[RP à deux] Chroniques envolées.

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Rp à deux.
Ce topic verra seulement mes post et ceux de Myrina. Pour vous faciliter une lecture correcte et une lisibilité sensiblement meilleure, vos commentaires auront donc pour cible ce topic là >>> http://forum.guerretribale.fr/showthread.php?p=322694#post322694, visez bien ;)
Critiques constructives attendues.

Présentation des deux participants.
Prénom/Nom : Selîfia Arkaën

Age : 28 ans (équivaut à environ 16 années humaines)

Taille : 2m31 (taille moyenne pour un Aërian)

Race : Aërian

Classe : apprentie navigatrice des airs

Caractères physiques : Peau pâle parsemée de plumes blanches. Yeux reptiliens verts émeraude. Bec d'aigle court et crochu. Pas d'ailes (les Aërians n'en possèdent pas). Musculature moyenne. Grande souplesse. Peu de beauté ou de grâce. Solide tunique de cuir. Pantalon et bottes. Lunettes de navigateur.

Personnalité : Selîfia est une aventurière. Elle est téméraire. Elle ne réfléchit pas beaucoup avant de prendre une décision. Elle est très têtue et déterminée. Elle est particulièrement curieuse et aime l'inconnu. Elle pardonne difficilement. Elle adore les machines volantes de toute sorte ; c'est sa plus grande passion. Les systèmes mécaniques, de la dynamo à la machine à vapeur, l'intéressent également beaucoup. Elle rêve d'explorer le monde. Elle voue une profonde haine pour les Wyvernes, race intelligente ennemie des Aërians. Etant solitaire, elle n'est jamais tombée amoureuse.

Courte histoire : Selîfia Arkaën est née sur la citadelle volante d'Aëria Îfaël, dans une famille de classe moyenne. Son père, un navigateur émérite, lui a appris à piloter des machines volantes. Malheureusement, il a été tué lors d'une embuscade wyverne, alors que sa fille avait 24 ans (14 années humaines). Depuis, Selîfia a juré de se venger. Son éducation de navigatrice des airs a été poursuivie par son oncle, lui aussi navigateur. Entre ses cours de navigation, Selîfia apprenait à se battre pour pouvoir, un jour, faire la guerre aux Wyvernes. Elle sait donc manier le sabre avec aisance et peut tirer au pistolet. On lui a toujours refusé de participer à une expédition guerrière ou a une mission d'exploration. Raison invoquée : elle n'était pas assez compétente. Cela a beaucoup énervé Selîfia. Depuis, elle tente par tous les moyens de montrer qu'elle peut très bien participer à ce genre d'expédition. Elle n'hésite pas à réviser ses cours d'aéronautique et de météorologie pendant toute la nuit. Elle désire absolument concevoir et construire un aéronef révolutionnaire pour pouvoir obtenir la reconnaissance des autres Aërians. Cette ambition lui réussit moyennement : l'aéronef est partiellement conçu, mais il demeure énormément de problèmes à régler. Selîfia essaye d'avancer ce projet quand elle ne travaille pas.
Prénom/Nom : Isaac Tolroc

Age : 20 ans

Taille : Il n'a jamais tenté de trouver le matériel nécessaire à la mesure de sa taille réelle, cela peut paraître étrange, mais il trouve cela assez futile de savoir sa taille. Il aime pourtant se dire qu'il dépasse légèrement les cupides humains.

Race : korrigan

Classe : pilleur

Caractères physiques : Une barbiche verte élégamment soignée finit en une pointe légèrement bouclé, plus haut un grand sourire et des plis joyeux donnent du charme à un visage fin. Les sourcils ne sont que deux bandes sveltes surplombant deux yeux incroyablement rouges, l'iris et la cornée de ce même teint pourpre. Un nez cassé nous offre le tempérament du personnage, bagarreur et chapardeur, toujours à la recherche de quelques ennuis. Pour identifier sa race, ses oreilles n'ont pas de pareilles, au niveau de la taille, elles sont celles des humains, mais ont la pointe des elfes. Il est maigre sans être chétif. Il possède une musculature noueuse promptement dessiné aux quatre coins de corps, recouverte d'un pantalon noir, d'une redingote du même teint orné de boutons d'argent, des bottes d'un cuir des plus souples et solides et une écharpe sombre à l'épreuve de tout vent glacé. C'est un personnage beau et raffiné, avec un soupçon de folie et de révolte dans le désordre embrasé de ses cheveux, comme si un explosif quelconque avait soufflé ses piques. Ils étaient verts, tout comme la barbiche. Chevelure follement furieuse sur laquelle un chapeau haut de forme apporte quelque peu de calme.
Il porte une chemisette de nuit à carreaux verts et roses et un pantalon de soie bouffant à rayures noires et roses pour dormir. Le matin, il enfile ses chaussons en têtes de bison et avale ses corn flakes à l'allure et la cadence d'un enfant affamé. Il est soudain nettement moins beau.

Personnalité : Il est lâche, fourbe, avare, et solitaire mais aimant les femmes, ils courent bien plus vite un butin dans les bras et des tueurs dans son dos, il tient toujours des discours éloquents en bonne compagnie et aime charrier en jouant aux cartes avec les rebuts de la société, il ne craint pas la mort mais il a peur de ne pas avoir tout essayer avant de mourir, ainsi il jongle avec plusieurs dealers, chacun très innovant. Il connait tout du vol, des serrures et de l'évasion. Il a un petit faible pour tout les objets magiques et n'hésite pas à y mettre le prix quand il en va de sa vie. Il est intelligent et follement malin.

Courte histoire : Orphelin, il fut recueilli par une famille bourgeoise humaine, où il eut une enfance banale et relativement insipide. Sa famille d'adoption fut proprement occis lors d'un voyage stellaire par un destroyer pirate. Capturé, l'adolescent eut déjà la ruse suffisante pour s'échapper des griffes du capitaine, un rustre manchot qui avait cru bon de remplacer sa main disparue par un crochet, et de ce crochet faire son pseudonyme soi disant terrifiant. Et il finit dans l'armée. Cinq ans lui suffirent pour le dégouter de tout uniforme et discipline, son sergent n'étant pour sûr pas étranger à ce dégout, ce dernier se nommait Garcia et avait la bedaine d'un troll et la descente d'un nain, bref un gros et un alcoolique. Il se réfugia alors dans l'alcool et la luxure, où il eut beaucoup plus de succès. C'est en fréquentant les coupe-jarrets et en volant la bonne société qu'il devint ce qu'il est. Une sorte d'Arsène Lupin, en sournois, en mesquin, en félon, en … En Isaac. Il aime jouer avec tout ce qu'il vole, et le jouet qu'il a décidé de garder, et bien c'est un sabre lumineux assez tranchant piqué à un petit homme vert … On nomme cet objet sabre laser. En tout cas, c'est assez efficace. Il traine souvent avec un ami à lui, un certain Chiron. C'est un centaure, une créature mythologique créée par des Yautjas Violets à base d'un clone de Jango Fett et d'un pur sang bleu. Il porte d'ailleurs le même casque que son géniteur mais préfère la massue à la quincaillerie de ce dernier. Les deux ont un point commun, qui les a réuni lors d'un duel sanglant, qui est les humaines. Depuis, ils se sont réconciliés et s'apprécient comme des frères. Ils se sont découverts un deuxième point commun, la belote! Ils voguent sur un vaisseau transplanétaire rudimentaire et grossier ressemblant vaguement à une caravane, le genre qu'on traine derrière une automobile pour les vacances d'été, pourvu qu'on enlève les deux turbomoteurs à impulsions ioniques et la tourelle d'autodéfense à triple canons laser. Leur gps Tom tom leur permette de roupiller tout en voyageant en restant sur le mode pilote automatique.

Chroniques envolées.​



Les futals de l'escorte grinçaient, leurs gants cliquetaient et leurs yeux bleutés bioscannants à peine camouflés par des heaumes de fer n'avaient de rassurant qu'une certaine source de lumière dans une obscurité bien trop inquiétante pour le beau Isaac. Escorte, escorte, escorte. Pouvaient-ils la nommer ainsi ? Des foutus cyborgs cachés sous des panoplies ridicules. Et ce véhicule étrange qui les transportait vers on ne savait où ? Dans quel bagne, ou sous quelle guillotine les amenait-on ? Et ce train qui n'en finissait jamais de se balloter sur ses rails, de hennir une colère bien trop aiguë, de cracher des flots de vapeur et de cendre dans le seul but de leur bruler les chairs et de leur étouffer les poumons, où allait-il, nom des cieux ?!

Tout était d'acier, le sol, le plafonds, les murs, les cloisons, même les rideaux, même les gardes. Un acier froid, un acier rouillé, un acier gangrené, un acier d'enfoirés. Qui les avait enfermé là dedans ? Qui avait osé les dénoncer ? Qui était le commanditaire ? Qui était sa taupe ? Ils avaient tous de solides moyens en tout cas, pour déguiser des tueurs robotisés pareils en Arthur, en Lancelot, en Perceval ou en Galahad, pourquoi, comment, à fin de quoi ?

Toutes ses questions trouveraient peut être réponses en la personne de ce nouvel intru. Une arrivée quelque peu étrange, un petit truc de poil ne dépassant pas les trois pieds de haut, toussotant de sa pipe le tabac que ses poumons ne voulaient plus avaler, correctement harnaché dans son smoking jaune urine et beige savon, balançant d'avant en arrière sa canne d'acajou rouge ponctuée d'une tête de dauphin émaillé, c'était un blaireau qui fumait et souriait tout en tapotant de ses pieds le sol de poussières à la façon d'un danseur de claquette. Il avait jeté sa veste et son chapeau sur un des sbires au regard cyan, puis s'en était allé avec un sourire enjolivé de crocs pointus vers Maître Tolroc avec la précipitation d'un enfant. Sur l'épaule de ce dernier, il avait posé sa mimine velue pour finalement y planté ses griffes d'un acier tout autant méprisable. Fait qui précéda une tirade discourant des dangers de la contrebande, du vol, du chantage de célébrités, mais aussi des inconvénient de l’immunité du sang. Bref, Isaac ne pouvait être exécuté proprement et publiquement devant le peuple intergalactique, aussi il serait exilé avec son ami si gentiment gracié. Exilé dans un trou de balle du cosmos infinie, une étoile perdue entourée de planètes de barges primitifs. N'importe quoi. Du grand n'importe quoi.


Après ses paroles, le venin ingurgité, le bon voleur à la pilosité verte vit le train se stabiliser dans un ciel bleu et impénétrable, en voilà une étrange planète. Juste du ciel.
Au loin, de longues tours de cuivre. Sous ses pieds, une bécane promue d'un large sidecar. Bel engin bleu métallisé sur lequel deux bandes noirs et blanches à l'allure sportive avaient été peintes récemment. On essayait de lui plaire avec un look de moto primitive ? Oh! Fallait pas le prendre pour autre chose qu'Isaac Tolroc, le seul, l'unique, nom des cieux!



Exilés mais libres, le train s'en alla très vite, les abandonnant sur leur machine volante, Chiron et lui. Ils voguèrent tant bien que mal, connaissant trop moyennement la conduite de ces choses à hélices et ailés, ils finirent par s'écraser dans une cours de ce lieu de cuivre emplis d'êtres nouveaux auxquels ils n'avaient jamais fait face. Aëria Îfaël.



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