DeletedUser
Guest
puisqu'un peu tout le monde vient publier ses écrits ici, je vais me laisser aller aussi
normalement j'écris des sketchs comiques que je présente , mais cela se passe dans des milieux bien particuliers et ça ne passerait pas ici: soit trop cru, soit trop ciblés, soit trop politiquement orientés.....
j'ai pourtant retrouvé un texte que j'avais écrit pour halloween l'année passée et qui est plus passe-partout...
je vous rassure , mes idées ne sont pas toujours aussi noires que ça.....
C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit
J’avançais lentement au milieu de la ville.
Mon carrosse noir et or sur les pavés , sans bruit,
Glissait, flottait, conduit par un cocher servile
Et bien laid, et bossu, humain oui, mais si peu.
Sept chevaux sauvages noirs tous de grande stature
L’écume aux commissures et du feu dans les yeux
Renâclaient docilement en tirant la voiture.
Au loin, un loup hurla, probablement au Zoo.
Sentant que j’arrivais il se désespérait
Et cherchait un moyen de passer ses barreaux
Pour venir me rejoindre faire ce qui tant lui plait.
Mes chevaux redoutant sa prochain’ compagnie
Montrèrent en hennissant leur désapprobation.
Dans le ciel pâlement au loin la lune luit
Reprochant au soleil, le lâche, sa démission
Dans la rue tout est mort, ou bien tout fait le mort
Créatures de la nuit vous avez le pouvoir
Et d’être des vivants les humains ont bien tort.
Ce soir meurt l’espérance et la force est au noir,
Le peuple de la nuit est maintenant réveillé
Les portes de l’enfer sont en train de s’ouvrir
Et tout le monde sait ce qu’il va se passer:
Les humains en entier ce soir vont tous mourir
J’avance lentement vers ma destination
Une femme dans son lit se réveille en sursaut
Je sens sa peur suinter à mon apparition
D’un réflexe elle tend sa main vers un berceau
Mais c’est déjà trop tard mon prince est dans mes bras
Elle veut m’en empêcher et se met à hurler
Je vomis sans retard un beau serpent cobra
Qui la mord aussitôt*: elle est paralysée
L’enfant roi est à nous, la fête peut commencer
Les elfes, les farfadets que tous croyaient gentils
De bruler les maisons ont déjà commencé
En décochant des flèches sur les hommes qui s’enfuient
Des harpies sans pitié, déchirent à belles dents
Des enfants sanglotant aux bras de leur maman
Et les fées maléfiques alliées aux sorcières
à ces prêtres en habits tendent une souricière
j’arrive vers l’autel, et je sors mon poignard
d’un coup sec et précis j’ai arraché le cœur
et vidé de son sang un horrible clochard
j’en asperge aussitôt l’adorable dormeur
……
qui se réveille et se met à hurler…
qui me réveille…..sale gosse…..
chérie va voir pourquoi le petit pleure….
quelle heure est il? minuit!…..merde! je n’ai pas encore écrit mon texte d'halloween….
tiens on dirait des chevaux qui passent dans la rue….
viens voir chérie un carrosse est arrêté en face de chez nous…..
normalement j'écris des sketchs comiques que je présente , mais cela se passe dans des milieux bien particuliers et ça ne passerait pas ici: soit trop cru, soit trop ciblés, soit trop politiquement orientés.....
j'ai pourtant retrouvé un texte que j'avais écrit pour halloween l'année passée et qui est plus passe-partout...
je vous rassure , mes idées ne sont pas toujours aussi noires que ça.....
C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit
J’avançais lentement au milieu de la ville.
Mon carrosse noir et or sur les pavés , sans bruit,
Glissait, flottait, conduit par un cocher servile
Et bien laid, et bossu, humain oui, mais si peu.
Sept chevaux sauvages noirs tous de grande stature
L’écume aux commissures et du feu dans les yeux
Renâclaient docilement en tirant la voiture.
Au loin, un loup hurla, probablement au Zoo.
Sentant que j’arrivais il se désespérait
Et cherchait un moyen de passer ses barreaux
Pour venir me rejoindre faire ce qui tant lui plait.
Mes chevaux redoutant sa prochain’ compagnie
Montrèrent en hennissant leur désapprobation.
Dans le ciel pâlement au loin la lune luit
Reprochant au soleil, le lâche, sa démission
Dans la rue tout est mort, ou bien tout fait le mort
Créatures de la nuit vous avez le pouvoir
Et d’être des vivants les humains ont bien tort.
Ce soir meurt l’espérance et la force est au noir,
Le peuple de la nuit est maintenant réveillé
Les portes de l’enfer sont en train de s’ouvrir
Et tout le monde sait ce qu’il va se passer:
Les humains en entier ce soir vont tous mourir
J’avance lentement vers ma destination
Une femme dans son lit se réveille en sursaut
Je sens sa peur suinter à mon apparition
D’un réflexe elle tend sa main vers un berceau
Mais c’est déjà trop tard mon prince est dans mes bras
Elle veut m’en empêcher et se met à hurler
Je vomis sans retard un beau serpent cobra
Qui la mord aussitôt*: elle est paralysée
L’enfant roi est à nous, la fête peut commencer
Les elfes, les farfadets que tous croyaient gentils
De bruler les maisons ont déjà commencé
En décochant des flèches sur les hommes qui s’enfuient
Des harpies sans pitié, déchirent à belles dents
Des enfants sanglotant aux bras de leur maman
Et les fées maléfiques alliées aux sorcières
à ces prêtres en habits tendent une souricière
j’arrive vers l’autel, et je sors mon poignard
d’un coup sec et précis j’ai arraché le cœur
et vidé de son sang un horrible clochard
j’en asperge aussitôt l’adorable dormeur
……
qui se réveille et se met à hurler…
qui me réveille…..sale gosse…..
chérie va voir pourquoi le petit pleure….
quelle heure est il? minuit!…..merde! je n’ai pas encore écrit mon texte d'halloween….
tiens on dirait des chevaux qui passent dans la rue….
viens voir chérie un carrosse est arrêté en face de chez nous…..