traître ?
- On peut dire ça.
- Mais pourquoi… ? Pourquoi tu m’as protégé ?
- Je ne le sais… Vous les humains avez une très étrange façon d’envisager les choses… vous avez le pouvoir de penser… J’imagine que si je pouvais penser, d’une certaine manière, je pourrais affirmer que je pense à toi… Et sur le moment, je n’ai pas voulu que tu meures, alors je t’ai protégé…
- Es-tu en train de me déclarer, d’une manière extrêmement bizarre… que tu m’aimes ?
- Encore un mot humain… Je ne sais pas, Angela. Tu sais, j’ai un petit détecteur dans mon œil gauche qui m’indique le degré de menace que représente une personne. Toi, sur mon détecteur, tu représentes 100 % de menace… Je n’ai jamais compris pourquoi, quand même le prototype n° 00 001, le colonel, ne représente que 86 % de danger, toi, une seule humaine en représente 100…
- Hahaha ! rigolais-je, déclenchant une toux. J’ai toujours eu une masse de muscle plus développée que les autres…
- …
- Dis… Quelle ville il a détruit l’autre là, le 215 ?
- Cincinnati… Ah ! s’exclama-t-il en se figeant soudain. Ils arrivent, tiens-toi prête, ce soir, nous n’existerons probablement plus…
-
- As-tu peur ? me demanda-t-il en voyant mon air crispé.
- Sans doute un peu, tout cela est trop rapide.
- …
- J’ai encore une dernière question, s’ils nous ont repérés à la seconde où je me suis mise à crier… Pourquoi ne sont-ils pas venue directement nous chercher ? Je veux dire, nous ne sommes qu’à Miami, et ils peuvent se déplacer sur de grandes distances n’est-ce pas ?
- Ils ne peuvent prendre de décision sans l’accord de la maîtresse, de plus, ils ne peuvent me repérer que sur un périmètre maximum de 200 kilomètres. La maîtresse elle en revanche a accès a chacune de nos positions à la seconde près. »

Et nous restâmes ainsi, silencieux, lui guettant l’arrivée de nos bourreaux, moi analysant, sentant, respirant, chaque dernière particule de l’air qu’il me serait donné de voir… A ce moment-là, une éclaircie dans le ciel laissa découvrir un soleil jaune, chaud comme la braise, qui faillit me brûler le visage… Depuis combien de temps n’avais-je pas vu le soleil déjà ? Je n’en savais rien, j’avais oublié, une éternité me sembla-t-il… Décidément, le soleil de l’hiver est le plus chaud de tous les soleils. Et sans doute aussi le plus éphémère…
Je me dégageais de son étreinte, il me laissa partir cette fois-ci et je m’assis un peu plus loin.

**
**

3 Janvier 2172, 15h 19m 02s

Cosmo, assis à côté de moi se releva d’un bond à l’arrivée des cyborgs. Moi je restais assise par terre, de toutes façons, même si je le voulais, je n’aurais pas pu me lever. Ils arrivèrent à six. Six cyborgs ayant les mêmes allures, les mêmes manières, pratiquement le même design. Et aussi la même intimidation. Ils arrivèrent tous avec leurs yeux blancs et aussitôt, la voix grave et formelle de Cosmo résonna dans ma tête. « Ne les regarde pas dans les yeux ou bien ils te repéreront, pour l’instant tu es dans mon champ de force. Ne bouge pas, ne parle pas, ne pense pas, ne fais rien qui puisse attirer leur attention. »
J’obéis sans plus tarder et me préparai psychologiquement à ce qui se préparait.
Les yeux rivés sur leurs pieds, j’observai avec attention leur démarche arrogante et leurs expressions livides. Le seul que je reconnaissais dans le groupe fut le n° 00 215. Décidément, il faisait toujours autant peur… Il me sembla qu’il était celui qui le plus affichait un air arrogant. Si je n’avais pas eu autant peur de lui, cette peur se serait probablement transformée en haine. Il était celui qui marchait devant les autres, comme s’il était leur leader. En d’autres circonstances, je lui aurais collé mon poing dans la figure. Cependant, je pris peur quand sa tête bascula dans ma direction. « Calme-toi, me dit Cosmo intérieurement, tu es toute proche, si tu as de telles pensées, ils te repéreront. » Je me calmai derechef, respirai un bon coup et observai la suite des événements.
Après avoir repositionné sa tête dans la direction qu’elle avait au départ – la direction de Cosmo – il fut le premier à s’arrêter de marcher, et les autres, d’un même mouvement copièrent cet arrêt, comme s’ils avaient répété cette scène toute leur vie. Avec ce qui me sembla un rictus horriblement diabolique, le n° 00 215 fut le premier à rompre le silence.

« Alors, alors… On a fait des bêtises hein ? Je savais bien que ça sentait l’humain tout à l’heure quand je t’ai rendu visite. En parlant d’humain, il est où le petit que tu caches ? Je meurs d’envie de voir quel humain t’a compromis à tel point que tu deviennes un traître à ton espèce.
- Moi en bon état, tu ne la toucheras jamais !
- La ? Oh ! Alors c’est une humaine ! Une humaine voyez-vous ça ? Qu’y a t-il ? Assistons-nous à une version revisitée de la Belle et la Bête version La Belle et le Robot ? Hahahaha ! »
En se tournant vers ses acolytes il espéra joindre leurs rires au sien mais, inexpressifs, ceux-ci n’affichait aucun air qui ne sembla hilare. Déçu du manque d’attention de ses acolytes – des robots sans la moindre parcelle d’humour, de colère ou de peine – il se détourna d’eux et reporta son attention sur Cosmo.
« Où est-elle cette humaine ?
- Pas là, comme tu peux le voir, répondit Cosmo.
- Tu mens, tu as hérité d’une capacité spéciale à ta création, une capacité que normalement seuls les protecteurs possèdent, voilà pourquoi la maîtresse t’a favorisé… Tu es capable de créer un champ de force autour de quelque chose ou de quelqu’un. Tu la caches derrière ton champ de force !
- Tu n’as toujours pas oublié ces histoires stupides, 00 215 ? Serais-tu tombé sous le charme de la maîtresse à tel point que tu en sois venu à me jalouser ?
- … Tu n’es pas censé ignorer que la maîtresse peut te débrancher, à n’importe quel moment, quand elle le désire, en appuyant simplement sur un bouton. Tu n’es pas censé ignorer non plus que si elle appuie sur ce bouton alors de ta vie antérieure – c’est-à-dire celle-ci – tu oublieras tout.
- Le bouton reset hein… ? Et bien qu’il en soit ainsi… »

Le n°00 215 sourit comme un dément à cette déclaration. Excité, il prit une sorte de téléphone, un genre de talkie-walkie qui était maintenu sur sa ceinture.
« Alors vous avez entendu cela maîtresse ?
- [Réponse inaudible]
- Et pour l’humaine ?
- [Réponse inaudible]
- Bien reçu. »

Après avoir repositionné le talkie-walkie sur sa ceinture, il arbora un sourire encore plus machiavélique. Et la suite se passa d’une vitesse surhumaine, tout à coup, Cosmo se tourna vers moi, à la vitesse de l’éclair, et dans son regard, une seule sentence résonnait, une sentence que je n’aurais pas pu louper de comprendre tellement elle est était forte… « Adieu, content de t’avoir connu. A une prochaine fois peut-être…Dans une autre vie. »
Soudain son regard devint vide, et quelques secondes plus tard, il tomba, la tête la première, sur moi, car n’ayant plus de bouclier invisible, la loi de la physique reprenait ses droits. Je le regardai, paniquée et effrayée, je regardai en direction du groupe de cyborgs. Aussi clairement que je pouvais les voir, ils me voyaient… Et dans sa main le n° 00 215 tenait une commande, où il maintenait toujours enfoncé un bouton. Un bouton rouge… RESET.
« N’aie pas peur jeune fille, roucoula le n° 00 215, bientôt tout sera fini. »
Je croisai son regard, instinctivement. Grave erreur, dans ma tête, une déchirure se produit, un hurlement furibond sembla me parvenir aux oreilles… « Ne les regarde pas dans les yeux »
Cosmo m’avait prévenu. Mais moi j’avais toujours été têtue… Je tombai en arrière, ma tête la première, de douleur… Je ne pus penser au pourquoi du comment son regard provoquait en moi un tel effet. Quelle était cette chose dans son regard qui m’avait fait perdre le fil, avait fait hurler mon cerveau de douleur… ? Cette brûlure, cette décharge électrique…Je souhaite ne plus jamais au monde avoir à revivre ça.
Une fois au sol, mes yeux - les seuls éléments permettant de me croire encore vivante, car il semblait que même mon cœur, déjà, s’arrêtait de battre - rentrèrent en contact avec le soleil. Je n’avais jamais pu voir le soleil bien en face, regarder le soleil, ça vous fait mal aux yeux, et vous détournez le regard automatiquement. Mais aujourd’hui, il était doux, chaud mais pas brûlant. Il semblait vouloir guider mon âme déjà en fuite il me semblait vers les cieux….
On dit que ceux qui meurent sous le soleil sont à 90 % des gens qui, dans leur prochaine vie, vivront de paillettes et d'amour...

**
**​

Je me suis toujours demandé comment j’allais mourir…
En riant, ma mère m’avait dit : « Toi, tu mourras vieille, la nuit dans ton sommeil. »
D’un sourire morbide j’avais répondu : « Non, moi je veux mourir en plein soleil, là où tout le monde pourra me voir. »
J’étais pourtant loin d’imaginer que ce vœu s’exaucerait. [/FONT][/SIZE]

Fin.



Désolé, mais le forum n'accepte pas plus de 20 000 caractères par messages.

Pour voter, merci de voter comme ceci:

Je donne la note de ..../20 au Rp 1.
Commentaires:
Je donne la note de ..../20 au Rp 2.
Commentaires:
Je donne la note de ..../20 au Rp 3.
Commentaires:
Je donne la note de ..../20 au Rp 4.
Commentaires:
 

DeletedUser

Guest
Le Rp 4 a dépassé la limite de caractères :p
Je présume que c'est Gaia ^^

Edit: La limite était de 10.000 x)
Mais c'est le meilleur
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Guest
suggestion : les candidats votent comme les membres normaux mais la note qui'ls s'auto-donnent n'est pas considérée par l'arbitre dans les moyennes. Z'ne pensez quoi?
 

DeletedUser

Guest
Non, vaut mieux participer pas du tout, c'est plus impartial ;)
 

DeletedUser

Guest
suggestion : les candidats votent comme les membres normaux mais la note qui'ls s'auto-donnent n'est pas considérée par l'arbitre dans les moyennes. Z'ne pensez quoi?

Je suis d'accord. ;) On attends peut être l'avis de Gaïa?
 

DeletedUser

Guest
Je pense qu'on devrait attendre les premiers votes avant, s'il n'y en a pas beaucoup, alors là, envisageons la possibilité de nous auto-voter =)
 

DeletedUser

Guest
Bien dit Gaia

P.S. Lorsque tu as dit que tu dépasserais sûrement la limite de caractères, je penserais pas que ca serait de tant :eek:
Mais ca en vaut la peine, j'ai beaucoup apprécié ton oeuvre :)
 

DeletedUser

Guest
Je ne vois pas de quoi tu parles lolown :rolleyes:
Le Rp n° 4 n'est pas le mien ^0^
 

DeletedUser13040

Guest
tu dit qu il y a plusieur explosion mais juste apres tu dit:"Autrefois si haut dans le ciel [...]et encore quand ils avaient eu la chance de survivre a l explosion"

c est une faute je crois
 

DeletedUser

Guest
LES ŒUVRES DOIVENT RESTER ANONYMES ET LE FLOOD N'EST PAS LE BIENVENUE DANS CE SUJET! :mad:
 

DeletedUser

Guest
Je donne la note de 11/20 au Rp 1.
Commentaires:l'idée est là, mais ca reste assez brouillon je trouve, Pas assez développé.Pas mal de fautes de frappe également...que l'auteur aurait pu éviter.

Je donne la note de 10/20 au Rp 2.
Commentaires: Un beau pavé ^^, l'histoire se laisse découvrir mais la mise en page m'a réellement posé problème... par moment je me perdais au milieu de ces lignes interminables...

Je donne la note de 14/20 au Rp 3.
Commentaires:Bonne présentation, on arrive facilement a s'imager le texte, le seul hic pour moi est la fin un peu trop brutale, j'aurais aimé que l'auteur nous en donne un peu plus...

Je donne la note de 15/20 au Rp 4.
Commentaires: Très bon texte dans l'ensemble, l'histoire est très prenante, la mise en page donne envis de continuer a chaque fin de paragraphe. Je voulais donner la note de 17 mais j'ai décompté 2 points pour les 10000 caractères dépassés
 

DeletedUser

Guest
Je ne vois pas de quoi tu parles lolown :rolleyes:
Le Rp n° 4 n'est pas le mien ^0^

ce n'était plus du bitume mais bel et bien de la terre sur lesquels mes genoux étaient posés, celle-ci n'avait jamais été aussi froide.

Dans ce phrase de l'oeuvre numéro 4 qui appartient à je ne sais qui :)rolleyes:), on parle de terre froide, alors que deux minutes avant, elle était brûlantes :eek:

Pourrais-tu m'expliquer Gaia, car bien que cette oeuvre puisse ne pas être tienne, tu m'as l'air à bien la comprendre :D

LES ŒUVRES DOIVENT RESTER ANONYMES ET LE FLOOD N'EST PAS LE BIENVENUE DANS CE SUJET! :mad:

Elles le resteront, mais puis-je te mp à propos de cela ?
 

DeletedUser

Guest
Je donne la note de 2/20 au Rp 1.
Commentaires: Trop de fautes, des phrases qui n'ont pas grand sens... Bref, il aurait mieux fallu se relire plusieurs fois avant de passer çà à l'arbitre. Le contenu n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant, du moins, à mes yeux.


Je donne la note de 4/20 au Rp 2.
Commentaires: Le double de l'autre malgré des fautes de frappes hideuses, une orthographe un peu plus soignée que le rp précédent mais c'est pas encore çà. Pour le contenu, idem que le rp précédent... Y a de l'idée mais on l'explique très mal, on ne la développe que médiocrement... Là aussi, il aurait fallu plus travailler dessus.


Je donne la note de14/20 au Rp 3.
Commentaires: Ah, enfin quelque chose de potable. Déjà, je trouve assez appréciable l'idée du Journal à sa fiancée, et l'histoire, en elle même est larmoyante (même si l'effet de tristesse aurait pus être perfectible). Je n'ai pas remarqué de grosses fautes... si, la réponse de la mère à un moment: " On est pas immortel pour toujours.. " . Tu vois pas un léger problème..? :p


Je donne la note de 16/20 au Rp 4.
Commentaires: Pour moi c'est le meilleur. Toujours cette petite citation, et là je reconnais bien le style de l'auteur :)p)... Bon, même si je suis un fervent défenseur de " l'anti-chiffrisme " dans le rp, je dois avoué que là, les nombres vont bien là où ils sont. Bon, y a toujours des phrases un peu loupées et " moches " comme le " On est pas immortel pour toujours " du rp précédent, dans le tien je citerai: " Tu t’imagines bien que je n’en avais pas la permission et encore moins le droit de le faire " .. Ne pas avoir la permission et encore moins le droit de le faire ? C'est la même chose dites autrement, niet ? =) ... Edit: Ah ouais... terre froide/brûlante ? :D




Globalement, j'ai été déçu par ceux à qui je m'attendais à une déception... Et je pense que " l'auteur " du rp 3 produit des choses plus " belles " quand il est motivé n_n' ... Peut être à cause du thème, qui franchement, n'amène pas vraiment à l'inspiration :rolleyes: .... ?



Néanmoins, le 2/20 et le 4/20, j'aimerais beaucoup que vous postiez des rp's plus souvent pour qu'on vous donne des conseils détaillés, j'aurais pus le faire dans commentaires mais çà aurait fait de trop long messages aussi, je vous attends dans la partie bibliothèque. =)


Et j'ai pus paraître sévère mais il faut comprendre, aussi, qu'un rp de battle, y a un délai énorme et qu'il ne faut pas s'y prendre au dernier jour... Je pense qu'il faut commencer à rassembler ses idées dès l'annonce de sa participation, les mettre dans un bloc note et en rajouter au fil des jours puis écrire le texte quand on en a le temps et l'envie, généralement avec toutes ces idées stockées, il y a forcément l'envie. Je comprends qu'il n'y a pas forcément le temps, mais alors, pourquoi participer si on est sûr de ne pouvoir faire quelque chose qu'a la fin du délai? Au dernier moment ? ... Je trouve çà " léger ".





~~~~~​






Inadin a dit:
LES ŒUVRES DOIVENT RESTER ANONYMES ET LE FLOOD N'EST PAS LE BIENVENUE DANS CE SUJET! :mad:

Oulah! Garde ton calme :) .. déjà, les auteurs sont facilement identifiables, car on voit bien chaque style différent, surtout dans le cas du rp 4 alors.... et puis, le smiley mad', c'est le genre de truc qui fait vraiment " l'immature énervé " dans toute sa splendeur, et les maj', on en parle même pas. Faut répondre calmement aux gens =) ( même si ceux ci ne le mérite pas vraiment :rolleyes: ) ... et au pire, tu le prends dans un coin de l'IrC et tu le tabasses en notice :eek:
 

DeletedUser

Guest
Je donne la note de 4/20 au Rp 2.
Commentaires: Le double de l'autre malgré des fautes de frappes hideuses, une orthographe un peu plus soignée que le rp précédent mais c'est pas encore çà. Pour le contenu, idem que le rp précédent... Y a de l'idée mais on l'explique très mal, on ne la développe que médiocrement... Là aussi, il aurait fallu plus travailler dessus.

Je contredis nullement les notes, mais pourrais-tu préciser où tu vois les fautes de frappe dans le récit 2 s.v.p. ?

P.S. Ce n'est pas le mien ^.^
 

DeletedUser

Guest
Je contredis nullement les notes, mais pourrais-tu préciser où tu vois les fautes de frappe dans le récit 2 s.v.p. ?

Les fautes de frappe, comme dans le rp 1, d'ailleurs, ne sont que des fautes de ponctuation, qui a mes yeux de geek maniaco-sensoriellement cinglé, sont hideuses ^^'
 

DeletedUser

Guest
Je ne suis pas sûr, peut-être que la ponctuation est différente au Canada et en France :p
 
Haut