DeletedUser
Guest
Bonjour ou Bonsoir, mais avant tout,
Bienvenue.
Rêves d'un Poète
Renaissance
Tombent sur le sol des fleurs vermeilles,
Sol couleur de sang sous le soleil,
Étendu sur ce tapis rouge,
Un homme qui déjà plus ne bouge.
Cet homme c’était peut-être quelqu’un d’important,
Un roi ou un seigneur d’un royaume d’antan,
Aujourd’hui il est là gisant,
Dans une immense flaque de sang.
Plume blanche tombée d’en haut,
Bien trop tôt pour être un oiseau,
Du ciel descend un bel ange,
Et se produit un fait étrange.
Le monde s’est comme figé,
Soudain il s’est relevé,
Au plus profond de cette noire nuit,
Un mourant est revenu vers la vie.
Par Nyctal
Vérités
Gagner une guerre
Dans un champ de bruyère,
Qu’est-ce que cela change?
Il n’y a pas d’échange.
Régner sur un royaume,
A quoi cela sert?
S‘il n’y a plus par terre,
Que des morts, des heaumes.
Pour pouvoir vivre,
Nul besoin de tuer,
C’est dans les livres,
Depuis une éternité.
De nos tristes jours,
Aucun ne les feuillette.
C’est quand vient notre tour,
Seulement qu’on regrette…
Par Nyctal
Il est plus dur de vivre…
Le jour où les lames maudites,
Rendront leurs noires sentences.
Le jour où se feront lesdites,
Sombres histoires de vengeance.
Vaine est notre courte existence,
La mort nous croisera toujours.
Après des années d’errance,
Elle nous invitera à notre tour.
Pourquoi encore endurer des années
De déchirements, de souffrances?
Alors que suffiraient des yeux bandés
Et une lame pour annihiler la démence.
Vivre n’est en rien malchance,
Mourir est un échappatoire.
Vivre est le seul acte valable de vaillance.
Ce n’est en rien un accessoire.
Par Nyctal
Ouragan
Au loin l’orage se déchaine,
Déjà les rafales t’effleurent.
Le ciel se charge d’ébène,
Le froid enserre ton cœur.
La mer crie sa douleur,
Jaillissent du fond, les vagues.
Le ciel hurle sa rancœur,
Les nuages se chargent de dagues.
Les élément se libèrent,
Le chaos reprend ses droits.
Il n’y a plus rien à faire,
Maintenant, sauve toi.
Par Nyctal
Nyctal
Naguère simple écrivain,
Y a-t-il plus anodin?
Couchés sur un papier,
Tous les mots sont scellés.
Aujourd’hui poète éperdu,
Les vers m’en sont connus.
Par Nyctal
Symphonie du vent
Le vent et les feuilles
S’agitent sur le seuil,
Dans une spirale sans fin,
S’élève un chant cristallin.
Les quatre vents,
En un concert magique,
Et à chaque instant,
Bat la musique…
Souffle du Nord,
Vibrent les cordes,
L’ode nous endort,
Et le silence s’attarde…
Par Nyctal
Rêve d'encre
Un ciel noir. Je m’en rappelle.
Noir de jais, plus profond que la nuit.
Cieux constellés d’étincelles,
Que rien ne gâchent, pas même la pluie.
Les couleurs apparaissent,
Bleu, jaune, rouge ou orange.
Nuit magique où naissent,
Sans aucun doute les anges.
Les étoiles se consument
Est-ce la fin de tout?
Persiste dans mon âme,
Une note un peu floue.
Par Nyctal
Amérique
Eau pure, un bleu océan,
Relief de vagues et d’écume,
La frégate va de l’avant.
Pas une once de brume.
Claires eaux, brise marine,
Le bateau prend le vent.
Loin sont les forêts et collines.
La mélancolie gagne les partisans.
La terre est loin, Au-delà du soleil,
Dit-on. La barre pointée vers le levant.
La frégate avance sous l’azur du ciel.
Toujours plus loin des terres de nos parents.
Par Nyctal
Guerres et douleurs
S’entrecroisent les fers,
Avec fracas .Volent les étincelles.
Ravageuse est la guerre.
Peu de blessures sont superficielles.
Retentit, sonore, le haro.
Assourdissante clameur,
Des épées tirées du fourreau,
Et des hurlements de douleur.
Le chevalier tire son arme,
Et s’en va au combat
Dans cet infernal vacarme,
Qui un jour le reverra?
Touché au cœur,
S’effondre le chevalier.
Il ne sent plus la douleur.
La vie l'a déjà quitté.
Par Nyctal
Pour Jonn 2000
Pour Jonn 2000
Coeur de Glace
Aux frontières du réel,
Là où s’unissent terre et ciel.
Un groupe d’exilé,
Entre rêve et réalité.
Un continent vierge.
Eclairé sous les cierges,
Notre nom est connu.
Mais c’est une heure révolue.
Plus pur que l’océan,
A l’abri du temps,
Brulant d’audace.
Cœur de Glace.
Par Nyctal
Assis sous l'orage
Les feuilles au loin s’envolent,
Le temps devient orageux.
En bas les oiseaux volent,
Fuis d’ici, beau ciel bleu.
Les vers me viennent à l’esprit,
Sur un carnet à jamais inscrit.
Rien n’arrete le poète, ni la pluie,
Ni même la foudre autour de lui.
Retentit, violent orage,
Les mots sont de passage.
Une violente rafale de l’air,
Volent au loin les vers…
Par Nyctal
Ô lendemain
Songe ténébreux,
Qui ne prend jamais fin.
Futur douloureux,
Aux rets du destin.
Maculé de noir, de blanc,
Se teinte d‘écarlate,
L’histoire de demain,
Avant que tout n’éclate.
Néant, profonde obscurité.
Impénétrable rêve,
De douleur et de tristesse mêlés.
Et dans le noir s’achève.
Par Nyctal
Œil du Cœur
A livre ouvert,
Se lisent certains cœur.
D’autre sont noirceurs,
Et ne referment que rancœur.
Des yeux aiguisés le voient,
Perforants, et si près.
La lecture n’a plus de secret,
Pour ceux qui en suivent la voie.
Observations personnelles,
Ces informations sont bien gardées,
Si elles ne sont pas artificielles,
Elles font face à l’éternité.
Par Nyctal
Au bout du monde
Oublié au bout du monde,
Au-delà des tempêtes du Nord,
Au-delà des vagues vagabondes,
Perdu entre bâbord et tribord.
Sur un ilot rocheux, sans rive,
L’exilé se tient là, face à l’horizon.
Au loin une seule bouée dérive.
Il passe ici sa vie à payer sa rançon.
Sur une île, prisonnier de lui-même.
L’exilé attends la fin, amer lendemain.
Perdu au plus profond de l‘extrême,
Les yeux rivés sur les fonds abyssins.
Par Nyctal
Vole!
Déploie tes ailes, prends le vent,
Sens les souffles mugissants.
Déplies tes ailes, tout est permis,
Va là où tu en a envie.
Océan gris brumeux,
Les rides à sa surface,
Les nuages happent tes yeux,
Et au loin ta route se trace.
Se dévoilent les paysages,
Les fleurs à ton passage.
Acquises te sont les clés,
Du trousseau de la liberté.
Par Nyctal
Pour Zeus le maître
Pour Zeus le maître
Ode à un adieu
Libre est la Mort,
Venir ou aller,
Du Sud au Nord,
On parlerait presque de liberté.
Une seule mission,
Impérative, urgente,
Draineuse de tentation,
La Mort depuis toujours nous hante.
Poème à un ami,
Sombre et méconnu.
La Mort est en lui,
Mais je lui souhaite une longue vie.
Par Nyctal
Pour RAD1689
Pour RAD1689
Fleurs de l'âme
Teinte d’un manuscrit,
A la croisée des chemins.
Rose pourpre qui fleurit,
A l’abri du parchemin.
Fleur de l’âme,
Monde imagé.
Pensée couleur lame,
Striée du gris acier.
Blanche plume,
Présent du cygne.
Veiné d’une écume,
Lys de l’insigne.
Par Nyctal
Jugement
Au delà du vent voyageur,
Au delà des vagues vagabondes,
Plus loin que tristesse et peur,
Qui enserrent notre monde.
Le poète, condamné,
Le dos contre le mur,
Sur son coeur, braqués,
Les instruments de la torture.
Le regard vers le haut,
Il attend sa sentence,
Et quand descendent les doigts du bourreau,
Son regard se perd dans l'errance.
Sur sa poitrine tournée vers le soleil,
Se dessine une rose vermeille.
Par Nyctal
Fin d'un rêve
Les mots du poète, emprunts de la folie.
Ô destinée tragique, qui me tend à la nuit.
Il n’y a pas de rêve, seulement la guerre,
Dans le monde secret de l’imaginaire.
Une part du poète se consume ici-bas,
Et s’évapore, bien plus loin que l’au-delà.
D’un paradis infernal où vit chaque chose,
Le poète a su trouver au fond de lui l’osmose.
Dernière création, Ultime diadème,
Voici la fin, l’apogée de l’art du poème.
Après tant de mots figés sur le papier,
Il doit ramener ses ailes, et s’envoler.
Par Nyctal
Regrets
Les anges sur la falaise déploient leurs ailes,
Et s’élancent, pâle reflet blanc sur l’azur.
Jonglant sur les vents du large, embruns de sel.
Noir mystère d’un paysage du clair-obscur.
Resté sur la rive, le poète murmure,
Le Temps et le Destin s’arrêtent et l’écoutent.
Une promesse s’échappe. Et réveille des blessures,
Alors qu’au loin, gémissant, le vent s’éveille et chante.
Le poète et son ombre font volte-face.
La nuit arrive, et l’obscurité fait reine.
Le poète, il rêve de souvenirs fugaces,
Et de ses yeux jaillissent des larmes aériennes.
Par Nyctal
Dynastie Céleste
Plongent dans la brume les ailes écarlates,
Fuit l’astre pâle quand s’avance la Dame,
Ô Aube rouge! Bel éclat d’un poète!
Pour ta seule gloire il rassemblera les âmes.
Chatoie l’horizon aux couleurs du métal d’or,
Ô Roi-Soleil, Seigneur du ciel et roi de l’Est!
Monarque Souverain qui prend d’assaut le fort.
Gardiens des mondes, flamme protectrice de l’Ouest.
S’avance le guerrier noir, au nom trop connu.
Jaillit de ses mains, incertaine destinée.
Crépuscule, guerrier des reproches. Perdus!
Mettez entre ses mains vos vies passées!
Par Nyctal
Lumière
Dans le brasier ardent, sans vie, sans fin,
Les rares survivantes volent au loin.
Dans les cieux, remplit d'obscur désespoir,
Ou n'existe plus même le mot croire.
Dans ce sombre monde, nait la lumière.
Les étoiles marchent et percent l'Éther.
Dans le firmament cavale Sirius,
Alors qu'au Nord scintille de feu Vénus.
S'avance sur le chemin des étoiles,
Vêtu de sa fine tunique de toile,
L'ange blanc, le fier messager ailé!
Qui répare les mondes déchirés...
Par Nyctal
Pour Artemos
Pour Artemos
Visions
J’aimerais me réveiller, sortir de ce rêve
Ouvrir les yeux, regarder le monde de face.
Sentir battre sous la paume d’une main la sève
D'une inspiration qui pourra voir la préface.
Je parcours toutes les lignes de cette feuille
Touchant chacune des lettres de l’encre grise.
Autour de moi, enroulée, la corde du treuil
Qui me maintient en l’air, balloté par la bise.
Noyé sous les avalanches, les torrents de mots
Où à chaque pas, obligation faite d’un choix.
Je tente de fuir cet assourdissant étau
Où la poésie est enfermée par des lois.
Par Nyctal
Souvenir
Sans cesse happé dans les méandres des questions,
Capturé dans les filets de la création,
Emprisonné dans ce monde, jusqu‘à mes jours,
Reverrai-je encore une fois scintiller les tours?
Ô Inspirations, vous qui voguez sur les flots,
L’ultime courbe cache t’elle le blanc château?
Où les seigneurs célestes sont tous réunis,
Et où l’orgue jaillit, au doux son de le pluie…
Sur le fleuve des tourments, de l’incertitude,
Le doute se mêle à la belle solitude,
Loin, très loin sur l’aval, près des grandes cascades,
Le poète terminera-t-il sa ballade?
Par Nyctal
La Chute
Parti exilé dans la neige et les montagnes,
J’étais loin des traîtres et des lâches de ce monde.
Où est donc la gloire lorsque l’on gagne
Un assaut où vides étaient les chemins de ronde ?
Il n’y a pas eu de victoire, seulement
Un coup du sort, prompt et fatal comme l’éclair.
On ne saurait chanter les exploits d’un dément
Ni même reprendre Les Pluies de Castamere.
Bientôt je me dresserai face aux ruines. Bientôt,
Avant que ne se dresse le prochain exil.
Bientôt, on verra le poète face aux flots,
La harpe à la main, les yeux parcourant les îles.
Par Nyctal
Saisons
Le troubadour chante sa chanson de toujours,
Se couvre de fleurs chaque ville chaque bourg.
Les doigts du soleil caressent une lyre d’or pur,
Chaque partie de moi pour le printemps s’abjure.
Aux premiers rayons de l’été, arbres dorés !
C’est le vol des pétales du blanc cerisier,
Et courant les prés, lorsque l’âme s’envole,
S’accrochent aux tuniques, des hordes d’herbes folles.
Le chant resplendissant de la pluie, battant
Les paysages parcourus pas les froids vents.
Le temps annonciateur de l’hiver, et demain
Sera la chute des feuilles couleur carmin.
Les flocons tombent et s’installent sur un tapis
Déjà immaculé par tout ce temps passé.
Les courants glaciaux se meurent au mur du Sud,
La verte renaissance atteint sa plénitude.
Par Nyctal
Taïga
Vaste étendu blanche, clairières par endroit,
Lieu bordé par des arbres recouverts d’épines.
Située dans le grand nord, là où il fait froid,
Paysage libre, à la pensée divine.
Grive obscure, chant mélodieux, que fait elle
A nicher les arbres des forêts glacées ?
Le grand busard, qui d’une fois déploie ses ailes,
Chasse là-bas le campagnol des rochers.
A l’appel de la lune on entend le loup,
Qui s’en va traquer sa pitance, grands élans.
Caché dans les buissons d’aubépine et de houx,
On entend du lynx, un puissant feulement.
Par Nyctal
Air d'un jour
Doux murmures des ramures des cerisiers,
Symphonies oubliées, partitions éphémères.
Doux clapotis des frégates des bateliers,
Feuilles volantes, inscriptions de symboles fiers.
Pluie de croche, noir ou blanche, quelle importance ?
Elles s’alignent sur le papier, sœurs d’un temps.
Seul, sur le ponton qui fait face à l’anse,
Le poète tend ses pensées à l’océan.
Et les violons leur mélodie d’antan entonnent,
Les harpes jouent entre les entrelacs du vent,
Crescendo de do à do, le piano résonne,
Et les voix des enfants s’accordent dans ce chant.
Par Nyctal
J'écris des poèmes depuis presque un an maintenant (ça doit jouer à deux semaines près), et depuis un an, j'ai toujours la même passion.
J’accepte les critiques, pourvues qu'elles soient constructives ;-)
Nyctal