[RP à plusieurs] Fuite impossible.

  • Auteur de la discussion Lightfellow
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J'ai changé de nom, changé de vie, changé de nation, changé de continent, changé mes habitudes, changé jusqu'à mon bonheur en misanthropie, ma douceur en haine et mes cheveux dorés en brun corbeau, fuit le soleil pour perdre mon bronzage; j'ai étalé le sang sur mon visage, tué ma force, tué mon être, tué mon ÂME!! Je... me suis tuée.
Mais il m'a retrouvée. Comment? Inexplicable. Il m'a reconnue? Vu la façon dont il m'a regardé fuir ses yeux, son regard, oui. Je suis perdue. Cet homme que nul ne connait, que nul ne voit, sans nation ni drapeau, sans rang et sans identité, cette ombre qui me traque n'est autre que celui qui m'as promit souffrance, supplices et mort. Celui qui m'aimait et qui a transformé l'amour en haine lorsqu'il m'a vue avec un autre. Il l'a tué et maintenant, il veut me tuer, moi. Je le fuit depuis ce jour néfaste où il a tué mon fiancé. Je croyait avoir trouvé dans ce petit village qui est désormais le mien, les murailles qui me protègerait de lui. Je m'était trompé, encore.

***

J'avais décidé de me cacher dans une taverne situé dans une ville proche. La taverne Libertad était réputé pour ses alcools forts et surtout sa discrétion. Sans informer personne, je m'y rendit.
Malheureusement, une ombre me suivait sans que je m'en aperçoive. Une ombre qui, elle, représentait un réel danger. Pour moi bien sûre mais pour tous ceux qui m'entouraient aussi. Cependant, l'ombre avait l'air d'attendre quelqu'un d'autre pour entrer en scène.
 

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Je me suis assise à la table du fond, loin des portes et fenêtres. Mon attitude paraissait suspecte car les regards se tournait vers moi. Peu importe, l'essentiel est que je sois à l'abri du monstre qui me poursuivait. Je fut surpris de voir qu'il y avait là des gens importants qui m'impressionnaient par leur éloquences. En effet, il y avait ici les nobles qui ne l'était que par la grandeur de leur âme. Ce lieu était donc le refuge des poètes?
Je les observais tous avec attention, un à un lorsqu'un inconnu s'approcha de moi...



Hors RP: incrustez-vous, c'est le moment. Svp!
 
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Cela faisait déjà un moment que j’étais installé à ma table, une pinte ‘d’urine de dragon fermentée’ a la main.
Je profitais de ce moment de tranquillité pour soigner mes précieuses armes, abimées par mes nombreuses aventures.
Non loin de moi, plusieurs seigneurs discutaient tranquillement littérature, ils m’avaient l’air vraiment bien cultivés, je ne comprenais pas un mot de leurs paroles.
Tout le monde paraissait serein, seul l’aubergiste s’affairait à ce qu’aucun d’entre nous ne manque de quoi que ce soit.

Je prenais une gorgée de mon alcool préféré quand la porte de la taverne s’ouvrit.
Une femme, très mal vêtue, dont le visage était souillé par le sang, fit son apparition. Elle avait l’air soucieuse, peut être avait elle des problèmes…
Peu importe, cela ne me regardait pas, j’avais mieux a faire.
Je continuais donc a m’affairer sur mes armes, affutant celles-ci de tout mon savoir faire.

La femme traversa la pièce, se plaçant dans un recoin sombre. Elle recherchait apparemment a se faire
discrète. Du coin de l’œil, je l’observait, elle était plutôt jolie tout compte fait, et ces cheveux noir…jamais je n’en avait vu d’aussi sombres.
Après de longues secondes a me poser la question, je me décidais à l‘approcher.


‘Salutations, étrangère ! L’expression de votre visage me donne l’impression que vous pourriez avoir quelques problèmes, puis-je vous être utile ?’
 

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Je ne savait quoi répondre. Non non non, il ne fallait pas que quelqu'un m'approche, surtout un homme, ou il courait à sa perte. J'avais du mal à contrôler mes nerfs. Il fit encore un pas et, prise d'un soubresaut à l'idée qu'un autre innocent soit tué par le monstre affable qui me traquait, je me terrait plus loin dans mon siège.

-Mademoiselle? insista l'homme.

Tant pis, il me prendrait pour une folle mais autant qu'il me prennent pour dérangée plutôt qu'il meurt.

-Ne vous approchez pas de moi, ou il vous tuera vous aussi. Partez, laissez-moi! Laissez-moi!


L'homme ne bougeait pas, mais il fronçait les sourcils.

-Vous..aussi...? Quelqu'un vous menacerait de mort? dit-il sur un ton plus bas.
-Je.. Mais.. Je me confondait en des paroles sans sens puis je finis par murmurer: Oui...
 
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Goliath était franc-tireur depuis quelques années déjà, il vadrouillait, de villages en villages, à la recherche de possibles ennemis. On ne pouvait pas le dire très sociable: c'était le genre d'homme qui crachait sur le luxe et le confort et qui trouvait plus de réjouissances à manger seul devant son feu de camp qu'à côté des plus grands paladins. Voilà un mois qu'il traquait du vilain avec la rage d'un berserkr, sans jamais cesser de courir - à part pour manger et s'abreuver, bien sûr - et de tuer.

Mais aujourd'hui était un jour tout autre, il s'était accordé sur un coup de tête le luxe d'une taverne. Oh! Certes, il aurait pus s'offrir plus beau, dans une quelconque capitale... Mais il n'avait ni l'envie ni le temps de se déplacer si loin. Aussi, il buvait tranquillement la bière locale, dans un coin sombre d'une taverne sûrement inconnue de tous. L'amer nectar lui gagna le palet et s'y logea pour quelques secondes. Tout en se délectant du breuvage, Goliath observa le reste des ivrognes, voyageurs et autres paysans qui dilapidaient l'humble contenu de leur bourse maigrichonne dans le même liquide, ou presque. Oui, par là bas, il pus discerner l'odeur caractéristique de l'urine de dragon fermentée. Assez cher pour peu de goût, mais c'était la mode chez les Bourges, alors tout le monde imitait ceux ci pour faire comme s'ils n'étaient pas ce qu'ils étaient, mais beaucoup mieux. Un étranger s'en délectait. Mais il finit par se lever et parler à une femme. Femme où Goliath avait pus discerner la peur qui la malmenait...

" Encore une femme battue traquée par son mari et ses imbéciles de beaufs ? " pensa-t-il.

La chaleur des fourneaux proches plus qu'une réelle curiosité le poussèrent à le déplacer jusqu'à la table de ces deux gus-ci. Goliath avait la carrure plus qu'inquiétante, il était pourtant pas si grand ni si petit, juste la taille suffisante, mais ses habits, un peu abimés, d'un noir de jet, l'habillait d'un aura sinistre qui présageait la mort. Il ne portait pas d'armes sur lui, comme put le remarquer l'aventurier qui l'avait vite remarquer approcher. Non, Goliath tuait ses victimes, généralement avec leur propre arme. Il ne s'était jamais encombrer d'un pesante claymore comme les nordiques ou d'un délicate rapière comme les damoiseaux. Il se suffisait à lui même, pas la peine de trimballer du superflu.

Malgré son approche intrigante, il se figea là, pas trop loin pour entendre, pas trop près pour acquérir une nouvelle cicatrice. Et il soupesa du regard l'aventurier et la femme. Ces deux ci semblait assez choqués par une telle attitude, mais peu lui importait, à lui, un franc-tireur vétéran. Ainsi, il s'empara dans un geste presque invisible de la chope d'urine de dragon fermentée. " Il fallait goûter avant de se faire un opinion ", lui avait rabâché son précepteur quand il refusait de manger sa soupe. Pouah! Goliath cracha tout sur les godasses de l'aventurier en question. Le nom de ce liquide méritait son nom, un vrai goût d'urine multiplié par cent. Il nettoya sa petite barbe de " mal-rasé " et continua son observation.

L'aventurier semblait sur le point de lui balancer une patate en pleine face... Bon, au pire, il se casserait les doigts sur son menton.


 
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Gran Lucifer mordait son plat composé de poulet et de morceaux de viandes crus, vivre dans la basse-ville n'était guère plaisant.
L'homme n'avait rien avalé depuis voici six journées. L'eau a été coupée il y a quatre semaines, la haute-ville détestait les "rats", comme ils désignaient si bien les habitants des sous-sols. Les hommes mouraient de soif, le seul moyen de s'en sortir était de s'aventurer dans les égouts, l'eau était non épurée mais ils pouvaient satisfaire leur soif. Les plus hardis, qui ne voulaient rien entendre, se privèrent d'eau. Leur nombre total a atteint zéro.

Gran Lucifer était le chef de la résitance de Affranchie, la grande ville qui se tenait au centre du pays. Son rôle était d'organiser les opérations et la coordination qui visait à faire tomber la monarchie de la ville. Leur prochaine action sera de traverser le désert au nord pour atteindre les caravanes des marchands et trouver l'équipement nécessaire à combattre l'armée royale.

Il eut fini son repas quand il entra dans un vieux bâtiment dont l'intérieur était à la vue des habitants, des torchons les recouvraient. C'était en fait le quartier général de la résistance. Lucifer rencontra son lieutenant Hikus.

" Bonjour chef, nous sommes prêts, nos soldats sont à l'entrée de l'égout, nous passerons par le secteur est puis nous sortirons par la bouche et nous serons dans le désert. "

" Parfait Hikus, je vais me préparer... " annonça son chef.
 

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Stall se leva brusquement réveillé par des cris d'hommes ivres. Il mit quelque minute à se relevé de cette table humide qui lui avait servis de lit, puis se dirigeas vers l'attroupement d'hommes en cercle.
Surement une bagarre, il n'avait pas dessaoulé et s'appuya donc sur un homme qui n'eut pas l'air d'apprécier car il le repoussa violemment, en temps normal cette homme n'aurait pas fait long feu contre Stall pour le moment ivre. Ces années de mercenariats lui avait donné une maitrise du combat plus que raisonnable, bien que sonné par le choc de sa tête contre le mur ou l'avait lancé l'autre souillon il pu voir ce qu'il se passait dans cette arène humaine improvisé. Une femme semblait pris de peur dans un coin de banc reculé dans l'ombre des deux seules lampes de cette antre de honte, une homme venait de frapper ce qui semblait être un ours ... mais Stall conscient de son état pris le temps de voir qu'aucun animal n'était présent dans la pièce et qu'il s'agissait bien d'un homme.
L'homme qui venait d'être frapper semblait bientôt rendre son coup, mais la pièce devint flou tous a coup. Le coup sur Stall tomba a terre et pu regarder les chaussure de l'inconnu attablé il semblait qu'on est uriné dessus. Il espéra que son évanouissement ne dur pas longtemps pour pouvoir regarder la fin de cette affrontement.
 
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Oublié la peur, oublié la crainte, oublié le chagrin... Je devais intervenir. Je me suis donc levée, était-je si apeuré que je paraissait si faible? Autant en tirer un avantage.

-Y en a marre de vos conneries! La peur avait laissé place à la colère. Pourquoi les hommes n'écoutent-ils jamais? Je ne suis pas aussi faible que avez l'air de le croire!

Devant les yeux étonnés de l'assemblé, je me suis interposée entre les deux bagarreurs. Puis, j'ai dégainé mon sabre dans la direction du buveur d'urine et mon pistolet vers le franc-tireur à l'attitude mal léché.

-Vous allez tous m'écouter attentivement, je vais être brève. Je suis traqué par la mort et tout ceux qui veulent en découdre avec son messager peuvent rester. Les autres n'ont qu'a rejoindre les rats. Peut être que c'est sale mais au moins il seront en vie.

Je jetait alors un coup d'œil à l'assemblé, mon sérieux parut les convaincre et la moitié de la salle se vida. Je lut l'inquiétude sur le visage du tavernier que tous payaient à la va-vite, enchaînant les "gardez la monnaie". Mon intervention venait de sauver quinze ou seize vies.
 
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Que c'était t'il passé ici plus personne dans la taverne.
" Je n'aurais jamais du m'endormir ...."
En ce levant toutefois une satisfaction se présenta à Stall la femme qu'il avait mal distingué tous à l'heure dans l'ombre tenait en joue par une épée et un pistolet les hommes qui se battait il n'y a bien que quelque minute.
" Mademoiselle je ne sait pas ce que vous ont fait ces pendards mais je serait bien décus qu'une si belle femme puisse ternir son beau visage avec le sang de si peu galante personne. "
Il s'approcha d'elle et lui tendit sa main pour qu'elle lui tende son arme apparement il avait retrouvé l'équilibre.
Elle lui adressa un regard amére et tourna son pistolet dans sa direction.
" J'ai dis que cela m'attristerait de vous voir abbatre deux hommes, mais si cela vous tenait autant a coeur je vous laisserais faire volontier...
Si vous voulier bien tournez votre pistolet cela me mettrait dans de meilleur condition "
 

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J'ai regardé l'homme qui venait de se réveiller encore un peu, puis j'ai rengainé. Il n'avait donc rien comprit? Je n'allait pas les tuer, mais je les empêchais de s'entre-tuer! Pauvre ivrogne!!

-Vous feriez mieux de partir avant qu'il me retrouve... À moins que vous soyez suicidaires.

Laissant les fous et les hommes qui pensaient pouvoir tuer le monstre qui me poursuivait sans répits, discuter à voix basse, je partis me rassoir dans l'ombre.
 
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Le charme de Stall n'avait pas fait son oeuvre aujourd'hui mais l'heure pour lui n'était pas à la conquête la pharse de cette femme l'avait intrigué. Il alla vite réglé ces dettes et ces boissons au bar et parti se laver de cette crasse inscruter dans la table qui n'allait pas tardé à rentrer dans sa chair tant cela lui faisait souffrir. Il ne trouve pour sa laver que l'eau d'un puit a coté de la taverne. L'eau clair reussit à laver son visage qui se dévoila moins laid qu'il n'y avait parru. Il retourna à la taverne dans l'espoir de retrouvé la jeune femme.
Deux hommes de la milices était entré dans la taverne maintenant encore moins acceuillante sous cette lune rouge.
Qu'était t'il devenu des deux autre hommes ? Et de la femme ?
Stall rentra dans la taverne pour le savoir.
 

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Je surveillait du coin de l'œil les deux miliciens qui venait de pénétrer dans la taverne. Ils s'étaient installés à une table. Le tavernier avait l'air rassuré... Quand aux deux bagarreurs, ils continuaient de s'affronter du regard.
L'ombre tapit sur le toit en face de la taverne se décidait enfin à bouger. L'air dépité, un homme sombre au regard machiavélique atterrit sur le sol en un bruit mat et se dirigea à pas feutré vers la taverne où s'était réfugiée sa proie. Il vit un homme rentrer avant lui, il avait la tête d'un séducteur. L'ombre grogna comme un animal. Qu'il ose séduire Lady Fay et il lui arracherait le cœur avec les dents. Elle était à lui. À LUI!! Une lueur de folie brillait dans ses yeux remplis de sang. Il se posta de façon à voir ce que l'individu allait faire. Qu'il ose, qu'il esquisse un geste et lui, son véritable amour, la sauverait de ses griffes ravageuses.

-Elle est à moi... murmura-t-il encore
 
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Un sourire satisfait emplissait le visage de Stall, il s'approcha de la femme lui prit la main et la baisa. Puis mis la main dans le replis de sa veste ce qui dévoila à la femme une lame affuté de petite taille. La jeune femme au cheveux de ténèbres semblait terroriser après qu'il lui eut pris la main, le sourire de Stall dévoilait son impatience, il ne souriait plus il était au limite de rire; Se retournant et lançant sa lame en direction de la porte battante du bar qui venait de voler en éclat. Ce qui fit levé les deux miliciens rentrés avant lui. Son couteau avait atteint sa cible l'homme qui venait de défoncer la porte c'était reçus la lame dans le torse.
Stall avait écouté les dires de la demoiselle et en avait déduis que cette homme devant la taverne était la source de problème de celle ci et s'il n'en était pas un pour elle s'en était un pour lui vu la colère se dégageant de son regard.
L'homme retira d'un coup le couteau qui était planté dans son corps et s'en servi pour éventrer un des miliciens venu pour lui prêter aide.
" Aye il n'a pas l'air très amical " dit Stall devant l'autre milicien effaré devant le meurtre de son collègue, venu vers lui pour l'arrêté à cause du projectile qu'il avait lancé.
Dans quel galère c'était t il de nouveau embarqué...
 
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D'un coup bien placé, l'homme ténébreux qui venait d'entrer se lança sur le deuxième milicien et lui brisa la nuque. Puis il se retourna vers moi. En vérité, il regardait l'homme qui s'était emparé de ma main. J'ai pensé "Il va mourir... Pourquoi il n'est pas parti?". Le temps semblait suspendu. Sans faire un bruit, le tavernier se glissait sous le comptoir, espérant sans doute y réchapper. Un pas, encore un, il se rapprochait et je commençais à étouffer. Le messager de la mort souffla bruyamment, comme si la colère montait en lui.

-Comment... oses-tu... LUI PRENDRE LA MAIN AUSSI FAMILIÈREMENT? Tu.. Tu.. TU VAS PÉRIR!!!
-NON!
Je me suis placé devant l'inconnu. Plus... de victimes innocentes... J'en ai marre.Laisse-le, tue-moi et vas t'en, ne le touche pas, laisse-le. COMBAT-MOI.
-TU PRENDS SA DÉFENSE?
-Oui. Car il n'a rien fait de mal, contrairement à toi.


Mon adversaire n'y tint plus, il s'élança vers moi, le couteau de l'inconnu à la main. J'ai fermé les yeux...
 

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Le sang éclaboussa les cheveux noires de l'étrangère, elle rouvrit les yeux sentant le liquide chaud sur son visage. Sa stupéfaction était visible, la lame se tenait à quelque centimètre d'elle bloqué par l'épaule de Stall.
" Je croit que ce combat est le notre chère ami " tous en adressant un sourire à la la femme.
Les deux hommes qui se battait tous à l'heure étaient entré en piste, le grand homme prenant une arme de l'un des cadavres de milice sur le sol, l'autre attirant la femme vers le fond de la salle avec lui.
Les trois hommes restant étaient maintenant prés a se battre contre ce monstre se dressant devant Stall la main toujours sur le couteau qui transperçait celui-ci.
Le premier mouvement de Stall fut de reculer et d'extirper la lame de son corps la bataille pouvait commencer.
 

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Déboussolé... Du sang? Pas.. le mien. Qui m'emporte? Que se passe-t-il? Tout est flou. Je cligne des paupières, presque au ralenti. Non.. ils vont.. NON! Personne.. ne peut vaincre ce monstre-là, non personne. Pourquoi donc font-ils ça pour moi? Pourquoi me protègent-ils?
Aider..aider...aider... Oui, je dois les aider. J'essaye de dégainer mais quelque chose me retient. C'est quelqu'un, qui?

-Je dois les aider...aider. JE DOIS LES AIDER!!

Mon protecteur reste muet, calme. Une larme pleine de sang coule sur mon visage, le sang de cet inconnu qui m'as sauvé... Pourquoi a-t-il fait cela? Il.. Il est blessé...C'EST MA FAUTE...Ma faute. J'essaye de me dégager mais l'individu me sers encore plus fort. Il essaye de m'apaiser, en vain...
 

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Peu à peu, je reviens à moi. Je secoue la tête. Ma vue s'éclaire doucement. J'arrive finalement à mieux y voir. Devant moi, le combat avait commencé. Ils étaient déjà tous bléssé quelque part. Maintenant que j'avais retrouvé mes esprits, il fallait que je me jette dans la bataille.
Je regarde l'homme qui me retenait, mes yeux bleus l'hypnotise un peu, je crois. J'en profite.

-Il faut qu'on aille les aider, d'accord? Ma voix s'était faite calme et ferme à la fois.

Le gars hoche de la tête, on dégaine nos armes. On avance, on trouve une ouverture... Et on rentre dans la bataille. Les coups d'épées pleuvent mais il les esquive, il les pare, il les rends. Je serre les dents, il a forcement un point faible. Je réfléchis.
Mais oui, si l'inconnu a réussi à parer l'attaque de tout à l'heure avec l'épaule, c'est qu'IL avait hésité. Il m'aime donc toujours. Un plan se forme aussitôt dans mon esprit. Je remarque qu'il ne m'attaque pas, moi. Je tire mon pistolet discrètement, le temps qu'il se retourne. Et alors qu'il me fait face, je lâche mon épée et je m'élance sur lui. Je suis dans ses bras. Étonné, il ne sait pas comment réagir.

*BAOUM*

Il est mort, la balle l'a traversé, incliné depuis le haut de son dos vers le côté droit, en bas, de mon ventre. La balle y finit sa course ensanglantée. Deux corps s'effondrent. J'avais trouvé son point faible. J'étais libre. Je ne ressentait même pas la souffrance de ma blessure tellement je me sentais libérée.
 
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L'étrangère était maintenant à l'agonie. Nous l'avions placé sur une table et le mir local - venu de lui même quand le coup de feu retentit - fit tout ce qu'il pouvait pour la soigner. Il n'empêcha qu'elle souffrait, horriblement, si on en jugeait par la grimace sur son délicieux visage.

Goliath dépoussiéra sa veste, fit une queue de cheval à ses cheveux grisonnants et laissa tomber l'arme qu'il avait, tantôt, pris à un milicien crevé. Il sortit de sa doublure de veste une boîte à tabac, il en tira un bout et chiqua. Dans ces moments là, il ne faisait que chiquer. Il ne pouvait pas aider aux soins, il ne connaissait pas assez la dame pour l'encourager à se battre contre la mort, alors... alors il chiquait.

Un homme - qui s'avéra s'appelait Stall - restait près de la demoiselle, en lui souriant et en lui "malmenant" la main... Vu son anxiété et le peu de temps qu'ils s'étaient rencontré, ces deux là, Goliath en conclut que Stall fut, quelque part, foudroyé par l'amour ou du moins la beauté. Le buveur d'urine, quand à lui, s'assoupissait déjà, quelque part derrière le bar... deux à trois bouteilles vidées à ses côtés: de l'urine, encore.

Goliath enfila ses gants de cuir noir et sortit prendre l'air. Dehors, c'était l'automne. Les arbres avaient perdus leur feuillage. Les fleurs se dépérissaient et fanaient, et le brouillard avait la flemme de se dissiper. Il referma la porte et gagna un chêne, juste un face de l'auberge. Cet arbre semblait le maître du village, en son plein centre, il dominait chaque bâtisse de plusieurs pieds. Même l'auberge, qui servait, aussi, de moulin à vent et de four à pain. Ici, tout était fait de briques et de chênes, justement. Tout était solide, durable... éternel? L'évènement de plutôt montrait que la durabilité de ce village était menacé. Oui, les étrangers semblaient déjà de trop. Les villageois, qui, jadis, montraient sourires et serviabilité aux voyageurs, fermaient maintenant les fenêtres à leur arrivée, les vieilles jetaient des regards condescendants, les vieux hurlaient à ce qu'on leur passe leur vieux troublons... Hum, cet évènement allait raccourcir drôlement les " petites vacances " de Goliath.

Voilà qu'une troupe de la milice flâna jusqu'au lieu de repos de tout modestes voyageurs. Ils semblaient prendre le parti des villageois, les rassurant par des poignets de main et des sourires crispés. Ils arrivèrent et rentrèrent dans le bâtiment. Goliath, lui, était dehors, mais il comprit que les miliciens demandaient maintenant " gentiment " à ces " étrangers " de bien vouloir partir... si ce n'était "dégager fissa". La dame, sur une civière, le buveur de pisse et le damoiseau la portant, sortit. Le mir, quand à lui, hurlait au scandale: " Comment peut on laisser une fille dans un pareil état partir sur les grands chemins ? " Le milicien fit référence à un ordre de son supérieur direct: le maire. Et le mir s'en alla à l'hôtel de ville, dûment énervé.

Stall vint à moi et me dit:

- Ils nous ont dit de...
- Partir. Je sais. Je vais en éclaireur, nous irons vers le sud. Vers Ishbagd: j'y connais quelqu'un susceptible d'aider cette jeune fille et de l'héberger... Pendant que nous, nous enquêterons sur cet homme sombre... M'est d'avis que nous n'avons pas finis d'entendre parler de lui... J'expliquerai pourquoi plus tard. Compris ? Fais ton possible pour nous procurer une charrette et assez de chevaux. Je compte sur toi.

Goliath s'en alla, donc, en éclaireur.
 

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Le vide. L'oubli. La douleur, un peu. Le monde tourne trop vite ou est-ce moi qui tourne autour du monde en une danse éternelle? Je ressens que peu de chose, je vois l'ombre au milieux de la lumière éblouissante.
Encore des cercles, pas très ronds au final qui tournoient; des étendues, de sables doux, d'eau, de verdure. Des aléas d'amertume et des visions de courage, plutôt caché et enterré. Des mondes débordants des cadavres des siècles passés, les trésors de guerre, les épidémies, la famine, les suicides planent dans un vide tantôt blanc tantôt noir.
Pas de couleur pour la mort, que des façades. La peur.

Le vide. L'oubli. La douleur, un peu... Et cela continue en un cercle, toujours un cercle, toujours des tours et des tours qui recommencent, jusqu'à l'éternité. Le vide...
 

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L’intérieur des tuyaux était humide et dégoûtant, mais c’était le seul passage sûr. Cela faisait des heures qu’ils marchaient accroupis, leurs jambes se faisaient douloureuses. Ils entendaient systématiquement toutes les minutes des bruits de pas. Hikus marchait derrière, qui lui-même se trouvait au milieu de la fil.

L’odeur de la douce chaleur désertique se reprochait d’eux. Au loin, en arrière, retentissait le son des cors affranchis, les impériaux fouilleraient probablement tous les bâtiments de la ville, le quartier se ferait rapidement trouver. Les armes qu’ils auraient plus tard dans la semaine leur permettraient de combattre la monarchie suprême avec une plus grande aisance. Lorsque le roi serait déchu du trône, le peuple nommerait un nouveau roi.
Les résistants seraient acclamés de leur travail.
Les guerriers entendaient à nouveau des pas au-dessus d’eux. La créature s’arrêta. Les hommes l’avaient compris, mais ils étaient à rejoindre le désert le plus rapidement et le plus tôt possible, ils continuèrent donc leur parcours. Un objet tomba sur le tuyau où se trouvaient les hommes, ils s’arrêtèrent. L’objet se déplaça horizontalement sur la surface en métal. Au bruit, il était long et visqueux, cependant en voyant que le tuyau fondu, le groupe ne savait plus à quoi s’attendre. Un acide disloquait le métal à une vitesse phénoménale. Le trou était à quelques centimètres du dernier homme de la fil.
" Chef, je sens rien de bon, on avance. "
" Vous l’avez entendu les gars, allez, allez ! Cria Lucifer "
Le groupe redoubla de vitesse. Une bête et s’engouffra dans le tuyau, elle rattrapa bientôt les humains et planta ses griffes dans les mollets du dernier des attaqués. Le blessé hurla de douleur, la créature planta ensuite ses crocs aiguisés dans sa main, ce qui fit pousser un hurlement encore plus terrifiant de la victime.
" Hikus, arbalète, demanda Gran Lucifer. "
Le lieutenant lança l’arme vers son supérieur, l’intéressé la réceptionna habilement et visa en arrière. La créature tirait l’homme vers le trou pour le dévorer en toute tranquillité.
Le résistant tira, la flèche atteignit l’œil de la bête qui lâcha sa prise et partit. Hikus s’approcha de son camarade et le tira par le bras.
Le premier homme de la fil s’adressa à ses compagnons.
" Sortie droit devant, à quinze mètres. "
Les premiers sortirent et tombèrent dans un fleuve, l’eau fraîche leur donna une nouvelle vigueur et une volonté implacable. Leur poursuivant revint à l’assaut, Lucifer ayant rechargé son arme, tira un projectile qui atteignit l’épaule du visé, ce qui n’a fait que le ralentir. Lucifer reculait en marche arrière lorsqu’il se sentit tombé, quelques secondes plus tard, il se trouvait dans l’eau puis remonta à la surface.

Hikus tirait son partenaire et tomba dans le fleuve. Il tira sèchement le corps vers lui.
Tous les résistants se sentirent tirés d’affaire lorsqu’un grognement rauque s’entendit près d’eux. La bête était revenue. Ses crocs étaient plongés dans la jambe du condamné, qui était tombé inconnu. Lucifer nagea vers l’entrée du tuyau et grimpa aux barres. La créature ramenait sa proie en arrière quand soudain, un couteau se planta dans sa poitrine. Lucifer était devant le tueur sanguinaire, défiant son jugement.
" Fais tes prières. "
La créature, surprise d’être attaquée ne riposta pas. Le chef des résistants la prit et la jeta dans le fleuve désertique, remplit d’un courage impénétrable, il plongea dans le fleuve et rejoignit sa proie, il l’assaillit et lui asséna une dizaine de coups d’arme blanche, le sang joncha à présent l’eau bleue. Lucifer remonta, le corps de leur assaillant tombait vers le fond du fleuve. Hikus avait prit le corps de leur compagnon.
" Les gars, on a un désert à franchir et un blessé à soigner… En route… Dit Lucifer. "
 
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