DeletedUser331
Guest
Battle de la compétition, plus de détails ici et là
Thème : Comment voyez-vous le monde en l'an 7541 ?
N° de rencontre : 5
Participants : Lyrmia VS Okami-san
Arbitre : Gandalflerouge
Taille : Maximum de 15 000 caractères
Contrainte non-respectée dans le texte n°2 (21 000 caractères)
Thème : Comment voyez-vous le monde en l'an 7541 ?
N° de rencontre : 5
Participants : Lyrmia VS Okami-san
Arbitre : Gandalflerouge
Taille : Maximum de 15 000 caractères
Contrainte non-respectée dans le texte n°2 (21 000 caractères)
Je me réveillais en sursaut, agacé par la sonnerie aiguë qui retentissait dans toute la chambre. Grommelant après ces fichus réveils automatiques je fini par me lever et la sonnerie cessa dès que j'eus les deux pieds sur le sol de ma chambre. Une partie du mur s'alluma automatiquement et la présentatrice robot de la météo terrestre commença son monologue : « Nous sommes en l'an 7541, 52ème jour de l'année. Il est 6h30. Aujourd'hui, les basses sphères seront dans brouillard et l'humidité ».
-"Comme d'habitude", grognais-je tout en m'habillant machinalement.
Une combinaison anti-froid d'une couleur uniformément crème, une veste de la même teinte, la présentatrice continuait imperturbablement sa litanie, « En haut le ciel sera au beau fixe et le soleil tapera fort malgré quelques petits nuages de gaz violet, nous conseillons à la population des zones 52 et 64 de porter des masques aujourd'hui, des nuages toxiques survoleront également ces zones. », une paire de bottes, un masque, un fois que je fus prêt je commandais la fermeture de mon placard par un claquement de doigts. La présentatrice ayant fini sa météo le mur-écran s'était éteint.
Je sorti alors de ma chambre et me dirigeai vers les cantines communes à tout mon bloc. Arrivé dans la cantine je pris un plateau et ma nourriture avant de m'asseoir seul à une table. Je vis de loin ma voisine, la femme de la chambre 964, s'approcher vers moi, son plateau à la main et un sourire aux lèvres. Elle vint s'asseoir à côté de moi en ne se formalisant pas de mon air renfrogné et de ma mauvaise humeur visible.
-"Bonjour Monsieur comment allez-vous aujourd'hui ?, dit-elle toujours le sourire aux lèvres.
- Hum ça peut aller," grognai-je dans un vain espoir de la décourager.
De toute évidence ce n'était pas mon caractère bourru qui allait la dissuader puisqu'elle se lança dans une discussion animée à propos de tout et de rien, du temps qu'il allait faire, du nuage de gaz qui allait survoler la section dans la journée, et de l'élection prochaine du nouveau Grand Maître de la Terre - d'en haut et d'en bas. Débattant seule des différents candidats en lice, de ce qu'ils pourraient apporter pour la Terre du Bas, et ce qu'ils tenteraient pour la Terre du Haut.
Ah oui, La Terre du Bas et la Terre du Haut, une belle connerie ça encore, diviser la Terre en deux... N'importe quoi. Comme si mettre les plus pauvres et les rebuts de la société en bas, là où la vie est atroce à cause des brouillards toxiques omniprésents et du manque de soleil allait arranger les choses. Et leur donner comme travail de trier les déchets eux aussi toxiques et dangereux des « gens d'en haut » était tout simplement inhumain. Même les plus pauvres de ceux d'en haut était mieux traités que les gens d'en bas, ceux laissés au ban de la société et haït par tous comme les lépreux l'étaient aux balbutiements de la race humaine.
Les gens d'en haut racontaient des histoires à propos des gens d'en bas aux enfants méchants ou trop turbulents en les menaçant de les envoyer là-bas pour les dissuader de faire des bêtises. Des quasi-hommes vivants dans le noir des fondations supportant les constructions colossales qui permettaient aux gens d'en haut d'avoir du soleil et de l'air pur. Se ramassant sur la gueule toute la journée les vapeurs toxiques émises par les machines pour permettre à ces mêmes constructions de rester en équilibre et de faire vivre tout le monde d'en haut dans de bonnes conditions. Pauvres eux...
Le changement de Grand Maître terrestre ne changerai rien à la condition de vie d’en bas. Certes tous les candidats promettaient des améliorations des conditions de vie des Gens d'en Bas pour faire joli et motiver les électeurs à voter pour eux mais ils passaient toujours en second plan. Ils n'avaient même pas le droit de voter alors qu'importait ce qui leurs arrivaient... On disait toujours que c'était de leur faute si ils étaient en bas... Mais grâce à la politique de la menace de "la descente en bas" les gens d'en Haut se tenaient tranquilles, les rares délinquants étaient très vite "descendus" et tout le monde travaillait dur pour ne pas risquer de manquer d'argent ou de laisser des impayés sous peine de devoir descendre aussi. Oh, oui le monde d'en Haut était bien beau ainsi débarrassé de tous les troubles fêtes ou autres gêneurs en tout genre.
Quand à la Terre du Haut.... Un monde divisé par sections, puis blocs, des centaines de personnes vivant recluses dans une pièce individuelle, deux pour les couples, tout le reste étant collectif, des cuisines aux douches en passant par les sanitaires.
Un peuple de moutons se réveillant tout les matins à la même heure, prenant le même petit déjeuné insipide tous ensemble avant d'aller au travail. Puis le soir la même chose, le retour dans son bloc, le dîner du soir, une douche puis retour dans sa chambre pour s'abrutir devant les émissions du soir sur la seule chaîne de projection du monde. Puis tous au lit, et tout ce petit monde se réveillait le lendemain matin, répétant inlassablement les mêmes gestes, le même travail tous les jours. Tellement abrutissant. C'était à se demander si en bas il n’était pas mieux lotis, au moins ils sont libres de toutes contraintes et ils n'ont pas à...
-"Monsieur M. vous m'écoutez ? Monsieur M. ?
- Hum oui ?
- Vous étiez perdu dans vos pensées à ce que je vois, dit gentiment ma voisine, m'interrompant dans ma réflexion. Est-ce les élections prochaines qui vous rendent si pensif ?
- Certes, répondis-je machinalement.
- Et que pensez-vous du candidat que les sondages donnent gagnant ? Vous savez le dirigeant du Bloc 46 ?"
Je fus dispensé de répondre à ma voisine par la même sonnerie qui m'avait réveillé et qui retentissait cette fois-ci dans toute la cantine commune, signalant le départ général pour le travail.
-"Ho on doit déjà y aller ! Quel dommage, j'aurai tant aimé continuer cette discussion si intéressante avec vous ! Que diriez-vous de nous retrouver au repas de ce soir ?", conclut ma voisine avant de partir rapidement vers la sortie sans attendre ma réponse et avec un petit geste de la main à mon égard.
Je la regardais partir avec un froncement de sourcils puis sorti par la porte Sud de la cantine, me dirigeant vers la sortie et enfilant mon masque avant de franchir la porte qui me séparait de l'extérieur. Je rejoignis un module de vol aligné proprement, inséra ma carte électronique et rentra dans celui-ci. Le module décollât, ayant toutes les informations nécessaires au vol grâce à ma carte.
Je profitais du vol pour regarder l'extérieur à travers les parois vitrées du module. Quel paysage... Morne, constitué des mêmes bâtiments à perte de vue, tous carrés, tous alignés, toute végétation depuis longtemps disparue de la surface de la Terre. Les seules touches de natures artificielles que l'ont pouvait voir étant les plantes artificielles qui se trouvaient dans les cantines communes et l'unique plante se situant dans chaque chambre individuelle.
J'eus un gros soupir de découragement, j'aurai tellement aimé vivre à l'ancienne époque... Où la Terre n'était pas encore divisée et où il y avait encore de vraies plantes. Mon trajet vers mon lieu de travail touchait à sa fin, le module atterrit silencieusement comme des centaines d'autres modules atterrissant non loin du mien, tous alignés. Je sorti de mon module et récupérait ma carte. Je levais les yeux vers le grand bâtiment qui se dressait devant moi et qui n'était autre que mon lieu de travail.
"- Et bien c'est parti pour une journée comme les autres..." murmurai-je pour moi-même.
-"Comme d'habitude", grognais-je tout en m'habillant machinalement.
Une combinaison anti-froid d'une couleur uniformément crème, une veste de la même teinte, la présentatrice continuait imperturbablement sa litanie, « En haut le ciel sera au beau fixe et le soleil tapera fort malgré quelques petits nuages de gaz violet, nous conseillons à la population des zones 52 et 64 de porter des masques aujourd'hui, des nuages toxiques survoleront également ces zones. », une paire de bottes, un masque, un fois que je fus prêt je commandais la fermeture de mon placard par un claquement de doigts. La présentatrice ayant fini sa météo le mur-écran s'était éteint.
Je sorti alors de ma chambre et me dirigeai vers les cantines communes à tout mon bloc. Arrivé dans la cantine je pris un plateau et ma nourriture avant de m'asseoir seul à une table. Je vis de loin ma voisine, la femme de la chambre 964, s'approcher vers moi, son plateau à la main et un sourire aux lèvres. Elle vint s'asseoir à côté de moi en ne se formalisant pas de mon air renfrogné et de ma mauvaise humeur visible.
-"Bonjour Monsieur comment allez-vous aujourd'hui ?, dit-elle toujours le sourire aux lèvres.
- Hum ça peut aller," grognai-je dans un vain espoir de la décourager.
De toute évidence ce n'était pas mon caractère bourru qui allait la dissuader puisqu'elle se lança dans une discussion animée à propos de tout et de rien, du temps qu'il allait faire, du nuage de gaz qui allait survoler la section dans la journée, et de l'élection prochaine du nouveau Grand Maître de la Terre - d'en haut et d'en bas. Débattant seule des différents candidats en lice, de ce qu'ils pourraient apporter pour la Terre du Bas, et ce qu'ils tenteraient pour la Terre du Haut.
Ah oui, La Terre du Bas et la Terre du Haut, une belle connerie ça encore, diviser la Terre en deux... N'importe quoi. Comme si mettre les plus pauvres et les rebuts de la société en bas, là où la vie est atroce à cause des brouillards toxiques omniprésents et du manque de soleil allait arranger les choses. Et leur donner comme travail de trier les déchets eux aussi toxiques et dangereux des « gens d'en haut » était tout simplement inhumain. Même les plus pauvres de ceux d'en haut était mieux traités que les gens d'en bas, ceux laissés au ban de la société et haït par tous comme les lépreux l'étaient aux balbutiements de la race humaine.
Les gens d'en haut racontaient des histoires à propos des gens d'en bas aux enfants méchants ou trop turbulents en les menaçant de les envoyer là-bas pour les dissuader de faire des bêtises. Des quasi-hommes vivants dans le noir des fondations supportant les constructions colossales qui permettaient aux gens d'en haut d'avoir du soleil et de l'air pur. Se ramassant sur la gueule toute la journée les vapeurs toxiques émises par les machines pour permettre à ces mêmes constructions de rester en équilibre et de faire vivre tout le monde d'en haut dans de bonnes conditions. Pauvres eux...
Le changement de Grand Maître terrestre ne changerai rien à la condition de vie d’en bas. Certes tous les candidats promettaient des améliorations des conditions de vie des Gens d'en Bas pour faire joli et motiver les électeurs à voter pour eux mais ils passaient toujours en second plan. Ils n'avaient même pas le droit de voter alors qu'importait ce qui leurs arrivaient... On disait toujours que c'était de leur faute si ils étaient en bas... Mais grâce à la politique de la menace de "la descente en bas" les gens d'en Haut se tenaient tranquilles, les rares délinquants étaient très vite "descendus" et tout le monde travaillait dur pour ne pas risquer de manquer d'argent ou de laisser des impayés sous peine de devoir descendre aussi. Oh, oui le monde d'en Haut était bien beau ainsi débarrassé de tous les troubles fêtes ou autres gêneurs en tout genre.
Quand à la Terre du Haut.... Un monde divisé par sections, puis blocs, des centaines de personnes vivant recluses dans une pièce individuelle, deux pour les couples, tout le reste étant collectif, des cuisines aux douches en passant par les sanitaires.
Un peuple de moutons se réveillant tout les matins à la même heure, prenant le même petit déjeuné insipide tous ensemble avant d'aller au travail. Puis le soir la même chose, le retour dans son bloc, le dîner du soir, une douche puis retour dans sa chambre pour s'abrutir devant les émissions du soir sur la seule chaîne de projection du monde. Puis tous au lit, et tout ce petit monde se réveillait le lendemain matin, répétant inlassablement les mêmes gestes, le même travail tous les jours. Tellement abrutissant. C'était à se demander si en bas il n’était pas mieux lotis, au moins ils sont libres de toutes contraintes et ils n'ont pas à...
-"Monsieur M. vous m'écoutez ? Monsieur M. ?
- Hum oui ?
- Vous étiez perdu dans vos pensées à ce que je vois, dit gentiment ma voisine, m'interrompant dans ma réflexion. Est-ce les élections prochaines qui vous rendent si pensif ?
- Certes, répondis-je machinalement.
- Et que pensez-vous du candidat que les sondages donnent gagnant ? Vous savez le dirigeant du Bloc 46 ?"
Je fus dispensé de répondre à ma voisine par la même sonnerie qui m'avait réveillé et qui retentissait cette fois-ci dans toute la cantine commune, signalant le départ général pour le travail.
-"Ho on doit déjà y aller ! Quel dommage, j'aurai tant aimé continuer cette discussion si intéressante avec vous ! Que diriez-vous de nous retrouver au repas de ce soir ?", conclut ma voisine avant de partir rapidement vers la sortie sans attendre ma réponse et avec un petit geste de la main à mon égard.
Je la regardais partir avec un froncement de sourcils puis sorti par la porte Sud de la cantine, me dirigeant vers la sortie et enfilant mon masque avant de franchir la porte qui me séparait de l'extérieur. Je rejoignis un module de vol aligné proprement, inséra ma carte électronique et rentra dans celui-ci. Le module décollât, ayant toutes les informations nécessaires au vol grâce à ma carte.
Je profitais du vol pour regarder l'extérieur à travers les parois vitrées du module. Quel paysage... Morne, constitué des mêmes bâtiments à perte de vue, tous carrés, tous alignés, toute végétation depuis longtemps disparue de la surface de la Terre. Les seules touches de natures artificielles que l'ont pouvait voir étant les plantes artificielles qui se trouvaient dans les cantines communes et l'unique plante se situant dans chaque chambre individuelle.
J'eus un gros soupir de découragement, j'aurai tellement aimé vivre à l'ancienne époque... Où la Terre n'était pas encore divisée et où il y avait encore de vraies plantes. Mon trajet vers mon lieu de travail touchait à sa fin, le module atterrit silencieusement comme des centaines d'autres modules atterrissant non loin du mien, tous alignés. Je sorti de mon module et récupérait ma carte. Je levais les yeux vers le grand bâtiment qui se dressait devant moi et qui n'était autre que mon lieu de travail.
"- Et bien c'est parti pour une journée comme les autres..." murmurai-je pour moi-même.
La rue était insalubre, sombre et triste, en cette matinée du 29 février 7451. Plusieurs couches d'une épaisse poussière marron recouvraient le sol de la ruelle que traversait le fuyard. Bien qu'il eut porté l'une des armure les plus puissantes de la Terre, l'homme était forcé de respirer l'air nocif et nauséabond, manquant de près de s'évanouir, et était également obligé de marcher parmi les myriades de déchets jonchant le sol.
Il portait sur le dos une cape couleur de jais tandis qu'un capuchon lui recouvrait tout le visage. Il se fondait ainsi aisément dans le paysage aile de corbeau des murs noirâtres des maisons toutes identiques.
Il avait besoin de toute la discrétion possible pour parvenir à son but et mener à bien sa mission. S'il échouait, s'il faisait le moindre faux pas, il condamnerait ainsi la Terre entière...
Une Terre dévastée, vide et sombre, il ne restait plus que cela. La pollution avait tant fait de ravages qu'en cachant le ciel, elle avait fait disparaître toute trace de l'astre de feu. C'est ainsi que, depuis des milliers d'années, plus personne n'a jamais vu le soleil de ses propres yeux, et beaucoup ne pensent plus aujourd'hui qu'il est réellement existé un jour...
Un ciel et une terre d'une couleur inqualifiable et des océans verts fluorescents. Plus de végétation, de nuages, de saisons, de jour ou de nuit, plus rien.
Seulement d'immense plateaux de terre dépourvue de presque toute vie entouré d'eau empoisonnées.
La Terre ? Ça en a tout l'air... Le prétendu développent Durable destinée à protéger la population et la planète fut vain, presque personne n'y ayant prêté attention, car il a semblé aux anciens que c'était tout à fait inutile puisque cela ne les concernerait plus.
Sortit de la ruelle infernale, l'homme n'en fut pas sauvé pour autant. À quelques mètres de lui se tenaient une patrouille de gardes entourée de Cyborgs. Fuir ou leur faire face ? Il choisit la deuxième solution. Il escalada un bâtiment, sortit son sabre puis sauta avec l'agilité d'un félin. Atterissant au milieu des soldats stupéfaits, il n'eut aucun mal à tout les tuer et à détruire les Cyborgs. Ce étant fait, il laissa les cadavres derrière lui et put tranquillement prendre le chemin de la maison numéro 713.
Le paysage était partout le même, absolument partout ; quelques-fois, on pouvait voir des villes parsemées ci-et-là, qui alors n'étaient que des amas d'immeubles et de bâtiments officiaux, tous en forme de cube gris, et troués de quelques rares fenêtres.
Sinon, la plupart du temps, l'on ne voyait que des plaines immenses privées de verdure, au sol boueux couvert de poussière orange sombre et quelques fois clairsemées de collines et montagnes, même si la Terre s'était considérablement affaissée durant tout ces millénaires, sous le poids de l'air si lourd chargé de pollution. La chaleur, elle, étouffante, était partout la même, dût au rejet de méthane des glaciers lorsqu'ils ont disparut, à cause de la folie des hommes.
L'eau potable manquait autant que la nourriture. Comme il n'existait plus aucun insecte butineur, les plantes, fruits et légumes avaient étaient totalement éradiquées de la planète et l'on ne se nourrissait plus que de viande.
Le verbe vivre n'avait plus aucun sens. Dorénavant c'était survivre qui seul comptait encore.
L'espèce humaine était proche de l'extinction, et pourtant, quelques personnes étaient encore prêtes à ce battre pour la sauver...
L'homme parvint bientôt à destination. La maison N°713 se dressait devant lui, aussi lugubre et fantomatique que les autres. Il frappe six coups, à intervalle irrégulier, respectant un code précis, et la porte s'ouvrit presque aussitôt. Le propriétaire de la maison était de petite taille, portait les cheveux courts, roux, avait les yeux verts et l'air toujours perdu et naïf, comme à son habitude.
Se trémoussant légèrement, semblant apeuré et visiblement gêné, ne sachant que dire, il marmonna :
« Eh bien je... je vous... attendez... En... entrez donc... »
Saluant froidement son hôte, l'homme entra.
L'intérieur de la maison semblait en tout point aussi lugubre de l'intérieur que de l'extérieur. Des murs de métal noir, quelques meubles disposées de façon à ce qu'il y ai le moins de vide possible, et une seule pièce, éclairé d'une lampe constituaient l'ensemble.
« Ah... Red Camptus... commença l'homme aux cheveux roux, gêné. Comme vous le voyez, on est tous logés à la même enseigne... Seul les Élites peuvent avoir des trucs vraim...
- Ne t'égare pas, Norbert ! Lança l'homme d'une voix sombre et glacée. Je ne suis pas venu ici pour parler de ça. Donne moi simplement la clé et se sera chose faite.
- La... la clé USB ? Bégaya le prénommé Norbert. Ah... Ah oui ! Que suis-je bête, j'oubliais presque qu'au QG pour pouviez lire ces trucs là.. »
Seul l'espèce humaine persistait encore, survivait tant bien que mal depuis des milliers d'années, et cela par tout les moyens. Mis à part elle, il ne restait absolument plus rien à l'exception de quelques bêtes d'élevage, mais qui n'avait plus rien des animaux d'autrefois. Seul subsistait des bovins, des porcs et des poules semblables à des mutants, tant on leur donnait des substances chimiques pour qu'ils se développent plus vite. Deux têtes pour un poulet sans plume, six pattes frêles comme des baguettes pour un bœuf énorme, ainsi qu'un cochon blanc livide aux yeux injectés de sang, tout ceci était normal pour les gens d'aujourd'hui, car plus personne ne se souvenait du Passé, et on leur interdisait également de le savoir...
Il arborait toujours une expression hautaine, froide et détaché, ce qui n'en faisait guère un collègue amicale.
Il portait les cheveux gris, ainsi qu'un cache-œil du coté gauche du visage tandis qu'une horrible cicatrice lui barrait la joue droite.
Red prit la boite de fer contenant l'objet précieux que lui tendait Norbert, puis expliqua :
« Il me faudra rester ici jusqu'à demain. Là, au matin d'autres collègues viendront nous rejoindre, et nous iront au QG pour y lire les données de la clé. Tu sera aussi de la partie, Norbert, que tu soit d'accord ou pas... »
Ceux qui gouvernaient l'Amérique en l'année 7451, continent principal de l'histoire, considéraient les habitants, les « citoyens » qu'ils étaient censées diriger, comme des jouets, des objets que l'on pouvait manipuler à sa guise dépourvus de toute conscience, car finalement, c'était ce qu'ils était devenus. Chaque instant , chaque choix de leur vie était décidé par l'État, et cela ne posait guère de soucis puisque le nombre mondial d'habitant, depuis le 3ème millénaire, était tombé en chute libre. 9 milliards de personnes en 2050, 1 768 235 exactement en l'an 7451.
Aux USA, il ne restait plus qu'un millier de villes, disséminées un peu partout sur le continent Américain .
Quel risque encourt un malfrat qui ose violer le couvre feu ? La mort immédiate et rien d'autre. La peine de mort, c'est chose tellement courante ! Pour avoir seulement osé penser du mal de ses dirigeants on peut finir, ou plutôt, on finit, sur la chaise électrique.
En Union Européenne, la population vivaient exactement dans les même conditions tandis que tout les autres continents avaient presque cessés d'exister...
L'Amérique et l'Europe étaient les deux plus grand Empires depuis si longtemps existant qu'ils n'avaient eu aucun mal à éliminer tout ce qui ne leur apporter aucun bénéfice : tout ce qui ne faisait pas partit de leur territoire respectif.
Tout les métiers avaient étaient éradiqués, et cela car ils avaient étés jugées inutiles. En effet, seul être militaire ou scientifique importait encore, pour défendre la nation qu'ils servaient.
Les ordinateurs n'était plus réservés qu'à ceux qui gouvernaient et les portables étaient interdit car plus personne ne devait communiquer sous aucun prétexte. Puis, pour les livres, chansons, films et jeux vidéos, ceux qui osaient omettre l'interdiction d'y penser étaient soumis à la peine de mort immédiate, car ces anciens loisirs incitaient à la révolte, à la violence et la haine.
Red se leva très tôt le lendemain, sans avoir enlevé son armure de la nuit car il redoutait toujours que quelqu'un tente de l'égorger alors qu'il ne pouvait se défendre. Comme Norbert dormait toujours, il le secoua par les épaules.
Celui-ci se mit à bougonner puis à jurer entre ses dents.
« Deux collègues arrivent dans moins d'une minute, lui expliqua Red puis il ajouta d'un ton brutal : OK ?!
- Hein ! Quoi ? Une minute ? Mais comment veut-tu que je me prépare ?
Il s'habilla à la vitesse de la lumière, mettant sa veste à l'envers.
Six coups retentirent bientôt, mais ce n'était pas le même code que d'ordinaire...
Robert, à peine éveillé, ouvrit, avant que Red ne hurle :
- Non ! N'ouvre pas !
À ce moment là, Robert reçut un laser de plein fouet, et s'effondra sur le sol, sans vie...
Red rugit, de rage, et sortit son sabre, avant de pourfendre l'homme qui venait d'enjamber le corps de la victime. Deux autres guerriers l'attendait au dehors de pied ferme, mais c'était sans connaître la force de leur adversaire. Ils moururent tout deux sans même comprendre ce qui leur arrivait, transpercés par l'arme de Red. Alors, sautant du toit d'une maison proche, trois autres soldats voulurent frapper leur ennemi de dos, mais à peine une fraction de seconde après, ils eurent la tête tranchée. Une voix de stentor retentit alors :
« Plus un geste ! »
Red reçut un choc violent dans le dos, et comprit qu'il était paralysé, avant de voir un Cyborg pointer une arme laser sur lui.
Le rayon rouge jaillit, et l'homme s'effondra à son tour, mais seulement inconscient cette fois.
Depuis plus d'un millier d'année, les USA combattaient l'Union Européenne.
Quand on est deux colosses, seuls, n'ayant plus rien à faire, qui a t-il de mieux que de déclarer la guerre avec l'unique raison d'éliminer un opposant qui pose problème ?
Mais pourtant, bien que le conflit étaient déclaré depuis très longtemps déjà, nul n'osait réellement déclarer la Guerre, car étant donnée les armes que détenaient les deux pays, cela aurait signifié la destruction immédiate de la Terre, déjà mourante mais que chacun s'efforçait de maintenir en vie, dans son propre intérêt.
En effet, de tout le système solaire, en fin de compte, seul la planète Terre était encore habitable, contrairement à ce que l'on avait put penser jusqu'alors.
Mars s'était subitement désintégré sans raison apparente, les planètes gazeuses n'étaient pas vivable, et le restant des planètes rocheuses autres que la Terre semblaient habitées...
D'autres formes de vie y vivaient, menaçant à chaque instant la Terre d'invasion, mais cette information était classé Top Secrète, et seul le Gouvernement des USA savait que toute la population mondiale courrait un danger immense, mais en y prêtant guère d'attention tant il était occupé...
L'union Européenne était dirigées par Sept présidents, car à l'origine cette organisation fut créée par le même nombre d'hommes, et on leur vouait un culte immense, tandis que toutes les autres religions s'étaient éteintes ou furent formellement interdites.
Au USA, le même culte était réservé à un seul président et ses ministre.
Un cyborg entra bientôt dans la cellule du détenu. Celui-ci se redressa vivement, soudain angoissé. Il ne se souvenaient que trop des horreurs qu'on lui avaient infligé la veille, lorsqu'il fut torturé pour qu'il donne des informations cruciale concernant le QG, organisation ennemie de l'UE.
Celle-ci pensait à tort que le QG soutenait les américains, alors qu'en réalité il était neutre dans la grande Guerre que se livraient européens et américains. Son principal objectif étaient de contrer la menace extra-terrestre, que tentaient de passer sous silence les deux Empires.
Red n'avait pas dit un mot, mais si cette fois ils le forçaient à nouveau à parler, il ne savait ce qu'il ferait...
« Venez, fit le robot d'une voix neutre, étouffée et métallique.»
Red Camptus ne pouvait qu'obéir. Il suivit donc l'androïde qui l'emmena dans le couloir de l'une des caserne de l'F.O ou il était retenu prisonnier, autrement dit « Force de L'Ordre », qui était la police de l'État européen.
Un garde vint bientôt, lourdement armé. Il laissa le robot vaquer à d'autres taches, et sans un mot, il ordonna à Red de le suivre d'un mouvement de tête. Bientôt, près de la sortie, il brisa le silence :
« Chevalier Persée, cela te dit quelque chose ? »
Red comprit aussitôt et hocha la tête, rassuré. Cet homme n'était d'autre que Neir, un membre du QG.
« Partons d'ici, marmonna celui-ci. Tient, prend ça. »
Il lui tendit ses armes qu'on lui avait confisqué puis ajouta :
« Je porte ton armure en dessous du costume que j'ai « emprunté » à un garde, autrement je n'aurait put l'amener ici. J'ai récupéré la clé. Ce qu'on va faire est très simple. Je capture un garde, tu prendra sa tenu, et ensuite on file d'ici en vitesse. »
Que sont devenue l'Asie, l'Afrique, l'Amérique du Sud, l'Océanie ?
Victimes de la Guerre que se livraient depuis toujours les USA et l'UE, ils n'ont plus rien des continents d'autrefois et sont presque totalement anéantis.
Tandis que L'Océanie, qui soutenait les Américains, subit le courroux européen, l'Asie, qui était partisante de l'Union Européen vit s'abattre sur elle le même sort que son ennemie. Toutes deux furent éradiquées de la Terre dans leur quasi totalité, d'une prodigieuse bombe nucléaire.
L'Afrique, elle, servit de déchetterie nucléaire à l'UE, et de même pour l'Amérique Latine, cette fois de la part des USA. Les quelques centaines de survivants de ces deux continents ne sont plus que des zombies, que la folie des homme avait brisé pour en faire des mort-vivants.
Les américains et les européens tentent tout deux de contrôler la Terre dans son intégralité.
Mais peut-être qu'après tout, la Terre ferait-elle mieux de disparaître ? Ce n'est qu'une poussière infime dans l'Univers, une poussière destructrice, nuisible et parasitaire.
Tout cela est peut-être dut à cause de la race humaine ? Peut-être que si elle n'avait jamais existé, la Terre aurait été un havre de paix et aurait sans doute vivre bien plus longtemps que cela ?
Guerre, mise à mort et exécution, cancer, maladie pulmonaire, etc. Tout ceci signe la mort imminente de la planète que nous connaissions si bien...
Neir courut allumer l'Auto-Tryper, puis alluma son Talkie-walkie avant de dire à voix basse :
« Capitaine ? Ici Persée. Ma mission est réussie, nous arrivons dans moins d'une heure à la base. »
Red, souffrant de la torture et du mauvais traitement de la veille, chancela un peu. Mais, lorsqu'avec un air inquiet, Neir lui demanda s'il voulait de l'aide, il se redressa froidement, et garda le silence.
Il était toujours comme cela ; il détestait la compagnie des autres et ne parlait presque jamais.
Cela, c'était dut au traumatisme qu'il avait vécut étant enfant, même si les détails de son enfance étaient inconnus de tous.
Pourtant, lorsque quelqu'un avait besoin d'aide ou était en danger, il était toujours là pour apporter du soutient, quitte à risquer sa vie.
Le véhicule démarra, puis, sorti de la ville, il traversa les plaines le séparant de sa destination, Ryloàs, l'une des ville de l'ancienne Californie, à une allure folle, parcourant ainsi plusieurs dizaines de millier de kilomètres en moins d'une heure.
Après avoir enfilé des tenues correctes, Neir et Red entrèrent au Q.G.
Là, ils furent accueillit par le Lieutenant en personne qui les enjoignit à l'accompagner jusqu'à la salle où avait lieu toutes les réunions importantes.
Mais, loin de se perdre en formalités, ou même de convoquer d'autres membres, il expliqua simplement :
« Vous savez déjà ce que vous avez à faire avec votre collègue, Chevalier Persée. Vous allez donc sur l'heure avec dix autres membres vous rendre à l'ancienne Usine d'arme nucléaires que nous avons réquisitionner. Là-bas, vous savez déjà ce que vous allez trouver. Quand vous y serez, par message audio je vous dicterait ce qu'il faut faire. Maintenant partez. Vos collègues vous attendent près de votre véhicule. »
Les deux hommes partirent aussitôt, puis Neir expliqua :
« La clé que tu as récupéré est dans le manche de mon sabre. On doit prévenir tout le monde des infamies que commentent le Gouvernement. Il faut qu'ils réagissent, sinon avec la menace des extra-terrestre on court droit à la catastrophe ! »
Voilà ce que sont devenu les hommes ; des créatures stupides obéissant aveuglément aux plus intelligents, ceux qui faisait régner la dictature à leur guise et se servaient de leur sujet comme ils l'entendaient. Tout avait été réglé d'avance : « Plus les gens sont bête, mieux c'est, mieux se portent ceux qui doivent les diriger et moins il y a de révoltes pour la soit-disant liberté. »
Qui dit homme malin et habile dit dorénavant tyran, même si quelques gens font exceptions à la règle ; une organisation secrète et clandestine, du nom de Q.G, tentait par tout les moyens de contrer la menace extra-terrestre tout en devant subir les foudres des USA, car ceux-ci ne voyait en eux que des traitres soutenant l'UE, car l'Organisation avait eut la folie de s'opposer à la Guerre en cours, la jugeant stupide. D'après elle, le conflit ne faisait qu'affaiblir les humains alors qu'ils feraient mieux de s'allier ensemble contre la menace extra-terrestre. Le gouvernement américains ne l'avait guère entendu de cette oreille, et avait ainsi fait des membres du QG des ennemis de la nation.
Pourtant, quelques uns de ces clandestins tentent encore de sauver la Terre, même s'ils risquent de payer cette affront de leur vie.
Entré dans l'usine, Neir alluma son talkie-walkie pour recevoir les ordres de son Lieutenant.
« Maintenant, expliqua celui-ci d'une voix empressée, prenez la clé, et insérez-la dans la Borne reliées au Satellite. Ainsi, tout le monde verra les vidéos. »
Le chevalier Persée obtempéra, et, même si ce geste extrêmement compliqué lui prit plusieurs heures d'effort, aidé par Red, qui était l'un des rares membres du QG à si connaître en la matière, il parvint finalement à envoyer les données de la clé dans le satellite. Tout avait été réglé à l'avance, et il suffisait de faire ce pourquoi Neir était venu, sinon il aurait surement bien put rester des mois ici à tenter de tout mettre en marche.
« C'est parfait, le félicita bientôt son Lieutenant. Maintenant rentrez au QG. »
Il raccrocha son talkie-walkie, et presque aussitôt, soudainement, la lumière qui éclairait la salle s'éteignit sans raison apparente.
L'esprit confus, Neir ne comprenait pas se qui se passait.
Bientôt, Red alluma l'un de ses sabres qui diffusa une lumière bleue et vive.
C'est alors que Neir étouffa un cri d'effroi ; le sol était jonché de cadavres.. et c'était ceux de ses alliés ! Ils avaient tous eut la tête coupée. Ni Neir ni Red n'avait entendu quoi que ce soit, c'était comme si un spectre avait semé la mort juste derrière eux, aussi discrète qu'une ombre dans la nuit.
Et ce spectre meurtrier, Neir lui fit bientôt face... Et ce fantôme à l'apparence humaine, c'était lui !
« Un Clone... songea Neir avec effroi. »
Qui sont en réalité les êtres qui menace la Terre ? En vérité, personne n'a jamais put voir leur visage. Tout ce que l'on sait, c'est qu'ils vouent une haine éternelle envers la Terre. Pourquoi ? La réponse semble évidente, non ?
Ce fut bientôt un combat au sabre entre Neir et sa copie conforme, envoyée par les forces américaines pour récupérer ce qu'elle était venue chercher. Celle-ci avait déjà conçut son plan à l'avance ; Red ne sut bientôt plus qui attaquer ni qui défendre, car dans la foulée, il perdit vite Neir de vue, la lumière de son sabre étant bien trop ténue.
Celui-ci attrapa bientôt le vrai Neir, sembla t-il, et le le fit tomber juste au bord d'un large bac d'acide. Red aurait tué le clone si celui-ci n'avait pas crié :
« Pas un geste ! Un pas et je le tue... Maintenant, retire les données de la Borne TOUT DE SUITE et donne les moi !! »
C'est alors que Red comprit pourquoi le clone les avait laissé en vie. Lui ne savait pas comment s'y prendre. N'ayant pas le choix, le Chevalier fit ce qu'il lui avait été ordonné..
Le clone prit la clé, puis releva Neir de force, avant qu'un sourire sadique n'apparaisse sur son visage.
« Red... tue le maintenant ! Ordonna Neir, comprenant ce qui aller se passer. »
Aussitôt, le partisans des USA poussa le Chevalier Persée. Celui-ci perdit l'équilibre, puis tomba la tête la première dans l'acide.
Figé d'horreur, Red Camptus sentit la rage le gagner aussitôt. Il tira son sabre et pourfendit l'assassin de Neir, si rapidement que celui-ci ne comprit sans doute rien.
Il pensait pouvoir aisément tuer son ennemi, celui-ci étant sous le choc, mais il s'était visiblement trompé...
Son meilleur ami, mort, comme ça... Tête basse, Red replaça la clé dans la borne. Et tout cela pourquoi ? Pour avoir voulut sauver des vies ?
Il attrapa son sabre et le jeta de toute ses forces le plus loin possible de lui puis tomba à genoux. Il était choqué, révolté, abattu...
Un petit bruit répété se fit bientôt entendre. Red releva la tête, pour voir une petite lumière scintiller sur le mur. Un tout petit objet y avait été posé, un... infime objet...
Le chevalier se couvrit le visage de ses main puis sourit.
Une mince étincelle apparut sur la sphère marron, une minuscule explosion. Mince étincelle, mais, bientôt, la déflagration prit de l'ampleur, jusqu'à recouvrir tout en quelques secondes. La sphère, elle, se fissura bientôt en deux, révélant un infime noyau d'un jaune très pâle. Les deux parties restèrent dans l'espace quelques instant, semblant planer paisiblement dans l'infini de l'Univers, puis se désintégrèrent, tout simplement, jusqu'à être réduites en poussière.
Il portait sur le dos une cape couleur de jais tandis qu'un capuchon lui recouvrait tout le visage. Il se fondait ainsi aisément dans le paysage aile de corbeau des murs noirâtres des maisons toutes identiques.
Il avait besoin de toute la discrétion possible pour parvenir à son but et mener à bien sa mission. S'il échouait, s'il faisait le moindre faux pas, il condamnerait ainsi la Terre entière...
Une Terre dévastée, vide et sombre, il ne restait plus que cela. La pollution avait tant fait de ravages qu'en cachant le ciel, elle avait fait disparaître toute trace de l'astre de feu. C'est ainsi que, depuis des milliers d'années, plus personne n'a jamais vu le soleil de ses propres yeux, et beaucoup ne pensent plus aujourd'hui qu'il est réellement existé un jour...
Un ciel et une terre d'une couleur inqualifiable et des océans verts fluorescents. Plus de végétation, de nuages, de saisons, de jour ou de nuit, plus rien.
Seulement d'immense plateaux de terre dépourvue de presque toute vie entouré d'eau empoisonnées.
La Terre ? Ça en a tout l'air... Le prétendu développent Durable destinée à protéger la population et la planète fut vain, presque personne n'y ayant prêté attention, car il a semblé aux anciens que c'était tout à fait inutile puisque cela ne les concernerait plus.
Sortit de la ruelle infernale, l'homme n'en fut pas sauvé pour autant. À quelques mètres de lui se tenaient une patrouille de gardes entourée de Cyborgs. Fuir ou leur faire face ? Il choisit la deuxième solution. Il escalada un bâtiment, sortit son sabre puis sauta avec l'agilité d'un félin. Atterissant au milieu des soldats stupéfaits, il n'eut aucun mal à tout les tuer et à détruire les Cyborgs. Ce étant fait, il laissa les cadavres derrière lui et put tranquillement prendre le chemin de la maison numéro 713.
Le paysage était partout le même, absolument partout ; quelques-fois, on pouvait voir des villes parsemées ci-et-là, qui alors n'étaient que des amas d'immeubles et de bâtiments officiaux, tous en forme de cube gris, et troués de quelques rares fenêtres.
Sinon, la plupart du temps, l'on ne voyait que des plaines immenses privées de verdure, au sol boueux couvert de poussière orange sombre et quelques fois clairsemées de collines et montagnes, même si la Terre s'était considérablement affaissée durant tout ces millénaires, sous le poids de l'air si lourd chargé de pollution. La chaleur, elle, étouffante, était partout la même, dût au rejet de méthane des glaciers lorsqu'ils ont disparut, à cause de la folie des hommes.
L'eau potable manquait autant que la nourriture. Comme il n'existait plus aucun insecte butineur, les plantes, fruits et légumes avaient étaient totalement éradiquées de la planète et l'on ne se nourrissait plus que de viande.
Le verbe vivre n'avait plus aucun sens. Dorénavant c'était survivre qui seul comptait encore.
L'espèce humaine était proche de l'extinction, et pourtant, quelques personnes étaient encore prêtes à ce battre pour la sauver...
L'homme parvint bientôt à destination. La maison N°713 se dressait devant lui, aussi lugubre et fantomatique que les autres. Il frappe six coups, à intervalle irrégulier, respectant un code précis, et la porte s'ouvrit presque aussitôt. Le propriétaire de la maison était de petite taille, portait les cheveux courts, roux, avait les yeux verts et l'air toujours perdu et naïf, comme à son habitude.
Se trémoussant légèrement, semblant apeuré et visiblement gêné, ne sachant que dire, il marmonna :
« Eh bien je... je vous... attendez... En... entrez donc... »
Saluant froidement son hôte, l'homme entra.
L'intérieur de la maison semblait en tout point aussi lugubre de l'intérieur que de l'extérieur. Des murs de métal noir, quelques meubles disposées de façon à ce qu'il y ai le moins de vide possible, et une seule pièce, éclairé d'une lampe constituaient l'ensemble.
« Ah... Red Camptus... commença l'homme aux cheveux roux, gêné. Comme vous le voyez, on est tous logés à la même enseigne... Seul les Élites peuvent avoir des trucs vraim...
- Ne t'égare pas, Norbert ! Lança l'homme d'une voix sombre et glacée. Je ne suis pas venu ici pour parler de ça. Donne moi simplement la clé et se sera chose faite.
- La... la clé USB ? Bégaya le prénommé Norbert. Ah... Ah oui ! Que suis-je bête, j'oubliais presque qu'au QG pour pouviez lire ces trucs là.. »
Seul l'espèce humaine persistait encore, survivait tant bien que mal depuis des milliers d'années, et cela par tout les moyens. Mis à part elle, il ne restait absolument plus rien à l'exception de quelques bêtes d'élevage, mais qui n'avait plus rien des animaux d'autrefois. Seul subsistait des bovins, des porcs et des poules semblables à des mutants, tant on leur donnait des substances chimiques pour qu'ils se développent plus vite. Deux têtes pour un poulet sans plume, six pattes frêles comme des baguettes pour un bœuf énorme, ainsi qu'un cochon blanc livide aux yeux injectés de sang, tout ceci était normal pour les gens d'aujourd'hui, car plus personne ne se souvenait du Passé, et on leur interdisait également de le savoir...
Il arborait toujours une expression hautaine, froide et détaché, ce qui n'en faisait guère un collègue amicale.
Il portait les cheveux gris, ainsi qu'un cache-œil du coté gauche du visage tandis qu'une horrible cicatrice lui barrait la joue droite.
Red prit la boite de fer contenant l'objet précieux que lui tendait Norbert, puis expliqua :
« Il me faudra rester ici jusqu'à demain. Là, au matin d'autres collègues viendront nous rejoindre, et nous iront au QG pour y lire les données de la clé. Tu sera aussi de la partie, Norbert, que tu soit d'accord ou pas... »
Ceux qui gouvernaient l'Amérique en l'année 7451, continent principal de l'histoire, considéraient les habitants, les « citoyens » qu'ils étaient censées diriger, comme des jouets, des objets que l'on pouvait manipuler à sa guise dépourvus de toute conscience, car finalement, c'était ce qu'ils était devenus. Chaque instant , chaque choix de leur vie était décidé par l'État, et cela ne posait guère de soucis puisque le nombre mondial d'habitant, depuis le 3ème millénaire, était tombé en chute libre. 9 milliards de personnes en 2050, 1 768 235 exactement en l'an 7451.
Aux USA, il ne restait plus qu'un millier de villes, disséminées un peu partout sur le continent Américain .
Quel risque encourt un malfrat qui ose violer le couvre feu ? La mort immédiate et rien d'autre. La peine de mort, c'est chose tellement courante ! Pour avoir seulement osé penser du mal de ses dirigeants on peut finir, ou plutôt, on finit, sur la chaise électrique.
En Union Européenne, la population vivaient exactement dans les même conditions tandis que tout les autres continents avaient presque cessés d'exister...
L'Amérique et l'Europe étaient les deux plus grand Empires depuis si longtemps existant qu'ils n'avaient eu aucun mal à éliminer tout ce qui ne leur apporter aucun bénéfice : tout ce qui ne faisait pas partit de leur territoire respectif.
Tout les métiers avaient étaient éradiqués, et cela car ils avaient étés jugées inutiles. En effet, seul être militaire ou scientifique importait encore, pour défendre la nation qu'ils servaient.
Les ordinateurs n'était plus réservés qu'à ceux qui gouvernaient et les portables étaient interdit car plus personne ne devait communiquer sous aucun prétexte. Puis, pour les livres, chansons, films et jeux vidéos, ceux qui osaient omettre l'interdiction d'y penser étaient soumis à la peine de mort immédiate, car ces anciens loisirs incitaient à la révolte, à la violence et la haine.
Red se leva très tôt le lendemain, sans avoir enlevé son armure de la nuit car il redoutait toujours que quelqu'un tente de l'égorger alors qu'il ne pouvait se défendre. Comme Norbert dormait toujours, il le secoua par les épaules.
Celui-ci se mit à bougonner puis à jurer entre ses dents.
« Deux collègues arrivent dans moins d'une minute, lui expliqua Red puis il ajouta d'un ton brutal : OK ?!
- Hein ! Quoi ? Une minute ? Mais comment veut-tu que je me prépare ?
Il s'habilla à la vitesse de la lumière, mettant sa veste à l'envers.
Six coups retentirent bientôt, mais ce n'était pas le même code que d'ordinaire...
Robert, à peine éveillé, ouvrit, avant que Red ne hurle :
- Non ! N'ouvre pas !
À ce moment là, Robert reçut un laser de plein fouet, et s'effondra sur le sol, sans vie...
Red rugit, de rage, et sortit son sabre, avant de pourfendre l'homme qui venait d'enjamber le corps de la victime. Deux autres guerriers l'attendait au dehors de pied ferme, mais c'était sans connaître la force de leur adversaire. Ils moururent tout deux sans même comprendre ce qui leur arrivait, transpercés par l'arme de Red. Alors, sautant du toit d'une maison proche, trois autres soldats voulurent frapper leur ennemi de dos, mais à peine une fraction de seconde après, ils eurent la tête tranchée. Une voix de stentor retentit alors :
« Plus un geste ! »
Red reçut un choc violent dans le dos, et comprit qu'il était paralysé, avant de voir un Cyborg pointer une arme laser sur lui.
Le rayon rouge jaillit, et l'homme s'effondra à son tour, mais seulement inconscient cette fois.
Depuis plus d'un millier d'année, les USA combattaient l'Union Européenne.
Quand on est deux colosses, seuls, n'ayant plus rien à faire, qui a t-il de mieux que de déclarer la guerre avec l'unique raison d'éliminer un opposant qui pose problème ?
Mais pourtant, bien que le conflit étaient déclaré depuis très longtemps déjà, nul n'osait réellement déclarer la Guerre, car étant donnée les armes que détenaient les deux pays, cela aurait signifié la destruction immédiate de la Terre, déjà mourante mais que chacun s'efforçait de maintenir en vie, dans son propre intérêt.
En effet, de tout le système solaire, en fin de compte, seul la planète Terre était encore habitable, contrairement à ce que l'on avait put penser jusqu'alors.
Mars s'était subitement désintégré sans raison apparente, les planètes gazeuses n'étaient pas vivable, et le restant des planètes rocheuses autres que la Terre semblaient habitées...
D'autres formes de vie y vivaient, menaçant à chaque instant la Terre d'invasion, mais cette information était classé Top Secrète, et seul le Gouvernement des USA savait que toute la population mondiale courrait un danger immense, mais en y prêtant guère d'attention tant il était occupé...
L'union Européenne était dirigées par Sept présidents, car à l'origine cette organisation fut créée par le même nombre d'hommes, et on leur vouait un culte immense, tandis que toutes les autres religions s'étaient éteintes ou furent formellement interdites.
Au USA, le même culte était réservé à un seul président et ses ministre.
Un cyborg entra bientôt dans la cellule du détenu. Celui-ci se redressa vivement, soudain angoissé. Il ne se souvenaient que trop des horreurs qu'on lui avaient infligé la veille, lorsqu'il fut torturé pour qu'il donne des informations cruciale concernant le QG, organisation ennemie de l'UE.
Celle-ci pensait à tort que le QG soutenait les américains, alors qu'en réalité il était neutre dans la grande Guerre que se livraient européens et américains. Son principal objectif étaient de contrer la menace extra-terrestre, que tentaient de passer sous silence les deux Empires.
Red n'avait pas dit un mot, mais si cette fois ils le forçaient à nouveau à parler, il ne savait ce qu'il ferait...
« Venez, fit le robot d'une voix neutre, étouffée et métallique.»
Red Camptus ne pouvait qu'obéir. Il suivit donc l'androïde qui l'emmena dans le couloir de l'une des caserne de l'F.O ou il était retenu prisonnier, autrement dit « Force de L'Ordre », qui était la police de l'État européen.
Un garde vint bientôt, lourdement armé. Il laissa le robot vaquer à d'autres taches, et sans un mot, il ordonna à Red de le suivre d'un mouvement de tête. Bientôt, près de la sortie, il brisa le silence :
« Chevalier Persée, cela te dit quelque chose ? »
Red comprit aussitôt et hocha la tête, rassuré. Cet homme n'était d'autre que Neir, un membre du QG.
« Partons d'ici, marmonna celui-ci. Tient, prend ça. »
Il lui tendit ses armes qu'on lui avait confisqué puis ajouta :
« Je porte ton armure en dessous du costume que j'ai « emprunté » à un garde, autrement je n'aurait put l'amener ici. J'ai récupéré la clé. Ce qu'on va faire est très simple. Je capture un garde, tu prendra sa tenu, et ensuite on file d'ici en vitesse. »
Que sont devenue l'Asie, l'Afrique, l'Amérique du Sud, l'Océanie ?
Victimes de la Guerre que se livraient depuis toujours les USA et l'UE, ils n'ont plus rien des continents d'autrefois et sont presque totalement anéantis.
Tandis que L'Océanie, qui soutenait les Américains, subit le courroux européen, l'Asie, qui était partisante de l'Union Européen vit s'abattre sur elle le même sort que son ennemie. Toutes deux furent éradiquées de la Terre dans leur quasi totalité, d'une prodigieuse bombe nucléaire.
L'Afrique, elle, servit de déchetterie nucléaire à l'UE, et de même pour l'Amérique Latine, cette fois de la part des USA. Les quelques centaines de survivants de ces deux continents ne sont plus que des zombies, que la folie des homme avait brisé pour en faire des mort-vivants.
Les américains et les européens tentent tout deux de contrôler la Terre dans son intégralité.
Mais peut-être qu'après tout, la Terre ferait-elle mieux de disparaître ? Ce n'est qu'une poussière infime dans l'Univers, une poussière destructrice, nuisible et parasitaire.
Tout cela est peut-être dut à cause de la race humaine ? Peut-être que si elle n'avait jamais existé, la Terre aurait été un havre de paix et aurait sans doute vivre bien plus longtemps que cela ?
Guerre, mise à mort et exécution, cancer, maladie pulmonaire, etc. Tout ceci signe la mort imminente de la planète que nous connaissions si bien...
Neir courut allumer l'Auto-Tryper, puis alluma son Talkie-walkie avant de dire à voix basse :
« Capitaine ? Ici Persée. Ma mission est réussie, nous arrivons dans moins d'une heure à la base. »
Red, souffrant de la torture et du mauvais traitement de la veille, chancela un peu. Mais, lorsqu'avec un air inquiet, Neir lui demanda s'il voulait de l'aide, il se redressa froidement, et garda le silence.
Il était toujours comme cela ; il détestait la compagnie des autres et ne parlait presque jamais.
Cela, c'était dut au traumatisme qu'il avait vécut étant enfant, même si les détails de son enfance étaient inconnus de tous.
Pourtant, lorsque quelqu'un avait besoin d'aide ou était en danger, il était toujours là pour apporter du soutient, quitte à risquer sa vie.
Le véhicule démarra, puis, sorti de la ville, il traversa les plaines le séparant de sa destination, Ryloàs, l'une des ville de l'ancienne Californie, à une allure folle, parcourant ainsi plusieurs dizaines de millier de kilomètres en moins d'une heure.
Après avoir enfilé des tenues correctes, Neir et Red entrèrent au Q.G.
Là, ils furent accueillit par le Lieutenant en personne qui les enjoignit à l'accompagner jusqu'à la salle où avait lieu toutes les réunions importantes.
Mais, loin de se perdre en formalités, ou même de convoquer d'autres membres, il expliqua simplement :
« Vous savez déjà ce que vous avez à faire avec votre collègue, Chevalier Persée. Vous allez donc sur l'heure avec dix autres membres vous rendre à l'ancienne Usine d'arme nucléaires que nous avons réquisitionner. Là-bas, vous savez déjà ce que vous allez trouver. Quand vous y serez, par message audio je vous dicterait ce qu'il faut faire. Maintenant partez. Vos collègues vous attendent près de votre véhicule. »
Les deux hommes partirent aussitôt, puis Neir expliqua :
« La clé que tu as récupéré est dans le manche de mon sabre. On doit prévenir tout le monde des infamies que commentent le Gouvernement. Il faut qu'ils réagissent, sinon avec la menace des extra-terrestre on court droit à la catastrophe ! »
Voilà ce que sont devenu les hommes ; des créatures stupides obéissant aveuglément aux plus intelligents, ceux qui faisait régner la dictature à leur guise et se servaient de leur sujet comme ils l'entendaient. Tout avait été réglé d'avance : « Plus les gens sont bête, mieux c'est, mieux se portent ceux qui doivent les diriger et moins il y a de révoltes pour la soit-disant liberté. »
Qui dit homme malin et habile dit dorénavant tyran, même si quelques gens font exceptions à la règle ; une organisation secrète et clandestine, du nom de Q.G, tentait par tout les moyens de contrer la menace extra-terrestre tout en devant subir les foudres des USA, car ceux-ci ne voyait en eux que des traitres soutenant l'UE, car l'Organisation avait eut la folie de s'opposer à la Guerre en cours, la jugeant stupide. D'après elle, le conflit ne faisait qu'affaiblir les humains alors qu'ils feraient mieux de s'allier ensemble contre la menace extra-terrestre. Le gouvernement américains ne l'avait guère entendu de cette oreille, et avait ainsi fait des membres du QG des ennemis de la nation.
Pourtant, quelques uns de ces clandestins tentent encore de sauver la Terre, même s'ils risquent de payer cette affront de leur vie.
Entré dans l'usine, Neir alluma son talkie-walkie pour recevoir les ordres de son Lieutenant.
« Maintenant, expliqua celui-ci d'une voix empressée, prenez la clé, et insérez-la dans la Borne reliées au Satellite. Ainsi, tout le monde verra les vidéos. »
Le chevalier Persée obtempéra, et, même si ce geste extrêmement compliqué lui prit plusieurs heures d'effort, aidé par Red, qui était l'un des rares membres du QG à si connaître en la matière, il parvint finalement à envoyer les données de la clé dans le satellite. Tout avait été réglé à l'avance, et il suffisait de faire ce pourquoi Neir était venu, sinon il aurait surement bien put rester des mois ici à tenter de tout mettre en marche.
« C'est parfait, le félicita bientôt son Lieutenant. Maintenant rentrez au QG. »
Il raccrocha son talkie-walkie, et presque aussitôt, soudainement, la lumière qui éclairait la salle s'éteignit sans raison apparente.
L'esprit confus, Neir ne comprenait pas se qui se passait.
Bientôt, Red alluma l'un de ses sabres qui diffusa une lumière bleue et vive.
C'est alors que Neir étouffa un cri d'effroi ; le sol était jonché de cadavres.. et c'était ceux de ses alliés ! Ils avaient tous eut la tête coupée. Ni Neir ni Red n'avait entendu quoi que ce soit, c'était comme si un spectre avait semé la mort juste derrière eux, aussi discrète qu'une ombre dans la nuit.
Et ce spectre meurtrier, Neir lui fit bientôt face... Et ce fantôme à l'apparence humaine, c'était lui !
« Un Clone... songea Neir avec effroi. »
Qui sont en réalité les êtres qui menace la Terre ? En vérité, personne n'a jamais put voir leur visage. Tout ce que l'on sait, c'est qu'ils vouent une haine éternelle envers la Terre. Pourquoi ? La réponse semble évidente, non ?
Ce fut bientôt un combat au sabre entre Neir et sa copie conforme, envoyée par les forces américaines pour récupérer ce qu'elle était venue chercher. Celle-ci avait déjà conçut son plan à l'avance ; Red ne sut bientôt plus qui attaquer ni qui défendre, car dans la foulée, il perdit vite Neir de vue, la lumière de son sabre étant bien trop ténue.
Celui-ci attrapa bientôt le vrai Neir, sembla t-il, et le le fit tomber juste au bord d'un large bac d'acide. Red aurait tué le clone si celui-ci n'avait pas crié :
« Pas un geste ! Un pas et je le tue... Maintenant, retire les données de la Borne TOUT DE SUITE et donne les moi !! »
C'est alors que Red comprit pourquoi le clone les avait laissé en vie. Lui ne savait pas comment s'y prendre. N'ayant pas le choix, le Chevalier fit ce qu'il lui avait été ordonné..
Le clone prit la clé, puis releva Neir de force, avant qu'un sourire sadique n'apparaisse sur son visage.
« Red... tue le maintenant ! Ordonna Neir, comprenant ce qui aller se passer. »
Aussitôt, le partisans des USA poussa le Chevalier Persée. Celui-ci perdit l'équilibre, puis tomba la tête la première dans l'acide.
Figé d'horreur, Red Camptus sentit la rage le gagner aussitôt. Il tira son sabre et pourfendit l'assassin de Neir, si rapidement que celui-ci ne comprit sans doute rien.
Il pensait pouvoir aisément tuer son ennemi, celui-ci étant sous le choc, mais il s'était visiblement trompé...
Son meilleur ami, mort, comme ça... Tête basse, Red replaça la clé dans la borne. Et tout cela pourquoi ? Pour avoir voulut sauver des vies ?
Il attrapa son sabre et le jeta de toute ses forces le plus loin possible de lui puis tomba à genoux. Il était choqué, révolté, abattu...
Un petit bruit répété se fit bientôt entendre. Red releva la tête, pour voir une petite lumière scintiller sur le mur. Un tout petit objet y avait été posé, un... infime objet...
Le chevalier se couvrit le visage de ses main puis sourit.
Une mince étincelle apparut sur la sphère marron, une minuscule explosion. Mince étincelle, mais, bientôt, la déflagration prit de l'ampleur, jusqu'à recouvrir tout en quelques secondes. La sphère, elle, se fissura bientôt en deux, révélant un infime noyau d'un jaune très pâle. Les deux parties restèrent dans l'espace quelques instant, semblant planer paisiblement dans l'infini de l'Univers, puis se désintégrèrent, tout simplement, jusqu'à être réduites en poussière.
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