Créations du concours numéro 3 : RP.

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Voici les textes des autres participants.

Froid. J'ai froid. Très froid. J'ai l'impression d'être dans une jungle... Je me frotte les yeux, entre deux tremblements. Ce n'est pas possible. Ça ne peut être réel... On se croirait dans un film, avec les immenses jungles aux végétaux grimpants, et inconnus. Par ici une fleur rose géante, au coeur mauve. Par là-bas un arbuste vert, aux fruits bleu ciels. Là, un petit rocher. Je m'approche. Je m'assieds dessus. Il a l'air stable. Puis, au bout de quelques dizaines de secondes, le rocher commence à bouger. Le sol fait de même. Une brèche d'abord large de quelques millimètres s'ouvre entre le rocher et mes pieds. La brèche s'agrandit. Je glisse. Je perds l'équilibre. Je tombe dans la brèche....

« AH ! »
Ella se réveilla en sursaut. C'était un mauvais rêve.
Ce rêve... Pensait-elle. Toujours le même contexte, la même fin, seul l'endroit change. Mais c'est toujours une jungle. Je déteste ce rêve...
En fait, l'adolescente devenait insomniaque à cause de ce cauchemar. Cela faisait plusieurs nuits déjà qu'il la hantait.
Elle pivota sur son lit, et plia ses jambes. Lorsque ses pieds touchèrent le sol, ils tâtèrent ce dernier à la recherche de ses chaussons. Après un mince effort, et les yeux encore fatigués, elle se retrouva debout. En se dirigeant vers la porte de sa chambre, elle passa devant le miroir, devant lequel elle se regarda quelques secondes. Non, elle n'avait toujours pas changée. Elle avait toujours les mêmes longs cheveux bruns, des yeux foncés. Elle était pas très grande. Son regard se tourna vers son réveil : cinq heures douze. Elle allait encore faire l'insomniaque dans le salon. Ses pieds se remirent en marche jusqu'au canapé du salon. Elle s'affala à bout de forces dessus. Elle chercha du regard la télécommande de la télé. Elle n'a plus que ça à faire : attendre. Elle n'arrive pas à dormir après ses cauchemars.
Au bout de quelques heures, toute la maisonnée se lève, et le train-train quotidien continue.
Mais au bout de quelques jours, Ella se rendit compte que le goudron de la cour de son lycée ressemblait en fait à une vague. Elle n'y prêta attention qu'en remarquant que la vague devenait de plus en plus flagrante. En en parlant à ses amies, elle fut stupéfaite : elle était la seule à voir ça !! Elle alla alors se plaindre à l'infirmerie de ses hallucinations.
«Jeune fille, vous n'êtes pas la première personne à vous plaindre de ça, lui dit l'infirmière, calmement. Malheureusement, nous n'avons aucun remède... Je suis désolée.
- Ce n'est pas grave. Mais dîtes-moi, qui s'est déjà plaint ?» Demanda alors Ella.
Pas de réponse.
«Madame ? Qui était-ce ? Insista-t-elle.
- Peu importe... Il a disparu hier...»
Ella était sous le choc... Elle recula, et sortit en courant. Bouleversée, elle errait dans cette cour qui ressemblait à une mer figée, au lieu de retourner en cours. En avançant, elle cru apercevoir un mouvement dans ces vagues. Pensant à une illusion d'optique, elle s'arrêta. Le phénomène s'intensifia. Les vagues arrivaient à sa hauteur. Elle se sentait piégée. Une énorme vague deux fois plus haute qu'elle s'avança lentement vers elle. Une poignée de secondes plus tard, la cour était plane, sans défauts. Et Ella avait disparue.


Je tourne. Très vite. Je me sens comme la vache prise dans un cyclone américain. Je ne peux rien faire, à part voir que tout est noir autour de moi. Au-dessus, et au-dessous. Je ne me rappelle que du goudron qui atterrit sur moi... Puis je me retrouve ici, dans ce trou noir où je descends en continue. Ah ! Un point blanc en-dessous ! Il s'agrandit. Il devient plutôt jaune, lumineux. Je ne vois plus que de la lumière. Je vois au dernier moment du vert, avant de sentir comme un énorme choc à toute ma partie avant.

Ella ouvrit les yeux. Elle vit d'abord une herbe si verte, si belle, qu'elle n'en avait jamais vue ailleurs. Elle tenta de se relever. Un mal atroce au niveau de son bras et de son côté gauche. Le choc, certainement. Essuyant ses vêtements, elle ne vit pas que des mystérieux yeux (trois pour être précis) l'épiaient derrière une fleur géante. Elle sursauta en relevant la tête, face à face avec cette fleur, qu'elle n'avait vue qu'en rêve. Et derrière laquelle se cachait non pas une paire d'yeux, mais trois yeux. L'iris était d'un vert aussi clair et beau que l'herbe. Elle détourna le regard en se demandant ce qu'était cette créature à trois yeux. Elle vit alors un arbuste aux fruits bleu ciels. Elle ressentit un étrange sentiment de déjà-vu. Elle se donna des claques, se pinça, se frotta les yeux : rien n'y faisait, c'était réel. Elle vit le rocher. Elle ne préféra pas s'asseoir dessus. Mais elle sentait que c'était plus fort qu'elle. Il fallait qu'elle s'assoit sur ce rocher ! Elle se dirigea alors vers celui-ci. C'est alors qu'elle entendit une voix plutôt masculine, bien qu'assez aigüe :
«Non jeune demoiselle ! Ne vous asseyez pas sur ce rocher ! On dit que quiconque s'assoit dessus tombe dans les profondeurs de la Terre, un enfer que même le Dieu des enfers lui-même ne veut y aller.
- Excusez-moi, dit alors Ella à la petite créature rose qui lui arrivait à peine au bassin. Qui êtes-vous au juste ?
- Je suis Sypolton, je veille au bien-être des nouveaux arrivants dans ces contrées ! Lui répondit-il.
- Et... Vous êtes quelle genre de créature ?
- Pacifique évidemment, jolie jeune femme ! Je suis un Pacifipink. Pas facile à prononcer pour un humain qui n'a pas l'habitude, je le conçois. Voudriez-vous que je vous emmène à mon village ? Nous bavarderons en chemin. J'aime la belle compagnie féminine.
- Très bien.»
Le Pacifipink ouvrit la marche, avec une gestuelle encourageant Ella à le suivre. Il avait l'air gentil, et digne de confiance. Mais il vaut mieux se méfier, on ne peut jamais savoir ce qui peut se passer, surtout avec une créature étrangère.
«Sypolton ? Je peux vous poser une question ?
- Oui, une fois que vous m'aurez dit votre nom.
- Ella.
- Quel joli prénom que voilà ! Qu'avez-vous à me demander ma chère Ella ?
- Je voulais savoir si vous avez hier recueilli un humain ?
- Non, mais il y a quelques heures, oui. Un jeune garçon intelligent, ouvert d'esprit. J'ai bien discuté avec lui.
- Quelques heures ?» S'étonna Ella.
L'infirmière lui avait certifié qu'il avait disparu hier.
«Les jours correspondent entre ici et le monde humain ?
- Bien sûr que non ! Je ne sais pas comment vous expliquer notre calendrier et notre calcul de l'heure, mais ne vous inquiétez pas, vous vous habituerez.
- Hmmm... Si vous le dîtes...»
Ella commençait à se poser beaucoup de questions à propos de cette créature. Elle espérait en savoir un peu plus lorsqu'elle arrivera au village.


C'est aussi vert que l'herbe. Les habitations se fondent complètement dans la nature, et il faut forcer ses yeux pour voir les contours des maisons, relativement grandes pour des si petites bêtes. Je suis stupéfaite du côté caméléon de ces Pacifistes. J'espère pouvoir rencontrer ce fameux camarade qui a connu le même malheureux sort que moi.

Ella et Sypolton s'arrêtèrent devant une grande bâtisse, avec double porte et apparemment luxurieuse.
«Attends-moi là, fit alors Sypolton en se tournant vers Ella. Ne bouges pas.»
Il rentra dans le palais après avoir déposé un léger baiser sur la main de l'adolescente.
Le Pacifipink marcha à pas rapides jusqu'à l'escalier, qu'il grimpa en un rien de temps. Il s'arrêta devant une grande porte dorée. Elle devait faire environ quatre mètres de hauteur, et deux mètres de large. Il prit une grande inspiration, et frappa.
«Entrez ! Lança une voix grave de l'autre côté.»
Sypolton entra en ouvrant très doucement et avec précaution la porte. Il s'arrêta devant un énorme bureau au moins trois fois plus grand que lui. Derrière se tenait un Centaure, d'une carrure superbe, musclée, et fière. Le Centaure releva la tête de son gros livre, et demanda :
«Qu'est-ce qui t'amène ici, mon ami ?
- Et bien, monsieur le Maire, répondit la créature rose, c'est une humaine, cette fois...
- Vraiment ? Hmmm... Amène-moi les deux humains. Il faut faire quelque chose avant qu'il y ait une invasion. Ce n'est pas que je les craint, mais nombreux ils peuvent être dangereux, non seulement pour nous, mais aussi pour notre belle jungle.
- Très bien monsieur le Maire, se soumit Sypolton.»
Il lui fallut une poignée de secondes pour redescendre les marches, et ressortir du grand bâtiment.
«Je t'ai manqué ? Questionna la petite créature.
- Non, ça va. Tu n'as pas été trop long. J'admirais juste les bâtiments.
- D'accord. Viens, il faut que je t'emmène voir le Maire. Mais avant, on va passer dans une chambre de l'hôtel d'en-face, tu vois là-bas ?»
Sypolton pointait une petite tour qui ressemblait vaguement à un arbre.
«Oui, je vois, dit Ella. Allons-y.»
Les deux espèces humanoïdes se précipitèrent à l'hôtel. Ella croisa nombre d'espèces sorties tout droit de ses rêves, ou de film de science-fiction, comme des Wookies, Chevaux ailés, Crapauds et Araignées géantes, ainsi que nombre de griffons et autres chimères. Ils arrivèrent devant la chambre numéro 307. Le Pacifipink frappa, puis entra sans attendre de réponse.
«Bonjour Antoine ! Viens, il faut que je t'emmène au Maire. Tu auras de la compagnie sur le chemin. Ella, vient par là.»
Ella s'avança, et se présenta au jeune homme. Celui-ci l'écouta, puis se présenta aussi. Ils se souriaient depuis le début. Ils suivirent ensuite la créature rose jusqu'au bureau du Maire, où ce dernier les accueilli à bras ouverts :
«Bienvenue dans notre chère ville, Ella et Antoine ! J'espère que vous allez bien. Je voulais simplement vous raconter une petite histoire, si vous le permettez.»
Le Centaure se leva, fit signe aux invités de se poser sur un siège, et commença à raconter, tout en faisant les cent pas :
«Il y a très longtemps, deux jeunes humains sont arrivés ici, comme vous. Ils semblaient avoir un coeur pur, et un esprit sain. Nous leur avions peu à peu accordés une confiance aveugle. Vint malheureusement le jour où ils ont voulus repartir chez eux. Au moment des adieux, l'un d'eux lança une pierre dans le trou noir censé les ramener dans leur monde. Il nous fallut quelques secondes pour comprendre : ils appelaient du renfort. En l'espace de quelques minutes, des centaines d'engins humains et soldats sortirent du trou noir. Commença alors une guerre, ici même, de plusieurs années.»
L'homme s'arrêta de parler, le cheval continua de faire les cent pas. Il continua, en fixant les deux jeunes gens :
«Nous avons triomphé, non sans mal. Je suis le dernier Centaure vivant de cette cité et de ses environs. Certaines chimères ont été complètement éradiquées. Certains Pacifipinks, malgré qu'ils n'ont pas pris part à la bataille, ont été massacrés après tortures. Après tout cela, nous avons fait en sorte que votre monde n'en sache rien. Aujourd'hui, continua-t-il avec une voix tremblante, vous êtes là. C'est pourquoi, pour éviter que l'histoire se répète, nous préférons que vous retourniez d'où vous venez. J'espère vraiment que vous nous pardonnerez, si jamais vous êtes venus en ami.
- Mais... Nous n'avons pas demandés à venir, intervint Ella. Le sol nous a englouti sans nous demander notre avis !
- C'est exact, monsieur le Maire, ajouta Antoine.
- C'est pourquoi vous devez retourner chez vous avant que quelqu'un s'inquiète, ordonna le Centaure. Antoine, rassemblez vos affaires que vous avez pu laisser à l'hôtel, et rejoignez-moi près du rocher qu'il ne faut approcher.
- Je n'ai laissé aucune affaire. Je n'avais rien de plus que ce que j'ai sur moi actuellement.
- Dans ce cas... Allons-y.»
Les deux adolescents se levèrent, et rejoignirent Sypolton. Ensembles, ils suivirent le Maire. Une fois arrivés à la brèche dans le ciel, par où les étrangers étaient arrivés, ils stoppèrent la marche.
«Je vais vous lancer dans la brèche, dit le Centaure. Le deuxième devra être lancé très rapidement avant que la brèche se referme. Je vous souhaite à tous les deux bonne chance. Pensez à nous quand ça vous chante.»
Le jeune homme tendit la main à Sypolton et au Maire, qui la lui serrèrent avec affection. La jeune demoiselle se mit à genoux, et prit Sypolton dans ses bras.
«Merci de l'accueil, lui chuchota-t-elle à l'oreille. Je penserais chaque jour à vous. Un jour, je vous le promets, je reviendrais. Et je resterais ici en votre compagnie.
- On pensera à vous deux aussi, murmura le Pacifipink.»
Elle tendit la main au Centaure, qui ensuite la prit par la taille.
«Tu es prête ? Demanda-t-il.
- Oui.»
La grosse créature chargea sa force, et lança Ella d'une force herculéenne. À peine était-elle dans la brèche, qu'elle voyait Antoine se diriger vers elle par la même force. Ils firent tous deux un signe de la main aux deux créatures étranges, qui leur rendirent le signe. La brèche se ferma tandis qu'ils étaient transportés vers l'autre sortie.


Je ne vois que lui dans ce cyclone noir. Je me sens moins seule qu'à l'aller. Je vois sa main qui s'approche de moi. Je m'en empare. On se sourit. Je rougis. J'espère pouvoir apprendre à le connaître. Il a des yeux vraiment attirants. Je me plonge dans son regard, aussi souriant que ses lèvres. Je me sens toute bizarre. Il perd son sourire. Je ne vois plus rien...

Ella et Antoine arrivèrent d'un coup sur la cour du lycée. Déserte, il faisait déjà nuit. Ils décidèrent de rentrer chez eux, après avoir échangé leurs numéros.
Une amitié était née. Qu'allait-il advenir de cette amitié ? Personne ne le sut. Un jour, quelques semaines après leur retour, ils disparurent une nouvelle fois... Sans plus jamais revenir.
 
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Depuis combien d'années se battaient-ils ? Depuis combien de temps croyaient-ils en la paix ? La Liberté ? La liberté... Ce simple mot qui les faisaient tant rêver, ce mot que l'on prononce et qui nous fait voyager, ce mot pour lequel ils avaient combattu et tant perdu...

Du coin de l'oeil, il aperçut un mouvement à l'ouest, une tache sombre à l'horizon. Un nuage de poussière annonciateur d'un destin funeste auquel personne ne peut échapper. Un léger frisson lui courut du bas du dos jusqu'aux épaules. Sombre et pourtant si magnifique aussi, cette force attractive qui nous pousse à le regarder, à l'admirer même. Pourtant, il le savait, cette chose, quelle qu'elle soit, ne pouvait signifier qu'une seule chose, les années passées l'avaient prouvées et de nombreuses autres viendraient : la Mort approchait.

Lentement, il détourna la tête de ce spectacle et regarda vers l'armée, son armée. Du haut de sa tour, il vit ses hommes former les rangs : deux rangées d'archers et de lanciers alignés sur un front de deux arpents, les cavaliers en rangs serrés contournaient les flancs, encerclant l'ennemi et prêts à écraser leur armée dans une nuée destructrice et sauvage. La formation de l'étau, sa préférée, et assurément la meilleure. Un léger sourire se dessina sur son visage. Les porteurs d'épées, jusqu'alors immobiles derrière les rangs d'archers, s'avancèrent : lentement, puis de plus en plus vite, accélérant l'allure à chaque pas. Tout se passait bien, peut-être étaient-ils prêts finalement... Une brêche se créa au front droit, une erreur fatale, impardonable face à un tel ennemi. L'ouverture, maintenant longue de cinq perches, s'agrandit rapidement, les lieutenants tentèrent tant bien que mal de resserer les rangs mais il était trop tard. Fireman frappa d'un poing rageur sur la porte en bois à côté de lui, créant un trou béant dans la porte et écrasant au passage deux de ses phalanges déjà fragilisés par d'autres précédentes sautes d'humeur, une goutte de sang perla le long de son poing... Non, ses troupes n'était pas encore prêtes.
- *chuchote* De quel ost suis-je le chef ? Mes soldeniers ne sont que de simples vilains qui se battent pour défendre leur liberté, et qui croient ainsi être protégés. *soupire puis s'emporte, en frappant au passage la porte pour la deuxième fois* Vain dieu ! Ils ne sont même pas foutu de se mettre en arroi correctement !

L'alarme retentit. Les cors appelèrent au rassemblement. En quelques minutes, l'agitation gagna les hommes, chacun tentant de s'installer à son poste, mettant son armure et prenant les armes : glaives, braquemarts, espiées, flamberges, voulges, taloches, arcs, saïettes... Fireman se détourna de cette scène qu'il connaissait malheureusement tant. Pourtant, il avait espéré que ces grippeminauds ne reviennent pas avant l'automne prochain. Cela ne pouvait être eux, il était trop tôt, bien trop tôt. Ils étaient en avance de plus de trois mois !

Le paladin de Fireman entra dans la pièce à toute allure, ne remarquant même pas le trou dans la porte. Il avait revêtu son haubert et tenait son épée au fourreau. Sa cotte d'armes étaient resplendissante et l'armoirie en son centre redonna confiance à Fireman. C'était un blason au fond azur au centre duquel se dressait un pélican dans toute sa majesté. Autour de l'oiseau, l'armoirie était ornée d'un cercle de flammes rougeoyantes, qui dansaient et danseraient éternellement, au rythme de son paladin... Fireman fut sorti de sa contemplation par les paroles de son paladin.
- Monseigneur *dit-il en s'inclinant*. L'ennemi est à nos portes, dans deux jours, au pique du jour nous serons assiégés. Le moral est au plus bas et les hommes attendent vos ordres. D'après les sentinelles, l'armée en approche est cinq fois plus importante que la notre, ils possèdent des catapultes et des béliers. Ils sont prêts pour le siège et nous...
- Assez ! *coupa-t-il* Je me doute de tout cela ! *l'homme s'inclina respectueusement, comme pour s'excuser*

La voix de Fireman se fit tremblotante devant l'énormité des ordres qu'il avait a donné. Pourtant, il n'avait pas le choix, ils n'avaient pas la moindre chance face à de tels ennemis...
- Dites aux hommes d'abandonner leurs postes et leurs terres, que tout homme, femme, enfant soit libre de partir... Faites-leurs savoir que nous partirons...
- *Le paladin pâlit et coupa son maréchal* Potius mori quam feodari ! [HRP]Plutôt mourir que se déshonorer[/HRP] Nous ne départirons pas ! Ces foimenteors, ces gores pissouses, ces merdailles ne méritent pas ça ! Monseigneur, pareille idée ne vous serait jamais venu à l'esprit autrefois. Vous avez changé Messire, et plus en mal qu'en bien. Jamais un homme tel que vous l'étiez avant n'aurait accepté de se vergoigner comme...
- *Fireman arrêta ces paroles d'un geste brusque de la main, il en avait assez entendu et ne tolèrerait plus de telles paroles venant de cet homme* As-tu oublié à qui tu dois allégeance ! Regardes le blason sur ta cotte d'armes et dis-moi ce que tu y vois ! Tu y vois le pélican, symbole du dévouement, de ton dévouement envers moi, tu y vois l'azur, symbole de ta loyauté ! *ajoute en sifflant entre ses dents* Tu as de la chance d'être mon paladin car si un autre que toi avait prononcé ses paroles, sa tête serait déjà planté au bout d'une pique pour montrer l'exemple. *fait une pause pour peser le poids de ses paroles* Haimi si nous devons partir ! Rester signifie la carnade, pour l'armée comme pour toi et moi. Et cela ne servirait à rien ! Si nous restons, nous mourrons tous, les femmes, les enfants... Tu m'entends ! Maintenant envoies-des messagers par-delà notre royaume sur les terres de Fredg, Svad, Davidof, Ya lin sha da, Arthur... TOUS ! Les treize doivent se réunir. Ils nous faut parler. Maintenant va. Fais parvenir ce message aux troupes. Envoies les meilleurs messagers, ils doivent réussir... *puis ajoute dans un soupir*... et alors, oïl, s'il plaît à Dieu, nous vivrons.



Une semaine plus tard, au pique du jour...


Devant lui se dressait la plus grande citadelle des royaumes libres, majestueuse. Chaque peuple de la tribu avait apporté sa propre pierre à l'édifice et celui-ci était donc devenu le symbole des peuples libres. La cité époustouflait par sa beauté tous les peuples du monde, émerveillaient qu'ils étaient par ses murailles en créneaux où flottaient au vent les blasons des peuples libres, ses statues en bronze, son marché renommé et son quartier général, centre de la cité.

Fireman, ébloui par la lumière que renvoyait la cité, même à cette distance, tourna la tête. Il passa de la lumière, à l'enfer.

Derrière lui s'étendait jusqu'à l'horizon une longue file d'hommes et de femmes, de vieillards et d'enfants... Son peuple. Ils marchaient depuis des jours et la fatigue en avait enlevé plus d'un. Une bourrasque souffla, plusieurs tombérent, les plus vaillants tentèrent de les remettre debout mais il était trop tard : la Mort les avait pris. La Mort, elle les suivait depuis leur départ et ne leur laissait aucun répit. Le premier jour après leur départ, un immense nuage s'était élevé jusqu'aux cieux et des cris horribles avaient été entendus, la Mort ne faisait pas de prisonniers, elle détruisait et tuait.

A son entrée dans la cité, personne n'était là pour l'accueillir, cela tombait bien, il n'avait pas le temps. Il traversa la cité à toute allure et se dirigea vers le quartier général. Il gravit les marches menant à la grande porte quatre à quatre mais s'arrêta tout de même pour saluer le garde à l'entrée, qui portait l'armoirie de son peuple. Il arriva enfin à la porte du conseil, un garde l'annonça. Fireman s'arrêta pour prendre une dernière bouffée d'air, puis entra.

Ils étaient tous là, assis autour d'une table circulaire, Fireman les salua de la tête et Fredg pris la parole :
- Nous sommes donc enfin réunis, mes frères et mes soeurs. Depuis 1 an, cela ne s'était pas produit. J'ai été choisi pour diriger cette réunion, nous allons donc maintenant pouvoir passer aux rituels d'usage.
- *Davidof se leva* Nous n'avons pas de temps à gaspiller avec ces cérémonies ! Passons tout de suite au sujet de cette rencontre, l'ennemi est à nos portes.
- *Fredg reprit la parole et sentit la tension monter* Tu as raison davidof. Fireman lève-toi et parle.
- Il y a un an, nous nous sommes réunis pour décider de notre avenir, nous étions alors beaucoup plus puissants et nos ennemis étaient moins nombreux. Ce jour-là nous aurions pu changer notre avenir mais nous avons hésité, et cela nous a détruit. Nous n'avons pas tout de suite compris ce que cela impliquait mais depuis, beaucoup sont partis, nombreux nous ont trahi, nos ennemis ont grandi et se sont alliés alors que nous avons tous laissé tomber. Pourtant nous avons quelque chose que eux n'ont pas : nous sommes libres, et nous sommes prêts à mourir pour cette liberté, nous sommes prêts à nous sacrifier pour elle car, pour ceux qui l'ont connu, une vie sans liberté ne vaut pas la peine d'être vécue. Regardez vos peuples, vos armées. Pourquoi se battent-ils ? Maintenant il nous faut faire ce que nous n'avons pas fait il y a un an.
- *svad prit la parole* Nos ennemis s'attendent à ce que nous nous retranchions comme nous le faisons depuis toujours mais j'ai appris au moins une chose de la guerre : qu'il ne faut jamais aller où le chemin peut mener, nous devons aller là où il n'y a pas de chemin et surprendre l'ennemi.

Ils avaient compris de quoi Svad et Fireman voulaient parler et tous hochèrent la tête. Tous ? Non. L'irréductible Titanic se leva et prit la parole.
- Etes-vous fous ? Quelles sont nos chances face à de tels ennemis ? Depuis un an, nos troupes n'ont jamais tenté la moindre attaque. Nos ennemis, eux, n'ont pas cessé de se former, de nous attaquer, de nous harceler. Nous, nous nous défendons. Nos peuples souffrent de la famine, tous les hommes se battent et les récoltes sont perdues. A chaque attaque, de nouveaux hommes nous trahissent et gonflent les rangs de l'ennemi, ils dévoilent nos stratégies. Voyez ! Nous qui étions si nombreux ne sommes maintenant plus que treize. Nous n'avons aucune chance, nos troupes sont formées à défendre les cités et que proposez-vous ? Vous voulez tout simplement que nous les attaquions ? Nous ne sommes pas prêts et nous ne le serons jamais.

Davidof se leva et parla.
- Mes troupes s'entraînent à cela depuis déjà longtemps car je savais que nous allions un jour être obligé de riposter. Ils ne s'attendent pas à cela car depuis toujours, ils nous attaquent et nous nous défendons. Ils ne s'attendent pas à cela car ils nous en croient justement incapables ! Nous devons les surprendre et alors, ou nous les écraserons, ou nous mourrons.

Titanic en avait assez entendu, il regarda chacun des seigneurs un par un, sans un mot, puis il cracha par terre et sortit en secouant la tête. Il murmura deux mots, simples et pourtant si durs :
- Des fous...

La porte claqua dans un bruit sourd et Ya lin sha da, qui n'avait pas une seule fois levé la tête vers Titanic, parla.
- Ainsi nous ne sommes maintenant plus que douze.

Il n'y avait pas besoin d'en dire plus, ces simples mots suffisaient à évoquer tout ce que cela pouvait engendrer. Ils étaient maintenant plus faibles que jamais et l'un des plus vaillant d'entre eux avait choisi de partir, libre certes, mais pour combien de temps encore ?

Ya lin sha da reprit la parole.
- Oui nous ne sommes plus que douze. Maintenant, si quelqu'un s'oppose à cette opération, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais.
Comme prévu, personne ne parla. Fireman sourit un instant : peut-être étaient-ils enfin prêts, peut-être allaient-ils enfin réussir et rester libre.
- *Fredg continua* Bien, que tout le monde se lève à présent et commençons le rituel avant de parler stratégie.

Personne ne contesta, l'heure était trop grave. Les douze seigneurs se levèrent comme un seul homme et les paladins, immobiles jusqu'alors, levèrent bien haut les blasons de leur peuple. Les seigneurs sortirent leurs lames des fourreaux et les levèrent bien hautes.
Fredg cria alors, comme possédé :
- La liberté, ou la mort !

Dehors, la rumeur de la réunion se répandit comme une trainée de poudre, la tension était palpable. Puis, Fireman entonna les premières notes de l'hymne de la liberté, qui fut ensuite reprit à l'unisson par les seigneurs, les paladins et tous les hommes et femmes libres de la cité, car tous se redonnaient du courage en chantant cet hymne qui leur promettait tant. Ainsi, la cité entière reprit ses paroles :

«La liberté est notre dessein,
Et nous l'obtiendrons par nos lames
Car nous sommes les maîtres de nos destins,
Les capitaines de nos âmes.»
 
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Après avoir récoltés les ressources que ses fidèles villageois avaient collectés pour lui, Arkoss après cette "dur" journée de labeur ( et oui, son royaume et grand et il le parcourt à pied ), se décida à rentrer chez lui pour se reposer. Sur le chemin du retour, il croisa une jeune femme, grande, svelte, avec un air un peu perdu. Ses yeux reflètèrent un étrange sentiment de tristesse, et plus étrange encore sont la couleur de ceux-ci, rouge sang, de même que la drôle couleur de ses cheveux bleu.

Il s'approcha d'elle et lui posa la question, même si la réponse semblait totalement évidente :

-Excusez-moi mademoiselle, vous êtes perdu ?


Ayla ( car là était son prénom ) avançait toujours perdu et désespéré lorsqu'elle entendit la voix du jeune homme qui semblait joyeux mais fatigué, elle porta la main à sa ceinture prête à lui couper la tête s'il se faisait menaçant mais non au contraire, ses cheveux et ses yeux ne semblèrent pas l'effrayer et il lui parla d'une voix chaude et gentille...

Elle lâcha la poignée de sa dague et descendit agilement de son cheval et lui fit un léger sourire et se déçida à répondre.


-Oui et non... Je ne sais pas où aller n'y quoi faire en faite, sans être perdu puisque je sais ou je suis...

La réaction de la jeune femme le surpris, même si il s'y attendait. Une question à voix haute, dans le silence de la nuit, valait toutes les prudences...

Mais, ce qui l'intrigua le plus, ce fut sa réponse :

"Oui et non... Je ne sais pas où aller n'y quoi faire en faite sans être perdu puisque je sais ou je suis..."

Cela fit sourire Arkoss, qui avait toujours des montagnes de choses à faire qui l'empêchait de connaître l'ennui, voire l'incertitude. Il lui répondit :


-En cette fin de soirée, je vous propose de rentrer chez vous, ou même de rechercher une taverne pour dormir. Une bonne nuit de sommeil permet de résoudre beaucoup de problèmes...

-Je vous remerci sir, je vais suivre votre conseil ! Que l'esprit de Keriale soit avec vous...

Ayla faillit se donner une gifle! Non mais qu'es ce qui lui avait prit de le bénir a la façon marchombre! Elle grimpa immédiatement sur son cheval dans un saut surprenant, et se prépara à s'enfuir avant qu'il ne comprenne ce qu'elle venait de dire et qui ne la prenne pour une sorcière! Elle n'avait pas vraiment envie de se battre contre toute une armée et de finir sur un bucher! Elle lança son cheval au galop en direction de la ville la plus proche. S'enfonçant dans la nuit dans ces ruelles sombres...


"Je vous remercie sir, je vais suivre votre conseil! Que l'esprit de Keriale soit avec vous..."


L'esprit de Keriale ? Qu'est-ce donc que cette farce ce demandait le comte...

C'est alors que les paroles de l'Ancien lui revennaient en mémoire :

"Keriale est leur guide,

L'agilité est leur corps,

Leur mouvement sont rapides,

Les marchombres sont la mort ..."



[...]


Non loin de la , dans une petite ville, un petit tavernier qui tenait une auberge quand à lui , servait ces patients...
Il se nommait Herasse, c'était un homme d'une trentaines d'années , et il paraissait fatiguer de ces journées , il était à la recherche d'actions
et d'aventures mais se qu'il avait vécu était tous autre jusqu'à présent...

Il dormait très peu, le soir très tard, des aventuriers venaient souvent se reposer en prenant 1 chambre...
Mais il avait des talents de combats, chaque matin, à l'aube, avant de réouvrir son auberge, il s'exerçait à l'épée dans sa cave.
Voici comment il gagnait sa vie , chaque jours...



[...]

Arkoss arpentait seul les chemins menant à son royaume, pensant à la mystérieuse jeune femme.

Était-elle vraiment ce qu'il pensait ? Non, c'était impossible, les marchombres avait pour talent naturel de rester invisible aux yeux de tous.

Puis, une décision s'imposa dans son esprit : il avait faim !!
Il décida qu'il allait s'arrêter chez Herasse, gérant d'une belle petite taverne pittoresque qui faisait son régale à chaque fois. Il y prendrait peut-être même une chambre, il adorait la douceur de ses lits...

Se dirigeant donc vers le village le plus proche avec plein d'entrain, il se dit que si son royaume ne le voyait pas le lendemain, il allait s'inquiéter. Il aura juste à envoyer un messager leur disant qu'il reviendrait le lendemain, après le dîner.



[...]


Ayla avait décider de suivre le conseil du jeune seigneur, aussi s'arrêta t'elle devant la première auberge qu'elle trouva " la Taverne d'Herasse". Elle laissa son cheval, sachant qu'il accourait au moindre sifflement et entra. Elle s'accouda au comptoir et sortit sa bourse.


-Un verre de lait tavernier !

Elle était si fatigué qu'elle ne remarqua même pas le seigneur qu'elle avait vu peu de temps au par avant. Aussi elle ne fit pas attention, elle dégagea les mèches de cheveux qui la gênait ce qui laissa entrevoir son épaule droite, la ou se trouvait la marque de la lune et du soleil collé, le symbole des marchombres...


Alors que Herasse nettoyait son comptoir , il entendit : " Un verre de lait barman " , il répondit :


-Un verre de lait !! Vous ne devez pas avoir pour habitude de venir dans une taverne, certains vous tueraient pour un verre de lait ! Mais sois, si c'est ce que vous désirez...

Se soir la n'étais pas comme d'habitude... De diffère clients arrivaient en masse dont quelques un très étrange comme cette femme qui demandait du lait... Il y avais 3 hommes assis sur une table qui faisaient des jeux , une autre personne plutôt pauvre tous seul, et un homme plutôt bourgeois...

La jeune femme s'assied devant Herasse au comptoir, il entama la discussion.


-Bonsoir , vous êtes de quel coin ? Vous n'avez pas l'air d'être ici toujours est il.


Ayla regarda suspicieusement le Tavernier qui s'était offusqué de sa demande, il voulait entamer la conversation... Très bien, il ne serait pas déçu !

-J'habitais quelque part...loin...très loin....Et je en suis pas d'ici effectivement, d'ailleurs je cherche du travaille, mais pas quelque chose comme ménagère, un truc plus...sportif...Qui demande de la souplesse ou de l'agilité...

-Hum, vous chercher du travaille ? J'ai peu être de quoi vous occuper...
Mais dites moi ce que vous rechercher , j'ai tellement de propositions à vous offrir.


Ayla réfléchissait comment pouvez elle expliquer clairement qu'elle genre de travaille elle cherchait sans éveillé le moindre soupçons? Elle se voyait très mal lui dire En faite je me demandais si vous ne chercheriez pas un assassin professionnel, un espion ou un garde du corps? Je suis très doué pour se genre de situation ! Non franchement, ça ne le faisait pas...


Après avoir pris simplement une table, Arkoss s'y reposa tranquillement en attendant que Herasse est assez de temps pour venir lui proposer quelque chose. Ses pensées dérivèrent vers la jeune femme qu'il avait vu et qui l'intriguait au plus haut point... Et qu'il aperçut au comptoir avec un verre de lait en discutant avec l'aubergiste !!

Il en fut complètement décontenancé. Ainsi donc cette...personne l'avait-elle suivie, ou juste suivi son conseil à la lettre ? Mais il aurait le temps de la questionner plus en détaille, surtout qu'elle avait l'air de vouloir rester ici...Et recherchant du travaille ? Décidément, cette ...demoiselle ou marchombre, il n'en sait rien, est bien étrange !



[...]


Syllas était venu voir le seigneur Arkoss. Sa présence à la taverne des aléas l'intriguait et, sous couverture d'une simple visite de courtoisie, Syllas espérait bien en apprendre un peu plus sur cet homme.

Sa monture étant fatigué, il s'arrêta alors à la première auberge sur le chemin. Il attacha son cheval puis ouvrit la porte et marqua un arrêt. Dame Ayla se trouvait là également. "Hum", se dit Syllas, "cette personne a décidément le sang chaud. Et cet étrange tatouage, il me rappelle quelque chose..."

Evitant de trop s'attarder sur le pas de la porte, le seigneur Erenold rentra et s'assit près de la jeune femme.


"Un simple cidre tavernier !" Puis se tournant vers Ayla :

-Mais dîtes moi, puisque nous nous rencontrons de nouveau, pourquoi ne pas discuter un peu ?

Elle était perdu dans ses réflexion quand il l'interrompit. Elle se tourna vers lui et pour la première fois prit le temps de l'étudier attentivement, après une courte réflexion elle se détendit, même s'il avait l'air doué et féroce, il n'était pas à la hauteur... Elle se détendit et lui adressa un sourire.

Quand le seigneur Arkoss vit un autre seigneur parler avec la femme , il se dit : "Attention seigneur, celle avec qui tu discutes pourrait bien causer ta perte si tu la découvre de trop.
 
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Le Chevalier des Plaines

Il était une fois un preux chevalier du nom de Dodéric Desplaines on l'appeler aussi le Chevalier des Plaines mais ceci était non pas pour son nom mais pour son plus prestigieux haut-fait.Il avait eu la tache de conduire les troupes du roi de France contre les Prussiens mais malheuresement il était à la tête d'une petite escouade de 500 hommes,et biensûr les ennemis était au moins 10 voire 20 fois plus nombreux!Mais les Prussiens le savant n'ont envoyé que de la chaire à canon,alors que Dodéric était accompagné de soldat d'élite,de cavaliers lourds,de catapultes<et d'autre engins de guerre>et d'archers ma fois très précis.Fort sur la qualité mais faible sur le nombre le chevalier Desplaines se résigna a une méthode couarde et lâche: la ruse.Mais maintenant un vétéran qui a survécu à l'événement nous rappelle cette épique bataille.
<<Tout commença par l'étude du terrain qui était une plaine s'étandait à perte de vue il nous expliqua que sous tout les pissenlits et les ronce il-y-avait caché des charges explosives et que dans les arbres des sabres pendait attachés un fil
posé allégrement sur le sol biensûr si il est touché les sabres tombe sur la tête des ennemis et les enveront au enfer et puis des pieux étaient dissimulés par ci par la.La bataille fut courte les Prussiens fûrent anéantis pat less brillants pièges de Dodéric.Nous furent pris dans une embuscade mais nous y survimes et nous en somme bien content rentrer chez lui le chevalier fût réattaquer par les prussines mais on lui avait donné le rôle de connétable l'attaque se passa<malheuresement pour les Prussiens>le jour du défilé des troupes aucune perte pour nous mais tous les prussien soit occis soit fait prisonnier.>>
Le Chevalier moûrut le jour du siège de Berlin,Tué dans un combat contre l'Empereur mais le neutralisa en mourant.Aujourd'hui
inhumé dans le musée des grands généraux de France à Paris.Il vécut bien et eut comme dernière parole<<On a gagné même si je veux je meurs heureux>>.Ainsi s'achève l'histoire de Dodéric Desplaines``le Chevalier des Plaines'' connétable de France.
 
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-Mwahahaha! S’exclama Emil Tenebrae de la famille de royale des Flowrights. Vous n’êtes rien pour moi : que des insectes! Allez bande de sauvages, sortez de vos trous à ras!

Le noble était attaché au tronc d’un très vieux chêne. Mais ce dernier avait pris une teinte noire et son branchage distordu ne possédait plus une seule feuille. Son ombre sinistre s’étendait sur toute la plaine en bas de la falaise. Le soleil se couchant, la noirceur était la bienvenue pour les ravisseurs d’Emil, ce riche seigneur vivant du pillage et de sa lâcheté. Bien que à peu près la moitié de tout les gens de ce monde avec un peu de sens auraient volontiers tués l’homme de la trentaine, attaché à l’écorce sombre, ces kidnappeurs n’était pas des gens sensés. Pour cette raison, seule la folie qui habitait Emil le forçait à utiliser des insultes.

Après tout, personne d’autre n’oserait insultés des démons.

Ces créatures étaient plus hautes qu’un homme de taille moyenne, avec la peau rouge sang et des cornes sur leurs crânes. Les plus âgés avaient des écailles pointues sur le devant de leur ventre, telle une petite armure très résistante. Leurs corps monstrueux et musclés se terminaient par une longue queue, battant l’air furieusement, soulevant un petit tas de poussière au passage. Sur le chemin des démons, rien ne vivait, et tout s’écroulait. C’était encore une chance que le vieux chêne ne tombe pas raide mort, bien qu’il a perdu toute ses feuilles et finirait par mourir à cause de la présence des démons, qui avaient établies leur camp à proximité.
Comparé aux hommes ou aux autres races en dérivant, tels les nains et les elfes, les démons n’avaient aucunes tentes, mais creusaient des trous dans le sol. Ces monstruosités, possédants de longues griffes telles des lames des meilleurs métaux, creusaient à la vitesse de l’éclair des tunnels souterrains. Ces derniers servaient autant à s’abrité, qu’à attaqué, en faisant s’écroulé les murailles et leurs bases de fortification, lors d’un siège. C’étaient aussi des armes terribles dans un champ de bataille, quoi que les diables se servent également d’armes façonnés par des mains humaines. Souvent, pour la torture.

Malgré tout, le cruel et pourtant lâche Emil Tenebrae, continuait à les provoqués, en criant de plus en plus fort ses injures.

-Vous n’êtes rien! Rien du tout, comparé à ma puissance divine! Je peux invoquer la mort! Je le suis le maître de toute vie... Mwahahaha!

Cette fois, un des démons en eu assez. Et pas n’importe lequel, mais le chef de ceux-ci. Celui sur qui des milliers de terribles légendes étaient racontés. Tous prononçaient son nom bien bas : Cœur de Pierre.

Bref, c’était le nom qu’on lui avait donné, car les démons n’avaient pas de noms, ou du moins, il serait impossible pour qui que ce soit de savoir le nom d’un démon. Pour deux raisons simples : Personne ne parlait le langage complexe de ces créatures, et personne ne survivait à une rencontre avec ceux-ci. Cœur de Pierre, cependant, comprenait la langue des hommes, bien que personne ne sache vraiment pourquoi (Comme personne n’en viendrait jamais à parlementer avec des démons) et comment. Après tout, nul ne le saurait jamais. Pour cette raison simple, Cœur de pierre était le seul à comprendre les cris désinvoltes du noble, et il en avait ras-le-bol.

Il s’approcha du noble et ce dernier pu finalement voir le monstre de légende. Son corps était une armure en elle-même. Sur chacune de ses épaules, une écaille bien plus grosse que les autres, dont la pointe courbait vers l’extérieur. Sur son torse énorme, un symbole terrifiant, montrant le cœur d’un homme, percé par deux crocs extrêmement pointus, faisant gicler le sang, était peinturé en rouge. Ce fut quand le démon, dont le visage sévère et bordé de tentacules à la placé de la barbe, se mit à parler qu’Emil compris que les dents sur le dessin correspondait à ceux du chef des démons, par leur longueur et leur pointes.

-Tu vas la fermer, mortel! S’écria Cœur de Pierre, d’une voix grave et dominante. Sais-tu pourquoi tu es ici, bien vivant, alors que tous les autres sont sur le chemin de l’agonie?

Par les autres, le démon faisait allusion à l’armée de 13 000 hommes accompagnant la famille royale des Flowrights. Ils étaient tous mort, à cause d’une centaine de démons. C’était là bien la preuve qu’Emil n’avait aucun talent de commandement. Bien sur, Emil n’était pas un idiot. Oh non! Il faudrait être fou pour dire le contraire. Même les démons sentaient l’intelligence briller dans les yeux de ce pauvre et faible être humain.

Si ses troupes avaient été décimées, ce n’était certes pas car la stratégie d’Emil n’était pas parfaite. Non, car même Emil la savait parfaite. Seulement, Emil, ne comprenait pas la notion de moral, de courage et ne voyait pas en quoi cela pouvait influencer un combat. Il avait été bien surpris de voir ses troupes démoralisé par l’arrivée des démons et être mis en pièces. Certains avaient même jetés leurs armes et levé les bras au ciel. Mais les démons n’avaient aucune pitié : ce fut le carnage.

Ce n’était pas la faute d’Emil, car il était parfait. Il ne faisait aucune erreur et n’échouait jamais dans ses projets. Il le savait, et bientôt, les démons le sauraient aussi. Ils comprendraient alors l’étendu de l’erreur d’avoir gardé le noble en vie. Car, même dans se situation présente, Emil avait un plan et gardait son sang froid, malgré la menace des démons. Il savait bien que Cœur de Pierre serait le seul à le comprendre et viendrait pour le torturer... Tout était prévu avec précision. Si le noble était certes vantard, il avait de quoi l’être : il était probablement l’être le plus brillant à jamais avoir foulé le sol de ce monde.

-Alors, tu vas répondre, minable? L’interrogea le démon, aspergeant son visage de bave.

Emil cracha à terre à son tour et secoua la tête pour faire partir la salive de sa figure. Emil n’était pas courageux, mais il était un acteur brillant et savait manipuler les foules et les gens. Le Tenebrae était avant tout, un stratège, et un manipulateur : Il faisant semblant de faire face à Cœur de Pierre, car en réalité, il tremblait à sa seule présence. Non, Emil avait tout d’un couard. Durant un combat, il reculait le plus possible du champ de bataille, et tirait des flèches avec son arc, au hasard, sur les troupes, se foutant bien de toucher ses alliés ou ses ennemies.

-Oui, je t’ai entendu, baiseur de mouton... Répondit-Emil. Tu veux me retirer des informations, n’est-ce pas?

Cœur de Pierre éloigna sa tête de sa victime : normalement, son simple souffle faisait uriner de peur ses ennemies. À présent, il contemplait le noble d’un regard nouveau. Bien qu’attaché et un peu maltraité, le noble était encore propre et resplendissait. Sa chevelure rousse était longue et soyeuse, ses habits encore rouges vin, et ses cuissardes, étaient à peine touché par la poussière. Seule une longue cicatrice partant du haut de son œil droit vers son menton montrait qu’il avait été agressé. Malgré tout, son teint blanc était encore plein de maquillage et ses dents, encore blanches.

-Oui, exactement. Continua le monstre. Je veux que tu me dises tout ce que tu sais sur la civilisation des hommes... Ou sinon, tu mourras, et je mangerais ton cerveau encore chaud...

-Ouais, bref, juste dire que j’allais mourir, c’était assez, gros imbécile. Lança Emil, avait un sourire machiavélique. Une fois mort, j’en ai rien à battre que tu me mange le cerveau. Mais de toute façon, cela n’arrivera pas : Tu es déjà condamné.

Le démon leva ses griffes et s’apprêta à tuer le noble, trop entêté pour parler, quand une flèche se ficha sous son épaule, dans l’articulation, non protégé par des écailles. La flèche s’enfonça profondément et Cœur de Pierre cria de douleur. D’un geste rageur, il brisa la flèche de son autre bras, avant que le même processus ne recommence avec ce dernier : un trait de bois et de fer le pénétra profondément.
Se mettant à genoux sous la douleur, tout les autres démons sortir de leur trous. Mais alors qu’ils allaient sortir, Une pluie de roche s’abattait et les trous furent rapidement bouchés, de corps et de pierres. Le chef des démons voulu briser le cou d’Emil, comme dernier espoir, avant qu’une javeline ne rentre dans sa gorge et ne ressorte par la colonne vertébrale. Même ainsi, le démon tenta de faire un pas vers Emil avant de s’effondrer, faisant apparaitre trois autres flèches dans son dos.

De la noirceur sortirent plusieurs archers et plusieurs hommes armés. Bien qu’ils n’étaient pas cachés par une forêt quelqu’une, les démons étaient trop occupés par la construction de leurs tunnels pour voir que les forces humaines construisaient un mur de roches ou se cacher. Bien sûr tout cela sur l’ordre d’Emil. Nul autre aurait réussis à prévoir un tel changement de situation, il le savait. Comme l’armée d’Emil était décimée, les soldats qui étaient venues à sa rescousse n’étaient nul autre que d’autres nobles de la famille Flowright. Eux seuls étaient assez lâches pour s’enfuirent du champ de bataille. Mais si Emil était le seul à ne pas s’être enfuit, s’était car il savait pertinemment que son plan fonctionnerait et qu’il était celui qui avait ordonnés aux nobles de s’enfuirent : chose qu’ils firent avec plaisir.
Soudainement, les démons sortirent de leurs tunnels, après s’être débarrassé des corps de leurs congénères, pour sauté sur la petite bande de nobles. Ces derniers venaient de finirent de détacher leur semblable de l’arbre. Un Flowright demanda à Emil :

-Mon seigneur! Et maintenant, on les attaques?

Emil ricana. Il prit un sabre des mains d’un autre aristocrate.

-Courage soldats! Ne perdez pas espoir contre ces baiseurs de moutons!

-Que voulez-vous dires par là, Mon Seigneur? Demanda de nouveau le jeune noble.

Cette fois, Emil perdit son sourire. Il rangea le sabre de cavalerie à sa ceinture.

-Ce que je veux dires, pauvre crétins? Simplement qu’il y a encore de l’espoir : La fuite est encore possible!

Sur ce, Emil s’enfuit à toute jambes, alors que la charge des démons arrivaient vers les guerriers. Ils n’eurent pas le temps de s’enfuirent avec leur chef, que les démons faisait déjà un carnage. Emil sauta sur un cheval noir (Que les nobles avaient mit sous son ordre, mais sans vraiment savoir pourquoi), qui se cabra sous son élan, et atterrit directement sur la selle.
Sur ce, il galopa vers le lointain. Il avait accomplie sa mission et tué le chef des démons.

Bref, pas vraiment lui, mais ses troupes. Mais ça, il se garderait bien de le dire au roi, Eakke.

Après tout, il était quand même le second de celui-ci...
 
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