Sous nos pieds, la poussiére.

  • Auteur de la discussion guildguillix
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DeletedUser

Guest
Voici deux petits textes sombres qui date un peu... Qu'en pensez vous?

Seules restent quelques réserves de lumière dans l'obscurité qui occupe le cœur des hommes. L'océan de l'humanité a englouti le voyage qu'entreprirent les représentants de la vie divine. L'air qui gonflait leurs espoirs est chargé de goudrons, de leurs yeux, l'eau a cessé de couler, les mains qui ont bâti sont couvertes de boue, agglomérée de sang. La poussière poussée par les vents, fouette leurs ombres, qui s'entrechoquent dans un râle de protestation. Mais tout est inutile, c'est leur perte qu'ils cherchent en vain. Longues sont leurs souffrances, interminable est leur destin. Car, dans un dernier pied de nez, leur maîtresse à tous, leurs vies, les condamnent à leurs souffrances.

L'étroitesse des règles qui les régissent ferme, un peu plus, à chaque instant leurs esprits occupés à souffrir. Ils parcourent ainsi de l'aube au crépuscule de leurs vies, leurs illusions qui finissent comme des bulles de savon. Ils ne fraternisent plus, ils s'agrippent, ne parlent plus mais vomissent, quant au sursaut qu'ils s'offrent sous la douleur des coups qu'ils échangent, ce n'est que les restes des aptitudes qu'ils les différentiaient du règne animale. Ils ne sont plus rien mais il n'y a plus qu'eux.




Vous voulez de l'asphalte? du bitume gras, du lourd?

alors suivez la, elle file devant vous comme un éclair. Pointilleuse, parfois zébré d'incertitude, souvent en discontinu, elle file. Je suis un homme responsable je ne la franchi jamais.

Cicatrisant la campagne, elle file dans la nuit, dans son écrin de goudron luisant. Elle guide, te fait voyager, elle est le lien avec les autres, mais te coupe du reste, elle file. La vitesse aidant , elle t apparaît dangereuse, mais sa blancheur dans ton opacité chemine vers ton destin. Tu la suit... il n y a plus quelle. La nuit rend le reste momentanément absent. Si tu la regarde, elle représente tout. plus rien n' existe. Elle se sépare, se dédouble, sinueuse, elle file devant toi dans la nuit, qui fini toujours par tout avaler.

Toi, tu la suit, incapable de te détacher de ce lien, qui te tient en vie dans ce vide. Tu avance, mais tu te perds, si tu la perds. Pas le choix. Quelques chimères nocturnes te détournent mais rien ne parviens à l' effacer. Omniprésente elle éclaire ton chemin.
 
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DeletedUser162

Guest
Tu devrais te relire pour le 2° texte, il y a tellement de fautes en comparaison à ton premier texte qu'on dirait qu'ilo a été écrit pas quelqu'un d'autre. Sinon, j'aime beaucoup le premier, tu as une belle plume ;)
 
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