DeletedUser
Guest
Thème : Scène de guerre ancrée dans un roman
Plus de précisions.
Participants : NameriF ; gandalflerouge ; Txabix
Arbitre : Icaa
Nombre de caractères :Entre 5.000 et 20.000 caractères.
La vengeance approchait. Les quelques deux mille D'Hurons ayant survécu au massacre engendré par les Hond'urois sur leur village approchaient lentement de la cité de leurs ennemis pour venger leurs familles assassinées. Le chef Hond’urois, une brute de la pire espèce, avait violé toutes les femmes du village une par une pour ensuite leur trancher la gorge.
Les D'Huron passèrent à l'assaut. Les brutes fondirent par milliers sur la cité Hond'uroise comme s'ils venaient de nulle part. Ayant traversé les bois entourant la ville pendant de nombreuses heures, les assaillants avaient pu passer inaperçus au moment de l'impact, même avec leurs montures. Les habitants de la ville n'eurent même pas le temps de hurler à l'aide lorsque l'armée leur fondit dessus. À peine aperçurent-ils les soldats ennemis qu'ils furent étripés ou fendus en deux par les lames des attaquants. La moitié des paysans, hommes, femmes et enfants furent massacrés en moins de quelques minutes par la colonne D'Hurone, et ce sans même que les défenseurs s'en aperçoivent.
Le massacre fit rage. Les hommes entraient dans les auberges, égorgeaient certains hommes, tuaient tous les autres et ressortaient avec les femmes qu'ils jetaient dans leurs chariots pour se faire plaisir après la guerre. Les habitants couraient dans tous sens pour se réfugier mais se faisaient piétiner, pour la plupart, par les chevaux des assaillants. Un vieux paysan courut devant un dizaine de soldats D'Huron et s'agenouilla en leur demandant de le prendre en pitié. L'un des soldats s'aperçut de l'initiative du vieux villageois et ne prit même pas le temps de l'écouter. Prenant sa longue épée à deux mains, il enfonça la lame dans le ventre du pauvre homme et la sortit aussitôt pour laisser agoniser l'inconnu.
Autant d'enfants furent assassinés que d'adultes. Certains jeunes entreprirent même de prendre des armes pour protéger leurs parents et leurs proches mais virent bien vite qu'ils étaient à un contre cent et s'enfuirent à toutes jambes, aussitôt rattrapés par leurs bourreaux pour être abattus. Aucune famille ne résista à l'assaut.
La ville flamba si rapidement que les quelques survivants s’étant cachés dans certains immeubles moururent brulés sans que quiconque ne les entende.
Le Commandant D'Huron, nommé Elton Plawn, donnait des ordres à ses hommes pour leur indiquer où trouver les victimes les plus intéressantes. C'est lorsqu'il ordonnait à une dizaine d'hommes de vider les maisons de leurs propriétaires qu'il vit que plusieurs milliers d'hommes approchaient sur leur flanc gauche. Il ordonna à ses hommes de se mettre en position de combat de masse puis talonna sa monture en direction des arrivants.
- Montrons-leur à qui appartient cette cité, grogna-t-il pour lui même.
Ses troupes se placèrent face à la colonne Hond'uroise et foncèrent à pleine vitesse lorsque Plawn ordonna de passer à l'attaque. Des hurlements barbares coururent le long des rangs tandis que la rage faisait lueur dans les yeux des soldats.
Dans le camp adverse, c'était la cohue. Les soldats Hond'urois avaient aperçu les corps de dizaine de milliers de victimes aux bords de leur cité et avaient compris qu'on les attaquait par surprise. Maintenant, aucun homme se savait quoi faire contre cette attaque venue de nulle part. Le chef eut un mal fou à ordonner à ses troupes de se mettre en position et ce manque d'organisation leur coûta l'impact inattendu de l'armée D'Hurone contre l'armée Hond'uroise.
Le combat fit rage. Les attaquants, les D'Hurons, étaient environ deux mille. Les Hond'urois étaient plus de cinq mille. Pourtant, les D'Huron, étant cent fois plus organisés que leurs ennemis, prirent rapidement le dessus sur eux. Les piquiers des deux camps embrochèrent les chevaux ennemis, l'infanterie taillaient en pièce l'autre infanterie et les cavaliers tentaient de se frayer un chemin pour aller tuer les cibles les plus menaçantes.
Elton Plawn était du nombre. Tranchant tête, bras et gorges, il avançait lentement dans la mêlée générale pour se rendre à son but final, tuer le chef Hond'urois. Il continuait de massacrer de nombreux ennemis lorsqu'il entendit les cris de détresse des soldats qui couvraient le dos de l'armée D'Hurone.
Il se retourna pour voir ce qui se passait et comprit assez vite en voyant une colonne d'au moins trois mille soldats adverses arriver par derrière. Soudainement, Elton ressentit une chaleur intense à sa jambe droite suivi d'une atroce douleur qui le fit rugir. Par réflexe, il donna un coup d'épée à sa droite et trancha net le haut du crâne de son opposant. C'est à ce moment qu'il comprit à quel point ils étaient en danger. Ils étaient encerclés et cela détruisait la concentration de ses hommes!
- Nous somme encerclés! Beugla-t-il à ses troupes. Je veux tous les piquiers sur les assaillants au sud et l'infanterie au nord! La cavalerie s'occupera de faire un chemin de sortie.
- Chef, nous n'avons plus d'infanterie et il ne reste qu'environ cent piquiers, déclara un officier. Nous ne résisterons plus si nous ne tentons pas de fuir.
- Vous avez raison, faites battre tous nos hommes en retraite vers l'Est.
Après avoir reçu ces ordres, la colonne D'Hurone prit la direction indiquée par leur chef. N'étant pas assez rapides, certains hommes à pied furent fauchés par les armes de la cavalerie ennemie avant de pouvoir hurler à l'aide. Pensant d'abord à leur survie, les cavaliers piétinaient les hommes des deux camps sans penser à eux. Ils fuirent vers l'Est le plus rapidement qu'ils purent sans jeter un œil en arrière. Elton faisait avancer ses hommes dans la bonne direction. Étant au beau milieu de la cohue, il ne savait plus tellement où il se trouvait mais tentait tant bien que mal de diriger son armée vers l'Est, dans les montagnes, là où leurs poursuivants ne les menaceraient plus.
Brusquement, une dizaine d'hommes tombèrent de leurs montures, autour de lui. L'instant d'après, d'autres tombèrent sans raison apparente. Ses hommes commencèrent à mourir à tour de rôle et la détresse envahit soudain les quelques centaines de soldats D'Huron restants.
C'est alors que le chef D'Huron, sans même comprendre ce qui se passait, se retrouva sur le sol en une fraction de seconde, le visage vis-à-vis celui d'un cadavre déchiqueté. Une douleur saisissante lui attaqua le ventre. Il baissa les yeux sur une flèche en acier qui lui transperçait le corps et ressortait par son dos. Il se remit de peine et de misère sur ses pieds pour s'apercevoir que des milliers d'archers leur bloquaient le chemin, à l'Est, et tiraient sur la colonne D'Hurone un nombre incalculable de projectiles, fauchant des dizaines de D'Hurons à chaque quelques secondes. Elton tenta de rester debout pour voir ce qu'il adviendrait du combat mais fut frappé par un cheval seul, dont le maître était probablement mort. Il atterrit brutalement sur le sol et fut ensuite piétiné par un soldat tentant de fuir dans n'importe quel sens. Elton Plawn voyait la fin arriver lorsqu'il vit quelques Hond'urois le soulever et l'amener dans un chariot où se tenait quelqu'un qu'il espérait justement voir cette nuit la.
- Je t'ai gardé pour la fin, grogna le chef Hond'urois.
- Et moi aussi... souffla du bout des lèvres le malheureux D'Huron, puis il bondit vers l'avant et enfonça une lame qu'il avait cachée sous sa manche dans l'abdomen de son ennemi.
Il se fit trancher la gorge par les gardes du chef Hond'urois si rapidement qu'il n'eut même pas le temps de les voir bouger, mais il mourut l'âme en paix. Sachant que l'homme qui avait causé le plus de tort à son peuple était mort.
Les D’Huron avaient eu leur vengeance.
Les D'Huron passèrent à l'assaut. Les brutes fondirent par milliers sur la cité Hond'uroise comme s'ils venaient de nulle part. Ayant traversé les bois entourant la ville pendant de nombreuses heures, les assaillants avaient pu passer inaperçus au moment de l'impact, même avec leurs montures. Les habitants de la ville n'eurent même pas le temps de hurler à l'aide lorsque l'armée leur fondit dessus. À peine aperçurent-ils les soldats ennemis qu'ils furent étripés ou fendus en deux par les lames des attaquants. La moitié des paysans, hommes, femmes et enfants furent massacrés en moins de quelques minutes par la colonne D'Hurone, et ce sans même que les défenseurs s'en aperçoivent.
Le massacre fit rage. Les hommes entraient dans les auberges, égorgeaient certains hommes, tuaient tous les autres et ressortaient avec les femmes qu'ils jetaient dans leurs chariots pour se faire plaisir après la guerre. Les habitants couraient dans tous sens pour se réfugier mais se faisaient piétiner, pour la plupart, par les chevaux des assaillants. Un vieux paysan courut devant un dizaine de soldats D'Huron et s'agenouilla en leur demandant de le prendre en pitié. L'un des soldats s'aperçut de l'initiative du vieux villageois et ne prit même pas le temps de l'écouter. Prenant sa longue épée à deux mains, il enfonça la lame dans le ventre du pauvre homme et la sortit aussitôt pour laisser agoniser l'inconnu.
Autant d'enfants furent assassinés que d'adultes. Certains jeunes entreprirent même de prendre des armes pour protéger leurs parents et leurs proches mais virent bien vite qu'ils étaient à un contre cent et s'enfuirent à toutes jambes, aussitôt rattrapés par leurs bourreaux pour être abattus. Aucune famille ne résista à l'assaut.
La ville flamba si rapidement que les quelques survivants s’étant cachés dans certains immeubles moururent brulés sans que quiconque ne les entende.
Le Commandant D'Huron, nommé Elton Plawn, donnait des ordres à ses hommes pour leur indiquer où trouver les victimes les plus intéressantes. C'est lorsqu'il ordonnait à une dizaine d'hommes de vider les maisons de leurs propriétaires qu'il vit que plusieurs milliers d'hommes approchaient sur leur flanc gauche. Il ordonna à ses hommes de se mettre en position de combat de masse puis talonna sa monture en direction des arrivants.
- Montrons-leur à qui appartient cette cité, grogna-t-il pour lui même.
Ses troupes se placèrent face à la colonne Hond'uroise et foncèrent à pleine vitesse lorsque Plawn ordonna de passer à l'attaque. Des hurlements barbares coururent le long des rangs tandis que la rage faisait lueur dans les yeux des soldats.
Dans le camp adverse, c'était la cohue. Les soldats Hond'urois avaient aperçu les corps de dizaine de milliers de victimes aux bords de leur cité et avaient compris qu'on les attaquait par surprise. Maintenant, aucun homme se savait quoi faire contre cette attaque venue de nulle part. Le chef eut un mal fou à ordonner à ses troupes de se mettre en position et ce manque d'organisation leur coûta l'impact inattendu de l'armée D'Hurone contre l'armée Hond'uroise.
Le combat fit rage. Les attaquants, les D'Hurons, étaient environ deux mille. Les Hond'urois étaient plus de cinq mille. Pourtant, les D'Huron, étant cent fois plus organisés que leurs ennemis, prirent rapidement le dessus sur eux. Les piquiers des deux camps embrochèrent les chevaux ennemis, l'infanterie taillaient en pièce l'autre infanterie et les cavaliers tentaient de se frayer un chemin pour aller tuer les cibles les plus menaçantes.
Elton Plawn était du nombre. Tranchant tête, bras et gorges, il avançait lentement dans la mêlée générale pour se rendre à son but final, tuer le chef Hond'urois. Il continuait de massacrer de nombreux ennemis lorsqu'il entendit les cris de détresse des soldats qui couvraient le dos de l'armée D'Hurone.
Il se retourna pour voir ce qui se passait et comprit assez vite en voyant une colonne d'au moins trois mille soldats adverses arriver par derrière. Soudainement, Elton ressentit une chaleur intense à sa jambe droite suivi d'une atroce douleur qui le fit rugir. Par réflexe, il donna un coup d'épée à sa droite et trancha net le haut du crâne de son opposant. C'est à ce moment qu'il comprit à quel point ils étaient en danger. Ils étaient encerclés et cela détruisait la concentration de ses hommes!
- Nous somme encerclés! Beugla-t-il à ses troupes. Je veux tous les piquiers sur les assaillants au sud et l'infanterie au nord! La cavalerie s'occupera de faire un chemin de sortie.
- Chef, nous n'avons plus d'infanterie et il ne reste qu'environ cent piquiers, déclara un officier. Nous ne résisterons plus si nous ne tentons pas de fuir.
- Vous avez raison, faites battre tous nos hommes en retraite vers l'Est.
Après avoir reçu ces ordres, la colonne D'Hurone prit la direction indiquée par leur chef. N'étant pas assez rapides, certains hommes à pied furent fauchés par les armes de la cavalerie ennemie avant de pouvoir hurler à l'aide. Pensant d'abord à leur survie, les cavaliers piétinaient les hommes des deux camps sans penser à eux. Ils fuirent vers l'Est le plus rapidement qu'ils purent sans jeter un œil en arrière. Elton faisait avancer ses hommes dans la bonne direction. Étant au beau milieu de la cohue, il ne savait plus tellement où il se trouvait mais tentait tant bien que mal de diriger son armée vers l'Est, dans les montagnes, là où leurs poursuivants ne les menaceraient plus.
Brusquement, une dizaine d'hommes tombèrent de leurs montures, autour de lui. L'instant d'après, d'autres tombèrent sans raison apparente. Ses hommes commencèrent à mourir à tour de rôle et la détresse envahit soudain les quelques centaines de soldats D'Huron restants.
C'est alors que le chef D'Huron, sans même comprendre ce qui se passait, se retrouva sur le sol en une fraction de seconde, le visage vis-à-vis celui d'un cadavre déchiqueté. Une douleur saisissante lui attaqua le ventre. Il baissa les yeux sur une flèche en acier qui lui transperçait le corps et ressortait par son dos. Il se remit de peine et de misère sur ses pieds pour s'apercevoir que des milliers d'archers leur bloquaient le chemin, à l'Est, et tiraient sur la colonne D'Hurone un nombre incalculable de projectiles, fauchant des dizaines de D'Hurons à chaque quelques secondes. Elton tenta de rester debout pour voir ce qu'il adviendrait du combat mais fut frappé par un cheval seul, dont le maître était probablement mort. Il atterrit brutalement sur le sol et fut ensuite piétiné par un soldat tentant de fuir dans n'importe quel sens. Elton Plawn voyait la fin arriver lorsqu'il vit quelques Hond'urois le soulever et l'amener dans un chariot où se tenait quelqu'un qu'il espérait justement voir cette nuit la.
- Je t'ai gardé pour la fin, grogna le chef Hond'urois.
- Et moi aussi... souffla du bout des lèvres le malheureux D'Huron, puis il bondit vers l'avant et enfonça une lame qu'il avait cachée sous sa manche dans l'abdomen de son ennemi.
Il se fit trancher la gorge par les gardes du chef Hond'urois si rapidement qu'il n'eut même pas le temps de les voir bouger, mais il mourut l'âme en paix. Sachant que l'homme qui avait causé le plus de tort à son peuple était mort.
Les D’Huron avaient eu leur vengeance.
Le lieutenant Henri Marchais courait à toute allure vers les barricades suivantes. Les balles sifflaient à ses oreilles et ses hommes étaient mal en point. Le muret avait subit de lourds dégâts. La partie gauche c'était totalement effondré suite à un tir de mortier. La puissance militaire de leur adversaire et leur nombre leur permettrait probablement de gagner.
Les soldats Joseph, Tom, Olivier, Georges, René et Marc venaient de s'abriter à leur tour derrière la protection, probablement temporaire, qui leur permettrait de se reposer quelques minutes. Ces derniers jours avaient été, et de loin, les plus durs de toute leur existence et chaque instant serait gravés à vie dans leur mémoire. La bataille était un véritable massacre. On pouvait entendre les hurlements des hommes gravement blessés, les prières de certains, les gémissements d'autres. Les coups de feu retentissaient de tous les côtés. Les explosions provoquaient de terrible dégâts. Non loin de là, un homme pleurait et braillait sous la douleur de la perte de sa jambe droite. C'était un des hommes d'Henri, Denis.
« Couvrez-moi je vais le chercher ! », cria le lieutenant.
Ses hommes se levèrent d'un seul coup, avec difficulté, et appuyèrent sur les détentes de leur arme après avoir repérer les ennemis. Non loin de là, une mitrailleuse d'une cadence de tir extraordinaire les visa. René pris une balle en pleine tête, sa cervelle gicla à un mètre de là. Son sang se répandit sur le sol formant presque qu'immédiatement une grande flaque. Henri courut, se jeta au sol en effectuant une roulade et se mit à couvert dans le trou que l'obus de mortier avait creusé. Il releva la tête et vit avec horreur son soldat mort. Une nouvelle escouade arrivait sur le flanc droit. Ils étaient près d'une vingtaine, répartit chacun à plus de cinq mètres de l'autre. A cette vitesse, ils seraient sur sa troupe en moins de vingts minutes.
Il tira son ami et l'installa sur ses épaules le mieux qu'il put. Lorsque les soldats ennemis se mirent à découvert, il fit signe à ses hommes de tirer et se leva précipitamment pour les rejoindre.
« Tu n'aurais pas dû venir me chercher ! René est mort pour moi !, cria Denis, fou de colère et de douleur.
- Écoutez-moi bien ! Ils arrivent sur nous et sont nombreux ! J'ai besoin de savoir ce qu'ils nous restent en minutions ! », hurla le lieutenant pour se faire entendre.
Olivier répondit le premier.
« Il me reste deux cartouches de gewehr 98 et cinq pour mon mauser C96 ! »
Le lieutenant fit rapidement le tour de chacun des vaillants soldats et établit les positions de placement pour contrer la vague d'ennemis qui s'approchaient.
« Olivier tu me suis, on a encore deux grenades. L'idéal serait de pouvoir les rassembler même si pour cela il faut qu'on se disperse ! Joseph et Georges vous partez vous abriter à la cinquième barricade sur ma gauche ! Un peu plus loin, il y a des tranchées ! Faîtes attention à vous et essayez de rassembler d'autres soldats français si vous en croisez ! Marc et Tom, il faudrait que vous puissiez les occuper un bon moment. Je vais essayer d'aller faire exploser cette putain de mitrailleuse ! Sans elle, ils sont foutus, mettez-vous bien ça dans l'crâne ! Vous partez sur la droite ! Soyez rapides dans vos déplacements de barricade à barricade, ces fils de putes ne vous laisseront pas le temps de vous y installer correctement ! Denis tu es blessé, tu reste là et tu couvres nos arrières ! Aucun de ses chiens ne doit passer, c'est clair ?! A mon signal vous partez ! »
Cinq longues minutes s'écoulèrent, le temps que le lieutenant puisse être sûr qu'ils prenaient le moins de risque possible.
« GO ! »
A peine ils se levèrent pour se précipiter à courir, les balles partirent. Fort heureusement, le lieutenant avait une fois de plus minimisé les risques et tout le monde s'en sortit indemne pour une la première fois. Ils se battirent avec un dévouement de forcené, servant leur patrie du mieux qu'ils le purent. Chacun pensait à sa femme qu'il pourrait revoir une fois à la maison si ils sortaient de ce foutu merdier.
Olivier et Henri partirent près de deux minutes plus tard, droit devant. Les barricades furent atteintes en moins de dix secondes.
Un homme à terre leva son pistolet, prêt à tirer sur Henri. Une balle l'atteignit en pleine gorge, traversant sa trachée. Il mourut avant que sa tête ne puisse toucher le sol et le sang pissa de tous les côtés.
« Enfoiré de merde, je l'avais pas vu ! », s'écria le lieutenant.
La mitrailleuse recommença de nouveau sa cadence de tir, perçant le mur derrière lequel ils étaient abrités.
« Si on reste là, on va se faire allumer, chef !
- On se sépare ! Part sur la droite, je m'occupe de la gauche !
- C'est du vrai suicide ! Tu n'as aucune protection ! »
Mais il était trop tard, Henri partit à toute vitesse, s'élança et fit une rapide roulade sur le sol finissant à plat ventre. Il arma son arme dans la précipitation et visa.
Un, deux, trois, quatre hommes furent abattus avant qu'ils ne puissent comprendre quoi que ce soit.
A nouveau, les balles sifflaient à ses oreilles. Il eut une forte douleur dans l'épaule gauche mais se releva encore pour courir. Il atteignit, surprit d'être encore en vie, une barricade non loin de la mitrailleuse. Quelques instants après, une forte explosion retentit à quelques mètres de lui l'assourdissant pendant plusieurs minutes. Les yeux plein de poussières, il se coucha et patienta de pouvoir retrouver l'utilisation de ses sens. Il avait le cœur qui battait à toute vitesse. Ses mains tremblaient comme il ne les avait jamais vu. Désormais il était seul. Il fallait se concentrer sur sa mission, sa survie. Il espérait que ses compagnons et lui-même sortirait de cette galère au plus vite car ils ne pourraient pas tenir plus longtemps.
Leur mission était claire : il leur fallait faire le plus de bruit possible sur ce front là pour pouvoir occuper l'esprit des généraux ennemis. Pour cela, il leur fallait prendre possession du contrôle d'un village et tenir le plus longtemps possible, que des renforts soient prévus ou non. Pour le moment, ils avaient eu la chance de ne pas se confronter à un char car ils n'auraient pas pu arriver jusqu'à là sinon.
Derrière l'emplacement de la mitrailleuse se trouvait une forêt et enfin le village. Leur troupe comptait au début une trentaine d'homme, tous volontaires et solidaires. Maintenant, ils n'étaient plus que sept dont un gravement blessé, tous éparpillés.
Le lieutenant Henri Marchais saisit une grenade fumigène et la lança en direction de la mitrailleuse. Il pensait ainsi pouvoir être tranquille quelques minutes pour ses déplacements mais peu après, elle reprit son chant, tirant au hasard.
La tentative était sûrement risquée mais le gradé partit tout droit sur la mitrailleuse puis dévia vers la droite. Il enchaîna les roulades et fit le trajet couché au sol. C'était dans cette position qu'il avait le moins de chance de se faire toucher. Puis il entendit une voix à sa droite, puis sa gauche.
Le raisonnement ne fut pas long et il comprit qu'il se situait entre deux de ses ennemis, eux debout, lui couché. Il continua à ramper, droit devant et fut bientôt à une barricade proche. Il la contourna, se leva et fut soudain face à face avec un ennemi. Aussitôt, il lui saisit la tête de ses deux mains, lâcha son arme et d'un mouvement brusque, il la lui tourna, faisant craquer ses cervicales.
L'homme n'eut même pas le temps de faire un seul bruit. Il s'écroula et avant qu'il ne touche terre, Henri le prit dans ses bras et le posa délicatement. Il valait mieux ne faire aucun bruit.
La fumée se dissipa et il put très vite constatait qu'il était encerclé. Heureusement, personne ne semblait l'avoir remarqué. Pendant les quelques minutes de brouillard qu'il avait eu, il avait décidé de changer ses vêtements avec l'homme mort. Il avait désormais tout l'air d'être passé dans le camp adverse. Il changea son couteau de place et le dissimula dans sa manche droite. Il courut encore vers la droite pour s'éloigner au maximum du champ de bataille. Ainsi, il pourrait atteindre facilement la mitrailleuse en la prenant à revers.
Il changea de barricade, fusil en main. Ses mouvements devinrent vite suspect au soldat qui protégeait celle-ci. Il comprit trop tard et d'un coup de crosse, le lieutenant lui défonça le nez, l'envoyant au sol, mort.
Un soldat le surprit et ne sut pas sur lequel tirer. Qui était l'ennemi ? La réponse lui vient trop tard à lui aussi et deux balles le touchèrent dans le torse.
Le lieutenant entendit les ennemis dirent :
« Nous sommes attaqués sur les deux fronts ! »
Son père était allemand et il lui avait appris cette langue. Elle était forte utile en ce moment et il put ainsi comprendre les directives annoncées par un gradé du camp adverse.
Le stratagème avait fonctionné et les allemands se croyaient désormais attaqués sur deux fronts. L'ordre devait tous les faire revenir au plus vite vers la mitrailleuse.
------------------------------------------------------
Le soldat Olivier ne comprenait plus la situation. Quatre hommes arrivaient sur lui et soudain ils firent demi-tour suite à un ordre allemand.
Que se passait-il donc ?!
Il en profita, se leva pendant que les ennemis s'enfuyaient et leur tira dessus. Il en eut un dans le dos et fit une prière silencieuse pour sa mort pitoyable. Deux autres tombèrent à terre aussi, touchés.
Dans la bataille, il avait retrouvé deux compagnons et ils avancèrent à trois, prudemment.
« Où sont les deux autres ? », demanda Olivier, prenant à son tour le contrôle du régiment en l'absence du chef.
« Georges est mort », annonça le soldat Joseph.
« Et Tom a disparut dans la fumée du fumigène », cria Marc à son tour.
« Où est le lieutenant ? », dirent-ils à l'unisson.
« Il a foncé tête baissée dans les rangs ennemis et il a apparemment bien réussit son boulot ! Je pense que c'est à lui qu'on doit le repli des troupes. »
Ils allaient arriver à une barricade lorsqu'un groupe de quatre hommes leur fit face. Trois balles pour quatre hommes.
Deux de leur balle atteignirent parfaitement leur cible en ajoutant deux morts supplémentaires aux troupes adverses. Une ne fit que s'enfoncer dans l'abdomen d'un autre soldat ennemi et celui-ci resta debout. Pour leur part, Marc s'écroula, une balle dans le cœur.
« Merde j'ai été touché ! », s'écria-t-il dans une dernière plainte.
------------------------------------------------------
Le soldat Tom avait perdu son compatriote suite à la grenade fumigène. Celle-ci avait fait une fumée si épaisse que même en étant à quelques pas l'un de l'autre, ils se perdirent sans s'en rendre compte.
Et le risque de parler était trop grand. Depuis qu'il était seul, il avait déjà abattu près de cinq ennemis sans qu'ils puissent l'arracher de ce monde. Le fumigène avait été très utile car les ennemis étaient tous déboussolés.
Tom pour sa part avait pris totalement à gauche, au contraire d'Henri. Les allemands n'étaient pas pris sur deux fronts mais sur trois.
« Abattre des ennemis qui se replient est bien plus facile », murmura le soldat français dans sa barbe.
Il était complétement perdu désormais et était à la lisière de la forêt. Il regarde à sa droite et vit cette fameuse mitrailleuse qui leur avait poser tant de problèmes.
Il s'y dirigea, se coucha dans l'herbe haute près d'une barricade et patienta. Il avait repéré trois hommes venant sur lui. Le premier pointa très vite le bout de son nez et il fut le premier à mourir.
Quand le second se montra à son tour, Tom visa et tira … et voulu tirer car son arme était vide. Il n'avait plus aucune munition sur lui et l'arme la plus proche le ferait passer à découvert si il allait la récupérer. Il sortit donc son couteau et attendit que sa cible se rapproche.
Le soldat allemand surgit d'un coup et Tom lui sauta dessus, lui planta le couteau dans le bras gauche et lui fit lâcher son fusil. Celui-ci se saisit à son tour de son couteau, un grand sourire aux lèvres. L'homme faisait bien une tête de plus que Tom.
Il balança son bras lourd, couteau en main droite sur le soldat français qui esquiva le coup et lui ouvrit ensuite l'abdomen.
Mais Tom avait frappé et son ennemi avait bloqué sa main et le tenait désormais en appuyant sur le coup enfoncé dans la plaie. Tom pénétra la plaie par deux coups supplémentaires, appuyant de toute ses forces sur le manche du couteau. La blessure saigna de plus en plus et il eut les mains toutes maculées. Le colosse fonça alors et le percuta de plein fouet ne lui laissant aucune chance d'esquiver.
Tom était maintenant à moitié sonné par le coup qui les avait fait tomber à la renverse et il frappa l'allemand de ses deux poings et enchaîna les coups avec une rapidité qu'il n'avait jamais eu. La peur de mourir prit le dessus et son adversaire fut bientôt défiguré.
Deux hommes de morts. Quelque chose clochait dans l'esprit de Tom. Mais il était trop engourdi par les derniers instants qu'il venait de vivre pour réfléchir. Soudain, le détail lui revient peu à peu. Il y avait trois hommes.
Il se retourna brusquement et vit le troisième homme lâcher son arme et empoigner son couteau. Lui aussi avait un sourire sadique sur les lèvres, comme le second. Tom comprit au moment l'intention de celui-ci quand la pointe du couteau de son adversaire s'enfonça au niveau de son torse, à deux reprises. Tom réagit presque et se jeta à terre pour ramasser son couteau. Ses deux plaies le faisaient souffrir et la douleur était insoutenable. Il se releva pourtant tandis que son adversaire donnait son second assaut. Il pivota sur lui-même et lança sa jambe qui faucha son adversaire.
Puis il se précipita sur lui dans sa chute, fit dévié son bras qui tenait l'arme et planta à son tour son couteau, juste au dessous de sa clavicule gauche.
L'homme hurla et tenta de le repousser mais Tom tint bon. Pendant plusieurs minutes, ils s'échangèrent des coups de couteaux, sectionnant les artères, les veines, jusqu'à ce que la mort les emporte tous les deux.
------------------------------------------------------
Le lieutenant Henri était à son but. L'homme à la mitrailleuse était là, à cinq mètres devant lui. Les environs étaient vides mais bientôt des hommes arriveraient. Le gradé estimait le nombre restant d'allemand vivant à une trentaine grand maximum. Il arma son arme, courut et abattit l'homme, un coup dans le dos. Ses deux compagnons se retournèrent et un autre subit le même sort. Le troisième tira et le soldat français se jeta à terre, lâcha son arme, empoigna son couteau, visa et le lança. Le temps parut s'arrêter et lorsque le lieutenant rouvrit les yeux, il trouva le dernier soldat encore debout quelques instants auparavant désormais avachit sur la barricade.
Il avança, saisit la mitrailleuse dans ses mains et vit devant lui tous ses soldats allemands qui se repliaient. Le sang ne fit qu'un tour dans sa tête et il tira, causa des pertes importantes à l'ennemi. Ceux-ci étaient proches et lui était à peine à découvert. Une grenade tomba à quelques pas de lui, il se précipita dessus et la relança. Celle-ci explosa à quelques mètres du sol, tuant trois autres allemands. Henri reprit l'arme en main et continua le massacre. Bientôt la machine de destruction serait vide mais tant qu'il la maintenait, il fallait en profiter. Une balle le toucha au bras gauche mais il continua son travail d'acharné. Une seconde puis une troisième le toucha au même niveau quand une dernière lui transperça le globe auriculaire et traversa l’œil, le tuant dans les quelques instants qui suivirent.
------------------------------------------------------
La jeune femme ferma le livre qu'elle tenait dans les mains d'un seul coup.
Les larmes lui montèrent au visage et elle pleura la mort de son héros.
Les soldats Joseph, Tom, Olivier, Georges, René et Marc venaient de s'abriter à leur tour derrière la protection, probablement temporaire, qui leur permettrait de se reposer quelques minutes. Ces derniers jours avaient été, et de loin, les plus durs de toute leur existence et chaque instant serait gravés à vie dans leur mémoire. La bataille était un véritable massacre. On pouvait entendre les hurlements des hommes gravement blessés, les prières de certains, les gémissements d'autres. Les coups de feu retentissaient de tous les côtés. Les explosions provoquaient de terrible dégâts. Non loin de là, un homme pleurait et braillait sous la douleur de la perte de sa jambe droite. C'était un des hommes d'Henri, Denis.
« Couvrez-moi je vais le chercher ! », cria le lieutenant.
Ses hommes se levèrent d'un seul coup, avec difficulté, et appuyèrent sur les détentes de leur arme après avoir repérer les ennemis. Non loin de là, une mitrailleuse d'une cadence de tir extraordinaire les visa. René pris une balle en pleine tête, sa cervelle gicla à un mètre de là. Son sang se répandit sur le sol formant presque qu'immédiatement une grande flaque. Henri courut, se jeta au sol en effectuant une roulade et se mit à couvert dans le trou que l'obus de mortier avait creusé. Il releva la tête et vit avec horreur son soldat mort. Une nouvelle escouade arrivait sur le flanc droit. Ils étaient près d'une vingtaine, répartit chacun à plus de cinq mètres de l'autre. A cette vitesse, ils seraient sur sa troupe en moins de vingts minutes.
Il tira son ami et l'installa sur ses épaules le mieux qu'il put. Lorsque les soldats ennemis se mirent à découvert, il fit signe à ses hommes de tirer et se leva précipitamment pour les rejoindre.
« Tu n'aurais pas dû venir me chercher ! René est mort pour moi !, cria Denis, fou de colère et de douleur.
- Écoutez-moi bien ! Ils arrivent sur nous et sont nombreux ! J'ai besoin de savoir ce qu'ils nous restent en minutions ! », hurla le lieutenant pour se faire entendre.
Olivier répondit le premier.
« Il me reste deux cartouches de gewehr 98 et cinq pour mon mauser C96 ! »
Le lieutenant fit rapidement le tour de chacun des vaillants soldats et établit les positions de placement pour contrer la vague d'ennemis qui s'approchaient.
« Olivier tu me suis, on a encore deux grenades. L'idéal serait de pouvoir les rassembler même si pour cela il faut qu'on se disperse ! Joseph et Georges vous partez vous abriter à la cinquième barricade sur ma gauche ! Un peu plus loin, il y a des tranchées ! Faîtes attention à vous et essayez de rassembler d'autres soldats français si vous en croisez ! Marc et Tom, il faudrait que vous puissiez les occuper un bon moment. Je vais essayer d'aller faire exploser cette putain de mitrailleuse ! Sans elle, ils sont foutus, mettez-vous bien ça dans l'crâne ! Vous partez sur la droite ! Soyez rapides dans vos déplacements de barricade à barricade, ces fils de putes ne vous laisseront pas le temps de vous y installer correctement ! Denis tu es blessé, tu reste là et tu couvres nos arrières ! Aucun de ses chiens ne doit passer, c'est clair ?! A mon signal vous partez ! »
Cinq longues minutes s'écoulèrent, le temps que le lieutenant puisse être sûr qu'ils prenaient le moins de risque possible.
« GO ! »
A peine ils se levèrent pour se précipiter à courir, les balles partirent. Fort heureusement, le lieutenant avait une fois de plus minimisé les risques et tout le monde s'en sortit indemne pour une la première fois. Ils se battirent avec un dévouement de forcené, servant leur patrie du mieux qu'ils le purent. Chacun pensait à sa femme qu'il pourrait revoir une fois à la maison si ils sortaient de ce foutu merdier.
Olivier et Henri partirent près de deux minutes plus tard, droit devant. Les barricades furent atteintes en moins de dix secondes.
Un homme à terre leva son pistolet, prêt à tirer sur Henri. Une balle l'atteignit en pleine gorge, traversant sa trachée. Il mourut avant que sa tête ne puisse toucher le sol et le sang pissa de tous les côtés.
« Enfoiré de merde, je l'avais pas vu ! », s'écria le lieutenant.
La mitrailleuse recommença de nouveau sa cadence de tir, perçant le mur derrière lequel ils étaient abrités.
« Si on reste là, on va se faire allumer, chef !
- On se sépare ! Part sur la droite, je m'occupe de la gauche !
- C'est du vrai suicide ! Tu n'as aucune protection ! »
Mais il était trop tard, Henri partit à toute vitesse, s'élança et fit une rapide roulade sur le sol finissant à plat ventre. Il arma son arme dans la précipitation et visa.
Un, deux, trois, quatre hommes furent abattus avant qu'ils ne puissent comprendre quoi que ce soit.
A nouveau, les balles sifflaient à ses oreilles. Il eut une forte douleur dans l'épaule gauche mais se releva encore pour courir. Il atteignit, surprit d'être encore en vie, une barricade non loin de la mitrailleuse. Quelques instants après, une forte explosion retentit à quelques mètres de lui l'assourdissant pendant plusieurs minutes. Les yeux plein de poussières, il se coucha et patienta de pouvoir retrouver l'utilisation de ses sens. Il avait le cœur qui battait à toute vitesse. Ses mains tremblaient comme il ne les avait jamais vu. Désormais il était seul. Il fallait se concentrer sur sa mission, sa survie. Il espérait que ses compagnons et lui-même sortirait de cette galère au plus vite car ils ne pourraient pas tenir plus longtemps.
Leur mission était claire : il leur fallait faire le plus de bruit possible sur ce front là pour pouvoir occuper l'esprit des généraux ennemis. Pour cela, il leur fallait prendre possession du contrôle d'un village et tenir le plus longtemps possible, que des renforts soient prévus ou non. Pour le moment, ils avaient eu la chance de ne pas se confronter à un char car ils n'auraient pas pu arriver jusqu'à là sinon.
Derrière l'emplacement de la mitrailleuse se trouvait une forêt et enfin le village. Leur troupe comptait au début une trentaine d'homme, tous volontaires et solidaires. Maintenant, ils n'étaient plus que sept dont un gravement blessé, tous éparpillés.
Le lieutenant Henri Marchais saisit une grenade fumigène et la lança en direction de la mitrailleuse. Il pensait ainsi pouvoir être tranquille quelques minutes pour ses déplacements mais peu après, elle reprit son chant, tirant au hasard.
La tentative était sûrement risquée mais le gradé partit tout droit sur la mitrailleuse puis dévia vers la droite. Il enchaîna les roulades et fit le trajet couché au sol. C'était dans cette position qu'il avait le moins de chance de se faire toucher. Puis il entendit une voix à sa droite, puis sa gauche.
Le raisonnement ne fut pas long et il comprit qu'il se situait entre deux de ses ennemis, eux debout, lui couché. Il continua à ramper, droit devant et fut bientôt à une barricade proche. Il la contourna, se leva et fut soudain face à face avec un ennemi. Aussitôt, il lui saisit la tête de ses deux mains, lâcha son arme et d'un mouvement brusque, il la lui tourna, faisant craquer ses cervicales.
L'homme n'eut même pas le temps de faire un seul bruit. Il s'écroula et avant qu'il ne touche terre, Henri le prit dans ses bras et le posa délicatement. Il valait mieux ne faire aucun bruit.
La fumée se dissipa et il put très vite constatait qu'il était encerclé. Heureusement, personne ne semblait l'avoir remarqué. Pendant les quelques minutes de brouillard qu'il avait eu, il avait décidé de changer ses vêtements avec l'homme mort. Il avait désormais tout l'air d'être passé dans le camp adverse. Il changea son couteau de place et le dissimula dans sa manche droite. Il courut encore vers la droite pour s'éloigner au maximum du champ de bataille. Ainsi, il pourrait atteindre facilement la mitrailleuse en la prenant à revers.
Il changea de barricade, fusil en main. Ses mouvements devinrent vite suspect au soldat qui protégeait celle-ci. Il comprit trop tard et d'un coup de crosse, le lieutenant lui défonça le nez, l'envoyant au sol, mort.
Un soldat le surprit et ne sut pas sur lequel tirer. Qui était l'ennemi ? La réponse lui vient trop tard à lui aussi et deux balles le touchèrent dans le torse.
Le lieutenant entendit les ennemis dirent :
« Nous sommes attaqués sur les deux fronts ! »
Son père était allemand et il lui avait appris cette langue. Elle était forte utile en ce moment et il put ainsi comprendre les directives annoncées par un gradé du camp adverse.
Le stratagème avait fonctionné et les allemands se croyaient désormais attaqués sur deux fronts. L'ordre devait tous les faire revenir au plus vite vers la mitrailleuse.
------------------------------------------------------
Le soldat Olivier ne comprenait plus la situation. Quatre hommes arrivaient sur lui et soudain ils firent demi-tour suite à un ordre allemand.
Que se passait-il donc ?!
Il en profita, se leva pendant que les ennemis s'enfuyaient et leur tira dessus. Il en eut un dans le dos et fit une prière silencieuse pour sa mort pitoyable. Deux autres tombèrent à terre aussi, touchés.
Dans la bataille, il avait retrouvé deux compagnons et ils avancèrent à trois, prudemment.
« Où sont les deux autres ? », demanda Olivier, prenant à son tour le contrôle du régiment en l'absence du chef.
« Georges est mort », annonça le soldat Joseph.
« Et Tom a disparut dans la fumée du fumigène », cria Marc à son tour.
« Où est le lieutenant ? », dirent-ils à l'unisson.
« Il a foncé tête baissée dans les rangs ennemis et il a apparemment bien réussit son boulot ! Je pense que c'est à lui qu'on doit le repli des troupes. »
Ils allaient arriver à une barricade lorsqu'un groupe de quatre hommes leur fit face. Trois balles pour quatre hommes.
Deux de leur balle atteignirent parfaitement leur cible en ajoutant deux morts supplémentaires aux troupes adverses. Une ne fit que s'enfoncer dans l'abdomen d'un autre soldat ennemi et celui-ci resta debout. Pour leur part, Marc s'écroula, une balle dans le cœur.
« Merde j'ai été touché ! », s'écria-t-il dans une dernière plainte.
------------------------------------------------------
Le soldat Tom avait perdu son compatriote suite à la grenade fumigène. Celle-ci avait fait une fumée si épaisse que même en étant à quelques pas l'un de l'autre, ils se perdirent sans s'en rendre compte.
Et le risque de parler était trop grand. Depuis qu'il était seul, il avait déjà abattu près de cinq ennemis sans qu'ils puissent l'arracher de ce monde. Le fumigène avait été très utile car les ennemis étaient tous déboussolés.
Tom pour sa part avait pris totalement à gauche, au contraire d'Henri. Les allemands n'étaient pas pris sur deux fronts mais sur trois.
« Abattre des ennemis qui se replient est bien plus facile », murmura le soldat français dans sa barbe.
Il était complétement perdu désormais et était à la lisière de la forêt. Il regarde à sa droite et vit cette fameuse mitrailleuse qui leur avait poser tant de problèmes.
Il s'y dirigea, se coucha dans l'herbe haute près d'une barricade et patienta. Il avait repéré trois hommes venant sur lui. Le premier pointa très vite le bout de son nez et il fut le premier à mourir.
Quand le second se montra à son tour, Tom visa et tira … et voulu tirer car son arme était vide. Il n'avait plus aucune munition sur lui et l'arme la plus proche le ferait passer à découvert si il allait la récupérer. Il sortit donc son couteau et attendit que sa cible se rapproche.
Le soldat allemand surgit d'un coup et Tom lui sauta dessus, lui planta le couteau dans le bras gauche et lui fit lâcher son fusil. Celui-ci se saisit à son tour de son couteau, un grand sourire aux lèvres. L'homme faisait bien une tête de plus que Tom.
Il balança son bras lourd, couteau en main droite sur le soldat français qui esquiva le coup et lui ouvrit ensuite l'abdomen.
Mais Tom avait frappé et son ennemi avait bloqué sa main et le tenait désormais en appuyant sur le coup enfoncé dans la plaie. Tom pénétra la plaie par deux coups supplémentaires, appuyant de toute ses forces sur le manche du couteau. La blessure saigna de plus en plus et il eut les mains toutes maculées. Le colosse fonça alors et le percuta de plein fouet ne lui laissant aucune chance d'esquiver.
Tom était maintenant à moitié sonné par le coup qui les avait fait tomber à la renverse et il frappa l'allemand de ses deux poings et enchaîna les coups avec une rapidité qu'il n'avait jamais eu. La peur de mourir prit le dessus et son adversaire fut bientôt défiguré.
Deux hommes de morts. Quelque chose clochait dans l'esprit de Tom. Mais il était trop engourdi par les derniers instants qu'il venait de vivre pour réfléchir. Soudain, le détail lui revient peu à peu. Il y avait trois hommes.
Il se retourna brusquement et vit le troisième homme lâcher son arme et empoigner son couteau. Lui aussi avait un sourire sadique sur les lèvres, comme le second. Tom comprit au moment l'intention de celui-ci quand la pointe du couteau de son adversaire s'enfonça au niveau de son torse, à deux reprises. Tom réagit presque et se jeta à terre pour ramasser son couteau. Ses deux plaies le faisaient souffrir et la douleur était insoutenable. Il se releva pourtant tandis que son adversaire donnait son second assaut. Il pivota sur lui-même et lança sa jambe qui faucha son adversaire.
Puis il se précipita sur lui dans sa chute, fit dévié son bras qui tenait l'arme et planta à son tour son couteau, juste au dessous de sa clavicule gauche.
L'homme hurla et tenta de le repousser mais Tom tint bon. Pendant plusieurs minutes, ils s'échangèrent des coups de couteaux, sectionnant les artères, les veines, jusqu'à ce que la mort les emporte tous les deux.
------------------------------------------------------
Le lieutenant Henri était à son but. L'homme à la mitrailleuse était là, à cinq mètres devant lui. Les environs étaient vides mais bientôt des hommes arriveraient. Le gradé estimait le nombre restant d'allemand vivant à une trentaine grand maximum. Il arma son arme, courut et abattit l'homme, un coup dans le dos. Ses deux compagnons se retournèrent et un autre subit le même sort. Le troisième tira et le soldat français se jeta à terre, lâcha son arme, empoigna son couteau, visa et le lança. Le temps parut s'arrêter et lorsque le lieutenant rouvrit les yeux, il trouva le dernier soldat encore debout quelques instants auparavant désormais avachit sur la barricade.
Il avança, saisit la mitrailleuse dans ses mains et vit devant lui tous ses soldats allemands qui se repliaient. Le sang ne fit qu'un tour dans sa tête et il tira, causa des pertes importantes à l'ennemi. Ceux-ci étaient proches et lui était à peine à découvert. Une grenade tomba à quelques pas de lui, il se précipita dessus et la relança. Celle-ci explosa à quelques mètres du sol, tuant trois autres allemands. Henri reprit l'arme en main et continua le massacre. Bientôt la machine de destruction serait vide mais tant qu'il la maintenait, il fallait en profiter. Une balle le toucha au bras gauche mais il continua son travail d'acharné. Une seconde puis une troisième le toucha au même niveau quand une dernière lui transperça le globe auriculaire et traversa l’œil, le tuant dans les quelques instants qui suivirent.
------------------------------------------------------
La jeune femme ferma le livre qu'elle tenait dans les mains d'un seul coup.
Les larmes lui montèrent au visage et elle pleura la mort de son héros.
Réussir ou mourir…
Le début de ce livre raconte l’histoire de John, un jeune homme ordinaire qui, du jour au lendemain, a été projeté dans un monde qui n’est plus le sien. Un monde qui a quelque chose d’irréel, un monde où l’innocence n’a pas sa place, un monde où il faut être plus que soi-même, un monde où il faut tuer ou être tué, un monde où faire la guerre n’est pas un choix, mais une nécessité.
Après un hochement de tête pour ses compagnons, il défonça la porte de l’immeuble rebelle avec un coup sec. Entrant en quatrième vitesse, ils commencèrent à sécuriser la zone. Le couloir donnait sur quatre portes et ils se mirent à deux devant chacune d’elles. Puis, ensemble dans un mouvement parfait, ils enfoncèrent chaque porte.
Il y eut des coups de feu. Un de ses hommes se retrouva au sol, dans un hurlement de douleur. Son coéquipier se protégea des balles et l’embarqua dehors… Avant de revenir à toute vitesse, prêt à venger sur le champ son camarade. Il se colla au mur, près de la porte d’où venaient les tirs, et tira lui-aussi une rafale. Les rebelles d’en face cessèrent un instant leur attaque. Barricadés, ils avaient apparemment tout préparé et se croyaient protégés. D’autres tirs. Il y eut un cri étouffé, mais il venait cette fois de l’autre camp. Tel un ange de la mort, Trent continuait ses rafales. Il n’avait pas besoin de viser pour tirer. Avec ses années d’expérience, il comprenait en un instant d’où venaient les tirs ennemis. Il connaissait sa mission. Tirer, recharger, tirer, crier, recharger, montrer sa haine, sa détermination, tirer. Il était possédé et c’était tant mieux. Il toucha une autre de ces enflures.
John passa alors par la porte d’à côté, n’écoutant que son instinct. Il comptait sur Trent pour contenir ceux-là. Derrière lui, Nils le suivait, toujours à ses côtés. Après tout, ils étaient coéquipiers. Inspirant un bon coup, il réarma et fonça. Personne n’avait attaqué par ici mais il pouvait rester quelqu’un d’embusqué. Il parcourut la pièce et fit signe aux autres de le rejoindre. Au loin on entendait toujours les tirs de Trent, qui avait maintenant ralenti sa cadence de tir pour économiser les balles. Vidée des rebelles, la salle était pourtant remplie de matériel chimique, il se remercia alors de ne pas avoir balancé de grenade. La mission aurait pu se terminer ici, dans une explosion désastreuse qui aurait tout réduit en cendres.
Mike repéra alors une bouche d’aération au plafond. Il enleva rapidement la grille et s’engouffra dans le tube, tête la première. Il se glissait petit à petit au-dessus des rebelles, sans qu’eux ne le voit. Soudain, le rythme des échanges de tirs fut interrompu par une salve différente. Il y eut un moment incertain. Pendant ce temps, l’équipe patientait en silence, prête à continuer la mission, même si Mike ne revenait pas. Après tout, Trent gardait toujours la sortie. Trois autres coups de feu et plusieurs longues minutes plus tard, celui-ci revint en courant. Le premier niveau avait été vidé. Il fit ensuite un rictus haineux, il n’en fallut pas plus aux autres pour comprendre. Mike ne reviendrait pas. Les hommes ne flanchèrent pas, ce n’était pas la première fois.
Continuant à avancer, ils empruntèrent un escalier étroit. Arrivé au deuxième, Nils fut le premier à tirer. Le rebelle tomba, raide mort. Jack tira lui-aussi une rafale et en rata un autre de peu. Ils se cachèrent tous derrière des caisses qui paraissaient les attendre. Tous ? Non. Jim n’eut pas le temps de les atteindre et s’écroula dans un bruit sourd. Juste à côté de son corps inerte, le rebelle qu’ils croyaient morts était maintenant allongé, pointant une arme sur eux. Cette fois, John et Will ne le ratèrent pas et le plombèrent de trois balles dans la tête. Le coéquipier de Jim s’avança vers son corps sans vie et lui ferma les yeux. Puis il cracha sur son meurtrier avec haine, tout en lui plantant son couteau dans l’œil. Tout autour de lui, les balles fusaient. Il se redressa, lentement. On aurait dit qu’il ne pouvait pas être touché. Puis en jurant, il fit un doigt d’honneur théâtral à ces rebelles qui allaient le regretter.
Continuant de l’avant, ils passèrent entre les caisses, prêts à trouver un nouvel ennemi derrière chacune d’elles. Soudain, l’un d’eux fut blessé à l’épaule droite. Ils se cachèrent tous rapidement en attendant de repérer l’agresseur. Jack pointa alors du doigt la fenêtre sur le côté de la salle. A plusieurs dizaines de mètres, un sniper les tenait en joue. Jack prépara alors son AUG, ajustant la lunette sur la portée qu’il pensait être correct. Puis il se tourna vers le sniper, toujours caché derrière le carton. Il mit un chargeur dans la culasse et la referma d’un coup sec. Posant sa tête sur l’appui-joue, il prit une profonde inspiration. C’était comme si le temps s’était arrêté. Il commença ensuite à aligner les organes de visée et se leva d’un bond. En quelques secondes, il trouva sa cible… Qui avait le canon pointé vers lui. Jack n’y pensa pas et tira, restant en visée pour que le tir garde sa trajectoire. Cette précision lui fut fatale. L’autre avait également tiré, presque au même moment. Ils s’écroulèrent au sol, ensemble. Mais Jack n’avait pas terminé sa mission. Se tournant vers ses camarades, la bouche pleine de sang, il put faire un dernier signe de tête. Cible atteinte.
Comme pour honorer ce sacrifice, la petite compagnie se leva d’un seul mouvement et chargea à travers les caisses. La plupart des rebelles restants furent abattus à coup de couteau. Les balles fusaient mais ils n’en avaient cure. Un homme de plus tomba. Mais il n’y avait pas de temps pour les blessés. Ils n’étaient plus beaucoup. Pourtant, ce fut vite réglé. Il n’y avait pas eu tant de résistance que cela en fait. La charge se finit comme d’habitude au pied de l’escalier, pour passer au niveau suivant.
C’est le moment qu’un ennemi choisit pour descendre les marches quatre à quatre. Cachés derrière le mur, il ne les avait même pas vus, et cette irruption ne les inquiéta pas plus que ça. La main autour du manche d’un couteau, la lame côté extérieur de la main, John serrait le poing. Puis, quand l’ennemi arriva à sa hauteur, il lui décocha un impressionnant crochet du droit. Même sans la lame, plus d’un aurait été mis KO ; mais le poignard fit son action et agrandit de plusieurs centimètres la bouche du rebelle. Celui-ci écarquilla les yeux et tenta de crier à l’aide… Mais seule une coulée de sang s’échappa.
Puis le groupe s’élança vers le troisième et dernier étage. C’était là que les rebelles attendaient. Ces foutus salauds avaient massé le gros de leurs troupes ici. Mal renseignée, l’équipe allait maintenant passer un sale quart d’heure… Mais ils avaient connu pire, et ce n’était pas quelques rebelles de plus qui allaient leur faire peur. Au fond de la salle, les rebelles étaient alignés, prêts à faire feu. Les caisses étaient nombreuses et ils pouvaient se mettre à couvert derrière, mais cela ne les aurait pas protégés longtemps des balles. Mais John repéra une position plutôt facile à tenir au milieu de la pièce, une sorte d’abri sorti d’on ne sait où. Son instinct lui dicta que les balles ne passaient pas au travers, mais ils ne pourraient en être réellement sûrs qu’une fois là-bas. Sans trop y réfléchir, John décida de foncer dans le tas. Dès qu’il sortit de la cage d’escalier, les balles fusèrent mais il baissa la tête et tira une rafale à l’aveuglette. Il était immédiatement suivi par ses coéquipiers, et le front ennemi préféra se mettre à couvert. Courageux mais pas téméraires. Les rebelles n’avaient pas prévu une réplique si vive de la part de l’équipe et ils évitèrent les blessures.
Les gars fonçaient, esquivant les balles tels des Seigneurs de guerre. Ils semblaient voler parmi les caisses, agiles et vifs. Ils semblaient ne pas avoir peur. Certains tombaient, les armes tiraient, les hommes criaient, le sang coulait, mais ils continuaient. John arriva enfin derrière la sorte d’abri. C’était un amoncellement de tôle et il n’eut pas le temps de se demander ce qu’elle faisait là. Ce n’était pas la meilleure position possible mais ils s’en contenteraient. Cachés derrière, ils pouvaient tirer sur le côté et les rebelles étaient à portée de tir. Soudain, il se tourna vers le reste des hommes. Cette poignée, cette heureuse poignée d'hommes, cette bande fraternelle... Ils s’étaient battus jusqu’au bout, et il n’en restait presque plus… Trois survivants seulement pour mener cette mission à bien. Mais ce n’était pas le moment de penser aux combattants mourants. Ils avaient quelque chose à finir et ce tant qu’ils seraient encore vivants. Réussir ou mourir. Telle était leur devise…
Il y eut un bruit sourd près du sol. Les trois hommes se baissèrent d’un même mouvement. Quelque chose rebondit sous leurs pieds. Ils plissèrent les yeux. Et virent la mort devant eux. Leurs expressions trahissaient leur impuissance. Grenade… John leva rapidement la tête vers Nils, qui était toujours là, à ses côtés. Ils se reverraient dans une autre vie. Réussir ou mourir… Puis, une ombre passa devant ses yeux, furtive et silencieuse, la mort elle-même s’était déplacée pour eux. Quelques secondes plus tard, il y eut un grand éclair.
John fut ébloui et, quand il rouvrit les yeux, il eut la surprise de sa vie : un câble dans sa main, sa mère se tenait devant lui…
Game Over. Retour à la réalité.
Code à utiliser pour le vote :
HTML:
[COLOR="DarkRed"]Création N°[size=12]1[/size][/COLOR]
[COLOR="DarkOrange"]Je mets la note de : [size=12]...[/size]/20[/COLOR]
[COLOR="Blue"]Commentaires :[/COLOR]
[COLOR="DarkRed"]Création N°[size=12]2[/size][/COLOR]
[COLOR="DarkOrange"]Je mets la note de : [size=12]...[/size]/20[/COLOR]
[COLOR="Blue"]Commentaires :[/COLOR]
[COLOR="DarkRed"]Création N°[size=12]3[/size][/COLOR]
[COLOR="DarkOrange"]Je mets la note de : [size=12]...[/size]/20[/COLOR]
[COLOR="Blue"]Commentaires :[/COLOR]
Bonne chance a nos trois participants.
Dernière édition par un modérateur: