Battle Heul : DECAPITOR vs Gandalflerouge (Arbitre : Super Man.)

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Guest
Thème : Superman
Contraintes : Réinventez le personnage de superman (contexte, époque, caractère), surprendre !
Participants : DECAPITOR ; Gandalflerouge
Arbitre : Superman


Tourbillonne la poussière autour de ses yeux, coule du feu le long de ses membres musculeux. L'herbe penche en arrière, impressionné, nous autres, nous penchons en avant, intrigués. Une case de fer accompagnée d'une écharpe de flammes vient de pénétrer la terre, elle l'a moulue, traversée et sacrément malmenée. Qui sera désigné pour déloger ce météore et reboucher ? Du cratère, un homme est sorti, au visage grandi d'une expression fière et hautaine. Il a la peau blanche, outrageusement blanche, et des yeux de jade. Et puis, un détail nébuleux : sa chevelure est courte, brillante et collée en arrière par la poisse, elle choque d'une innovante apparence ; tout le monde est abasourdi ! Pour tout vêtement, il … n'a pas de vêtement. Sa nudité fait rougir plus d'une de nos femelles, les plus vipères comparent déjà celle-ci à celles de leurs maris. Et ces derniers, plutôt mécontents, se crispent autour du nœud de leur pagne ou sur la poignée d'une massue. Des petits nuages de vapeur s'échappent de leurs oreilles.
Le chef, la crinière frémissante, passa un peu d'eau sur son corps brun et maculé, et s'avança doucement en agitant la tête d'un air joyeux. Effectivement, lui n'a pas trop à souffrir des sarcasmes d'une mégère, car il a tué sa femme lors de la plus récente disette. Il tend le reste de sa cuisse de poulet à l'étranger ; c'est ainsi que nous le nommerons les jours qui suivront, après, cela sera un blasphème ... Quelles sont les filles qui lui seront accordées pour s'assurer d'offrir bonne hospitalité à cet envoyé des esprits ? L'autre saisit méticuleusement la nourriture, la renifla, l'analysa sous tous les angles, et la goba d'un coup.
« Waouw ! Il a une de ces pelletées, l'grand étranger ! », remarque intelligemment mon amical voisin, qui paraît, aujourd'hui plus que d'autres fois, d'une imbécillité toute joviale.
Un enfant s'est avancé, il pose sa main calmement, ne brusquant rien, et elle atterrit sur son pectoral. La scène fait larmoyé quelques jeunes couples, on parle alors d'innocence et de pureté. Deux choses qui me sont tout à fait indifférentes, semble-t-il. Le garçon sourit, l'adulte étire ses traits pour l'imiter. Faites attention ou nous serions obligés de créer le lifting, le sourire ça vous ride rapidement ! Comme toute affaire où l'on s'ennuie, le temps me paraît long. Progressivement, je m'efface du monde réel pour gagner ma bulle : Que vais-je donc manger ce soir ? Est-ce que ça sera accompagné d'une sauce ou d'herbes ? Serai-ce de la viande ou des légumes ? Si je suis chanceux, peut être les deux. Ma main de sénestre est-elle plus grande que celle de dextre ? Suis-je vraiment atteint d'une calvitie ou est-ce les esprits qui s'accouplent sur mon crâne qui embrase mon cuir chevelu ? Le teint de ma peau se nuance-t-il suivant les saisons comme la couleur du pelage des lièvres ? Est-ce qu'un mammouth réfléchit beaucoup ? Est-ce qu'un jour, les mammouths perdront leur poil, marcheront sur deux pattes et découvriront le feu, comme nous ? Pourquoi la terre est-elle plate, et non pas cylindrique ? … Ah oui, que je suis bête, je ne peux pas me poser cette question, la géométrie n'existe pas encore. Si ? Non. Pourquoi non ? Parce que non. Et si ? Eh bien non. Toujours non, non ? Oui, toujours. Je dis que non. Et moi que si. Non. Si.
La masse d'os d'un coquin me réveille de sa violente lèche. Je pense m'être assoupi quelque peu … S'oppose à moi le chef bras dessus bras dessous avec la blanche créature, plus deux de ses gens d'armes, de grands guerriers casqués aux mentons relevés, aux torses ainsi qu'aux fesses bombés, et aux membres effilés. Je m'interloque prestement. Pourquoi suis-je si fortement mandé ? Quelle cogne m'a frappé que je lui en retourne une bien salée ? Pourquoi mon chef est aussi gras, et cette chose venue d'ailleurs aussi musclée ?
« A votre apparence bien pesante sur le gazon municipal, il m'a semblé que le sommeil vous avait gagné, aussi à qui d'autre aurais-je pu mieux demander de servir d'hôte à notre éclairé convive pour cette nuit, qu'à un homme aussi preste au repos ? », déclama d'un air ravi le bon sieur, roi incontesté de sa sordide tribu, pas peu fier de sa logique idiote.
« C'est que c'est mal rangé chez moi … Dernièrement, j'ai eu la visite d'une jeune nièce, et vous savez, à cet âge, c'est turbulent, ça casse tout … je n'ai pas encore pu nettoyer les dégâts. »
« C'est un détail, mon brave. »
« Et puis, je n'ai pas de second lit. »
« Vous dormirez bien par terre pour accueillir votre invité, non ? »
Le temps qu'une lame silex se pointe dans mon dos, et j'accepte, esquissant un rictus des plus enquiquinés. Je rentre donc à ma caverne, le pas lourd et lassé. A mes côtés, un géant de pourpre et d'albâtre me suit, plutôt content.
S'en suit un véritable calvaire, une pluie de misère. A chaque aube, je me lève, la face écrasée contre la pierre froide, lui sommeille jusqu'au zénith et me nargue de quelques sournoises remarques telles que : « J'ai passé une nuit formidable » ; « Ce lit est confortable, un véritable cocon. » ; « Les nuits ici sont fort agréables. ». Le midi, il mange sa ration et la moitié de la mienne, quoique la sienne est très généreuse. Je soupçonne le chef de le favoriser.
Il se révèle très bon chasseur ; il arrête à mains nues les mammouths (par les défenses), tord le cou des dents de sabre (en les chevauchant) et broie d'un seul coup de coude les orphelines de nos chevaux (sans craindre les de sabots). Par la suite, il dépèce d'une étrange façon, ses yeux brillent comme le soleil d'un rouge flamboyant et deux rayons de même teinte découpent, fourrures, peaux et chairs.
Une grande partie de la tribu le prend déjà pour un dieu, et si j'esquisse une plainte, on me reçoit avec le bâton, on me frappe avec grande colère pour m'apprendre que je suis en réalité très honoré d'héberger pareille divinité. Par ce nouveau statut, mon « invité » gagne des femelles, si peu farouches que ça en est obscène, même pour moi, qui ait un esprit plutôt pervers. Moi, mi-chauve comme je le suis, je n'ai jamais pu attraper que les plus lentes, les plus laides, les plus grosses … Mais je ne suis pas seul à souffrir de cette arrivée « céleste » …
Progressivement, la tente du chaman se dégarnit, et naît un nouveau culte, qui nie l'existence des esprits, et qui se voue à une entité, le dieu parmi les vivants, le super-homme, l'étranger. Se dresse rapidement un temple, de pierres sèches et de bois, au centre duquel un trône est couvert de métaux précieux, de cristaux polis ou taillés, d'ivoire et de peaux fabuleuses. Un potier, mon abruti de voisin, retrace les premiers exploits de « Notre Maître à tous, qui tomba du ciel » en les peignant sur les fruits de son artisanat. De la glaise pour le nouveau roi. Le chef s'est auto-proclamé « Grand Prêtre », délaissant définitivement les anciennes croyances et le pauvre Chaman. Le tanneur s'est vu destiné une toute particulière mission. On lui a remis l'ancien vêtement rouge du dieu, pour qu'il en fasse une cape, des bottes et un maillot ; suffisamment résistant pour survivre aux grandes œuvres du héros national, et par dessous tout ceci, un ensemble bleu, très moulant.
Peu après, commence-t-on à me mépriser, d'où me vient ce droit, de séjourner avec le Super-homme ? Le plus drôle, c'est que la question est semée par les officiers du temple, autant dire par l'ancien chef. Un matin, on enfonce ma porte et on me bouscule. Je m'offusque, j'élève ma voix rauque des grands jours, je sermonne, je jure, je peste ; que se passe-t-il ?! Je vois des visages, des torches, des fourches, des gourdins. Je sens un genou, il s'enfonce dans mes bijoux. Plié, je reçois une ruade de frappes, plus mesquines et précises les unes que les autres. Tout est noir, on me soulève, on m'emmène. J'entends qu'on s'excuse du triste spectacle auprès du Dieu, qui se réveille à peine. On me remet sur pied, on m'oblige à marcher, on me pousse. Je vois flou : une foule est là, hurlante, sifflante, méprisante. Je n'en peux plus, je suis au bord du malaise, un barbu s'approche, il m'insulte. Je sens une lame ouvrir un chemin dans mes entrailles. J'ai mal, à peine … Je m'effondre.
Je ne suis pas mort, pas encore … J'entrouvre mes paupières, la Chaman gémit à mes côtés, nous sommes près de la rivière, abandonnés.

Superman a causé ma mort.​


Les barbares du Nord ruinaient depuis plus d'un siècle les terres de France. Celles-ci étaient pillées, brûlées parfois. Les paysans avaient peur, ils se cachaient. Il suffisait d'un raid de ces guerriers pour que notre vie tourne au cauchemar.
Le Roi était excédé par les demandes d'aides de ces vassaux qui tentaient par tous les moyens d'imposer la paix sur leurs territoires. Mais malheureusement, les ennemis étaient trop puissants, trop nombreux et se multipliaient de jour en jour !
Le monarque dû ainsi faire appel à des forces étrangères en employant des mercenaires, des combattants d'autres pays. Mais la famine s'abattait et l'argent devenait rare. C'était une véritable catastrophe. Le pays serait déserté d'ici moins d'un an si les assauts continuaient, aussi répétitifs et sauvages. Les femmes étaient violées, les enfants tués et les têtes des hommes étaient plantées dans des pieux pour servir de décoration à la ferme dévastée.

Un jour, lors d'une journée très ensoleillée, un homme de dix-neuf ans se présenta au souverain du royaume. Il avait eu ouïe des malheurs de celui-ci et était venu apporter son aide. Il s'appelait Kal-El, était de grande taille par rapport aux paysans qu'il dépassait de plus d'une tête. Il mesurait 1m92 et pesait 112 kilos ce qui était exceptionnel ! Le roi n'avait jamais vu un guerrier aussi bien portant, grand et fort ! Cet homme avait une carrure imposante, était large d'épaules, les yeux bleus et les cheveux bruns. On pouvait voir distinguer les contours de ses muscles à travers sa fine armure. Il portait aussi une cape de couleur vert sombre et un chapeau. Il avait également un symbole sur le torse, deux épées qui se croisent avec un poing au dessus d'elles.

« Bonjour, je viens ici pour défendre le royaume contre les raids de brigands !
- Mais êtes-vous fou ?! Voulez-vous mourir ?!
- Messire, la seule chose dont j'ai besoin c'est que vous regroupiez une armée pendant que je les affaiblirais. Ayez confiance en moi.
Je reviendrais sain et sauf. »

Après l'avoir salué, Kal-El sortit dehors et se mit à courir vers le village le plus proche. Il allait pratiquement à la vitesse d'un cheval !
Hommes, femmes et enfants l'applaudirent à son passage, sa renommée commençait.

Le soir, il arriva près d'un campement de barbares, après avoir suivit les indications de quelques villageois. Cet homme voulait la paix et non la guerre. Il approcha en signe de paix et éleva la voix :

« Bonsoir messieurs ! Je me présente, je suis Kal-El, protecteur de ce royaume et je vous propose de vous rendre à sa majesté tant qu'il est encore temps !
- C'qui c'fou ? T'veux mourir ?, hurla le chef de campement.
- Je suis venu en paix pour vous faire une offre des plus équitables. Je ne veux de mal à personne.
- Mais c'est qui s'fout d'notre gueule ! T'vas voir toi, on va t'arracher les tripes ! Hommes, à vos armes ! »

Et ils foncèrent. Ils ne le savaient pas mais c'étaient eux les fous. Que pouvaient-ils faire ? Rien, ils n'avaient aucune chance.
Kal-El pris le premier, le chef, le retourna et le plaqua à terre. Un autre derrière l'attaqua avec son épée et il la prit dans sa main et n'en fit qu'un misérable tas de cendres. Ils n'étaient qu'une dizaine mais ne perdirent pas espoir. Deux lui sautèrent dessus mais il les repoussa. Grâce aux cordes qui se trouvaient dans le campement, il leur lia les mains et les déshabilla. Il récupéra aussi l'argent que ceux-ci avaient voler.

« Il ne vous reste plus qu'à marcher mes bons. Vous avez le choix : la fuite et la pauvreté ou alors vous rendre et tenter votre chance d'obtenir la clémence du peuple. Bonne chance ! »

Et il les salua avec son chapeau, à la façon qu'on salue une demoiselle.
Il devait dormir un peu, il en avait besoin. Alors il s'éloigna et se prépara un tas de bois. Après en avoir ramassé suffisamment, une source de lumière s'intensifia dans ses yeux et un rayon de feu en sortit. Le feu prit tout de suite. Il aurait chaud cette nuit.

Le lendemain, Kal-El partit à la recherche d'un second groupe de barbares. Il n'eut pas très longtemps à attendre. Il se trouvait sur une colline avec une vue sur un village en contrebas à deux ou trois kilomètres. Celui-ci était victime d'une attaque. Il courut et arriva sur les lieux en quelques minutes. Il découvrit tout d'abord un groupe de femmes attaquées par deux ou trois hommes qui tentaient de les souiller. Il se précipita à leur secours en empoignant les deux hommes par leurs vêtements et frappa la tête du premier contre celle du second. Ils profiteraient d'un moment de sommeil.

« Pour vous servir, mesdames, mesdemoiselles.
Attachez les et n'y allez pas de main morte. Ils ne doivent pas s'échapper, ce serait dommage après ce qu'ils allaient vous faire ... »

Et Kal-El reprit sa course. Aucun homme ne pouvait lui résister mais il n'avait pas pu sauver tout le monde et arriver à temps. Les enfants avaient été tués et les femmes pleuraient.

« Merci pour votre aide ! Nous vous sommes entièrement reconnaissantes !
- J'ai là quelques habits pour vous ainsi que de l'argent pour que vous puissiez refaire vos vies. Au revoir et bon courage ! »

Il s'éloigna, fit le tour de la maison, se prépara à courir lorsqu'une voix l'interrompit :

« Attends ! Comment t'appelles-tu ?
- Kal-El et toi ?
- Lana Lang. Merci pour nous avoir sauvé. »

La femme s'approcha de lui et posa un baiser sur sa joue.

« Reviens me voir ! »

Et elle disparut, aussi rapidement qu'elle était venue.
Abasourdi, je mis plusieurs minutes à revenir du 'choc'. Cette fille était une vraie beauté, je n'avais jamais vu une femme aussi belle.

Plusieurs jours passèrent et les sauvetages augmentèrent. Après plusieurs mois de combat et de recherche, Kal-El avait enfin réussi à ramener l'ordre et la paix sur les terres du souverain. Il se présenta alors à lui, désireux de lui parler.
On le fit entrer dans la salle du trône.

« Cher Kal-El, merci de tout coeur d'avoir sauvé mon peuple de cette misère. Je te suis reconnaissant.
- Ca a été avec grand plaisir mais je vous annonce mon départ. Maintenant qu'il n'y a plus de menace ... Je vais retourner chez moi. Bonne ...
- Oh j'aimerais bien mais je n'en suis pas certain. Vous nous avez remis beaucoup de barbares mais les nordiques en possèdent encore et n'hésiterons pas à nous les envoyer si vous disparaissez. Nous aimerions que vous les combattiez. De plus, je cru entendre que vous vous intéressiez à une de mon peuple. Comptez-vous la laisser ici ?
- C'est à dire ... Je ne peux pas vous aider, Majesté. Le chef des nordiques possèdent un artéfact trop puissant et je ne peux l'atteindre.
- Mais vous condamnez mon peuple à mourir ! Nous ne pouvons pas nous passer de votre aide maintenant.
- Très bien. J'irais dans deux jours alors mais il n'est pas impossible que je ne revienne pas. »

Kal-El laissa là le roi et se dirigea vers cette femme qui l'avait séduit, plusieurs mois auparavant. Depuis, ils s'étaient reparlés mais une frontière les séparer. Il n'était pas souvent là et ne pouvait pas à la fois la protéger et se battre.
Ils avaient rendez-vous dans la grange.

« Lana ... ? »

Elle lui sauta dans les bras et l'embrassa. C'était leur premier baiser.

« J'ai entendu dire que tu partais dans le nord pour vaincre nos ennemis ! C'est trop dangereux Kal-El !
- Je ne peux faire autrement, ton peuple a besoin de moi.
- Mais tu pourrais mourir !
- C'est en effet un risque que je prends. »

Ils continuèrent à parler toute la soirée. Deux jours plus tard, il était prêt pour partir. On lui proposa une monture mais il refusa :

« Je serais plus rapide à pied. »

Le chef des barbares tenait en sa possession un morceau de kryptonite verte. Lors des explosions de sa planète, cette dernière s'était mêlée aux météorites qui se sont abattues sur la terre.
Il ne savait pas encore comment il pourrait le tuer mais il avait déjà une petite idée ...
Le chef avait rassembler toute son armée dans un campement pour ne pas perdre des hommes inutilement.
Dès son arrivée, ceux-ci se précipitèrent sur lui et le chef activa la kryptonite. Kal-El était pour le moment trop loin. Il fallait qu'il entre dans son jeu.

« Bienvenue dans mon territoire stupide être. Je suis le général Zod ! Et tu vas mourir ! Mouahaha ! »

Ses hommes firent un cercle autour de Kal-El. Celui-ci ressentait déjà les effets de la pierre et dut mettre un genou à terre sous la douleur. Un premier ennemi s'approcha dans la tentative de lui donner un coup de pied. Le coup n'eu pas le temps d'arriver, déjà l'homme avait été expulsé de plusieurs mètres. Il souffrait de plus en plus mais put se charger des hommes du général. Ce dernier était en pleine hystérie.

« Tu ne peux rien contre moi ! Hahahahahaha ! Tu vas mourir ! Ton espèce n'a rien à faire sur ces terres ! Tu vas payer !! »

Il leva la kryptonite dans sa main droite dans les airs et j'eus mon occasion. Kal-El s'élança de toute mes forces pour la récupérer. La douleur s'intensifia mais il fit enfin lâcher la pierre à Zod. Le mal se calma mais il resta là. Son plan ne marchait pas comme prévu. La pierre n'était pas censé s'éteindre ? Il cria. Le général Zod se rapprocha de lui, savourant à l'avance sa victoire.

« J'ai gagné ... »

Kal-El le regarda alors dans les yeux et un rayon en sortit pour désintégrer la tête de ce mégalomane. La douleur s'estompa d'un seul coup. Il l'avait divisé en deux et en avait gardé un sur lui. C'était pour ça que son plan n'avait pas fonctionné. Maintenant, c'était finit.

Kal-El fouilla les environs du campement, dans les ruines et trouva une femme abandonnée et emprisonnée.

« Qui êtes-vous ?, demanda-t-elle d'une voix faible.
- Je suis Kal-El et je suis venu pour sauver votre peuple de ces barbares.
- Vous êtes venu me délivrer ?! Oh merci ! Merci !
- Comment vous appelez-vous ?
- Lois Lane. Où allons-nous ? »

Et c'est ainsi que Kal-El se retrouva avec deux femmes sur les bras. Laquelle choisir ?​


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S'il vous plait, commentez, ça aide les participants, et c'est pas la mer à boire.

Bonne chance à vous deux :)
 
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DeletedUser

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xDDD

1 er a vote


Création N°1
Je mets la note de : 17/20
Commentaires :
Ses pas trop mal de l avenir
Création N°2
Je mets la note de : 20/20
Commentaires :
Ses tres exelent j ai eu du plaisir a lire
 

DeletedUser

Guest
Création N°1
Je mets la note de : 16/20
Commentaires : Je sais pas si c'est le matin mais j'ai pas fichtrement compris grand chose. En plus c'était répétitif, y'avait pas de rythme dans les actions (si on peit appeler ça "actions" ><). Bref, j'en suis venu à sauter la moitié du texte pour parvenir à la fin. J'ai trouvé ça barbant.
Après corruption de l'écrivain... Heu... Relecture ( :D ) je décide de changer ma note. En effet ce texte est plus original que le premier malgré une fin toujours autant incompréhensible et quelques fautes de style.


Création N°2
Je mets la note de : 15/20
Commentaires : Moins brouillon, plus clair. Même en sautant quelques lignes j'ai pas eu de problème de comprehension. Par contre, je suis franchement déçu du manque d'originalité, qui était un critère très important pour moi, d'où la "bassesse" de mes notes. Voilà.
 
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DeletedUser15194

Guest
Création N°1
Je mets la note de : 16/20
Commentaires : J'ai légèrement préférer, la facon de faire de cette création, le style mais je ne m'y connait pas assez pour me lancer dans des commentaires compliqués

Création N°2
Je mets la note de : 15/20
Commentaires :Un style différent, moins original a mon gout mais deux bonnes créas d'après moi.
 
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DeletedUser

Guest
Création N°1
Je mets la note de : 16/20
Commentaires :
[+] - Texte bien écrit avec un bel effort d'originalité. J'ai beaucoup aimé le style d'écriture, notamment avec le passage de monologue intérieur. Un beau travail bien cadré avec une fin digne du récit.
[-] - Quelques fautes d'orthographe qui auraient pu facilement être évitées ainsi que des passages un peu "bancal" au niveau de l'écriture.


Création N°2
Je mets la note de : 12/20
Commentaires :
[+] - Texte assez bien écrit. Un récit agréable à lire.
[-] - Quelques fautes d'orthographe qui auraient également pu être facilement évitées. J'aime moins le style d'écriture plus "direct", plus "droit au but" avec moins de détails et réflexion ainsi qu'un manque d'originalité.
Une grosse faute de style selon moi : le fait que le texte est en narrateur externe avec le personnage principal à la troisième personne, mais, que de temps en temps dans le texte, celui-ci passe à la première personne. Comme ici par exemple :

"Et elle disparut, aussi rapidement qu'elle était venue.
Abasourdi, JE mis plusieurs minutes à revenir du 'choc'. Cette fille était une vraie beauté, JE n'avais jamais vu une femme aussi belle.

Plusieurs jours passèrent et les sauvetages augmentèrent. Après plusieurs mois de combat et de recherche, Kal-El avait enfin réussi à ramener l'ordre et la paix sur les terres du souverain. IL se présenta alors à lui, désireux de lui parler.
On LE fit entrer dans la salle du trône."


Voici la principale raison qui fait que je ne mets que 12/20.

Et enfin, une dernière critique : La fin. Le récit manquant d'originalité, je m'attendais à une chute à couper le souffle ! :p Mais non. Elle tombe beaucoup trop à plat à mon goût et on reste sur notre faim. C'est l'autre principale raison de ma note.

-----------------

Bon voilà pour les critiques/commentaires.
J'ai néanmoins pris plaisir à lire ces deux récits, qui ont demandé [Je m'en rends bien compte] une importante quantité de travail.
J'ai aussi conscience qu'il est plus facile d'émettre des critiques négatives que des critiques positives.
Voilà, j'espère que mes commentaires vous serviront pour la suite, bonne continuation à vous deux. :)
 
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DeletedUser

Guest
Création N°1
Je mets la note de : 16/20
Commentaires : Une tournure du texte vraiment très intéressante, agréable à lire, originale, ce texte m'a beaucoup plu.

Création N°2
Je mets la note de : 13/20
Commentaires :« Bonjour, je viens ici pour défendre le royaume contre les raids de brigands !
- Mais êtes-vous fou ?! Voulez-vous mourir ?!
- Messire, la seule chose dont j'ai besoin c'est que vous regroupiez une armée pendant que je les affaiblirais. Ayez confiance en moi.
Je reviendrais sain et sauf. » A partir de ce moment là tu casses la chute et c'est irrécupérable, forcément ça désintéresse de l'histoire car on sait déja le sujet principal qui va être narré. C'est dommage. Sinon des fautes d'orthographe mais ça, je n'ai jamais vu de texte sans fautes, donc tant que ça ne m'arrache pas les yeux de leurs orbites je n'en tiens pas compte. Vu qu'on termine toujours par le meilleur : le texte est, il faut bien le dire, soigné et facile à lire.
 

DeletedUser

Guest
Création N°1
Je mets la note de : 16/20
Commentaires : Honnêtement, j'ai eu du mal. Il m'a fallu une seconde relecture. J'aime l'originalité, l'écriture, mais OMG des fautes que j'aurais préféré ne pas voir.. (La scène fait larmoyé) ça pique é.è


Création N°2
Je mets la note de : 14/20
Commentaires : Jor Lana tombe aussi rapidement dans ses bras :rolleyes: Jor Loïs aussi ><"
Y'a qu'une seule qui mérite Superman :rolleyes:
Ceci dit, le texte est très bien écrit, j'aime, mais pas spécialement d'originalité :/
 

DeletedUser

Guest
Création N°1
Je mets la note de : 16/20
Commentaires : Original ; je doit dire que j'ai beaucoup aimer le début ; mais la mise en page est juste horrible :) . On vois un gros pater et cela ne donne pas vraiment envie de lire . Mais l'histoire est original surtout quand il dit qu'il a tuée sa femme :D

Création N°2
Je mets la note de : 14/20
Commentaires : J'ai moin aimer le style . C'est pas trop mon truc .
Mais la mise en page est mieux que la première ; et cela se lit plus facilement
 
Score de réaction
13
Création N°1
Je mets la note de : 14/20
Commentaires : Beaucoup de mal à accrocher et finir la lecture.

Création N°2
Je mets la note de : 17/20
Commentaires :Texte assez plaisant à la lecture, le contexte et la façon dont le récit est fait me fait préférer ce texte à l'autre.
 

DeletedUser13899

Guest
Création N°1
Je mets la note de : 14/20
Commentaires : Il n'y a pas assez de paragraphes à mon goût. A cause de ça, la lecture devient plus dur et je me suis même parfois trompé de ligne. Je trouve également que la lecture ets un peu dur à suivre et à comprendre.

Création N°2
Je mets la note de : 18/20
Commentaires :Lecture facile et agréable. Beaucoup de paragraphes donc la lecture est simple et donne plus envie de lire. Ce texte correspond assez bien à mon genre litéraire donc je l'ai bien aimé.
 

DeletedUser162

Guest
Création N°1
Je mets la note de : 7/20
Commentaires : Note sévère, très sévère, car l'écriture est très recherchée. Mais elle l'est tellement que ça en devient très lourd, surtout avec un nombre incommensurable de maladresses stylistiques. Le vocabulaire n'est pas tout le temps adapté non plus, on est plus dans l'étalage que dans la construction d'une histoire par ailleurs difficile à lire. Bref, un échec selon moi. Mais des qualités malgré tout.

Création N°2
Je mets la note de : 17/20
Commentaires : Très sympa visuellement et à la lecture. J'aime bien la revisite moyenâgeuse du personnage. Une chute un peu faible et des passages à la première personne pas du tout adaptés.
 

DeletedUser20992

Guest
Création N°1
Je mets la note de : 18/20
Commentaires : Texte très bien rédigé, j'aime vraiment la manière avec laquelle il a été écrit, malgré le fait que le vocabulaire ne soit pas vraiment adapté à l'époque ^^'
Mais ce vocabulaire appartenant à notre époque rends plus comique la situation, et je trouce ça original. Le passage où le personnage s'endors est aussi amusant, mais peut-être un peu trop exagéré?
Mais mis à part ça ton texte est pour moi presque parfait.


Création N°2
Je mets la note de : 15/20
Commentaires : texte limpide et bien écrit, avec une bonne concordance des temps. Histoire bien élaborée et on apprends très vite dans quel cadre spacio-temporel superman se trouve. Par contre je pense que certains passages sont un peu maladroits comme ceux où tu emploies la première personne du singulier. Et sinon, malgré que ce texte ne m'ai pas déplu j'ai quand même préféré le style de l'autre. Celui-ci est fait d'une manière peut-être un peu trop...scolaire?:eek:
 

DeletedUser21753

Guest
Création N°1
Je mets la note de : 17/20
Commentaires :J'aime beaucoup ton style, c'est assez fluide et agréable à lire... le vocabulaire utilisé est assez recherché, et je pense que je ressens l'impression que tu as voulu donner.
Cependant, si le vocabulaire est recherché, il est parfois mal adapté et on a du mal a bien suivre le cours de l'histoire !
En gros, j'ai vraiment bien aimé, mais ton univers reste assez dur à cerner et c'est un peu dommage...


Création N°2
Je mets la note de : 13/20
Commentaires :Ca reste tout à fait correct, sympa à lire, et ordonné.
Mais l'écriture est un peu moins originale, c'est dommage... Ton style mériterai d'être développé, de plus, il y a pas mal de confusions, essaie de mieux prendre en main ton univers !
 

DeletedUser

Guest
Oyez oyez ! Les votes sont clos !

Après ma grosse erreur sur la comptabilisation des points et grâce à la vigilance de DECA, je ré-édit les votes, et je vous annonce que c'est une égalité parfaire entre nos deux concurents qui terminent sur un score final de 183 points chacun pour une moyenne de 15,3/20.​

Les barbares du Nord ruinaient depuis plus d'un siècle les terres de France. Celles-ci étaient pillées, brûlées parfois. Les paysans avaient peur, ils se cachaient. Il suffisait d'un raid de ces guerriers pour que notre vie tourne au cauchemar.
Le Roi était excédé par les demandes d'aides de ces vassaux qui tentaient par tous les moyens d'imposer la paix sur leurs territoires. Mais malheureusement, les ennemis étaient trop puissants, trop nombreux et se multipliaient de jour en jour !
Le monarque dû ainsi faire appel à des forces étrangères en employant des mercenaires, des combattants d'autres pays. Mais la famine s'abattait et l'argent devenait rare. C'était une véritable catastrophe. Le pays serait déserté d'ici moins d'un an si les assauts continuaient, aussi répétitifs et sauvages. Les femmes étaient violées, les enfants tués et les têtes des hommes étaient plantées dans des pieux pour servir de décoration à la ferme dévastée.

Un jour, lors d'une journée très ensoleillée, un homme de dix-neuf ans se présenta au souverain du royaume. Il avait eu ouïe des malheurs de celui-ci et était venu apporter son aide. Il s'appelait Kal-El, était de grande taille par rapport aux paysans qu'il dépassait de plus d'une tête. Il mesurait 1m92 et pesait 112 kilos ce qui était exceptionnel ! Le roi n'avait jamais vu un guerrier aussi bien portant, grand et fort ! Cet homme avait une carrure imposante, était large d'épaules, les yeux bleus et les cheveux bruns. On pouvait voir distinguer les contours de ses muscles à travers sa fine armure. Il portait aussi une cape de couleur vert sombre et un chapeau. Il avait également un symbole sur le torse, deux épées qui se croisent avec un poing au dessus d'elles.

« Bonjour, je viens ici pour défendre le royaume contre les raids de brigands !
- Mais êtes-vous fou ?! Voulez-vous mourir ?!
- Messire, la seule chose dont j'ai besoin c'est que vous regroupiez une armée pendant que je les affaiblirais. Ayez confiance en moi.
Je reviendrais sain et sauf. »

Après l'avoir salué, Kal-El sortit dehors et se mit à courir vers le village le plus proche. Il allait pratiquement à la vitesse d'un cheval !
Hommes, femmes et enfants l'applaudirent à son passage, sa renommée commençait.

Le soir, il arriva près d'un campement de barbares, après avoir suivit les indications de quelques villageois. Cet homme voulait la paix et non la guerre. Il approcha en signe de paix et éleva la voix :

« Bonsoir messieurs ! Je me présente, je suis Kal-El, protecteur de ce royaume et je vous propose de vous rendre à sa majesté tant qu'il est encore temps !
- C'qui c'fou ? T'veux mourir ?, hurla le chef de campement.
- Je suis venu en paix pour vous faire une offre des plus équitables. Je ne veux de mal à personne.
- Mais c'est qui s'fout d'notre gueule ! T'vas voir toi, on va t'arracher les tripes ! Hommes, à vos armes ! »

Et ils foncèrent. Ils ne le savaient pas mais c'étaient eux les fous. Que pouvaient-ils faire ? Rien, ils n'avaient aucune chance.
Kal-El pris le premier, le chef, le retourna et le plaqua à terre. Un autre derrière l'attaqua avec son épée et il la prit dans sa main et n'en fit qu'un misérable tas de cendres. Ils n'étaient qu'une dizaine mais ne perdirent pas espoir. Deux lui sautèrent dessus mais il les repoussa. Grâce aux cordes qui se trouvaient dans le campement, il leur lia les mains et les déshabilla. Il récupéra aussi l'argent que ceux-ci avaient voler.

« Il ne vous reste plus qu'à marcher mes bons. Vous avez le choix : la fuite et la pauvreté ou alors vous rendre et tenter votre chance d'obtenir la clémence du peuple. Bonne chance ! »

Et il les salua avec son chapeau, à la façon qu'on salue une demoiselle.
Il devait dormir un peu, il en avait besoin. Alors il s'éloigna et se prépara un tas de bois. Après en avoir ramassé suffisamment, une source de lumière s'intensifia dans ses yeux et un rayon de feu en sortit. Le feu prit tout de suite. Il aurait chaud cette nuit.

Le lendemain, Kal-El partit à la recherche d'un second groupe de barbares. Il n'eut pas très longtemps à attendre. Il se trouvait sur une colline avec une vue sur un village en contrebas à deux ou trois kilomètres. Celui-ci était victime d'une attaque. Il courut et arriva sur les lieux en quelques minutes. Il découvrit tout d'abord un groupe de femmes attaquées par deux ou trois hommes qui tentaient de les souiller. Il se précipita à leur secours en empoignant les deux hommes par leurs vêtements et frappa la tête du premier contre celle du second. Ils profiteraient d'un moment de sommeil.

« Pour vous servir, mesdames, mesdemoiselles.
Attachez les et n'y allez pas de main morte. Ils ne doivent pas s'échapper, ce serait dommage après ce qu'ils allaient vous faire ... »

Et Kal-El reprit sa course. Aucun homme ne pouvait lui résister mais il n'avait pas pu sauver tout le monde et arriver à temps. Les enfants avaient été tués et les femmes pleuraient.

« Merci pour votre aide ! Nous vous sommes entièrement reconnaissantes !
- J'ai là quelques habits pour vous ainsi que de l'argent pour que vous puissiez refaire vos vies. Au revoir et bon courage ! »

Il s'éloigna, fit le tour de la maison, se prépara à courir lorsqu'une voix l'interrompit :

« Attends ! Comment t'appelles-tu ?
- Kal-El et toi ?
- Lana Lang. Merci pour nous avoir sauvé. »

La femme s'approcha de lui et posa un baiser sur sa joue.

« Reviens me voir ! »

Et elle disparut, aussi rapidement qu'elle était venue.
Abasourdi, je mis plusieurs minutes à revenir du 'choc'. Cette fille était une vraie beauté, je n'avais jamais vu une femme aussi belle.

Plusieurs jours passèrent et les sauvetages augmentèrent. Après plusieurs mois de combat et de recherche, Kal-El avait enfin réussi à ramener l'ordre et la paix sur les terres du souverain. Il se présenta alors à lui, désireux de lui parler.
On le fit entrer dans la salle du trône.

« Cher Kal-El, merci de tout coeur d'avoir sauvé mon peuple de cette misère. Je te suis reconnaissant.
- Ca a été avec grand plaisir mais je vous annonce mon départ. Maintenant qu'il n'y a plus de menace ... Je vais retourner chez moi. Bonne ...
- Oh j'aimerais bien mais je n'en suis pas certain. Vous nous avez remis beaucoup de barbares mais les nordiques en possèdent encore et n'hésiterons pas à nous les envoyer si vous disparaissez. Nous aimerions que vous les combattiez. De plus, je cru entendre que vous vous intéressiez à une de mon peuple. Comptez-vous la laisser ici ?
- C'est à dire ... Je ne peux pas vous aider, Majesté. Le chef des nordiques possèdent un artéfact trop puissant et je ne peux l'atteindre.
- Mais vous condamnez mon peuple à mourir ! Nous ne pouvons pas nous passer de votre aide maintenant.
- Très bien. J'irais dans deux jours alors mais il n'est pas impossible que je ne revienne pas. »

Kal-El laissa là le roi et se dirigea vers cette femme qui l'avait séduit, plusieurs mois auparavant. Depuis, ils s'étaient reparlés mais une frontière les séparer. Il n'était pas souvent là et ne pouvait pas à la fois la protéger et se battre.
Ils avaient rendez-vous dans la grange.

« Lana ... ? »

Elle lui sauta dans les bras et l'embrassa. C'était leur premier baiser.

« J'ai entendu dire que tu partais dans le nord pour vaincre nos ennemis ! C'est trop dangereux Kal-El !
- Je ne peux faire autrement, ton peuple a besoin de moi.
- Mais tu pourrais mourir !
- C'est en effet un risque que je prends. »

Ils continuèrent à parler toute la soirée. Deux jours plus tard, il était prêt pour partir. On lui proposa une monture mais il refusa :

« Je serais plus rapide à pied. »

Le chef des barbares tenait en sa possession un morceau de kryptonite verte. Lors des explosions de sa planète, cette dernière s'était mêlée aux météorites qui se sont abattues sur la terre.
Il ne savait pas encore comment il pourrait le tuer mais il avait déjà une petite idée ...
Le chef avait rassembler toute son armée dans un campement pour ne pas perdre des hommes inutilement.
Dès son arrivée, ceux-ci se précipitèrent sur lui et le chef activa la kryptonite. Kal-El était pour le moment trop loin. Il fallait qu'il entre dans son jeu.

« Bienvenue dans mon territoire stupide être. Je suis le général Zod ! Et tu vas mourir ! Mouahaha ! »

Ses hommes firent un cercle autour de Kal-El. Celui-ci ressentait déjà les effets de la pierre et dut mettre un genou à terre sous la douleur. Un premier ennemi s'approcha dans la tentative de lui donner un coup de pied. Le coup n'eu pas le temps d'arriver, déjà l'homme avait été expulsé de plusieurs mètres. Il souffrait de plus en plus mais put se charger des hommes du général. Ce dernier était en pleine hystérie.

« Tu ne peux rien contre moi ! Hahahahahaha ! Tu vas mourir ! Ton espèce n'a rien à faire sur ces terres ! Tu vas payer !! »

Il leva la kryptonite dans sa main droite dans les airs et j'eus mon occasion. Kal-El s'élança de toute mes forces pour la récupérer. La douleur s'intensifia mais il fit enfin lâcher la pierre à Zod. Le mal se calma mais il resta là. Son plan ne marchait pas comme prévu. La pierre n'était pas censé s'éteindre ? Il cria. Le général Zod se rapprocha de lui, savourant à l'avance sa victoire.

« J'ai gagné ... »

Kal-El le regarda alors dans les yeux et un rayon en sortit pour désintégrer la tête de ce mégalomane. La douleur s'estompa d'un seul coup. Il l'avait divisé en deux et en avait gardé un sur lui. C'était pour ça que son plan n'avait pas fonctionné. Maintenant, c'était finit.

Kal-El fouilla les environs du campement, dans les ruines et trouva une femme abandonnée et emprisonnée.

« Qui êtes-vous ?, demanda-t-elle d'une voix faible.
- Je suis Kal-El et je suis venu pour sauver votre peuple de ces barbares.
- Vous êtes venu me délivrer ?! Oh merci ! Merci !
- Comment vous appelez-vous ?
- Lois Lane. Où allons-nous ? »

Et c'est ainsi que Kal-El se retrouva avec deux femmes sur les bras. Laquelle choisir ?​

Tourbillonne la poussière autour de ses yeux, coule du feu le long de ses membres musculeux. L'herbe penche en arrière, impressionné, nous autres, nous penchons en avant, intrigués. Une case de fer accompagnée d'une écharpe de flammes vient de pénétrer la terre, elle l'a moulue, traversée et sacrément malmenée. Qui sera désigné pour déloger ce météore et reboucher ? Du cratère, un homme est sorti, au visage grandi d'une expression fière et hautaine. Il a la peau blanche, outrageusement blanche, et des yeux de jade. Et puis, un détail nébuleux : sa chevelure est courte, brillante et collée en arrière par la poisse, elle choque d'une innovante apparence ; tout le monde est abasourdi ! Pour tout vêtement, il … n'a pas de vêtement. Sa nudité fait rougir plus d'une de nos femelles, les plus vipères comparent déjà celle-ci à celles de leurs maris. Et ces derniers, plutôt mécontents, se crispent autour du nœud de leur pagne ou sur la poignée d'une massue. Des petits nuages de vapeur s'échappent de leurs oreilles.
Le chef, la crinière frémissante, passa un peu d'eau sur son corps brun et maculé, et s'avança doucement en agitant la tête d'un air joyeux. Effectivement, lui n'a pas trop à souffrir des sarcasmes d'une mégère, car il a tué sa femme lors de la plus récente disette. Il tend le reste de sa cuisse de poulet à l'étranger ; c'est ainsi que nous le nommerons les jours qui suivront, après, cela sera un blasphème ... Quelles sont les filles qui lui seront accordées pour s'assurer d'offrir bonne hospitalité à cet envoyé des esprits ? L'autre saisit méticuleusement la nourriture, la renifla, l'analysa sous tous les angles, et la goba d'un coup.
« Waouw ! Il a une de ces pelletées, l'grand étranger ! », remarque intelligemment mon amical voisin, qui paraît, aujourd'hui plus que d'autres fois, d'une imbécillité toute joviale.
Un enfant s'est avancé, il pose sa main calmement, ne brusquant rien, et elle atterrit sur son pectoral. La scène fait larmoyé quelques jeunes couples, on parle alors d'innocence et de pureté. Deux choses qui me sont tout à fait indifférentes, semble-t-il. Le garçon sourit, l'adulte étire ses traits pour l'imiter. Faites attention ou nous serions obligés de créer le lifting, le sourire ça vous ride rapidement ! Comme toute affaire où l'on s'ennuie, le temps me paraît long. Progressivement, je m'efface du monde réel pour gagner ma bulle : Que vais-je donc manger ce soir ? Est-ce que ça sera accompagné d'une sauce ou d'herbes ? Serai-ce de la viande ou des légumes ? Si je suis chanceux, peut être les deux. Ma main de sénestre est-elle plus grande que celle de dextre ? Suis-je vraiment atteint d'une calvitie ou est-ce les esprits qui s'accouplent sur mon crâne qui embrase mon cuir chevelu ? Le teint de ma peau se nuance-t-il suivant les saisons comme la couleur du pelage des lièvres ? Est-ce qu'un mammouth réfléchit beaucoup ? Est-ce qu'un jour, les mammouths perdront leur poil, marcheront sur deux pattes et découvriront le feu, comme nous ? Pourquoi la terre est-elle plate, et non pas cylindrique ? … Ah oui, que je suis bête, je ne peux pas me poser cette question, la géométrie n'existe pas encore. Si ? Non. Pourquoi non ? Parce que non. Et si ? Eh bien non. Toujours non, non ? Oui, toujours. Je dis que non. Et moi que si. Non. Si.
La masse d'os d'un coquin me réveille de sa violente lèche. Je pense m'être assoupi quelque peu … S'oppose à moi le chef bras dessus bras dessous avec la blanche créature, plus deux de ses gens d'armes, de grands guerriers casqués aux mentons relevés, aux torses ainsi qu'aux fesses bombés, et aux membres effilés. Je m'interloque prestement. Pourquoi suis-je si fortement mandé ? Quelle cogne m'a frappé que je lui en retourne une bien salée ? Pourquoi mon chef est aussi gras, et cette chose venue d'ailleurs aussi musclée ?
« A votre apparence bien pesante sur le gazon municipal, il m'a semblé que le sommeil vous avait gagné, aussi à qui d'autre aurais-je pu mieux demander de servir d'hôte à notre éclairé convive pour cette nuit, qu'à un homme aussi preste au repos ? », déclama d'un air ravi le bon sieur, roi incontesté de sa sordide tribu, pas peu fier de sa logique idiote.
« C'est que c'est mal rangé chez moi … Dernièrement, j'ai eu la visite d'une jeune nièce, et vous savez, à cet âge, c'est turbulent, ça casse tout … je n'ai pas encore pu nettoyer les dégâts. »
« C'est un détail, mon brave. »
« Et puis, je n'ai pas de second lit. »
« Vous dormirez bien par terre pour accueillir votre invité, non ? »
Le temps qu'une lame silex se pointe dans mon dos, et j'accepte, esquissant un rictus des plus enquiquinés. Je rentre donc à ma caverne, le pas lourd et lassé. A mes côtés, un géant de pourpre et d'albâtre me suit, plutôt content.
S'en suit un véritable calvaire, une pluie de misère. A chaque aube, je me lève, la face écrasée contre la pierre froide, lui sommeille jusqu'au zénith et me nargue de quelques sournoises remarques telles que : « J'ai passé une nuit formidable » ; « Ce lit est confortable, un véritable cocon. » ; « Les nuits ici sont fort agréables. ». Le midi, il mange sa ration et la moitié de la mienne, quoique la sienne est très généreuse. Je soupçonne le chef de le favoriser.
Il se révèle très bon chasseur ; il arrête à mains nues les mammouths (par les défenses), tord le cou des dents de sabre (en les chevauchant) et broie d'un seul coup de coude les orphelines de nos chevaux (sans craindre les de sabots). Par la suite, il dépèce d'une étrange façon, ses yeux brillent comme le soleil d'un rouge flamboyant et deux rayons de même teinte découpent, fourrures, peaux et chairs.
Une grande partie de la tribu le prend déjà pour un dieu, et si j'esquisse une plainte, on me reçoit avec le bâton, on me frappe avec grande colère pour m'apprendre que je suis en réalité très honoré d'héberger pareille divinité. Par ce nouveau statut, mon « invité » gagne des femelles, si peu farouches que ça en est obscène, même pour moi, qui ait un esprit plutôt pervers. Moi, mi-chauve comme je le suis, je n'ai jamais pu attraper que les plus lentes, les plus laides, les plus grosses … Mais je ne suis pas seul à souffrir de cette arrivée « céleste » …
Progressivement, la tente du chaman se dégarnit, et naît un nouveau culte, qui nie l'existence des esprits, et qui se voue à une entité, le dieu parmi les vivants, le super-homme, l'étranger. Se dresse rapidement un temple, de pierres sèches et de bois, au centre duquel un trône est couvert de métaux précieux, de cristaux polis ou taillés, d'ivoire et de peaux fabuleuses. Un potier, mon abruti de voisin, retrace les premiers exploits de « Notre Maître à tous, qui tomba du ciel » en les peignant sur les fruits de son artisanat. De la glaise pour le nouveau roi. Le chef s'est auto-proclamé « Grand Prêtre », délaissant définitivement les anciennes croyances et le pauvre Chaman. Le tanneur s'est vu destiné une toute particulière mission. On lui a remis l'ancien vêtement rouge du dieu, pour qu'il en fasse une cape, des bottes et un maillot ; suffisamment résistant pour survivre aux grandes œuvres du héros national, et par dessous tout ceci, un ensemble bleu, très moulant.
Peu après, commence-t-on à me mépriser, d'où me vient ce droit, de séjourner avec le Super-homme ? Le plus drôle, c'est que la question est semée par les officiers du temple, autant dire par l'ancien chef. Un matin, on enfonce ma porte et on me bouscule. Je m'offusque, j'élève ma voix rauque des grands jours, je sermonne, je jure, je peste ; que se passe-t-il ?! Je vois des visages, des torches, des fourches, des gourdins. Je sens un genou, il s'enfonce dans mes bijoux. Plié, je reçois une ruade de frappes, plus mesquines et précises les unes que les autres. Tout est noir, on me soulève, on m'emmène. J'entends qu'on s'excuse du triste spectacle auprès du Dieu, qui se réveille à peine. On me remet sur pied, on m'oblige à marcher, on me pousse. Je vois flou : une foule est là, hurlante, sifflante, méprisante. Je n'en peux plus, je suis au bord du malaise, un barbu s'approche, il m'insulte. Je sens une lame ouvrir un chemin dans mes entrailles. J'ai mal, à peine … Je m'effondre.
Je ne suis pas mort, pas encore … J'entrouvre mes paupières, la Chaman gémit à mes côtés, nous sommes près de la rivière, abandonnés.

Superman a causé ma mort.​

Félicitation à nos deux participants, et à la prochaine, pour de nouvelles aventures !​
 
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Perso j'obtenais avec mon document open office des moyennes pour nous deux égales : 15,25

Après, on a peut être pas fait le même style de moyenne ... ^^'



*edit* ouep, ça le fait pas le gagnant qui corrige les votes ; mais je suis honnête.
 
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DeletedUser13899

Guest
Bien joué à vous deux.

Le texte de deca, j'ai eu dur de le suivre et de le comprendre surement parce que je suis encore trop jeune.

Pour gandalf, c'est pile ce que j'aime.

Sinon, bravo à vous deux et continuez comme ça.
 

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Huum, je refais les calculs..

EDIT : Ouh exact ! toutes mes excuses ! Vous êtes tous les deux à égalité avec 15,3 de moyenne ! Je sais vraiment pas comment je me suis débrouillé, mais je suis désolé. Merci DECA de me le dire.
 
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Guest
Je crois que mon texte mérite quelques égarements de pensée et explications inutiles :

Je comprend que mon texte mérite quelques sales notes, d'ailleurs merci kissi d'avoir noté sec, c'est pas la première fois que je fais de pareilles erreurs ;), car il comporte de nombreuses fautes stylistiques dues, d'une part à mon envie de trop rechercher, de trop pousser, et d'autre part de finir sous les plus brefs délais, vu que j'allais bientôt être en retard.

Toutefois, pour certains commentaires, j'aurais préféré qu'il soit fait après une analyse plus détaillée, nécessitant, je l'accorde, quelques relectures rébarbatives ; à cause de mon inattention sur la mise en page (gros pâtés) et sur mes habituelles expressions plombées ^^'


J'ai essayé de faire plusieurs plans sur ce petit texte, des plans qui auraient nécessités un texte bien plus long pour ne pas trop condenser :
- le plan social & humain ; comment les gens peuvent changer à cause de quelque chose de surnaturel >> violence, folie, dégénérescence.
- politique ; comment elle se réorganise, opportuniste, pour profiter de l'arrivée de superman.
- religieux ; le funeste basculement.
- et d'autres qu'on peut sûrement retrouver en relisant, mais que j'oublie à l'instant

J'ai aussi essayé un maximum de changer le superman qu'on connait, le contexte, etc.

Bref, il méritait trop de réflexion, et une réflexion qui se trouve bloquée par la mise en page et mes erreurs stylistiques.
 
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