Le Nomade des Arcanes

  • Auteur de la discussion DeletedUser16193
  • Date de début

DeletedUser16193

Guest
Bonjour à tous, je fête mon changement de compte en ouvrant une série de RP. Je mets les épisodes en spoiler, pour aérer le topic.


Avant-Propos

Ce sujet raconte les aventures d'un nomade nommé Lorkan, j'espère que vous aimerez lire mes écrits.

Je me nomme Lorkan, nomade qui parcoure les routes d'Elfindel, la région elfique du grand empire des Arcanes. Malgré mes conditions misérables, j'ai l'amour d'une femme, qui m'a offert deux magnifiques enfants de deux ans dont nous n'avons toujours pas trouvé les noms. Je vis de l'élevage de mouton et de la culture des plantes. Ainsi que de vol lorsque nos revenus mensuels ne conviennent pas à nos besoins. Notre vie est un plat que nous savourons chaque jour. Cependant, les temps s'assombrissent depuis que les barbares de l'ouest sont entrés dans l'empire, quelques semaines plus tard, ils ont conquis le nord-ouest du territoire impérial et progressent à présent à travers Elfindel. Chaque jour, de nouveaux villages sont dévastés par les envahisseurs, chaque jour la cruauté barbaresque s'accroit , signe de l'approche des barbares. Le conseil impérial, jugeant la situation critique préfère garder la majeure partie des troupes à l'intérieur des murs de la capitale. Un quart de l'armée bataille sur le front, malheureusement, en quelques jours, ils ont été repoussés jusqu'à l'avant-poste de Waterloh puis ont connu une fin héroïque. Plusieurs tribus de barbares s'étaient ralliés, notamment les Griffes Rouges et les Crocs Rouillés. Moi et ma famille sommes sûrement en danger, mais nous devons rester ensemble. D'énormes défis nous attendent, mais j'étais prêt à les relever. Je ne voyage jamais sans mon épée, cela faisait plusieurs fois que j'ai rencontré des problèmes, Les bandits, surtout eux, ces vils sournois, nous harcèlent de problèmes: nous volent, nous menacent, nous escroquent.. Il doit suffire ! J'ai suivis des cours d'escrime pendant quelques années, mais je m'avoue plus à l'aise dans une armure légère que dans les pesantes boites de conserves de mes anciens maîtres, ce qui fait de moi un fin combattant. Je sens qu'un danger s'approche, je ne saurais être à la hauteur des défis qui m'attendaient.

Je me trouve sur les routes de Gloriacand, cette ville est la capitale de la région d'Elfindel. Elle est dotée de magnifiques statues en ébène, c'est d'ailleurs la seule à posséder la plus grande cargaison de matières rares dans tout l'empire des Arcanes. Nous ne trouvons à quelques kilomètres de la ville, mais nous ressentons déjà l'atmosphère pesante des temps présents. Il n'y a aucun citoyens à l'extérieur des murs de la cité, tous ont peur de la menace barbare. Je peux apercevoir au loin quelques légions de la garde de Gloriacand patrouiller à la recherche d'éventuels envahisseurs en approche de la cité. Ce jour-là, j'amène la totalité de mon troupeau en sécurité, dans la basse-cour de la ville. A l'approche des murs, un soldat vient nous voir pour nous informer de la situation.

" Paysans, rejoignez-immédiatement la cave à vin du seigneur. Nous sommes informés qu'un contingent de l'armée barbare se dirige vers Gloriacand, le chef de guerre des Pattes Blanches, Sondane est à la tête du groupe d'envahisseurs. "

Cette annonce me glaça le sang, mais je me dois de rester courageux et noble devant ma famille, je propose donc mon aide à la garde locale.

" Monsieur, c'est avec un grand plaisir que je vous accueille parmi nous, mais dépêchez-vous d'amener votre femme et vos enfants à l'intérieur de la muraille, la crépuscule tombe sur Elfindel. "

Nous nous dépêchons de rejoindre Gloriacand, en prenant soin de ne perdre aucunes bêtes dans notre course effrénée, une fois à l'intérieur de la cité, ma femme me parle.

" Lorkan, tu ne peux pas nous abandonner, ta place est avec nous ! "

" Chérie, je me dois de les aider, j'ai la compétence pour défendre une cité, ne t'inquiètes pas, tu es en sécurité avec les autres villageois dans le donjon du seigneur. Ils ont besoin de moi, si personne ne vient en aide à la garde, cette capitale tombera en une nuit. "

En disant ceci à ma femme, je m'attends à ce qu'elle se mette en une énorme colère, mais elle se contente de prendre ma tête et de m'embrasser tendrement sur les lèvres. A cette instant, je me que c'est peut-être la dernière fois que j'éprouve cette sensation de bonheur extrême. Mes protégés se dirigent vers la tour maîtresse de Gloriacand pour se mettre à l'abri. Pour ma part, je reste un moment au centre de la ville et admire pour ma première fois les statues en ébène... On ne m'avait pas menti, ce sont de grandioses sculptures taillées par une main de maître. Je me décide à rester quelques temps admirer ces merveilles puis me dirige vers la Taverne du Coq Turquoise, la grande taverne locale. En poussant la porte, je vois une grande quantité d'homme aux tables en train de boire des bières, je m'assoies aux côtés de l'un d'eux pour lui demander pourquoi des citoyens sont encore ici juste avant une attaque de la cité, il daigne enfin à me répondre après une insistance de ma part.

" Tu sais mon gars, tous les hommes de cette ville se sont portés volontaires à sa défense... Tu seras étonné par le nombre de soldats sur les remparts durant la bataille ! "

" Je suis un nomade de passage et je veux défendre Gloriacand aussi.. "

" Tu me plais bien toi ! Va à la caserne, y doit bien y avoir un équipement adéquat pour toi, gringalet .. "

" J'irai là-bas lorsque j'aurai pris ma bière. "

" Okay, c'est moi qui paie.. Tavernier, une bibine !! "

L'homme m'apporte ma bière et d'un trait, je l'avale, je réalise quelques secondes auparavant que je ne dois sans aucuns prétextes être en retard au préparatif de la bataille. Je me dirige vers la caserne quand j'aperçois deux hommes d'une vingtaine d'années se battre, entourés par un groupe de spectateurs. Je m'approche, et planta mon poing dans la face d'un des deux combattants qui tombe en arrière. L'autre, me prenant pour une menace, tente un coup latérale avec sa jambe. Je stoppe son attaque en me saisissant de son pied, je le lui tort et l'homme tombe avec fracas au sol. Tout les spectateurs me regardent avec attention et mépris.

" Pourquoi vous regardez ces hommes se battre la veille d'une bataille ? "

" Un d'eux à dit qu'on ne saurait jamais à la hauteur d'une armée de barbares, et l'autre est le fils du chef de la garde de la ville, me lança l'un des spectateur. "

" Vous savez quoi vous deux, peut-être nous ne tiendrons pas une soirée, peut-être arrivons-nous à les repousser. Au lieu de se battre bêtement, préparez-vous au combat ! "

Les deux interloqués se regardent, j'ai l'impression qu'ils ont compris la leçon que je viens de leur apprendre, je fais un signe de la tête, signe de mon dégoût de ces choses là. Je continue mon chemin vers la caserne. A l'entrée deux soldats me voient arriver, à mon approche, ils me demandent si je suis ici pour la défense de Gloriacand.

" Bien sûr, que croyez-vous ? "

" C'est dans l'aile ouest. Vous trouverez tout ce dont vous aurez besoin là-bas. "

Je pénètre dans la caserne et arrive à l'aile ouest, des centaines d'hommes sont au moment même en train d'enfiler leur équipement. Je regarde dans l'armurerie les différents équipements disponibles. Sur le mur sont exposées trois types d'armure lourde et deux types d'armure légère, comme à mon habitude, j'exclus de suite les armures de type lourdes et privilégie les armures légères. Malheureusement, je ne trouve pas mon bonheur et m'approche du forgeron pour lui poser une question..

" Monsieur, n'auriez-vous pas une autre armure légère pour moi ? "

" Si, j'aurais quelque chose, une armure de cuir, malgré les apparences, elle est très protectrice et offre une résistance plus que nécessaire durant les guerres. "

" Je la prends, je la porterai avec honneur et l'utilisera judicieusement contre ces sournois de barbares. "

Le forgeron me sourit en guise d'accord... Quelques minutes plus tard, l'armure est sur idéale sur moi, elle est prête pour la bataille. Je frappe sur ma protection, l'information est donc vrai, elle offre une résistance à toutes épreuves. A présent, je me dirige vers le mur où les différents d'armes sont exposés. Bien sûr, vues mes capacités, j'aurais pris de suite une épée, mais, en cas d'assiégement d'une cité, je privilégie les lances. J'empoigne fermement le manche et enchaîne plusieurs attaques rudimentaires, elle est extrêmement maniable et très dangereuse, un seul coup pourrait tuer un homme. Je la range dans mon dos et continue mes choix. Je m'approche d'une dague simple en argent. Cette arme est parfaite et sournoise pour un combat rapproché, je la prends immédiatement. Par la même occasion, je vois un arc elfique de création traditionnelle et un carquois rempli de flèches de fer, j'attache toutes mes armes avec des lanières et choisis mes dernières pièces d'équipement, c'est-à-dire des bottes, des gants, des jambières et un casque, tous de type léger.
Mon équipement étant au complet sur moi, je peux divaguer à mes occupations.. J'observe mes nouveaux alliés, tous rient de bon cœur, mais dans quelques heures plus de la moitié d'entre eux seraient morts. Je pense à la soirée qui se déroule dans quelques heures, quand, soudainement, un grand bruit sourd se fait entendre.. Le cri des barbares !
 

DeletedUser

Guest
Des répétitions par moment et quelques expressions maladroites, sinon çà reste très bien dans l'ensemble. Tu as eut mes autres critiques sur msn...
Continue comme çà. ;)
 
Haut