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MES PENSÉES PHILOSOPHIQUES

Est-ce que les gens qui ne pensent pas sont plus heureux que les gens qui pensent ? en fait, je dirais que se soucier passe par la pensée : je me soucie instinctivement de mon être, de mes envies, de mes besoins, et de ma vie puis, par obligation, de mon entourage, de ma société mais aussi de mon environnement… Penser est source de l'idée et de l’ego car si je pense, je suis. L’ego est une source pure, car si je suis, je m'adapte, j’affirme à partir de moi-même et je dois me préserver… Par la pensée, je ne me soucie que de ce que je pense, De quoi est-elle faite ? Du globale au niveau de l'humanité ou générale comme la religion ou plurielle au niveau de mon être… La pensée module, elle façonne, et elle transforme le monde à son image, telle qu’elle est faite.
Le monde est l’œuvre de la pensée… Après tout, sans y penser, on mange de la pensée faite OGM, on marche sur de la pensée, faite trottoir, on vit dans la pensée faite d'humanité, de musique, de religion, de nation, de politique, de ville ou de maison… La pensée est ego qui ne se soucie que d’elle-même au détriment du reste. La pensée est partout , nous, qui glorifions, notre pensée plurielle si avancée, nous ne l’envisageons que comme un bien, et comme une nécessité sans en avoir conscience…
L’homme ne sait pas penser, a dit Heidegger, pourtant tout, dans notre vie, nous montre que nous en sommes persuadés, même si cela est au prix de la guerre, la pollution, la faim dans le monde, le rejet parfois avec violence des autres pensées jugées moins bonnes ou moins facile… Ma culture, ma religion, ma société, mon mode de vie est plus élevé jusqu’à ce que, par la nécessité, nous soyons amenés à la reconsidérer… Penser est la source du progrès tel que nous le concevons mais avons-nous pour autant réellement progressé ? La faim, la mort, la peur, la guerre, le despotisme etc. ont-ils disparu ou même tout simplement régressé ? Certes la technique s’est améliorée mais au prix de destruction encore plus grande que ce que nous en avons gagné. Nous, être pensant, homo sapiens-sapiens, pensons que le bonheur est lié à la pensée. Point de bonheur sans pensée, du moins pas de bonheur tel que l’a pensé la pensée… Le bonheur que nous avons construit ne cesse pourtant de se retourner contre nous…
L’ignorance est-elle moins intéressante que le savoir né de la pensée, en pensée on considérerait que c’est le cas mais en vérité est-ce que ça l’est ? Le savoir issue de la pensée humaine est-elle tout aussi vraie que celle issue de la « non pensée humaine » ou de ce qui pourrait la remplacer ? La co-naissance, terre à terre et froide, celle qui me fait naître vous et moi, me définit comme étant un « homo sapiens sapiens », que je suis issu de l’évolution, et que je suis fait de telle ou telle molécule, issu du Big Bang qui donnera le Big crunch ou le Big Bounce, que je vis dans un monde soumis à la relativité, à la théorie du Chaos, des cordes et de tout ce que nous inventerons… Je nais chaque jour de données que d’autres viendront un jour annuler : Darwin n’est déjà plus, la théorie du Chaos se conjugue au pluriel et porte déjà dans son nom l’incertain et je ne parle pas des autres nombreuses certitudes que le temps a balayé… Je nais chaque jour dans un monde qui croit que la génération précédente en savait moins… Je nais de la pensée qui erre dans ses certitudes que chaque génération va briser… Je nais au sein d’une connaissance, source de certitudes, qui me plonge plus encore dans une ignorance que je perçois comme étant la réalité… La pensée est un filtre qui nous masque la vérité…
Point de faits sans pensée, la pensée jauge, étalonne, mesure… Le temps n’existe pas disait Einstein pourtant, on ne peut le nié en pensée… La matière peut être réduit à la taille d’une orange, a–t-il dit encore, avant d’ajouter lors d’un séminaire, qu’en réalité, il pensait que la matière n’existe pas mais qu’il ne pouvait dire une telle chose car elle ne pouvait être acceptée… en pensée j’imagine…
La pensée est le chemin de la vérité… si la pensée sait se questionner… Socrate questionnait pour amener la pensée (de son interlocuteur) à se reconsidérer… Le « Connaît toi toi-même… » inscrit sur le fronton d’un temple de Delphe, ne serait-il pas une exhortation à aller au-delà de la pensée qui voile la vérité… La pensée est fruit d’un milieu et d’une évolution personnelle et collective qu’il faut chaque jour reconsidérer, je (on) pense cela mais pourquoi ? Krishnamurti parlait de se libérer de notre conditionnement et disait que la vérité est un pays sans chemin. Penser sert à croire que l’on pense par soi-même mais jusqu’à quel point notre pensée nous appartient ? Le réflexe n’est pas la pensée mais n’est-ce pas la pensée qui est créatrice des réflexes ? Aux temps premiers, il fallut qu’un homme se brûle pour que nous ayons, par la suite, le réflexe de ne pas s’approcher du feu alors que, pourtant, certains marches sur les braises… Respirer est peut-être le seul réflexe que nous n’avons pas créé (et encore, cela peut se discuter)… Heidegger disait que l’on devait faire un bond pour atteindre la vérité car suivre des chemins n’est que suivre le fil de la pensée et donc d’en rester le prisonnier.
A quoi sert la pensée ? Qu’est-elle en vérité ? Outil utile qui avec le temps fit de nous son jouet… Outil comme un autre dont le bon usage dépend de la « main » qui le tient… Outil sans conscience qui a fini par nous aveugler, nous autres qui l’utilisons sans autres précautions… Outil qui nous fait croire que l’on est « mieux » ou, peut-être tout simplement que l’on est… Outil qui, à force de l’utiliser, nous fait oublier de se demander ce à quoi elle sert et ce qu’elle est (si ces mots conviennent à la pensée)… Cesser de penser ? Peut-être… Mais est-ce possible et dans qu’elle mesure cela peut être ? Faut-il cesser de penser ou faut-il penser autrement ? Est-ce tout simplement la bonne question ?

MES POÈMES

Dans ce adieu, il n'y a point de sang, juste des larmes
Il n'y a pas d'excuses, parce que j'éprouve du regret.
Une vérité, parmi des milliers de mensonges
Alors laisse venir la pitié purifier mon être

Mon dieu mais qu'ai-je fait !
Je me fais face, dans un miroir glacé
Pour raturer
Ce que je suis devenu
Je m'efface et j'efface
Ce que j'ai fait
Pour me racheter

S'il te plait
Enterre tout ce que tu a pensé de moi
Pendant que je fais place net
Avec les mains pleines de sang
Alors laisse venir la pitié purifier mon être

Pour ce que j'ai fait,
Je ne recommencerais plus
Je veux une dernière chance
Et quoi qu'il m'en coûte, même de ma vie,
Je veux que cela s'arrête aujourd'hui.​

Merci de me faire comprendre
Comme je suis coupable
Me mentant pour oublier ce que je suis
Trichant pour oublier mes malheurs

Je me mettais en dehors du rang, je me rendais unique
Tu venais me retournais dans le but de m’ouvrir les yeux
Comment ne puis-je pas me faire face ?
A travers la fumée de mon arrogance.

Mais dorénavant je le sais
Alors je t’empêcherai de m’abandonner pour ce que j’ai été
Je suis éloigné de tes yeux, de tes bras depuis fort longtemps
Peut être depuis que j’attends ma mort.

Avant te tu demandais
Si j’avais était ce que je prétendais être
Maintenant tu le sais, je t’ai menti
Je te demande de me pardonner tout mes écarts

Je me suis brisé le cœur et j’ai peut être brisé le tien
Je sais qu’il n’est pas trop tard, tu le sais aussi
Je ne veux pas être le seul qui t'ait déçu
Car jamais je ne te quitterai​

Je rêve sans cesse d'un monde.
où les prières sont entendues, et exaucées
Là où l'on peut pardonner nos erreurs.
On efface tout, on oublie tout.
On refait notre vie.
On accorde une seconde chance
On corrige nos imperfections.
Un monde sans frontière,
Où les échecs sont inconnus
et les succès constants.
Où les peines de cœur sont supportées
Où les remords ne sont qu'illusion
Tout comme le temps, un monde...
Là où tout est possible.
Regarder ce que l'on veut voir
Écouter ce que l'on veut entendre
Pleurer sans faire couler de larmes
Crier sans que l'on nous fixe
Souffrir sans l'avouer
Aimer sans en avoir honte.
Jurer sans mentir.
Je rêve sans cesse d'un monde... que je n'ai jamais vu.​

Parce que tu as une âme, tu hais,
Parce que tu as une âme, tu voles,
Parce que tu as une âme, tu détruis,
Parce que tu as une âme, tu fait pleurer,
Parce que tu as une âme, tu aimes,
Parce que tu as une âme, tu triches,
Parce que tu as une âme, tu jalouses,
Parce que tu as une âme, tu es perdu,
Parce que tu as une âme, tu es en colère,
Parce que tu as une âme, tu es comme les autres,
Parce que tu as une âme, tu méprises,
Parce que tu as une âme, tu fais ce que tu veux,
Parce que tu as une âme, tu es égoïste,
Parce que tu as une âme, tu es abjecte,
Parce que tu as une âme,
Je te veux à moi, tout entier.​

Accroche-toi à moi, mon ange
Tu sais que je ne peux plus rester indéfiniment
Tout ce que je voulais te dire, étais je t'aime plus que tout, et je n'ai pas peur
Est ce que tu m'entend ?
Je n'arrive pas à sentir tes bras.

Retenant mon dernier souffle
Blottit à l'intérieur de ton être
Toutes mes pensées que j'ai de toi vont disparaitre
Cette douleur me rongeant finit ici cette nuit

L'hiver me manquera
Une planète aux choses fragiles
Cherche-moi dans cette forêt blanche
Me cachant dans un arbre verdoyant
Je peux le gouter dans tes larmes

Retenant mon dernier souffle
Blottit à l'intérieur de ton être
Toutes mes pensées que j'ai de toi vont disparaitre
Cette douleur me rongeant finit ici cette nuit

Fermant mes yeux pour disparaître
Tu pries, mes rêves t'abandonnent maintenant...
Mais pourtant tu t'éveilles et vois la vérité
Personne n'est plus là...

Dis moi bonne nuit une dernière fois
N'aie pas peur...​

Je le vois bien c'est fini, alors je t'offre un changement
Comme des fleurs fanées, des roses noires enflammées,
J'ai fermé mon cahier, tu n'es qu'une rature
Là où j'écrivais "Mon amour je t'aime".

Pourquoi un avenir ? quels souvenirs ? Ils ne sont que utopies,
Cela me fait mal , aujourd'hui je te quitte, je les sème à tous vents,
Ne reviens plus, je le crois, que tu espères,
Oublie ces rêveries, je te l'ai dit que tu me mens.

Je me demande bien ce qu'on a fait ensemble,
Inutile liaison virtuelle, en fait une illusion.
Je te vois en colère en lisant ces mots et tout ton corps en tremble
Mais tu l'aimes & tu ne m'aimes plus, ta passion est remplacée.

Ne garde plus rien de moi, ni textes ni proses,
J'ai mal, j'ai brûlé tous tes mots, tes paroles, tes écrits,
Nous être rencontrés c'était peut être bien pire qu'un crime,
Tu as tué l'amour et étouffé mes cris.

Adieu et à jamais, j'oublie ton existence,
Qui tu es, où tu vis, quels sont tes numéros,
Je prends ma liberté et toi, garde ta distance avec lui;
J'efface en serrant les dents ma mémoire, images et photos.

Adieu...​

Honte à lui qui pense
Qu'il soit une exception
Il est à blâmer, il me dégoutte
S'écrasant à terre
En s'enflammant et se brûlant
Il va s'affaiblir telle comme une étoile morte
Mais il va vers toi...
Oui, il ose aller vers toi...

Tu représentais tout pour moi
Et maintenant je suis fatigué de combattre, c'est trop tard
Fatiguée de combattre ma peur de te perdre
De le combattre tout simplement...

Mais surtout
Honte à toi qui penses
Que tu es seule
Si tu le désires, je te ferai souhaiter le malheur
D'échouer à enfin te faire comprendre
De pourquoi ne peux-tu pas coucher avec
Quelqu'un qui te protégera ?
Et tu vas vers lui...
Oui, tu va vers lui...​
 
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