Violence !

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DeletedUser331

Guest
Violence !​

Les deux hommes silencieux s'étaient glissés dans l'ombre des bâtiments, ils étaient face à face d'un bout à l'autre de la rue sans pourtant s'être vus jusqu'à présent. Ils frôlaient les murs, passaient inaperçus dans cette pleine après-midi privée de soleil. L'un avançait tranquillement, il paraissait plutôt jeune, âgé de dix sept ans probablement, et se fit bientôt rejoindre par un groupe de personnes de la même tranche d'âge d'où jaillissaient des rires sonores et des paroles quasiment criées. Il continuait à marcher tandis que l'autre homme seul se stoppa brusquement en les voyant tous tout d'un coup. Ce dernier semblait plus vieux, dans les vingt ans, son visage était marqué par une cicatrice sur la joue droite, il avait le crâne rasé avec un tatouage sur le front. Il fit demi-tour après avoir pris quelques secondes pour réfléchir, incognito, un sourire aux lèvres. Le groupe rejoignit rapidement leur ami en pressant pendant quelques temps le pas. Ils étaient cinq en tout : trois mecs et deux filles. Une jeune femme du groupe, blonde, ses cheveux détachés tombaient au niveau ses omoplates et elle possédait de belles formes encore en pleine maturité, courut sur quelques mètres puis s'empara de lui en passant son bras autour de sa taille et commença à lui chuchoter quelques doux mots à l'oreille qui le firent sourire. Elle avait un mini-short clair plutôt court, qui contrastait avec le jean bleu foncé de son copain. Ils faisaient à peu près la même taille, dans le mètre soixante-dix.
Ils arrivèrent au bout de la rue au moment où le soleil se dégagea, et furent ainsi baignés dans les rayons lumineux.

Ils tournèrent pour rejoindre une nouvelle petite ruelle de cette ville lilliputienne. Ils se retrouvèrent brutalement devant un second groupe uniquement composé d'une dizaine d'hommes, juste devant eux. Inconscients du danger, ils continuèrent à progresser jusqu'à remarquer les airs étranges de ces nouveaux individus. Ils s'arrêtèrent prudemment pour essayer d'en connaître plus sur les intentions de ces derniers mais s'étaient déjà avancés de trop près. Ils n'étaient qu'à deux ou trois mètres de distance. Ils furent rapidement entourés, sans avoir le temps de s'écarter. Ils se ressemblaient tous beaucoup, certains étaient noirs, d'autres blancs, la plupart avait une coiffure similaire au premier de leurs décrit, mais ils n'étaient pas tous dans le même cas. Un black avait de longues tresses tandis qu'un blanc avait les cheveux attachés en queue de cheval.
Des bruits d'un homme qui coure se firent alors entendre. Un adolescent arriva par la même rue que le premier groupe, un peu plus grand, mesurant un mètre soixante-quine, pareillement bâti, c'est-à-dire, ni costaud, ni maigrelet. Lui également avait adopté une coiffure avec des cheveux très courts, à la coupe militaire.

« Ah.. Vous voilà, je vous cherch.. »

Il se rapprocha un peu plus jusqu'à se mettre carrément devant ses amis, toujours entourés. Il n'eut le temps que brièvement de pouvoir inspecter la rue pour la savoir peu profonde.

« Y a un problème ? »

Il remarqua à ce moment là que trois des bonhommes s'étaient emparés de battes de baseball en fer. Il s'interposa alors entre l'un des trois concernés et ses amis. Un quatrième bougre, le plus mince d'entre tous, monta dans la voiture qui barrait la rue pour augmenter le volume de la radio. Puis tout se déroula en quelques secondes. L'homme leva son arme en poussant un cri. Mais avant qu'il puisse achever son geste, il reçu un coup de poing dans ses côtes gauches suivit d'un gauche en plein dans le visage, lui écrasant littéralement le nez. Le sang pissa sur le sol. L'adolescent pivota immédiatement d'un pas sur le côté droit pour balancer sa jambe et faucher son adversaire privé d'appuis. L'homme s'écrasa rudement sur le goudron en s'ouvrant la tête. Le second individu armé s'avança alors et effectua un mouvement circulaire qui rencontra le nez du jeune qui explosa tout le cartilage sur le coup. Ce dernier poussa un grognement sourd inconscient. Il s'affaissa sur le terrain puis tenta, après avoir repris un peu ses idées, de se relever.
Un autre s'approcha de lui, passa par derrière et enroula ses mains autour de sa gorge. Le dernier homme armé barra le chemin aux amis de l'adolescent à terre en les menaçant de son arme pour les empêcher de venir le soutenir. Trois des adversaires s'acharnèrent ainsi sur le corps du mineur. Tandis que l'un lui bloquait la tête et le gardait à genou, un second s'amusait à le frapper de coups de poings dans le tête. L'arcade ouverte, il tentait de se protéger des frappes à l'aide de ses bras, sans grand succès. Il allait recevoir un nouveau coup de batte du troisième homme quand il enroula ses bras autour des jambes de celui qui lui bloquait le crâne, et les souleva. Il accompagna le mouvement et baissa ainsi la tête, esquivant dans le même moment la batte. L'homme ne rencontra alors pas de résistance et fut déséquilibré par son geste, titubant et manquant de tomber. Le jeune se remit rapidement sur pied, malgré sa vue troublée et rentra dans l'homme chancelant. Il le poussa vers le sol d'un coup de raffut et lui arracha son arme.
Un ennemi supplémentaire s'était jeté sur lui, mais il était prêt. Il balança un premier coup de toute sa puissance vers la tête de ce dernier qui craqua sous l'impact puis changea sa poigne et fit un mouvement rapide dans l'autre sens vers le bas, rencontra un genou qui émit un nouveau craquement. Il abattit finalement la batte de baseball d'une circulation de haut vers le bas en direction de la poitrine de son ennemi à terre, déjà inconscient, et provoqua ainsi de nouveaux bruits secs. Déjà deux menaces en moins. Il ne restait plus que sept hommes dont un occupé à bloquer ses amis, et quatre trop loin pour agir dans l'immédiat. Les deux hommes au sol se relevèrent d'un même ensemble pour fondre sur lui.
Il se retourna et enregistra qu'un homme dans son dos lui fonçait dessus. Il n'avait pas le temps de tous les gérer. Il se décala sur le côté pour mettre ses deux adversaires dans le même alignement, de cette manière l'un serait forcément amené à gêner l'autre. Et à la surprise de ses deux derniers ne fit qu'accroître quand il leur fonça dessus également, l'arme prête à faire des ravages. Un premier coup atteint le plus proche à l'épaule, il s'arrêta, et enchaîna les mouvements, réarmant rapidement mais devant ainsi mettre moins de force pour casser son geste à chaque fois. Un autre coup de droite à gauche atteint le même gars à la jambe, béquille reçue durement. L'homme tituba, gênant son pote de derrière. L'adolescent se retourna alors et vit l'individu qui se jetait sur lui. Il lança carrément la batte de baseball sur celui-ci, y mettant le maximum de puissance, en direction de sa gorge. Troublé ce dernier hésita entre esquiver ou tenter de la rattraper. Il reçu finalement le coup en positionnant ses bras formant une croix comme bouclier. Le jeune se retourna à nouveau vers l'homme qu'il affrontait quelques instants plus tôt, et lui fonça dessus en prise de rugby. Il fallait qu'il se rapproche de ses amis et c'était justement cette direction là.
Il entra en contact du premier individu et s'en servit pour rentrer dans le second qui n'eut pas le temps de totalement se décaler. Il jeta sur lui le poids du corps. L'homme tenta de rester debout mais s'appuya sur la mauvaise jambe, trop faible pour le soutenir suite à ses blessures. Il se ramassa de tout son long sur son épaule précisément douloureuse. Le jeune encore debout lui fonça dessus, décidé à le mettre hors d'état de nuire. Il leva deux fois sa jambe pour la lâcher de toutes ses forces sur la mâchoire de l'homme à terre qui craqua, cassant toutes les dents et les os en même temps. L'homme visiblement mort laissa échapper un dernier râle puis recracha du sang en mince quantité.
La seconde personne qui était dans la même trajectoire lui sauta dessus et l'envoya rouler à terre. Il se baissa pour le frapper, ses deux poings serrés, mais reçut les deux pieds joints de son adversaire d'un seul temps en pleine face. Il recula quelques peu sonné et pensa à aller ramasser la batte de baseball. Au moment où il la récupéra, les amis du jeune étaient face à lui, l'un d'entre eux une arme similaire dans les mains. Ils avaient mis son propriétaire en morceau, ce dernier occupé à regarder bêtement la lutte qui se déroulait. Il demeurait en vie mais inconscient. Quatre hommes étaient désormais hors d'état de nuire. Il n'en restait plus que cinq.​



Excusez-moi pour le bloc compact, mais je vois pas trop comment l'aérer, sauter des lignes n'aurait pas vraiment de sens vu qu'on reste dans le même action, non ?
Enfin bref, voilà une ébauche de ce que j'ai réussi à écrire ce soir, c'est autour du thème de la violence. Je me doute que le fond de l'histoire n'a pour le moment aucun sens (étant donné le fait qu'il n'y a pas réellement d'intrigue) mais j'aurais quand même voulu connaître vos avis en la matière !

Bonne soirée :)
 

DeletedUser19938

Guest
Le texte est, je trouve bien structuré, présentation du lieu, des personnages, puis description physique. Je me rappel d'une faute de frappe : "mesurant un mètre soixante-quine pareillement bâti"
En tout cas bien joué parce que je trouve que décrire une baston c'est plutôt très compliqué, ça implique beaucoup de mouvement à détailler et à faire comprendre à ses lecteurs et je me suis pas perdu dans la lecture. Bon, après c'est sur que ton texte et poussé vraiment sur la description. J'accroche pas trop à ce genre de thème mais chacun ses goûts ;)
Peut-être que s'il y avait eu une intrigue j'aurais plus accroché.
 

DeletedUser

Guest
Beaucoup de répétitions, mais dans ce genre de scènes, il est quasiment impossible de faire autrement. J'aime vraiment et j'espère que ça t'a servi d'exutoire ou, du moins, que l'exercice fut utile. Pour l'instant, pour le lecteur, il est difficile d'apprécier sans histoire, en fait sans sens. Pourquoi sont-ils attaqués ? J'ai lu ça d'un oeil un peu ennuyé tout en trouvant la description assez réussie. Mais, ma curiosité est piquée et j'aimerais voir ce que tu vas faire de cet univers.
Donc à bientôt, j'espère n_n
 

DeletedUser331

Guest
Deux hommes camouflés dans l'obscurité fracassent littéralement la porte de la cabane et s'introduisent dans la petite pièce très faiblement éclairée. Ils sont, quoi qu'il en soit, méconnaissables puisqu'ils portent une cagoule sur la tête, une veste et des gants de cuir noir et ne possèdent à première vue aucun signe distinctif qui permettrait de les identifier.
Épris de mauvaises intentions, l'un se met à saccager le logement tandis que l'autre fonce directement vers un inconnu endormi qui commence à peine à comprendre l'urgence de la situation. Ce dernier se lève alors, titubant et effrayé, puis s'agenouille devant ses agresseurs et les supplie de ne pas lui faire de mal. Il prétend vainement qu'il n'y ait pour rien, qu'on l'a forcé, qu'il n'avait pas le choix mais rien à faire, il est déjà trop tard.
L'homme masqué le saisit alors par les cheveux, lui tire la tête en arrière, sort finalement une matraque et le frappe à diverses reprises, au niveau du torse et des jambes. Il évite tout particulièrement de toucher la tête. Le martyr crie, hurle au secours, gémie de douleur. Tandis qu'il continue ainsi de souffrir, les coups continuent de pleuvoir et bientôt le premier personnage est rejoint par le second et se mettent, ensemble, à lui casser correctement la gueule. Dans l'incapacité totale de se défendre, la victime se replie sur elle-même, encaisse sans pouvoir rien n'infliger en retour, sans vouloir particulièrement se défendre. Il ne désire que fuir car il ne veut et ne peut lutter. Il sait qui sont ces hommes, il sait qu'il ne peut rien contre eux, qu'il est inutile de leur résister, qu'ils sont trop forts. Le seul moyen possible est de fuir, changer d'identité, disparaître totalement, se faire oublier. Dans un état bientôt proche de l'inconscient, suite à l'excessive douleur, l'un des deux hommes décide finalement de le soulever par les épaules et de l'asseoir sur une chaise afin de pouvoir le battre au visage, d'abord de petites gifles, puis progressivement plus fort, pour finir sur de véritables coups de poings. Le prétendu innocent tombe cette fois-ci réellement dans un état second où il n'a absolument plus conscience de rien.
Les hommes se déchainent sur lui encore une dizaine de minutes, le réduise littéralement en bouillie. Finalement, l'un le jette par terre, puis le écrase de toutes ses forces le talon de sa rangers sur la mâchoire, plusieurs fois successives, afin de s'assurer de la mort du cadavre.
Ils ressortent, vont chercher non loin des bidons d'essence et entreprennent alors d'en recouvrir entièrement le bric-à-brac, afin de faire un bon feu bien chaud, bien grand et bien visible. L'un craque alors une allumette tandis que son second sort, la flambe et la balance sur un tas de paperasse qui s'embrase aussitôt et se propage bientôt à la totalité de la pièce.
Ils s'élancent, prennent la fuite afin de retourner vers leur 4*4, y montent et se dévêtissent alors de leurs gants puis de leurs cagoules, ouvrent leurs vestes, qu'ils jettent juste après dans une petite caisse jaune faîte exprès pour les vêtements sales dont ils comptent se débarrasser, c'est-à-dire, brûler et en faire disparaître les traces une fois qu'ils seront de retour chez eux.

J'en ai fait un autre :)
 

DeletedUser

Guest
Il n'est plus vraiment utile de corriger tes fautes. Elles sont plus rares qu'autrefois et puis ta plume les chassera à mesure qu'elle mûrira. Tu développes un style très personnel, selon moi, qui mérite d'être poussé toujours plus loin. Un peu une sorte de Tarantino à l'écrit, ce que tu voudrais reproduire ? Si tu poursuis dans ce style, il y a des chances que tu fasses naître quelque chose de nouveau, d'intéressant et quelque part de beau. Continue.
 

DeletedUser331

Guest
Plus aucune activité, je ferme & archive. Pour demande de désarchivement, me contacter en privé. :angel:
 
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