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Histoire
Armoiries de Laval : De gueules au léopard d'or armé et lampassé d'azur.
Le site de la ville actuelle de Laval, dans la vallée de la Mayenne, est à mi-chemin des cités plus anciennes que sont Le Mans et Rennes. Il en est fait mention dans les écrits de Lucain au temps de Jules César, et une voie romaine traverse la rivière par un gué au pied de l'éperon rocheux où le château s'élèvera plus tard.
Pour autant même si les recherches archéologiques attestent une occupation ancienne des lieux, rien ne confirme la tradition d'un château initial que les Normands auraient détruit. Walla, ministre et l'un des principaux conseillers de Lothaire en révolte contre son père Louis le Pieux (778-840) empereur d'Occident, aurait possédé, ici, un domaine, "une villa", ayant servi de base arrière aux troupes alliées du prince rebelle.
Une généalogie, sans doute hasardeuse, fait aussi remonter le premier seigneur à un "Guy" ayant vécu au début du IXe siècle et auquel aurait succédé
Saint Tugal
Les chroniqueurs placent la translation des reliques de Saint-Tugal, Évêque de Tréguier, apportées à Laval en 870 ou 878[2]. Une légende de l'office du saint, qui était propre au chapitre de Laval, disait qu'un Évêque de Tréguier nommé Gorennan, fuyant devant une invasion de Normands et emportant avec lui le corps de son saint prédécesseur, était venu se réfugier à Laval, où il avait reçu un si bon accueil, que, pour témoigner aux habitants sa reconnaissance, il leur laissa la plus grande partie de la précieuse relique.
Une vieille tradition consignée par Jacques Le Blanc de La Vignolle, dans son Mémoire sur la ville de Laval, rapporte différemment la manière dont Laval s'était enrichie de ces reliques. Ce qui est certain, c'est que la plus forte portion du corps de Saint-Tugal est depuis bien des siècles conservée à Laval.
Féodalité
Les seigneurs de Laval possèdent une dynastie présente dans l'histoire de France. La ville a été longtemps le point de passage entre l'Île de France et la Bretagne, l'une des principales places fortes de la région des Marches de Bretagne. La « vieille rue » fut pendant quelques siècles l'une des principales portes de la Bretagne.
Article détaillé : Famille de Laval.
Article détaillé : Liste des seigneurs de Laval.
La cité de Laval est évoquée dès le XIe siècle. La charte d'Hugues, comte du Maine, qui est le premier document concernant Laval, est mentionnée par le Père Anselme : Hugues, fils d'Hugues, écrit-il, souscrivit à la charte par laquelle le comte, son père, donna vers l'an 1000 les villages et seigneuries de Laval et du Coudray, à deux seigneurs appelés Hugues, père et fils, et à un autre nommé Ingelbault. En marge est la note : Cartulaire de Marmoutier touchant le prieuré de Laval. Il existait donc au chartrier de Marmoutier, au milieu du XVIIIe siècle, un cartulaire du prieuré de Saint-Martin de Laval, dans lequel la mainferme donnée à Ingelbaut était transcrite.
Hubert Eveillechien ne succéda qu'en 1015 à son père. L'inféodation de Laval à Guy Ier de Laval n'est pas antérieure à cette date. Le Château et les plus anciennes fortifications de la ville datent du XIIe siècle, construits sous l'impulsion de Guy Ier, seigneur de Laval et vassal du comte du Maine, cependant, pour faire face à l'afflux de nouveaux habitants, de nouvelles murailles furent construites au XIIIe siècle ; des vestiges subsistent.
C'est au mois de juin 1231 que Saint Louis passa à Laval. Il y a aussi des indications d'autres passages possibles dans le comté en 1241.
Les Ponts de Laval, dits de Mayenne appartenaient au seigneur de Mayenne. Cette affirmation de René de Quatrebarbes est confirmée . Le seigneur de Laval fit cesser enfin cette anomalie en acquérant de Foulques de Mathefelon, le 12 août 1264, ce qu'il possédait dans la paroisse de Sainte-Melaine. Puisque Guy VIII avait eu guerre avec le seigneur de Mayenne au sujet du Pont de Mayenne, le différent portait sans doute sur la féodalité des lieux ou des droits cédés par Foulques de Mathefelon que le baron de Mayenne aura voulu se réserver.
Laval, baronnie ancienne et d'une grande étendue, possédait la particularité d'appartenir à la Bretagne et à la province du Maine. Détachée de la lignée des Montmorency, la famille de Laval siégeait aux États de Bretagne. Le seigneur de Laval, l'un des plus puissants de la province devait fournir au prince, son suzerain, huit cavaliers d'ost, pendant six semaines, et les entretenir à ses frais.
Armoiries de Laval : De gueules au léopard d'or armé et lampassé d'azur.
Le site de la ville actuelle de Laval, dans la vallée de la Mayenne, est à mi-chemin des cités plus anciennes que sont Le Mans et Rennes. Il en est fait mention dans les écrits de Lucain au temps de Jules César, et une voie romaine traverse la rivière par un gué au pied de l'éperon rocheux où le château s'élèvera plus tard.
Pour autant même si les recherches archéologiques attestent une occupation ancienne des lieux, rien ne confirme la tradition d'un château initial que les Normands auraient détruit. Walla, ministre et l'un des principaux conseillers de Lothaire en révolte contre son père Louis le Pieux (778-840) empereur d'Occident, aurait possédé, ici, un domaine, "une villa", ayant servi de base arrière aux troupes alliées du prince rebelle.
Une généalogie, sans doute hasardeuse, fait aussi remonter le premier seigneur à un "Guy" ayant vécu au début du IXe siècle et auquel aurait succédé
Saint Tugal
Les chroniqueurs placent la translation des reliques de Saint-Tugal, Évêque de Tréguier, apportées à Laval en 870 ou 878[2]. Une légende de l'office du saint, qui était propre au chapitre de Laval, disait qu'un Évêque de Tréguier nommé Gorennan, fuyant devant une invasion de Normands et emportant avec lui le corps de son saint prédécesseur, était venu se réfugier à Laval, où il avait reçu un si bon accueil, que, pour témoigner aux habitants sa reconnaissance, il leur laissa la plus grande partie de la précieuse relique.
Une vieille tradition consignée par Jacques Le Blanc de La Vignolle, dans son Mémoire sur la ville de Laval, rapporte différemment la manière dont Laval s'était enrichie de ces reliques. Ce qui est certain, c'est que la plus forte portion du corps de Saint-Tugal est depuis bien des siècles conservée à Laval.
Féodalité
Les seigneurs de Laval possèdent une dynastie présente dans l'histoire de France. La ville a été longtemps le point de passage entre l'Île de France et la Bretagne, l'une des principales places fortes de la région des Marches de Bretagne. La « vieille rue » fut pendant quelques siècles l'une des principales portes de la Bretagne.
Article détaillé : Famille de Laval.
Article détaillé : Liste des seigneurs de Laval.
La cité de Laval est évoquée dès le XIe siècle. La charte d'Hugues, comte du Maine, qui est le premier document concernant Laval, est mentionnée par le Père Anselme : Hugues, fils d'Hugues, écrit-il, souscrivit à la charte par laquelle le comte, son père, donna vers l'an 1000 les villages et seigneuries de Laval et du Coudray, à deux seigneurs appelés Hugues, père et fils, et à un autre nommé Ingelbault. En marge est la note : Cartulaire de Marmoutier touchant le prieuré de Laval. Il existait donc au chartrier de Marmoutier, au milieu du XVIIIe siècle, un cartulaire du prieuré de Saint-Martin de Laval, dans lequel la mainferme donnée à Ingelbaut était transcrite.
Hubert Eveillechien ne succéda qu'en 1015 à son père. L'inféodation de Laval à Guy Ier de Laval n'est pas antérieure à cette date. Le Château et les plus anciennes fortifications de la ville datent du XIIe siècle, construits sous l'impulsion de Guy Ier, seigneur de Laval et vassal du comte du Maine, cependant, pour faire face à l'afflux de nouveaux habitants, de nouvelles murailles furent construites au XIIIe siècle ; des vestiges subsistent.
C'est au mois de juin 1231 que Saint Louis passa à Laval. Il y a aussi des indications d'autres passages possibles dans le comté en 1241.
Les Ponts de Laval, dits de Mayenne appartenaient au seigneur de Mayenne. Cette affirmation de René de Quatrebarbes est confirmée . Le seigneur de Laval fit cesser enfin cette anomalie en acquérant de Foulques de Mathefelon, le 12 août 1264, ce qu'il possédait dans la paroisse de Sainte-Melaine. Puisque Guy VIII avait eu guerre avec le seigneur de Mayenne au sujet du Pont de Mayenne, le différent portait sans doute sur la féodalité des lieux ou des droits cédés par Foulques de Mathefelon que le baron de Mayenne aura voulu se réserver.
Laval, baronnie ancienne et d'une grande étendue, possédait la particularité d'appartenir à la Bretagne et à la province du Maine. Détachée de la lignée des Montmorency, la famille de Laval siégeait aux États de Bretagne. Le seigneur de Laval, l'un des plus puissants de la province devait fournir au prince, son suzerain, huit cavaliers d'ost, pendant six semaines, et les entretenir à ses frais.
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