Repaire role-play d'Elway

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DeletedUser17525

Guest
Voilà, je me décide à poster mes anciens rps du site ~Shinobi RP~...

Cela se déroule dans un environnement du style Naruto... Sachez que plusieurs d'entre eux furent écrits il y a de cela un an voire deux.

Si vous êtes vraiment intéressés à les lire, je vous conseille de lire un peu ici, sans quoi vous risquez d'être perdus.

Les trois villages (Chikara, Gensou, Mahou) représentent un village du manga (Suna, village de l'eau ^^ Kiri je crois, Konoha)...

Ils sont en ordre chronologique (je crois :p), mais je n'ai pas retrouvé la fiche descriptive du premier personnage. Vous verrez que j'ai essayé différents types de structures puisque j'en étais encore qu'à mes débuts en rp et le choix de structure était très libre.

S'il y a des trous entre certains de mes rps c'est normal, il devait s'agir de rp commun et certaines parties n'ont pas été écrites par moi.

Kotonaru Sankyoshi / Ryonogi Shimizu (Gensou, puis enfin longue histoire...)

Le nouveau genin marchait lentement dans les rues de Gensou en direction de l’orée de la forêt, arborant son magnifique bandeau qu’il venait d’acquérir. En passant devant le marché, il reconnu son oncle, et le salua dès que leur regard se croisa. L’excitation du marché était palpable, mais cela n’interessait pas vraiment le jeune ninja. Il arrêta un instant pour humer un peu l’odeur de nouilles. Cet arrêt le remonta un peu. À travers la foule, il remarqua deux grands hommes vêtus de noir qui s’approchait d’un pas lourd et décidé dans sa direction. Kotonaru était dans leur chemin et il l’apprit à ses dépends.

- Dégage, minus!

- Faites attention!

- Notre maître est venu faire des achats ici, et nous veillons à sa sécurité!

- Ce n’est pas une raison de bousculer tout le monde.

L’un des deux hommes s’avanca pour être directement devant Kotonaru, au moins 40 cm de différence de taille séparait les deux personnes.

- Ils n’ont qu’à ne pas se mettre dans notre chemin.

- Et si le Kage se mettrait dans votre chemin, le bousculerez-vous?

Visiblement gêné, le grand balèze recula pour revenir à sa position initiale.

- Cesse de nous importuner, gamin !

- Je ne vous importunerai pas si vous ne m’importuneriez pas, vous êtes les seules à blâmer.

Les deux gardes du corps sourièrent et dirent en cœur;

- Tu vas regretter d’avoir dit ça.

- Peut-être, mais vous ne semblez pas très fort.

Cette dernière phrase mit les deux comparces en furie, et l’un se rua sur lui en montrant le poing bien haut. Le jeune Genin n’eut qu’à sortir son poignard pour calmer les hardeurs de ce gros imbécile, qui décida d’arrêter sa course à la vue de cette arme. L’autre lui assèna un vertigineux coup de poing en arrière de la tête, profitant de la diversion que lui avait offert son acolyte. L’aggresé disparu…

-FUTON : SUKORU !

Les deux hommes furent balayés quelques mètres plus loin par cette bourrasque. Le Bunshin avait fonctionné, et Kotonaru avait enfin pu mettre à l’œuvre sa technique sur un cobaye humain, et quelle chance, il avait même deux cobayes!
Les deux aggresseurs se relevèrent, palpablement ébranlé par cette secousse. Cela n’empêcha pas une seconde ruade des deux homme sur le petit Sankyoshi, qui esquiva ses deux lourdeaux avec tant de facilité. Un tomba sur le derrière et l’autre fit quelques tonneaux pour arrêter dans une pile de sac de riz. Quelques gardes du village arrivèrent et s’occupèrent des deux hommes. Très fier de lui, Kotonaru continua sa route.


Cette petite bagarre matinale avait donné appétit au jeune homme, et ce dernier arrêta un instant pour grignoter quelques sushis, tout pour combler le petit trou dans son estomac. Il se remit en marche. Les arbres vertigineux de la forêt commencaient à s’afficher un peu plus loin, signe qu’il approchait de sa destination. Le vent soufflait de plus en plus fort, signe de l’approche d’une tempête. Quand il arriva enfin au lieu de rencontre, sensei Suichiro le rejoigna d’un trait pour lui demander les causes de son retard.

- Pardonnez-moi ,sensei. J’ai été attaqué par deux hommes, mais vos judicieux conseils m’ont aidé à triompher aisément d’eux. Ce petit combat m’a ouvert l’appétit, alors j’ai cassé la croûte.

- La prochaine fois que tu seras en retard, trouves une excuse valable et crédible.
Ne voulant pas causer de dispute et sachant que sensei était très colérique, Kotonaru se tut, puis rejoigna ses deux coéquipiers afin de s’entraîner. Au programme ; pratique de Bunshin et Henge, lancer de shuriken et kunai ainsi qu’entraînement d’endurance.

L’entraînement terminé, Kotonaru et Reiji restèrent pour discuter;

- J’ai beaucoup de misère à te croire, Kotonaru, le fait que tu ais surpassé pas un, mais deux gros balèzes me semble tout à fait irréel.

- Tu sais, ce n’était pas compliqué, je suis tombé sur deux imbéciles. Tu sais ce qu’on dit, plus ils sont grands, plus ils tombent de haut. Et bien, cela est vrai. Leur 2 mètres ne faisaient pas le poids contre les enseignements de maître Suichiro.

- Peut-être bien, mais quelles techniques as-tu utilisé pour les vaincre?
- Très simple. Dès que le premier s’est rué sur moi, j’ai observé que l’autre n’était plus dans mon champ de vision, je savais qu’il allait venir m’attaquer de derrière, alors j’ai tout simplement fait un clone de moi-même comme diversion. Quand ils ont vu le corps disparaître, ils étaient ébahient. Profitant de cet instant de stupeur, j’ai utilisé ma technique de ninjutsu futon. Cette bourrasque les a à la fois ébranlé et enrager. Ils se sont rués sur moi avec une telle hardeur qu’ils n’ont pas eut le temps d’arrêter après que je m’ait déplacé. Après leurs chutes extraordinaires, ils étaient trop sonnés pour se relever.

Les deux coéquipiers rigolèrent pendant un bon moment. Ils se saluèrent, et repartirent en direction de leur résidence respective.
[…]

- Bon, cet entraînement m’a creusé l’appétit!

Kotonaru entra dans le restaurant, balaya la place des yeux et remarqua que l’un de ses frères assit à une table, sirotant un verre d’eau aromatisée, spécialité de la place. Le grand frère remarqua son cadet et l’invita à s’asseoir.

- Que fais-tu ici à cet heure, Kotonaru ? La quantité de voyous qui errent dans les rues du village de la nuit ne t’inquiète pas?

- Non, Jeru. En parlant de voyous, j’en ai fait valsé deux ce matin.

- Tu fais des progrès, petit frère.

- Un jour, j’arriverai à ton niveau et je deviendrai Anbu comme toi.

- Huh… Attrape-moi si tu peux !

L’Anbu sauta de son siège et se dirigea vers la sortie. Adorant ce petit jeu, Kotonaru se lança à sa poursuite. Le Genin est très rapide, mais pas autant que son frère aîné. Ce dernier sauta sur un mur de pierre, l’escaladant sans problème. Cette action poussa le jeune Sankyoshi à doublé d’ardeur. Le jeune homme se lança sur le mur et failli glisser. D’un bond extraordinaire, il reprit l’équilibre un peu plus haut sur le mur. Comme si se fut la 1000e fois qu’il le faisait, Kotonaru attaqua le mur. De l’autre côté du mur, la poursuite continua, et le jeune Genin ne semblait pas vouloir arrêter. Ce jeu dura plusieurs minutes et le petit ninja commença à ralentir, poussant le plus vieux à réduire la cadence.

- TU TE DÉGONFLES, KOTONARU ?

L’interpellé devint furieux et fit un bond dans les airs. Jeru avait baissé sa garde, cela fut un mauvais choix car le jeune lui tomba dessus.

- J’ai gagné !

- D’accord, je vois que tu progresses. Je t’amènerai manger des nouilles un de ces jours, ce sera ta récompense.

- Merci Jeru, au revoir.

Le jeune Sankyoshi partit afin de rentrer chez lui, il était épuisé.

Depuis qu’il avait reçu le titre de genin, Kotonaru attendait inlassablement le retour de son père Hideki, partit en mission périlleuse dans Yuukan. Voilà 5 jours qu’il était genin, et seul son père ne le savait pas. En marchant dans les rues de Gensou, le jeune Sankyoshi avait entendu dès rumeurs sur la disparition de 3 jounin, dont 1 Anbu. Son père faisait parti des forces spéciales, rien pour rassurer le petit shinobi. Il s’arrêta au quartier général du Kage, voulant parler au chef du village.

- Désolé, jeune homme. Mais le Kage travaille, personne n’a le droit de pénétrer dans son bureau.
- Je dois absolument lui parler. Je veux des nouvelles de mon père.

- Ceux qui veulent prendre rendez-vous avec le Kage doivent le faire à l’avance.

- Je ne le répéterai pas, je veux parler au Kage. Suis-je bien clair?

L’homme avec qui Kotonaru parlait se mit à rire, entraînant ceux qui étaient dans la salle avec lui. Le genin, lui, ne trouvait pas ça drôle. Il sortit son poignard. Il ne voulait pas s’en prendre à eux, simplement se montrer plus persuasif.

- Calme-toi, gamin. Si tu n’as pas remarqué, tous ceux qui sont présents sont des chuunins et des jounins qualifiés. Gare à toi.

- Vous ne me faites aucunement peur. J’aimerais simplement discuter quelques minutes avec le Kage.

- Si tu veux parler avec le Kage, tu devras tout d’abord me défier. Je suis un chuunin. Je m’appelle Ryuto. Tu me sembles un adversaire déterminé.

Kotonaru ne faisait pas le poids contre un chuunin, qu’il soit qualifié ou non. Il n’était qu’un simple genin sortant de l’académie.

- J’accepte le défi.

- Bien. Si tu veux gentiment me suivre, nous allons nous battre dans la vallée derrière le quartier général.

Les deux ninjas sortirent et firent le tour du bâtiment où une petite vallée gazonnée semblait prête pour l’affrontement des deux shinobis. Ils se placèrent à environ 15 mètres de distance l’un de l’autre. Le combat commença.


Visiblement plus rapide, le chuunin s’élança vers le petit genin. L’affrontement débuta avec une technique ninjutsu Katon de Ryuto. La technique envoya Kotonaru valser quelques mètres plus loin. Il se releva, un peu amoché. Le chuunin combina quelques techniques de taijutsu sur le pauvre genin qui encaissait les coups à chaque fois. Cette fois-ci, il était vraiment amoché. Ayant de la misère à tenir debout, le jeune Sankyoshi se défendait avec beaucoup d’ardeur.

- Moi qui croyait que tu serais de taille. Tu fais pitié.

Une énorme bourrasque de vent frappa Ryuto. Une silhouette grande et costaude se découpait à l’horizon, un peu plus haut dans la vallée. Cette silhouette descendit à une vitesse vertigineuse

-FUTON : KYODAI NA TATSUMAKI !

Une énorme tornade se forma autour du chuunin. Elle l’emporta dans les airs. Celle-ci le projeta très loin. Ryuto resta par terre, craignant une nouvelle attaque.

- Pourquoi t’en prends-tu à mon frère?

Kotonaru remarqua l’un de ses frères aînés, Jeru.

- Je suis désolé, monsieur. Je ne voulais pas le blesser. Il m’a défier dans un combat afin de parler au Kage.

- Tu parles, Ryuto. C’est toi qui m’a défier afin de pouvoir discuter avec le Kage.

- Avant que je t’emmènes voir le Kage, petite canaille. As-tu une bonne explication de d’être attaqué à un genin, toi étant un chuunin?

- Non. Pardonnez-moi.

Jeru amena Ryuto avec lui afin qu’il présente ses explications au Kage.


Une fois devant le chef du village, Ryuto donna ses explications. Après ces explications, Ryuto fut démit de ses fonctions d’hôte au quartier général. Jeru s’en alla.

- Tu avais une question à me poser, Kotonaru?

- Oui, maître Kage, j’aimerais savoir si mon père va bien…

- Je ne sais pas, vraiment pas. Il est sensé rentrer au village ce soir. Cette mission est très hardu, mais ton père est un ninja d’un très haut niveau.

- Je l’attendrais. Merci d’avoir répondu à ma question. Au revoir.

Kotonaru sortit pour se rendre au porte du village. La nuit allait bientôt tomber. Une fois rendu, il s’assit sur une roche et attendit patiemment. Il faisait totalement noir, et Kotonaru commençait à se décourager. Il commença à commencer les étoiles.
- Une, deux, trois…

Ce petit jeu dura de longues minutes. Le genin baissa la tête et observa l’horizon. Rien. Il se leva afin de rentrer chez lui.

- Kotonaru, c’est toi?

- Père?

- MON FILS !

Kotonaru reçu une longue étreinte de la part de son père.

- Je suis si content de te revoir. Cette mission était très longue. Enfin, je suis de retour.

- Je suis aussi content que vous, père. J’espère que vous resterez un peu cette fois afin de m’aider pour mon entraînement.

- Bien sûr. Je devrais rester environ 2 semaines.

- Génial, je vais pouvoir vous montrez ma nouvelle technique.

- Quelle est cette technique, Kotonaru?

- Une technique Futon, de ninjutsu plus précisément. C’est Jeru qui me l’a apprise.

- En quoi consiste cette technique au juste?

- Elle consiste à envoyer un bourrasque à l’adversaire afin de le déstabiliser.

- Plutôt intéressant, et comment se porte ton taijutsu?

- Très bien, père. Je me suis bien entraîner durant votre absence.

- Je suis content de l’apprendre. Peux-tu me montrer une de tes techniques de bukijutsu?

- Oui, mais elle n’est pas tout à fait au point.

Kotonaru recula un peu et sortit son poignard. L’arme faisait 40 cm et le petit genin en faisait 159, donc elle semblait énorme comparé au jeune Sankyoshi. Il fit sa technique de Futon : Ha wo Kaesu. Il lança son arme le plus loin possible. Serpent – Chien – Sanglier – Bœuf. L’arme projetée dévia et revint en direction de Kotonaru qui l’attrapa sans problème.

- C’est très bien. Comptes-tu améliorer cette technique?

- Quand je le pourrai, pour l’instant, je peux juste le ramener ordinairement.

- Aimerais-tu aller t’entraîner demain? Avec moi?

- J’aimerais énormément, père. Mais j’ai déjà un entraînement de prévu à mon équipe.

- Je pourrai venir vous aider si vous voulez. Je pense que Suichiro serait heureux de recevoir un peu d’aide.

- Je vais aller lui demander, il doit être à la bibliothèque, comme toujours.

- Il n’a pas changer ce bon vieux Suichiro, toujours le nez dans un livre. Mais en tout cas, je te reverrai demain et tu me donneras des nouvelles. Au revoir.

Le jounin disparut. Kotonaru rentra chez lui et alla se coucher.


<<Attendez…je vois 1 monstre, non 2, voyons, mes yeux font défaut, il y en a une dizaine! Ils s’approchent de Maï, Reiji et moi. Mais où est Suichiro, il nous défendrait contre ces brutes. Ils font peur…ils sont grands et costauds et il commencent à nous entourer. Reiji lance un shuriken sur l’un deux mais le projectile transperça la chose. Reiji se fit empoigné le bras par l’un des ``monstres`` et il partit en poussière. Maï avait plus peur que moi, et cela paraissait. Elle pleurait à chaudes larmes tandis que j’essayais d’éloignés les imbattables. Usant des techniques je que connaissais, je nous défendait tant bien que mal contre ces créatures étranges. L’un d’entre eux me prit les bras de par en arrière et me tira vers lui. Du coup, nous tombions dans un trou sans fond tandis que les dix démons flottaient autour de moi en chantant ; Anata ga shin de iru to shi~tsu te, hozon shiyo u to shi te i nai, matawa okyusakusama ni o shiarai itadaku! (Tu es mort et tu le sais, n'essaie pas de te sauver ou nous te ferons payer!). Ils fondèrent sur moi, m’enveloppant de leur noirceur, un grand vide et…!!!>>

<<Bip bip, bip bip, bip bip, bip bip, bip… vlan!>>

Kotonaru n’avait eu aucun problème à triompher de cet adversaire peu puissant qu’était le réveil-matin. Tout cela n’a été qu’un rêve, mais il était ébranlé. Il se leva,, et comme à l’habitude, il mangea, se lava et s’habilla puis sortit à l’extérieur. Le temps était mauvais ; de gros nuages gris surplombaient le village et les oiseaux ne chantaient plus. La tension se sentait dans les rues du village. Personne ne se parlait, tous étaient de pierre. Si quelque chose se préparait, il le saurait. En s’arrêtant un instant au restaurant pour voir si son frère était là, il remarqua que personne n’était présent. Il marcha jusqu’au fond du restaurant afin de vérifier les cuisines : personne. Il connaissait bien ce restaurant et il restait une seule place où il n’avait pas cherché. Il ouvrit la porte de l’entrepôt. Plusieurs personnes étaient ligotées et bâillonnées dans cette pièce. Rapidement, Kotonaru en compta environ 20 mais il y en avais au moins une demi-douzaine de plus. Il en débâillonna un et commença à poser des questions ;

- Que s’est-il passé ici?

- Nous n’avons pas vu grand-chose. Trois hommes ont rentrés et ont ligotés tous le monde en un éclair afin de nous entreposés dans cette pièce.

- Avez-vous pu identifier les trois hommes?

- Non, mais leur bandeau était à l’effigie d’un village que je ne connais pas.

- Ni Gensou, ni Chikara, ni Mahou?

- Non, le signe qui ornait leur bandeau ressemblait à parallélogramme.

- Je vois…

Kotonaru libéra les prisonniers de l’entrepôt puis ressortit du village. Personne ne semblait au courant de cette attaque. Il se dirigea vers un commerce de vêtements un peu plus loin. À l’intérieur, il remarqua que plusieurs ninjas étaient là dont son père, Hideki, et les trois hommes au bandeau étrange. Une dizaine de ninjas de Gensou entouraient les trois acolytes.

- Que fais-tu ici, Kotonaru?

- Je venais quérir de l’aide. Plusieurs personnes étaient ligotés dans un restaurant plus loin. Ils disaient avoir été attaqué par trois ninjas douteux.

- Donc ces voyous ne sont pas à leur première agression.

La porte claqua. Une personne était venu interrompre la petite fête. C’était le Kage.

- Que faites-vous dans mon village?

- Nous espérions vous voir, vieux chnoque. Notre village nous a confié une mission bien importante, vous capturez.

- Et vous croyez vous y prendre comment?

- En attirant votre attention, tout simplement.

- Vous me croyez aussi facile à capturer?

Coq – Sanglier – Chien – Dragon – Lièvre – Cheval – Singe – Bœuf – Bélier – Rat – Serpent – Tigre – Chien- Lièvre – Coq… Kotonaru n’eut pas le temps d’identifier tous ces mouvements, ils étaient beaucoup trop rapides. Trois mains entourèrent chacun des trois hommes. Aucun d’entre eux fut capable de se libérer.

- Je ne suis pas encore infirme, je sais encore me défendre.



- Je dois vous avouer, votre histoire est très farfelue. J’ai le plus grand respect pour toi, Hideki, mais je doute un peu.

- Puisque nous te le disons, sensei Suichiro!

- Vous avez l’air très sérieux, Kotonaru et Hideki. Je ne peux que vous croire. Mais si on veut le finir cet entraînement, il faudrait commencer!

Kotonaru et ses coéquipiers Reiji et Maï sont couchés dans l’herbe;

- Quelle entraînement épuisant…

- Pour une fois que Reiji dit quelques choses d’intéressant…

- Répète-ça, Kotonaru!

Le jeune Reiji se leva d’un bond suite à la remarque sarcastique de son ami.

- T’a très bien entendu.

- Tu te crois malin, hein?

- Car c’est ce que je suis et que tu n’es pas.

Reiji devint rouge de fureur.

- Alors là, c’est trop. Je te défie en combat, Kotonaru Sankyoshi!

- Nous venons de nous entraîner, Reiji!

- Je le sais, Maï.

Un long silence fut…

- C’est d’accord.

- Très bien.

Reiji se rua sur Kotonaru avec hardeur mais ce dernier esquiva tous les coups sans problème. L’attaquant sortit un kunaï. Kotonaru, lui, sortit son énorme poignard dont la lame faisait 40 cm. Le son des lames qui s’entrechoquent excita Kotonaru et ce dernier fit un bond vers l’arrière.

<<Futon : Sukoru!>>

Une bourrasque emporta Reiji une dizaine de mètres plus loin.

- Si c’est comme ça que tu joues, attends de voir…

<<Katon : Jinken no Seika. Phase 1.>>

Le jutsu Jinken no Seika consiste à enflammer une partie de son corps. Ce jutsu est héréditaire dans le clan de Reiji, le clan Yamazu. La phase 1 consiste à enflammer son bras.

<<Bunshin!>>

Kotonaru créa quelques clones de lui-même afin de distraire Reiji. Le jeune Yamazu disposa de ceux-ci.

<< Futon : Ha wo Kaesu!>>

Le poignard prit la direction de Reiji. Ha wo Kaesu est une technique possiblement mortelle qui consiste à projetter une arme blanche le plus loin possible et le ramener à l’aide de chakra. Reiji esquiva l’arme et fonça sur l’instigateur du jutsu. Il réussit à frapper Kotonaru, mais ce dernier utilisa sa technique du coup de pied provoqué (Kikku Jinsoku na Gen’in) et propulsa Reiji au loin à l’aide de son coup de pied.

- Tu as progressé, Kotonaru. Beaucoup progressé.

L’autre bras de Reiji s’enflamma. C’était la phase 2.

<<Bunshin!>>

Le Sankyoshi créa d’autres clones.

- Tu essaies de te cacher, poule mouillée?

- Non, je suis plus proche de toi que jamais.

Reiji reçu un vertigineux coup de pied dans le dos et fit un vol plané. Le receveur du coup de pied atterit sur ses pieds, maintenant enflammé. C’était la phase 3.

- Bien essayé, mais c’était bien trop faible.

<<Katon : Moeru Gomi>>

De chaudes bouffées de poussières frappèrent Kotonaru au visage, le poussant à se courber de douleur. Reiji l’avait blessé, mais il ne voulait pas terminer le combat sur-le-champ, pas avant avoir testé son nouveau genjutsu.

<<Chihö Bunken>>

Le Chihö Bunken est une technique de genjutsu qui déconcentre l’adversaire. Dans ce cas-ci, le Jinken no Seika allait peut-être arrêter, car celui-ci nécéssite une grande quantité de chakra. Comme il l’avait prévu, le jutsu stoppa, et Reiji était chancelant. C’était le moment de le mettre au tapis. Kotonaru courut et frappa Reiji au visage. Une coulée de sang sortit de la bouche du jeune Yamazu. Le combat était bel et bien terminé.
Maï accouru aider Reiji. Kotonaru resta de pierre. Suichiro arriva.

- Qu’est-ce qui se passe ici?

- Sensei Suichiro, Reiji est gravement blessé!

- Calme-toi, Maï. Qu’est-il arrivé?

- Reiji a défié Kotonaru au combat, mais il était beaucoup trop confiant.

- Comme le disait mon père, nous ne pouvons blamer celui qui a blessé, mais celui qui a défié.

Kotonaru se rapprocha de la conversation.

- Je suis désolé, sensei. Je ne voulais pas blesser Reiji.

- Je comprends, mais sache que tu es très fort, tu dois apprendre à contrôler ta force.

Le jeune Sankyoshi baissa la tête en signe de dépit. Lui et Suichiro emmenèrent Reiji à l’infirmerie.

[…]

Les gifles fusèrent de tout les côtés. La mère de Kotonaru, Tame, était en furie contre son fils aîné. Heureusement que Hideki, le père de Kotonaru, était en mission, sinon ça aurait été pire.

- Qu’est-ce qui t’a pris, Kotonaru Sankyoshi ?

- Rreiji m’a défié, et j’ai accepté. Je lui ait flanqué une volée.

Une incroyable gifle frappa Kotonaru. Sa joue était rouge tomate, mais il ne ressentait presque rien.

- Il est à l’hôpital à l’heure qu’il est.

- Puis ce que je te dis que c’est lui qui m’a défié. Il aurait gagné si je n’aurai pas utilisé mon nouveau genjutsu.

- Quel genjutsu?

- La technique de déconcentration.

- J’avais clairement demandé à Suichiro de ne pas t’apprendre ce genre de jutsu.

- Tu n’es même pas un ninja, comment fais-tu pour connaître tous ces jutsus?

- J’ai deux fils et un mari qui sont ninjas.

- De toute façon, ce n’est même pas sensei qui me l’a apprit.

- Qui donc t’a apprit ce jutsu?

- Jeru.

- Ton grand frère t’a donc apprit ce jutsu?

- Oui, mais t’es sourde ou quoi?

Quelques gifles frappèrent le jeune genin. Il devrait apprendre le respect.

- Qui t’a appris à parler comme cela?

- Jeru.

Tame poussa un grand soupir.

- Avant de te flanquer une dernière gifle, peux-tu me dire quand est-ce que tu rencontres Jeru?

- Ah ça non, je ne peux rien dire là-dessus.

- Et si j’appele ton père?

- Jeru m’a appris de ne pas parler sous la menace.

Il alla se coucher la joue presque en sang…

[…]

Les jours passèrent, les entraînements furent et Reiji étaient sorti de l’hôpital. Kotonaru était en direction du point de rendez-vous que lui avait donné Suichiro-sensei. Il allait devoir s’excuser à Reiji, mais il n’en avait pas envie. Après tout, c’est Reiji qui l’a défié. Malheureusement pour lui et heureusement pour Kotonaru, ce denier avait gagné. Le Chihö Bunken était venu à bout de la technique héréditaire de son adversaire, le Katon : Jinken no Seika. Le jeune Sankyoshi avait paufiné son nouveau jutsu et il pouvait maintenant l’utiliser aisément. Après une longue marche, il vit enfin Suichiro, accompagné de Reiji et Maï. Reiji semblait amoché, et cela se comprend ; avec la raclée qu’il a reçu…

- Te voilà enfin, Kotonaru. Tu es en retard.

- Et qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse?

- Sois respectueux envers ton sensei, jeune homme.

- Mais vous ne comprenez pas, c’est Reiji qui m’a défié!

- Cela fait au moins un million de fois que tu dis ça, mais cela n’empêche pas que tu as blessé un de tes coéquipiers.

- Il avait qu’à se tenir tranquille.

Suichiro lui fit milles reproches, mais Kotonaru ne l’écoutait plus. Il était furieux envers son équipe, et surtout envers Reiji. Il partit à courir, mais si il savit qu’il n’échapperait jamais à son sensei.

<<Bunshin!>>

Cela créa une petite diversion mais Suichiro avait un sixième sens qui lui permettait de reconnaître les clones. C’était fichu, le jounin était beaucoup trop rapide. Kotonaru n’avait qu’à utiliser ses techniques…Non, il ne voudrait pas blesser son maître. Il se contenta de courir le plus vite possible. La poursuite se déroulait maintenant au marché. Petit et agile, Kotonaru n’avait aucune misère à se déplacer à travers les différents stands. Tandis que Suichiro, de sa carrure costaude, peinait à suivre Kotonaru. Il fit tomber plusieurs stands mais ne lâcha pas prise. Ils étaient maintenant aux portes du village, deux options s’offrirent à Kotonaru ; s’enfuir ou continuer en direction de la bibliothèque. Continuer semblait logique, après tout, il n’était pas pour déserter le village. Une fois rendu à la bibliothèque, Kotonaru se métamorphosa en vieille dame, prit un livre portant sur les herbes médicinales et s’assit à l’une des tables de la bibliothèque. Suichiro fit son entrée. Scrutant chaque parcelles et chaque recoins, il finit par reconnaître Kotonaru. La poursuite continua jusqu’au bains. Dans la brume permanente des bains, Kotonaru réussit à filer. Une porte arrière menant à la rue d’en arrière lui servit d’échapatoire. Suichiro arrêta sa poursuite, il avait failli à sa tâche et n’avait pas réussi à ramener Kotonaru.

[…]

Depuis qu’il avait refusé de s’excuser auprès de Reiji, Kotonaru faisait office des pires insultes qui soient. Mais il s’en fichait. Les journées passèrent, mais les entraînement ne furent plus. Il refusait de revoir son équipe pour le moment. De toute façon, il pouvait s’entraîner avec Jeru, son grand frère. Une semaine passa depuis la poursuite, et Kotonaru faisait la moue en tout temps. Il était triste, mais d’un autre côté, on l’avait forcé à s’excuser pour n’importe quoi. Il voulait renoué avec son équipe et il regrettait d’avoir agit de la sorte, il ne s’était pas conduit en véritable ninja.

Depuis son combat avec son coéquipier avec Reiji et la poursuite avec son sensei, Kotonaru devient de plus en plus triste, mais aussi très susceptible. Presque personne n’ose le voir de peur qu’il s’énèrve. Seul son grand frère, Jeru, arrivait à lui parler. Il se sent coupable de s’être enfui quand il avait dû s’excuser auprès de Reiji. C’est quand même lui qu’il l’a envoyé à l’hôpital. Tout le monde le dévisageait en ville, alors il restait chez lui pour éviter ces regards. Depuis 2 semaines, il ne s’était entraîné que trois fois, tous avec Jeru. Dans la maison familiale, même sa mère l’évitait à cause de ses crises de colère. Il n’avait pas vu son père depuis 1 mois, rien pour lui remonter le moral. Un jour, il décida de sortir. À première vue, le monde semblait l’avoir oublié. Il s’arrêta dans son restaurant favori. Il mangea un bol de nouilles et une tasse de thé. En sortant, il remarqua que les nuages cachaient le soleil. Il se dirigea vers les bains. Pour une fois, personne ne le dévisageait dans la rue. Une fois arrivé, il se désabilla et plongea dans l’eau. Depuis le temps qu’il fréquente ces bains, même l’eau bouillante ne lui faisait plus effet. Il resta aux bains près d’une heure. En se réhabillant, il vu un homme avec une énorme cicatrice dans le dos, de la nuque jusqu’au bas du dos. L’homme voyant Kotonaru regarder sa balafre, il lui expliqua comment il l’avait eu.
<<Cette cicatrice, gamin, je l’ai eu lors d’une mission d’infiltration dans un pays lointain. J’ai réussi à infiltrer le quartier général sans problème, mais une fois à l’intérieur, je me suis retrouvé nez-à-nez avec une dizaine de jounin et chuunin. J’ai pu me débarasser de la plupart d’entre eux grâce à l’une de mes techniques. Voyant qu’ils étaient de plus en plus nombreux, j’ai pris la fuite dans le QG. Je connaissais mal l’endroit donc j’étais en désavantage, eux il le connaissait bien. Je me suis caché dans un petit armoir presque vide. Ils m’ont retrouvé rapidement, alors le combat a repris. À ce moment, ils étaient à peu près vingt. Je me défendais tant bien que mal, usant de mes meilleures techniques. L’un deux est sorti de nulle part et m’a frappé dans le dos avec son bras. Un bras ordinaire n’aurait fait aucun dégât, mais son bras était enflammé. Ceux qui m’ont accompagné m’ont retrouvé et m’ont ramené au villlage. C’est ici qu’ils m’ont expliqué que cette technique était une technique héréditaire d’un clan appelé Yamazu. Je me suis renseigné sur ce clan et aujourd’hui, la plupart d’entre eux sont venus ici, leur ancien pays ayant été détruit. Bon, j’espère que mon histoire t’a plu. Au revoir.>>
Quelle drôle d’histoire. Reiji fait partie du clan Yamazu, et il a utilisé la technique héréditaire contre moi, j’aurais bien pu mourir. Kotonaru reprit le chemin. Il s’arrêta à l’épicerie un petit instant pour parler à son gérant, Yuke, qui connaissait l’histoire d’à peu près tous les clans de Gensou.
<<Bonjour, Kotonaru. Qu’est-ce qui t’amène ici? Tu voudrais savoir l’histoire du clan Yamazu…Eh bien, je n’en connais pas beaucoup sur eux. Ils viennent d’un pays lointain, mais personne ne sait lequel. Ce pays a été saccagé par des bandits. Reconstruire aurait été trop long, alors ils ont immigrés par ici. Avec le temps, ils ont intègrés la société. Ils maîtrisent une technique héréditaire, le Katon : Jinken no Seika, une technique bien dangereuse. Elle comporte 7 phases. La première, l’un des bras devient enflammé. La deuxième, l’autre bras s’enflamme. La troisième, les pieds s’enflamment. La quatrième, le reste des jambes s’enflamment. La cinquième, les yeux deviennent en une sorte de feu, dans le sens que celui qui les regardent peut devenir aveugle. La sixième, le torse prend en feu. La septième et dernière, le reste du corps prend en feu, dont la tête. J’espère avoir pu t’aider. Au revoir.>>

Maintenant qu’il connaissait un peu l’histoire du village, il pouvait dire qu’il connaissait le clan de Reiji. Parlant de Reiji, il devrait y aller. S’excuser ne fera qu’arranger les choses. S’excuser auprès de sensei Suichiro aussi, et auprès de Maï. Il passa près de la forêt, endroit de prédilection d’entraînement de son équipe. Il entendit des bruits de shuriken frappant le bois. Il monta à un arbre afin d’observer le tout sans se faire voir. Ce qu’il redoutait le plus, c’est que c’était son équipe qui était là. Suichiro s’arrêta un moment et tendit l’oreille. Il haussa les épaules et continua à s’entraîner avec Reiji et Maï. Reiji semblait aller mieux. Il était sur le point de glisser alors il se redressa mais il fallu qu’un sale oiseau de malheur soit là. Le bruit alerta les trois ninjas et ils se placèrent en position de combat. Kotonaru envoya un clone à leur rencontre. Il se souvenait très bien que Suichiro savait reconnaître les clones, mais il s’en fichait.

- Kotonaru, je sais que ce n’est pas toi, tu peux descendre de l’arbre.

Il semblait de pas avoir d’option autre que celle-ci. Il descendit. Reiji et Maï furent surpris de voir Kotonaru. Seul Suichiro avait senti sa présence.

- Écoutez sensei, et toi aussi Reiji. Je suis désolé pour tout le tort que j’ai causé.

- Nous comprenons, Kotonaru.

Reiji s’avança et plaça une main sur l’épaule de son coéquipier.

- Tu sais que ce n’est pas si grave.

- Je le sais, Reiji. Je suis sincèrement désolé.

Ils se donnèrent une longue accolade et l’entraînement recommença.

[…]

Le premier entraînement commença ; lancer de shurikens. Ça, Kotonaru le faisait les yeux bandés. 10 sur 10. Le deuxième entraînement ; bunshin et henge. Pas trop de problème, Kotonaru est habitué d’utiliser bunshin, et henge c’est pas ce qui a de plus difficile. 9 sur 10. Ayant fini avant les autres, il partit. Il alla casser la croûte au restaurant le plus près. Comme à l’habitude, un bol de nouilles et du thé. En ressortant, il prend une bonne bouffée d’air. La vie avait reprit son cours normal et ses crises de colère avait cessées. Il avait commencé à travailler il y a 3 jours afin de vivre de lui-même. Il voulait quitter la demeure familiale comme son plus grand frère. Son frère, lui, l’avait quitté la maison à l’âge de 13 ans. C’est pourquoi il travaillait 2 heures par jour chez le vieux Chisei Kogawa, marchand de saké. Kotonaru se faisait payé 40 ryos de l’heure à transporter des caisses de saké et à la fin de la journée. M. Kogawa lui laissait prendre une bouteille. À l’aide de ces 40 ryos de l’heure, le jeune Sankyoshi pouvait se payer un petit appartement dans les quartiers de la classe moyenne en plus de pouvoir aller au restaurant plus souvent. Après chaque entraînement, il se dirigeait vers les commerces où se trouvait le Aruköru Jütaku. Aujourd’hui comme à l’habitude, il se rendit au boulot. Les caisses de saké étaient lourdes mais il pouvait compter sur quelques clones pour lui donner un coup de main. M. Kogawa était un brave vieillard qui en connaissait beaucoup sur la vie. C’était aussi un ancien ninja, mais un accident lui a fait perdre toutes capacités.
*Flashback*
<<Oh tu sais, mon garçon, je peux t’expliquer mon histoire. Dans le temps, j’étais un très bon jounin, j’étais respecté dans tout le village. Je faisais même partie de l’entourage du troisième GenKage, Matsumata Chirakakku, c’était un de mes bons amis. Nous avons participé à beaucoup de missions ensemble et c’est dans l’une d’elles que j’ai eu mon accident. Lui et moi avions pour mission de ramener un espion capturé au village d’Ame, plus au sud. Tout se passait bien, nous avons pu retrouver notre confrère sans qu’eux s’en aperçoivent. C’est après qu’ils ont remarqué la disparition de leur détenu. Nous nous sommes rapidement retrouvés nez-à-nez avec une dizaine d’Anbu. Nous étions de redoutables ninjas dans le temps, alors nous avons eu raison de quelques-uns. C’est là qu’un d’entre eux a utilisé une technique héréditaire, le Harikën Sakebi no Jutsu, technique propre au clan Saikuron. Cette technique est aussi appelée le cyclone hurlant. Elle envoie une vertigineuse bourrasque à l’adversaire. J’ai toujours eu une frêle musculature, alors j’ai été projeté à un trentaine de mètres de hauteur. L’utilisateur du jutsu s’est approché de moi et m’a dit son nom ; Yûichiro. Yûichiro Saikuron. Matsumata et l’espion ont réussi à me ramener au village. C’est après plusieurs examens en profondeur qu’ils ont déterminé que je ne pourrais plus être un ninja. j’ai quand même essayé à plusieurs reprises d’utiliser mon chakra mais en vain. Je me suis retiré du monde des ninjas mais j’ai continué à m’occuper de mon village, mais d’une tout autre façon. Je suis devenu juge dans les examens de sélection des chuunins et parfois aux examens de sélection des jounins. C’est le jour de mon 75e anniversaire que j’ai pris ma retraite définitive de l’organisation du village. Je me suis souvenu d’un ancien projet, celui de devenir vendeur de saké. Pour me récompenser de mes années de service pour le village, Matsumata, qui était alors devenu GenKage, m’a financé et j’ai pu ouvrir le Aruköru Jütaku, bar qui est devenu réputé pour la qualité de son saké.>>
*Fin du flashback*
Chisei Kogawa avait maintenant 93 ans, donc 18 ans sont passées depuis l’ouverture de son bar. La journée tira à sa fin et la nuit allait bientôt montrer le bout de son nez. Il déposa la dernière caisse et alla voir M. Kogawa pour sa paye. Il fit le tour du bar mais aucune trace du vieux. Il alla voir au casino, endroit où Chisei aimait passer ses journées lorsqu’il laisait Kotonaru au commande du bar. Aucune trace du vieux. Il sortit et parta en direction de son apartement, il demandera sa paye le lendemain. Sur son chemin, il rencontra son frère, Jeru, et son père, Hideki, qui discutaient. Ils décidèrent d’accompagner le genin jusque chez lui. Ils passèrent devant une petite ruelle et virent quelque chose dans une des fenêtres. Une personne était ligoté à une chaise et se faisait engeulé par un homme plutôt bâti. Voulant savoir ce qui se passait, les trois ninjas firent le tour du bloc et entrèrent dans la demeure. M. Kogawa était bâilloné et ligoté. Un homme lui parlait tandis que deux autres faisaient le guet. Hideki s’addressa à l’hommme qui parlait

- Que se passe-t’-il ici?

- Votre monsieur ici présent m’a emprunté de l’argent et ne m’a point remboursé. J’arrange les choses. Vous savez que c’est une propriété privée?

- Nous sommes des ninjas, en conséquent, nous avons le droit de pénétrer dans n’importe quel propriété si c’est pour le bien de la population.

- Bla, bla, bla. Encore plein de tralala de ninja…

- Vous êtes en infraction, vous n’avez pas le droit de faire cela. Dans ce cas-ci, vous pouvez aller voir quelqu’un au QG du village qui s’occupera de vous rendre votre argent.

- Et bien, si nous sommes en infraction…

Les deux hommes qui faisaient le guet en retrait s’avancèrent, katana à la main.

- Je vous conseille de déposer ces katanas et de vous rendre. Vous ne faites pas le poids contre deux jounins et un genin.

- Peut-être, mais cela ne nous empêche pas d’essayer.

Les deux hommes se ruèrent. Les trois shinobis esquivèrent leur attaque et se placèrent en position de combat. Hideki utilisa sa technique Suiton : Suiron et emprisonna l’un des hommes dans une prison aqueuse. Jeru s’occupa de l’autre homme. Il restait que Kotonaru pour s’occuper de l’autre.

- Alors, petit crétin. Tu oses t’attaquer à moi.

- Oui. Tu ne sembles pas très fort.

- Attends de voir, petit arrogant!

Quelques shurikens et kunais volèrent en direction du genin. Ce dernier sortit son poignard et se protéga contre les projectiles. Quelques projectiles d’eau suivèrent. D’un simple geste de main, Kotonaru balaya la deuxième vague. L’affinité Futon était très utile contre les attaques Suiton mineures. Enchaînant différentes techniques apprises à l’académie, le jeune Sankyoshi se défendait facilement contre son opposant. Il ne voulait pas blesser un membre de son village, même si c’est la pire des crapules. Il voulait arrêter son adversaire de façon indolore, comme l’a fait son père et son frère. C’était le temps d’utiliser le Chihö Bunken contre un adversaire de taille. Il ne l’avait utilisé que contre Reiji. Il utilisa sa technique. L’homme tomba sur les genoux en se prenant la tête. Kotonaru créa deux clones pour apréhender le criminel. Intrigué par cet homme, il lui posa quelques questions;

- Quel est votre nom, monsieur?

- Ayato. Ayato Kachi-Iru.

- D’habitude, un ninja est une personne qui est sensée aider la société, pas la ligotée sur une chaise, non?

- Je suis un ancien ninja. J’ai appris les rudiments lorsque j’étais plus jeune. J’ai décroché le titre de chuunin, mais j’ai arrêté la vie de ninja. Cela ne m’intéressait pas. J’ai été forcé par mon père à suivre cet entraînement.

- Voilà qui explique bien des choses. Nous vous amenons tous les trois. Vous allez vous expliquez à des personnes responsables.

[…]

- Je te remercie beaucoup mon garçon.

- Cela me fait plaisir, M. Kogawa.

- Tiens, voilà ta paye de l’autre fois, et une caisse de saké pour tes courageux acolytes.

- En fait, c’était mon père et mon frère.

- Dieu du ciel, prends une caisse suplémentaire! Honneur aux Sankyoshi!

- Merci énormément, monsieur.

- Je te donne congé pour demain, profites-en. Au revoir.

- Merci plus que tout, M. Kogawa. Au revoir.

Kotonaru se dirigea vers la demeure de ses parents. Par chance, Jeru s’y trouvait aussi.

- Que fais-tu avec ces caisses de saké, Kotonaru?

- C’est M. Kogawa qui nous les offrent comme cadeau de remerciement.

- C’est honorable de sa part, moi qui croyait que tous les vieux étaient des radins.

La soirée se termina par une bonne rassade de saké. Kotonaru comprend maintenant pourquoi cette bière est dite haute-qualité…

Le regard de son père était à la fois hardant, à la fois hésitant. Hideki avait amené Kotonaru dans son restaurant favori afin de lui annoncer une nouvelle. À leur arrivée, la place était vide, mais elle s’est rempli en avançant dans la soirée. Comme à son habitude, Kotonaru avait commandé un bol de nouilles au beurre suivi d’une tasse de thé. Les nouilles étaient délicieuses. Le thé, lui, était plutôt fade, pas comme les aimait le genin. La nourriture lui a rapidement fait oublier pourquoi il était ici. À la fin du repas, Hideki rappella à Kotonaru qu’elle était la raison de cet entretien;

– Tu te souviens pourquoi je t’ai amené ici, n’est-ce pas?

- Cela me revient, vous vouliez m’informer de quelque chose.

- Comprends donc, Kotonaru, que ce n’est pas facile de t’annoncer ce qui vaa suivre.

- Cela ne me dérange point, je ne suis pas pressé de toute façon.

- Tu as un frère, Jeru.

- Je sais, où voulez-vous en venir?

- Mais tu as aussi une sœur.

Kotonaru arrêta de respirer pendant une fraction de secondes. Il avait un frère, certe. Mais personne n’a jamais fait mention de l’existence d’une sœur. Kotonaru a vécu 15 ans dans l’ignorance, 15 à ne se douter de rien. Cette nouvelle chavira le jeune Sankyoshi.

- Elle s’appele Leïona. Elle a 22 ans à ce que je me souvienne.

- 22 ans, donc elle est plus vieille que moi?

- Exact.

- Mais pourquoi je ne l’a connais pas?

- Car tu ne l’as jamais vu. Elle habitait ici, à Gensou. Mais un gang qui m’est inconnu l’a pourchassait jour et nuit dans le but d’obtenir une rançon. Notre famille est plutôt riche, n’est-ce pas?

- Oui, père. Nous sommes dans la classe aisé.

- À l’âge de 7 ans, nous avons pensé favorable qu’elle soit exporter dans un autre village. Cela dans le but de la protéger, non seulement elle, mais nous aussi. Elle a prit le nom d’emprunt de Hynomori. J’ai réussi à m’entendre avec le ChikaraKage pour qu’elle commence son entraînement ninja. Les années ont passées et voilà maintenant 15 ans que nous l’avons pas revue.

- C’est déconcertant, tout cela.

- Je comprends très bien ta réaction.

- Est-ce qu’elle a continué son entraînement?

- Oui, elle est même devenue chuunin.

- Chuunin? Wow!

- Et oui.

- À quelle âge l’est-elle devenue?

- La dernière lettre qu’elle m’a envoyée date d’il y a 6 ans. Elle m’a expliquée qu’elle a décrochée le grade de chuunin. Si tu calcules bien, elle l’est devenue à 16 ans.

- C’est bien, mais pas autant que Jeru, lui il est devenu chuunin à 14 ans.

- Ton frère est un cas spécial, il apprend très vite. C’est pourquoi qu’aujourd’hui, malgré ses 20 ans, il est un jounin.

- Tu crois qu’un jour je pourrais la rencontrer?

- Si tu deviens chuunin, peut-être. Mais en tant que genin, tu ne peux quitter le village sans l’escorte d’un ninja de grade plus élevé.

- C’est stupide c’est loi.

- Je disais la même chose à ton âge, je voulais tant explorer ce vaste monde que j’ai mis les bouchées doubles et que j’ai tout donné afin de devenir chuunin. Les années ont passées et je suis maintenant jounin.

- M. Kogawa aussi pensait la même chose.

- Ce vieillard me surprendra toujours.

- Tu savais qu’il a déjà fais des missions avec le 3e GenKage?

- Oui, il était reconnu dans le village comme étant un candidat idéal pour le poste de Kage. Un certain Yuîchiro Saikuron l’a blessée à l’aide d’une technique Futon avancé.

- Mais bon, si nous revenons au sujet principal.

- Tu as raison, Kotonaru. Mais si tu réussissais à trouver un chuunin ou un jounin prêt à t’aider dans ta quête…
- J’avais penser à Kezashi.

- Kezashi Hykao, l’aveugle?

- C’est un très bon chuunin.

- Je reconnais que c’est un très bon chuunin, mais je pense qu’il n’est peut être pas apte à exécuter cette mission.

- Ses sens sont très aiguisés, il n’aura aucun problème à me suivre.

- C’est ton choix, mais fais bien attention.

- Avant de partir, pourriez-vous m’apprendre les rudiments de la médecine?

- Je suis heureux que tu t’intéresses à la médecine. Le nombre de fois que tu m’as dis ; <<J’en ai rien à balancer de la médecine!>>!

- Pour les longs trajets comme ceux-ci, c’est essentiel qu’un des ninjas sachent utiliser des techniques de soins.

- Tu as raison.

- Je vais parfaire un peu mon bukijutsu aussi.

- Tu n’as pas encore appris d’autres techniques de bukijutsu?

- Maître Suichiro et Jeru ne connaissent pas le bukijutsu.

- Je pourrais t’apprendre quelques nouvelles techniques…

- Ah oui ?

- Bien sûr, mais je peux le faire seulement demain. J’ai une autre mission. Je dois repartir espionner au pays de la foudre.

- Je serais là demain, à l’aube.

- Et je t’attenderai.

Les deux hommes se saluèrent et partirent chacun de leur côté. Quelle discussion…. Leïona, ça ne lui dis rien, il devrait peut-être s’informer auprès de sa mère. Kotonaru fonça vers la demeure familiale. Quelques coins de rue plus loin, il trouva la maison. Cette maison était bien grande. Elle contenait 8 pièces ; l’appartement de Tame, sa mère, l’appartement d’Hideki, deux chambres d’invités, un dojo, une pièce servant de remise d’aliments, une pièce où était entretenu les armes et un autre pièce où un petit sauna s’y trouvait. Une cour intérieur permettait de se détendre en tout temps. Tame faisait aussi pousser des fleurs exotiques dans ce jardin. Des fleurs que l’on trouvait que dans des régions éloignés, surtout dans la partie sud de l’île Angou. Les murs étaient décorés de symboles et d’écriture relatant l’histoire du clan Sankyoshi, depuis ses tous débuts lors de sa fondation, avec Tetoka Sankyoshi aka le vieux barbu. Kotonaru passait une bonne partie de son temps à lire ces choses. Les fenêtres étaient décorés avec des magnifiques éventails dorés qui faisaient paraître la maison comme un château. Le petit genin entra dans la demeure. Il était sûr de trouver sa mère dans le jardin. Elle l’invita à s’asseoir sur l’une des magnifiques bancs sculptés par Jeru.

- Je suis content de te voir, Kotonaru. Qu’est-ce qui t’amène ici?

- C’est Leïona, ma sœur. Père m’en a fait la mention.

- Nous avons cru bon que tu le saches.

- J’aimerais en savoir plus sur le gang qui pourchassait Leïona.

- Ce gang…*soupir* C’est le gang des Martelleurs. Ils connaissent les familles les plus réputées de Gensou et n’hésite pas à en capturer un membre pour une rançon quelconque. Ils essayaient pas tous les moyens de capturer Leïona, car comme tu le sais, ton père a accès à beaucoup d’argent. Vu qu’il est un espion dans un pays voisin, les récompenses de missions sont très élevées dû aux risques qu’il encourt à chacune d’entre elles. La plupart du temps, les rançons peuvent varier de 15.000 ryos à 50.000 ryos, mais dans notre cas, cela pourrait monter à 100.000 ryos, somme dont même nous ne pouvons disposer.

- Je comprends mieux, mais qui est donc le chef des Martelleurs?

- Un certain Smokey Sawasuzu.

- Smokey Sawasuzu….

[/i]Kotonaru resta songeur un instant…[/i]

- Selon un jounin l’ayant déjà vu, il tire les ficelles de son gang de par des souterrains en dessous du village.

- Des souterrains en dessous du village?

- Ce n’est qu’un possible emplacement de leur réseau, ils pourraient être n’importe où dans le monde de Shinnen.

- Même en dessous de nous, en train de nous écouter?

- Cela est impossible, Jeru et Hideki ont déjà vérifiés qu’il n’avait rien en dessous de la demeure.

- Je suis rassuré.

- Comptes-tu aller à Chikara?

- Oui.

- Qui viendra avec toi? Tu sais très bien que tu n’as droit que de sortir que sous ordre d’un chuunin ou d’un jounin.

- Je le sais, c’est pourquoi j’ai demandé à Kezashi, et même si elle est encore genin, Basileia va peut-être venir aussi.

- C’est pas mal, mais tu dois comprendre que les Martelleurs sont sérieux et n’hésiteront pas à mettre leurs meilleurs hommes à vos trousses.

- C’est pourquoi je vais chercher un jounin prêt à nous suivre!

- Comme?

- Je sais pas, je pensais plus à des jounins de Chikara pour le retour, qui sera sans doute plus dangereux.

- Ce serait une bonne idée, qui as-tu interpellé pour cette mission?

- Hayamaru Daihoshi. Un chuunin, Keitaro Tameiki, et un genin expérimenté, Tokri Utak.

- C’est bien. J’espère que tout se passera bien pour toi.

- Je l’espère aussi.

[/i]Kotonaru embrassa sa mère et partit de la demeure. Le soleil commençait à descendre. Il se dirigea vers les commerces et alla manger un morceau. Rempli, il alla courir un peu. Il se mit des poids aux mollets et fit plusieurs fois le tour du village en courant. Après quelques tours, ses mollets semblaient vouloir lâcher, mais si il voulait retrouver sa sœur, il devrait s’y mettre à fond. Il fit une dizaine de tours supplémentaires et s’arrêta devant son appartement. En rentrant, il se débarassa de ses poids et sauta dans son lit. Il s’endormit en moins de deux. Quelques minutes passèrent et il dormait à poings fermés, en train de rêver à sa sœur. À quoi pouvait-elle ressembler? [/i]

[…]

<<Bip bip, bip bip, bip bip…>>

Le réveille-matin sonna et Kotonaru se leva. Il remarqua qu’il s’était couché avec ses vêtements, cela lui ferait un chose de moins à faire. Une bonne tasse de thé le réveilla et il sortit de chez lui. Il était environ 6h du matin et il devait aller s’entraîner avec son père. Il devait lui apprendre les rudiments de la médecine et une technique de bukijutsu. Après de longues minutes de marche, il trouva son père à l’endroit prévu.

- J’espère que tu as bien dormi, nous avons un lourd entraînement à venir.

Les deux ninjas s’y mirent. En commençant, Hideki montra à Kotonaru les rudiments de la médecine. Il lui apprit comment utiliser des bandages et à transporter un blessé. Là venait le temps d’apprendre une technique de soin.

- Bon, cette technique s’appele Kuzuguchi no Heisa, ou fermeture de plaie. Elle consiste à utiliser sa main comme outil. Tu fais passer du chakra dans ta main et en utilisant cette technique, tu peux fermer une plaie. À ton stade, des petites plaies seront facile à guérir.

- Cool.

En marchant dans la forêt, ils trouvèrent un cerf qui semblait blessé. Il était encore vivant. C’était le moment de mettre la technique à l’épreuve. Kotonaru s’approcha du cerf et trouva sa plaie. Il fit passer du chakra dans sa main et utilisa sa technique.

<<Kuzuguchi no Heisa!>>

Comme l’avait dit Hideki, la plaie se referma peu à peu. Après quelques minutes de soins, le cerf était debout sur ses pattes et prêt à continuer de vivre. Il émit un son qui semblait vouloir dire merci et partit en direction inverse.

- Bravo, Kotonaru. Je suis fier de toi.

- Je crois que cette technique me sera utile.

- Il est maintenant le temps de t’apprendre la technique de bukijutsu que je t’ai promise.

- Yes!

- Elle s’appele Buröbakkurame. Cette technique est très compliquée. Elle consiste à faire apparaître des shurikens.

- Dans ce cas, c’est une technique de ninjutsu?

- Pas tout à fait. Après de nombreux questionnements, cette technique a été considéré comme bukijutsu.

- Qu’arrive-t-il après avoir fait apparaître les shurikens?

- Et bien, après, tu peux les contrôler à ta guise, mais dès qu’elles ont touchés l’adversaire, tu ne peux plus les utiliser. Tu peux matérialiser jusqu’à 10 shurikens, chacuns contrôlés par un doigt. C’est une technique utilisant énormément de chakra.

- Comment peut-on faire apparaître des shurikens?

- Par la seule force de pensée. Des ondes transmettront ton chakra de par ton cerveau jusqu’en dans l’univers, ensuite, tu peux faire prendre forme à ton chakra. La quantité de chakra va modifier la consistance de tes projectiles et le contrôle que tu auras sur eux.

- Peut-on faire apparaître autre chose que des shurikens?

- En tant que genin, il est pratiquement impossible de faire apparaître autre chose que des shurikens. Plus tard, tu pourras faire apparaître des kunais et des shakens.

Kotonaru, sous observations de son père, commença à tester cette technique. Premier essai : un seul shuriken a pu être maîtrisé, sur un total de 3 apparus. Deuxième essai, même chose. Le jeune Sankyoshi essaya une dizaine de fois, mais dû arrêter par manque de chakra. Son meilleur résultat fut 4 shurikens contrôlés sur 6 apparus. Il était très fier de lui, il venait d’apprendre deux nouvelles techniques extraordinaires. Le temps avait passer très rapidement et il était maintenant passé 8 heures du soir. Malgré sa grande fatigue, il réussit à retourner chez lui. Il but une tasse de thé et pensa à sa sœur. À quoi pouvait-elle ressembler? Il avait vu l’image d’une jeune femme dans son rêve. Elle avait des traits fins et une très belle silhouette. Ses yeux verts, symbole du clan, faisaient croire à Kotonaru que c’était sûrement sa sœur. Elle avait aussi les cheveux noirs tombants et portait deux bandeaux ; sur le bras gauche, celui de Gensou, et sur le bras droit, celui de Chikara. Le genin resta songeur à propos de ce rêve, il ne devait pas se faire d’image pré-fabriquée de Leïona, il ne l’avait jamais vue. Comme le jour d’avant, il alla se coucher tout habillé et s’endormit d’un seul coup.

[…]

Le son de la sonnette de la porte d’entrée réveilla Kotonaru. Il regarda l’horloge ; 11h40. Il avait dormit tout ce temps-là. Étant déjà tout habillé, il alla répondre. C’était Basileia.

- Bonjour Kotonaru!

La lueur du jour et les yeux éblouissants de Basi aveuglèrent le jeune Sankyoshi. La joie incessante de la kunoichi énervait tout le temps Kotonaru.

- Que fais-tu ici?

- Je suis venue t’annoncer que je pourrais venir avec toi!

- Où?

- Tu ne te souviens pas? Tu m’as proposé de t’accompagner à Chikara pour retrouver Leïona!

- Ah oui, c’est vrai. Mais pourquoi j’ai fais ça.

- Quand allons-nous partir?

- Quand un chuunin ou un jounin acceptera de venir avec nous, soit nous attendons le retour de mon frère.

- Tu as un frère?

- Surprise!

- Je ne le savais pas, comment s’appele-t-il?

- Jeru.

- Jeru Sankyoshi, ça me dit quelque chose.

- Bon ben, si t’as rien d’autre à dire, tu pourrais retourner chez toi?

- D’accord, au revoir!

*flan*

Kotonaru ferma la porte brusquement.

- Elle m’énerve…Mais au moins, elle viendra avec nous. Ces techniques de soins seront utiles.

Kotonaru faisait les cents pas dans le bureau du GenKage. Il devait partir en mission périlleuse jusqu’à Chikara pour ramener sa sœur, Leïona. Il était accompagné de ceux qui sont censés l’accompagner. Suichiro, Reiji, Basileia, Kiai et Lyo étaient avec lui. Se tenant devant lui le ténébreux Ryoshima Tremeres. Ce vampire, bien qu’il soit inoffensif, fesait trembler le jeune genin de 14 ans.

[Ryoshima] - Tu sais, Kotonaru, ce n’est pas si facile de faire l’aller-retour entre Gensou et Chikara. Le gang des Martelleurs surveille de près les déplacements extérieurs de ta sœur.

[Kotonaru] - Sauf votre respect, je pense personnellement que 4 genins accompagnés d’un chuunin et d’un jounin sont parfaitement capable d’accomplir ce genre de mission. Surtout qu’un autre genin et un autre chuunin se joindront à nous pour le retour. J’attends même la confirmation d’Hayamaru, un jounin chikarate.

[Ryoshima] - Je comprends mais tu devras faire bien attention. Je suis d’accord à te confier cette mission. Tu seras sous la tutelle de ton sensei, Suichiro, ainsi que Lyo, un chuunin d’élite.

[Kotonaru] - Je vous remercie énormément, monsieur.

[Ryoshima] - Mais une dernière chose.

[Kotonaru] - Oui?

[Ryoshima] - Les Martelleurs forment un groupe très dangereux. Leur quartier général n’a jamais pu être trouvé. Selon une équipe d’anbu, leur QG se trouverait dans un labyrinthe de souterrains situés dans une partie du Yuukan. Si vous le pouvez, je vous demanderais de trouver des informations ur l’emplacement de cette base. Bien sûr, cela est facultatif.

[Kotonaru] - Bien, nous ferons tout ce que nous pouvons pour y remédier.

Après une série d’au revoir officiels, le petit groupe quitta le bureau du GensouKage. Ils sortirent de l’établissement.

[Kiai] – Que faisons-nous maintenant?

[Kotonaru] – Nous partirons dès que tout le monde sera prêt.

[Suichiro] – Je crois que nous pouvons partir bientôt, mais il va falloir se préparer.

[Kiai] – Préparer quoi?

[Suichiro] – Il va falloir s’entraîner et simuler des combats. Si on tombe sur des Martelleurs, il va falloir réagir adéquatement.

[Lyo] – Suichiro a raison, il va falloir bien se préparer à toutes éventualités.

[Kotonaru] – Quand allons-nous partir?

[Suichiro] – Nous avons le feu vert pour partir immédiatement, mais je décide que nous partirons dans 3 jours afin de nous donner un délai.

[Lyo] – Je suis d’accord, 3 jours seront suffisant si nous nous entraînons bien.

[Suichiro] – En tant que leader du groupe, je décrète que vous soyez tous à l’orée de la fôret demain. Suis-je bien clair?

Les 5 autres ninjas acquièserent. Chacun partirent de leur côtés. Ils avaient donc 3 jours pour paufiner leurs techniques et se préparer. Kotonaru avait peut-être une longueur d’avance sur les autres genins, mais il ne devait pas prendre cela comme acquit. Il s’arrêta un moment au restaurant pour grignoter un morceau. Il pensait à M. Kogawa. Le vieillard lui avait donner congé pour sa mission, mais il n’était pas capable de transporter les caisses seul. Heureusement que Jeru s’est porté volontaire pour me remplacer. En sortant, il remarqua que Reiji et Maï l’attendait.

[Reiji] – Kotonaru, je veux ma revanche.

[Kotonaru] – Quelle revanche?

[Reiji] – Pour notre dernier combat, je veux sauver mon honneur.

[Kotonaru] – Tu n’as pas peur de te blesser encore?

[Reiji] – Cette fois-ci, Suichiro sera là pour nous superviser.

[Kotonaru] – J’accpete le défi, mais gâre à toi.

[Reiji] – Suis-moi, nous avons trouvé L’endroit idéal pour se combattre.

Reiji emmena Kotonaru avec lui et ils marchèrent pendant au moins 10 minutes. Ils arrivèrent devant une magnifique clairière où se tenait sensei Suichiro.

[Suichiro] – Cette fois-ci, je superviserais votre combat. Si quelque chose arrive, je vous arrêterai. Pour ce combat, il y a une surprise.

[Kotonaru] – Une surprise?

[Suichiro] – En effet, vous combatterez chacun en duo. Reiji, tu seras avec Basileia, et toi Kotonaru, tu seras avec Kiai.

[Reiji] – Parfait.

[Kotonaru] – Cela me convient.

Basileia, Kiai et Lyo sortirent de dernière un arbre.

[Lyo] – Les règles sont simples. Pas de tricherie. Tout les jutsus sont acceptés. Que le combat commence!

Kotonaru et Kiai se placèrent un à côté de l’autre tandis que leurs opposants peinaient à trouver une position de combat adéquate. Kiai fonça sur Reiji, kunaï à la main. Reiji reculait lentement tout en évitant les coups de Kiai.

[Reiji] – Katon : Nokoribi!

Une vague de braises ardentes déferla sur Kiai. Ce dernier dut stopper son offensive et fut contraint de retourner auprès de Kotonaru. Basileia fonça sur Kiai, profitant d’un instant de déconcentration. Lorsque le poing de la kunoichi s’en alla le frapper, Kotonaru bondit et arrêta Basileia. Tenant le bras de Basileia d’une main et préparant un jutsu de l’autre, il semblait pourtant confiant.

[Kotonaru] – Futon : Sukoru!

Une bourrasque propulsa la jeune Inari au loin. Très fier de son coup, il aida Kiai à se relever. Reiji s’approcha à grande vitesse du jeune Sankyoshi et engaga un combat de lames intense. Face au puissant poignard de Kotonaru, le petit kunaï de Reiji ne faisait pas le poids. Après un dur coup, le kunaï glissa des mains du garçon qui fut obligé de mettre son genjutsu à l’œuvre.

[Reiji] – Reddo Binjon no Jutsu!

Kotonaru partit en trance. Tout était rouge et tournoyait. Il essayait tant bien que mal de se défaire de l’emprise de Reiji mais en vain. Il voyait Kiai qui se défendait contre Basileia, mais il ne pouvait pas l’aider. C’est à ce moment que Kotonaru eu une idée. Ayant ses membres prêt à l’usage, il tenta son propre genjutsu.

[Kotonaru] – Chihö Bunken!

Kotonaru commença à tournoyer à son tour. Il tomba sur le derrière. Le genjutsu avait été stoppé et Reiji avait fait un face contre terre. Le jeune Sankyoshi en profita pour s’éloigner un peu. Le combat devenait de plus en plus harudu entre les deux autres genins.

[Kotonaru] – Bunshin no Jutsu!

Il créa quelques clones afin d’aider Kiai. Basileia commençait à perdre confiance à la vue des clones. Elle fit un petit bond en arrière.

[Basileia] – Bunshin no Jutsu!

Elle créa des clones pour combattre ceux de Kotonaru.

[Kotonaru] – Futon : Ha wo Kaesu!

Kotonaru lança son poignard en direction clones de Basi. Le poignard eut raison de quelques-uns mais pas de tous. Le poignard revena tel un boomerang et disposa des derniers clones. Les clones du Sankyoshi avaient le champ libre. Malgré la hargne qui habitait la kunoichi, elle fut blessée aux bras. Elle se retira afin de se soigner. Reiji s’était relevé et avait amorcé sa technique héréditaire.

[Reiji] – Katon : Jinken no Seika phase 1!

Le bras droit de Reiji s’enflamma et il courut en direction de Kotonaru. Il esquiva les attaques du Yamazu mais fut touché au torse. La chaleur était insoutenable et une marque de brulûre fit son apparition. Kiai fit son entrée et dégaina un coup de poing au visage de Reiji. Ce dernier dut s’éloigner. Une marque rouge ornait le visage de celui-ci. Kiai aida Kotonaru à se relever.

[Kiai] – Tu es correct ?

[Kotonaru] – Oui oui, ça va.

Le jeune genin s’éloigna et commença à soigner sa brûlure.

[Kotonaru] – Je ne sais pas si ça va marcher, cette technique est seulement senser soigner les plaies, et non les brûlures. Kuzuguchi no Heisa!

Kotonaru plaça sa main sur son torse. Rien, comme il l’avait prédit, cette technique ne servait à rien dans ce cas-ci. Il avait dépensé beaucoup de chakra pour rien. Pendant qu’il tentait de se soigner, Kiai devait affronter deux ninjas à lui seul.

[Kotonaru] – C’est tout ou rien!

Il s’approcha un peu du combat mais fit attention de ne pas se faire remarquer.

[Kotonaru] – Buröbakkurame!

10 shurikens parfaits se matérialisèrent grâce aux ondes de chakra. Les contrôlant de ses doigts, il les envoyèrent en direction des deux adversaires. Ils ne rendirent compte de rien et Reiji recevit deux shurikens dans le dos tandis que Basi en recevit un dans chaque bras et un autre dans la cuisse. Cette dernière fut forcer de quitter l’affrontement. Il ne restait plus que Kotonaru, qui avait vidé sa réserve de chakra, Kiai, moins fougueux qu’au début, contre Reiji qui semblait en pleine possession de ses moyens. Il était maintenant en phase 2, ses 2 bras étaient en feu.

[Reiji] – Katon : Hinotama!

De redoutables boules de feu furent envoyer par ses mains. L’une d’elles toucha Kiai au visage. Ce dernier tomba par terre tandis que Kotonaru, lui, recevait les boules de feu sur ses bras avec lesquels il se protégait le visage. Profitant de cet instant de stupeur, Kotonaru recevit un coup de pied au ventre. Il cracha une gorgée de sang. Suichiro et Lyo le sortit du combat. Il ne restait plus que Kiai et Reiji. Du côté de Kiai, tout semblait aller mal, mais du côté de Reiji, la phase 3 avait été activée. Les jambes de Reiji prirent feu, lui donnant le pouvoir de courir à grande vitesse. Ce dernier courut autour de Kiai afin de former un cercle de feu. Emprisonné dans les flames, Kiai n’eut pas le choix mais que d’utiliser le sceau du dragon. D’un seul coup, Kiai sortit du cercle enflammé et se mit à frapper durement Reiji. Il semblait en pleine possession de ses moyens. Son chakra avait doublé et il reprenait l’avantage. La puissance du Jinken no Seika de Reiji diminuait à vu d’œil et finit par stopper. Maintenant vulnérable, il ne pouvait offrir résisatance à Kiai. Le combat se termina, Reiji avait été envoyé au tapis. Se tenant à peine debout dû aux effets du sceau, il leva le bras en signe de victoire. Les deux surveillants foncèrent en direction des deux combattants. Lyo s’occupa de Reiji tandis que Suichiro essayait de maintenir Kiai en vie. Les deux allait bien et les 4 combattants se serrèrent la main.

[Reiji] – Vous avez gagné, félicitations. Ma revanche n’a pas marchée.

[Kiai] – Vous avez bien combattu, je suis fier de vous même si vous avez perdu.

[Kotonaru] – Je crois que nous pouvons rentrer chez nous, je suis exténué.

Chacun partirent en direction de leur demeure. Ça avait été un dur combat mais l’équipe formé de Kotonaru et Kiai avait eu le dessus.

[Suichiro] – Eau?

[Lyo] – Check!

[Suichiro] – Viande salée?

[Kotonaru] – Check!

[Suichiro] – Tente?

[Kiai] – Check!

[Suichiro] – Couvertures?

[Basileia] – Check!

[Suichiro] – Saké?

[Tous] – Check!

[Suichiro] – Nous sommes prêts à partir. J’espère ques vous vous êtes bien entraîné?

[Lyo] – Je me suis bien occupé d’eux.

[Suichiro] – D’après les archives du GenKage, un groupe de Martelleurs peut varier entre 5 et 10 personnes.

[Kotonaru] – Est-ce qu’il y a beaucoup de ninjas dans le gang?

[Suichiro] – Pas vraiment, mais les dirigeants en sont. De niveau chuunin environ.

[Lyo] – Vous devrez faire attention quand même. Seul ceux qui le valent peuvent adhérer à cette organisation.

[Kotonaru] – Sans vouloir déranger, mais on devrait partir!

Les 6 ninjas se mirent en route. Ils franchirent les portes, et pour certains, c’était la première fois. Kotonaru regarda le village se perdre dans l’horizon. Il était songeur quand à cette mission car si ils tombent sur un grand groupe de Martelleurs, ils auront de la difficulté. Un jounin et un chuunin ne suffiraient peu être pas. Il sortit de ses pensées et rattrapa les autres qui en avaient profité pour prendre un peu d’avance. Après une dizaine de minutes, le soleil commençait à descendre, lentement mais sûrement. Quand l’astre devenu presque invisible, le groupe s’arrêta. Ils commencèrent par monter les tentes, puis par faire griller la viande. Lyo alluma un grand feu et plaça la viande sur un piquet tournant. Reiji s’occupa de faire tourner la viande tandis que les autres s’hydrataient. Basileia alla se coucher, puis vaint le tour de Lyo. Les quatres autres mangèrent dans un silence de mort. La nuit inquiètait les trois genins, mais Suichiro commença à raconter une histoire.

[Suichiro] – Je vais vous raconter une de mes missions que j’ai fais. Cela fais trois ans déjà. C’était bien avant la formation de l’équipe. Je faisais justement équipe avec Lyo qui venait d’obtenir le grade de chuunin et deux autres jounins. Nous devions aller à Kusa pour enquêter sur une histoire de disparition de marchands Gensouhards. Après 14 jours de voyages, nous arrivâmes enfin à Kusa. C’est après plusieurs interrogatoires que nous découvrirent que les présumés marchands capturés avaient été emmenés au village d’Ame. Nous avions dû nous taper 10 jours supplémentaires. C’était la première fois que je visitais la région Suiteki. Le détour jusqu’à Ame se passa bien et nous arrivâmes enfin. Le mauvais temps nous déprimait énormément et nous dûmes interrompre les recherches pour nous reposer. C’est par la suite que nous avons découvert une grotte où se trouvait les marchands disparus. Après avoir parlé avec les gens du coin, nous apprenions que cette grotte était adapté pour garder des prisonniers. Elle appartenait aux Martelleurs. C’est au retour que nous devions faire face à une cinquantaine de Martelleurs. À quatre, ce ne fut pas évident, même que j’ai failli y passer. Nous avons réussi à ramener les marchands à Gensou.

[Kotonaru] – Wow! Je ne savais pas que vous aviez déjà eu affaire aux Martelleurs.

[Suichiro] – En effet, ils sont puissants et assez influents.

[Reiji] – Combien il y a-t-il de membres?

[Suichiro] – D’après les archives, au moins 250.

[Kotonaru] – Ma mère m’a parlé du chef de l’organisation, Smokey Sawasuzu.

[Suichiro] – Smokey, Smokey, Smokey…C’est en fait un ancien ninja de Gensou. C’était un homme qui avait du charisme et du pouvoir. Il n’a pas eu de problème à recruter des gens.

[Kiai] – Est-ce que c’était un ninja?

[Suichiro] – Un jounin qui a déjà été anbu, en effet. Il est maître dans l’art de la surprise. Il est capable d’apparaître derrière moi et de me poignarder sans que je m’en rende compte. Heureusement, il est faible en techniques de ninjutsu et genjutsu.

[Kiai] – Pensez-vous que nous serions capable de le battre si nous le rencontrions?

[Suichiro] – Peut-être bien, mais cela serait loufoque. Il ne sort jamais en personne. Cela fait 10 ans que personne ne l’a vu et encore là…

Un bruit interrompa la discussion. Kiai et Reiji se levèrent, kunai à la main.

[Suichiro] – Calmez-vous! Bunshin!

Un clone fit son apparition et partit en direction du bruit ; un buisson. Il s’approcha et bondit un homme. Le clone disparut.

[Inconnu] – Vous m’avez démasqué. Je ne peux que me présenter, Tekuyashi.

[Suichiro] – Et bien, Tekuyashi, que fais-tu ici à nous espionner?

[Tekuyashi] – Comme vous l’avez peut-être deviné, je suis un Martelleur. De classe 2.

[Suichiro] – De classe 2? Car il existe des classes dans le gang?

[Tekuyashi] – Vous ne saviez pas? En fait, il existe 5 classes. La classe 1 est la plus puissante et la classe 5 est composée d’homme de main.

[Reiji] – Cela ne nous explique pas ce que vous faites ici!

[Tekuyashi] – Ne monte pas sur tes grands chevaux, vous êtes encerclés. Un mouvement brusque et vous êtes fini.

Kiai et Reiji baissèrent les armes en signe de paix. Le bruit avait alerté Basileia et Lyo et ceux-ci étaient venus rejoindre les quatres autres.

[Tekuyashi] – Il y en a d’autres? Quelle surprise…Sortie!

Une vingtaine d’homme sortirent de l’ombre pour entourer les Gensouhards.

[Suichiro] – Que nous voulez-vous?

[Tekuyashi] – J’ai appris que vous aller à Chikara pour ramener la jeune fille 9-P, n’est-ce pas?

[Kotonaru] – Qu’est-ce que 9-P?

[Tekuyashi] – Je ne suis pas sensé révelé ce genre d’informations mais vu que vous ne verrez peut-être par le jour…En fait, chaque cible de l’organisation a un numéro et une lettre dépendamment de certains critères.

Tekuyashi sortit un petit livret qu’il feuilleta rapidement.

[Tekuyashi] – 9-N, 9-0…Voilà! 9-P. Leïona Sankyoshi, n’est-ce pas?

[Kotonaru] – En effet, c’est ma sœur.

[Tekuyashi] – Oh…Pauvre toi.

[Kotonaru] – Cessez le sarcasme, je suis sûr que je peux tous vous battre.

[Tekuyashi] – Si tu tiens à m’affronter, je te défies en duel. Toi contre moi, personne d’autre, qu’en penses-tu?

[Kotonaru] – D’accord. Bunshin!

Quelques clones apparurent et foncèrent sur Tekuyashi. Ce dernier ne bouga pas un pouce. Un des clones frappa le Martelleur. Un nuage de fumée apparut.

[Reiji] – Que se passe-t-il?

Un homme bondit d’un arbre et tomba quelques pas devant Kotonaru.

[Tekuyashi] – Depuis le tout début, tu parles avec un clone intelligent, un double de moi-même.

[Kotonaru] – Tu es coriace.

Kotonaru bondit, sortit et lança son poignard en direction de Tekuyashi. Il manqua sa cible.

[Kotonaru] – Futon : Ha wo Kaesu!

L’arme blanche fit demi-tour et doubla de vitesse. Le Martelleur ne fit que sauter afin d’éviter le projectile improvisé. Il dut aussi éviter quelques kunais envoyés par l’attaquant. Il se déplaça un peu vers la gauche.

[Tekuyashi] – Doton : Migi Chikyü!

Des racines sortirent du sol et empoignèrent les pieds de Kotonaru.

[Kotonaru] – Arff…! Comment as-tu pu?

[Tekuyashi] – Kobushi no Doro, le poing de boue sèchée!

Tekuyashi fonça sur le pauvre genin, le poing fait de boue sèchée. Il le frappa durement au ventre. Le jeune Sankyoshi ne put que cracher une gorgée de sang. Les racines lachèrent les pieds du jeune homme. Il se releva péniblement.

[Kotonaru] – Futon : Sukoru!

Une forte bourrasque frappa Tekuyashi. Celui-ci tomba quelques mètres plus loin. La fatigue començait à se sentir dans les deux camps. Les spectateurs ne pouvaient que regarder les deux ninjas s’entre-déchirer.

[Tekuyashi] – Doton : Ningen Toge, les épines mortelles!

Une dizaine d’épines se métamorphosèrent dans le sol et se levèrent. Chacunes partirent en direction de Kotonaru. L’une d’entre elles le frappa au visage, laissant une petite cicatrice, et un autre se planta directement dans la cheville. Le receveur tomba sur le sol en se tenant la cheville.

[Kotonaru] – Le sale enfant d’chienne!

[Tekuyashi] – Ne sois pas si pressé d’abandonner…

[Kotonaru/tout bas] – J’ai pas le choix d’utiliser la technique.

Il se concentra. Vu qu’il devait soigner deux blessures, il devait se forcer deux fois plus.

[Kotonaru] – Kuzuguchi no Heisa!

La main de Kotonaru se transforma en soigneur de plaies. Il passa sa main sur l’entaille qu’il avait au visage. La cicatrice se ferma aussitôt. Il emmena sa main sur sa cheville.

[Suichiro] – Non! Si tu fais ça, l’épine restera dans ta cheville. Tu ne pourras pas marcher!

Basileia fonça à l’aide de Kotonaru. Après quelques manipulations, la kunoichi médecin retira l’épine. Elle referma la plaie par la suite.

[Tekuyashi] – Tu as perdu, petit faible. En plus, tu as besoin d’aide pour te soigner.

[Suichiro] – Tu devras te mesurer à moi maintenant.

[Tekuyashi] – Tu crois? Les gars, c’est à vous!

Les acolytes de Tekuyashi s’avancèrent. Reiji, Kiai et Lyo rentrèrent dans le combat. Les adversaires étaient faibles, donc ils n’eurent aucun problème à en disposer. Il ne restait plus que Teku et deux autres hommes qui s’avèraient être des ninjas.

[Tekuyashi] – Et bien, c’était facile pour vous. Maintenant, je dois doubler d’ardeur.

Le Martelleur se mit à léviter en récitant des paroles inaudibles. Une lueur turquoise entoura Tekuyashi.

[Tekuyashi] – Dojutsu : Jikan no Me, les yeux du temps!

[Suichiro] – Mais qu’est-ce que c’est?

Le Martelleur était maintenant au sol, et ses yeux étaient d’une lueur turquoise éblouissante.

[Tekuyashi] – Laissez-moi vous expliquez. Jikan no Me est une technique créée par le chef Smokey et de vieux sages. Elle permet à l’utilisateur de jouer avec le temps. En conséquent, je peux voir toutes vos attaques avant même que vous les exécutiez. De plus, je peux prévoir ma stratégie à l’avance. Je peux aussi ralentir vos mouvements et accelérer les miens.

Suichiro se lança sur Tekuyashi. Ce dernier disait vrai. Le sensei allait lentement, comme au ralenti, tandis que le Martelleur se mouvait rapidement. Suichiro fut martellé de plusieurs coups. Lyo se joignit au combat. Sa rapidité allait peut-être l’aider. Tekuyashi est maintenant pris avec deux ninjas. Les attaques des Gensouhards semblaient innefficaces donc Reiji et Kiai se joignit au combat. Les deux genins réussirent à placer quelques coups. Malheureusement, Tekuyashi avait encore son dojutsu en marche et il l’usait correctement. Il disposa de Reiji et Lyo sans problème. Suichiro et Kiai suivirent. Tous les Gensouhards étaient maitenent par terre. Les trois Martelleurs restants s’approchèrent des ninjas épuisés.

[Tekuyashi] – Que fais-je faire maintenant ; les tuer ou attendre mes semblables pour qu’ils vous amènent dans notre prison personnelle?

Avant que Tekuyashi put dire un autre mot, quatre ombres passèrent près de lui. Après avoir tournoyé un instant autour du Martelleur, les ombres s’arrêterent. Quatres Anbus se tenaient là.

[Meneur ANBU] – Laissez-nous les, vous avez bien travaillé jusqu’à présent. Nous nous occuperons du reste. Continuez votre chemin.

Le temps avait tellement passé rapidement que le soleil se leva. Tandis que les ANBUS maîtrisaient les Martelleurs, le groupe démonta le campement, prêt à partir.

[Suichiro] – Merci beaucoup, vous êtes arrivé à temps.

Le petit détachement s’éloignait des autres ninjas. Tekuyashi les regardaient s’en aller paisiblement.

[Tekuyashi] – La prochaine fois, vous n’aurez pas d’aide! Nous allons vous attrapez!

Basileia se boucha les oreilles pour ne pas entendre les paroles du Martelleur.

[Suichiro] – Oublions cette nuit et tâchons d’avancer le plus vite possible. L’arrestation de vingts Martelleurs ne passera pas inaperçu. Nous devons nous rapprocher le plus possible de Chikara. Allez, mettons-nous en route!

Le groupe partit sur le chemin sous les histoires farfelues de Suichiro et Lyo.

Je courrais, je courrais, encore et encore. J’étais poursuivie par quelqu’un. Non ! Quelque chose. J’entends très bien ses pas difformes derrière moi. Il est à environ 5 mètres, mais il s’approche lentement de moi. Le nombre de pas me fait croire qu’il a environ 10 jambes. Peut-être qu’il fait beaucoup de pas. Je ne peux pas me retourner pour vérifier, je me décontrerais et il en profiterait. La chose court un peu plus rapidement que moi, je dois doubler d’ardeur. Cette chose semble décidée à me suivre, je ne peux pas la laisser faire. J’ai réussi à prendre un peu d’avance. Je ne sais pas où je me trouve, j’ai l’impression de courir dans le vide, un grand noir. Je n’ai aucune idée comment je suis arrivé ici. La chose semble me rattraper de nouveau, je dois donner tout ce que j’ai sinon elle m’aura. Merde, il y a un mur devant moi. Je vais trouner à gauche. Qui sais ce qui peut arriver dans cet univers ? Je dois y aller de mon instinct. Peut importe où je suis où qu’est-ce qui va arriver, je ne veux pas mourir avant d’obtenir officiellement mon titre de genin. L’annonce des promotions était sensé être mardi et nous sommes dimanche, non, lundi, non…Je sais plus, on dirait que cet universa draine les informations de mon cerveau. Depuis combien de temps est-ce que je cours ? Peut-être quelques minutes, mais il me semble que je cours depuis des heures. Quoi faire ? Je peux continuer à courir, mais je risque de m’épuiser et la chose m’attrapera. Où est-ce que tout ça va me mener ? Trop de questions, trop de pensées, je dois me concentrer sur la poursuite. Pendant que j’étais dams mes songes, la chose a gagné du terrain. Elle est très proche de moi. Elle pourrait bondir et m’attraper sans problème. Mes jambes commencent à faiblir, je ne tiendrai plus très longtemps. J’entends la respiration haletante de la chose. Cette respiration semble très près. Je suis fini. Les chances de me sauvées sont minces, très minces. Je regarde devant moi, que du noir. Mais où suis-je ? En regardant devant moi, une forme se dessine. On dirait une autre créature. Mince ! Je saute par-dessus mais elle m’attrape les pieds. Elle me jette par terre. La première créature s’approche de l’autre. Ils doivent se demander quoi faire de moi. Je crée un clone de moi-même. Tandis que je me suis levé et que j’ai commencé à courir, les créatures se rendent compte qu’ils se sont faitent duper. Les deux se mettent à courir dans ma direction. J’ai réussi à prendre un peu d’avance mais les deux choses sont rapides et moi je suis épuisé. Maintenant, il y a deux respirations haletantes derrière moi. Je lance quelques kunais derrière moi puis tourne la tête pour voir ce qui va arriver. Au moment où ils allaient heurter les créatures, un grand trou noir s’est interposés et a aspirer les projectiles. Quelques pas après, je reçus un shuriken dans l’arrière de ma main. Je m’empresse de le retirer. Ces choses semblent armés. Je me retourne pour leur faire face. Ils s’arrêtent. Quelques secondes passèrent. J’analysent ces choses. 6 jambes chacunes, un visage indescriptible ainsi qu’un corps diforme et deux bras. Je lance quelques clones. Quelques mouvements floues et plus de clones. Mais à quelle vitesse ceci s’est passé ? Je lance des kunais. Même chose. Je lance mon poignard, il disparaît, je crie. Mon merveilleux poignard n’est plus. Je rage à l’intérieur. Ces foutues créatures m’ont subtilisés mon poignard. Je leur lance un petite bourrasque en pleine tronche. Elles bougent un peu, elles ne semblent ne pas aimer. J’en lance une plus grosse, elles reculent de quelques mètres. Elles se transforment en sable. Au moment où je croyais que c’était terminé, un grain de sable se transforme en une créature identique aux premières. Puis chaque grain se transforment. Quelques secondes et poof ! Je me retroube en face de milliers de créatures. L’une d’entre elles me prend au dos, une autre aux jambes. Elles sont maintenant toutes sur moi. J’en frappe une et elle disparait. Je me débats tant bien que mal. J’envois des coups de poing dans tout les sens. J’élimine une bonne partie d’entre elles. Malgré mes efforts, elles sont trop nombreuses. Elles me submergent. Tout d’un coup, une brèche s’ouvre, un petit trou à travers la vague de créatures. Je bondis dans ce trou et je me retrouve à l’extérieur du paquet. Je cours, encore une fois. Les créatures se mettent à me poursuivrent. Maintenant, il y a beaucoup de respirations haletantes derrière moi. Je lance des kunais, j’en élimine quelques-unes. J’en lance d’autres, j’en élimine quelques autres. À ma grande surprise, j’ai pris une bonne longueur d’avance sur le groupe qui me suit. Je me tourne, j’envoie une bourrasque. Une vingtaine de créatures disparaissent comme par magie. Une autre bourrasque, puis une autre, puis une autre. Leur nombre descend à vue d’œil. Quant à moi, je ne sens plus de faiblesses, j’ai l’impression de retrouver tout mon chakra perdu. Le nombre de créatures descend à 100 selon mes estimations. J’alterne entre projectiles et bourrasques, encore et encore. Il n’en reste que très peu. J’achève les derniers, puis quelque chose apparaît un peu plus loin. Je m’approche et ramasse la chose qui ressemble à un livret. Je l’ouvre, le feuillete et remarque que cela ressemble drôlement au registre des Martelleurs. La seule question que je me pose : qu’est-ce que ça fous ici? On est au beau milieu d’une dimension noir et sans fin! Je regarde le livret de plus prêt. C’est un petit livret bien simple, mais la reliure est assez abîmée. Je l’ouvre. Je décide de faire comme l’indique le livret et comme je l’ai fais plus tôt, je fais écouler un peu de mon sang sur une des pages. Le sang se forme pour former une phrase. Je peux y lire : <<Regarde en arrière de toi.>>. Je me doute bien que c’est une ruse, ce livret ne dirais jamais ça. Je sors un kunai, je me retourne et je me retrouve nez-à-nez à Tekuyashi, le Martelleur de l’autre fois. Je lui demande où est-ce que je suis, il ne répond pas. Son regard semble insistant. Ses yeux se révulsent, je recule de dégout. Il sort un katana long comme l’une de mes jambes, je recule à nouveau. Il me tranche un bras, je ne sens rien. Bizarre. Je lui donne un coup de pied dans le ventre, il lâche son arme. Quant il se tord de douleur, je lui donne un coup de genou en pleine tronche. Son nez coule, il est par terre. Je le martèele de coups de pied en le traitant de salopard. Il disparaît. Il réapparait debout et intact. Il ressort un autre katana, me le rentre dans le ventre. Je ne sens rien du tout. Je sors l’arme de mon bras unique et je tranche les jambes du Martelleur. Il disparaît, puis réapparaît à nouveau. Il y a ensuite un lourd moment de silence, je le regarde, il me regarde. Je bondis, il bondit et vlan! Un choc aérien, il retombe un peu plus loin tandis que je suis encore dans les airs. Il court vers moi, je lui tombe dessus, katana en main. Il disparaît, mais ne réapparait pas. Je regarde autour de moi, rien. Que faire maintenant? Je n’ai aucune idée où je suis ni comment en sortir. Subitement, mon cœur ne bat plus, je ne respire plus, je ne vois plus rien. Une main est dans mon dos et aspire mon énergie vitale. Avec l’énergie du désespoir, je donne un coup de pied arrière. La main me lâche, je tombe par terre. Aussitôt, je regarde mon assaillant. Tekuyashi. Je le regarde intensément. Il me répond des yeux. Il m’attrape par le collet et me soulève. Puis, il me lance très loin, et je retombe lourdement. Il s’approche d’un pas décidé. Je suis fichu. Il me donne un coup de pied au visage. Je suis chancelant maintenant. Il me remet la main dans le dos puis continue son drainage. Je ne sens plus mes membres, je ne sens plus de rigueur. Il draîne mon chakra et ma vitalité d’un seul coup. Je tombe lourdement sur le sol. Je sens le vide…

[Kotonaru] – Oh merde!

L’intense cri réveilla la tente, composée de Kotonaru, Kiai, et Reiji.

[Kiai] – Qu’est-ce qui a?

[Kotonaru] – Je sais pas, 6 jambes, des milliers, le livret, Tekuyashi, drainage, chakra, putain je vais exploser!

Il reçut une intense gifle de Kiai.

[Kotonaru] – Merci.

[Reiji] – Ça devait être qu’un cauchemar, allez, rendors-toi. On a un long trajet demain.

Kotonaru sortit de la tente et alla marcher un peu. Il ne sentait pas qu’il allait se rendormir, alors il s’entraîna en silence.

C’était le lendemain, la troupe s’était remise en marche. Pendant qu’il marchait, Kotonaru analysait hardument le petit livret trouvé par Kiai le jour précédent. Le même livret qui appartenait à Tekuyashi, le Martelleur de classe 2 qui les avait attaqué le jour d’avant. Depuis qu’ils s’étaient remis à marcher, le jeune Sankyoshi n’avait pas quitté des yeux le petit livret. Ce dernier semblait absorber toute son attention. En effet, ils ne se passèrent que 10 minutes avant que Kotonaru ait une dizaine de mètres de retard sur le groupe, occupé par les histoires de Suichiro et Lyo. Personne semblait se préoccuper de lui pour le moment, seul Kiai remarquait sa profonde interogation. La journée se passa comme ceci. Les heures avaient passées et il était maintenant environ 4 heures de l’après-midi. Suichiro arrêta son groupe dans une petite forêt. Kotonaru arriva un peu après les autres.

[Suichiro] – Je dois avouer que cette journée est plutôt sobre, n’est-ce pas?

[Reiji] – En effet.

[Suichiro] – Alors pourquoi ne pas jouer à un petit jeu?

[Basileia] – Ça serait bien. Tout ce que l’on fait depuis ce matin est marcher.

[Kiai] – Je n’ai rien contre.

[Reiji] – De même.

[Kotonaru] – Cela pourrait être amusant, mais je dois continuer à étudier ce livret.

[Suichiro] – Parlant du livret, donne-le moi. Tu passes beaucoup trop de temps à l’analyser.

Kotonaru s’avança à contre-cœur et donna le registre des Martelleurs à son sensei.

[Suichiro] – Bon. Que diriez-vous de faire une course?

[Reiji] – Une course?

[Suichiro] – En effet, mais vous devrez tous me rattraper.

[Kiai] – Et quand est-ce qu’on…

Kiai n’eut le temps de terminer que Suichiro courrait déjà à pleins poumons. Les 5 autres firent de même. Suichiro était très rapide malgré son imposante carrure. Les autres peinaient à le suivre. Kiai, Reiji et Lyo étaient juste derrière tandis que Basileia et Kotonaru étaient à la traine derrière. Le Sankyoshi avait la tête ailleurs. On pouvait déjà remarquer certains écarts entre les poursuivants. Lyo et Reiji étaient nettement plus rapide, mais Kiai commençait à s’épuiser. Il avait eu un départ trop rapide et devait maintenant en payer le prix. Basileia avait dépassée graduellement Kotonaru. Ce dernier n’était pas du tout dans le rythme malgré sa bonne condition physique. Suichiro, lui, continuait à prendre de l’avance, laissant Lyo derrière lui, suivi de Reiji.

[Suichiro] – Suiton : Säfin ya Hauringu!

Une vague déferla aussitôt derrière le jounin. Lyo l’évita mais Reiji fut emporté au même titre que Kiai.

[Reiji] – On peut utiliser nos jutsus?

[Kiai] – On dirait bien!

C’était au tour de Basileia d’avoir affaire à la vague. Comme ses prédécesseurs, elle fut balayé également. Il ne restait que Kotonaru.

[Kotonaru] – Reprends tes esprits Kotonaru! Tu vas te faire emporté! Allez!

La vague approchait bruyamment. Kotonaru devait faire quelque chose.

[Kotonaru] – Futon : Sukoru!

Une bourrasque frappa la vague de plein fouet. Une bonne partie de celle-ci fut écartée. Malgré cela, la vague frappa Kotonaru. Il glissa un peu plus loin.

[Kiai] – Reprends-toi!

[Kotonaru] – J’essaie tant bien que mal!

Kotonaru se releva tandis que les autres avaient déjà recommencer la poursuite. D’où il était, il ne pouvait même plus voir ni Suichiro ni Lyo. Ceux-ci avaient probablement pris énormément d’avance. Il se remit à courir. Un de ses pieds s’était tordu quand il était tombé. Il devait se résigner à boiter. Il courut quelques dizaines de mètres et réussit à rattraper Basileia. Il sentait de moins en moins sa douleur en voyant qu’il avait gagner un peu de terrain. Il passa à côté de Basileia en lui fit un signe de la tête lui disant bonjour. Il repartit de plus belle. Kotonaru ne sentait plus du tout son pied et courait maintenant à vive allure. La vivacité se sentait dans chacun de ses gestes. De plus, quand il sentait la fatigue monter, il n’avait qu’à se donner une petite bourrasque dans le dos. Il avait une énergie différente de celle qu’il affichait au début du défi. Il courrait avec joie. Kotonaru continua à courir et finit par voir Kiai devant lui. Il se plaça juste à côté de lui.

[Kiai] – Je ne croyais pas qu’il courrait aussi vite.

[Kotonaru] – Tu sais où il est rendu?

[Kiai] – Aucune idée. Reiji a accéléré et je ne l’ai pas vu depuis au moins 10 minutes.

[Kotonaru] – En tout cas, nous devons nous dépêcher.

Kotonaru et Kiai redoublèrent d’efforts. La fatigue commençait à se sentir dans les deux genins. On pouvait déjà voir le soleil se coucher peu à peu. Cela devait faire un bon bout qu’il courrait. Mais c’est vrai qu’à cette partie du Yuukan, les montagnes cachent une bonne partie. Après quelques minutes de course, les deux acolytes entendirent de bruyants bruits de pas. Dans le peu de lumière qu’il restait, les deux genins purent apercevoir Reiji.

[Kotonaru] – Reiji!

Ce dernier ne se retourna pas. Kotonaru courut pour être à ses côtés. Son coéquipier ne lui offrit aucun regard. Il essaya par tout les moyens de tirer les vers du nez de Reiji. Après quelques minutes, il se résigna à le dépasser et à continuer seul. Maintenant, la nuit avait fait son apparition. Kotonaru entendait des bruits de combat un peu plus loin. Suichiro et Lyo devait probablement se battre en courant. Il devait se concentrer sur la provenance du bruit. Celui-ci venait un peu plus vers l’ouest qu’il le pensait. Au moins, il se dirigeait vers Chikara avec ce jeu. Le temps passait et les bruits semblait se rapprocher. De plus, des bruits de pas se firent entendre derrière Kotonaru. Il tourna la tête et remarqua une silhouette féminine. Sûrement Basileia. Il ralentit un peu afin de venir au niveau de sa coéquipière. Il reçut un kunai dans le dos. Il s’effondra sur le sol têt première.

[Inconnue] – Désolé, mais ce sont les ordres du chef en personne.

D’une voix pratiquement inaudible, Kotonaru baragouilla quelque chose.

[Kotonaru] – Vous n’êtes pas Basileia…

[Inconnue] – En effet, je ne suis pas ton amie. On m’a donné l’ordre de t’anhiler peut importe le moyen.

[Kotonaru] – Mais…

Kotonaru s’évanouie. L’inconnue s’en alla, laissant Kotonaru à son sort. Il savait qu’il avait affaire aux Martelleurs une fois de plus. Reiji arriva, suivit de Kiai. Ils furent la mauvaise découverte les premiers. Reiji vérifia si Kotonaru respirait encore.

[Kiai] – Et?

[Reiji] – Il respire encore, mais il faut se dépêcher. Vas chercher Suichiro et Lyo. Je reste avec lui.

Kiai repartit à toute vitesse. Quelques dizaines de seconde plus tard, Basileia arriva enfin. Beaucoup d’espoir était entre les mains de la jeune kunoichi. Dès qu’elle vut l’horrible scène, elle se rapprocha et s’agenouilla devant le corps de Kotonaru.

[Basileia] – Qu’est-il arrivé?

[Reiji] – Je ne sais pas, vraiment pas. Moi et Kiai avons trouvé le corps.

[Basileia] – Et où est Kiai?

[Reiji] – Il est partit chercher les senseis.

Basileia analysa la blessure. Elle prit quelques minutes pour saisir le problème.

[Basileia] – Il ne faut pas sortir le kunai tout de suite. Sinon, il y aurait une éruption de sang. Il faut faire très attention. Tu devras m’aider en attendant les secours.

[Reiji] – Je n’ai aucune idée comment faire!

[Basileia] – Suis mes instructions et tout ira bien. Prends mon sac et sort mes instruments.

Reiji se leva et alla chercher la petite bourse de sa coéquipière. Il sortit une couverture sur laquelle il déversa tout le contenu du sac. Scalpels, pillules, herbes, bandages et un peu de tout.

[Basileia] – Passe-moi le petit flacon mauve.

La kunoichi prit le petit flacon tendu par Reiji et ouvra le bouchon. Elle en déversa quelques gouttes autour de la blessure.

[Basileia] – Ceci permet d’éviter la circulation de poison s’il y en a. Maintenant donne-moi un petit anneau.

Intrigué, Reiji prit une sorte d’anneau et le donna à Basileia.

[Basileia] – Cet anneau permet de délimiter l’aire dans laquelle je devrai travailler. Rien de plus.

Elle le placa autour de la blessure.

[Basileia] – Je dois maintenant savoir si le kunai a été assez loin pour toucher la colonne vertébrale ou un nerf quelconque.

Basileia tâta autour de la blessure de Kotonaru.

[Basileia] – Aucun os de cassé.

Elle fit d’autres étranges mouvements que Reiji peinait à suivre.

[Basileia] – C’est peut-être grave. Le kunai s’est enfoncé loin, mais je doute que la colonne ait été épargné.

[Reiji] – Qu’est-ce qu’on doit faire?

[Basileia] – Il faudra déloger le kunai de là. Tu vas devoir m’aider maintenant. Sors des compresses et un scalpel.

Reiji fit ce que la kunoichi lui dit. Cette dernière prit le scalpel et ordonna à Reiji de se placer de l’autre côté de corps.

[Basileia] – Je vais doucement retirer l’arme du dos de Kotonaru. Tu devras essuyer le sang qui sort sur les côtés afin de me faciliter la tâche.

[Reiji] – Allons-y.

Les deux se placèrent. Basileia commença à inciser un peu la peau autour de la blessure. Elle utilisa un jutsu inconnue de Reiji. Elle mit sa main par-dessus le kunai et commença à le lever au fur et à mesure qu’elle levait sa main. Reiji fit son travail en essuyant le sang. Le kunai était sortit à moitié, tout allait bien. Après quelques secondes de manœuvre, le kunai était totalement hors du corps de Kotonaru.

[Basileia] – Passe-moi une aiguille et du fil. Je dois suturer la plaie.

Maintenant armée d’aiguille et de fil, Basileia commença à suturer la blessure. Ses mouvements étaient fluides et très minutieux. Elle réussit facilement à coudre la blessure. Au même moment, Kiai arriva, suivit de Suichiro et Lyo.

[Suichiro] – Est-ce que ça va?

[Basileia] – Oui, quelqu’un a attaqué Kotonaru et…

[Suichiro] – Je sais, Kiai m’a expliqué. Est-ce que la blessure est grave.

[Basileia] – Peut-être, mais j’ai sortis le kunai et j’ai refermé la plaie. Je ne sais pas si la colonne vértébrale a été touchée ni si il y a du dommage à l’intérieur.

[Suichiro] – Pensez-vous qu’il se réveillera bientôt?

[Basileia] – Possiblement, mais il aura affreusement mal et ne pourra pas marcher seul.

[Kiai] – Dans le fond, on devrait retourner à Gensou?

[Suichiro] – Non, nous avons une mission et nous devons la remplir. Si cela tourne mal, je m’occuperai de lui. Nous allons devoir doubler le rythme

Trop de caractères donc je suis avec un autre topic :p
 

DeletedUser17525

Guest
Repaire role-play d'Elway | Partie 2

J'avais oublier de préciser, les textes n'ont pas leur BBC, j'ai pas envie de les refaire, même si je crois que certains l'ont encore mais ça m'étonnerait parce qu'ils ont tous été tapés sur word...

Voilà la limite de 100 000 caractères m'empêchent de tout caser en un seul topic. Voilà la suite :

Depuis le fâcheux accident avec Kotonaru, le voyage semblait péniblement long pour la petite troupe. Le temps passait lentement et la fatigue prenait des airs de virus. Malgré les merveilleuses histoires des senseis et les succulents repas de Reiji, le groupe commençait à être démoralisé. Il avait déjà 4 jours de fait, mais il en restait une dizaine à venir. Kotonaru se portait bien et pouvait parler, mais il ne pouvait pas se lever seul. Selon Suichiro, il vaudrait mieux arrêter dans un petit village afin de faire examiner la blessure. Il est vrai que Basileia avait fait du beau travail, mais il faut quand même noter qu’elle n’est qu’une genin. Seule elle avait des compétences de médecin dans le groupe, mise à part Kotonaru, mais il était incapable de se soigner seul. Ce dernier devait prendre constament l’affreuse potion de la kunoichi. La 5e journée avait été amorcé de mauvais pied ; Reiji avait perdu son bandeau et la troupe avait dû passé une heure afin de le retrouver. Le soleil était maintenant complètement levé et le groupe marchait à un rythme assez rapide.

[Suichiro] – Est-ce que quelqu’un a pensé à amener une carte de Yuukan?

[Lyo] – Oui, moi.

[Suichiro] – J’aimerais savoir si nous approchons d’un village.

Lyo déplia un morceau de papier et l’étendit sur le sol. Le groupe s’arrêta et forma un cercle autour de celle-ci.

[Lyo] – Nous sommes à 3 jours du village Hakko.

Le chuunin sortit un livre de son sac, l’ouvrit et en feuilleta les pages.

[Lyo] – Dans mon manuel, on dit que Hakko est un petit village de marchands. Il contient environ 400 habitants.

Lyo sursauta. Il relit une partie du texte portant sur Hakko et se tourna vers Suichiro.

[Suichiro] – Qu’est qu’il y a?

[Lyo] – On mentionne aussi qu’il n’y a qu’une seule façon de pénétrer.

[Suichiro] – Laquelle?

[Lyo] – Il faut traverser un petit ravin, mais à ce qui parait, cela ne ressemble pas à une garderie.

[Suichiro] – Cela ne devrait pas être si pire. Faudra quand même faire attention à protéger Kotonaru.

Le groupe se remit à marcher et termina la journée par une lugubre histoire de Lyo, autour d’un feu crépitant. C’était le lendemain, le groupe marchait tranquillement pendant que le soleil commençait à se lever. Kotonaru venait de prendre sa potion, Basileia s’approcha du leader du groupe, Suichiro.

[Basileia] – Il se porte un peu mieux.

[Suichiro] – Je suis content de l’entendre, mais il va quand même falloir arrêter à Hakko, peut importe les dangers.

[Basileia] – Et s’il arrivait quelque chose?

Avant que le jounin puisse répondre, un petit bruit provenant de derrière une rangée d’arbre fit sursauter le groupe. Tous arrêtèrent. Lyo sortit un kunai et s’approcha d’où provenait le bruit. Quatre hommes sortirent.

[Inconnu] – Bonjour, vous êtes bien l’équipe de Suichiro?

[Lyo] – En effet, comment pouvons-nous vous être utile?

[Inconnu] – Je m’appelle Hadema. Le GenKage nous envoie afin de renforcer vos rangs. Je suis accompagné de Ken Zenosuke, Haotama Hygoro et Mayhem Sakebi. Tous des genins.

[Lyo] – Comment vous nous avez trouvé?

[Hadema] – Simple, Suichiro a envoyé un pigeon donnant les coordonnées de votre position.

[Lyo] – Et bien, bienvenue parmi nous. Je tiens à mentionner que nous avons un membre de blessé, nous allons l’amener au village d’Hakko.

[Hadema] – Laissez mes protégés se présenter.

Le groupe se mit à dévisager les trois genins qui suivaient Hadema. L’un d’eux s’avança. Sa forte carrure se fit automatiquement remarqué.

[Mayhem] – Je m’appelle Mayhem Sakebi. Je vous serais utile en ninjutsu.

Un deuxième garçon s’avança. Il lui manquait un bras.

[Haotama] – Je m’appelle Haotama Hygoro. Je n’ai qu’un seul bras, mais je suis accompagné de mon serpent, Honch.

Un petit python sortit du collet du jeune homme. Le dernier garçon fit comme les autres et s’avança.

[Ken] – Je m’appelle Ken Zenosuke, expert en armes blanches et en Raiton.

[Hadema] – Maintenant que les présentations sont faites, continuons.

Le groupe contenant maintenant 10 personnes continua son chemin comme si de rien n’était. Tout le monde semblait bien s’entendre, mise à part Haotama qui restait silencieux. Les membres originals semblaient mal prendre la présence de ce manchot. Plusieurs avaient essayés de lui parler, mais il n’en résultait que d’un bruit signifiant de lui foutre la paix. Suichiro et Lyo continuaient à raconter des histoires malgré les nouveaux arrivants. Ces derniers semblaient enthousiastes à l’idée d’écouter ces fabuleuses histoires. La journée passa et le soleil commençait à descendre. Suichiro envoya Reiji et Ken en éclaireur. Tandis que ces deux-là étaient partis devant, le groupe monta le campement. Les 8 ninjas restants s’installèrent autour d’un feu et commencèrent à discuter de tout et de rien. Après 30 minutes, les deux éclaireurs revenirent, avec un autre homme.

[Reiji] – Nous avons trouvé celui-là. Il travaille pour le gang. C’est un espion.

[Espion] – Je ne suis pas un espion, je le jure!

[Ken] – Que faisais-tu alors?

[Espion] – Euh….je ramassais des fleurs sauvages pour ma femme, c’est ça.

[Suichiro] – On te fera parler, t’inquiète pas. Si tu coopères, tout se passera bien.

Suichiro et Lyo amenèrent l’espion plus loin dans la forêt. Ils réussirent à dégoter d’importantes informations sur le gang et sur ses véritables motivations. Ils enchaînèrent cet intrus sur l’attelage. Les deux meneurs revinrent et partagèrent leurs informations.

[Lyo] – On a réussi à trouver le possible emplacement des sous-terrains du gang. Cela se trouverait un peu au nord du village de Gensou. L’espion nous a aussi révélé que la prison du gang se trouvait. En fait, elle se trouve dans la région d’Heiki, non loin de Koori. Pour le reste, on continuera demain. Je sens que cet espion va parler.

Chacuns s’endormit, mise à part l’espion. La nuit se déroula bien et le 7e jour pouvait enfin débuter. Le groupuscule avait maintenant à-peu-près la moitié de chemin d’effectué. Il avançait maintenant à une vitesse raisonable et le trajet allait peut-être moins long que prévu. Suichiro disait 14 jours, mais il a fini par réduire cela à 12. Il ne restait qu’un petit jour de marche pour arriver au village d’Hakko. Même si la potion de Basileia était efficace, Kotonaru n’était pas encore capable de se lever seul. Il devait se résigner à rester dans la charrette improvisée. L’avant-midi se déroula bien msie à part quelques attaques de Martelleurs. Les groupes d’attaque n’ont pas dépassé 5, donc le groupe n’avait aucun problème à les repousser. L’une d’entre elles a été effectué par un vieillard qui se disait médecin et qui voulait examiner Kotonaru. Suichiro a tout de suite deviné le stratagème. Les Martelleurs semblaient maintenant au courant de la blessure du Sankyoshi et n’hésitait pas à effectuer toutes sortes de tentative afin d’approcher le groupe. L’après-midi avait fait place et la chaleur était de mise. On s’éloignait du climat de Gensou. Tandis que le groupe marchait, un point noir se faisait remarquer à l’horizon.

[Basileia] – Cela doit être Hakko!

[Suichiro] – Sûrement, dépêchons-nous. Nous devons y arriver avant que la nuit fasse éruption.

La troupe se mit à marcher deux fois plus rapidement. Ils finirent par descendre dans un petit ravin où longeait une petite rivière. Lyo ouvrit son manuel.

[Lyo] – On dit que l’on trouve des créatures que l’on ne peut trouver ailleurs.

[Suichiro] – On verra bien.

Le groupe se mit à longer le petit ruisseau. À part quelques crapauds, le groupe n’eut pas affaire à de grosses créatures pour le moment. Malgré tout, des mouvements se faisaient sentir dans l’eau. Les plus courageux s’approchèrent du cours d’eau afin d’examiner d’où provenait le bruit. Des vibrations firent leurs apparitions. Deux créatures lévitèrent en dehors de l’eau.

[Mayhem] – Mais c’est quoi cette merde?

[Suichiro] – Cela ressemble à des kappas, mais en plus féroce. Ils ne semblent pas très content.

[Reiji] – Et c’est quoi un kappa?

[Suichiro] – Une créature du folklore et de la mythologie japonaise, décrit comme un génie des eaux ou un diablotin d'eau. Ces êtres maléfiques sont réputés attirer les enfants dans les rivières afin de les noyer. Le kappa est aussi réputé pour chercher à attirer les chevaux dans l'eau. Je n’en avais jamais vu avant, mais mes parents m’en ont souvent parlé.

[Kiai] – Est-ce qu’elles peuvent s’avérer dangereuses?

[Suichiro] – Et bien, ceux-là sont plus grands que d’habitude. J’ai entendu parler qu’autrefois, des savants faisaient des expérimentations sur ce genre de bestioles.

Tous dévisageaient les drôles de créatures. Ils retombèrent sur la terre ferme. Les ninjas reculèrent de quelques mètres afin de s’éloigner de ces étranges créatures. L’une d’elles s’avança et donna un coup sur le sol. Des aiguilles retombèrent. Le kappa les envoyèrent sur les ninjas. Personne ne fut blessé.

[Ken] – Des kappas ninjas?

[Suichiro] – NE RESTEZ PAS LÀ, DISPERCEZ-VOUS!

Les Gensouhards courèrent dans tous les sens tandis que les kappas préparaient une autre attaque.

[Mayhem] – Fireball of Faith!

Mayhem cracha une boule de feu sur l’un des kappas. Ce dernier la repoussa d’un balayement de bras.

[Mayhem] – C’est quoi ces conneries?

Lyo utilisa sa technique de Mokuton : Reyoshi Ukazo. Cette technique consiste à faire sortir des piliers de bois sous l’adversaire. Les kappas évitèrent les attaques en sautant un peu plus loin. Cela semblait si facile pour eux d’éviter les jutsus.

[Suichiro] – Essayez du taijutsu!

[Mayhem] – Oui, chef! Big Rampage!

Le visage de Mayhem tourna au rouge. Il fonça en flèche sur le plus petit kappa et lui rentra dedans tête première. La bête tomba un peu plus loin tandis que Mayhem reprenait ses esprits. Par la suite, il se replia derrière les autres. Le kappa revena au côté de son semblable.

[Kiai] – Lancez tout vos projectiles!

Les ninjas de Gensou se mirent à lancer shurikens et kunais sur les créatures marines. Lyo alla même à lancer des shakens. Les kappas n’avaient aucun problème à esquiver les armes de jet. Les deux bestioles enchaînaient jutsus après jutsus, usant de leur affinité à contrôler l’eau. Leurs attaques Suiton étaient assez puissantes. Même s’ils étaient 13 dessus, les kappas résistaient. Hadema eut subitement une idée. Il prit Ken en retrait.

[Hadema] – L’eau est un conducteur d’électricité!

[Ken] – Hein? De quoi tu parles?

[Hadema] – J’ai un plan. Tu sais que l’eau est un conducteur d’électricité?

[Ken] – Oui, mais…

[Hadema] – Il faudrait pousser les kappas à retourner dans l’eau. De cette façon, tu n’as qu’à envoyer une décharge dans l’eau et ils grilleront. Il faudrait que tu utilises ton électro-décuplation afin d’améliorer ton Raiton, et tu termines avec un toucher électrocutant tandis que ces bestioles se baignent.

[Ken] – Ingénieux, mais faudrait avertir le reste de la troupe. Il faut aussi trouver un moyen de les attirer dans l’eau.

[Hadema] – La rivière n’est pas très large, on pourrait se rendre de l’autre côté. Les kappas seraient forcés de nager afin de traverser.

[Ken] – En effet. Il faut communiquer cela aux autres.

Ken et son sensei firent le tour des ninjas afin de leurs informer de leur plan. Après mûres réflexions, Suichiro décida que ce serait Lyo, Hadema, Reiji, Kiai, Haotama et Mayhem qui traverseraient. Lui, Basileia et Ken resterait afin de protéger Kotonaru. Chacun se mit en place.

[Suichiro] – GO!

Les 6 ninjas désignés contournèrent habilement les créatures et foncèrent sur l’eau. Ils traversèrent le ruisseau de 40 mètres de large et s’arrêtèrent sur la rive opposée. Le plan fonctionnait, mais à moitié. Un seul kappa, le plus gros, se dirigea vers le cours d’eau.

[Ken] – Et merde!

[Suichiro] – Fonce vers la rivière, je te couvre!

Le gros kappa sauta dans la mer et se mit à nager vers l’autre rive.

[Suichiro] – Mokuton : Yuteka no Moechi!

Des bouts de bois entourèrent le kappa terrestre. Ken contourna la barricade et se dirigea vers le cours d’eau.

[Ken] – Erekutoro Daburu : Électro-décuplation!

Des vifs éclairs jaillirent autour du genin. Il était maintenant à une dizaine de mètres de la rivière. Le kappa avait maintenant la moitié du chemin de fait et continuait à nager au même rythme. Ken sauta d’un puissant bond vers l’eau.

[Ken] – Fure Kanden : Le toucher électrocutant!

La main du shinobi toucha le dessus de l’eau et d’un seul coup, une onde de choc d’éclair couvra une partie du ruisseau. Elle arriva jusqu’au kappa qui n’offrit pas de résistance et qui se mit à griller. Il émit un cri de souffrance et coula au fond du cours d’eau. Tous les shinobis s’exclamèrent de joie. Les 6 shinobis qui avaient traversés revinrent sur la rive où restait le reste de l’équipe.

[Hadema] – Beau travail, mais il nous en reste encore une.

[Lyo] – Il faudrait utiliser plusieurs affinités différentes en même temps, histoire de faire un mélange ravageur.

[Suichiro] – Reiji, Mayhem et Kiai pour le Katon, moi pour le Mokuton, Ken pour le Raiton, Haotama pour le Futon, Hadema et Lyo pour le Doton.

[Lyo] – Parfait. Messieurs! À vos techniques.

Tous les ninjas qui maîtrisaient des techniques affinitaires se mirent en marche. La combinaison des jutsus semblaient fonctionner. Le kappa brûlait à cause du Katon, se coupait avec le Mokuton et le Futon, s’électrocutait avec le Raiton et était emprisonné à cause du Doton.

[Kiai] – La bibitte n’en a plus pour longtemps!

Une fois tous les jutsus arrêtés, le kappa ne bougeait plus. Seule la technique d’emprisonnement Doton l’empêchait de tomber. Quand celle-ci fut arrêtée, la créature marine tomba raide mort sur le côté. Les ninjas s’en approchèrent et l’observèrent un instant.

[Reiji] – Elle est morte, définitivement.

[Suichiro] – Messieurs…

[Basileia] – Pardon?

[Suichiro] – Et mesdames. Désolé. Je crois que vous avez tous fait du beau boulot.

Le jounin regarda le ciel d’un regard rapide.

[Suichiro] – Le soleil va bientôt se coucher. Dépêchons-nous. Si vous pouvez, ramasser la viande qui semble comestible sur le kappa. Ça peut valoir cher.

Après avoir ramassé les restes de la créature, le groupe se mit en marche en direction du village d’Hakko. La lueur du soleil était pratiquement inexistante, mais la troupe put enfin apercevoir le village devant eux. Celui-ci était protégé par de grandes barrières de bois d’environ 10 mètres de haut que l’on voyait aisément grâce à la rangée de torches.

[Suichiro] – Enfin, nous sommes arrivés.

L’équipe entra dans le village. Les lumières étaient nombreuses et il semblait y avoir beaucoup d’activités durant la nuit. Après avoir longé une petite rue, le groupe aperçut enfin l’hôpital du village, symbolisé par une grande croix rouge. Ils entrèrent dans le petit batîment. Les employés semblaient étonnés de voir autant de personne au même moment, surtout la nuit. La kunoichi du groupe, Basileia, s’avança. Elle discuta avec l’une des infirmières du cas de Kotonaru. Elles emmenèrent Kotonaru, avec l’aide de Suichiro et Lyo, dans l’une des salles de traitement. Les autres devaient rester dans la petite salle d’attente près de l’entrée. Ceux qui passaient par là dévisageaient les ninjas qui, après leur combat, étaient assez sales.

[Hadema] – Cela paraît qu’ils ne sont pas habitués de voir des ninjas.

Après une dizaine de minutes d’examination, l’infirmière sortit de la salle de traitement, accompagné des deux senseis, et se rendit où attendait le reste du groupe.

[Infirmière] – Après avoir examiné votre coéquipier, je peux affirmer qu’il n’a aucunes traces de blessures graves.

Les ninjas poussèrent tous un soupir de soulagement.

[Reiji] – Attendez une minute, qu’est-ce qui explique le fait qu’il ne peut pas tenir debout seul?

[Infirmière] – C’est bien simple. Kotonaru m’a expliqué que lorsque qu’il a reçu ce kunai, il s’est rapidement empressé d’envoyer du chakra dans son dos afin de limiter les dégâts de la blessure. Le kunai s’est un peu dissout, laissant des morceaux de métal et de fer dans son corps. Nous allons suivre une courte procédure d’une heure afin de lui enlever les particules restantes. Après cela, il pourra de nouveau marcher correctement et vous pourrez continuer votre mission dès demain.

Les Gensouhards furent tous soulagés de la nouvelle de l’infirmière. Ils allèrent tous voir Kotonaru dans une chambre où il avait été amené.

[Kiai] – Heureux de savoir que tu vas pouvoir continuer.

[Kotonaru] – Je le suis aussi, j’en ai marre de rester assis à rien faire tandis que vous vous battez contre des créatures mutantes.

[Mayhem] – En tout cas, tu as manqué quelque chose, ça je te le dis.

[Suichiro] – Nous allons trouver une auberge pour passer la nuit, nous reviendrons te chercher demain matin à l’aube. Au revoir.

Les ninjas sortirent de l’établissement et firent le tour du village afin de trouver une auberge. Ils trouvèrent bon compte dans une belle auberge nouvellement rénovée. Ils purent tous enfin profiter d’un lit comfortable et de nourriture délicieuse. Le sommeil fit son travail et les ninjas étaient maintenant tous reposés et prêts à continuer le chemin. D’abord été avant tout, Kiai et Mayhem amenèrent la viande de kappa au boucher afin d’en obtenir quelque chose.

[Boucher] – Bienvenue dans mon humble commerce. Comment puis-je vous être utile?

[Mayhem] – Nous venons vendre de la viande que nous avons récolté.

Le garçon mit le sac de viande sur le comptoir.

[Boucher] – C’est beaucoup de viande, mais de quel animal tirez-vous tout cela?

[Mayhem] – C’est de la viande de kappa.

[Boucher] – De kappa? Et bien, vous êtes les premiers à m’en amené. Je dois m’assurer qu’elle est en bonne condition avant.

[Mayhem] – Nous l’avons gardé dans du sel toute la nuit, elle devrait être intacte.

[Boucher] – C’est de la viande très rare, on l’utilise dans la fine cuisine ou pour à des fins médicaux. Je vous achète tout pour, disons, 2500 ryos?

[Kiai/Mayhem] – 2500 RYOS !?!

[Boucher] – En effet.

[Mayhem] – C’est vendu!

Le boucher sortit un sac d’argent qu’il tendit aux jeunes hommes. Ceux-ci sortirent du commerce le sourire aux lèvres. Ils rejoignirent leurs coéquipiers qui les attendaient aux portes du village.

[Suichiro] – Et?

[Mayhem] – Attention les oreilles ; 2500 ryos!

[Suichiro] Quoi?

[Mayhem] – Vous ne rêvez pas.

[Suichiro] – Je suggère que l’on sépare cet argent en 10 parts. Une pour chacun de nous.

[Lyo] – Si mes calculs sont bons, cela fait 250 ryos chaque.

[Suichiro] – En effet.

Le groupe se sépara l’argent. Ils prirent leurs bagages et sortirent du village.

[Suichiro] – C’est la dernière ligne droite. Il nous reste environ 4 jours afin d’arriver à Chikara. Nous approchons, soyez sans craintes.

Le chemin commençait à se faire long et la fatigue rattrapait tout le groupe. Chacun avait mal au pied et voulait s’arrêter, mais le désert était rude et il fallait trouver un abri où il n’y a pas de sable. Voilà maintenant deux jours que le groupe avait quitté le village d’Hakko. En temps normal, il devrait arriver à Chikara demain durant l’après-midi si tout le monde tient le rythme. Les deux journées passées avait été assez problématique. Après avoir passé de la forêt et des plaines au désert, Ken s’était éloigné du groupe et il s’était égaré. Le groupe a donc passé quelques heures à sa recherche, jusqu’à temps qu’il le trouve dormant dans une caverne. Cet interruption avait beaucoup ralentit la mission et il fallait marcher plus rapidement pour combler ce déficit. Kotonaru réussissait maintenant à marcher correctement et pouvait suivre le rythme, mais le soir venu, ses jambes étaient plus fatiguées que les autres. Il était maintenant neuf heures du soir, et le groupe décida de monter le campement dans une petite crête. Les histoires de Suichiro et les blagues de Mayhem et Ken remontaient aisément le moral de tout le monde.

[Suichiro] – Qui pense s’inscrire à l’examen chuunin?

[Reiji] – Moi, mais peut-être qu’on n’y sera pas à temps…

[Suichiro] – Ne vous inquiètez pas, il nous reste encore trois semaines pour arriver à Bazaka.

[Ken] – Dans ce cas, je vais peut-être m’inscrire.

[Mayhem] – Moi aussi.

Après avoir fait le tour, chacun fixa Haotama, n’ayant pas encore dit quoi que ce soit.

[Haotama] – Je ne veux pas m’inscrire pour le moment, point final.

[Mayhem] – Je savais pas qu’il avait une langue lui!

Après avoir parlé un peu, le groupe s’endormit sous le sifflotement du vent. La nuit se passa sans embûche et la dernière journée pouvait être amorcer. Le soleil se leva au même moment où le groupe démonta le campement. Les oiseaux chantaient et le bruit du sable dans le vent créait un bruit de fond. Tout le monde était excité à l’idée d’arriver enfin à Chikara et que lors du retour, l’examen chuunin aura lieu. Très heureux d’être déjà rendu à la dernière journée de l’aller, le groupe doubla le rythme dans le but d’arriver plus tôt. Les heures de la journée passèrent en un rien de temps grâce à l’étrange camaraderie qui règnait dans cette troupe. Seul Haotaman, comme à son habitude, ne faisait que se tenir un peu à l’écart. Des formes commençaient à se dessiner au loin, au plus grand plaisir du groupe.

[Reiji] – C’est Chikara!

[Tous] – OOOUUAAAIIISSS!!!

Le groupe suivait attentivement le garde sous les regards interessés des habitants du village. Au QG, l’équipe allait pouvoir faire connaissance avec les ninjas de Chikara qui se joindront à eux ainsi qu,avec la sœur de Kotonaru. De l’intérieur, le village était assez impressionant de par ses établissements et son architecture sublime. Après quelques coins de rues, on pouvait déjà voir les grandes portes du quartier général du village. Celles-ci devaient au moins mesurer 6 mètres. Le groupe s’y rendit et pénétra dans le grand établissement.

[Garde Chikarate] – Vous devez vous rendre au bureau du ChikaraKage afin de faire savoir que vous êtes arrivé. Vous n,avez qu’à suivre les flèches jaunes sur les murs.

[Suichiro] – Merci beaucoup.

Le sensei remit trois pièces de monnaie au garde qui s’en alla le sourire aux lèvres. Le groupe suivit les indications du garde et suivit les flèches jaunes qui ornaient les murs. Ils traversèrent une bonne partie du QG qui semblait plein à rabord et trouvèrent enfin le bureau du ChikaraKage. Après avoir cogné à la porte, Suichiro et ses coéquipiers entrèrent dans le spacieux bureau. Quelques personnes s’y trouvaient ; le Kage, deux assistants et cinq ninjas dont une kunoichi. Le groupe formé de dix personnes entra en trombe et se rendit juste devant le bureau où y était assis le ChikaraKage.

[Kenji] – Bienvenue dans mon village! Laissez-moi me présenter, je m’appelle Kenji Kuroda et je suis le 5e kage de Chikara.

Il se retourna vers les deux hommes qui étaient à ses côtés.

[Kenji]- Voici Deko et Deki, deux jumeaux. Ils vous guideront à travers le village lors de votre séjour.

Les deux jumeaux s’avancèrent et firent un bref salut de la tête. Kenji se leva de sa chaise et s’approcha du groupe. Tous furent étonné de sa traille imposante. Assis, le Kage paraîssait à peine plus grand que Lyo ou Suichiro. Tous les membres du groupe se présentèrent et Suichiro raconta le trajet. Du livret de Tekuyashi jusqu’à l’attaque de kappa. Après cette introduction, Kenji se rapprocha des cinq ninjas et les invita à se présenter. Un jeune homme s’avança légèrement. Celui-ci était assez grand mais très fin. Des cheveux lui tombaient dans le collet.

[Hayamaru] – Bonjour à tous. Je m’appelle Hayamaru Daihoshi. J’ai 16 ans et je suis jounin. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas.

Après que les quatres shinobis se soient présentés, la jeune femme s’avança.

[Leïona] – Je suis Leïona Sankyoshi…

Avant qu’elle puisse continuer, tous se retournèrent vers Kotonaru. Leïona devina et sauta dans les bras du genin. Ce fut une longue étreinte que Kotonaru savoura pleinement. Il venait de rencontrer sa sœur, et cela lui procurait un énorme bien. Tout le monde quitta le bureau du Kage. Le groupe de ninjas, maintenant ajouté d’Hayamaru, d’un certain Keitaro Tameiki, un chuunin, et de deux genins, Tokri Utak et Kogito Shirahama, se regroupa à un restaurant afin de discuter un peu. Maintenant qu’ils étaient 15, le groupe remplissait une bonne partie du resto.

[Hayamaru] – Où comptez-vous loger?

[Suichiro] – Nous logerons à une auberge du coin, le QG de Gensou nous a laissé de l’argent pour trouver un endroit où dormir.

[Leïona] – J’ai un petit appartement dans la section nord du village, je peux prendre deux d’entre vous.

[Suichiro] – Je crois que Kotonaru sera l’un des élus.

[Kotonaru] – Si je peux loger chez ma sœur, je choisis Kiai pour se joindre à nous.

[Kiai] – Ça me va.

Après une courte minute de discussion suplémentaire, le groupe se sépara. Les ninjas de Chikara retournèrent à leurs affaires, Kotonaru, sa sœur et Kiai s’en allèrent vers le nors tandis que les autres allaient se chercher une auberge où passer la nuit. Une dizaine de minutes plus tard, les trois ninjas arrivèrent enfin à l’appartement de Leïona. En entrant, les deux gensouhards furent éblouis par la beauté de cet appartement. En entrant, il y avait une charmante pièce principale où on pouvait trouver deux sofas de bambous ainsi qu’une petite table de verre. Un peu plus loin, il y avait une cuisine spacieuse ainsi qu’une salle à manger. Un petit couloir menait tout droit aux trois chambres ainsi qu’à une coquette salle de bain. Les trois ninjas discutèrent un peu, mangèrent un peu et allèrent chacun se coucher. La chambre de Kotonaru était plutôt jolie. Un petit lit à ressort était au milieu de la pièce. À sa gauche, il y avait une table de chevet et à la droite, un grand armoire de bois. Au-dessus du lit était accroché un large tableau représentant Chikara. Devant le lit, un grand tapis orné de signes tribaux. Kotonaru y passa la meilleure nuit de son voyage. Cela faisait changement des tentes. Après cette douce nuit, les deux genins eurent droit à un délicieux petit-déjeuner composé de pain grillé, d’œuf et de céréales. Après ce copieux repas, Leïona s’en alla avec son frère tandis que Kiai allait rejoindre les autres. Les deux Sankyoshi se dirigèrent vers une petite aire d’entraînement.

[Leïona] – Tu veux te battre?

[Kotonaru] – Quoi?

[Leïona] – Tu sais que l’examen chuunin approche à grand pas, n’est-ce pas?

[Kotonaru] – Où veux-tu en venir?

[Leïona] – J’aimerais voir où tu en es rendu dans ton apprentissage. Je veux savoir si tu as ce qu’il faut pour bien réussir à cet examen. Si tu réussis bien, je t’apprendrai une nouvelle technique. Es-tu d’accord?

[Kotonaru] – C’est parti!

Leïona bondit rapidement par l’arrière. Kotonaru savait dans quoi il s’embarquait. Il devait se battre contre une chuunin avancée. Il ne savait même pas encore quelles affinités sa sœur contrôlait. Il le sut rapidement car celle-ci lui envoya une décharge dans le corps. Cette technique le paralysa pendant un court moment. Il venait de connaître la première affinité de Leïona, il restait à savoir si elle en avait d’autres. Le genin reprit ses esprits et prépara l’une de ses bombes de chakra. Tandis que la chikarate prépara une autre attaque, Kotonaru lança sa bombe et celle-ci explosa. Le genin eut un peu de recul et essaya de trouver sa sœur à travers la poussière. Quand celle-ci fut retombée, Leïona avait disparue. Après avoir frotté ses yeux à cause de la poussière, Kotonaru reçut une seconde décharge dans le dos. Celle-ci le fit plier en deux. La Sank’ sauta devant Kotonaru. Dans l’espace de deux secondes, Kotonaru se leva et envoya une bombe sur Leïona. Celle-ci fut projetée un peu plus loin. Le gensouhard se releva et prépara sa prochaine attaque. Après que Leïona se soit relever, il utilisa sa technique Tori Eakon. Une dizaine de colibri d’air se formèrent au-dessus de la tête de Kotonaru. Ceux-ci s’envolèrent comme des flèches sur la kunoichi. Grâce à sa souplesse, celle-ci évita tous les projectiles, sauf un qui lui trancha légèrement la cuisse droite. Comme réplique, Leïona fit quelques signes et des petits rats se métamorphosèrent devant elle. Seule particularité ; ces rats étaient électrocutants. Kotonaru le sut à ses dépends et subit quelques brûlures aux pieds. Cette technique fut suivi d’une riposte de Kotonaru en taijutsu. Même si ce dernier ne connait aucune technique de ce genre, il se contenta d’improviser toutes sortes de conneries. Ces simagries furent récompensé d’un vertigineux coup de poing dans le ventre. Kotonaru cracha un peu de sang et tomba sur le derrière. Il se releva avec peine et tenta une technique. Il utilisa sa technique Shogai Sha no Kokyu. L’air autour de Leïona se compressa et les mouvements de celle-ci étaient maintenant très lent. Cette technique usait beaucoup de chakra et Kotonaru commençait à faiblir. Malgré tout, il avait la voie libre pour ses techniques. Il prépara quatre bombes qu’il plaça autour de sa sœur. Il s’éloigna et dès qu’il fut assez loin, il claqua des doigts. Leïona, emprisonné dans la technique de Kotonaru, ne put s’échapper. Les explosifs firent leur effet et la kunoichi fut obligée d’abandonner, trop faible pour continuer.

[Leïona] – Tu es….coria…ce…

[Kotonaru] – Je ne pensais pas te battre.

[Leïona] – Comme promis, je t’apprendrai la technique, mais demain.

La journée se termina et la nuit fit ses effets. Le lendemain allait être très intéressant car le jeune genin allait apprendre une nouvelle technique. Celui-ci avait passé la nuit à penser à quoi consisterait la technique. C’est donc le sourire aux lèvres qu’il se rendit à l’aire d’entraînement tout serein. Leïona était déjà là.

[Leïona] – Salut Koto! Prêt?

[Kotonaru] – Oui…

[Leïona] – La technique que je m’apprête à t’apprendre se nomme Rinkuchakura. C’est une technique non-affinitaire. Elle consiste à créer des liens de chakra afin d’emprisonner un ennemi. À ton niveau, je crois que cela te coûterait 1/10 de ton chakra total. Le lien part de ta main et se rend où tu le désires. Tu peux l’enrouler, t’accrocher ou bien emprisonner. Laisse-moi te montrer.

Après quelques signes, une sorte de corde de chakra partit de la main de Leïona et vint agriper le poignet de Kotonaru. Celui-ci tenta d’enlever ce lien, mais en vain.

[Kotonaru] – Wow! Montre-moi comment faire!

Kotonaru et sa grande sœur se mirent à pratiquer cette technique jusqu’à temps que le genin fut capable d’agriper un kunai. Très fier de lui, le Sank’ retourna à la demeure de sa sœur, où il trouva Kiai. Celui-ci lisait bêtement un livre, assit sur l’un des sofas de la pièce maîtresse. Kotonaru se cacha derrière un mur et utilisa sa nouvelle technique. Sans que Kiai s’en rende compte, il subtilisa le livre au grand désarroi du genin.

[Kotonaru] – Je t’ai eu!

[Kiai] – C’est quoi cette chose?

[Kotonaru] – Une nouvelle technique que j’ai appris grâce à ma sœur.

[Kiai] – Heureux pour toi.

La journée se termina comme le jour d’avant, dans le calme et la sérénité. Nous sommes maintenant deux jours plus tard. Tout le groupe à fait ses bagages et s’est regroupé aux portes du village. S’assurant d’avoir tout le monde et tout l’équipement, Suichiro examinait tous les bagages et s’assura que chaque personne était au rendez-vous.

[Suichiro] – Vu que tout le monde est là, et bien partons mes amis!

C’est ainsi que le groupe partit en direction de Bazaka afin de se rendre à l’examen chuunin. Le retour allait être pénible et la vraie mission ne faisait que commencer.

Lors de l'examen chuunin, organisée aux 6 mois sur le site, se déroulant à Bazaka.

Le soleil puissant réveilla Kotonaru, le sortant d’un merveilleux rêve. Il se souvenit de la veille et ragarda à côté de lui. Ken n’était pas là.

[Kotonaru] – Il est partit et n’a pas voulu me réveiller. Et bien.

Il se leva et se frotta les yeux à moitié ouverts à cause du soleil, et descendit du toit lentement. Le jeune Sankyoshi se dirigea vers sa chambre afin de savoir si Ken y était. Visiblement, il n’y avait personne dans la chambre. Kotonaru décida donc d’aller faire un tour aux commerces. L’examen est dans un petit bout et la viande de loublard vendue à rapportée 375 ryos au jeune homme. Il devait aussi rencontrer Hayamaru aujourd’hui. Selon maître Ryoshima, ce jeune chuunin était sensé les accompagner jusqu’à Gensou. Selon Suichiro, il serait bien de le rencontrer afin de mieux faire connaissance. Un bruit fracassant sortit Kotonaru de ses pensées. Il regarda dans tous les sens, mais rien de particulier n’aurait pu faire autant de bruit. Il se remit en marche, mais à chaque dizaine de pas, le même bruit se répétait. Tout à coup, Kotonaru commença à marcher en direction inverse, malgré lui. Le genin tenta de faire demi-tour, mais une force invisible l’attirait vers la sortie de Bazaka. Il se laissa aller, et marcha jusque dans une plaine enneigé à souhait. Sans pouvoir bougé, il resta planté là. Ne craignant pas le froid, il ne se plaigna point. Des pas se firent entendre derrière lui, mais incapable de bouger, il ne put qu’entendre sa voix.

[Kotonaru] – Que me veux-tu, Smokey?

[Smokey] – Tu m’as reconnu, mais grâce à mon jutsu, tu es en ma possession.

[Kotonaru] – Que veux-tu?

[Smokey] – Calme-toi, gamin. Écoute, j’ai besoin de toi pour une petite mission. Tu dois mettre la main sur la liste de TOUT les participants de l’examen, en tout cas, ceux qui sont arrivés.

[Kotonaru] – Pourquoi ferais-je cela? Pour t’aider dans tes plans diaboliques?

[Smokey] – Il me faut un genin pour passer inaperçu, car je suis trop bien connu dans la région. Mais je ne compte pas te demander ton avis, tu feras ce que je te demande.

Le chef des Martelleurs esquissa un sourire et avant que Kotonaru ne puisse répliquer, il claqua des doigts. Le jeune Sankyoshi prit soudainement un air ébété. À la manière d’un zombie, il se dirigea vers le centre-ville. Lieu de résidence des examinateurs, il serait sûr de trouver une liste des participants.


C’est donc contre son gré que le jeune Sankyoshi marchait en direction du centre-ville. Celui-ci n’était pas difficile à manquer, et Kotonaru put y pénétrer sans problèmes. Son bandeau de ninja lui permettait d’accéder à plusieurs endroits. Personne n’était à l’entrée, donc Kotonaru se changea en son père, un kounin certifié. S’il paraîssait plus vieux, il aurait bien moins de problème à se balader dans l’édifice. Il devait quand même se trouver une raison valable d’être là. Il marcha le long d’un couloir afinde tomber dans un petit bureau occupé par deux personnes : Kezashi et un autre ninja.

[Kezashi] – Que puis-je faire pour vous?

Kotonaru toussota un brin et prit une voix grave, avec une petite touche rauque.

[Kotonaru] – Je suis Genji Fuyuki, kounin de Gensou. Je dois ramener la liste des participants de l’examen au village, par soucis de sécurité.

[Kezashi] – Avez-vous l’insigne de kounin?

Kotonaru avait pensé à tout. Cet insigne, son père lui avait si souvent montré. Le faux-Hideki sortit une sorte de badge argenté qu’il tendit à l’Hykao. Celui-ci la prit et la croqua. Voyant bien qu’elle était d’argent, il la remit à Kotonaru.

[Kezashi] – C’est bon, laissez-moi vous remettre les documents.

Kezashi sortit une pile de papier duquelle il sortit une liste bien allignée. Il la remit au kounin, visiblement très satisfait de son coup lorsqu’il sortit du bureau. Il prit le temps de la regarder. Il remarqua qu’un seul nom était écrit.

DANSLESDENTS, Prença

Furieux de rage, il déchira le papier tout en reprenant sa forme originale de Kotonaru. Il s’était fait berné par Kezashi, et maître Smokey allait être furieux. D’un geste soudain, Kotonaru s’arrêta, et se demanda pourquoi il appelait le chef des Martelleurs <<maître>>. Le jeune homme se cogna la tête durement et s’assit sur le sol, devant le bâtiment.

Kotonaru revenait du point de ralliement des participants. Il avait reçu une mission comme première épreuve. Mais cette mission, il ne la fera pas seul. Le jeune Sankyoshi avait été jumelé avec le zététique Otarin Rekaïshi, un ninja de Chikara, ainsi qu’avec Izaya Kiddo, une kunoichi de Gensou, tout comme lui. Il avait prit le temps de discuter un peu avec eux, afin de mieux les connaître. Otarin est d’humeur solitaire, calme. Il n’a pas trop voulut se présenter en détails. Koto a quand même remarqué qu’il était très intelligent, autant par sa façon d’agir que par ses propos. Quant à Izaya, c’est une jeune femme avec un sale caractère. Kotonaru s’est contenté de l’écouter, sans dire un mot. Il ne voulait pas déclencher sa colère, car seul Dieu sait comment la rage d’une femme est dévastatrice. Otarin aussi semblait très inconfortable avec le comportement d’Izaya. Après ces courtes présentations, l’équipe s’est intéressée à la mission nouvellement confiée. Cette mission, attribuée par Kezashi, consiste à capturer un malfrat du nom de Naoto Ryôma. Il habiterait dans le nord du quartier neuf et entretiendrait des relations avec quelques marchands malhonnêtes. Ses crimes ne sont pas très grave, mais les 3 genins allaient devoir être prudent, car Naoto a une dizaine d’hommes avec lui. L’équipe 4 avait convenu un plan : rassembler un max d’informations auprès des marchands, puis ficeler un plan ingénieux afin de coincer le malfrat.

Kotonaru marchait devant, suivi de près par Otarin et Izaya. L’équipe avait convenu qu’il était le plus apte à rassembler des informations auprès des marchands. Afin de passer inaperçu, l’équipe s’était déguisée en civil, mettant de côté leurs habits de ninja. Koto était habillé d’un accoutrement brun et gris, doublé d’une cape noire à capuchon. Quant à Otarin, il s’était contenté d’une paire de pantalons noirs et un t-shirt blanc. Izaya, elle, s’était vêtue d’un chandail blanc, ornée de signes quelconques, ainsi qu’une paire de pantalon ‘’baggy’’ bleu. La troupe parcourut le centre-ville, lieu de résidence des examinateurs, puis pénétra dans le grand marché. Celui-ci était très achalendé à cette heure. Tout le monde se poussait, voulant aller chercher ci, tandis que d’autre se battait afin d’obtenir cela. La pagaille règnait dans les commerces. Kotonaru et Izaya furent surpris, car le marché de Gensou est relativement calme. Otarin ne dit rien, comme d’habitude. La kunoichi avait réussi à dénicher les noms de quelques marchands que Naoto visitait de temps à autre. La facilité de la jeune femme à amadouer les piètres commerçants du coin avait été utile. Les marchands, n’ayant pas pu résister au charme d’Izaya, avaient tout simplement craché le morceau. C’est ainsi que l’équipe 4 en était là, devant un piteux commerce de tapis. Selon la liste d’Izaya, le tenancier de la boutique se nommait Masato.

Les trois ninjas firent leur entrée dans la boutique de nourriture, particulièrement sale. Otarin fit semblant de regarder les nombreuses étagères comme s’il cherchait quelque chose. Izaya et Kotonaru s’approchèrent du comptoir et la jeune femme frappa quelques fois sur le rebord de bois. Un homme d’une quarantaine d’année vint les voir. Il avait le dos courbé, les dents jaunes ainsi qu’une moustache noire lui tombant sur le côté des lèvres. Il frotta son crâne chauve et s’adressa aux deux genins d’une voix rauque et encombrée, comme s’il fumait.

- Que puis-je faire pour vous?

Kotonaru se racla la gorge, et tenta de prendre une voix grave.

- Nous cherchons un certain Masato. Le connaissez-vous?

L’homme sembla surpris de cette question, mais répondit poliment.

- C’est moi, comment puis-je vous être utile?

Izaya poussa un profond soupir de soulagement. Cela leur éviteraient de chercher pour rien. Quant à Otarin, il continua èa examiner les étagères poussièreux. Plusieurs des aliments semblaient périmés et l’odeur qui en dégageait était affreuse. Kotonaru reprit sa discusion avec Masato.

- Voyez-vous, nous aimerions en savoir un peu plus sur l’une de vos possibles connaissances, Naoto Ryôma.

Masato frotta sa moustache d’une façon songeuse.

- Je le connais peu, puisqu’il ne fait pas affaire avec moi. Mais je connais quelqu’un qui vous sera sûrement plus utile que moi.

- Qui est-il?

L’homme regarda dans plusieurs directions, cherchant un échapatoire. Il se frottait frénétiquement le crâne, comme si quelque chose le tracassait.

- En fait, il s’appele Shinsaku. Shinsaku Toshio. Il est le propriétaire de quelques magasins, dont le mien. C’est un homme assez riche.

- Où pouvons-nous le trouver?

- Je ne sais pas, car je ne le vois que très rarement. Allez plutôt voir mon comparce de l’autre côté de la rue, il saura répondre à vos questionnements. Si vous n’êtes pas ici pour achetez, je vous prierai de sortir de cet établissement.

Sans dire un autre mot, les deux ninjas de Gensou sortirent de la boutique de Masato. Otarin suivit un peu après. Comme le marchand l’avait indiqué, ils se dirigèrent tous les trois dans la boutique de l’autre côté de la rue. Celle-ci était remplie de plantes en tout genre. Cette fois-ci, Izaya prit le rôle d’Otarin, et ce dernier vint au côté du Sankyoshi. Ils furent accueilli par un vieux de plus de 60 ans, se tenant à l’aide d’une canne. Il ne devait pas faire plus d’un mètre-cinquante, car son nez arrivait un peu en bas du menton du chikarate. Il s’adressa aux deux ninjas de façon très calme.

- Bonjour messieurs. Je m’appele Tomoyuki, je suis l’assitant-gérant de cette boutique. Mon supérieur Yuzuru n’est pas là, donc je suis en charge de la boutique.

- Je suis Kotonaru, et voici Otarin. Nous revenons de la boutique d’en face et nous cherchons un homme qui serait le propriétaire de plusieurs boutiques dans le marché. L’homme d’en face nous a mentionné que vous en saurez plus que lui sur cet homme.

- Je suis désolé, mais seul Yuzuru saura vous répondre correctement. Je ne veux pas vous induire en erreur.

L’homme semblait bien triste de ne pas pouvoir nous répondre, donc il prit un sac blanc qu’il donna à Kotonaru.

- Gardez cela en signe d’excuse. Mais si je peux vous être encore utile, sachez que mon supérieur est partit en direction de la zone d’agriculture et d’élevage. Il est sensé rencontrer un marchand là-bas.

Otarin nota cela sur un carnet qu’il rangea dans sa poche.

- Nous vous remercions, au revoir.

- Au revoir.

Les trois ninjas sortirent de la boutique de plantes. Ils durent encore changer de direction et se rendirent à l’endroit indiqué par Tomoyuki. La zone d’agriculture et d’élevage était simple. Elle était composée de champs à perte de vue. Kotonaru et son équipe trouvèrent enfin Yuzuru. L’homme d’une trentaine d’année discutait dans une ferme de l’achat d’une partie des champs. Yuzuru avait l’allure d’un géant. Il devait mesurer au moins 2 mètres et ses larges épaules lui conféraient une allure de colosse. En voyant les trois ninjas arrivés, le fermier s’approcha d’eux.

- Bienvenue dans la ferme Uôka. Elle vient tout juste d’être acheté par cet homme. Puis-je vous aidez?

Kotonaru s’avança.

- Oui, nous voudrions parler avec Yuzuru.

- Et bien.

Le fermier s’en alla, laissant les trois genins face-à-face avec le géant. Kotonaru étant le plus grand et le plus imposant, il s’adressa à Yuzuru.

- Bonjour, je suis Kotonaru. Nous aimerions vous posez quelques questions. Est-ce possible?

- Bien sûr, mais dépêchez-vous.

- D’accord. Nous aimerions en savoir plus sur un homme de Bazaka qui serait propriétaire de plusieurs boutiques au grand marché, Shinsaku Toshio.

L’homme prit un air serein et calme, tout en se frottant les mains à cause du froid.

- Il est l’un des hommes les plus riches de Bazaka. Il possède en effet quelques boutiques dans la zone des commerces. Je travaille pour lui et j’achète ce qu’il l’intéresse. Cette ferme lui appartient désormais.

- Où pouvons-nous le trouver?

- M. Toshio a une propriété dans le quartier riche. Vous la trouverez facilement. Elle est la seule d’une couleur différente.

- Merci beaucoup M. Yuzuru.

Après de courtes salutations, les trois ninjas partirent à nouveau. Kotonaru était surexcité, tandis qu’Izaya et Otarin semblaient commencer à s’intéresser. Kotonaru avait pu discuter avec eux, et avaient appris qu’ils tenaient à leur promotion respective. La journée avait beaucoup avancée, et la soirée approchait. Les ninjas doivent faire vite s’ils veulent terminer avant la fin de la journée. C’est donc à la course que l’équipe se rendit dans le quartier riche. Les demeures se ressemblaient toutes. De couleur grise, il fut facile pour l’équipe de trouver la maison de Shinsaku. Celle-ci était blanche et noire, beaucoup moins sobre que les autres. Otarin cogna à la porte, et ils furent acceuilli par un homme mince et élancé. Habillé élégament, il donnait des allures de BCBG. Il s’adressa directement à Kotonaru, qui était devant les autres.

- Salut, gamin. Je suis Shinsoku Toshio, que puis-je faire pour vous aidez?

- Nous avons fait beaucoup de chemin pour vous trouvez, mais nous avons une question à vous posez.

- Laquelle?

- Que savez-vous sur Naoto Ryôma?

Le propriétaire fructueux se passa la main dans les cheveux, d’un noir de jais. Il semblait très arrogant, mais Kotonaru sait que cet homme leur sera très utile.

- C’est un malfrat qui travaille pour moi, mais il est recherché pour divers crimes. Il habite dans le nord du quartier neuf.

- Et…?

- Si vous voulez en savoir plus, il faudra payer.

Otarin n’avait pas grand-chose sur lui. Izaya donna 150 ryos et Kotonaru, lui, donna les 400 ryos obtenues en vendant la viande de loublards. Les 550 ryos seraient sûrement très alléchants. Visiblement très satisfait, Shinsoku ne retint pas sa langue.

- Naoto doit livrer un paquet au quartier des Précieux. Je ne sais pas en quoi consiste ce paquet, mais cela semblait très important.

- Savez-vous où se trouve son entrepôt de stockage.

- Et bien, près des quartiers pauvres servant d’appartements aux ninjas de Mahou. Désolé, mais je ne dois pas en dire plus.

- Et pourquoi?

- Cela ne vous regarde pas!

Shinsoku ferma la porte aux nez des ninjas. Ils avaient maintenant une piste concrète. Il ne restait plus qu’à ficeler un plan. Pour cela, l’équipe 4 se retrouva un peu plus tard dans un petit bistro du grand marché. La discussion battait son plein et le plan était presque complet. Otarin parlait assidûment.

- Je crois que notre plan est correct. Je me ferai passer pour un propriétaire terrien assez riche. Je l’attirerai dehors, dans un lieu éloigné, où toi et Izaya attendrez mon signal pour le capturer. C’est simple, mais cela devrait être facile et efficace. Par la suite, il ne restera plus qu’à le protéger.

L’équupe termina la discussion, jugeant que le plan était correct. Kotonaru partit en direction des appartements de Gensou, Otarin en direction des appartements de Chikara et Izaya en direction nord. Les deux shinobis n’avaient aucune idée pourquoi, mais ils n’osèrent pas demander.

La deuxième épreuve avait enfin débuté. Kotonaru était l’un des 10 genins à avoir réussi la première. La nouvelle épreuve consistait à traverser un réseau de mines désafectées. Ses anciens coéquipiers, Otarin et Izaya, avaient tout deux passés. Pour la 2e épreuve, chaque genin avait été jumelé avec un autre. Kotonaru devait faire équipe avec le jeune Yukitutso, un genin de Gensou. Il a pratiquement le même âge que lui, donc le courant devrait passer. C’est donc avec confiance et à l’aide d’une carte que les deux genins se lancèrent dans les mines abandonnées. Selon les dires de quelques-uns, la mine serait composée de plusieurs grottes qui ne sont franchissables qu’après avoir répondu correctement à une énigme. Kotonaru était plutôt moyen dans ce genre de défi, même chose pour Yuki. Les deux gensouhards pénétrèrent par un large couloir aux poutres vrombissantes. L’air étant très dense, Kotonaru faisait pénétrer de l’air dans ses poumons à l’aide de son Futon. Quant à Yuki, il semblait un peu distrait, parlant souvent seul. À chaque fois que Kotonaru tentait de l’approcher, il s’éloignait légèrement et grommelait des paroles inaudibles. Le Sankyoshi était habitué à ce genre de comportement, donc il se contenta de marcher devant et de laisser son coéquipier tranquille. Après avoir traversé ce tunnel assez nauséabond, les deux genins pénétrèrent dans une grotte. Celle-ci devait mesurer au moins dix mètres de large sur une douzaine de mètres de long. Kotonaru et Yukitutso s’approchèrent de ce qui devait être une balance, selon eux. Étant assez chancelante, elle était composée de deux plateaux. Sur un petit écriteau, il était écrit que deux pesées était permises, pas plus. Neuf boules étaient disposées dans une petite boîte. Yuki leva la tête et remarqua un support qui était juste à côté de la porte afin de continuer.

<< Regarde là-bas, Kotonaru!

- Hein?

- Il y a un support.

- Il doit servir à quelque chose. Si j’en crois ce que je vois, il y a probablement une boule qui est différente des autres. >>

Kotonaru prit chacunes des boules une à une et son coéquipier fit de même. Le jeune Sankyoshi en arriva à une conclusion.

<< S’il y a une balance, c’est probablement parce qu’il faut peser ces boules et trouver celle qui a un poids différent.

- Ça m’a l’air plausible.

- Il ne reste juste qu’à savoir comment peser toutes ces boules en deux pesées. >>

C’est ainsi que les deux genins restèrent planter là, fixant les morceaux du ‘’casse-tête’’. Aucun d’entre eux ne savait comment faire pour trouver la boule la plus lourde. De plus, les jutsus ne leur étaient d’aucune utilité. Les deux aspirants chuunins n’avaient aucunes expériences antérieures pour ce genre d’énigme. En fait, ils n’avaient jamais eu à résoudre des énigmes. C’est donc plusieurs minutes qui s’écoulèrent ainsi, Kotonaru ne sachant pas quoi faire, encore moins pour Yukitutso. Dans un éclat de lucidité, Koto avait trouvé la réponse.

<< Il faut commencer par diviser les 9 boules en trois groupes de 3. On en pèse 2 et on observe. Peut importe le cas, nous avons trouvé le groupe avec la boule différente. On pèse deux de ces 3 boules et comme dans la première pesée, nous avons trouvé la boule la plus lourde.

- En effet, ça m’a l’air plausible. Essayons. >>

Kotonaru prit deux groupes de trois qu’il pesa aussi tôt. La balance à deux plateaux pencha légèrement vers la gauche. Le Sank’ prit à part le groupe le plus lourd et pesa deux d’entre elles. La balance ne bougea pas, donc ils en déduisèrent que la boule la plus lourde était celle n’ayant pas été pesée. Ils prirent la boule en direction du support. Kotonaru y déposa la boule et le mécanisme se mit en place. À travers différents grincements d’un système rouillé, la porte s’ouvrit enfin. Les deux genins étaient bien heureux de leur coup.


Après avoir réussit la première énigme, les deux gensouhards continuèrent à marcher dans un petit tunnel cahoteux. Après avoir tourné à droite et d’avoir marché une dizaine de minutes de plus, ils pénétrèrent dans une grotte un peu moins vaste, éclairer par une rangée de torches sur les murs latéraux. Yuki remarqua une autre porte à l’autre bout de la pièce. Quant à Kotonaru, il leva la tête, apercevant une multitude de petits yeux rouges. Les deux genins s’avancèrent vers la stèle au centre de la pièce. La lumière des torches est réfléchie par la pierre, les empêchant de distinguer en détail sa surface. En vous approchant, ils voyèrent deux éléments : d'abord que le sommet de la pierre, probablement rongé par le temps, s'est creusé en une sorte de petit cylindre ; puis que sur deux faces opposées sont gravés deux fois quatre vers.

Au coeur de la nuit la plus noire,
Au plus profond de la terre,
Je suis la lueur d'espoir
Qui vous guide et vous éclaire.

et

Ma puissante lumière jamais ne faiblit ;
Voyageur perdu, reste méfiant,
Car me voir peut être présage d'un abri
Ou bien d'un rocher, danger imminent.

Koto et Yuki restèrent perplexes devant cette énigme complexe. Au yeux de Kotonaru, ces vers ne faisaient aucun sens. Quant à son coéquipier, il semblait plutôt intrigué. Après avoir bien relu le message, les torches ornant les murs s’enflammèrent d’une vivacité étrange. Ainsi, les deux genins purent apercevoir les milliers de chauve-souris, endormies au plafond, la tête en bas. Ces êtres allaient peut-être changer la perception de l’énigme, mais ni Kotonaru ni Yukitutso n’avaient la réponse. Le jeune de 13 ans commençait à s’impatienter.

<< On est pas pour rester là comme des idiots à ce casser la tête. Réveillons-les et voyons par la suite. >>

Le Sankyoshi ne put qu’acquiescer à la proposition de son partenaire, lui-même exaspèrer par cette énigme. Il prit donc son souffle, et au bout de quelques secondes, poussa un puissant cri de guerre. Celui-ci était semblable à celui des guerriers qui reviennent de combat la tête haute. Il ne fallut pas plus qu’une fraction de secondes afin que toutes les créatures ailées se réveillent. Apeurées par le rugissement de Kotonaru, ils se mirent à voler dans tous les sens. La myopie de ces bêtes créaient une scène plutôt cocasse : plusieurs chauve-souris se cognaient les unes contre les autres. Certaines descendirent en fendirent l’air afin de blesser l’un des intrus. Ces derniers n’étaient pas au bout de leur peine. En effet, le sol se déroba sous leur pieds et ils tombèrent dans l’étage inférieur. Les acolytes ne purent retenir un cri de dégoût quand ils s’aperçurent qu’ils étaient tombés dans une mare de fromage fondu, très salé. Ce fromage semblait sortir d’une marmite trônant au centre de la pièce. Kotonaru remarqua une corde à nœud un peu plus loin, mais les genins devaient commencer par traverser ce flot de fromage tout en évitant les attaques répétitives des bêtes ailées. Kotonaru avançait difficilement dans ce liquide vaseux et collant. Quant à Yuki, il ne retenut pas pour utiliser l’un de ces jutsus.

<< Déferlante d’eau! >>

La vague de liquide se jeta dans le fromage, créant une sorte de pâte légère. Celle-ci était bien moins collante que le fromage fondu, et les deux genins en profitèrent. Tandis qu’il pataugeait dans le liquide de couleur jaune, Kotonaru décida d’utiliser l’une de ces techniques. Mais cette fois-ci, il voulait se débarasser des chauve-souris.

<< Tori Eakon! >>

Une dizaine de petits oiseaux d’air se formèrent au-dessus de la tête du Sank’. Ceux-ci se propulsèrent à travers la grotte, blessant certaines créatures au passage. Profitant de cette diversion, les acolytes avancèrent au maximum. Ils étaient maintenant qu’à quelques mètres de la corde, Yukitutso étant le plus près. Après quelques efforts supplémentaires, les deux jeunes hommes montaient difficilement la chambranlante corde à nœud les menant à l’étage supérieur. Après cette folle aventure, le silence reprit et les genins marchaient tranquillement jusqu’à la prochaine grotte.


La grotte 3, tel qu’indiqué sur la carte, était mal éclairé. Elle paraissaît assez modeste malgré tout. Kotonaru traversa la salle, suivit de Yukitutso. Le sol était fait d’un mélange de terre battue et de sable, donnant un mélange assez étrange. Les deux coéquipiers se dirigèrent vers la torche montrant la sortie. Comme dans la salle précédente, l’énigme était inscrit sur un tableau vertical près de la porte. À côté, il y avait une plume avec un encrier. En s’approchant un peu, ils purent distinguer les lettres inscritent sur le tableau.

U – D – T – Q – C – S –

Un espace vide était juste après le S, sûrement pour y inscrire la réponse. Au même moment, Kotonaru échappa son étui de kunai, habituellement placé sur sa cuisse droite. Il se pencha pour les ramasser tandis que Yuki fixait l’énigme d’un regard songeur. Tandis que le Sank’ ramassait ses kunais, celui-ci les comptait afin d’en avoir le compte exact car à cause du manque de lumière, il était difficile de distinguer la forme des objets.

<< Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit. Voilà, le compte est bon!

- U, D, T, Q, C, S…

- Quoi?

- La réponse est sept. >>

Visiblement surpris par l’affirmation de son coéquipier, Kotonaru se mit à réfléchir. Si l’on suivait la suite logique des chiffres, sept serait exactement la réponse de l’énigme. Après les 6 premiers nombres, il ne faisait aucun doute que Yukitutso avait raison. Ce dernier prit la plume qu’il trempa légèrement dans l’encrier et écrivit un S dans l’espace vide. Après une brève seconde d’attente, la porte s’ouvrit. Kotonaru poussa un soupir de bonheur. Ils continuèrent donc leur chemin à travers la mine, en direction de la quatrième grotte.


Celle-ci était fortement éclairé, produisant une multitude de reflets sur les cristaux sur les murs. Au fond de la salle, Kotonaru distingua deux portes. Les deux genins s’y rendirent et purent apercevoir une gargouille au-dessus de chaque porte, attendant quelque chose, ou quelqu’un…

<< Bienvenue, je suis le maître de ces lieux. Deux portes permettent de sortir de cette salle. Une porte mène au bonheur, mais l’autre au malheur et, quand vous serez engagé, vous ne pourrez plus faire marche arrière. Les portes sont gardées par deux créatures dont vous devrez vous méfiez. L’une dit toujours la vérité, mais l’autre ne sait que mentir. Aucun indice ne vous permettra de savoir laquelle est devant vous. Vous ne pourrez posez qu’une seule question, à une seule d’entre elles. >>

Sans hésitation, Kotonaru se dirigea vers la porte de gauche et demanda au gardien : << Si je demandais a l'autre gardien quelle est la porte du paradis, que me repondrait-il? >>. La gargouille désigna l’autre porte, donc Kotonaru ouvrit celle n’ayant pas été montré. Yukitutso le suivant, ils s’engagèrent dans la porte choisie par le plus vieux des deux. Rien ne se passa et les genins savaient que Koto avait répondu correctement. Le coéquipier de ce dernier semblait ébahi devant la certitude de son acolyte.

<< Comment as-tu su?

- En fait, cette énigme provient d’une ancienne légende qui m’a été racontée par ma mère lorsque j’était plus jeune. Dans la légende, un homme se retrouve dans la même situation, mais avec la porte du paradis et la porte de l’enfer. Peut importe à quelle gargouille nous aurions poser cette question, ils auraient tout deux démontrer la porte de l’enfer. Il ne resterait donc qu’à prendre l’autre.

- Hallucinant… >>

Sur ces derniers mots, les gensouhards continuèrent leur cheminement dans la mine désafectée.


Après une courte de marche d’environ 10 minutes, les genins arrivèrent dans la mine numéro 5. Étant de taille réduite, les genins marchaient maintenant sur une maille de bois d’environ 10 centimètres. Sous leur pieds, à l’étage inférieur, un petit lac semblait s’étendre dans toute la sous-pièce. Au bout de la maille se trouvait la porte de sortie. Juste devant était placé un autel avec le cinquième énigme gravé.

Si 2+3=10, 6+5=66, 3+4=21, 7+2=63, combien font 9+7?

Aucun des deux coéquipiers n’ayant la réponse au bout de vingt minutes, Yukitutso prit trois boules au hasard dans le boulier juste à côté et les plaça à l’endroit requis. Malheureusement, la grille de bois pivota afin de faire tomber les deux aspirants dans le bassin. La face avant de la grotte leur tomba dessus, leur faisant prendre un bain forcé. La corde pendouillant de l’autre côté du lac, les deux genins retinrent leur souffle afin d’atteindre l’autre côté. Kotonaru maîtrisant le Futon, il n’avait aucun problème à remplir ses poumons d’air pendant de longues minutes. Et Yuki maîtrisant le Suiton, il nageait aisément dans le bassin, tel un dauphin. C’est sans problème qu’ils purent arriver de l’autre côté et monter la corde qui les mènera dans la salle 6.


La grotte suivante était composée de deux parties, l’une visible grâce aux faibles torches. L’autre n’était pas visible de l’emplacement des deux genins, donc ceux-ci s’avancèrent afin de mieux la distinguer. Ils trouvèrent donc la porte, et autour d’elles trônaient plusieurs dalles de marbre où l’on pouvait distinguer une plaque inhabituelle. Sur celle-ci était l’énigme : Dans ce cadre, il y a exactement … fois le chiffre 1, … le chiffre 2, … le chiffre 3 et … le chiffre 4. Après maints calculs, les deux acolytes en arrivèrent à une entente. Il y a 5 fois le chiffre 1, vu qu’ils avaient décider de l’écrire dans les autres cases vides. À la gauche de chaque phrase se trouvait un petit coin de cire ainsi qu’un stylet tenu grâce à une mince corde. Kotonaru écrivit la réponse, n’étant pas la bonne, puisque lui et son partenaire tombèrent dans l’étage inférieur. Un cri retentissant si fit entendre. Au même moment, les deux genins levèrent les yeux et se retrouvèrent nez-à-nez avec une énorme bête noire, pourvu d’une touffe de même couleur ainsi que des tentacules. Celui-ci ne semblait pas content de voir ces intrus pénétrer dans son antre. Un filet de corde était juste derrière-lui. Koto et Yuki en déduisèrent que c’était l’échapatoire. Afin de débuter l’affrontement, chaque genin créa quelques clones de lui-même pour dérouter le monstre. La tactique fonctionnait et la bête semblait confus à la vue de ces personnes. Yuki lui envoya une vague déferlante en pleine gueule afin de le réveiller un tout petit peu. La furiosité du receveur du jutsu se décupla. Il élimina quelques clones à l’aide de ces tentacules. Heureuseument, Kotonaru et Yuki furent épargnés de ses attaques. Le plus jeune créa deux clones aqueux qui s’empressèrent de foncer sur le monstre furax. Celui-ci envoya une de ces tentacules sur le genin qui avait envoyé le jutsu sur lui tout en se débarassant des clones d’eau. Kotonaru agit rapidement et utilisa sa technique de comprimation de l’air. L’air autour de la tentacule était maintenant largement plus dense, réduisant ainsi ses mouvements. Yukitutso put donc esquiverle coup venant sur lui. Le Sank’ dégaina son sabre et fonça sur le membre lent. Il trancha d’un seul coup la tentacule qui tomba lourdement sur le sol. La bête poussa un cri semblable à son premier, puis continua ses attaques en direction des aspirants chuunins. Yukitutso envoya une seconde vague déferlante sur la bête, qui tomba sur son arrière-train face à la puissance de l’attaque. Kotonaru coupait au même moment une deuxième tentacule. En voyant la chute du monstre, le jeune Torio No (voir fiche de Koto) prépara l’une de ces bombes. L’ennemi resta couché sur le sol, mais pas pour longtemps. Juste le temps que Kotonaru prit pour confectionner sa bombe. Il la lança sur le monstre et celle-ci explosa. Les murs branlaient et la poussière se leva. Les genins voyèrent leur chance de passer. Ils se lancèrent dans le nuage de poussière, tentant du même coup d’esquiver les coups de tentacules venant de nulle part. Après que la poussière soit retombé, le monstre maintenant blessé remarqua que ses adversaires s’étaient volatilisés dans le feu de l’action.


Après ce terrible affrontement avec le monstre touffu, les genins arrivèrent dans la septième grotte. Celle-ci étant assez petite et éclairée que par une grande lampe au centre, les gensouhards purent apercevoir une sorte d’autel dans un renfoncement de la grotte opposé à la porte. Une feuille de papier était en son centre, accompagnée d’une plume et d’un encrier. Une sorte de grille faisait office d’énigme. Il était aussi mentionné qu’il faut placer les chiffres de 1 à 8 sans qu’aucun ne soit en contact, ni par un côté ni par une diagonale, au chiffre qui le précède ou qui le suit.

<<Hé, Yuki! J’ai un parchemin inutilisé dans mon étui. On pourrait l’utiliser afin de trouver la solution.

- Bonne idée! >>

Le Sankyoshi ouvrit son parchemin et en coupa une partie qu’il offrit à son partenaire. Ceux-ci restrancrivirent la grille plusieurs fois et tentèrent plusieurs options. Après plusieurs essais infructueux, ils purent déterminer que le chiffre 1 et le chiffre 8 devaient être placés dans les deux positions du centre vu qu’ils sont ceux n’ayant qu’une seule restriction. Le duo réessaya quelques fois supplémentaires avant que Yukitutso pousse un cri de joie. Celui-ci venait tout juste de trouver la réponse que Kotonaru se mit à examiner zététiquement. Suite à de maintes vérifications, les deux genins en déduisirent que la réponse était la bonne. Le plus jeune garçon prit la plume qu’il trempa dans l’encrier. Dans la première rangée, il écrivit le 2, dans la deuxième rangée, il écrivit le 6 suivit du 8 et du 5. Dans la troisième rangée, il inscrivit le 4, le 1 et le 3. Puis dans la dernière rangée, il plaça le 7. La herse de fer bloquant la sortie s’ouvrit, permettant au duo d’y pénétrer.


Ils étaient maintenant rendus à la dernière ligne droite : la grotte 8. Celle-ci était aussi grande que la cinquième, mais des stalactites et des stalgmites empêchaient de la traverser normalement. Afin de passer de l’autre côté, Kotonaru et Yukitutso marchèrent sur des poutres. À l’autre bout, les genins distinguaient une autre porte de fer, mais juste devant était placé l’énigme. Trois cadrans règlabes allaient servir à entrer la réponse. À côtés de ceux-ci était placée une image. Il fallait compter le nombre de ligne droite dans celle-ci. Mais l’image était en fait une illusion d’optique. C’est ce que les garçons se dirent. Ils comptèrent donc les lignes horizontales et verticales. Le total arrivait exactement à 112, nombre que Kotonaru s’empressa de régler sur le cadran. C’était une mauvaise réponse et les gensouhards tombèrent dans une cuvette. Dès qu’ils en sortirent, des lames ainsi que des couteaux volaient de tous les côtés. Évitant tant bien que mal les lames volantes, les aspirants s’engagèrent dans un tunnel menant sûrement à la sortie. Celui-ci était parsemé de disques tranchants faisant des vas et viens entre les parois. Les deux genins prenaient un plaisir fou à les esquiver de façon théatral. Les lames étaient facilement esquivables et le duo arriva vers la fin du tunnel sans blessures apparentes. Une cheminée de remontée leur permit de revenir à l’étage supérieur. C’est avec une démarche héroïque que les deux genins sortirent de la mine.

Kotonaru était plus que désespéré à la vue de ces deux adversaires quoi que poltrons. En effet, il faisait face à deux autres genins pour cette troisième épreuve : les deux gensouhards Evaline, ainsi que le petit gamin Yukitutso. Ce dernier avait fait équipe avec lui pour la deuxième épreuve. Pour l’aider dans cette ultime affrontement, Otarin Rekaïshi faisait équipe avec le Sank’. Ce dernier se souvenait parfaitement de son attitude très sérieuse. Le combat avait débuté il y a au moins 10 minutes, mais rien de spécial ne s’était passé. Yuki et Evaline ne faisaient que s’engueuler. La jeune femme de 19 ans n’arrêtait pas de demander à Yukitutso, qui fut le plus jeune dans le combat, d’abandonner pour ne pas se blesser. Toutes ces demandes ne faisaient qu’enrager le Kobayakawa. Malgré tous ces éclats de furie, Koto et Otarin en ressortirent pratiquement indemnes. La mêlée commençait à prendre un sérieux tournant car l’équipe de Kotonaru menait largement le combat.


Evaline fixait Kotonaru, tentant de l’empêcher de frapper Yukitutso, et Otarin, tentant de l’empêcher d’aider Kotonaru à battre le jeune genin. Le petit protégé de la kunoichi tentait, quant à lui, de s’échapper de la protection de sa coéquipière. Dès qu’il tenta une manœuvre pour s’échapper, Evaline le replaça derrière elle tout en lui criant une kyrielle de jurons. Otarin fit un mouvement rapide vers la droite, mais revint vers la gauche pour faire trébucher Evaline dans la neige. Le chikarate, peu habitué à se battre dans ce genre de climat, tomba lui aussi tête première dans la neige. Lui aussi ne se limitait pas sur les blasphèmes. Tandis que les deux genins tombés se relevèrent, Kotonaru en profita pour s’attaquer au gensouhard encore debout. Celui-ci bloqua certains coups de son attaquant, mais un vicieux coup au ventre lui coupa le souffle et le força à s’asseoir dans la neige. À la vue de ce coup, Evaline fonça tout droit sur Kotonaru et le frappa dans le dos. Le Sankyoshi bondit aux côtés de son partenaire tout en se tenant le dos. La force de la kunoichi adverse avait surprit Kotonaru, lui étant habitué des faibles coups de sa partenaire Maï. Un second coup sortit l’aspirant chuunin de ses pensées, mais celui-ci était beaucoup plus fort que le précédent. Kotonaru tomba quelques mètres plus loin, le visage dans la neige. Mais durant ces attaques, Otarin profita de la brèche ouverte pour s’en prendre à Yuki. Ce dernier réussit à bloquer quelques coups dirigés vers lui et y alla même jusqu’à créer des clones de lui-même. L’apparition des copies n’effraya point le chikarate, qui riposta en créant des clones en plus grande quantité. Tandis que Kotonaru se démenait tant bien que mal contre la puissante kunoichi, un combat épic entre clones se déroulait non-loin de là. Des dizaines de substituts se livraient une amalgame de coups de toutes sortes, le tout dans la neige qui donnait scène à des situations plutôt cocasses. Un clone tomba sur le derrière et disparut, tandis qu’un autre en renversa quelques autres durant sa chute. Au final, il ne restait que certains clones d’Otarin, qui s’empressèrent d’attaquer Yukitutso. Le jeune genin se débarassa des 6 clones dirigés vers lui, mais l’attaque surprise d’Otarin venant de côté eut tôt fait de le remettre au sol. Au même moment, Kotonaru revint essouflé aux côtés de son partenaire.

<< Elle…est….coriace…

- Retiens-la encore un moment, le temps que je m’occupe de Yukiki.

- Et merde….

- Il faut forcer le petit à abandonner, Koto!

- Bonne idée, mais il faut faire vite. J’ai hâte de sortir d’ici.

- Je viens du désert, donc ce n’est pas plus évident pour moi. >>


Le duo se remit au combat. Kotonaru profita de l’occasion de répit pour confectionner l’une de ses bombes d’air comrpimé. Quand à Otarin, il fonça tout droit sur Yukiki, comme il l’appellait. Dès que la fameuse bombe fut prête à l’utilisation, il la lança entre les positions d’Evaline et de son jeune partenaire. La bombe explosa avec fracas, renversant Yukitutso et mettant Evaline au sol. La kunoichi ne le prit pas bien et Kotonaru l’apprit à ses dépends. Celle-ci vint prendre l’oreille du Sankyoshi et lui enfonça la tête dans la neige. Elle mit son pied sur celle-ci afin de lui faire prendre un bain de neige. Yukitutso, lui, fut ébranlé par la bombe d’air comprimé, une technique qu’il n’avait jamais vu auparavant. C’était aussi l’un des seuls jutsus qu’ils y avaient eu dans cette arène. Lui, Otarin et Evaline étaient tous des utilisateurs de Suiton, mais son utilisation était pratiquement impossible dans ces conditions. Kotonaru réussit à se libérer de l’emprise de son adversaire en la renversant. Celle-ci tomba lourdement sur le sol, permettant ainsi à Kotonaru de s’éloigner et de cracher le surplus de neige. Tandis qu’Evaline se relevait, Yukitutso se faisait littéralement démolir par le genin avancé qui ne lui donnait aucun répit. Le combat corps-à-corps n’était pas la spécialité d’aucun d’entre eux, mais Otarin réussissait à donner du bon travail. Pour au moins la centième fois, Yukitutso se retrouva parterre. Mais celle-ci était de trop. Au grand désarroi de son attaquant, le jeune aspirant se releva d’un bond vif et rapide en direction d’Otarin. Le gensouhard plaça plusieurs beaux coups à l’endroit du Rekaïshi, qui n’en arrêta que quelques-uns. La situation était inversée, et Otarin était maintenant à la place de son adversaire. Mais cela fut de courte durée, car Kotonaru s’était approché dangereusement du combat et avait profité de l’occasion. Il décocha un puissant coup droit au visage de Yukitutso qui tomba telle une poupée de chiffon.


Evaline avait tout vu et se dirigea encore une fois vers Kotonaru. Mais cette fois-ci, elle utilisa plutôt un jutsu. Tout d’un coup, Kotonaru se sentit étrange, relax. Evaline semblait sublime devant lui. Il ne put s’empêcher de baver devant la subite beauté de la kunoichi. Quelque chose créait en lui une sorte de vide, comme si seul la kunoichi était là. Les objets environnants disparurent, au même titre qu’Otarin et Yukitutso. Il ne restait plus qu’un grand vide blanc, avec Evaline au bout. Mais la frénésie fut de courte durée, car Yuki lui assèna un puissant coup de pied dans le dos. Le jutsu se dissipa, ramenant Kotonaru à l’ordre. Ce dernier se retourna rapidement en gardant un pivot et répliqua avec un round-kick dans la tronche du petit genin. Celui-ci vola sur une distance de quelques mètres avant de retomber aux pieds de sa coéquipière. Le Kobayakawa semblait visiblement très amoché après ce coup, car il resta longuement couché dans la neige. Tandis qu’il restait confortablement installé dans la neige, Yukitutso regardait sa coéquipière se défendre tant bien que mal face aux attaques répétitives de leurs adversaires. Ceux-ci démontraient une éblouissante férocité dans le combat ainsi qu’un acharnement sans faille. L’expérience en combat se sentait dans les yeux des aspirants chuunins, et leurs adversaires savaient qu’ils ne feraient plus long feu contre eux. Yukitutso décida de se relever. Il vint porter secours à la pauvre Evaline qui tentait par tous les moyens de s’éloigner de Kotonaru et d’Otarin. Le plus jeune genin créa trois clones inconsistants, qui s’empressèrent de bloquer le chemin de Kotonaru qui fonçait droit sur la kunoichi. Ce dernier en élimina un après avoir rapidement dégainé son sabre puis avoir donné un coup précis. Le deuxième fut éliminé par un bête kunai tandis que le dernier disparut dans en fumée après avoir été frappé au visage par un puissant uppercut du gensouhard. Otarin, lui, activa son dojutsu, puis créa un sabre d’eau. La température fit légèrement glacée la lame qui devint assez coupante. À la vue de ce jutsu, Yukitutso créa une dizaine de clones qui s’empressèrent d’entourer le chikarate. Tandis que les copies fondirent sur lui, Otarin tournoyait dans tous les sens en levant son sabre. Dans un premier tourbillon, il pulvérisa cinq clones sur dix. Par la suite, il enchaîna avec une série de mouvements agiles et souples. La brochette de clones l’ayant attaqué ne furent plus et Yuki courut se réfugier derrière un énorme sapin. Son sabre aqueux à la main, il s’approcha d’un pas décidé vers la piètre cachette de son adversaire. De son côté, Evaline menait une chaude lutte contre Evaline qui semblait s’ennuyer. La kunoichi de Gensou paraît tous les coups de son asssayant, tout en répliquant avec de durs coups bien placés.


Otarin n’était qu’à deux pas de l’arbre où Yukitutso s’était réfugié. Il leva son sabre dans les airs afin de faire tomber l’arbre, mais dans un sursaut, Yukiki sortit de sa cachette et bondit sur Otarin. Le petit gensouhard avait bondit rapidement en levant ses poings. Il avait directement atteri dans le foie d’Otarin. Estomaqué, il tomba sur le sol. Son sabre se fractionna, signe que la technique ne tenait plus. Le foie est l’un des organes les plus sensibles. Otarin l’avait appris à ses dépends. Le gensouhard bondit en signe de victoire, mais les réjouissances furent de courte durée. Kotonaru avait été témoin de la vicieuse attaque et avait faussé compagnie à Evaline. Yuki fut replacé grâce à un solide coup de poing dans les côtés, le forçant à se tordre de douleur. Tandis qu’il se donnait le côté droit, genoux appuyés sur le sol, Kotonaru rejoint rapidement son coéquipier.

<< C’est un solide coup qu’il t’a donné le gamin.

- Tu crois que j’avais pas remarqué?!

- Allez, lève-toi avant que la fille arrive. Elle ne sera sûrement pas très contente.

- C’est plus facile à dire qu’à faire! >>

Le chikarate s’aggripa à la main que Kotonaru lui tendait. Il se releva dans un éclat de grimasses et de souffrances. Maintenant debout, il était légèrement moins vulnérable. Le Sankyoshi lui fit signe de reculer. Il dégaina son sabre qu’il tenait droit devant lui, prêt à toute attaque. Evaline aida son petit protégé à se relever, puis adressa un féroce regard à Kotonaru. Il allait le payer chère, mais cela valait la peine. La kunoichi créa environ deux douzaine de clones. Avec le peu de chakra qu’il lui restait, Yukitutso en créa six. Le compte était maintenant à trente clones, tous allignés comme s’il faisait partis de l’armée. Ceux-ci se mirent à courir en direction des genins adverses. La vingtaine de mètres qui les séparait n’allait pas être très long à parcourir. Otarin n’était pas en mesure de se défendre pour le moment, donc Kotonaru s’avança. Il créa une petite tornade, comme sa technique Chisana Tatsumaki le faisait. Le tourbillon de trois ou quatre mètre de haut se mélangea avec la fine couche de neige sur le dessus. Ceci créa un micro-blizzard, pas plus qu’il en fallait comme diversion et attaque. Quelques clones ne tenurent pas le coup. Dans la tempête, Otarin se retira afin de se remettre du coup qu’il avait reçu au foie. Quant à Kotonaru, il s’empressa de creuser un trou dans la neige. Il créa deux clones afin de l’aider dans son cheminement. Son but était de jouer au même jeu que Yukitutso et de lui faire payer son attaque envers son partenaire.


La neige retomba lentement après avoir été tant déplacée. Il ne restait plus qu’un dizaine de clones, en plus d’Evaline et de Yukitutso. À la suite de ce blizzard, il n’y avait plus aucunes traces de leurs adversaires. Ils cherchèrent un peu partout, à l’aide des clones restants. Déplaçant toutes les branches d’arbres et en prenant soin de bien vérifier les alentours, ils en déduirent qu’il ne fallait qu’attendre l’attaque.

<< Mais ils sont où?

- Calme-toi, Yuki. Ils ne sont sûrement pas très loin.

- Mais…

- Chut… >>

La gensouharde tendit l’oreille, tentant de repérer un son. Un léger bruit de grattement parvenu aux oreilles d’Evaline. Elle se dirigea vers la source du bruit, accompagné de sa troupe de coéquipiers. Un peu plus loin, sous un petit buisson, ils trouvèrent Otarin creusant sous le feuillu. Il n’en prit pas longtemps avant que la kunoichi lui assène un coup de pied en pleine face. Le résultat fut un nuage de fumée. Yukitutso ne put s’empêcher de laisser sortir un soupir sonore, au grand désagrément de sa partenaire. Sans qu’elle ne puisse sermoner Yukitutso, quatre kunais se plantèrent en travers de son chemin. Elle s’approcha légèrement, puis courut en direction inverse.

<< Cours, Yuki! Cours!

- Mais pourquoi?

- Je t’ai dis de courir! >>

Le jeune ne fit que trois mètres avant que les parchemins explosifs sautèrent. Yukitutso virevolta gracieusement dans les airs afin de tomber dans les branchages d’un petit sapin piquant. Quant à Evaline, elle put éviter l’explosion. Elle se retourna pour voir le point d’impact et aperçut Kotonaru avec un sourire narquois. Les malheurs s’enchaînèrent quand Otarin sortit du sol. Celui-ci s’aggripa à la cheville de la kunoichi, la forçant à tomber à la renverse. Le chikarate bondit un peu plus loin afin d’arriver aux côtés de son partenaire. Ce dernier claqua des doigts, faisant exploser l’une de ces merveilleuses bombes.


Après cet enchaînement bien ficelé d’explosions, ils en étaient là. Les quatre se regardant et tentant de percer le regard de l’autre. Cette embuscade bien préparé par les clones d’Otarin et de Kotonaru avait eu des répercussions dans les deux camps. Kotonaru était au bout de son chakra et Otarin n’avait qu’une maigre réserve avec lui. Quant à Yuki et Evaline, les explosions n’avaient pas été sans dégâts. Le gensouhard avait été légèrement brûlé à certains endroits et ses chutes vertigineuses avaient créer quelques ecchymoses ici et là. Heureusement, Evaline s’en était sortit sans trop de problèmes. Elle n’avait que quelques marques aux jambes. L’affrontement tirait à sa fin…

La suite est difficile à comprendre, même moi je peine à comprendre où est-ce que j'en étais rendu :p

Quelques rps maintenant avec le personnage de

Hikan Matsuyama :

Nom : Matsuyama

Prénom : Hikan

Âge : 16 ans

Grade : Genin

Village : Chikara

Histoire et description du clan Matsuyama :

Le clan Matsuyama apparaît un peu après la création des grands villages ninjas. Ce clan, alors fondé par le vénérable Daku Matsuyama, est un clan de paysans sédentaires cultivant la terre un peu au nord de Mahou. Pendant une forte période de sècheresse, les membres du clan sont forcés d’arrêter la cultivation de ses terres. Ils décident de venir s’installer à Chikara, où ils forment maintenant un clan de ninja.

À cause d’une formation génétique particulière, la seule affinité que peuvent contrôler les Matsuyama est le Katon. Composé d’environ 35 membres, ceux-ci résident dans une grande résidence familiale au centre-ville de Chikara. Tous les membres du clan ont aussi la particularité d’être doté d’un sceau, appelé Le Sceau Mystique, ou Akuma Soyoma.

Chaque individu du clan à un habillement qui est déterminé par son grade. Les grades sont, en ordre croissant d’importance : Ko, Eija, Otona et Furui, tous déterminés selon l’âge de l’individu. En plus de petites particularités, tous les membres doivent porter des petites épaulettes colorées sur les épaules afin de bien les différencier.

L’habillement du Ko (0-12 ans), se caractérise par la ceinture de tissu noir qu’il porte au niveau du bassin. Leurs épaulettes sont de couleur blanche. L’habillement du Eija (13-20 ans), se caractérise par les gants munis de lames ainsi que par la queue de cheval que tous les hommes doivent porter jusqu’à la fin de leur vie. Leurs épaulettes sont de couleur grise. L’habillement du Otona (21-55 ans), se caractérise par la veste au teint jaunâtre qu’ils doivent porter ainsi que par les bottes en cuir noir. Leurs épaulettes sont de couleur marine. L’habillement du Furui (55 ans+), se caractérise par la veste bourgogne, le pantalon traditionnel noir ainsi qu’un collier de diamants qu’ils doivent confectionner eux-mêmes selon leurs goûts et leurs croyances. Ils portent des épaulettes noirs.

Le clan voue son propre dieu et pratique sa propre religion, le junjisme, qui voue le culte de Godama, une divinité représentée par un corps humain avec une tête de gazelle ainsi que des ailes de condor qu’ils referment généralement sur lui. Le culte du junjisme consiste en une vie modeste familiale où l’entraide est la source. Tous doivent vivre leur vie selon les traditions familiales implantées au sein du clan et par le respect des personnes plus âgées. Après la mort d’un croyant, celui-ci rejoint son dieu au paradis, où il vivra pour l’éternité.

Description physique d’Hikan :



Mesurant 1m73 et pesant aux alentours de 64 kg, Hikan est une jeune homme à la forte musculature. Ses cheveux, de couleur châtain, lui tombent en queue-de-cheval dans le dos. Ses yeux bleus témoignent de son fort caractère tout en lui donnait un petit air qui plaît aux jeunes filles. Il porte fièrement les épaulettes grises de son clan, en plus des gants à lames. Comme habillement autre, il porte un chandail sans manche dont les points vitaux sont renforcés de plaques métalliques. Ses pantalons, noirs également, sont faits de soie, un tissu très léger qui lui facilite les mouvements. Dans la même palette de couleur, ses chaussures sont spécialisés pour les longs trajets à la marche.

Hikan a toujours eu et aura toujours une bonne posture, ce qui lui permet d’éviter les problèmes musculaires récurents chez ceux qui ne se tiennent pas bien. Il aime beaucoup faire paraître ses épaulettes, qu’il juge comme un objet de très grande importance. Mais la première chose que l’on voit chez lui, c’est en fait ses yeux qui semblent vouloir vous percer et vous détruire.

Description mentale d’Hikan :

Hikan est d’un orgueil incomparable et à une fierté bien solide. Sa personnalité repose en fait sur son orgueil. Il est très sérieux, en plus d’être d’un naturel ponctuel et responsable. Il n’aime pas jouer aux fanfarons et se permet rarement de dire une blague. Malgré qu’il n’aime pas vraiment parler, Hikan possède un bon vocabulaire imprègné d’un accent qui lui vient de son père.

Hikan est un jeune homme patient et respectueux des personnes de son entourage, mais également avec les inconnus. Même s’il peut paraître méchant à première vue, il n’est pas vraiment violent, mais aime beaucoup se battre. Il adore s’en prendre à des plus forts que lui, même s’il ne fait généralement pas le poids. Le combat lui permet de se détendre et de se laisser alleré

Habitué des railleries de ses compagnons quand il était à l’académie, il a vite su développer une bonne tolérance aux indésirables et aux gens trop bruyants. Il sort de ses gonds que quand on empiète sur son espace vital ou quand on le suit trop. On peut donc dire qu’il est plutôt solitaire, mais reste quand même à l’aise en public.

Histoire/biographie d’Hikan :

Né dans le village de Chikara, enfant de Lumi et de Kazuhiro. Hikan vit une enfance paisible en tant que chikarate et ses talents de combattant se font déjà remarquer dès son jeune âge. En effet, vers 5 ans, il avait l’habitude de se battre avec les autres enfants du voisinage, dont leur parents n’appréciaient pas vraiment. Voyant bien qu’il avait du potentiel dans ce domaine, son père, Kazuhiro, l’inscrivit à l’académie locale afin de bien canaliser ce petit guerrier. Il avait alors 7 ans. Après 4 ans d’apprentissage auprès des chuunins de l’académie, Hikan devient genin. C’est donc à 11 ans qu’il se voit jumeler avec Saya, une kunoichi muette plus vieille de trois ans.

C’est avec Saya qu’Hikan débute la véritable vie de ninja, le duo étant accompagné de la jounin Takami Rioka, experte de ninjutsu. C’est vers 12 ans que le jeune shinobi développe le Katon. En fait, il l’a découvert lorsqu’il a fait flambé l’étalage d’un magasin de tissus par accident. Quant à Saya, elle apprend le Raiton. Maintenant âgé de 16 ans, Hikan est un Eija dans son clan et ne cesse de s’améliorer au combat. Fébrile à propos de son futur en tant que ninja, il sera prêt à affronter toutes les épreuves afin de devenir un ninja réputé.

Répertoire de combat

Affinité : Katon

Style de combat : Hikan est reconnu pour être d’une incroyable vivacité au combat. Prenant des décisions sensées et rapides, il peut se montrer très compétitif. Avant d’attaquer, il prépare d’abord une stratégie composée de trois plans : le plan offensif, le plan défensif et le plan de secours. Il construit sa stratégie selon les données qu’il récupère de l’adversaire. Étant peu rapide, il n’utilise pas de taijutsu. Ses mouvements sont trop lents pour pouvoir parfaire une technique quelconque. Il se concentre donc sur le ninjutsu, vu qu’il n’est pas intéressé par le genjutsu. Il utilise également son sceau, Akuma Soyoma, grâce à son immense réserve de chakra qu’il sait généralement bien maîtriser.

Techniques :

Katon : L’Oiseau Enflammé ; Cette technique, usant d’environ 1/10 de son chakra, consiste à créer un petit oiseau, taille colibri, et à le contrôler afin de blesser l’adversaire. Celui-ci est tout à fait conçu de flamme, mais le maîtriser nécéssite une très bonne concentration. Au niveau chuunin, il est possible d’en utiliser plusieurs à la fois.

Katon : Flamme Éternelle ; Avec cette petite technique, Hikan peut produire une flamme haute d’environ 20 cm afin de s’éclairer ou bien de brûler des objets. Le tout en échange d’1/12 de son chakra. Il peut également, en usant d’un peu plus de son chakra (1/8), mêler la flamme à une arme blanche du genre kunai afin de produire une lame enflammée.

Le Sceau Mystique (Akuma Soyoma) : Ce sceau est particulier et héréditaire du clan Matsuyama, car tous ses membres le possède. En fait, ce sceau consiste à modifier la composition génétique du corps afin de former une nouvelle forme humanoïde. Ce sceau s’active grâce à l’échange d’un peu plus de la moitié de son chakra. Pendant environ cinq minutes, le corps change d’apparence afin de devenir l’un des quatres guerriers sacrés qui assistent Godama. Les voici :

Subu (Mi-singe/mi-serpent) : Combinant l’intelligence et la sagesse du singe ainsi que la vitesse et la ruse du serpent, Subu est le premier des 4 humanoïdes divins du jinjisme. Son visage à la forme du singe, du même que son corps. Les éléments du serpent qui lui sont intégrés sont une queue de serpent à sonnette d’environ un mètre ainsi qu’une peau écailleuse sur les bras, les jambes, le torse et les omoplates. Doté d’une agilité et d’une habilité hors-pair, il est muni d’un sabre à double-tranchants afin de mieux combattre.

Debu (Mi-lion/mi-tortue) : Usant du pouvoir d’attaque du fauve et la défense de l’amphibien, Debu est le deuxième des humanoïdes divins jinjis. Doté du visage du lion ainsi que de sa crinière, il possède également la carapace de la tortue dans laquelle il peut se replier à sa guise. Grâce à ses pattes drôlement arrangées, il peut se tenir debout lors d’attaque. Debu peut utiliser légèrement le Suiton, mais ne possède pas d’armes.

Kabu (Mi-lézard/mi-renard) : Humanoïde se tenant sur deux pattes, Kabu est le croisement d’un lézard ainsi que d’un renard roux. Sa peau, mi-rousse et mi-écailleuse, est très résistante et à la capacité de guérir les blessures mineures quasi-instantanément. Il a la tête d’un lézard, les oreilles du renard, le corps mélangé ainsi que des membres ressemblant à ceux qu’un renard, mais en plus allongé. Il se bat généralement en utilisant une hallebarde argenté.

Mibu (Mi-éléphant/mi-requin) : Cet humanoïde, dernier des jinjis, est un animal marin issu d’un éléphant et d’un requin. Même si la majorité de son corps est celui d’un requin, il possède deux défenses très résistantes ainsi que des oreilles semblables à ceux de l’éléphant afin de percevoir les sons et les mouvements aux alentours. D’une incroyable force et vitesse, Mibu est le seul jinji à savoir nager.

Mort de lol j'ai même pas encore assez de place :p
 

DeletedUser17525

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Repaire role-play d'Elway | Partie 3

La suite :p

Hikan monta à l’étage supérieur de la maison familiale, où se situait le dojo. Il avait rendez-vous avec son cousin, Kazashiro, pour un petit duel. Celui-ci avait 15 ans et était très ambitieux, mais aussi très vantard. Vantant en permanence ses exploits imaginaires, Kaza ne représentait pas vraiment un adversaire de taille. Même à son âge, il ne maîtrisait pas encore la première forme du Sceau Mystique, soit Kabu. Encore fallait-il lui laisser des chances pour qu’il puisse lancer une attaque katon, aussi futile soit-elle. Le plus vieux avait bien l’intention de donner une raclée au plus jeune, pour lui montrer qui était supérieur. Montant les marches en marbre quatre-à-quatre, il arriva enfin en face du dojo. Un petit écriteau sur la porte d’entrée retint son attention, comme à toutes les fois qu’il visitait cette pièce.

Le guerrier qui cultive son esprit polit ses armes.

Pour la 1000e fois, cet énoncé le laissa perplexe. Il chassa ces pensées de son esprit puis ouvrit la porte du dojo. Aucune lumière n’éclairait la place, plongé dans l’obscurité. Hikan fit quelques signes, puis une flamme jaillit dans sa main. Il la plaça devant lui afin de voir où il marchait. La faible lumière lui permettait de voir à quelques centimètres devant ses pieds, mais pas plus. Avançant à une vitesse semblable à celle d’une tortue, Hikan faisait du mieux qu’il pouvait afin de se diriger dans le dojo. Sa cible était la rangée de torches alignées sur le mur du fond. Il aperçut enfin le point noir qui délimitait le centre du dojo et il comprit qu’il avait déjà traversé la moitié de la pièce. Quelques pas plus tard, il arriva devant les fameuses torches qu’il enflamma une par une avec la flamme qu’il avait en main. Dès qu’il eut terminer d’allumer la dernière torche, Hikan reçut un violent coup de bâton dans la nuque qui le fit tomber sur le sol. En se retournant il aperçut un jeune homme blond aux épaulettes grises courir en direction de la porte. Il n’en fallut pas plus pour qu’il cerne l’indentité de son agresseur : Kazashiro. Suite à ce vicieux coup, il se releva, puis fit tourner son cou afin de bien le détendre. De cette façon, il savait qu’il laisserait une longueur d’avance à Kazashiro et il savait également qu’il n’était pas le plus rapide des coureurs, mais sa vengeance allait être rude.


Hikan courut en direction de la porte qu’il poussa d’un seul coup. Mais celle-ci vint frapper le mur afin de ricocheter sur le chikarate. Pour une deuxième fois en moins d’une minute, il se retrouva au tapis. Mais cette fois-ci, c’est son nez qui reçut les dommages. Le genin essuya la petite trainée de sang qui coulait de son nez puis réouvrit la porte, mais plus doucement cette fois. Il descendit les marches en sautant quelques-unes, ce qui s’avèra une mauvaise idée. Décidemment, la chance n’était pas de son côté, car Hikan se retrouva sur le dos en bas des escaliers, où son père le regardait, les bras croisés. L’Eija se contenta d’hausser les épaules puis repartit en direction de la sortie. Son père le prit par l’épaule, l’empêchant d’avancer.

- Où comptes-tu aller comme ça, jeune homme?
- Je m’en vais à…la…bibliothèque pour brûler…euh…lire des livres.
- Mmmhhhh, as-tu pensé à aller chercher ce colis pour moi, au quartier général?
- Euh…peut-être?
- Vas-y tout de suite!

Hikan allait devoir mettre ses autres plans de côté afin d’aller chercher le fameux colis qu’il aurait dû aller chercher après son combat avec Kazeshiro. C’est donc avec résignation que le jeune chikarate quitta la maison familiale en direction du quartier général. S’il avait de la chance, il croiserait peut-être son cousin en chemin. Mais la chance a ses limites. Contournant le coin d’un magasin de tapis, Hikan mit les mains dans ses poches, puis leva la tête au ciel. Cette journée s’annonçait bien ensoleillé. Sur le rabord d’un assez haut édifice, il aperçut une tête dépasser. Hikan prit un meilleur point de vue afin de mieux distinguer la chose qui dépassait. Tandis qu’il s’attendait à apercevoir son cousin, il ne vit qu’un vieux soûlon qui avait trop fait le fou. Suite à un long soupir, il reprit son chemin tranquille jusqu’au QG du village.


Après quelques minutes de marche, il put enfin apercevoir les portes du large édifice. Il y entra, puis alla s’adresser au ninja qui était présent au comptoir de réception. Celui-ci portait son bandeau sur son large front, dépourvu de tous cheveux. Une énorme balafre traversant son visage de l’oreille droite jusqu’au nez lui donnait un air plus que menaçant. Il se leva, laissant apercevoir son incroyable habit bleu, doublé d’une armure argentée. Celui-ci fit une petite révérence, en signe de bienvenue. S’attendant à un caractère beaucoup plus barbare, Hikan en fit de même. L’hôte s’adressa au jeune genin qui vint à sa rencontre d’une voix très grave, mais également très rauque.

- Que puis-je faire pour toi, jeune homme?
- Je viens chercher un colis, au nom de Kazuhiro Matsuyama…
- Désolé, un jeune garçon est venu le chercher un peu avant. Il était blond et…

L’hôte n’eut même pas le temps de terminer que son interlocuteur avait quitté les lieux. Ce dernier marchait dans les rues, furax. Il venait encore de se faire jouer un tour par ce sale Kazeshiro. N’ayant nulle part où aller, Hikan prit la direction de l’aire d’entraînement, où Kaze aimait bien traîner avec ses copains plus jeunes, devant qui il pouvait frimer autant qu’il le voulait.


Par pur hasard, il trouva celui qu’il cherchait, en train de tenter de brûler le colis. Heureusement que Kaze était l’un des pires ninjas qu’Hikan connaissait, même à son âge, il n’arrivait qu’à produire de toutes petites flammes qui s’éteignaients sur le coup. Entouré d’une dizaine de gamins d’environ 9 à 12 ans, le cousin jouait les héros en se vantant d’avoir volé ce colis à un haut gradé de la hiérarchie des ninjas. Tous les petits yeux rivés vers lui ne purent s’empêcher de briller. Quant à Hikan, il dégaina un kunai. Peu efficace en lancer, son projectile n’attira même pas l’attention de celui qu’il visait. Il tenta une seconde fois, mais en vain. Il fit donc quelques signes, ceux du jutsu <<L’oiseau Enflammé>>. Suite aux différents signes effectués, un petit oiseau de feu fit apparition au-dessus de la tête de son utilisateur. Usant de sa meilleure dextérité, Hikan dirigea l’oiseau en direction de son cousin. Le petit colibri vint frôler les avants-bras de la cible, le poussant à laisser tomber le colis. Kazeshiro ne put s’empêcher de lâcher un cri de douleur, aussi peu résistant soit-il. Les gamins regardèrent le colis tomber avec un air déploré, puis jettèrent tous leur regard sur celui d’où provenait la bestiole volante. Kazeshiro fit de même, et ne put s’empêcher de crier une seconde fois, mais cette fois-ci de peur mélangé avec de la stupéfaction. S’approchant lentement de son adversaire afin de l’effrayer encore plus, Hikan s’adressa d’une voix assurée.

- Ton petit plan minable n’a pas marché. Je t’ai retrouvé et tu paieras pour la mauvaise journée que j’ai passé à cause de toi.
- Soyons diplomate…ne nous affrontons pas…je…je…

Les deux genins étaient maintenant nez-à-nez. Hikan devait mesurer quelques centimètres de plus que son cousin, qui se sentait oppressé au plus haut point qu’il se mit presqu’à pleurer. Les jeunes garçons qui assistaient à la scène ne virent que leur idole être psychologiquement anéanti par ce garçon sortit de nulle part. L’un deux se leva, affichant une tête colérique, puis courut en direction du grand-méchant-pas-beau. Hikan se contenta de lever le bout-de-chou du haut de ses bras en le regardant le plus profondément possible. Celui-ci se mit également à pleurer. Le Matsuyama le déposa sur le sol, et celui-ci alla rejoindre ses compagnons, apeurés.

- Maintenant, Kazeshiro, laisse-moi te donner une bonne leçon.

Hikan mit ses mains ensemble puis ferma les yeux. Un chakra de couleur brunâtre se mit à tournoyer autour de sa tête, puis sur le reste de son corps. Quelques secondes plus tard, le corps avait terminé sa transformation. Il était maintenant Kabu, le protecteur de Godama représentant un lézard doublé d’un renard. Se tenant sur deux pattes, son visage abominable et sa bouche relachant des petits cris stridents, il réussit à faire fuir tous les petits nabots de service de Kaze, qui pleurait avec doublement d’ardeur. D’une poigne vigoureuse, Kabu prit le Matsuyama par le cou, le soulevant d’un seul bras, puis le projeta aussi loin que sa force le put. Le projeté atterit sur un petit talus de pierre servant de balcon à une résidence civile. La vue de Kazeshiro s’embrouilla et la seule vision qu’il avait était celle d’un lézard humanoïde s’approchant de lui.


Ayant repris sa forme normale, Hikan frappait son cousin au visage afin de le sortir de sa torpeur. Celui-ci se réveilla en éclat puis examina les alentours. Il avait drôlement mal à la tête et se la tenait à deux mains.

- On rentre à la maison, demi-portion. La journée tire à sa fin.

Hikan se releva et alla chercher le fameux colis qui n’avait pas bougé d’un poil. Suivi du pauvre Kaze, encore souffrant, il traversa les rues de Chikara afin de se retrouver devant la résidence familiale.



De l’autre côté de la porte, Hikan se bidonnait en entendant son cousin se faire donner une raclée par son père, Jyuza, le frère de son père. Jetant un œil par l’entrebaillement de la porte, il aperçut Kazeshiro pleurer à chaudes larmes tandis que son père le couvrait de baffes monumentales tout en criant tous les jurons qu’il connaissait. Sachant que son neveu regardait la scène, Jyuza doubla d’ardeur en usant de toute la puissance que lui donnait ses énormes bras. Hikan ne put s’empêcher de se rouler sur le sol. Quant à son oncle, il semblait prendre un malin plaisir à faire souffrir son fils, qui lui avait joué tellement de tours dans le passé. Le jeune genin de 16 ans referma la porte discrètement puis longea le couloir des appartements. Il essuya quelques larmes et entra enfin dans la résidence qu’il habitait avec ses parents. Lumi, sa mère, préparait du riz au saké ainsi que des nouilles au beurre et au homard, une spécialité familiale. Quant à son père, il était en train d’ouvrir le fameux colis qui lui avait donné tant de misère. Après avoir déchiré le coquet paquet orange, il en sortit le contenu : une dizaine de parchemins explosifs. Il regarda son fils du coin de l’œil et tendit sa main contenant l’un de ses parchemins.

- J’ai entendu dire que Kazeshiro a bâti une petite cabane de bois sur l’un des édifices de la ville. À toi de la trouver et de faire ton travail…
- Mais que diras oncle Jyuza?
- Je me suis arrangé avec lui pour qu’il ferme les yeux.
- Merci beaucoup…

Dit Hikan avec un sourire maléfique en coin.

La force de l’impact réduisit la petite cabane de bois à l’état de débris, en plus de produire un bruit retentissant. La misérable construction n’avait pas survécu au parchemin explosif placé par Hikan. Ce dernier riait comme un fou un peu plus loin en voyant la miteuse cabane de son cousin voler en éclat sous ses yeux.


Le lendemain matin, vers 9h20, le jeune chikarate se réveilla enfin d’un sommeil léger, porté par un rêve où il était en train de battre Kazeshiro à coup de bâton de bois. Il se redressa sur sa paillasse et lança ses cheveux vers l’arrière afin de libérer sa vue. La lumière de la petite fenêtre lui tombait directement dans les yeux, le forçant à placer son bras devant son visage. Il se leva finalement et prit un élastique avec lequel il attacha sa queue-de-cheval. Le genin se dirigea vers la salle de bain, où il trouva son père en train de se laver le visage. Il fit de même en s’aspergeant la figure avec l’eau d’un petit récipient que lui tendit son paternel. Après s’être essuyé avec une serviette, Hikan retourna à sa chambre où il enfila sa tenue habituel. Sa mère, Lumi, venait de déposer les plats de céréales sur la table à manger. Il alla s’y assoeir et Kazuhiro vint les rejoindre quelques secondes plus tard. Le déjeuner se fit dans le silence complet. Quand ils eurent tous terminer, Lumi déservit la table et Kazu prit le silence.

- Que comptes-tu faire, aujourd’hui?
- Pas grand-chose…
- Aimerais-tu aller t’entraîner avec moi?

La réponse se lut dans le visage du jeune homme. Son père avait toujours été un très bon senseï quand il n’était pas en mission, pas très souvent en fait. Son savoir dépassait largement celui des autres jounins qu’Hikan connaissait et sa maîtrise du sceau mystique ainsi que du katon était tout simplement parfaite. Jusqu’à ce jour, il n’avait pu s’entraîner que 4 fois avec lui et il prenait chaque occasion qui passait. Le jounin se leva et retourna à sa chambre. Quant à Hikan, il sortit se dégourdir les jambes. La rosée du matin lui donna quelques frissons, mais il s’habitua à ce climat de matinée. Il s’étira les muscles tout en sautant. Quelques minutes plus tard, son père sortit de la résidence et tous deux se dirigèrent vers un dojo au sud de la ville. La résidence familiale était muni d’un dojo, mais celui-ci était trop petit et utilisé plus souvent à des fins de méditation.


À peine 15 minutes plus tard, les deux Matsuyama firent leur entrée dans le vaste dojo qui à cette heure était totalement vide. Un vieil homme d’au moins 80 ans vint à leur rencontre. Celui-ci marchait avec une canne et levait frénétiquement les sourcils.

- Bonjour Kazuhiro. Et salutation à toi aussi, Hikan. Comme vous le voyez, le dojo est tout à vous. Mais que comptez-vous faire aujourd’hui?
- Hikan a besoin d’améliorer son physique ainsi que sa maîtrise du katon.
- Je vois, je vois. Je vous laisse travailler alors.

Les deux hommes s’inclinèrent devant le vieillard qui alla s’assoeir devant une panoplie de manuscrits qu’il lisait assidûment. Quant à Hikan et son père, ils allèrent un peu plus loin afin de ne pas déranger leur hôte qui semblait passionné par ses lectures.

- Alors, Hikan. J’ai déjà quelques exercices en tête. Commençons par la première. D’une distance d’environ 10 mètres, je te lancerai des kunais. Évite-les, tout simplement.

Le genin déglutit. Il n’était pas agile du tout et savait que s’il ne perfomait pas, ce serait des blessures qui l’attendraient. Le jounin alla cueillir quelques kunais dans un espace de rangement pour les armements et prit quelques shurikens qu’il dissimula dans son kimono. Il fit attention de bien calculer 10 mètres et se plaça en position de tir. Il commença par un banal kunai qui vint passer à quelques centimètres d’Hikan, qui s’était déplacé au dernier moment. Il enchaîna ainsi avec des kunais que son fils esquivait avec difficulté. Il lança donc 2 kunais au même moment. Hikan évita le premier de justesse en se pliant vers l’arrière, mais le deuxième vint le couper au bras droit. Tandis qu’il regardait la gravité de la blessure, il reçut un shuriken dans la cuisse. Il le retira avec douleur. Son père, quant à lui, riait en voyant son fils.

- Tu ne dois jamais t’arrêter, surtout en combat. Ce n’est pas parce que tu t’es fais une petite blessure que ton adversaire cessera ses attaques.

Il émit un rire sonore qui fit résonner la place. Hikan, lui, serrait les dents devant les moqueries de son paternel. Il lança à son tour le shuriken qu’il avait reçu. Kazuhiro, trop occupé à rire, le reçut dans le mollet droit. Celui-ci mit fin à ses esclafations et retira le shuriken qu’il venait juste de recevoir. Il regarda son mollet, puis fit quelques signes. Du chakra vert apparut sur sa main, puis il la passa sur sa blessure qui se referma aussitôt. Le tout devant les yeux ébahis d’Hikan.

- Avant que tu me le demandes, oui je connais des techniques de soin.

Kazu sortit quelques shurikens supplémentaires qui s’empressa de lancer à son fils. Ce dernier dégaina un kunai qu’il utilisa afin de parer quelques projectiles dirigés vers lui. Quant aux autres, il fit un bond vers la gauche afin de les éviter. Il en ramassa quelques-uns qu’il projeta vers son père. Le tout tourna en jeu où celui qui touchait le plus souvent son adversaire l’emportait. Bien entendu, Kazuhiro l’emporta avec aisance.


- Pour la seconde épreuve que je te soumettrai, il faut que tu attrapes mes clones à travers le dojo. Il y en aura 10, en plus de moi. La seule façon qui te permettrait de gagner est d’attraper tous mes clones ou moi.

Suite aux explications, il utilisa Bunshin no Jutsu et créa les dix clones. Ceux-ci se dépêchèrent de se dispercer dans le dojo. Hikan ne put remarquer qui était le vrai, car leur mouvement était trop rapide pour qu’il puisse les identifier. Le jeune chikarate se lança en direction du plus proche sosie de son père. Dès qu’il alla le toucher, Kazu fit un léger mouvement vers la droite enhancé d’un croc-en-jambe qui ridiculisa son assaillant. Ce dernier tomba sur le sol grossièrement et se releva aussi rapidement. Son visage était rouge de fureur et il tenta une seconde attaque sur celui qui l’avait humilié. Le résultat fut pratiquement le même, mais cette fois-ci, Hikan tomba sur le visage. Se tenant le nez à deux mains, il continua ses attaques sur son humiliateur. Sans résultats. Quelques minutes plus tard, voyant bien que l’exercice était trop dur pour son fils, Kazuhiro détruisit tous ses clones, laissant Hikan au dépourvu.


Quelques autres exercices avaient eu lieu par la suite, mais il n’y avait aucun trace d’amélioration dans la vitesse et les mouvements d’Hikan. Le seul résultat fut la multitude de blessures mineures qu’avait subi le jeune homme. Heureusement, sa réserve de chakra était encore bien pleine, donc Kazu eut une idée. Il proposa à son fils un combat entre protecteurs de Godama, où le gagnant empocherait quelques centaines de ryos, tel que convenu. Le jounin choisit de combattre avec Debu, tandis qu’Hikan choisit Kabu, le seul qu’il maîtrisait. Les deux adversaires se placèrent à bonne distance, et chacun entreprit l’ouverture du sceau mystique.


Le corps de Kazuhiro se transforma en une bête à moitié lion, l’autre moitié tortue. L’alliance de ces deux animaux auraient donner à coup sûr une affreuse chose à quatre pattes, mais le résultat fut le visage du lion ainsi que sa crinière, possèdant également la carapace de la tortue dans laquelle il pourrait se replier à sa guise. Grâce à ses pattes drôlement arrangées, il aurait l’occasion se tenir debout lors d’attaque. Quant au fils, il se transforma en Kabu, le guerrier m-lézard, mi-renard.


Le premier à attaquer fut Kabu, qui commença par un bond vertigineux suivi d’un coup de pied au visage de son adversaire. Ce dernier répliqua avec un morsure au bras gauche qui fit reculer Hikan. Le mordu prépara sa technique L’Oiseau Enflammé. Suite aux signes correspondants, il dirigea le colibri de feu en direction de Debu. Celui-ci esquiva la première attaque et se replia dans sa carapace. L’oiseau vint s’éteindre sur l’armure naturelle de celui qu’il visait. La carapace du protecteur se mit à tournoyer à une vitesse croissante. Dès qu’elle atteignit une rapidité assez imprésionnante, cette carapace se dirigea vers Kabu, tout en tournant. L’assaillant renversa son adversaire qui fut projeté quelques mètres plus loin. Il revint pour une seconde attaque, mais le lézard-renard fut plus rapide et sauta par-dessus Debu. Ce dernier revint à sa forme originale et courut vers Hikan. Le jeune chikarate fit de même en direction de son père. Le lion-tortue sauta sur l’autre guerrier, ce qui eut pour effet de le renverser. Kazuhiro tomba sur son fils qui, sur le coup, perdit le souffle sous le poids de l’humanoïde. Le choc eut pour effet de stopper la technique et le jounin bondit vers l’arrière. Il scella le sceau mystique et aida son fils, ébranlé, à se relever.

- Il y a du progrès, mais il y a encore place à du développement. Tout cela n’est pas au point.
- Je comprends…
- Entraînement demain, même heure. Ce sera ainsi pendant une semaine. Tu es chanceux, je ne suis pas en mission pendant un moment.

Selon Hikan, le mot chanceux ne prenait pas vraiment sa signification ici.

J'avais même pas terminé la suite ^^'

Maintenant sous le personnage :

Nagaharu Shinrin

La force de l’impact réduisit la petite cabane de bois à l’état de débris, en plus de produire un bruit retentissant. La misérable construction n’avait pas survécu au parchemin explosif placé par Hikan. Ce dernier riait comme un fou un peu plus loin en voyant la miteuse cabane de son cousin voler en éclat sous ses yeux.


Le lendemain matin, vers 9h20, le jeune chikarate se réveilla enfin d’un sommeil léger, porté par un rêve où il était en train de battre Kazeshiro à coup de bâton de bois. Il se redressa sur sa paillasse et lança ses cheveux vers l’arrière afin de libérer sa vue. La lumière de la petite fenêtre lui tombait directement dans les yeux, le forçant à placer son bras devant son visage. Il se leva finalement et prit un élastique avec lequel il attacha sa queue-de-cheval. Le genin se dirigea vers la salle de bain, où il trouva son père en train de se laver le visage. Il fit de même en s’aspergeant la figure avec l’eau d’un petit récipient que lui tendit son paternel. Après s’être essuyé avec une serviette, Hikan retourna à sa chambre où il enfila sa tenue habituel. Sa mère, Lumi, venait de déposer les plats de céréales sur la table à manger. Il alla s’y assoeir et Kazuhiro vint les rejoindre quelques secondes plus tard. Le déjeuner se fit dans le silence complet. Quand ils eurent tous terminer, Lumi déservit la table et Kazu prit le silence.

- Que comptes-tu faire, aujourd’hui?
- Pas grand-chose…
- Aimerais-tu aller t’entraîner avec moi?

La réponse se lut dans le visage du jeune homme. Son père avait toujours été un très bon senseï quand il n’était pas en mission, pas très souvent en fait. Son savoir dépassait largement celui des autres jounins qu’Hikan connaissait et sa maîtrise du sceau mystique ainsi que du katon était tout simplement parfaite. Jusqu’à ce jour, il n’avait pu s’entraîner que 4 fois avec lui et il prenait chaque occasion qui passait. Le jounin se leva et retourna à sa chambre. Quant à Hikan, il sortit se dégourdir les jambes. La rosée du matin lui donna quelques frissons, mais il s’habitua à ce climat de matinée. Il s’étira les muscles tout en sautant. Quelques minutes plus tard, son père sortit de la résidence et tous deux se dirigèrent vers un dojo au sud de la ville. La résidence familiale était muni d’un dojo, mais celui-ci était trop petit et utilisé plus souvent à des fins de méditation.


À peine 15 minutes plus tard, les deux Matsuyama firent leur entrée dans le vaste dojo qui à cette heure était totalement vide. Un vieil homme d’au moins 80 ans vint à leur rencontre. Celui-ci marchait avec une canne et levait frénétiquement les sourcils.

- Bonjour Kazuhiro. Et salutation à toi aussi, Hikan. Comme vous le voyez, le dojo est tout à vous. Mais que comptez-vous faire aujourd’hui?
- Hikan a besoin d’améliorer son physique ainsi que sa maîtrise du katon.
- Je vois, je vois. Je vous laisse travailler alors.

Les deux hommes s’inclinèrent devant le vieillard qui alla s’assoeir devant une panoplie de manuscrits qu’il lisait assidûment. Quant à Hikan et son père, ils allèrent un peu plus loin afin de ne pas déranger leur hôte qui semblait passionné par ses lectures.

- Alors, Hikan. J’ai déjà quelques exercices en tête. Commençons par la première. D’une distance d’environ 10 mètres, je te lancerai des kunais. Évite-les, tout simplement.

Le genin déglutit. Il n’était pas agile du tout et savait que s’il ne perfomait pas, ce serait des blessures qui l’attendraient. Le jounin alla cueillir quelques kunais dans un espace de rangement pour les armements et prit quelques shurikens qu’il dissimula dans son kimono. Il fit attention de bien calculer 10 mètres et se plaça en position de tir. Il commença par un banal kunai qui vint passer à quelques centimètres d’Hikan, qui s’était déplacé au dernier moment. Il enchaîna ainsi avec des kunais que son fils esquivait avec difficulté. Il lança donc 2 kunais au même moment. Hikan évita le premier de justesse en se pliant vers l’arrière, mais le deuxième vint le couper au bras droit. Tandis qu’il regardait la gravité de la blessure, il reçut un shuriken dans la cuisse. Il le retira avec douleur. Son père, quant à lui, riait en voyant son fils.

- Tu ne dois jamais t’arrêter, surtout en combat. Ce n’est pas parce que tu t’es fais une petite blessure que ton adversaire cessera ses attaques.

Il émit un rire sonore qui fit résonner la place. Hikan, lui, serrait les dents devant les moqueries de son paternel. Il lança à son tour le shuriken qu’il avait reçu. Kazuhiro, trop occupé à rire, le reçut dans le mollet droit. Celui-ci mit fin à ses esclafations et retira le shuriken qu’il venait juste de recevoir. Il regarda son mollet, puis fit quelques signes. Du chakra vert apparut sur sa main, puis il la passa sur sa blessure qui se referma aussitôt. Le tout devant les yeux ébahis d’Hikan.

- Avant que tu me le demandes, oui je connais des techniques de soin.

Kazu sortit quelques shurikens supplémentaires qui s’empressa de lancer à son fils. Ce dernier dégaina un kunai qu’il utilisa afin de parer quelques projectiles dirigés vers lui. Quant aux autres, il fit un bond vers la gauche afin de les éviter. Il en ramassa quelques-uns qu’il projeta vers son père. Le tout tourna en jeu où celui qui touchait le plus souvent son adversaire l’emportait. Bien entendu, Kazuhiro l’emporta avec aisance.


- Pour la seconde épreuve que je te soumettrai, il faut que tu attrapes mes clones à travers le dojo. Il y en aura 10, en plus de moi. La seule façon qui te permettrait de gagner est d’attraper tous mes clones ou moi.

Suite aux explications, il utilisa Bunshin no Jutsu et créa les dix clones. Ceux-ci se dépêchèrent de se dispercer dans le dojo. Hikan ne put remarquer qui était le vrai, car leur mouvement était trop rapide pour qu’il puisse les identifier. Le jeune chikarate se lança en direction du plus proche sosie de son père. Dès qu’il alla le toucher, Kazu fit un léger mouvement vers la droite enhancé d’un croc-en-jambe qui ridiculisa son assaillant. Ce dernier tomba sur le sol grossièrement et se releva aussi rapidement. Son visage était rouge de fureur et il tenta une seconde attaque sur celui qui l’avait humilié. Le résultat fut pratiquement le même, mais cette fois-ci, Hikan tomba sur le visage. Se tenant le nez à deux mains, il continua ses attaques sur son humiliateur. Sans résultats. Quelques minutes plus tard, voyant bien que l’exercice était trop dur pour son fils, Kazuhiro détruisit tous ses clones, laissant Hikan au dépourvu.


Quelques autres exercices avaient eu lieu par la suite, mais il n’y avait aucun trace d’amélioration dans la vitesse et les mouvements d’Hikan. Le seul résultat fut la multitude de blessures mineures qu’avait subi le jeune homme. Heureusement, sa réserve de chakra était encore bien pleine, donc Kazu eut une idée. Il proposa à son fils un combat entre protecteurs de Godama, où le gagnant empocherait quelques centaines de ryos, tel que convenu. Le jounin choisit de combattre avec Debu, tandis qu’Hikan choisit Kabu, le seul qu’il maîtrisait. Les deux adversaires se placèrent à bonne distance, et chacun entreprit l’ouverture du sceau mystique.


Le corps de Kazuhiro se transforma en une bête à moitié lion, l’autre moitié tortue. L’alliance de ces deux animaux auraient donner à coup sûr une affreuse chose à quatre pattes, mais le résultat fut le visage du lion ainsi que sa crinière, possèdant également la carapace de la tortue dans laquelle il pourrait se replier à sa guise. Grâce à ses pattes drôlement arrangées, il aurait l’occasion se tenir debout lors d’attaque. Quant au fils, il se transforma en Kabu, le guerrier m-lézard, mi-renard.


Le premier à attaquer fut Kabu, qui commença par un bond vertigineux suivi d’un coup de pied au visage de son adversaire. Ce dernier répliqua avec un morsure au bras gauche qui fit reculer Hikan. Le mordu prépara sa technique L’Oiseau Enflammé. Suite aux signes correspondants, il dirigea le colibri de feu en direction de Debu. Celui-ci esquiva la première attaque et se replia dans sa carapace. L’oiseau vint s’éteindre sur l’armure naturelle de celui qu’il visait. La carapace du protecteur se mit à tournoyer à une vitesse croissante. Dès qu’elle atteignit une rapidité assez imprésionnante, cette carapace se dirigea vers Kabu, tout en tournant. L’assaillant renversa son adversaire qui fut projeté quelques mètres plus loin. Il revint pour une seconde attaque, mais le lézard-renard fut plus rapide et sauta par-dessus Debu. Ce dernier revint à sa forme originale et courut vers Hikan. Le jeune chikarate fit de même en direction de son père. Le lion-tortue sauta sur l’autre guerrier, ce qui eut pour effet de le renverser. Kazuhiro tomba sur son fils qui, sur le coup, perdit le souffle sous le poids de l’humanoïde. Le choc eut pour effet de stopper la technique et le jounin bondit vers l’arrière. Il scella le sceau mystique et aida son fils, ébranlé, à se relever.

- Il y a du progrès, mais il y a encore place à du développement. Tout cela n’est pas au point.
- Je comprends…
- Entraînement demain, même heure. Ce sera ainsi pendant une semaine. Tu es chanceux, je ne suis pas en mission pendant un moment.

Selon Hikan, le mot chanceux ne prenait pas vraiment sa signification ici.

Ok. Va juste falloir jouer le jeu…Euh…vous savez comment ?
- C’pas compliqué, on est des super-ninjas d’élite qui souhaite s’entretenir avec le proprio de l’édifice, puis on démolit tous les mecs à l’intérieur et on récupère Naga !
- Mouarf, on a pas vraiment le temps d’y penser. Allez, on y va.

Ikkaku avait enfilé un kimono noir et avait rasé sa barbe afin d’avoir l’air plus jeune, tandis que les deux genins avaient pris l’apparence de ninjas plus âgés avec un Henge. La première partie de leur plan était de vérifier l’écurie et d’en tirer un maximum de conclusion. Ils longèrent le flan droit de l’édifice dans un silence total, car se faire voir équivalait à une débandade totale et ils seraient contraints de fuir. Une fois au bout du mur, Ikkaku jeta un vif regard à l’écurie…personne sauf quelques chevaux pour la plupart très beaux. Ils se divisèrent ce qui fit que Geido faisait le guet, Yatori sauta sur une botte de foin pour se rendre au premier étage alors qu’Ikkaku allait inspecter le rez-de-chaussé. L’étage zéro de l’écurie était bien aménagé, peuplé de beaux étalons qui semblaient pur-race selon Sorachi. Mise à part quelques tas de crotins, l’endroit était propre et bien entretenu. Une porte retint son attention, étant située complètement au fond. Elle était malheureusement barrée, donc il partit rejoindre son élève à l’étage en passant par une échelle de bois passant par un trou au plafond. Sortant la tête, la première chose qu’il vit fut Geido en position de réflexion mental devant un grand gaillard hypnotisé, qui retomba au sol quelques secondes plus tard. Ce dernier n’était visiblement pas très fort au niveau mental et le genjutsu avait eu raison de lui. Il était donc dans les vap’s pour quelques secondes, assez pour Geido de l’assommer avec une planche de bois trouvée sur le sol. Ils laissèrent l’homme couché et redescendirent puisque que l’étage n’était qu’un ramassis de déchets et d’objets inutiles.

Yatori était encore dehors et sautillait sur place. Le soleil se couchait lentement au loin et le groupuscule devait se dépêcher s’il ne voulait pas passer la nuit là-bas. L’écurie ayant été fouillée – et sans résultat concluant – ils revinrent à l’avant de la bâtisse où deux hommes armés de katana protégeaient l’entrée. Habillés comme des rustres, ils n’étaient sûrement que de simples portiers payés avec un maigre salaire mais tout de même bien armés. En plus de maîtriser Katon et Futon, le sensei avait développé une technique basée sur des gaz somnifères qu’il utilisa sur ses premiers cobayes. Soufflant très légèrement, un petit gaz turquoise s’échappait de sa bouche. Heureusement, l’utilisateur de cette technique était immunisé contre sa propre attaque, et la paire de genins ayant reculée, aucun d’entre eux ne fut affecté par la technique. Le résultat fut remarquable alors que les gardes se tombèrent l’un sur l’autre en ronflant, permettant aux ninjas de pénétrer par les portes du devant. Ils tombèrent directement dans un hall d’entrée bien décoré. Même pas dix secondes d’écoulées qu’un individu vint à leur rencontre. C’était un homme dans la trentaine, grand et mince avec un afro sur la tête. Une asperge quoi. Il se mit à parler d’une voix hautement nasillarde, très dommageable pour les tympans.

- Que faites-vous ici vous trois ?

Ikkaku s’avança très légèrement, sourillant et essayant de cacher son malaise.

- Nous souhaitons rencontrer le boss…euh...ouais c’est ça ! …
- Pour quelles raisons ?
- Strictement confidentielles et je ne pense pas que tu veuilles me contredire.

Le jounin avait totalement changé d’humeur, il ne voulait pas avoir à répondre à un interrogatoire alors qu’il venait de rentrer. Un seul regard vu suffisant pour convaincre son interlocuteur de cracher le morceau. L’asperge poussa un long soupir et désigna du doigt un couloir.

- Ne traînez pas messieurs, M. Yukawa n’aime pas les importunants…

Prenant bien soin de remercier leur hôte, ils se dirigèrent vers le couloir en question. Sauf les placards à balais, un seul bureau était là et sur la porte était inscrit le nom du boss, Sanji Yukawa, avec un grand homme juste à côté. Celui-ci leur ouvrit la porte poliment, puis la referma, laissant le trio en compagnie du boss, assis à son bureau, et d’un autre homme debout dans un coin. À trois, ils n’eurent aucun problème à neutraliser le garde en vitesse et éviter que Sanji Yukawa s’affole. Ils s’emparèrent ensuite du boss, le ligotèrent en prenant soin de le bailloner puis ils l’attachèrent à une chaise. Leur plan avait bien débuté ; ils avaient déjà capturé la pièce maîtresse, les pions ne sauraient tarder. Mais au bout de 20 minutes, personne n’était venu. Ikkaku laissa les deux genins aller jeter un coup d’œil dehors, mais l’établissement semblait vide, même le garde n’y était plus. Ils longèrent le couloir pour revenir au hall – sans résultat, même pas d’accueil, rien… - puis montèrent les escaliers en marbre menant au premier. Chaque pièce était bel et bien vide, ce fut de même pour toutes les pièces du 2e. Il ne restait plus qu’un escalier, menant à une unique pièce, plutôt grande. Impatient, Yatori fit exploser la porte d’un seul coup de pied, ce qui fut une mauvaise idée. Une trentaine de regards ébahis se jetaient maintenant sur eux dans un silence mortel. Des hommes étaient tous assis autour d’une grande table, avec un homme debout, qui gueula de toute ses forces…

- Qu’on les attrape !!

Le signal de départ était lancé, mais la fuite allait être difficile avec ce convoi d’hommes barbus à leur trousse. La descente des escaliers fut tellement bruyante qu’Ikkaku sortit du petit bureau où il attendait depuis un moment. Il vut ses élèves pourchassés par une horde en furie, tel un troupeau de bison. Il cracha une flamme intense vers celle-ci afin de la retenir quelques instants pour que les genins puissent revenir près de leur sensei.

Le combat débuta dans le hall, mais les ninjas eurent rapidement l’avantage devant la bande de rustres époustouflés devant les techniques ninjas, si bien que moins de 10 minutes furent nécéssaires pour tout assomés. Ils avaient quelques minutes pour trouver Nagaharu avant que les moins amochés se réveillent et réveillent les autres. Le trio de Mahou descendit au sous-sol, seul endroit non-visité, et y trouvèrent Nagaharu plutôt amoché sur le pied d’un mur. Sorachi prit son élève sur son épaule, puis tous décampèrent en vitesse, sachant très bien qu’ils ne s’en tiraient pas si facilement…

La bande à Ikkaku n’eut pas le temps d’aller bien loin, puisqu’une dizaine de minutes après la fuite, des chevaux galopaient à pleine vitesse loin derrière leur dos. Avec Nagaharu sur l’épaule, Ikkaku ne pouvait avancer bien vite, alors Yatori et Geido ne pouvaient aller à pleine vitesse. Ikkaku fit la meilleure chose à faire dans cette situation et envoya Yatori, très rapide, au QG afin d’avoir quelques renforts et neutraliser cette bande de délinquants. N’étant plus que deux, Sorachi et le Shizuya étaient bien moins repérables. Cela faisait déjà quelques minutes qu’ils couraient à vive allure et les chevaux les rattrapaient, quoique le sentier était sinueux et commençait à devenir plus dense, ralentissant l’ardeur des poursuivants. Le soleil se couchait au même moment, alors la forêt ne tarderait à être trop sombre pour être parcourue. Donc ils empruntèrent le premier sentier en vue, maos ne purent déjouer les cavaliers qui les suivirent. Ils aboutirent en plein cœur d’une zone de restauration, où les seules personnes encore présentes étaient les balayeurs et soulons. Ils prirent la voie vers le QG, où ils auraient enfin la paix, mais les chevaux, bien qu’ils ne passèrent pas inaperçus en pleine ville, se déplacaient mieux qu’en forêt et purent donc accélérer au grand dam des pourchassés. La grande tour du QG et ses feux de nuit étaient visibles de pratiquement tout le village et représentaient la cible d’Ikkaku, où ils pourraient être en sécurité. Alors qu’ils traversèrent une autre zone de commerce, ils tombèrent nez-à-nez avec Yatori, accompagné de trois autres ninjas plus âgés.

Le combat fut rapide, les ninjas ayant le dessus sur les brutes en quelques minutes et la police mahousarde vint ramasser derrière. Une fois revenu au QG, Nagaharu se réveilla.

- P’tain, chuis amoché moi…Et qu’est-ce que je fous ici ?
- Ah ! Toujours aussi amical, hein Naga ?
- Et toi toujours aussi chiant, hein Geido ?
- T’es pas en posture de me parler comme ça, alors calmos !
- J’te fous une raclée même quand je dors, pourriture.
- Dans tes rêves, c’est ça ?
- Oh, ta gueule.
- Mais encore…?

Tous sourièrent, sauf bien sûr Nagaharu, à qui l’on raconte l’histoire. Lui-même se mit à rire, voyant bien qu’il passait pour le con de service. Au bout du compte, un anbu entra dans la pièce et remit une jolie prime à l’équipe Sorachi, entièrement satisfaite de la somme. Tous passèrent une bonne nuit, à part Ikkaku qui avait l’épaule en compote…

Puis enfin quelques fiches descriptives que je faisais dans mes temps libres sans réel rp les suivant :cool:

Prénom : Haotama

Nom : Hygoro

Âge : 14 ans

Grade : Genin

Village : Gensou

Caractère : Haotama est un garçon sérieux et travaillant. Il est peu sociable et passe peu de temps avec ses amis. Il s’entraîne beaucoup aux côtés de ses coéquipiers Bay et Zanku. Il est ponctuel et très responsable. Lorsque qu’il y a trop de personnes dans un même endroit, il préfère s’en aller. Il déteste les grosses foules et les bruits. En effet, c’est un fervent silencieux. Il passe une bonne majorité de son temps à la bibliothèque. Son but est d’être le plus instruit possible. Haotama possède, malgré sa faible force physique, une incroyable intelligence ainsi qu’une merveilleuse mémoire. Il est un fin analyseur. De plus, il adore passer du temps avec son serpent. Celui-ci est un python vert nommé Honch. Au combat, Haotama est aussi intelligent qu’il l’est en dehors. Il use du plein potentiel de son cerveau et prend beaucoup de temps à analyser l’ennemi.

Description physique : Haotama mesure 1m75 et pèse 68 kg. Ses yeux sont verts et ses cheveux sont rouge/auburn. Il a une très frêle carrure et est peu musclé. Il a de longs bras et ses jambes le sont aussi, donc elles sont efficaces dans les courses et poursuites. Il a toujours une démarche élancé et fière. Il a quelques cicatrices ici et là dû à d’anciens combats. Ses yeux lui donnent un air solitaire et triste. Ses vêtements de prédilection sont : un chandail noir doublé d’une veste beige. Il porte habituellement des pantalons noirs. Comme symbole personnel, il arbore un bandeau blanc sur sa tête. Tandis que son bandeau du village est porté au bras gauche, un peu en haut du coude.

Biographie/histoire : Haotama est un garçon né à Gensou par une journée de pluie. À l’accouchement, sa mère décède. Il est donc prit en charge par son père, Akba, et sa grande sœur, Haenah. À 3 ans, des brigands vandalisent sa demeure et ils n’auront aucune pitié. L’un d’entre eux coupa le bras gauche du jeune. Depuis ce temps, Haotama doit vivre avec un seul bras. De ce fait, il ne peut utiliser de techniques de ninjutsu ni de genjutsu. Il doit se contenter de taijutsu et de kuchiyose. Les années passent et à 7 ans, il est admit à l’académie du vilage. Son handicap fait de lui l’un des élèves les moins forts et il doit composer avec. C’est pourquoi il tente par tous les moyens de combler ce manque en s’instruisant au max. Il passera l’examen de graduation à 3 reprises car il n’était pas de niveau dans les deux premières. Donc à 12 ans, il est intégré à une équipe avec Bay, un genin spécialisé dans le genjutsu, Zanku, spécialisé au corps-à-corps. Son sensei sera Jugisuke., un jounin maître du Doton. Pour le moment, le but principal de Haotama est de voyager à travers Yuukan afin de découvrir un maximum de nouveaux écrits. Il a aussi, en plus de sa grande sœur, un petit frère nommé Zak.

Section combat :

Taijutsu : Rapide et agile, Haotama est un très bon combattant au taijutsu malgré son handicap. Il est un fin analyseur de l’adversaire et sait reconnaître les points faibles de l’ennemi rapidement. Son seul défaut : il est très peu fort physiquement. De ce fait, il doit placer un maximum de coups pour compenser. Il a aussi développé une merveilleuse résistance aux coups et une endurance de fer. Il peut donc tenir le coup dans de longs combats. Il utilise très bien les armes blanches, mais spécialement le double-kunai. En effet, il garde tout le temps l’une de ces armes sur lui. Ses mouvements sont incroyablement fluides et sont plus rapides qu’ils n’y paraissent.

Techniques :

Tornade du double-kunai : Haotama lance son kunai d’une manière à le faire tournoyer rapidement dans les airs. Si l’utilisateur est assez concentré, il est capable de maîtriser les mouvements de l’arme. La superficie que l’arme peut couvrir peut aller jusqu’à 75m². Cette technique use une bonne quantité de chakra.

La danse du serpent : Haotama et son serpent Honch utilise cette technique ensemble. Tandis que Honch mord l’adversaire, Haotama insère du chakra dans la plaie. Le mélange de chakra peut causer un arrêt total de la circulation de chakra et un mauvais contrôle des techniques. Une fois le chakra inséré, il peut se passer environ 5 à 10 minutes avant que le chakra se dillue dans le corps adverse et que celui-ci soit de nouveau fonctionnel. La durée de la technique peut durer de 5 à 10 minutes dépendamment de la quantité de chakra utilisé.

Dissimulation du serpent : Haotama envoie 3 kunais à l’adversaire. Dès que ces kunais sont arrivés à environ 1 mètre de l’ennemi, les kunais se transforment en serpents. Ceux-ci bénéficient de l’effet de surprise et peuvent facilement s’en prendre à la personne visée. On peut utiliser plus ou moins de kunais, dépendamment de la quantité de chakra que l’on veut dépenser dans cette technique. La quantité de chakra utilisé pour 3 kunais est assez moyenne.

Le bras écailleux : Honch entoure le bras de Haotama et intègre la peau de celui-ci afin de lui donner des écailles. Ainsi, le bras bénéficie d’une meilleure protection et d’une meilleure force. Par rapport au chakra, cette technique en utilise beaucoup, mais cela va dépendre du temps où Honch est intégré au bras. Si Haotama utilise trop longtemps cette technique, il ressentira d’importantes brûlures au bras.

Nom : Kyukon
Prénom : Heisuke
Âge : 15 ans
Sexe : Masculin
Village : Gensou
Grade : Genin

Description du clan Kyukon :

Établi suite à la première grande guerre, le clan Kyukon est un regroupement de survivants de tous les villages de Yuukan. Plus d’une centaine de personne, civils et ninjas, rejoingèrent le clan. Autrefois, les Kyukon étaient nomades et traversaient le pays de village en village. La 2e grande guerre donna un dur coup au clan qui se vu pratiquement exterminé. Seule une dizaine de membres s’en sortirent. Ceux-ci, dans un but de protection personnel, finir par s’établir à Gensou.

Le fondateur du clan est Ranzu Kyukon, un ex-marchand bien connu de Mahou. Lors de la fondation de son clan, Ranzu était âgé de 57 ans. Doté d’un incroyable sens de persuasion ainsi que d’une intelligence hautement supérieure, Ranzu a vite su monter un clan organisé. Il est mort de vieillesse en l’an 1718, à l’âge de 88 ans. C’est son fils, Yumen, qui le remplacera.

Sous la direction de Yumen, le clan Kyukon traverse une air de prospérité. La partie marchande du clan commence à gagner de la notoriété à travers Yuukan. Spécialisé dans la vente d’armes et d’armures, celui-ci fait fureur auprès des ninjas, mercenaires et autres. La partie ninja du clan bénéficie de l’une des meilleures technologies en matière de combat. Yumen aura trois fils ; Jin, l’aîné, Run, et San, le cadet. Il mourut en 1751, à l’âge de 101 ans. Il lèguera sa place à ses trois fils.

Après la mort de leur père, Jin, Run et San assurent le bon fonctionnement du clan. Malheureusement, les trois frères n’acceptent pas de partager le trône. Insatisfait, Jin fait assassiner ses deux frères dans le plus grand des silences. Il prend donc le contrôle à lui seul. Une dizaine d’année plus tard, alors que le clan commence à mal tourner, la vérité est découverte. Jin sera pendu pour ses actes. La troisième génération de dirigeants s’arrête en 1761.

25 ans se passent sans que le clan n’ait de direction. Une partie du clan se détache afin de se diriger plus au sud, faisant perdre une cinquantaine de membres au clan. Suite à cette perte, les membres restants décident d’élire un nouveau dirigeant. À la majorité, Etsuya Kyukon est sélectionné. Celui-ci, à l’approche de la 2e grande guerre, faisait l’âge de 43 ans. Il est le descendant de ninjas mahousards s’étant joint au clan. Malheureusement, il n’est pas capable de sauver son clan durant la guerre. Il se fait assassiner ainsi que la majorité de ses membres.

Suite à cette guerre, les neufs survivants se dirigent vers Gensou, l’un des trois villages restants. Le clan Kyukon compte alors 4 marchands et 5 ninjas. Ils s’établissent à Gensou officiellement en 1788. Dès lors, le re-peuplement du clan est amorcé. Le plus vieux des survivants, Satomo Hyukon, est choisi afin de diriger le clan. Étant âgé de 65 ans, Satomo est un brave ninja possèdant des abilités de combat hors-pair. Les trentes années qui suivent furent assez banals pour le clan. Aujourd’hui, il compte 34 membres.


Le clan Hyukon habite un petit quartier de Gensou nord depuis maintenant 30 ans. La particularité de leurs habitations est qu’il n’y a aucune porte (cela vous sera expliqué en détails plus loin). Chaque maison est richement décoré avec des objets de grandes valeur, soient hérités ou volés. En temps normal, les gens évitent ce quartier à cause de l’ambiance glauque et sombre qui y règne.

Description physique d’Heisuke :

Heisuke mesure 1m79, pour un faible poids de 52 kg. Il n’a que la peau sur les os. Il mange peu et peu souvent. Généralement, il ne mange qu’une seule fois par jour. Il a également un teint très pâle. Il ne possède aucune musculature apparente. Il tient difficilement sur des petites jambes frêles qui menacent de céder à tout moment. Même chose pour ses bras, longs et peu solides. Il possède quelques courts cheveux blonds sur son crâne. Ses yeux, de couleur bourgogne, signe particulier du clan Hyukon, sont vides et ne transmettent aucunes émotions.

Pour son habillement, il y va simple. Un chandail noir et des pantalons souples de même couleur, doublé par une grande robe marine cachant son corps complet, sauf sa tête. En plus d’uner paire de sandales rudimentaires, il porte un bandana noir sur son visage afin de passer plus inaperçu.

Description mentale d’Heisuke :

Heisuke est un jeune homme mystérieux, dépourvu d’émotions qui passe sa vie à flâner dans les ruelles de Gensou. Il ne parle jamais, alors il se contente de signe de la tête. Il est un être solitaire et déteste être entouré de gens. Cela le rend nerveux et l’incommode. En temps normal, il fait tout à sa manière et déteste recevoir de l’aide. Heisuke préfère généralement conserver une autonomie bien à lui. Il est également doté d’une auto-ditactie fabuleuse qui lui permettra de s’entraîner seul. Il est un jeune homme très intelligent malgré son aspect assez étrange et aussi ponctuel.

Heisuke n’est jamais l’attaquant dans un combat. Ne maîtrisant peu de jutsus d’attaque, il se contente de jouer sur la défensive. N’étant pas du genre provocateur ni vantard, lorsqu’il remporte un combat, il est très humble et aussi très fair-play.

Personne n’a encore réussi à percer le secret qu’est Heisuke. Ce dernier n’a jamais parlé, sourit ou même émit un quelconque son provenant de sa bouche. Même s’il sait parler, il préfère se taire. Le seul être qu’il aime être en sa compagnie est son spectral, Saiko, avec qui il entretient une liaison psychologique.

Histoire d’Heisuke :

Son père est Gosuto Kyukon, un ninja jounin spécialisé dans les assassinats. Sa mère est Karri Kyukon, une kunoichi spécialiste des armes. Ils ont d’abord donné naissance à une fille, Yuna, maintenant âgée de 19 ans. Puis 4 ans plus tard vint la naissance, d’Heisuke, un bébé étrange aux yeux surnaturels. Celui-ci grandit dans le plus grand des calmes, sans jamais dire un mot. Ses parents n’ont jamais trouvé étrange le fait que leur fils ne parle jamais. Cela arrivait de temps en temps qu’un nouveau-né Kyukon ne parle jamais.

Ne voulant pas l’inscrire à l’académie, ils donnent l’entraînement d’Hei’ à l’expert de genjutsu du clan, le redouté et redoutable Osoroshi. Alors âgé de 6 ans, le jeune garçon se voit donné un spectral, comme la tradition du clan le veut. Celui-ci se nomme Saiko, avec qui il commencera à tisser des liens spirituels. L’entraînement du petit avance bien jusqu’à l’âge de 13 ans, où il décroche le titre de genin. Dès lors, il est jugé apte de s’entraîner seul. Rien de spécial ne lui est arrivé jusqu’à aujourd’hui, maintenant âgé de 15 ans.

Description de Saiko, le spectral :

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Pour vous donner une idée, Saiko ressemble à Fantominus. Il est formé de gaz et ainsi intouchable par des attaques physiques. Il peut communiquer avec Heisuke par la pensée. Saiko peut apparaître et disparaître aux yeux de quiconque selon sa volonté. Généralement, il préfère demeurer invisible en public, mais lorsqu’il est dans la demeure des Kyukon, il se matérialise complètement.

À son stade actuel, Saiko ne maîtrise pas vraiment d’attaque. Pour le moment, il est capable d’utiliser une seule attaque. Celle-ci se nomme ‘’Embrouillement Psychique’’. Cette attaque de genjutsu consiste à envoyer des ondes psychiques à l’adversaire afin d’embrouiller sa vision. Si la technique fonctionne, l’adversaire ne verra que du brouillard noir pendant quelques secondes.

Dans le clan Kyukon, une tradition veut que chaque enfant en voie de devenir genin se voit offrir un spectral selon un choix fait par les esprits. Les parents de l’enfant doivent participer à un rite spécial dans le temple du clan, où les esprits leur donneront un spectral afin de le donner à leur enfant. Chaque spectral est choisi afin de bien s’entendre avec le petit.

Les spectraux ont trois stades d’évolution. Chacun évolue à un moment ou un autre de son existence, selon les progrès en tant que ninja de leur propriétaire. Un spectral commence sa vie en tant que Ko, un petit être fantomique ressemblant à Fantominus. Le deuxième stade est celui de Zo, un spectre ressemblant à Spectrum. Le troisième et dernier stade est celui de To, où le spectral ressemble à Ectoplasma.

Les évolutions surviennent souvent quand un ninja change de grade. L’évolution est annoncée de différentes façons selon le spectral. Pour Saiko, la lueur qui l’entoure changera de mauve en bleu. De cette façon :

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Particularités spéciales des ninjas du clan Kyukon :

Le clan Kyukon est composé par des êtres semi-fantomatiques. Chacun d’eux ont des particularités héréditaires du clan que personne ne peut copier. Voici ces particularités expliquées plus en détails :

Traverser les objets matériaux :

Chaque Kyukon peut traverser des objets matériaux d’une manière ou d’une autre. Cela est possible dès que le jeune shinobi atteint un âge où il peut développer des aptitudes ninjas. Jeune, il faut dépenser une dose de chakra équivalent à l’expérience ninja. Plus un Kyukon est expérimenté, moins de chakra il déboursera. Les ninjas de grade jounin n’ont plus besoin de dépenser du chakra pour cette opération. Heisuke maîtrise relativement bien cette particularité même s’il lui arrive de frapper des murs lorsqu’il essaie de les traverser.

Disparaître :

Un Kyukon peut disparaître en partie ou complètement s’il débourse un peu de chakra selon la durée de la disparition. Lorsqu’il disparaît, le Kyukon ne peut pas utiliser d’autres jutsus. De plus, les sons et la chaleur ne sont pas exemptés. Mais plus l’expérience du ninja augmente, moins les sons seront apparents, au même titre que la chaleur corporelle. Un ninja de grade jounin n’a pas à débourser de chakra pour cette opération. Heisuke ne maîtrise pas bien cette opération, mais il réussit de temps en temps à faire disparaître ses bras.

Liaisons avec le spectral :

En plus de développer des liens psychologiques avec son spectral, le ninja Kyukon peut échanger des aptitudes avec celui-ci. Lors de combat, l’utilisateur peut débourser une bonne quantité de chakra afin de prendre la forme exacte de son spectral en plus d’obtenir ses attaques et particularités. Heisuke ne le maîtrise pas.

Le Kyukon peut aussi utiliser son spectral lors de ses jutsus. Certaines techniques peuvent permettre à l’utilisateur d’user du spectral dans le but d’améliorer la technique. Par exemple, un ninja peut utiliser l’effet gazeux de son spectral afin de créer de la brume ténébreuse. Plusieurs autres techniques utilisent le spectral. Heisuke le maîtrise assez bien dans sa technique Bouclier Spectral.

En dernier lieu, un Kyukon a la possibilité d’utiliser l’énergie de son spectral afin de s’aider. Un spectral possède une énergie vitale renouvelable qui permet de le conserver en vie, mais également conserver son propriétaire en vie. Cela équivaut au chakra pour un ninja). Quant le Kyukon est entre la vie et la mort, le spectral peut donner de son énergie vitale afin de sauver son propriétaire. Parfois, il se peut que le spectral meurt. Notez qu’un Kyukon n’a droit qu’à un seul spectral dans sa vie. Également, l’utilisateur peut aussi utiliser l’énergie vitale afin de renforcer ses attaques ou de se protéger. Certains attaques de type spectre peuvent être enhancer par l’énergie vitale. Heisuke ne maîtrise pas vraiment cette option.

Style de combat : De sa frêle carrure, Heisuke n’utilise aucun taijutsu. En temps normal, il évite largement cette discipline. Même s’il est peu rapide physiquement et manque de force, Hei’ a quand même une très bonne résistance aux coups et se relève généralement toujours. Malgré cela, il est peu planificateur et modifie son semblant de stratégie selon la tournure du combat. Il est rapide d’esprit et très intelligent en combat, en plus de bénéficier d’une vivacité d’esprit incroyable. Il utilise principalement du genjutsu, mais aussi un tout petit peu de ninjutsu défensif.

Comme armes, il conserve toujours une dague argentée dans ses replis de vêtements au cas où il aurait à se défendre. Il ne la maîtrise pas très bien et l’utilise afin de parer des attaques peu impressionantes. Comme armure, il bénéficie de la meilleure technologie de la matière car son clan travaille dans ce domaine. Il porte un gilet avec manches longues rembourré de pièces de métal. Aussi, il porte des bouchons améliorés à la fine pointe afin de se protéger des attaques sonores. Pour ses jambes, il se contente d’un tissu difficilement traversable afin de se protéger des attaques superficielles. Ses armures aident à compenser pour son manque de force et lui permettent de combattre plus longtemps. Il a aussi un petit étui à shuriken sur la cuisse gauche. Mais depuis qu’il utilise la technique ‘’Le Repas des Morts’’, il traîne également des parchemins ancestraux dans un étui dans son dos.

Techniques connues et maîtrisées par Heisuke :

Bouclier Spectral (Ninjutsu) : Grâce à Saiko, Heisuke crée un bouclier spectral afin de se protéger des attaques affinitaires. Cela lui coûte 1/11 de son chakra afin de créer un bouclier qui dure 10 secondes. De plus, Saiko doit débourser 1/20 de son énergie vitale afin de modifier sa forme et de devenir un bouclier. Cette technique est très bien maîtrisée par Hei’ et Saiko.

Le Repas des Morts (Genjutsu) : Cette technique consiste à ouvrir une porte avec le monde des esprits afin de ronger le chakra de l’adversaire dans son intérieur. Afin de l’utiliser, Heisuke doit débourser 1/4 de son chakra et une petite quantité de sang qu’il doit déverser sur un parchemin ancestral. Cette technique requiert une incroyable force de concentration et ne doit en aucun cas être arrêté en pleine éxécution, au risque que la technique se retourne contre soi. Heisuke fait appel à un ou plusieurs morts qu’ils invoquent afin de pénétrer dans l’esprit de son adversaire et ainsi l’affaiblir de l’intérieur. Le receveur pourra combattre malgré cela, mais son chakra et son énergie diminuera.

Je me nomme Ichiro Kazunobu,
Fils de Hyga Kazunobu,
Et de Ellen Kazunobu.
Je suis un descendant du clan Kazunobu,
Clan noble et sérieux de Mahou.
Je suis un Genin de 16 ans,
Approchant 17 lentement mais sûrement.
Vous en apprendrez plus sur moi
Dans ce qui suit cette introduction.
Kare no kokoro o jibun no buki o kenma saibai nin

Mon histoire :

Je suis né à Mahou il y a 16 ans et quelques mois. Mon père se nomme Hyga. Il est le fils du dirigeant du clan, Tyjugi, et l’un des 5 ninjas siègeant au conseil du clan. Ma mère se nomme Ellen, mais elle est malheureusement morte durant mon accouchement. Je vis donc avec mon père depuis le tout début de ma vie. Selon ce que disent certaines connaissances de la famille, mon père n’est plus du tout le même depuis le décès de sa femme. Il est maintenant dépourvu de joie, de sourires et de rires. Il encaisse mal la mort de ma mère. Voulant que je suive la voie du ninja, il m’a tôt enseigné à manier des petites armes comme des kunais ou des couteaux, vers 6 ou 7 ans. Il est un spécialiste de kenjutsu et il a toujours souhaité que je devienne de même. Il s’est occupé de m’apprendre quelques bases avant que j’adhère à l’académie mahousarde, à l’âge de 12 ans. À part mes cours à l’académie, je suis des entraînements en soirée avec mon père et son frère, Adasu, afin de perfectionner mon kenjutsu. J’ai donc très peu de temps pour moi en dehors de la vie de ninja. Je crois que c’est ce que veut mon père ; que je devienne fort et responsable. Je ne me suis jamais opposé à ses décisions, car il se met vite en colère, même pour un rien. J’ai reçu mon diplôme de l’académie un peu après mes 15 ans et mon kenjutsu s’est nettement amélioré. Moi et le fils d’Adasu, soit mon cousin, avont ouvert une petite école de combat dans un village à 2 km de Mahou, nommé Gokara. Ce village de 550 habitants commence à avoir des problèmes depuis qu’un gang s’est installé là-bas. Celui-ci se nomme Yasei no Inu, soit Les Chiens Sauvages. Selon les dires de certains habitants, leur nombre varirait autour des 25 membres. La force de ceux-ci m’est inconnu, mais j’aimerais apprendre aux habitants de Gokara à se défendre convenablement. Moi et mon cousin Zanmei avons reçu également l’aide d’un membre du conseil Kazunobu, Ikysato le Sage. Il vient de temps à autre à l’école afin de s’assurer que tout va bien et participe de temps à autre aux entraînements. Il y prend beaucoup de plaisir. Ikysato est un vieillard de 75 ans. Par contre, il est encore très souple et agile. Je n’aimerais pas me retrouver en combat contre lui. C’est également lui qui m’a enseigné les coups en croisés et la parade verticale. Il est très sage pour son âge. Il finance également une partie de l’école de combat. Je l’admire beaucoup personnellement. Aujourd’hui, je suis âgé de 16 ans, et j’aurai bientôt 17. Je vis avec mon père dans une petite résidence au centre-ville. Mais Hyga m’a dit que lorsque j’aurai 18 ans, j’irai vivre seul.
Moi physiquement :

Je suis au milieu de ma croissance et je ne cesse de grandir. Pour le moment, ma taille est de 1 mètre 69. Mon poids, quant à lui, se situe autour de 58 kg. En effet, je ne suis pas très enveloppé pour ma taille. Je ne suis pas anorexique par contre. Mes yeux sont bourgognes, comme ceux de ma mère (selon les dires de mon oncle) et mes cheveux sont longs (en bas des épaules). Ceux-ci sont noirs sur le dessus et blondissent en descendant, un signe particulier de mon clan. Je ne porte généralement jamais de chandail, sauf quand je sors. À ce moment-là, j’enfile une veste noire très simple. Je porte soit des pantalons d’entraînements marines, soit des shorts bruns quand il fait trop chaud. De plus, je garde toujours un bandage sur mon bras gauche, car c’est mon bras de parade en combat. Il me protège des coupures modestes. D’un côté plus spécifique, je garde toujours mes sandales noires de ninja en plus de protèges-tibias en métal léger afin de protéger tout en conservant la fluidité des mouvements de jambes.

Moi mentalement :

D’un point de vue général, je suis assez simple, facile à vivre. Je déteste me casser la tête et j’aime faire les choses efficacement, mais je vais jusqu’au bout dans mes entreprises. Je suis assez sociable de nature, très empreint à faire des blagues, mais je sais être sérieux quand il le faut. Je ressemble à mon père de plusieurs façons ; je n’aime pas trop m’afficher et je reste plutôt discret. Je ne sens pas que j’ai besoin d’une attention soutenue sur ma personne, je préfère rester moi-même. Également, je ne suis pas le plus bavard de tous. Je parle de temps à autre, je sors des blagues ici et là, mais je ne parle pas pour rien dire. Tout comme mon père, je suis responsable et ponctuel. Bref, je suis à mon affaire. Je ne suis pas gêné avec des étrangers, mais je possède l’étrange manie de poser beaucoup de questions. J’aime quand tout est clair et lucide dans ma tête. Mais au bout du compte, je reste un garçon gentil et généreux, assez intentionné avec mon entourage. Je n’hésite pas à me dévouer pour les gens que j’aime.

Mon clan (Kazunobu) :

Le clan Kazunobu est un clan établit depuis longtemps à Mahou et a comme réputation d’être d’une sériosité solemnel. Il fait également partie des clans nobles de Yuukan. Il n’est pas reconnu à travers tout le pays, mais garde une certaine notoriété d’influence et d’importance au sein du village. Il comporte en ce moment 35 membres, dont 29 au-dessus de 20 ans. Les 5 ninjas qui siègent au conseil du clan sont étroitement liés avec des hautes sphères de la direction mahousarde. Les 5 ninjas et le dirigeant sont ceux-ci :

Tyjugi le Brave : Dirigeant âgé de 67 ans. Maître de kenjutsu et décisionnaire principal au sein du clan. Il est mon grand-père. Il est dirigeant depuis l’assassinat du défunt Junchi Kazunobu, soit il y a 13 ans.

Hyga le Fidèle : Mon père, âgé de 45 ans. Lui aussi est très fort en kenjutsu. Il siège au conseil depuis 5 ans, mais les autres membres du clan rejettent cette décision. Ils pensent qu’il a mérité ce titre simplement car il était le fils du chef.

Yukana la Valeureuse : Seule femme siègeant au conseil, âgée de 42 ans. Reconnu pour ses techniques de médecine. Très respecté au sein du clan.

Yaban-Jin le Barbare : Responsable de la guerre au sein du clan, âgé de 46 ans. Très fort en ninjutsu Doton et en kenjutsu. Menaçant et imposant, il sait se faire entendre.

Senryaku le Stratège : Membre du conseil âgé de 52 ans. Homme au Q.I. très élevé et à la mémoire sans faille. Lui aussi est très respecté au sein du clan.

Gaiko le Diplomate : Plus jeune membre du conseil, âgé de 36 ans. Très connu au sein du clan pour son calme et son sang-froid.

Kyoju le Professeur : Se charge généralement de l’entraînement de kenjutsu aux plus jeunes du clan. Il est âgé de 50 ans juste.


La spécialité du clan est le kenjutsu. Chaque membre le pratique d’une manière ou d’une autre. Leur prouesse dans cette matière font d’eux de redoutables combattants et des alliés inestimables.


Mon répertoire de combat

Mon style : Étant un shinobi de kenjutsu, j’utilise principalement les armes. Un peu de tout (lames, lancers, etc.) mais de préférence les lames. J’ai deux styles de kenjutsu principaux : bourrin avec les deux sabres nito (katana et wakizashi) ou bien souple et esthétique avec un fauchard naginata. Je maîtrise légèrement le ninjutsu Raiton, que je combine parfois avec des techniques de kenjutsu. Je suis un combattant stratégique et je prends le temps d’analyser mon ennemi avant de porter un coup. Je modifie aussi mes stratégies au fur et à mesure du combat et je sais m’ajuster. Je suis rapide aussi bien avec mes armes que sur mes jambes et avec mes mouvements.

Références de kenjutsu (niveau genin, 10 étant le meilleur)

Force des mouvements : 4/10
Rapidité des mouvement : 7/10
Fluidité des mouvements : 7.5/10
Précision des mouvements : 5/10
Efficacité des mouvements : 4/10
Diversité des mouvements : 6/10
Enchaînement des mouvements : 8/10

Note générale : 5.8/10
Mon kenjutsu est assez potable, mais j’ai encore besoin d’entraînement.

Autres références :

Endurance : 7/10
Force physique : 5/10
Vitesse/agilité : 7/10
Ninjutsu : 4/10
Genjutsu : 1/10
Taijutsu : 3/10
Réserve de chakra : 6/10
Maniement du chakra : 8/10

Pour le reste, il est à chier…

Techniques maîtrisés :

‘’Jujigun Jaminari Ikite Iru’’ / Technique assez bien maîtrisée
Communément appelé : Le Croisé des Éclairs Vifs

Pour exécuter cette technique, je transmets du chakra dans mes mains qui passe par mes armes nito afin de créer un effet statique dans les lames. Celles-ci donnent de petits chocs électriques au contact. Si la lame d’un de mes sabres nito touche une autre lame, le choc électrique peut traverser la lame et venir électrocuté son porteur, pouvant le forcer à lâcher son arme. Si mes armes s’entre-choquent, il se produit un choc un peu plus puissant, pouvant causer des éclats électriques. Cette technique est utilisable 15 secondes si j’utilise une petite dose de chakra. Je peux l’utiliser pendant un peu plus de 2 minutes au maximum.

‘’ Buredo Ureshi-So na’’ /Technique moyennement maîtrisé
Communément appelé : Les Lames Effervescentes

Pour utiliser cette technique, j’ai besoin d’effectuer plusieurs rotations rapides en tenant fermement mes sabres. Je crée ainsi une sorte de tornade et je peux placer une série de coups efficacement. En fait, lors de ma rotation, je dois faire sortir du chakra dans le sens inverse de ma rotation et le faire mélanger avec des particules Raiton comprimés qui surchargent au contact des particules de chakra en suspension afin de créer des poussées et de me permettre de continuer ma rotation sans problèmes. Une dizaine de rotations de coutent à peu près 1/10 de mon chakra, car je ne maîtrise pas encore très bien cette technique.

‘’Raigeki no Resu’’ / Technique peu maîtrisée
Communément appelé : La Course des Éclairs

Cette technique nécéssite l’envoi de chakra dans les pieds qui se transforme en chakra affinitaire Raiton. Les pieds subissent deux améliorations : ils peuvent être plus rapides et libèrent des petites ondes lors de contact. Très avantageux en combat corps-à-corps et en poursuite. Des brûlures peuvent survenir si une surdose de chakra arrive. Une minute avec cette technique nécéssite environ 1/10 de mon chakra total, mais plus je la maîtriserai, moins

Prénom : Ken

Nom : Zenosuke

Clan/famille : Zenosuke, piètre famille des bas-fonds de Gensou. Peu reconnue comme étant une famille de ninjas, seul ceux qui subissent le rituel Hezu peuvent obtenir les affinités propres aux ninjas. Fondée par le vénérable artisan Wazoku, cette famille est spécialisée dans la fabrication d’armes blanches. La famille, bien qu’elle soit assez grande, est régit par 9 maîtres. Ces maîtres agissent comme guide et prenne les décisions reliés aux membres du clan.

Âge : 15 ans

Grade : Genin débutant

Détails physiques : Ken mesure 1m76 et pèse près de 67 kg. Il est d’une carrure mince et élancée, mais très solide. Ses cheveux sont blonds et lui tombent autour de la tête. Son regard perçant et ses yeux de couleur verte lui donne le titre de garçon mystérieux. Ses vêtements de prédilection sont : une petite veste noire sans manches, de fins pantalons d’entraînements (noir aussi), des protèges-coudes métalisés, des gants de tissu avec des trous pour les doigts ainsi que des sandales de shinobi. Il maintient une très bonne posture malgré les lourds entraînements que lui fait subir son père.

Caractère : Ken est de nature social et travaillant. Il aime passer du temps avec ses proches et ses amis, mais quand vient le temps d’un entraînement, il n’hésite pas. Très altruiste et généreux, il est un portrait tout craché de son père. Les seuls défauts de Ken sont le fait qu’il est incroyablement têtu, plutôt silencieux et peut parfois être distant. Malgré tout, il entretient une belle personnalité qui fera de lui un bon ninja plus tard.

Biographie/histoire : Né en tant que Zenosuke, il doit passer l’affreux rituel Hezu afin de devenir ninja. C’est à 6 qu’il effectue le rituel. Celui-ci consiste à faire passer le patient dans un sommeil comateux afin de lui éviter les douleurs et d’utiliser les 4 parchemins (Yi, We, Mu et Kan) dans un ordre bien précis. Le parchemin Yi est utilisé afin d’extraire l’esprit du patient. Par la suite, il faut utiliser le parchemin We (qui ne peut être activé que par un jounin expérimenté) dans le but de reconstituer l’esprit afin de lui transmettre des affinités ninja. En troisième, le parchemin Mu aide l’esprit à retourner dans le corps du patient. En terminant, le parchemin Kan sort le nouveau ninja de son sommeil comateux et permet l’utilisation des techniques héréditaires.. Après ce rituel, Ken découvre le passionant monde des ninjas et commence à s’entraîner à l’académie du village. Il est prit en charge, à l’âge de huit ans, par Hameda, un chuunin supérieur, afin de l’aider dans son apprentissage. Passioné par le ninjutsu, il dévellope peu à peu les techniques héréditaires de la famille. Ces techniques ne peut être apprises que sous l’utilisation du parchemin Kan lors du rituel Hezu. D’affinité Raiton, il compte bien un jour devenir maître de la famille Zenosuke (voir Clan/famille).

Visions d’avenir/buts/projets :
- Devenir maître de la famille Zenosuke
- Maîtriser parfaitement les techniques héréditaires du clan.

Section combat

Armes/matériels : Ken est armé d’un katana de 105 cm de long (avec manche) qu’il utilise seulement contre des ninjas plus fort que lui. Comme n’importe quel ninja, il utilise la panoplie habituel, soit des shurikens, des kunais et des parchemins explosifs. Il garde aussi une dague argentée dissimulée dans son habillement pour les cas plus hardus.

Style de combat : Ken est plutôt fonceur, parfois le premier à attaquer. Il ne prend que le temps de savoir où est l’ennemi avant de bondir. Gracieux et souple, il n’a aucune misère à se débrouiller au corps-à-corps, même s’il est peu fort physiquement. Rapide et vif, il est très bon à ce qui attrait à éviter des attaques ennemis. En plus de bon taijutsu, il utilise le ninjutsu, son afinité étant Raiton. Malgré cela, il est incapable d’utiliser le genjutsu, ce qui le rend très vulnérable face à ce genre de technique. Sa frêle carrure lui donne une piètre défense face aux coups portés, mais il essaie d’en éviter un maximum.

Techniques de taijutsu :

Tatsumaki no Kaminari Hayai (Tornade des éclairs vifs) : L’utilisateur se propulse dans les airs afin d’utiliser un enchaînement de coups de pied aériens.

Techniques de ninjutsu :

Bagage académique (Bunshin, henge, kawarimi, etc…)

Fure Kanden (Le toucher électrocutant) : L’utilisateur utilise sa main afin de faire passer un décharge dans le corps adverse. Dans le case de Ken, la décharge est minime et parfois indolore.

Techniques héréditaires :

Le clan Zenosuke a dévellopé l’habilité d’utiliser son corps comme conduit électrique. Quand ce genre de technique est utilisé, on peut décupler la force des attaques de type Raiton. De plus, lors de l’utilisation de ces techniques, le corps devient lui-même électrocutant et personne ne peut le toucher sans subir un choc. L’utilisateur devient une sorte de boule électrique.

Erekutoro Daburu (Électro-décuplation) : L’utilisateur voit ses techniques Raiton décuplée d’efficacité. Cela varie selon la force du ninja.

Mainä na Shögeki Hogo (Protection mineure) : Lors de l’activation, le corps devient électrocutant et personne ne peut le toucher sans subir un choc. Seul ceux qui maîtrisent l’affinité Raiton peuvent contrer cette technique.

Entourage :

Hadema : Chuunin supérieur en charge de l’apprentissage de Ken.

Erika Zenosuke : Mère de Ken. Jounin équipière de Jauzo.

Jauzo Zenosuke : Père de Ken. Jounin équipier de Erika.

Akima Zenosuke : Grand-père de Ken. Vieux jounin.

Zetshomaru : Meilleur ami de Ken.

Post Rp :

Il se cachait dans un arbre au milieu de la clairière. Hadema passa juste sous lui, s’arrêta et regarda autour de lui. Il continua à chercher. Ken et lui jouait à la cachette dans le but de l’initier à ce genre de chose. Il avait trouvé refuge dans un arbre banal, indifférent des autres. Le bruit des feuilles semblait lui dire bonjour, il voulait leur répondre, mais il devait se concentrer. Dans ce genre d’entraînement, la concentration est primordiale. Un peu plus tôt, Zetshomaru s’était joint à eux et s’était caché lui aussi. De son point de vue, il voyait facilement Zet’ caché dans les longues herbes. Le shinobi l’aperçu et le salua des yeux. Au même moment, Hadema repassa en dessous de l’arbre et l’escalada.

- Peut-être qui je les aperceverai d’ici.(Hadema)

Tandis qu’Hadema monta, Ken descendit de l’autre côté. Il courut dans le sens inverse et se réfugia derrière un rocher. Le sensei scrutait l’horizon à la recherche des deux ninjas. Ken retenait son souffle tandis qu’Hadema était là-haut. Après quelques minutes de recherches, le chuunin descendit de l’arbre et se dirigea vers la position de Zetshomaru. Ce dernier priait pour qu’il ne se fasse pas voir. Hadema continua et se lança dans les herbes longues. C’était le moment que Ken attendait. Il sortit de sa cachette et se dirigea en direction de son dernier emplacement. Il monta dans l’arbre en tâchant de ne pas faire de bruit puis s’installa de façon à voir Hadema et Zet’. L’autre genin avait crée un clone afin d’attirer le chuunin dans l’autre sens. Ingénieux se dit Ken. Le stratagème fonctionna et Zetshomaru put sortir des longues herbes afin de se trouver une nouvelle cachette. Grâce à ces bruits de pas, le clone entraîna le sensei jusqu’à l’autre bout de la fôret. Zet’ en profita pour rejoindre Ken.

- Tu es coriace, j’aurais dû y penser. (Ken)

- Il est plus facile à duper que je croyais. (Zetshomaru)

- Ne le juge pas trop vite, il nous laisse beaucoup de chances. (Ken)

- Que veux-tu dire ? (Zetshomaru)

- Il n’a utilisé aucune technique à date. S’il aurait utilisé le bunshin lui aussi, il nous aurait retrouvé plus rapidement. Une dizaine de clones et hop ! Zéro problème. (Ken)

- Tu as raison, allez je file ! (Zetshomaru)

Zet’ descendit de l’arbre et utilisa le Henge afin de se transformer en lièvre. Hadema était revenu et semblait frustré.

- Ce satané Zetshomaru ! Comment ai-je pu me faire duper par un clone ? (Hadema)

Le petit lièvre passa devant le chuunin. Ce dernier le suivait des yeux puis lança deux kunais afin de bloquer l’animal dans son trajet.

- Bien essayé. (Hadema)

Le lièvre disparut et Zet’ était assis dans l’herbe.

- Comment est-ce que… !? (Zetshomaru)

- C’est simple, on ne trouve aucun lièvre dans cette région. (Hadema)

- Mince ! (Zetshomaru)

Hadema recommença ses recherches. Voilà au moins 15 bonnes minutes qu’il cherchait et aucune trace de Ken. Le silence règnait sur la place, seul le bruit du vent dans l’herbe trahissait cette sérénité. Cherchant chaque recoin, levant chaque pierres et escaladant chaque arbres, Hadema ne pensait pas retourner à l’arbre où il était monté.

- Bunshin no Jutsu ! (Hadema)

Une quinzaine de clones firent leur appartition et commencèrent leur fouille. Chacuns partirent de leur côtés. Le chunnin, quant à lui, resta au centre de la clairière au cas où Ken donnerait signe de vie. Quelques clones passèrent sous son arbre, mais aucun n’eut l’idée d’y monter. Le Zenosuke regarda les clones passés et se mit à rire à l’intérieur.

- Pauvre bouffon ! (Ken)

Ce dernier échappa une bouffée de rires sonores et audibles qui fit sursauter Hadema. Quelques clones cherchait d’où provenait le bruit, mais aucun d’entre eux ne trouva. Tenant sa bouche à deux mains, Ken savait qu’Hadema savait qu’il était pas loin. Le chuunin leva la tête tout en passant sous les arbres. Quand il s’approcha de celui où se cachait Ken, ce dernier fit un bond vertigineux jusque dans les longues herbes. Il atterit silencieusement, tout afin de lui donner confiance. Il s’accroupit afin de cacher sa tête qui dépassait. Après avoir inspecté la majorité des arbres du secteur, les clones disparurent et Hadema mit ses mains en porte-voix.

- D’accord, tu as gagné ! (Hadema)

Aucun bruit ne se fit entendre sauf le bruit des pas de Zet’ qui s’approchait.

- Il ne sortira pas de cette manière, vous devez l’amadouer. (Zetshomaru)

- De quelle façon ? (Hadema)

- Il aime bien le thé, non ? (Zetshomaru)

- En effet, il en boit au moins une tasse par jour. (Hadema)

Comprenant la stratégie de Zet’, Hadema remit ses mains et cria.

- Si tu sors, je t’achète une nouvelle théière toute neuve ! (Hadema)

Ken bondit de sa cachette et courut à toute vitesse vers les deux autres shinobis.

- Une nouvelle théière ? (Ken)

- Bien sûr, tu as gagné. Tu le mérites bien. (Hadema)

Ken fit une petite danse de la victoire et remarqua que les deux autres partaient sans lui.

- Hé mais attendez-moi ! (Ken)

Ken rejoignit son sensei et son ami. Les trois discutèrent longuement sur le chemin du retour. Après plusieurs minutes de marche, ils virent le manoir du GenKage se dessiner dans l’horizon.

- Le dernier arrivé est une fillette ! (Zetshomaru)

Les trois se mirent à courir, tous ayant le sourire aux lèvres. Ils arrivèrent aux portes du village et Hadema arriva le premier, suivi de Ken. Zetshomaru arriva une dizaine de secondes plus tard.

- La course, c’est pas mon truc. (Zetshomaru)

- N’empêche que t’as perdu ! (Hadema)

- Je préfère nettement le genjutsu, moins de force, plus de mental. (Zetshomaru)

- En tout cas, je suis heureux de m’être entraîner avec vous deux, vous êtes très coriaces. Et je ne l’oublierai pas, une théière neuve ! (Hadema)

- Une théière neuve, en effet. (Ken)

- Je te l’apporterai demain lors de notre entraînement quotidien. (Hadema)

- Je serais là sans aucun doute. (Ken)

Les trois ninjas se dirent au revoir et partirent. Zetshomaru et Ken en direction de leurs appartements, Hadema en direction du marché pour acheter une théière neuve.

Prénom : Mayhem

Nom : Sakebi

Âge : 13 ans

Grade : Genin

Clan : Sakebi. Le clan Sakebi est connu pour ses techniques bourrines et dévastatrices. Comme le reste de son clan, Mayhem est énormément costaud et corpulent (dans le bon sens). Ce clan maîtrise une technique spéciale qui sera mentionné plus tard, le Big Rampage. Leur étonnante stature leur confère une rapidité et une agilité minime. Installé dans les quartiers moyens de Gensou, ce clan est peu connue dans le village et encore moins dans le monde de Shinnen. La particularité des Sakebi est de se développer rapidement afin d’atteindre la croissance maximale le plus rapidement.

Détails physiques : Mayhem mesure 5 pieds 10 et pèse environ 78 kg (172 livres). Sa chevelure est rousse et ses yeux sont d’un brun clair. Son visage présente des traits fins et bien définies. Il est fortement bâti et se tient d’une posture militaire commen enseignée par sa grand-mère. Il maintient souvent un petit sourire arrogant qui déplaît à son entourage. Ses vêtements de prédilection sont un t-shirt bleu à collet vert avec une chemise blanche attachée jusqu’au cou ainsi qu’une paire de pantalons de soie rouge flamboyant. Il chausse aussi des petites sandales noires fabriquées par sa chère grand-mère Gordya. Il ne présente aucunes cicatrices et aucunes balafres notoires.

Caractère : Mayhem est de caractère joueur et enjoué, toujours blageur. Il adore s’amuser et ne prends pas vraiment la vie au sérieux. Il est peu ponctuel et encore moins responsable. Il est simple d’esprit et ouvert. Il reste têtu et décidé. Il est aussi une personne sociable qui adore être en bonne compagnie. Il parle beaucoup même si la plupart du temps, c’est des conneries qui sortent. Il s’embarque souvent dans des choses inutiles, et il est peu décidé, peu fonceur. Il n’entreprend rarement quelques chose seul, il préfère que quelqu’un fasse une partie du boulot pour lui. En général, c’est un bouffon qui déteste le travail, préféramt s’amuser.

Biographie/histoire : Mayhem est né en tant que valheureux Sakebi. Il perd sa mère à 3 ans, elle a été assassinée. Deux ans plus tard, son père subit le même sort. C’est donc à 5 ans que Mayhem devient orphelin. C’est sa grand-mère, Gordya, qui s’occupera de lui. Alors âgé de 7 ans, Mayhem est aussi grand que ses frères plus âgés. Comme le veut les gènes du clan, il se développe extraordinairement rapdidement comparé aux autres de son âge. Dès son jeune âge, Gordya le prend en main et lui enseigne l’éthique de travail ainsi que la responsabilité. Malheureusement, Mayhem n’en fait toujours qu’a sa tête, mais sa grand-mère garde espoir. Lors de sa 9e année de vie, il est admit à l’académie du village. Dès lors, il se montre est né pour faire rire les gens, chose qui déplait à ses instituteurs. Grâce à son imposante carrure, Mayhem obtient rapidement le respect de ses camarades et devient un meneur. Pour son 12e anniversaire, son grand frère, Yota, lui offre une boîte de parchemins explosifs. La journée d’après, il n’en reste plus un et la moitié du quartier est en cendres. Depuis ce temps, le GenKage le force à faire du bénévolat afin d’expier ses erreurs. Maintenant âgé de 13 ans, il est presque rendu à la fin de sa croissance. Il apprend aussi à utiliser l’affinité Katon et les nombreuses techniques non-affinitaires enseignés par ses frères tels le Big Rampage, le Warbeast et le End Machine. De plus, lui et ses amis Tayomaru et Bako sont devenus des partenaires de combat en plus d’être des aprtenaires de bêtises.

Projets\visions d’avenir :
- Vivre.

Section combat

Affinité : Katon et le bourrinisme acharné.

Style de combat : Selon Mayhem, se préparer une tactique est inutile. Vaut mieux foncer dans le tas tête première et en subir les conséquences que de rester planter 1 heure dans un arbre à regarder ton ennemi. Il sait user de sa force et n’hésite pas à l’utiliser en cas désespéré (notamment quand il doit se sauver de ses frères). Ses meilleurs armes restent et resteront toujours ses magnifiques poings qu’ils conservent toujours avec lui. De plus, il utilise l’affinité Katon qu’il marie avec ses techniques non-affinitaires tel le Big Rampage. Il n’utilise jamais de shuriken ni de kunai, selon lui, c’est de l’équipement pour ceux qui ont peur de se battre.

Devises :
" Vaut mieux foncer dans le tas tête première et en subir les conséquences que de rester planter une heure dans un arbre afin de regarder ton ennemi."
" Deux poings valent bien. "
" Le genjutsu ? Pas mon truc. "

Techniques de taijutsu :

The Shovel (La pelle) : Mayhem se place tête première et ramasse tout sur son passage.

Techniques de ninjutsu :

Fireball Disco (La boule de feu disco) : Mayhem crache une boule de feu qui reflète la lumière telle un boule disco afin de déstabiliser l’adversaire. La boule continu son chemin et se désintègre après avoir frappé l’adversaire.

Big Rampage (La grande furie) : Mayhem passe en mode furie afin de tout détruire et de doubler de force.

Fire Rampage (La furie enflammé) : Même chose que le Big Rampage, mais Mayhem prend en feu. Il ne sent rien du tout, mais quand il cogne l’adversaire, ce dernier le sent bien assez.

Bagage académique (Bunshin, henge mais il ne maitrise pas le Kawarimi)

Techniques de genjutsu :

Voir Devises.

Post Rp :

[Bako] – Comment tu fous pour manger autant ?

[Mayhem] – Je mange pas beaucoup aujourd’hui !

[Bako] – Mais t’es en train de bouffer ton 6e plat de nouilles !

[Mayhem] – Déjà ? Bon, un ou deux autres et on y va.

Mayhem, Bako et Tayomaru étaient au restaurant. Tandis que ses deux amis avaient terminés depuis longtemps, Mayhem, lui, continuait encore. Son incroyable appétit faisait de lui une personne à ne pas inviter au resto, encore moins après les entraînements.

[Tayomaru] – C’est bien triste, mais si tu te grouilles pas, moi je pars.

[Mayhem] – Calme-toi, j’achève.

Le Sakebi prit son plat de nouilles à deux mains et le mena à sa bouche. Il aspira admirablement toute la nourriture à l’intérieur. Bako et Tayomaru payèrent tandis que Mayhem se prenait le ventre à deux mains.

[Mayhem] – C’est gentil les gars de m’avoir amené. Je suis désolé de manger autant. Vous savez, la promotion des étudiants de l’académie approche à grands pas et je suis streesé au max.

[Bako] – Ouais, on a tous des moments comme ça.

Les trois amis sortirent du restaurant et partirent en direction de la boutique du père de Bako.

[Tayomaru] – Vous pensez qu’il nous laissera essayez les shakens ?

[Bako] – Même si mon père détient une boutique d’armes, cela ne veut pas dire que nous pouvons tout essayer.

[Mayhem] – Et vous pensez que je pourrais essayer les parchemins explosifs ?

[Bako/Tayomaru] – NON ! Pas depuis l’incident. (voir biographie)

[Mayhem] – D’accord, d’accord.

Ils continuèrent leur chemin en silence. Cela permettait de voir ce qui se passait autour. Une enfant qui pleure, un vieux marchand radin, un vendeur de saké saoul, un peu de tout. Soudainement ! Rien ne se passa. Ils arrivèrent enfin à la rue où se trouvait la boutique du père de Bako, Koquakola.

[Mayhem] – La rue du panda qui danse sur la lune. Quel est le crétin qui a baptisé les rues de Gensou…

Une ombre surgit en s’emparra de Tayomaru. L’ombre fit un bond mais trébucha.

[Mayhem] – Enfant de poulet !

Mayhem sauta sur le kidnappeur. Le poids du jeune homme l’empêcha de s’en aller.

[Mayhem] – T’es qui toi ?

[Kidnappeur] – Vous m’avez démasqué.

Le kidnappeur leva son capuchon. Mayhem reconnut ces traits fins, ces yeux perçants, ce petit air arrogant, c’était son frère, Yota. Le même frère qui lui avait donné la boîte de parchemins explosifs.

[Yota] – Je vous testais, mais j’ai trébuché.

[Mayhem] – Que t’es mauvais comme chuunin ! Je me demande qui a décidé de te donner une promotion…

[Yota] – Mon p’tit verras !

Yota se mit à étrangler Mayhem. Du haut de ses 2 mètres, Yota n’avait aucune misère à lever son jeune frère. Après quelques arg ! et quelques coups de pied dans le ventre, il relâcha son emprise.

[Yota] – Trou du fessier !

[Mayhem] – Répète ça pour voir !

Yota se mit à courir, suivit de Mayhem.

[Bako] – Tu crois qu’ills reviendront ?

[Tayomaru] – Non. Continuons.

Les deux amis partirent en direction inverse. Pendant ce temps, Yota était en train de se forger un avance considérable.

[Mayhem] – Arrête toi, merdouille !

Mayhem doubla d’ardeur. Il se rendit compte qu’il pourchassait Yota dans une forêt. Il s’arrêta, se mit en position du lotus et attendit. N’entendant plus les pas et les blasphèmes de son jeune frère, Yota s’arrêta et rebroussa chemin. Il trouva son frère en position de yoga.

[Mayhem] – Fireball Disco !

Le jeune Sakebi cracha une boule de feu à reflet disco. Aveuglé par le reflet que celle-ci renvoyait, Yota recevit le projectile de plein fouet dans le ventre.

[Yota] – Conna…

Il cracha une gorgée de sang.

[Mayhem] – Bunshin !

Quelques clone firent leur apparition et foncèrent sur Yota. Même s’il se défendait bien, le receveur reçut un bon coup de poing au visage.

[Yota] Tu me laisses pas le choix !

Il se mit en position d’attaque.

[Yota] – Ice Rampage !

Le corps du chuunin se glaça. Pratiquement semblable à la technique de Mayhem, le Ice Rampage de Yota est plus efficace. Il fonça sur son jeune frère. Il le frappa au ventre et lorsque Mayhem se plia, il lui donna un coup de genou au visage. L’étudiant tomba par terre, mais se releva.

[Mayhem] – Fire Rampage !

[Yota] – Ça va être drôle !

Qu’est-ce qui allait se passer maintenant ? Un combat des éléments. Le chaud de Mayhem contre le froid de Yota. Les deux combattants foncèrent chacun vers l’autre. Ils s’entrechoquèrent. Le choc fit virvolter Mayhem très loin. Il retomba dans un petit bosquet dix mètres plus loin.

[Mayhem] – J’abandonne.

[Yota] – Alors tu te dégonfles ?

[Mayhem] – Ouais, à quoi bon jouer les héros…

Yota s’en alla aider Mayhem à se relever. Il l’ammena jusqu’à la maison de grand-mère Gordya.

[Mayhem] – Merci, j’ai bien aimé notre petit affrontement.

[Yota] – De rien, au revoir.

Yota s’en alla de quelques bonds. Mayhem s’enleva les brindilles qu’il avait dans les cheveux et s’essuya les pantalons. Il cogna à la porte. Une vieille dame ouvrit.

[Gordya] – Où étais-tu passé ? Cela fait au moins 30 minutes que tu devrais être rentré !

[Mayhem] – Désolé, grand-mère. Je suis allé au restaurant avec des copains.

[Gordya] – Pas avec Bako et Tayomaru, j’espère ?

[Mayhem] – Et bien…

[Gordya] – Je t’avais dis de ne pas te tenir avec ces sacripans ! Ils t’attireront le malheur.

[Mayhem] – Je suis désolé, grand-mère.

[Gordya] – Allez, rentre.

Mayhem entra d’un air piteux et alla se coucher.

Bref, j'en ai quelques autres en stock, mais n'ayant encore plus de place et je doute que cela en intéresse plusieurs, je garderai les quelques autres fiches pour moi, à moins que vous les vouliez par mp mais bon...

J'espère que vous vous êtes pas trop endormis, j'étais encore jeunôt au moment de l'écriture ;)

Vous pouvez donner des commentaires, des avis, etc. mais j'ai arrêté le rp depuis un moment, Nagaharu ayant été ma dernière aventure...

Enjoy :)
 

DeletedUser13040

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Fallais tripleposter, les modos ne t'auraient rien dit, c'est pour la bonne cause, sinon j'ai pas tout lu mais je trouve sa bien, continue comme sa.
 

DeletedUser

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Sujets fusionnés. Il est en effet grandement préférable de multiplier les messages plutôt que les sujets... ;)
 

DeletedUser331

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Je ferme et j'archive car le topique n'a aucune nouvelle depuis bien des lustres.
Si vous souhaitez que je réouvre et déplace ici, ma messagerie privée est ouverte ;)
 
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N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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