[RP Privé] Le Recueil Des Trois Frères

  • Auteur de la discussion Maritima
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[HRP] Le Recueil des Trois Frères est un RP à plusieurs privé. Pour éviter une catastrophe, vous devrez nous envoyer un MP demandant à rejoindre ce RP... Si vous ne respectez pas ceci vous ne pouvez pas entrer dans le RP.
Les participants actuels sont Sherlock Holmes, Maritima et DECAPITOR [/HRP]

Les Nomirians m'attachèrent au mur, mes pieds et mes mains étaient retenus par des bracelets de titane. Ils installèrent ensuite un collier qui ne me permettait même pas de bouger ma tête. J'étais un vulgaire esclave de cet empire, un animal de foire qu'on envoyait combattre l'empire d'Arcanie. J'étais un loup-garou. Je pouvais parler et bouger, ce qui fit très jeune mon désir pour l'empire Nomirian. Mon unique désir était celui de défaire l'empire qui m'avait fait captif, Nomirie... Nous avions rapidement envahi l'empire Arcanien qui devait à présent se cacher dans leur propre pays. Les soldats d'élites Nomirians étaient chargés de m'éduquer... Bien sûr je ne l'étais pas le moins du monde, il fallait simplement jouer le jeu. Simplement deux règles dans le vocabulaire des esclaves Nomirians.. "Se laisser faire" et "combattre". Je voulais rejoindre l'empire Arcanien, mais je ne pouvais le faire, sinon j'aurais été tué comme du bétail. Ainsi que mon collier qui indiquait ma position à chaque instant à mes supérieurs. Mon seul proche était Hitsugaya, mon épée maudite qui contenait un esprit du royaume infernal. Ma vie se résumait à celà, obéir... Un garde vint me voir et m'expliquer que j'allais bientôt recevoir un nouveau maître, un invocateur, esclave lui aussi.

" Non, je n'ai aucuns maîtres ! "

Il planta son couteau dans mon torse, une action qui me fit terriblement souffrir.

" Bien, je le rencontrerai "

Cette situation ne pouvait pas durer, un jour, moi Luminor, loup-garou du royaume de Nomirie rejoindrait Arcanie et me battrai pour la survie de la liberté...
 
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La nuit venait de tomber et j'étais enfermer dans une sombre cellule crasseuse depuis trois jours. Un garde vint me chercher pendant la nuit en me disant que j'allais devoir éduquer un loup garou. Super, comme si je n'avais que ça à faire. En plus de mon invocation, un tigre à dents de sabre aussi massif qu'un ours que j'avais jadis attrapé à l'âge de mes 8 ans, je devais me coltiner le dressage d'un crétin de loups garous. Les loups Garous sont indomptables, mais à quoi beau tenter de leur expliquer, ils ne m'auraient pas cru.
Je fis placé dans la même cellule que mon soit disant apprentis, et je tacha avant toute chose de terminer ma nuit. Mes forces étaient comptés. Le loup Garou, surpris de ma réaction fit de même. J'invoqua mon Tigre à dent de sabre pour me protéger au cas où.
Au réveil mon tigre était toujours en train de veiller sur moi. brave compagnon qu'il était. Le loup, quand à lui, était toujours dans les bras de morphés.
Je le réveillais avec un sceau d'eau glacé et lui demanda aussitot quel était son passé et comment il s'appellait.

Bonjour Créature, comment te nommes-tu ? Quel est ton passé ? Comment as-tu atterri ici ?

Nous échangeâmes une longue conversation durant notre collaboration forcée.
 

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J'étais soldat depuis maintenant trente ans sur les routes de ce continent. Mais jamais jusqu'à maintenant je n'avais ressenti la honte qui s'emparait de moi à présent. Cette guerre en faisait trop commettre. Vraiment trop. Je la regardais depuis des mois, écœuré. Au fond de moi, j'avais l'impression d'avoir été trompé. Qu'on m'avait manipulé pour arriver jusque là. Je n'arrivais pas à croire l'ordre que je venais de donner en réponse à un autre, de l'autre côté des tranchées. Je ne comprenais pas pourquoi, moi, chef d'une Cohorte de Mercenaires Ours depuis des décennies, j'avais pus oublier mon code de l'honneur pour arborer des bannières qui approuvaient de tels actes. J'avais encore pus oublier ce même code, cette charte sacrée à mes yeux, pour massacrer trois cents Nomirians... Des civils innocents de plus. Tout çà parce que quelqu'un, là haut, l'avait signé, que quelqu'un d'autres, toujours bien haut, en avait demandé l'application. La guerre... c'était moche. Mais cette guerre si... C'était la pire guerre que le monde n'avait jamais connu. Les Nomirians y étaient allé franchement, au moins, directement aux massacres de leurs ennemis. Nous avions attendu et nous massacrions des "objectifs" moins importants... les civils.

Je retournai à mon poste. La larme à l'œil. Mais le poste que j'occupais m'interdisait de pleurer, alors je ne pleurai pas. Mes cinquante mercenaires.. des Ours endurcis m'accueillirent. Je sortais de ma tente. J'avais fait ordonner, il y bien longtemps qu'un uniforme fasse mesure. Tous portait donc un revêtement de mailles, une cuirasse d'écailles d'acier, des bracelets et des jambières à pointes de cornes et tous était armé de fauchons, de haches ou de guisarme. C'était tous mes frères, leur pertes me sidéraient. Et les plus grandes pertes furent au nombre de quarante neuf, lors de la grande bataille qui opposa les premières forces arcaniennes aux celles de Nomire, à Marquenne. Nous nous battions bien ce jour là, mais rien ne suffit. Les cadavres des disparus jonchaient toujours l'entre deux tranchées. Nous étions toujours à Marquenne. Nous pourrissions dans la boue, dans la chair de nos frères d'armes et dans le sang de l'ennemi. Dans les armes rouillés. Sous la pluie. Malgré le vent. Nous étions présents.

Et personnellement, je ressentais de plus en plus de rage envers moi même, je n'aurais jamais dû quitter notre continent. Jamais.
Sur ses pensées, de ma tour de guet, surélevant les forces arcaniennes, la parfaite ligne de la tranchée de front, je me mis à hurler. Hurler un son rauque et puissant. Que tout ours m'entendent et approuvent, que tout arcaniens entendent et chantent la guerre, que tout nomirians périssent dans leur même chair.
 
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Cet invocateur me dégoûtait au plus profond de mon être, mais à présent, je ne pouvais éviter ce qui était inévitable... Si les Nomirians ont cette volonté, la mienne devait suivre la leur...

" Mon nom est le mien, mon passé est le mien et quant à mon atterrissage ici, je suppose que se sera le même que le tien "

" Je vois donc que tu n'es pas très bavard.. "

Il jouait avec mes nerfs, cet invocateur, son grand chaton me faisait les crocs, mon envie de planter mes dents dans sa fourrure tigrée augmentait à chaque instant. Hitsugaya était dans son fourreau, mais je la sentais se mouvoir, son envie était la même que moi... Ma rage augmentait et mon sang bouillonnait en moi, cependant je devais me contrôler... Mes mains devinrent humides et moites, je les fermais et les rouvrais. Pendant une longue heure notre discussion m'exaspéra, cet invocateur était doté d'une énorme bouche.. Au bout d'une heure et demie, je n'en pouvais plus.

" Stop ! Tu n'es pas plus mon maître qu'Hitsugaya est mon épée, c'est ma sœur. Je ne réponds qu'à ses ordres à elle, la seule personne qui ai une confiance pour moi est elle. Je ne respecte personne sauf ma lame maudite. "

Par mon énervement mes liens se fendirent, je me libéra, ma fureur grandissait. Hitsugaya entravait mon esprit de paroles de meurtres. Le tigre me regarda en pestant et essaya de me sauter à la gorge. Je le pris et le lança contre le mur, j'approchais désormais de l'invocateur, mettant ses mains en coupole il me lança un sort de pyro-impact. La puissance me renvoyant contre le mur derrière moi. Ma fureur ne s'amenuisait point, au contraire, son attaque m'avait rendu encore plus furieux.. J'approchais de lui et lui asséna un crochet du droit. Les Nomirians entrèrent ensuite dans la cellule. Hitsugaya feula de peur et son incarnation maudite sortit de la lame. Une femme à la beauté inégale, d'une grandeur impressionnante. L'eidolon chargea les deux hommes avec un poignard, elle esquivait habilement et poignardait les hommes rapidement. Je me leva moi aussi, ensuite, me mettant à dos contre l'eidolon, luttant avec mon arme. La garde d'élite arriva ensuite, en quelques secondes ils plantèrent leurs lances de fer dans l'invocation, puis moi ensuite. L'eidolon disparut, j'étais seul, blessé à terre.
 
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Ce loup garou ne faisait pas peur. L'attaque qu'il avait infligé à mon animal était visuellement impressionante mais n'avait en aucun cas blessé mon invocation. Je ne puis pas dire la même chose pour moi. Son crochet m'avait enormément affaiblit. Je ne lui en voulait pas. Je ne prétendais en aucun cas le maitriser et lui ne prétendait pas m'apprecier. Nos relations etaient claires. A peine remis de mes émotions, je vis avec fureur le traitement que l'on infligeait à cette pauvre créature. J'ordonna à ma monture et confidente, d'un regard perçant et comprehensible que par elle d'aller aider l'impressionante créature. Le tigre s'attaqua à l'un des gardes Élite. Désormais le combat était loyal. Mon tigre, dont la masse approchait la tonne projetta le garde contre le mur d'une violence inouïe. Le garde etait sonné et je profita de cette faiblesse pour ordonner la mort de ce garde. Ma monture se nourissait et voyait sa force accroitre grace aux âmes des combattants que l'on avait tué. Ce garde mort, j'ordonna à ma monture de lui porter l'arme qui avait tant d'importance aux yeux du loup-garou. Désormais un combat féroce s'engagait entre le loup garou et le garde. Quand à moi, je monta sur ma monture et parti à la hâte me réfugier dans une taverne de brigand, où les forces du royaume n'osaient s'aventurer.
 
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Pour une fois, nous étions restés dans la tranchée. Pour une fois. Mais çà n'empêchait pas, que progressivement, je voyais les arcaniens être repoussés. C'était pittoresque une telle attaque. Beaucoup de forces déployés sur un point fort de la défense nomirianes. Certes, çà avait un sens si le point fort avait un point faible en lui même, mais ce n'était pas le cas. Ca aurait pus précéder une prise des tranchées adverses... si le coup avait réussi. Les derniers combattants arcaniens finirent cadavres ou fuyants. Pittoresque sonnait et résonnait dans ma tête. Tout me paraissait horriblement lent. La retraite durait des plombes de là où je me trouvais. Je ne supportais pas de voir ces soldats honorables mourir d'un trait dans le dos. C'était en dessous de tout mon honneur. Je m'en retournai donc, à ma tente. Triste. Brisé.
Le goût amer de la défaite me titilla longtemps le bout de la langue. Pas la défaite de cette bataille perdue d'avance, la défaite, voir l'échec total, sur toute ma carrière. Comme avais je pus signer ce foutu contrat arcanien?!
Personne ne le saura. Pas moi. Ni aucuns mortels.

D'ailleurs, si les immortels pouvaient débloquer la situation, je les priais déjà de le faire au plus vite.
 
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Le tigre m'apporta donc mon arme, j'étais surpris, voire choquée par cette réaction. Par connaissance, je savais que quand un ennemi se prenait une de mes mandales, il déguarpissait. Hitsugaya me parla doucement, fragilement. Cette épée savait s'y prendre avec mes sentiments, je la connaissait depuis mon enfance..

" Hitsugaya... Nous vaincrons ensemble, nous vivrons ensemble... "

A ces mots je fendit l'air avec mon arme, le garde d'élite equiva puis me fit un croc-en-jambe, je tomba en arrière. Hitsugaya feula dans mon esprit. D'un rapide crochet du droit le garde tomba à terre, qui fut sonné, j'en profita donc en posant mon pied sur son torse et mit mon arme en position de coup de grâce, lame vers le bas. Je ferma mes yeux, et fit descendre mon épée. Un cri rententit avant qu'il ne se stoppa.. Des bruits de pas venaient des escaliers. Je devais vite me dépêcher de rejoindre une taverne de brigands pour échapper à l'armée. Je rangea Hitsugaya dans son fourreau et m'élança vers la sortie. J'espère que l'invocateur n'aura pas eu cette chance, il me dégoute, bien qu'il m'est sauvé.. Je devais le retrouver à la taverne, premier abri où on pouvait se réfugier dans la cité de Marquise. Hitsygaya me dit que nous devions quitter l'empire Nomirian au plus vite. J'approuva donc les paroles de ma soeur.
 
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L'estomac consolidé d'une bonne cervoise, et les plaisirs des yeux animés par la danses des ses jeunes femmes à la beauté exquise, je pris mon pied dans cette taverne, pourtant d'apparence délabrée. Je n'aurais jamais pensé dire ça un jour, mais je vivais des moments forts agréables au sein de ce royaume hostile.
Mon invocation était partie chasser. Elle aussi avait bien mérité de s'offrir ce petit plaisir. Néanmoins, mon sifflet au tour du coup, tenu par une lanière en cuir, permettait de l'appeller à tout moment. C'était là les derniers moments agréables que je passais dans ce royaume. Peut être même les derniers moments tout simplement. J'alla me renseigner auprès de la serveuse pour connaitre le moyen le plus facile pour rejoindre Arcanie.


Bonsoir beauté. Tu ne saurais pas comment rejoindre Arcanie ?
Arcanie ? Tu m'en dis une bien bonne jeune inconnu. Pourquoi aller dans ce Royaume désert et délabré ?
Justement, car il est désert.
J'ai entendu qu'une brèche avait été crée prêt de la frontière suite à une attaque de l'armée Arcaniene. Celle où l'armée Mercenaire défend le royaume. C'est le seul endroit pour rejoindre le royaume. Une fois la brèche passée, vous n'aurez aucun mal à rejoindre le Royaume fantôme.


Je remercia la charmante serveuse et suivit ses conseils. Ma monture revenue à mes cotés, nous nous préparions à voyager toute la nuit, afin d'éviter les brigands et les gardes. Je n'étais plus qu'à deux cents kilomètres de la brèche.
 
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Je marchais sur la petite pelouse du petit talus de la petite caserne qui nous était mis à disposition à nous, mercenaire. Je l'avais aménagé à ma façon et à celle de mes mercenaires. Nous avions rasé la construction de bois et de bouse et construis une d'acier et pierraille à défaut de granit taillé. L'intérieur n'était pas fait pour le confort. Tout le contraire. Trois pièces, une pour le combat rapproché: large, une pour le combat à distance: longue et une pour une version du combat plus brutale: infiniment petite. A vrai dire, juste une porte rajouté comme un tableau sur un mur. Mais des personnes allaient et venaient, sortaient et entrer, le mur se troublant... une illusion qui masquait un espace intemporel où les mages du groupe invoquaient des monstres pour de l'entrainement plus que vrai que nature. Je me tournai donc vers cette dernière salle. C'était la salle qui fournissait les sensations les plus fortes, même par rapport au véritable combat contre les nomirians et l'on pouvait ainsi se surpasser sur le champ de bataille. C'était une bonne technique.
Ma patte tourna la poignet. La porte se déverrouilla. Un pas à l'intérieur. J'y étais. Un désert cette fois. Le réalisme de l'illusion était puissant, mes mages semblaient toujours parvenir à leurs fins. Le combat commença. Un léviathan. Broaf...!

Deux heures plus tard, j'étais cané, plié en quatre dans mon lit.
 
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