DeletedUser
Guest
Il faisait presque nuit. Un vent glacial soufflait. Un silence de mort régnait dans le bâtiment. Un stress insoutenable s'était emparé de ses occupants.
Ils étaient tous là, dans la salle de contrôle, devant leurs ordinateurs. Ils connaissaient parfaitement la procédure. Leurs doigts couraient sur les claviers. Leurs yeux scrutaient les écrans. A priori, il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. Les tests avaient été faites un nombre incalculable de fois. Tout se passerait bien.
En cas de succès, des sommes considérables seraient versées aux occupants du bâtiment. En cas d'échec...Non, il ne pouvait pas y avoir d'échec. C'était impossible. Et pourtant. Ils étaient plongés dans l'angoisse. Et si jamais...et si jamais cela ne se passait pas comme prévu ? Et s'il y avait un accident ?
Non. C'était impossible.
* * *
Trois mois plus tard.
Ils ont tout détruit. Depuis trois mois, l'hiver artificiel règne sans pitié sur nous. L'ombre de la mort plane au-dessus de nos têtes. Nous avons voulu partir sur le chemin de l'exil, dans l'espoir de survivre à ce cataclysme. Mais il n'y a nul part où nous réfugier. Le mal est là, sous chaque pierre, derrière chaque arbre - s'il en subsiste encore - .
A chaque fois que sonne la cloche de notre église, de nouvelles personnes succombent à ce fléau. Chaque jour, de nouvelles âmes tombent sous la funèbre faux.
Eux, ces hypocrites assoiffés de pouvoir...voilà la source de cette désolation. Leur folie a engendré risques immodérés et négligence. Et voilà le résultat. La peste nucléaire déferle sur le monde entier. Certains accusent la technologie d'avoir généré cette apocalypse. Mais nous savons qu'elle est innocente. Elle n'était que leur jouet. Les vrais coupables, les voici.
Ô immondes politiciens, nous vous haïssons de tout notre coeur.
Ils étaient tous là, dans la salle de contrôle, devant leurs ordinateurs. Ils connaissaient parfaitement la procédure. Leurs doigts couraient sur les claviers. Leurs yeux scrutaient les écrans. A priori, il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. Les tests avaient été faites un nombre incalculable de fois. Tout se passerait bien.
En cas de succès, des sommes considérables seraient versées aux occupants du bâtiment. En cas d'échec...Non, il ne pouvait pas y avoir d'échec. C'était impossible. Et pourtant. Ils étaient plongés dans l'angoisse. Et si jamais...et si jamais cela ne se passait pas comme prévu ? Et s'il y avait un accident ?
Non. C'était impossible.
* * *
Trois mois plus tard.
Ils ont tout détruit. Depuis trois mois, l'hiver artificiel règne sans pitié sur nous. L'ombre de la mort plane au-dessus de nos têtes. Nous avons voulu partir sur le chemin de l'exil, dans l'espoir de survivre à ce cataclysme. Mais il n'y a nul part où nous réfugier. Le mal est là, sous chaque pierre, derrière chaque arbre - s'il en subsiste encore - .
A chaque fois que sonne la cloche de notre église, de nouvelles personnes succombent à ce fléau. Chaque jour, de nouvelles âmes tombent sous la funèbre faux.
Eux, ces hypocrites assoiffés de pouvoir...voilà la source de cette désolation. Leur folie a engendré risques immodérés et négligence. Et voilà le résultat. La peste nucléaire déferle sur le monde entier. Certains accusent la technologie d'avoir généré cette apocalypse. Mais nous savons qu'elle est innocente. Elle n'était que leur jouet. Les vrais coupables, les voici.
Ô immondes politiciens, nous vous haïssons de tout notre coeur.