/!\ Bibliothèque pleine de microbes /!\

  • Auteur de la discussion FloAtchoum
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DeletedUser

Guest
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- Paroles Improbables -
Recueil de petits textes improbables. Si vous ne trouvez pas de signification à un texte, ne cherchez plus : il n'y en a peut-être pas…
Le sol sphérique

Écrire, pourquoi écrire ? Pourquoi écrire alors que l'on peut parler ? À quoi cela sert-il ? Je vais vous répondre: pour que je puisse faire la chose qui suit, même si ça ne sert à rien.

Aller pendre un chien sur un mouchoir est aussi beau que de manger une montre au bout de la nuit jaune. Même si la bouteille est plus grande qu'une chaise, la porte est plus volatile qu'un radiateur. Le fait qu'un ballon soit aussi idiot qu'une dent ne prouve pas le procédé utilisé pour faire rire un cheveu triste. Mais bon, à quoi bon discuter alors que l'oreille est blanche comme un œil décrépit ? Pourquoi pleurer comme un poignet rouge bonbon lorsque un fil de doigt triangulaire vous fait pleurer comme un aveugle ? Seul le ressort d'une pensée peut nous le frapper dans le cou. Savez-vous pourquoi le vieillard crie comme une lèvre aux griffes distraites ? Car l'insouciance est douloureuse comme l'aileron d'un dromadaire.

Mais, en fait, quand on se rend compte qu'une règle est aussi cubique qu'un bouchon de table, on peut devenir aussi encastrer qu'une rivière baillante dans le bruit agaçant de l'argent. C'est aussi important qu'un signe blafard d'un coq tué lors d'un saut bancal. Mais, ce n'est pas grave, tôt ou tard vous viendrez tout droit me regarder la tête de derrière pour venir gratter le stylo curieux d'un bossu ayant une longue-vue aplatie comme un os piquant et menaçant. Vous verrez, ça viendra plus vite qu'un autocollant noir et agressif comme une gomme peureuse et mignonne, comme le goulot chevelue d'une dune verte comme une prise. Enfin, le placard sera toujours punaisé au plafond plein d'eau boueuse et collante. Une affiche qui est bombée est toujours plus grâce qu'un lambeau de fer en bois.

Mais, de toute façon, ne vous inquiétez pas, le sol sera toujours sphérique…


Aïe​

Pourquoi dire aïe ? Pourquoi le dire alors que l'on peut garder notre douleurs pour soit ? Pourquoi partager une douleur ? Seul ceux qui ont mal peuvent répondre. Car seul sont ceux qui souffrent qui disent aïe. Est-ce vraie ? Est-ce exacte de dire que ceux qui disent aïe on forcément mal ? Et bien non, certain on mal que par volonté, d'autre par acquis de conscience, d'autres encore pour une bonne action…

Mais qu'est-ce qu'une bonne action ? Certains diront que c'est quelque chose qui fait plaisir à tout le monde, d'autres diront que c'est une action qui est bénéfique pour tous. Mais, ce n'est pas toujours vrai… Par exemple, punir quelqu'un peut être considéré comme une bonne action et pourtant ça ne fait pas plaisir à celui qui la reçoit…

On peut alors se demander si une punition est toujours souhaitable. Est-elle toujours bénéfique pour le puni ? Et bien, normalement et dans la majeur parti des cas oui mais certains encore diront que non. Et pourquoi ? Car une punition peut pousser le fautif à continuer dans sa faute et de la prolonger voir de l'empirer. Ce qui nous fait comprendre que sur un tel cas, la punition n'a fait que rendre plus nocif le puni…

La nocivité, est-elle dangereuse ? Bien sur ? Et bien non… Dur à croire ? Oui, je vous comprend mais vous allez dans quelque instant me comprendre et être du même avis que moi. Disons qu'elle ne l'est pas toujours. Car dans certains cas, certaines nocivité sont utilisées à des fins bénéfiques. Par exemples, les sangsues sont utilisées pour guérir certaines maladies alors que dans un premier sens, elles sont extrêmement nocives !

Alors, la prochaine fois que vous vous ferez sucer par une sangsue, ne dite pas aïe, gardez votre douleur pour vous…


Questions fondamentales

Qu'elle est la question fondamentale que tout le monde devrait se poser ? Et bien, c'est celle-ci. Mais laquelle ? Vous l'avez sous les yeux. Mais maintenant que j'en est poser déjà deux, qu'elle question choisir ? Maintenant qu'il y en a trois, le problème est d'autant plus complexe. Effectivement, plus il y a de choix, plus le choix est difficile. Tout cela est bien beau et bien vrai mais nous ne savons, plutôt vous ne savez toujours pas qu'elle question est fondamentale pour la vie de chacun. Le mystère reste entier. J'ai en fait envie de vous faire cultiver une certaine qualité. Quelle est-elle ? me direz vous. Encore une question… Désormais, nous avons non seulement le choix entre quatre questions mais, en plus, vous devez trouver une qualité… Trop difficile pour vous ? Savez-vous ce qui est le plus difficile pour un homme ? Est-ce le fait de vivre ? Est-ce le fait de survivre ? Il y a une chose qu'il faut savoir avant: c'est que la notion de difficulté est assez subjective. Tout dépend des limites que l'on s'impose ou que l'on nous impose. Peut-on nous imposer des limites ? Est-ce que quelqu'un qui n'est pas nous même peut nous poser des barrières nous empêchant de vivre avec nos limites à nous et seulement celle-là ? Et bien, réfléchissez à cela… Et vous vous rendrez compte d'une chose, c'est que chacun trouvera une réponse différente à celle de l'autre. Et peut-être même que vous ne saurez pas trancher entre deux idées qui se repousses… Je vous laisse méditer tout cela…

Avant de partir, je me doit de respecter mes obligations que je m'impose. Tout d'abord, la question fondamentale que tout humains se doit de se poser c'est qu'elle question fondamentale il doit se poser. Ensuite, la qualité que je vous est fait utiliser est la patience. Mais vous avez su la remplacer par la concentration. En effet, au lieu d'attendre la réponse, vous vous êtes concentré sur mes dires, et vous avez oublier d'attendre… Enfin, le plus difficile pour un homme est de savoir ce qui est difficile ou pas, c'est de connaître ses limites. Et maintenant, ce qui est difficile pour moi, c'est de trouver un titre à ce texte. Et là-dessus, vous avez une longueur d'avance sur moi. En effet, vous, vous le connaissez déjà, mais pas moi…


Continuer ?

— A quoi sert le fait de continuer ? D'abord, il faut être bien conscient d'une chose, c'est que pour continuer, il faut avoir commencé. Ça, je pense que tout le monde s'en rend compte… Mais, également, il faut bien arrêter un jour de continuer, sinon, cela devient invivable. Par contre, il y a une chose que tout le monde aimerais continuer sans jamais s'arrêter, c'est vivre...
— Eh eh oh ! Calme toi là ! Tu nous soule avec tes raisonnements à la file ! Tu pose une question, tu répond, et tu nous laisse pas le temps de donner notre avis !
— Ben, en même temps, tu réagit pas beaucoup toi…
— Quoi ? Tu insinue quoi là ? C'est toi qui nous laisse pas le temps ! Non mais je rêve…
— Bon, déjà, tu va te calmer, et on va discuter calmement… Il y a du monde qui nous lit, donc on va continuer de discuter de notre côté, d'accord ?
— Oui chef ! A plus tard les gens !


- Textes courts -
De petis textes écrits comme ça selon l'inspiration. Pas de suite prévue...
Le sable blanc​

Je marche, sans courir... J'écoute mes pas s'enfoncer dans ce sable blanc, si froid en cette saison de l'année. Je me sens seul dans cette étendue poudreuse. Je suis seul dans cet endroit magnifique. Je contemple ce qui m'entoure, je pleure. Une larme s'écrase sur le sol, formant un trou, aussi vide que ma joie. Je recherche de la chaleur, de quoi réchauffer mon cœur, de quoi faire revivre cette chose que j'ai perdue il y a bien longtemps : le bonheur. Cette chose que je ne connais plus est partie avec mon père. J'ai cinq ans, je suis jeune, j'étais heureux. Il est parti nous laissant seuls... seuls. Seuls, moi et mon chagrin. Je porte à présent deux deuils qui ne sont pas pour me plaire. Après le départ de ma mère, à ma naissance non désirée, voici qu'à présent mon père lui succède. Je ne peux supporter cette absence. Voilà maintenant quelques jours que je survis, les pieds nus dans ce sable blanc. Je vis seul, sans famille, sans amis, sans... vie. Je survis dans cette atmosphère sans aucune bribe de joie, à croire que les lieux sont marqués par l'empreinte de mon désespoir. A chacune de mes promenade journalière, j'évite soigneusement l'endroit précis où a commencé mon désarroi, le point névralgique de ma douleur, l'endroit sensible de ma peine. Mais je ne peux me résoudre à oublier cet instant gravé dans ma mémoire, dans mon esprit troublé. Je ne peux enclaver mes yeux humides de larmes chaudes, les empêchant de voir ce corps en décomposition, dans ce sable blanc, la neige.


Elle m'a dit
Improvisation

Elle m'a dit :
"J'ai besoin d'un toit."
J'ai compris :
"J'ai envies de toi."

Elle m'a dit :
"Je n'arrive plus à vivre."
J'ai compris :
"Sans toi je ne peux vivre."

Elle m'a dit :
"Je veux pas le restaurant."
J'ai compris :
"Je t'invite au restaurant."

Elle m'a dit :
"Mais ne serait-ce que manger."
J'ai compris :
"On y mangera bien assez."

Elle m'a dit :
"J'aimerais aussi pouvoir boire."
J'ai compris :
"On peut aussi se rendre au bar."

Elle m'a dit :
"J'ai terriblement froid."
J'ai compris :
"Je t'en pris, réchauffe-moi."

Elle m'a dit :
"Un rêve : dormir dans un bon lit."
J'ai compris :
"Dans ton lit nous passerons la nuit."


J'avais compris :
"J'ai envies de toi."
Je répondis :
"Bien autant pour moi."

J'avais compris :
"Sans toi je ne peux vivre."
Je répondis :
"Chaque soirs nous serons ivre."

J'avais compris :
"Je t'invite au restaurant."
Je répondis :
"Du cœur : j'y vais tout les ans."

J'avais compris :
"On y mangera bien assez."
Je répondis :
"Malheur, cela n'arrive jamais."

J'avais compris :
"On peut aussi se rendre au bar."
Je répondis :
"Y aller, j'en ais plus que marre."

J'avais compris :
"Je t'en pris, réchauffe-moi."
Je répondis :
"Nous ne tiendrons pas trois mois."

J'avais compris :
"Dans ton lit nous passerons la nuit."
Je répondis :
"C'est par terre que je passe ma vie."


On se dit :
"Ils se retrouveront sous la nef"
Mais leur vie,
C'est à la gare SNCF.

On se dit :
"Quelle est cette drôle d'histoire ?"
Mais leur vie,
N'est pas une belle histoire.


Je vous le dit :
"C'est une SDF"
Je vous le dit :
"C'est un SDF"


Jeune abeille
Improvisation
Exprime-toi, jeune abeille.

Sois courageuse et forte.
Affronte les peurs qui te tiraillent.
Que tes entrailles libèrent ton âme.
Que ton cœur fasse battre ton émois.
Que ton esprit virevolte au gré du souffle de la vie.

Exprime-toi, et fiche nous la paix intérieure qui surpasse tout les casse pieds de cette planète pleine de vie peinarde...

- Les Intra-Terrestres -
Voici mon livre en cours d'écriture…
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Guest
>>> Nouveau texte court, sans prétention aucune... ;)

Jeune abeille
Improvisation
Exprimes-toi, jeune abeille.

Sois courageuse et forte.
Affronte les peurs qui te tiraillent.
Que tes entrailles libèrent ton âme.
Que ton cœur fasse battre ton émois.
Que ton esprit virevolte au gré du souffle de la vie.

Exprimes-toi, et fiche nous la paix intérieure qui surpasse tout les casse pieds de cette planète pleine de vie peinarde...
 

DeletedUser17525

Guest
Je t'encourage fortement pour ton roman ! Bonne chance et j'aime bien ton style !
 

DeletedUser

Guest
Hello Atchoum ! ça y est j'ai tout lu lol
Bravo tout simplement ;)
A quand la suite ?!? Je sais pas où tu trouves autant d'imagination x)
 
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