DeletedUser17525
Guest
Voilà, je me décide à poster mes anciens rps du site ~Shinobi RP~...
Cela se déroule dans un environnement du style Naruto... Sachez que plusieurs d'entre eux furent écrits il y a de cela un an voire deux.
Si vous êtes vraiment intéressés à les lire, je vous conseille de lire un peu ici, sans quoi vous risquez d'être perdus.
Les trois villages (Chikara, Gensou, Mahou) représentent un village du manga (Suna, village de l'eau ^^ Kiri je crois, Konoha)...
Ils sont en ordre chronologique (je crois ), mais je n'ai pas retrouvé la fiche descriptive du premier personnage. Vous verrez que j'ai essayé différents types de structures puisque j'en étais encore qu'à mes débuts en rp et le choix de structure était très libre.
S'il y a des trous entre certains de mes rps c'est normal, il devait s'agir de rp commun et certaines parties n'ont pas été écrites par moi.
Kotonaru Sankyoshi / Ryonogi Shimizu (Gensou, puis enfin longue histoire...)
Trop de caractères donc je suis avec un autre topic
Cela se déroule dans un environnement du style Naruto... Sachez que plusieurs d'entre eux furent écrits il y a de cela un an voire deux.
Si vous êtes vraiment intéressés à les lire, je vous conseille de lire un peu ici, sans quoi vous risquez d'être perdus.
Les trois villages (Chikara, Gensou, Mahou) représentent un village du manga (Suna, village de l'eau ^^ Kiri je crois, Konoha)...
Ils sont en ordre chronologique (je crois ), mais je n'ai pas retrouvé la fiche descriptive du premier personnage. Vous verrez que j'ai essayé différents types de structures puisque j'en étais encore qu'à mes débuts en rp et le choix de structure était très libre.
S'il y a des trous entre certains de mes rps c'est normal, il devait s'agir de rp commun et certaines parties n'ont pas été écrites par moi.
Kotonaru Sankyoshi / Ryonogi Shimizu (Gensou, puis enfin longue histoire...)
Le nouveau genin marchait lentement dans les rues de Gensou en direction de l’orée de la forêt, arborant son magnifique bandeau qu’il venait d’acquérir. En passant devant le marché, il reconnu son oncle, et le salua dès que leur regard se croisa. L’excitation du marché était palpable, mais cela n’interessait pas vraiment le jeune ninja. Il arrêta un instant pour humer un peu l’odeur de nouilles. Cet arrêt le remonta un peu. À travers la foule, il remarqua deux grands hommes vêtus de noir qui s’approchait d’un pas lourd et décidé dans sa direction. Kotonaru était dans leur chemin et il l’apprit à ses dépends.
- Dégage, minus!
- Faites attention!
- Notre maître est venu faire des achats ici, et nous veillons à sa sécurité!
- Ce n’est pas une raison de bousculer tout le monde.
L’un des deux hommes s’avanca pour être directement devant Kotonaru, au moins 40 cm de différence de taille séparait les deux personnes.
- Ils n’ont qu’à ne pas se mettre dans notre chemin.
- Et si le Kage se mettrait dans votre chemin, le bousculerez-vous?
Visiblement gêné, le grand balèze recula pour revenir à sa position initiale.
- Cesse de nous importuner, gamin !
- Je ne vous importunerai pas si vous ne m’importuneriez pas, vous êtes les seules à blâmer.
Les deux gardes du corps sourièrent et dirent en cœur;
- Tu vas regretter d’avoir dit ça.
- Peut-être, mais vous ne semblez pas très fort.
Cette dernière phrase mit les deux comparces en furie, et l’un se rua sur lui en montrant le poing bien haut. Le jeune Genin n’eut qu’à sortir son poignard pour calmer les hardeurs de ce gros imbécile, qui décida d’arrêter sa course à la vue de cette arme. L’autre lui assèna un vertigineux coup de poing en arrière de la tête, profitant de la diversion que lui avait offert son acolyte. L’aggresé disparu…
-FUTON : SUKORU !
Les deux hommes furent balayés quelques mètres plus loin par cette bourrasque. Le Bunshin avait fonctionné, et Kotonaru avait enfin pu mettre à l’œuvre sa technique sur un cobaye humain, et quelle chance, il avait même deux cobayes!
Les deux aggresseurs se relevèrent, palpablement ébranlé par cette secousse. Cela n’empêcha pas une seconde ruade des deux homme sur le petit Sankyoshi, qui esquiva ses deux lourdeaux avec tant de facilité. Un tomba sur le derrière et l’autre fit quelques tonneaux pour arrêter dans une pile de sac de riz. Quelques gardes du village arrivèrent et s’occupèrent des deux hommes. Très fier de lui, Kotonaru continua sa route.
Cette petite bagarre matinale avait donné appétit au jeune homme, et ce dernier arrêta un instant pour grignoter quelques sushis, tout pour combler le petit trou dans son estomac. Il se remit en marche. Les arbres vertigineux de la forêt commencaient à s’afficher un peu plus loin, signe qu’il approchait de sa destination. Le vent soufflait de plus en plus fort, signe de l’approche d’une tempête. Quand il arriva enfin au lieu de rencontre, sensei Suichiro le rejoigna d’un trait pour lui demander les causes de son retard.
- Pardonnez-moi ,sensei. J’ai été attaqué par deux hommes, mais vos judicieux conseils m’ont aidé à triompher aisément d’eux. Ce petit combat m’a ouvert l’appétit, alors j’ai cassé la croûte.
- La prochaine fois que tu seras en retard, trouves une excuse valable et crédible.
Ne voulant pas causer de dispute et sachant que sensei était très colérique, Kotonaru se tut, puis rejoigna ses deux coéquipiers afin de s’entraîner. Au programme ; pratique de Bunshin et Henge, lancer de shuriken et kunai ainsi qu’entraînement d’endurance.
L’entraînement terminé, Kotonaru et Reiji restèrent pour discuter;
- J’ai beaucoup de misère à te croire, Kotonaru, le fait que tu ais surpassé pas un, mais deux gros balèzes me semble tout à fait irréel.
- Tu sais, ce n’était pas compliqué, je suis tombé sur deux imbéciles. Tu sais ce qu’on dit, plus ils sont grands, plus ils tombent de haut. Et bien, cela est vrai. Leur 2 mètres ne faisaient pas le poids contre les enseignements de maître Suichiro.
- Peut-être bien, mais quelles techniques as-tu utilisé pour les vaincre?
- Très simple. Dès que le premier s’est rué sur moi, j’ai observé que l’autre n’était plus dans mon champ de vision, je savais qu’il allait venir m’attaquer de derrière, alors j’ai tout simplement fait un clone de moi-même comme diversion. Quand ils ont vu le corps disparaître, ils étaient ébahient. Profitant de cet instant de stupeur, j’ai utilisé ma technique de ninjutsu futon. Cette bourrasque les a à la fois ébranlé et enrager. Ils se sont rués sur moi avec une telle hardeur qu’ils n’ont pas eut le temps d’arrêter après que je m’ait déplacé. Après leurs chutes extraordinaires, ils étaient trop sonnés pour se relever.
Les deux coéquipiers rigolèrent pendant un bon moment. Ils se saluèrent, et repartirent en direction de leur résidence respective.
[…]
- Bon, cet entraînement m’a creusé l’appétit!
Kotonaru entra dans le restaurant, balaya la place des yeux et remarqua que l’un de ses frères assit à une table, sirotant un verre d’eau aromatisée, spécialité de la place. Le grand frère remarqua son cadet et l’invita à s’asseoir.
- Que fais-tu ici à cet heure, Kotonaru ? La quantité de voyous qui errent dans les rues du village de la nuit ne t’inquiète pas?
- Non, Jeru. En parlant de voyous, j’en ai fait valsé deux ce matin.
- Tu fais des progrès, petit frère.
- Un jour, j’arriverai à ton niveau et je deviendrai Anbu comme toi.
- Huh… Attrape-moi si tu peux !
L’Anbu sauta de son siège et se dirigea vers la sortie. Adorant ce petit jeu, Kotonaru se lança à sa poursuite. Le Genin est très rapide, mais pas autant que son frère aîné. Ce dernier sauta sur un mur de pierre, l’escaladant sans problème. Cette action poussa le jeune Sankyoshi à doublé d’ardeur. Le jeune homme se lança sur le mur et failli glisser. D’un bond extraordinaire, il reprit l’équilibre un peu plus haut sur le mur. Comme si se fut la 1000e fois qu’il le faisait, Kotonaru attaqua le mur. De l’autre côté du mur, la poursuite continua, et le jeune Genin ne semblait pas vouloir arrêter. Ce jeu dura plusieurs minutes et le petit ninja commença à ralentir, poussant le plus vieux à réduire la cadence.
- TU TE DÉGONFLES, KOTONARU ?
L’interpellé devint furieux et fit un bond dans les airs. Jeru avait baissé sa garde, cela fut un mauvais choix car le jeune lui tomba dessus.
- J’ai gagné !
- D’accord, je vois que tu progresses. Je t’amènerai manger des nouilles un de ces jours, ce sera ta récompense.
- Merci Jeru, au revoir.
Le jeune Sankyoshi partit afin de rentrer chez lui, il était épuisé.
- Dégage, minus!
- Faites attention!
- Notre maître est venu faire des achats ici, et nous veillons à sa sécurité!
- Ce n’est pas une raison de bousculer tout le monde.
L’un des deux hommes s’avanca pour être directement devant Kotonaru, au moins 40 cm de différence de taille séparait les deux personnes.
- Ils n’ont qu’à ne pas se mettre dans notre chemin.
- Et si le Kage se mettrait dans votre chemin, le bousculerez-vous?
Visiblement gêné, le grand balèze recula pour revenir à sa position initiale.
- Cesse de nous importuner, gamin !
- Je ne vous importunerai pas si vous ne m’importuneriez pas, vous êtes les seules à blâmer.
Les deux gardes du corps sourièrent et dirent en cœur;
- Tu vas regretter d’avoir dit ça.
- Peut-être, mais vous ne semblez pas très fort.
Cette dernière phrase mit les deux comparces en furie, et l’un se rua sur lui en montrant le poing bien haut. Le jeune Genin n’eut qu’à sortir son poignard pour calmer les hardeurs de ce gros imbécile, qui décida d’arrêter sa course à la vue de cette arme. L’autre lui assèna un vertigineux coup de poing en arrière de la tête, profitant de la diversion que lui avait offert son acolyte. L’aggresé disparu…
-FUTON : SUKORU !
Les deux hommes furent balayés quelques mètres plus loin par cette bourrasque. Le Bunshin avait fonctionné, et Kotonaru avait enfin pu mettre à l’œuvre sa technique sur un cobaye humain, et quelle chance, il avait même deux cobayes!
Les deux aggresseurs se relevèrent, palpablement ébranlé par cette secousse. Cela n’empêcha pas une seconde ruade des deux homme sur le petit Sankyoshi, qui esquiva ses deux lourdeaux avec tant de facilité. Un tomba sur le derrière et l’autre fit quelques tonneaux pour arrêter dans une pile de sac de riz. Quelques gardes du village arrivèrent et s’occupèrent des deux hommes. Très fier de lui, Kotonaru continua sa route.
Cette petite bagarre matinale avait donné appétit au jeune homme, et ce dernier arrêta un instant pour grignoter quelques sushis, tout pour combler le petit trou dans son estomac. Il se remit en marche. Les arbres vertigineux de la forêt commencaient à s’afficher un peu plus loin, signe qu’il approchait de sa destination. Le vent soufflait de plus en plus fort, signe de l’approche d’une tempête. Quand il arriva enfin au lieu de rencontre, sensei Suichiro le rejoigna d’un trait pour lui demander les causes de son retard.
- Pardonnez-moi ,sensei. J’ai été attaqué par deux hommes, mais vos judicieux conseils m’ont aidé à triompher aisément d’eux. Ce petit combat m’a ouvert l’appétit, alors j’ai cassé la croûte.
- La prochaine fois que tu seras en retard, trouves une excuse valable et crédible.
Ne voulant pas causer de dispute et sachant que sensei était très colérique, Kotonaru se tut, puis rejoigna ses deux coéquipiers afin de s’entraîner. Au programme ; pratique de Bunshin et Henge, lancer de shuriken et kunai ainsi qu’entraînement d’endurance.
L’entraînement terminé, Kotonaru et Reiji restèrent pour discuter;
- J’ai beaucoup de misère à te croire, Kotonaru, le fait que tu ais surpassé pas un, mais deux gros balèzes me semble tout à fait irréel.
- Tu sais, ce n’était pas compliqué, je suis tombé sur deux imbéciles. Tu sais ce qu’on dit, plus ils sont grands, plus ils tombent de haut. Et bien, cela est vrai. Leur 2 mètres ne faisaient pas le poids contre les enseignements de maître Suichiro.
- Peut-être bien, mais quelles techniques as-tu utilisé pour les vaincre?
- Très simple. Dès que le premier s’est rué sur moi, j’ai observé que l’autre n’était plus dans mon champ de vision, je savais qu’il allait venir m’attaquer de derrière, alors j’ai tout simplement fait un clone de moi-même comme diversion. Quand ils ont vu le corps disparaître, ils étaient ébahient. Profitant de cet instant de stupeur, j’ai utilisé ma technique de ninjutsu futon. Cette bourrasque les a à la fois ébranlé et enrager. Ils se sont rués sur moi avec une telle hardeur qu’ils n’ont pas eut le temps d’arrêter après que je m’ait déplacé. Après leurs chutes extraordinaires, ils étaient trop sonnés pour se relever.
Les deux coéquipiers rigolèrent pendant un bon moment. Ils se saluèrent, et repartirent en direction de leur résidence respective.
[…]
- Bon, cet entraînement m’a creusé l’appétit!
Kotonaru entra dans le restaurant, balaya la place des yeux et remarqua que l’un de ses frères assit à une table, sirotant un verre d’eau aromatisée, spécialité de la place. Le grand frère remarqua son cadet et l’invita à s’asseoir.
- Que fais-tu ici à cet heure, Kotonaru ? La quantité de voyous qui errent dans les rues du village de la nuit ne t’inquiète pas?
- Non, Jeru. En parlant de voyous, j’en ai fait valsé deux ce matin.
- Tu fais des progrès, petit frère.
- Un jour, j’arriverai à ton niveau et je deviendrai Anbu comme toi.
- Huh… Attrape-moi si tu peux !
L’Anbu sauta de son siège et se dirigea vers la sortie. Adorant ce petit jeu, Kotonaru se lança à sa poursuite. Le Genin est très rapide, mais pas autant que son frère aîné. Ce dernier sauta sur un mur de pierre, l’escaladant sans problème. Cette action poussa le jeune Sankyoshi à doublé d’ardeur. Le jeune homme se lança sur le mur et failli glisser. D’un bond extraordinaire, il reprit l’équilibre un peu plus haut sur le mur. Comme si se fut la 1000e fois qu’il le faisait, Kotonaru attaqua le mur. De l’autre côté du mur, la poursuite continua, et le jeune Genin ne semblait pas vouloir arrêter. Ce jeu dura plusieurs minutes et le petit ninja commença à ralentir, poussant le plus vieux à réduire la cadence.
- TU TE DÉGONFLES, KOTONARU ?
L’interpellé devint furieux et fit un bond dans les airs. Jeru avait baissé sa garde, cela fut un mauvais choix car le jeune lui tomba dessus.
- J’ai gagné !
- D’accord, je vois que tu progresses. Je t’amènerai manger des nouilles un de ces jours, ce sera ta récompense.
- Merci Jeru, au revoir.
Le jeune Sankyoshi partit afin de rentrer chez lui, il était épuisé.
Depuis qu’il avait reçu le titre de genin, Kotonaru attendait inlassablement le retour de son père Hideki, partit en mission périlleuse dans Yuukan. Voilà 5 jours qu’il était genin, et seul son père ne le savait pas. En marchant dans les rues de Gensou, le jeune Sankyoshi avait entendu dès rumeurs sur la disparition de 3 jounin, dont 1 Anbu. Son père faisait parti des forces spéciales, rien pour rassurer le petit shinobi. Il s’arrêta au quartier général du Kage, voulant parler au chef du village.
- Désolé, jeune homme. Mais le Kage travaille, personne n’a le droit de pénétrer dans son bureau.
- Je dois absolument lui parler. Je veux des nouvelles de mon père.
- Ceux qui veulent prendre rendez-vous avec le Kage doivent le faire à l’avance.
- Je ne le répéterai pas, je veux parler au Kage. Suis-je bien clair?
L’homme avec qui Kotonaru parlait se mit à rire, entraînant ceux qui étaient dans la salle avec lui. Le genin, lui, ne trouvait pas ça drôle. Il sortit son poignard. Il ne voulait pas s’en prendre à eux, simplement se montrer plus persuasif.
- Calme-toi, gamin. Si tu n’as pas remarqué, tous ceux qui sont présents sont des chuunins et des jounins qualifiés. Gare à toi.
- Vous ne me faites aucunement peur. J’aimerais simplement discuter quelques minutes avec le Kage.
- Si tu veux parler avec le Kage, tu devras tout d’abord me défier. Je suis un chuunin. Je m’appelle Ryuto. Tu me sembles un adversaire déterminé.
Kotonaru ne faisait pas le poids contre un chuunin, qu’il soit qualifié ou non. Il n’était qu’un simple genin sortant de l’académie.
- J’accepte le défi.
- Bien. Si tu veux gentiment me suivre, nous allons nous battre dans la vallée derrière le quartier général.
Les deux ninjas sortirent et firent le tour du bâtiment où une petite vallée gazonnée semblait prête pour l’affrontement des deux shinobis. Ils se placèrent à environ 15 mètres de distance l’un de l’autre. Le combat commença.
Visiblement plus rapide, le chuunin s’élança vers le petit genin. L’affrontement débuta avec une technique ninjutsu Katon de Ryuto. La technique envoya Kotonaru valser quelques mètres plus loin. Il se releva, un peu amoché. Le chuunin combina quelques techniques de taijutsu sur le pauvre genin qui encaissait les coups à chaque fois. Cette fois-ci, il était vraiment amoché. Ayant de la misère à tenir debout, le jeune Sankyoshi se défendait avec beaucoup d’ardeur.
- Moi qui croyait que tu serais de taille. Tu fais pitié.
Une énorme bourrasque de vent frappa Ryuto. Une silhouette grande et costaude se découpait à l’horizon, un peu plus haut dans la vallée. Cette silhouette descendit à une vitesse vertigineuse
-FUTON : KYODAI NA TATSUMAKI !
Une énorme tornade se forma autour du chuunin. Elle l’emporta dans les airs. Celle-ci le projeta très loin. Ryuto resta par terre, craignant une nouvelle attaque.
- Pourquoi t’en prends-tu à mon frère?
Kotonaru remarqua l’un de ses frères aînés, Jeru.
- Je suis désolé, monsieur. Je ne voulais pas le blesser. Il m’a défier dans un combat afin de parler au Kage.
- Tu parles, Ryuto. C’est toi qui m’a défier afin de pouvoir discuter avec le Kage.
- Avant que je t’emmènes voir le Kage, petite canaille. As-tu une bonne explication de d’être attaqué à un genin, toi étant un chuunin?
- Non. Pardonnez-moi.
Jeru amena Ryuto avec lui afin qu’il présente ses explications au Kage.
Une fois devant le chef du village, Ryuto donna ses explications. Après ces explications, Ryuto fut démit de ses fonctions d’hôte au quartier général. Jeru s’en alla.
- Tu avais une question à me poser, Kotonaru?
- Oui, maître Kage, j’aimerais savoir si mon père va bien…
- Je ne sais pas, vraiment pas. Il est sensé rentrer au village ce soir. Cette mission est très hardu, mais ton père est un ninja d’un très haut niveau.
- Je l’attendrais. Merci d’avoir répondu à ma question. Au revoir.
Kotonaru sortit pour se rendre au porte du village. La nuit allait bientôt tomber. Une fois rendu, il s’assit sur une roche et attendit patiemment. Il faisait totalement noir, et Kotonaru commençait à se décourager. Il commença à commencer les étoiles.
- Une, deux, trois…
Ce petit jeu dura de longues minutes. Le genin baissa la tête et observa l’horizon. Rien. Il se leva afin de rentrer chez lui.
- Kotonaru, c’est toi?
- Père?
- MON FILS !
Kotonaru reçu une longue étreinte de la part de son père.
- Je suis si content de te revoir. Cette mission était très longue. Enfin, je suis de retour.
- Je suis aussi content que vous, père. J’espère que vous resterez un peu cette fois afin de m’aider pour mon entraînement.
- Bien sûr. Je devrais rester environ 2 semaines.
- Génial, je vais pouvoir vous montrez ma nouvelle technique.
- Quelle est cette technique, Kotonaru?
- Une technique Futon, de ninjutsu plus précisément. C’est Jeru qui me l’a apprise.
- En quoi consiste cette technique au juste?
- Elle consiste à envoyer un bourrasque à l’adversaire afin de le déstabiliser.
- Plutôt intéressant, et comment se porte ton taijutsu?
- Très bien, père. Je me suis bien entraîner durant votre absence.
- Je suis content de l’apprendre. Peux-tu me montrer une de tes techniques de bukijutsu?
- Oui, mais elle n’est pas tout à fait au point.
Kotonaru recula un peu et sortit son poignard. L’arme faisait 40 cm et le petit genin en faisait 159, donc elle semblait énorme comparé au jeune Sankyoshi. Il fit sa technique de Futon : Ha wo Kaesu. Il lança son arme le plus loin possible. Serpent – Chien – Sanglier – Bœuf. L’arme projetée dévia et revint en direction de Kotonaru qui l’attrapa sans problème.
- C’est très bien. Comptes-tu améliorer cette technique?
- Quand je le pourrai, pour l’instant, je peux juste le ramener ordinairement.
- Aimerais-tu aller t’entraîner demain? Avec moi?
- J’aimerais énormément, père. Mais j’ai déjà un entraînement de prévu à mon équipe.
- Je pourrai venir vous aider si vous voulez. Je pense que Suichiro serait heureux de recevoir un peu d’aide.
- Je vais aller lui demander, il doit être à la bibliothèque, comme toujours.
- Il n’a pas changer ce bon vieux Suichiro, toujours le nez dans un livre. Mais en tout cas, je te reverrai demain et tu me donneras des nouvelles. Au revoir.
Le jounin disparut. Kotonaru rentra chez lui et alla se coucher.
<<Attendez…je vois 1 monstre, non 2, voyons, mes yeux font défaut, il y en a une dizaine! Ils s’approchent de Maï, Reiji et moi. Mais où est Suichiro, il nous défendrait contre ces brutes. Ils font peur…ils sont grands et costauds et il commencent à nous entourer. Reiji lance un shuriken sur l’un deux mais le projectile transperça la chose. Reiji se fit empoigné le bras par l’un des ``monstres`` et il partit en poussière. Maï avait plus peur que moi, et cela paraissait. Elle pleurait à chaudes larmes tandis que j’essayais d’éloignés les imbattables. Usant des techniques je que connaissais, je nous défendait tant bien que mal contre ces créatures étranges. L’un d’entre eux me prit les bras de par en arrière et me tira vers lui. Du coup, nous tombions dans un trou sans fond tandis que les dix démons flottaient autour de moi en chantant ; Anata ga shin de iru to shi~tsu te, hozon shiyo u to shi te i nai, matawa okyusakusama ni o shiarai itadaku! (Tu es mort et tu le sais, n'essaie pas de te sauver ou nous te ferons payer!). Ils fondèrent sur moi, m’enveloppant de leur noirceur, un grand vide et…!!!>>
<<Bip bip, bip bip, bip bip, bip bip, bip… vlan!>>
Kotonaru n’avait eu aucun problème à triompher de cet adversaire peu puissant qu’était le réveil-matin. Tout cela n’a été qu’un rêve, mais il était ébranlé. Il se leva,, et comme à l’habitude, il mangea, se lava et s’habilla puis sortit à l’extérieur. Le temps était mauvais ; de gros nuages gris surplombaient le village et les oiseaux ne chantaient plus. La tension se sentait dans les rues du village. Personne ne se parlait, tous étaient de pierre. Si quelque chose se préparait, il le saurait. En s’arrêtant un instant au restaurant pour voir si son frère était là, il remarqua que personne n’était présent. Il marcha jusqu’au fond du restaurant afin de vérifier les cuisines : personne. Il connaissait bien ce restaurant et il restait une seule place où il n’avait pas cherché. Il ouvrit la porte de l’entrepôt. Plusieurs personnes étaient ligotées et bâillonnées dans cette pièce. Rapidement, Kotonaru en compta environ 20 mais il y en avais au moins une demi-douzaine de plus. Il en débâillonna un et commença à poser des questions ;
- Que s’est-il passé ici?
- Nous n’avons pas vu grand-chose. Trois hommes ont rentrés et ont ligotés tous le monde en un éclair afin de nous entreposés dans cette pièce.
- Avez-vous pu identifier les trois hommes?
- Non, mais leur bandeau était à l’effigie d’un village que je ne connais pas.
- Ni Gensou, ni Chikara, ni Mahou?
- Non, le signe qui ornait leur bandeau ressemblait à parallélogramme.
- Je vois…
Kotonaru libéra les prisonniers de l’entrepôt puis ressortit du village. Personne ne semblait au courant de cette attaque. Il se dirigea vers un commerce de vêtements un peu plus loin. À l’intérieur, il remarqua que plusieurs ninjas étaient là dont son père, Hideki, et les trois hommes au bandeau étrange. Une dizaine de ninjas de Gensou entouraient les trois acolytes.
- Que fais-tu ici, Kotonaru?
- Je venais quérir de l’aide. Plusieurs personnes étaient ligotés dans un restaurant plus loin. Ils disaient avoir été attaqué par trois ninjas douteux.
- Donc ces voyous ne sont pas à leur première agression.
La porte claqua. Une personne était venu interrompre la petite fête. C’était le Kage.
- Que faites-vous dans mon village?
- Nous espérions vous voir, vieux chnoque. Notre village nous a confié une mission bien importante, vous capturez.
- Et vous croyez vous y prendre comment?
- En attirant votre attention, tout simplement.
- Vous me croyez aussi facile à capturer?
Coq – Sanglier – Chien – Dragon – Lièvre – Cheval – Singe – Bœuf – Bélier – Rat – Serpent – Tigre – Chien- Lièvre – Coq… Kotonaru n’eut pas le temps d’identifier tous ces mouvements, ils étaient beaucoup trop rapides. Trois mains entourèrent chacun des trois hommes. Aucun d’entre eux fut capable de se libérer.
- Je ne suis pas encore infirme, je sais encore me défendre.
- Je dois vous avouer, votre histoire est très farfelue. J’ai le plus grand respect pour toi, Hideki, mais je doute un peu.
- Puisque nous te le disons, sensei Suichiro!
- Vous avez l’air très sérieux, Kotonaru et Hideki. Je ne peux que vous croire. Mais si on veut le finir cet entraînement, il faudrait commencer!
- Désolé, jeune homme. Mais le Kage travaille, personne n’a le droit de pénétrer dans son bureau.
- Je dois absolument lui parler. Je veux des nouvelles de mon père.
- Ceux qui veulent prendre rendez-vous avec le Kage doivent le faire à l’avance.
- Je ne le répéterai pas, je veux parler au Kage. Suis-je bien clair?
L’homme avec qui Kotonaru parlait se mit à rire, entraînant ceux qui étaient dans la salle avec lui. Le genin, lui, ne trouvait pas ça drôle. Il sortit son poignard. Il ne voulait pas s’en prendre à eux, simplement se montrer plus persuasif.
- Calme-toi, gamin. Si tu n’as pas remarqué, tous ceux qui sont présents sont des chuunins et des jounins qualifiés. Gare à toi.
- Vous ne me faites aucunement peur. J’aimerais simplement discuter quelques minutes avec le Kage.
- Si tu veux parler avec le Kage, tu devras tout d’abord me défier. Je suis un chuunin. Je m’appelle Ryuto. Tu me sembles un adversaire déterminé.
Kotonaru ne faisait pas le poids contre un chuunin, qu’il soit qualifié ou non. Il n’était qu’un simple genin sortant de l’académie.
- J’accepte le défi.
- Bien. Si tu veux gentiment me suivre, nous allons nous battre dans la vallée derrière le quartier général.
Les deux ninjas sortirent et firent le tour du bâtiment où une petite vallée gazonnée semblait prête pour l’affrontement des deux shinobis. Ils se placèrent à environ 15 mètres de distance l’un de l’autre. Le combat commença.
Visiblement plus rapide, le chuunin s’élança vers le petit genin. L’affrontement débuta avec une technique ninjutsu Katon de Ryuto. La technique envoya Kotonaru valser quelques mètres plus loin. Il se releva, un peu amoché. Le chuunin combina quelques techniques de taijutsu sur le pauvre genin qui encaissait les coups à chaque fois. Cette fois-ci, il était vraiment amoché. Ayant de la misère à tenir debout, le jeune Sankyoshi se défendait avec beaucoup d’ardeur.
- Moi qui croyait que tu serais de taille. Tu fais pitié.
Une énorme bourrasque de vent frappa Ryuto. Une silhouette grande et costaude se découpait à l’horizon, un peu plus haut dans la vallée. Cette silhouette descendit à une vitesse vertigineuse
-FUTON : KYODAI NA TATSUMAKI !
Une énorme tornade se forma autour du chuunin. Elle l’emporta dans les airs. Celle-ci le projeta très loin. Ryuto resta par terre, craignant une nouvelle attaque.
- Pourquoi t’en prends-tu à mon frère?
Kotonaru remarqua l’un de ses frères aînés, Jeru.
- Je suis désolé, monsieur. Je ne voulais pas le blesser. Il m’a défier dans un combat afin de parler au Kage.
- Tu parles, Ryuto. C’est toi qui m’a défier afin de pouvoir discuter avec le Kage.
- Avant que je t’emmènes voir le Kage, petite canaille. As-tu une bonne explication de d’être attaqué à un genin, toi étant un chuunin?
- Non. Pardonnez-moi.
Jeru amena Ryuto avec lui afin qu’il présente ses explications au Kage.
Une fois devant le chef du village, Ryuto donna ses explications. Après ces explications, Ryuto fut démit de ses fonctions d’hôte au quartier général. Jeru s’en alla.
- Tu avais une question à me poser, Kotonaru?
- Oui, maître Kage, j’aimerais savoir si mon père va bien…
- Je ne sais pas, vraiment pas. Il est sensé rentrer au village ce soir. Cette mission est très hardu, mais ton père est un ninja d’un très haut niveau.
- Je l’attendrais. Merci d’avoir répondu à ma question. Au revoir.
Kotonaru sortit pour se rendre au porte du village. La nuit allait bientôt tomber. Une fois rendu, il s’assit sur une roche et attendit patiemment. Il faisait totalement noir, et Kotonaru commençait à se décourager. Il commença à commencer les étoiles.
- Une, deux, trois…
Ce petit jeu dura de longues minutes. Le genin baissa la tête et observa l’horizon. Rien. Il se leva afin de rentrer chez lui.
- Kotonaru, c’est toi?
- Père?
- MON FILS !
Kotonaru reçu une longue étreinte de la part de son père.
- Je suis si content de te revoir. Cette mission était très longue. Enfin, je suis de retour.
- Je suis aussi content que vous, père. J’espère que vous resterez un peu cette fois afin de m’aider pour mon entraînement.
- Bien sûr. Je devrais rester environ 2 semaines.
- Génial, je vais pouvoir vous montrez ma nouvelle technique.
- Quelle est cette technique, Kotonaru?
- Une technique Futon, de ninjutsu plus précisément. C’est Jeru qui me l’a apprise.
- En quoi consiste cette technique au juste?
- Elle consiste à envoyer un bourrasque à l’adversaire afin de le déstabiliser.
- Plutôt intéressant, et comment se porte ton taijutsu?
- Très bien, père. Je me suis bien entraîner durant votre absence.
- Je suis content de l’apprendre. Peux-tu me montrer une de tes techniques de bukijutsu?
- Oui, mais elle n’est pas tout à fait au point.
Kotonaru recula un peu et sortit son poignard. L’arme faisait 40 cm et le petit genin en faisait 159, donc elle semblait énorme comparé au jeune Sankyoshi. Il fit sa technique de Futon : Ha wo Kaesu. Il lança son arme le plus loin possible. Serpent – Chien – Sanglier – Bœuf. L’arme projetée dévia et revint en direction de Kotonaru qui l’attrapa sans problème.
- C’est très bien. Comptes-tu améliorer cette technique?
- Quand je le pourrai, pour l’instant, je peux juste le ramener ordinairement.
- Aimerais-tu aller t’entraîner demain? Avec moi?
- J’aimerais énormément, père. Mais j’ai déjà un entraînement de prévu à mon équipe.
- Je pourrai venir vous aider si vous voulez. Je pense que Suichiro serait heureux de recevoir un peu d’aide.
- Je vais aller lui demander, il doit être à la bibliothèque, comme toujours.
- Il n’a pas changer ce bon vieux Suichiro, toujours le nez dans un livre. Mais en tout cas, je te reverrai demain et tu me donneras des nouvelles. Au revoir.
Le jounin disparut. Kotonaru rentra chez lui et alla se coucher.
<<Attendez…je vois 1 monstre, non 2, voyons, mes yeux font défaut, il y en a une dizaine! Ils s’approchent de Maï, Reiji et moi. Mais où est Suichiro, il nous défendrait contre ces brutes. Ils font peur…ils sont grands et costauds et il commencent à nous entourer. Reiji lance un shuriken sur l’un deux mais le projectile transperça la chose. Reiji se fit empoigné le bras par l’un des ``monstres`` et il partit en poussière. Maï avait plus peur que moi, et cela paraissait. Elle pleurait à chaudes larmes tandis que j’essayais d’éloignés les imbattables. Usant des techniques je que connaissais, je nous défendait tant bien que mal contre ces créatures étranges. L’un d’entre eux me prit les bras de par en arrière et me tira vers lui. Du coup, nous tombions dans un trou sans fond tandis que les dix démons flottaient autour de moi en chantant ; Anata ga shin de iru to shi~tsu te, hozon shiyo u to shi te i nai, matawa okyusakusama ni o shiarai itadaku! (Tu es mort et tu le sais, n'essaie pas de te sauver ou nous te ferons payer!). Ils fondèrent sur moi, m’enveloppant de leur noirceur, un grand vide et…!!!>>
<<Bip bip, bip bip, bip bip, bip bip, bip… vlan!>>
Kotonaru n’avait eu aucun problème à triompher de cet adversaire peu puissant qu’était le réveil-matin. Tout cela n’a été qu’un rêve, mais il était ébranlé. Il se leva,, et comme à l’habitude, il mangea, se lava et s’habilla puis sortit à l’extérieur. Le temps était mauvais ; de gros nuages gris surplombaient le village et les oiseaux ne chantaient plus. La tension se sentait dans les rues du village. Personne ne se parlait, tous étaient de pierre. Si quelque chose se préparait, il le saurait. En s’arrêtant un instant au restaurant pour voir si son frère était là, il remarqua que personne n’était présent. Il marcha jusqu’au fond du restaurant afin de vérifier les cuisines : personne. Il connaissait bien ce restaurant et il restait une seule place où il n’avait pas cherché. Il ouvrit la porte de l’entrepôt. Plusieurs personnes étaient ligotées et bâillonnées dans cette pièce. Rapidement, Kotonaru en compta environ 20 mais il y en avais au moins une demi-douzaine de plus. Il en débâillonna un et commença à poser des questions ;
- Que s’est-il passé ici?
- Nous n’avons pas vu grand-chose. Trois hommes ont rentrés et ont ligotés tous le monde en un éclair afin de nous entreposés dans cette pièce.
- Avez-vous pu identifier les trois hommes?
- Non, mais leur bandeau était à l’effigie d’un village que je ne connais pas.
- Ni Gensou, ni Chikara, ni Mahou?
- Non, le signe qui ornait leur bandeau ressemblait à parallélogramme.
- Je vois…
Kotonaru libéra les prisonniers de l’entrepôt puis ressortit du village. Personne ne semblait au courant de cette attaque. Il se dirigea vers un commerce de vêtements un peu plus loin. À l’intérieur, il remarqua que plusieurs ninjas étaient là dont son père, Hideki, et les trois hommes au bandeau étrange. Une dizaine de ninjas de Gensou entouraient les trois acolytes.
- Que fais-tu ici, Kotonaru?
- Je venais quérir de l’aide. Plusieurs personnes étaient ligotés dans un restaurant plus loin. Ils disaient avoir été attaqué par trois ninjas douteux.
- Donc ces voyous ne sont pas à leur première agression.
La porte claqua. Une personne était venu interrompre la petite fête. C’était le Kage.
- Que faites-vous dans mon village?
- Nous espérions vous voir, vieux chnoque. Notre village nous a confié une mission bien importante, vous capturez.
- Et vous croyez vous y prendre comment?
- En attirant votre attention, tout simplement.
- Vous me croyez aussi facile à capturer?
Coq – Sanglier – Chien – Dragon – Lièvre – Cheval – Singe – Bœuf – Bélier – Rat – Serpent – Tigre – Chien- Lièvre – Coq… Kotonaru n’eut pas le temps d’identifier tous ces mouvements, ils étaient beaucoup trop rapides. Trois mains entourèrent chacun des trois hommes. Aucun d’entre eux fut capable de se libérer.
- Je ne suis pas encore infirme, je sais encore me défendre.
- Je dois vous avouer, votre histoire est très farfelue. J’ai le plus grand respect pour toi, Hideki, mais je doute un peu.
- Puisque nous te le disons, sensei Suichiro!
- Vous avez l’air très sérieux, Kotonaru et Hideki. Je ne peux que vous croire. Mais si on veut le finir cet entraînement, il faudrait commencer!
Kotonaru et ses coéquipiers Reiji et Maï sont couchés dans l’herbe;
- Quelle entraînement épuisant…
- Pour une fois que Reiji dit quelques choses d’intéressant…
- Répète-ça, Kotonaru!
Le jeune Reiji se leva d’un bond suite à la remarque sarcastique de son ami.
- T’a très bien entendu.
- Tu te crois malin, hein?
- Car c’est ce que je suis et que tu n’es pas.
Reiji devint rouge de fureur.
- Alors là, c’est trop. Je te défie en combat, Kotonaru Sankyoshi!
- Nous venons de nous entraîner, Reiji!
- Je le sais, Maï.
Un long silence fut…
- C’est d’accord.
- Très bien.
Reiji se rua sur Kotonaru avec hardeur mais ce dernier esquiva tous les coups sans problème. L’attaquant sortit un kunaï. Kotonaru, lui, sortit son énorme poignard dont la lame faisait 40 cm. Le son des lames qui s’entrechoquent excita Kotonaru et ce dernier fit un bond vers l’arrière.
<<Futon : Sukoru!>>
Une bourrasque emporta Reiji une dizaine de mètres plus loin.
- Si c’est comme ça que tu joues, attends de voir…
<<Katon : Jinken no Seika. Phase 1.>>
Le jutsu Jinken no Seika consiste à enflammer une partie de son corps. Ce jutsu est héréditaire dans le clan de Reiji, le clan Yamazu. La phase 1 consiste à enflammer son bras.
<<Bunshin!>>
Kotonaru créa quelques clones de lui-même afin de distraire Reiji. Le jeune Yamazu disposa de ceux-ci.
<< Futon : Ha wo Kaesu!>>
Le poignard prit la direction de Reiji. Ha wo Kaesu est une technique possiblement mortelle qui consiste à projetter une arme blanche le plus loin possible et le ramener à l’aide de chakra. Reiji esquiva l’arme et fonça sur l’instigateur du jutsu. Il réussit à frapper Kotonaru, mais ce dernier utilisa sa technique du coup de pied provoqué (Kikku Jinsoku na Gen’in) et propulsa Reiji au loin à l’aide de son coup de pied.
- Tu as progressé, Kotonaru. Beaucoup progressé.
L’autre bras de Reiji s’enflamma. C’était la phase 2.
<<Bunshin!>>
Le Sankyoshi créa d’autres clones.
- Tu essaies de te cacher, poule mouillée?
- Non, je suis plus proche de toi que jamais.
Reiji reçu un vertigineux coup de pied dans le dos et fit un vol plané. Le receveur du coup de pied atterit sur ses pieds, maintenant enflammé. C’était la phase 3.
- Bien essayé, mais c’était bien trop faible.
<<Katon : Moeru Gomi>>
De chaudes bouffées de poussières frappèrent Kotonaru au visage, le poussant à se courber de douleur. Reiji l’avait blessé, mais il ne voulait pas terminer le combat sur-le-champ, pas avant avoir testé son nouveau genjutsu.
<<Chihö Bunken>>
Le Chihö Bunken est une technique de genjutsu qui déconcentre l’adversaire. Dans ce cas-ci, le Jinken no Seika allait peut-être arrêter, car celui-ci nécéssite une grande quantité de chakra. Comme il l’avait prévu, le jutsu stoppa, et Reiji était chancelant. C’était le moment de le mettre au tapis. Kotonaru courut et frappa Reiji au visage. Une coulée de sang sortit de la bouche du jeune Yamazu. Le combat était bel et bien terminé.
Maï accouru aider Reiji. Kotonaru resta de pierre. Suichiro arriva.
- Qu’est-ce qui se passe ici?
- Sensei Suichiro, Reiji est gravement blessé!
- Calme-toi, Maï. Qu’est-il arrivé?
- Reiji a défié Kotonaru au combat, mais il était beaucoup trop confiant.
- Comme le disait mon père, nous ne pouvons blamer celui qui a blessé, mais celui qui a défié.
Kotonaru se rapprocha de la conversation.
- Je suis désolé, sensei. Je ne voulais pas blesser Reiji.
- Je comprends, mais sache que tu es très fort, tu dois apprendre à contrôler ta force.
Le jeune Sankyoshi baissa la tête en signe de dépit. Lui et Suichiro emmenèrent Reiji à l’infirmerie.
[…]
Les gifles fusèrent de tout les côtés. La mère de Kotonaru, Tame, était en furie contre son fils aîné. Heureusement que Hideki, le père de Kotonaru, était en mission, sinon ça aurait été pire.
- Qu’est-ce qui t’a pris, Kotonaru Sankyoshi ?
- Rreiji m’a défié, et j’ai accepté. Je lui ait flanqué une volée.
Une incroyable gifle frappa Kotonaru. Sa joue était rouge tomate, mais il ne ressentait presque rien.
- Il est à l’hôpital à l’heure qu’il est.
- Puis ce que je te dis que c’est lui qui m’a défié. Il aurait gagné si je n’aurai pas utilisé mon nouveau genjutsu.
- Quel genjutsu?
- La technique de déconcentration.
- J’avais clairement demandé à Suichiro de ne pas t’apprendre ce genre de jutsu.
- Tu n’es même pas un ninja, comment fais-tu pour connaître tous ces jutsus?
- J’ai deux fils et un mari qui sont ninjas.
- De toute façon, ce n’est même pas sensei qui me l’a apprit.
- Qui donc t’a apprit ce jutsu?
- Jeru.
- Ton grand frère t’a donc apprit ce jutsu?
- Oui, mais t’es sourde ou quoi?
Quelques gifles frappèrent le jeune genin. Il devrait apprendre le respect.
- Qui t’a appris à parler comme cela?
- Jeru.
Tame poussa un grand soupir.
- Avant de te flanquer une dernière gifle, peux-tu me dire quand est-ce que tu rencontres Jeru?
- Ah ça non, je ne peux rien dire là-dessus.
- Et si j’appele ton père?
- Jeru m’a appris de ne pas parler sous la menace.
Il alla se coucher la joue presque en sang…
[…]
Les jours passèrent, les entraînements furent et Reiji étaient sorti de l’hôpital. Kotonaru était en direction du point de rendez-vous que lui avait donné Suichiro-sensei. Il allait devoir s’excuser à Reiji, mais il n’en avait pas envie. Après tout, c’est Reiji qui l’a défié. Malheureusement pour lui et heureusement pour Kotonaru, ce denier avait gagné. Le Chihö Bunken était venu à bout de la technique héréditaire de son adversaire, le Katon : Jinken no Seika. Le jeune Sankyoshi avait paufiné son nouveau jutsu et il pouvait maintenant l’utiliser aisément. Après une longue marche, il vit enfin Suichiro, accompagné de Reiji et Maï. Reiji semblait amoché, et cela se comprend ; avec la raclée qu’il a reçu…
- Te voilà enfin, Kotonaru. Tu es en retard.
- Et qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse?
- Sois respectueux envers ton sensei, jeune homme.
- Mais vous ne comprenez pas, c’est Reiji qui m’a défié!
- Cela fait au moins un million de fois que tu dis ça, mais cela n’empêche pas que tu as blessé un de tes coéquipiers.
- Il avait qu’à se tenir tranquille.
Suichiro lui fit milles reproches, mais Kotonaru ne l’écoutait plus. Il était furieux envers son équipe, et surtout envers Reiji. Il partit à courir, mais si il savit qu’il n’échapperait jamais à son sensei.
<<Bunshin!>>
Cela créa une petite diversion mais Suichiro avait un sixième sens qui lui permettait de reconnaître les clones. C’était fichu, le jounin était beaucoup trop rapide. Kotonaru n’avait qu’à utiliser ses techniques…Non, il ne voudrait pas blesser son maître. Il se contenta de courir le plus vite possible. La poursuite se déroulait maintenant au marché. Petit et agile, Kotonaru n’avait aucune misère à se déplacer à travers les différents stands. Tandis que Suichiro, de sa carrure costaude, peinait à suivre Kotonaru. Il fit tomber plusieurs stands mais ne lâcha pas prise. Ils étaient maintenant aux portes du village, deux options s’offrirent à Kotonaru ; s’enfuir ou continuer en direction de la bibliothèque. Continuer semblait logique, après tout, il n’était pas pour déserter le village. Une fois rendu à la bibliothèque, Kotonaru se métamorphosa en vieille dame, prit un livre portant sur les herbes médicinales et s’assit à l’une des tables de la bibliothèque. Suichiro fit son entrée. Scrutant chaque parcelles et chaque recoins, il finit par reconnaître Kotonaru. La poursuite continua jusqu’au bains. Dans la brume permanente des bains, Kotonaru réussit à filer. Une porte arrière menant à la rue d’en arrière lui servit d’échapatoire. Suichiro arrêta sa poursuite, il avait failli à sa tâche et n’avait pas réussi à ramener Kotonaru.
[…]
Depuis qu’il avait refusé de s’excuser auprès de Reiji, Kotonaru faisait office des pires insultes qui soient. Mais il s’en fichait. Les journées passèrent, mais les entraînement ne furent plus. Il refusait de revoir son équipe pour le moment. De toute façon, il pouvait s’entraîner avec Jeru, son grand frère. Une semaine passa depuis la poursuite, et Kotonaru faisait la moue en tout temps. Il était triste, mais d’un autre côté, on l’avait forcé à s’excuser pour n’importe quoi. Il voulait renoué avec son équipe et il regrettait d’avoir agit de la sorte, il ne s’était pas conduit en véritable ninja.
- Quelle entraînement épuisant…
- Pour une fois que Reiji dit quelques choses d’intéressant…
- Répète-ça, Kotonaru!
Le jeune Reiji se leva d’un bond suite à la remarque sarcastique de son ami.
- T’a très bien entendu.
- Tu te crois malin, hein?
- Car c’est ce que je suis et que tu n’es pas.
Reiji devint rouge de fureur.
- Alors là, c’est trop. Je te défie en combat, Kotonaru Sankyoshi!
- Nous venons de nous entraîner, Reiji!
- Je le sais, Maï.
Un long silence fut…
- C’est d’accord.
- Très bien.
Reiji se rua sur Kotonaru avec hardeur mais ce dernier esquiva tous les coups sans problème. L’attaquant sortit un kunaï. Kotonaru, lui, sortit son énorme poignard dont la lame faisait 40 cm. Le son des lames qui s’entrechoquent excita Kotonaru et ce dernier fit un bond vers l’arrière.
<<Futon : Sukoru!>>
Une bourrasque emporta Reiji une dizaine de mètres plus loin.
- Si c’est comme ça que tu joues, attends de voir…
<<Katon : Jinken no Seika. Phase 1.>>
Le jutsu Jinken no Seika consiste à enflammer une partie de son corps. Ce jutsu est héréditaire dans le clan de Reiji, le clan Yamazu. La phase 1 consiste à enflammer son bras.
<<Bunshin!>>
Kotonaru créa quelques clones de lui-même afin de distraire Reiji. Le jeune Yamazu disposa de ceux-ci.
<< Futon : Ha wo Kaesu!>>
Le poignard prit la direction de Reiji. Ha wo Kaesu est une technique possiblement mortelle qui consiste à projetter une arme blanche le plus loin possible et le ramener à l’aide de chakra. Reiji esquiva l’arme et fonça sur l’instigateur du jutsu. Il réussit à frapper Kotonaru, mais ce dernier utilisa sa technique du coup de pied provoqué (Kikku Jinsoku na Gen’in) et propulsa Reiji au loin à l’aide de son coup de pied.
- Tu as progressé, Kotonaru. Beaucoup progressé.
L’autre bras de Reiji s’enflamma. C’était la phase 2.
<<Bunshin!>>
Le Sankyoshi créa d’autres clones.
- Tu essaies de te cacher, poule mouillée?
- Non, je suis plus proche de toi que jamais.
Reiji reçu un vertigineux coup de pied dans le dos et fit un vol plané. Le receveur du coup de pied atterit sur ses pieds, maintenant enflammé. C’était la phase 3.
- Bien essayé, mais c’était bien trop faible.
<<Katon : Moeru Gomi>>
De chaudes bouffées de poussières frappèrent Kotonaru au visage, le poussant à se courber de douleur. Reiji l’avait blessé, mais il ne voulait pas terminer le combat sur-le-champ, pas avant avoir testé son nouveau genjutsu.
<<Chihö Bunken>>
Le Chihö Bunken est une technique de genjutsu qui déconcentre l’adversaire. Dans ce cas-ci, le Jinken no Seika allait peut-être arrêter, car celui-ci nécéssite une grande quantité de chakra. Comme il l’avait prévu, le jutsu stoppa, et Reiji était chancelant. C’était le moment de le mettre au tapis. Kotonaru courut et frappa Reiji au visage. Une coulée de sang sortit de la bouche du jeune Yamazu. Le combat était bel et bien terminé.
Maï accouru aider Reiji. Kotonaru resta de pierre. Suichiro arriva.
- Qu’est-ce qui se passe ici?
- Sensei Suichiro, Reiji est gravement blessé!
- Calme-toi, Maï. Qu’est-il arrivé?
- Reiji a défié Kotonaru au combat, mais il était beaucoup trop confiant.
- Comme le disait mon père, nous ne pouvons blamer celui qui a blessé, mais celui qui a défié.
Kotonaru se rapprocha de la conversation.
- Je suis désolé, sensei. Je ne voulais pas blesser Reiji.
- Je comprends, mais sache que tu es très fort, tu dois apprendre à contrôler ta force.
Le jeune Sankyoshi baissa la tête en signe de dépit. Lui et Suichiro emmenèrent Reiji à l’infirmerie.
[…]
Les gifles fusèrent de tout les côtés. La mère de Kotonaru, Tame, était en furie contre son fils aîné. Heureusement que Hideki, le père de Kotonaru, était en mission, sinon ça aurait été pire.
- Qu’est-ce qui t’a pris, Kotonaru Sankyoshi ?
- Rreiji m’a défié, et j’ai accepté. Je lui ait flanqué une volée.
Une incroyable gifle frappa Kotonaru. Sa joue était rouge tomate, mais il ne ressentait presque rien.
- Il est à l’hôpital à l’heure qu’il est.
- Puis ce que je te dis que c’est lui qui m’a défié. Il aurait gagné si je n’aurai pas utilisé mon nouveau genjutsu.
- Quel genjutsu?
- La technique de déconcentration.
- J’avais clairement demandé à Suichiro de ne pas t’apprendre ce genre de jutsu.
- Tu n’es même pas un ninja, comment fais-tu pour connaître tous ces jutsus?
- J’ai deux fils et un mari qui sont ninjas.
- De toute façon, ce n’est même pas sensei qui me l’a apprit.
- Qui donc t’a apprit ce jutsu?
- Jeru.
- Ton grand frère t’a donc apprit ce jutsu?
- Oui, mais t’es sourde ou quoi?
Quelques gifles frappèrent le jeune genin. Il devrait apprendre le respect.
- Qui t’a appris à parler comme cela?
- Jeru.
Tame poussa un grand soupir.
- Avant de te flanquer une dernière gifle, peux-tu me dire quand est-ce que tu rencontres Jeru?
- Ah ça non, je ne peux rien dire là-dessus.
- Et si j’appele ton père?
- Jeru m’a appris de ne pas parler sous la menace.
Il alla se coucher la joue presque en sang…
[…]
Les jours passèrent, les entraînements furent et Reiji étaient sorti de l’hôpital. Kotonaru était en direction du point de rendez-vous que lui avait donné Suichiro-sensei. Il allait devoir s’excuser à Reiji, mais il n’en avait pas envie. Après tout, c’est Reiji qui l’a défié. Malheureusement pour lui et heureusement pour Kotonaru, ce denier avait gagné. Le Chihö Bunken était venu à bout de la technique héréditaire de son adversaire, le Katon : Jinken no Seika. Le jeune Sankyoshi avait paufiné son nouveau jutsu et il pouvait maintenant l’utiliser aisément. Après une longue marche, il vit enfin Suichiro, accompagné de Reiji et Maï. Reiji semblait amoché, et cela se comprend ; avec la raclée qu’il a reçu…
- Te voilà enfin, Kotonaru. Tu es en retard.
- Et qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse?
- Sois respectueux envers ton sensei, jeune homme.
- Mais vous ne comprenez pas, c’est Reiji qui m’a défié!
- Cela fait au moins un million de fois que tu dis ça, mais cela n’empêche pas que tu as blessé un de tes coéquipiers.
- Il avait qu’à se tenir tranquille.
Suichiro lui fit milles reproches, mais Kotonaru ne l’écoutait plus. Il était furieux envers son équipe, et surtout envers Reiji. Il partit à courir, mais si il savit qu’il n’échapperait jamais à son sensei.
<<Bunshin!>>
Cela créa une petite diversion mais Suichiro avait un sixième sens qui lui permettait de reconnaître les clones. C’était fichu, le jounin était beaucoup trop rapide. Kotonaru n’avait qu’à utiliser ses techniques…Non, il ne voudrait pas blesser son maître. Il se contenta de courir le plus vite possible. La poursuite se déroulait maintenant au marché. Petit et agile, Kotonaru n’avait aucune misère à se déplacer à travers les différents stands. Tandis que Suichiro, de sa carrure costaude, peinait à suivre Kotonaru. Il fit tomber plusieurs stands mais ne lâcha pas prise. Ils étaient maintenant aux portes du village, deux options s’offrirent à Kotonaru ; s’enfuir ou continuer en direction de la bibliothèque. Continuer semblait logique, après tout, il n’était pas pour déserter le village. Une fois rendu à la bibliothèque, Kotonaru se métamorphosa en vieille dame, prit un livre portant sur les herbes médicinales et s’assit à l’une des tables de la bibliothèque. Suichiro fit son entrée. Scrutant chaque parcelles et chaque recoins, il finit par reconnaître Kotonaru. La poursuite continua jusqu’au bains. Dans la brume permanente des bains, Kotonaru réussit à filer. Une porte arrière menant à la rue d’en arrière lui servit d’échapatoire. Suichiro arrêta sa poursuite, il avait failli à sa tâche et n’avait pas réussi à ramener Kotonaru.
[…]
Depuis qu’il avait refusé de s’excuser auprès de Reiji, Kotonaru faisait office des pires insultes qui soient. Mais il s’en fichait. Les journées passèrent, mais les entraînement ne furent plus. Il refusait de revoir son équipe pour le moment. De toute façon, il pouvait s’entraîner avec Jeru, son grand frère. Une semaine passa depuis la poursuite, et Kotonaru faisait la moue en tout temps. Il était triste, mais d’un autre côté, on l’avait forcé à s’excuser pour n’importe quoi. Il voulait renoué avec son équipe et il regrettait d’avoir agit de la sorte, il ne s’était pas conduit en véritable ninja.
Depuis son combat avec son coéquipier avec Reiji et la poursuite avec son sensei, Kotonaru devient de plus en plus triste, mais aussi très susceptible. Presque personne n’ose le voir de peur qu’il s’énèrve. Seul son grand frère, Jeru, arrivait à lui parler. Il se sent coupable de s’être enfui quand il avait dû s’excuser auprès de Reiji. C’est quand même lui qu’il l’a envoyé à l’hôpital. Tout le monde le dévisageait en ville, alors il restait chez lui pour éviter ces regards. Depuis 2 semaines, il ne s’était entraîné que trois fois, tous avec Jeru. Dans la maison familiale, même sa mère l’évitait à cause de ses crises de colère. Il n’avait pas vu son père depuis 1 mois, rien pour lui remonter le moral. Un jour, il décida de sortir. À première vue, le monde semblait l’avoir oublié. Il s’arrêta dans son restaurant favori. Il mangea un bol de nouilles et une tasse de thé. En sortant, il remarqua que les nuages cachaient le soleil. Il se dirigea vers les bains. Pour une fois, personne ne le dévisageait dans la rue. Une fois arrivé, il se désabilla et plongea dans l’eau. Depuis le temps qu’il fréquente ces bains, même l’eau bouillante ne lui faisait plus effet. Il resta aux bains près d’une heure. En se réhabillant, il vu un homme avec une énorme cicatrice dans le dos, de la nuque jusqu’au bas du dos. L’homme voyant Kotonaru regarder sa balafre, il lui expliqua comment il l’avait eu.
<<Cette cicatrice, gamin, je l’ai eu lors d’une mission d’infiltration dans un pays lointain. J’ai réussi à infiltrer le quartier général sans problème, mais une fois à l’intérieur, je me suis retrouvé nez-à-nez avec une dizaine de jounin et chuunin. J’ai pu me débarasser de la plupart d’entre eux grâce à l’une de mes techniques. Voyant qu’ils étaient de plus en plus nombreux, j’ai pris la fuite dans le QG. Je connaissais mal l’endroit donc j’étais en désavantage, eux il le connaissait bien. Je me suis caché dans un petit armoir presque vide. Ils m’ont retrouvé rapidement, alors le combat a repris. À ce moment, ils étaient à peu près vingt. Je me défendais tant bien que mal, usant de mes meilleures techniques. L’un deux est sorti de nulle part et m’a frappé dans le dos avec son bras. Un bras ordinaire n’aurait fait aucun dégât, mais son bras était enflammé. Ceux qui m’ont accompagné m’ont retrouvé et m’ont ramené au villlage. C’est ici qu’ils m’ont expliqué que cette technique était une technique héréditaire d’un clan appelé Yamazu. Je me suis renseigné sur ce clan et aujourd’hui, la plupart d’entre eux sont venus ici, leur ancien pays ayant été détruit. Bon, j’espère que mon histoire t’a plu. Au revoir.>>
Quelle drôle d’histoire. Reiji fait partie du clan Yamazu, et il a utilisé la technique héréditaire contre moi, j’aurais bien pu mourir. Kotonaru reprit le chemin. Il s’arrêta à l’épicerie un petit instant pour parler à son gérant, Yuke, qui connaissait l’histoire d’à peu près tous les clans de Gensou.
<<Bonjour, Kotonaru. Qu’est-ce qui t’amène ici? Tu voudrais savoir l’histoire du clan Yamazu…Eh bien, je n’en connais pas beaucoup sur eux. Ils viennent d’un pays lointain, mais personne ne sait lequel. Ce pays a été saccagé par des bandits. Reconstruire aurait été trop long, alors ils ont immigrés par ici. Avec le temps, ils ont intègrés la société. Ils maîtrisent une technique héréditaire, le Katon : Jinken no Seika, une technique bien dangereuse. Elle comporte 7 phases. La première, l’un des bras devient enflammé. La deuxième, l’autre bras s’enflamme. La troisième, les pieds s’enflamment. La quatrième, le reste des jambes s’enflamment. La cinquième, les yeux deviennent en une sorte de feu, dans le sens que celui qui les regardent peut devenir aveugle. La sixième, le torse prend en feu. La septième et dernière, le reste du corps prend en feu, dont la tête. J’espère avoir pu t’aider. Au revoir.>>
Maintenant qu’il connaissait un peu l’histoire du village, il pouvait dire qu’il connaissait le clan de Reiji. Parlant de Reiji, il devrait y aller. S’excuser ne fera qu’arranger les choses. S’excuser auprès de sensei Suichiro aussi, et auprès de Maï. Il passa près de la forêt, endroit de prédilection d’entraînement de son équipe. Il entendit des bruits de shuriken frappant le bois. Il monta à un arbre afin d’observer le tout sans se faire voir. Ce qu’il redoutait le plus, c’est que c’était son équipe qui était là. Suichiro s’arrêta un moment et tendit l’oreille. Il haussa les épaules et continua à s’entraîner avec Reiji et Maï. Reiji semblait aller mieux. Il était sur le point de glisser alors il se redressa mais il fallu qu’un sale oiseau de malheur soit là. Le bruit alerta les trois ninjas et ils se placèrent en position de combat. Kotonaru envoya un clone à leur rencontre. Il se souvenait très bien que Suichiro savait reconnaître les clones, mais il s’en fichait.
- Kotonaru, je sais que ce n’est pas toi, tu peux descendre de l’arbre.
Il semblait de pas avoir d’option autre que celle-ci. Il descendit. Reiji et Maï furent surpris de voir Kotonaru. Seul Suichiro avait senti sa présence.
- Écoutez sensei, et toi aussi Reiji. Je suis désolé pour tout le tort que j’ai causé.
- Nous comprenons, Kotonaru.
Reiji s’avança et plaça une main sur l’épaule de son coéquipier.
- Tu sais que ce n’est pas si grave.
- Je le sais, Reiji. Je suis sincèrement désolé.
Ils se donnèrent une longue accolade et l’entraînement recommença.
[…]
Le premier entraînement commença ; lancer de shurikens. Ça, Kotonaru le faisait les yeux bandés. 10 sur 10. Le deuxième entraînement ; bunshin et henge. Pas trop de problème, Kotonaru est habitué d’utiliser bunshin, et henge c’est pas ce qui a de plus difficile. 9 sur 10. Ayant fini avant les autres, il partit. Il alla casser la croûte au restaurant le plus près. Comme à l’habitude, un bol de nouilles et du thé. En ressortant, il prend une bonne bouffée d’air. La vie avait reprit son cours normal et ses crises de colère avait cessées. Il avait commencé à travailler il y a 3 jours afin de vivre de lui-même. Il voulait quitter la demeure familiale comme son plus grand frère. Son frère, lui, l’avait quitté la maison à l’âge de 13 ans. C’est pourquoi il travaillait 2 heures par jour chez le vieux Chisei Kogawa, marchand de saké. Kotonaru se faisait payé 40 ryos de l’heure à transporter des caisses de saké et à la fin de la journée. M. Kogawa lui laissait prendre une bouteille. À l’aide de ces 40 ryos de l’heure, le jeune Sankyoshi pouvait se payer un petit appartement dans les quartiers de la classe moyenne en plus de pouvoir aller au restaurant plus souvent. Après chaque entraînement, il se dirigeait vers les commerces où se trouvait le Aruköru Jütaku. Aujourd’hui comme à l’habitude, il se rendit au boulot. Les caisses de saké étaient lourdes mais il pouvait compter sur quelques clones pour lui donner un coup de main. M. Kogawa était un brave vieillard qui en connaissait beaucoup sur la vie. C’était aussi un ancien ninja, mais un accident lui a fait perdre toutes capacités.
*Flashback*
<<Oh tu sais, mon garçon, je peux t’expliquer mon histoire. Dans le temps, j’étais un très bon jounin, j’étais respecté dans tout le village. Je faisais même partie de l’entourage du troisième GenKage, Matsumata Chirakakku, c’était un de mes bons amis. Nous avons participé à beaucoup de missions ensemble et c’est dans l’une d’elles que j’ai eu mon accident. Lui et moi avions pour mission de ramener un espion capturé au village d’Ame, plus au sud. Tout se passait bien, nous avons pu retrouver notre confrère sans qu’eux s’en aperçoivent. C’est après qu’ils ont remarqué la disparition de leur détenu. Nous nous sommes rapidement retrouvés nez-à-nez avec une dizaine d’Anbu. Nous étions de redoutables ninjas dans le temps, alors nous avons eu raison de quelques-uns. C’est là qu’un d’entre eux a utilisé une technique héréditaire, le Harikën Sakebi no Jutsu, technique propre au clan Saikuron. Cette technique est aussi appelée le cyclone hurlant. Elle envoie une vertigineuse bourrasque à l’adversaire. J’ai toujours eu une frêle musculature, alors j’ai été projeté à un trentaine de mètres de hauteur. L’utilisateur du jutsu s’est approché de moi et m’a dit son nom ; Yûichiro. Yûichiro Saikuron. Matsumata et l’espion ont réussi à me ramener au village. C’est après plusieurs examens en profondeur qu’ils ont déterminé que je ne pourrais plus être un ninja. j’ai quand même essayé à plusieurs reprises d’utiliser mon chakra mais en vain. Je me suis retiré du monde des ninjas mais j’ai continué à m’occuper de mon village, mais d’une tout autre façon. Je suis devenu juge dans les examens de sélection des chuunins et parfois aux examens de sélection des jounins. C’est le jour de mon 75e anniversaire que j’ai pris ma retraite définitive de l’organisation du village. Je me suis souvenu d’un ancien projet, celui de devenir vendeur de saké. Pour me récompenser de mes années de service pour le village, Matsumata, qui était alors devenu GenKage, m’a financé et j’ai pu ouvrir le Aruköru Jütaku, bar qui est devenu réputé pour la qualité de son saké.>>
*Fin du flashback*
Chisei Kogawa avait maintenant 93 ans, donc 18 ans sont passées depuis l’ouverture de son bar. La journée tira à sa fin et la nuit allait bientôt montrer le bout de son nez. Il déposa la dernière caisse et alla voir M. Kogawa pour sa paye. Il fit le tour du bar mais aucune trace du vieux. Il alla voir au casino, endroit où Chisei aimait passer ses journées lorsqu’il laisait Kotonaru au commande du bar. Aucune trace du vieux. Il sortit et parta en direction de son apartement, il demandera sa paye le lendemain. Sur son chemin, il rencontra son frère, Jeru, et son père, Hideki, qui discutaient. Ils décidèrent d’accompagner le genin jusque chez lui. Ils passèrent devant une petite ruelle et virent quelque chose dans une des fenêtres. Une personne était ligoté à une chaise et se faisait engeulé par un homme plutôt bâti. Voulant savoir ce qui se passait, les trois ninjas firent le tour du bloc et entrèrent dans la demeure. M. Kogawa était bâilloné et ligoté. Un homme lui parlait tandis que deux autres faisaient le guet. Hideki s’addressa à l’hommme qui parlait
- Que se passe-t’-il ici?
- Votre monsieur ici présent m’a emprunté de l’argent et ne m’a point remboursé. J’arrange les choses. Vous savez que c’est une propriété privée?
- Nous sommes des ninjas, en conséquent, nous avons le droit de pénétrer dans n’importe quel propriété si c’est pour le bien de la population.
- Bla, bla, bla. Encore plein de tralala de ninja…
- Vous êtes en infraction, vous n’avez pas le droit de faire cela. Dans ce cas-ci, vous pouvez aller voir quelqu’un au QG du village qui s’occupera de vous rendre votre argent.
- Et bien, si nous sommes en infraction…
Les deux hommes qui faisaient le guet en retrait s’avancèrent, katana à la main.
- Je vous conseille de déposer ces katanas et de vous rendre. Vous ne faites pas le poids contre deux jounins et un genin.
- Peut-être, mais cela ne nous empêche pas d’essayer.
Les deux hommes se ruèrent. Les trois shinobis esquivèrent leur attaque et se placèrent en position de combat. Hideki utilisa sa technique Suiton : Suiron et emprisonna l’un des hommes dans une prison aqueuse. Jeru s’occupa de l’autre homme. Il restait que Kotonaru pour s’occuper de l’autre.
- Alors, petit crétin. Tu oses t’attaquer à moi.
- Oui. Tu ne sembles pas très fort.
- Attends de voir, petit arrogant!
Quelques shurikens et kunais volèrent en direction du genin. Ce dernier sortit son poignard et se protéga contre les projectiles. Quelques projectiles d’eau suivèrent. D’un simple geste de main, Kotonaru balaya la deuxième vague. L’affinité Futon était très utile contre les attaques Suiton mineures. Enchaînant différentes techniques apprises à l’académie, le jeune Sankyoshi se défendait facilement contre son opposant. Il ne voulait pas blesser un membre de son village, même si c’est la pire des crapules. Il voulait arrêter son adversaire de façon indolore, comme l’a fait son père et son frère. C’était le temps d’utiliser le Chihö Bunken contre un adversaire de taille. Il ne l’avait utilisé que contre Reiji. Il utilisa sa technique. L’homme tomba sur les genoux en se prenant la tête. Kotonaru créa deux clones pour apréhender le criminel. Intrigué par cet homme, il lui posa quelques questions;
- Quel est votre nom, monsieur?
- Ayato. Ayato Kachi-Iru.
- D’habitude, un ninja est une personne qui est sensée aider la société, pas la ligotée sur une chaise, non?
- Je suis un ancien ninja. J’ai appris les rudiments lorsque j’étais plus jeune. J’ai décroché le titre de chuunin, mais j’ai arrêté la vie de ninja. Cela ne m’intéressait pas. J’ai été forcé par mon père à suivre cet entraînement.
- Voilà qui explique bien des choses. Nous vous amenons tous les trois. Vous allez vous expliquez à des personnes responsables.
[…]
- Je te remercie beaucoup mon garçon.
- Cela me fait plaisir, M. Kogawa.
- Tiens, voilà ta paye de l’autre fois, et une caisse de saké pour tes courageux acolytes.
- En fait, c’était mon père et mon frère.
- Dieu du ciel, prends une caisse suplémentaire! Honneur aux Sankyoshi!
- Merci énormément, monsieur.
- Je te donne congé pour demain, profites-en. Au revoir.
- Merci plus que tout, M. Kogawa. Au revoir.
Kotonaru se dirigea vers la demeure de ses parents. Par chance, Jeru s’y trouvait aussi.
- Que fais-tu avec ces caisses de saké, Kotonaru?
- C’est M. Kogawa qui nous les offrent comme cadeau de remerciement.
- C’est honorable de sa part, moi qui croyait que tous les vieux étaient des radins.
La soirée se termina par une bonne rassade de saké. Kotonaru comprend maintenant pourquoi cette bière est dite haute-qualité…
<<Cette cicatrice, gamin, je l’ai eu lors d’une mission d’infiltration dans un pays lointain. J’ai réussi à infiltrer le quartier général sans problème, mais une fois à l’intérieur, je me suis retrouvé nez-à-nez avec une dizaine de jounin et chuunin. J’ai pu me débarasser de la plupart d’entre eux grâce à l’une de mes techniques. Voyant qu’ils étaient de plus en plus nombreux, j’ai pris la fuite dans le QG. Je connaissais mal l’endroit donc j’étais en désavantage, eux il le connaissait bien. Je me suis caché dans un petit armoir presque vide. Ils m’ont retrouvé rapidement, alors le combat a repris. À ce moment, ils étaient à peu près vingt. Je me défendais tant bien que mal, usant de mes meilleures techniques. L’un deux est sorti de nulle part et m’a frappé dans le dos avec son bras. Un bras ordinaire n’aurait fait aucun dégât, mais son bras était enflammé. Ceux qui m’ont accompagné m’ont retrouvé et m’ont ramené au villlage. C’est ici qu’ils m’ont expliqué que cette technique était une technique héréditaire d’un clan appelé Yamazu. Je me suis renseigné sur ce clan et aujourd’hui, la plupart d’entre eux sont venus ici, leur ancien pays ayant été détruit. Bon, j’espère que mon histoire t’a plu. Au revoir.>>
Quelle drôle d’histoire. Reiji fait partie du clan Yamazu, et il a utilisé la technique héréditaire contre moi, j’aurais bien pu mourir. Kotonaru reprit le chemin. Il s’arrêta à l’épicerie un petit instant pour parler à son gérant, Yuke, qui connaissait l’histoire d’à peu près tous les clans de Gensou.
<<Bonjour, Kotonaru. Qu’est-ce qui t’amène ici? Tu voudrais savoir l’histoire du clan Yamazu…Eh bien, je n’en connais pas beaucoup sur eux. Ils viennent d’un pays lointain, mais personne ne sait lequel. Ce pays a été saccagé par des bandits. Reconstruire aurait été trop long, alors ils ont immigrés par ici. Avec le temps, ils ont intègrés la société. Ils maîtrisent une technique héréditaire, le Katon : Jinken no Seika, une technique bien dangereuse. Elle comporte 7 phases. La première, l’un des bras devient enflammé. La deuxième, l’autre bras s’enflamme. La troisième, les pieds s’enflamment. La quatrième, le reste des jambes s’enflamment. La cinquième, les yeux deviennent en une sorte de feu, dans le sens que celui qui les regardent peut devenir aveugle. La sixième, le torse prend en feu. La septième et dernière, le reste du corps prend en feu, dont la tête. J’espère avoir pu t’aider. Au revoir.>>
Maintenant qu’il connaissait un peu l’histoire du village, il pouvait dire qu’il connaissait le clan de Reiji. Parlant de Reiji, il devrait y aller. S’excuser ne fera qu’arranger les choses. S’excuser auprès de sensei Suichiro aussi, et auprès de Maï. Il passa près de la forêt, endroit de prédilection d’entraînement de son équipe. Il entendit des bruits de shuriken frappant le bois. Il monta à un arbre afin d’observer le tout sans se faire voir. Ce qu’il redoutait le plus, c’est que c’était son équipe qui était là. Suichiro s’arrêta un moment et tendit l’oreille. Il haussa les épaules et continua à s’entraîner avec Reiji et Maï. Reiji semblait aller mieux. Il était sur le point de glisser alors il se redressa mais il fallu qu’un sale oiseau de malheur soit là. Le bruit alerta les trois ninjas et ils se placèrent en position de combat. Kotonaru envoya un clone à leur rencontre. Il se souvenait très bien que Suichiro savait reconnaître les clones, mais il s’en fichait.
- Kotonaru, je sais que ce n’est pas toi, tu peux descendre de l’arbre.
Il semblait de pas avoir d’option autre que celle-ci. Il descendit. Reiji et Maï furent surpris de voir Kotonaru. Seul Suichiro avait senti sa présence.
- Écoutez sensei, et toi aussi Reiji. Je suis désolé pour tout le tort que j’ai causé.
- Nous comprenons, Kotonaru.
Reiji s’avança et plaça une main sur l’épaule de son coéquipier.
- Tu sais que ce n’est pas si grave.
- Je le sais, Reiji. Je suis sincèrement désolé.
Ils se donnèrent une longue accolade et l’entraînement recommença.
[…]
Le premier entraînement commença ; lancer de shurikens. Ça, Kotonaru le faisait les yeux bandés. 10 sur 10. Le deuxième entraînement ; bunshin et henge. Pas trop de problème, Kotonaru est habitué d’utiliser bunshin, et henge c’est pas ce qui a de plus difficile. 9 sur 10. Ayant fini avant les autres, il partit. Il alla casser la croûte au restaurant le plus près. Comme à l’habitude, un bol de nouilles et du thé. En ressortant, il prend une bonne bouffée d’air. La vie avait reprit son cours normal et ses crises de colère avait cessées. Il avait commencé à travailler il y a 3 jours afin de vivre de lui-même. Il voulait quitter la demeure familiale comme son plus grand frère. Son frère, lui, l’avait quitté la maison à l’âge de 13 ans. C’est pourquoi il travaillait 2 heures par jour chez le vieux Chisei Kogawa, marchand de saké. Kotonaru se faisait payé 40 ryos de l’heure à transporter des caisses de saké et à la fin de la journée. M. Kogawa lui laissait prendre une bouteille. À l’aide de ces 40 ryos de l’heure, le jeune Sankyoshi pouvait se payer un petit appartement dans les quartiers de la classe moyenne en plus de pouvoir aller au restaurant plus souvent. Après chaque entraînement, il se dirigeait vers les commerces où se trouvait le Aruköru Jütaku. Aujourd’hui comme à l’habitude, il se rendit au boulot. Les caisses de saké étaient lourdes mais il pouvait compter sur quelques clones pour lui donner un coup de main. M. Kogawa était un brave vieillard qui en connaissait beaucoup sur la vie. C’était aussi un ancien ninja, mais un accident lui a fait perdre toutes capacités.
*Flashback*
<<Oh tu sais, mon garçon, je peux t’expliquer mon histoire. Dans le temps, j’étais un très bon jounin, j’étais respecté dans tout le village. Je faisais même partie de l’entourage du troisième GenKage, Matsumata Chirakakku, c’était un de mes bons amis. Nous avons participé à beaucoup de missions ensemble et c’est dans l’une d’elles que j’ai eu mon accident. Lui et moi avions pour mission de ramener un espion capturé au village d’Ame, plus au sud. Tout se passait bien, nous avons pu retrouver notre confrère sans qu’eux s’en aperçoivent. C’est après qu’ils ont remarqué la disparition de leur détenu. Nous nous sommes rapidement retrouvés nez-à-nez avec une dizaine d’Anbu. Nous étions de redoutables ninjas dans le temps, alors nous avons eu raison de quelques-uns. C’est là qu’un d’entre eux a utilisé une technique héréditaire, le Harikën Sakebi no Jutsu, technique propre au clan Saikuron. Cette technique est aussi appelée le cyclone hurlant. Elle envoie une vertigineuse bourrasque à l’adversaire. J’ai toujours eu une frêle musculature, alors j’ai été projeté à un trentaine de mètres de hauteur. L’utilisateur du jutsu s’est approché de moi et m’a dit son nom ; Yûichiro. Yûichiro Saikuron. Matsumata et l’espion ont réussi à me ramener au village. C’est après plusieurs examens en profondeur qu’ils ont déterminé que je ne pourrais plus être un ninja. j’ai quand même essayé à plusieurs reprises d’utiliser mon chakra mais en vain. Je me suis retiré du monde des ninjas mais j’ai continué à m’occuper de mon village, mais d’une tout autre façon. Je suis devenu juge dans les examens de sélection des chuunins et parfois aux examens de sélection des jounins. C’est le jour de mon 75e anniversaire que j’ai pris ma retraite définitive de l’organisation du village. Je me suis souvenu d’un ancien projet, celui de devenir vendeur de saké. Pour me récompenser de mes années de service pour le village, Matsumata, qui était alors devenu GenKage, m’a financé et j’ai pu ouvrir le Aruköru Jütaku, bar qui est devenu réputé pour la qualité de son saké.>>
*Fin du flashback*
Chisei Kogawa avait maintenant 93 ans, donc 18 ans sont passées depuis l’ouverture de son bar. La journée tira à sa fin et la nuit allait bientôt montrer le bout de son nez. Il déposa la dernière caisse et alla voir M. Kogawa pour sa paye. Il fit le tour du bar mais aucune trace du vieux. Il alla voir au casino, endroit où Chisei aimait passer ses journées lorsqu’il laisait Kotonaru au commande du bar. Aucune trace du vieux. Il sortit et parta en direction de son apartement, il demandera sa paye le lendemain. Sur son chemin, il rencontra son frère, Jeru, et son père, Hideki, qui discutaient. Ils décidèrent d’accompagner le genin jusque chez lui. Ils passèrent devant une petite ruelle et virent quelque chose dans une des fenêtres. Une personne était ligoté à une chaise et se faisait engeulé par un homme plutôt bâti. Voulant savoir ce qui se passait, les trois ninjas firent le tour du bloc et entrèrent dans la demeure. M. Kogawa était bâilloné et ligoté. Un homme lui parlait tandis que deux autres faisaient le guet. Hideki s’addressa à l’hommme qui parlait
- Que se passe-t’-il ici?
- Votre monsieur ici présent m’a emprunté de l’argent et ne m’a point remboursé. J’arrange les choses. Vous savez que c’est une propriété privée?
- Nous sommes des ninjas, en conséquent, nous avons le droit de pénétrer dans n’importe quel propriété si c’est pour le bien de la population.
- Bla, bla, bla. Encore plein de tralala de ninja…
- Vous êtes en infraction, vous n’avez pas le droit de faire cela. Dans ce cas-ci, vous pouvez aller voir quelqu’un au QG du village qui s’occupera de vous rendre votre argent.
- Et bien, si nous sommes en infraction…
Les deux hommes qui faisaient le guet en retrait s’avancèrent, katana à la main.
- Je vous conseille de déposer ces katanas et de vous rendre. Vous ne faites pas le poids contre deux jounins et un genin.
- Peut-être, mais cela ne nous empêche pas d’essayer.
Les deux hommes se ruèrent. Les trois shinobis esquivèrent leur attaque et se placèrent en position de combat. Hideki utilisa sa technique Suiton : Suiron et emprisonna l’un des hommes dans une prison aqueuse. Jeru s’occupa de l’autre homme. Il restait que Kotonaru pour s’occuper de l’autre.
- Alors, petit crétin. Tu oses t’attaquer à moi.
- Oui. Tu ne sembles pas très fort.
- Attends de voir, petit arrogant!
Quelques shurikens et kunais volèrent en direction du genin. Ce dernier sortit son poignard et se protéga contre les projectiles. Quelques projectiles d’eau suivèrent. D’un simple geste de main, Kotonaru balaya la deuxième vague. L’affinité Futon était très utile contre les attaques Suiton mineures. Enchaînant différentes techniques apprises à l’académie, le jeune Sankyoshi se défendait facilement contre son opposant. Il ne voulait pas blesser un membre de son village, même si c’est la pire des crapules. Il voulait arrêter son adversaire de façon indolore, comme l’a fait son père et son frère. C’était le temps d’utiliser le Chihö Bunken contre un adversaire de taille. Il ne l’avait utilisé que contre Reiji. Il utilisa sa technique. L’homme tomba sur les genoux en se prenant la tête. Kotonaru créa deux clones pour apréhender le criminel. Intrigué par cet homme, il lui posa quelques questions;
- Quel est votre nom, monsieur?
- Ayato. Ayato Kachi-Iru.
- D’habitude, un ninja est une personne qui est sensée aider la société, pas la ligotée sur une chaise, non?
- Je suis un ancien ninja. J’ai appris les rudiments lorsque j’étais plus jeune. J’ai décroché le titre de chuunin, mais j’ai arrêté la vie de ninja. Cela ne m’intéressait pas. J’ai été forcé par mon père à suivre cet entraînement.
- Voilà qui explique bien des choses. Nous vous amenons tous les trois. Vous allez vous expliquez à des personnes responsables.
[…]
- Je te remercie beaucoup mon garçon.
- Cela me fait plaisir, M. Kogawa.
- Tiens, voilà ta paye de l’autre fois, et une caisse de saké pour tes courageux acolytes.
- En fait, c’était mon père et mon frère.
- Dieu du ciel, prends une caisse suplémentaire! Honneur aux Sankyoshi!
- Merci énormément, monsieur.
- Je te donne congé pour demain, profites-en. Au revoir.
- Merci plus que tout, M. Kogawa. Au revoir.
Kotonaru se dirigea vers la demeure de ses parents. Par chance, Jeru s’y trouvait aussi.
- Que fais-tu avec ces caisses de saké, Kotonaru?
- C’est M. Kogawa qui nous les offrent comme cadeau de remerciement.
- C’est honorable de sa part, moi qui croyait que tous les vieux étaient des radins.
La soirée se termina par une bonne rassade de saké. Kotonaru comprend maintenant pourquoi cette bière est dite haute-qualité…
Le regard de son père était à la fois hardant, à la fois hésitant. Hideki avait amené Kotonaru dans son restaurant favori afin de lui annoncer une nouvelle. À leur arrivée, la place était vide, mais elle s’est rempli en avançant dans la soirée. Comme à son habitude, Kotonaru avait commandé un bol de nouilles au beurre suivi d’une tasse de thé. Les nouilles étaient délicieuses. Le thé, lui, était plutôt fade, pas comme les aimait le genin. La nourriture lui a rapidement fait oublier pourquoi il était ici. À la fin du repas, Hideki rappella à Kotonaru qu’elle était la raison de cet entretien;
– Tu te souviens pourquoi je t’ai amené ici, n’est-ce pas?
- Cela me revient, vous vouliez m’informer de quelque chose.
- Comprends donc, Kotonaru, que ce n’est pas facile de t’annoncer ce qui vaa suivre.
- Cela ne me dérange point, je ne suis pas pressé de toute façon.
- Tu as un frère, Jeru.
- Je sais, où voulez-vous en venir?
- Mais tu as aussi une sœur.
Kotonaru arrêta de respirer pendant une fraction de secondes. Il avait un frère, certe. Mais personne n’a jamais fait mention de l’existence d’une sœur. Kotonaru a vécu 15 ans dans l’ignorance, 15 à ne se douter de rien. Cette nouvelle chavira le jeune Sankyoshi.
- Elle s’appele Leïona. Elle a 22 ans à ce que je me souvienne.
- 22 ans, donc elle est plus vieille que moi?
- Exact.
- Mais pourquoi je ne l’a connais pas?
- Car tu ne l’as jamais vu. Elle habitait ici, à Gensou. Mais un gang qui m’est inconnu l’a pourchassait jour et nuit dans le but d’obtenir une rançon. Notre famille est plutôt riche, n’est-ce pas?
- Oui, père. Nous sommes dans la classe aisé.
- À l’âge de 7 ans, nous avons pensé favorable qu’elle soit exporter dans un autre village. Cela dans le but de la protéger, non seulement elle, mais nous aussi. Elle a prit le nom d’emprunt de Hynomori. J’ai réussi à m’entendre avec le ChikaraKage pour qu’elle commence son entraînement ninja. Les années ont passées et voilà maintenant 15 ans que nous l’avons pas revue.
- C’est déconcertant, tout cela.
- Je comprends très bien ta réaction.
- Est-ce qu’elle a continué son entraînement?
- Oui, elle est même devenue chuunin.
- Chuunin? Wow!
- Et oui.
- À quelle âge l’est-elle devenue?
- La dernière lettre qu’elle m’a envoyée date d’il y a 6 ans. Elle m’a expliquée qu’elle a décrochée le grade de chuunin. Si tu calcules bien, elle l’est devenue à 16 ans.
- C’est bien, mais pas autant que Jeru, lui il est devenu chuunin à 14 ans.
- Ton frère est un cas spécial, il apprend très vite. C’est pourquoi qu’aujourd’hui, malgré ses 20 ans, il est un jounin.
- Tu crois qu’un jour je pourrais la rencontrer?
- Si tu deviens chuunin, peut-être. Mais en tant que genin, tu ne peux quitter le village sans l’escorte d’un ninja de grade plus élevé.
- C’est stupide c’est loi.
- Je disais la même chose à ton âge, je voulais tant explorer ce vaste monde que j’ai mis les bouchées doubles et que j’ai tout donné afin de devenir chuunin. Les années ont passées et je suis maintenant jounin.
- M. Kogawa aussi pensait la même chose.
- Ce vieillard me surprendra toujours.
- Tu savais qu’il a déjà fais des missions avec le 3e GenKage?
- Oui, il était reconnu dans le village comme étant un candidat idéal pour le poste de Kage. Un certain Yuîchiro Saikuron l’a blessée à l’aide d’une technique Futon avancé.
- Mais bon, si nous revenons au sujet principal.
- Tu as raison, Kotonaru. Mais si tu réussissais à trouver un chuunin ou un jounin prêt à t’aider dans ta quête…
- J’avais penser à Kezashi.
- Kezashi Hykao, l’aveugle?
- C’est un très bon chuunin.
- Je reconnais que c’est un très bon chuunin, mais je pense qu’il n’est peut être pas apte à exécuter cette mission.
- Ses sens sont très aiguisés, il n’aura aucun problème à me suivre.
- C’est ton choix, mais fais bien attention.
- Avant de partir, pourriez-vous m’apprendre les rudiments de la médecine?
- Je suis heureux que tu t’intéresses à la médecine. Le nombre de fois que tu m’as dis ; <<J’en ai rien à balancer de la médecine!>>!
- Pour les longs trajets comme ceux-ci, c’est essentiel qu’un des ninjas sachent utiliser des techniques de soins.
- Tu as raison.
- Je vais parfaire un peu mon bukijutsu aussi.
- Tu n’as pas encore appris d’autres techniques de bukijutsu?
- Maître Suichiro et Jeru ne connaissent pas le bukijutsu.
- Je pourrais t’apprendre quelques nouvelles techniques…
- Ah oui ?
- Bien sûr, mais je peux le faire seulement demain. J’ai une autre mission. Je dois repartir espionner au pays de la foudre.
- Je serais là demain, à l’aube.
- Et je t’attenderai.
Les deux hommes se saluèrent et partirent chacun de leur côté. Quelle discussion…. Leïona, ça ne lui dis rien, il devrait peut-être s’informer auprès de sa mère. Kotonaru fonça vers la demeure familiale. Quelques coins de rue plus loin, il trouva la maison. Cette maison était bien grande. Elle contenait 8 pièces ; l’appartement de Tame, sa mère, l’appartement d’Hideki, deux chambres d’invités, un dojo, une pièce servant de remise d’aliments, une pièce où était entretenu les armes et un autre pièce où un petit sauna s’y trouvait. Une cour intérieur permettait de se détendre en tout temps. Tame faisait aussi pousser des fleurs exotiques dans ce jardin. Des fleurs que l’on trouvait que dans des régions éloignés, surtout dans la partie sud de l’île Angou. Les murs étaient décorés de symboles et d’écriture relatant l’histoire du clan Sankyoshi, depuis ses tous débuts lors de sa fondation, avec Tetoka Sankyoshi aka le vieux barbu. Kotonaru passait une bonne partie de son temps à lire ces choses. Les fenêtres étaient décorés avec des magnifiques éventails dorés qui faisaient paraître la maison comme un château. Le petit genin entra dans la demeure. Il était sûr de trouver sa mère dans le jardin. Elle l’invita à s’asseoir sur l’une des magnifiques bancs sculptés par Jeru.
- Je suis content de te voir, Kotonaru. Qu’est-ce qui t’amène ici?
- C’est Leïona, ma sœur. Père m’en a fait la mention.
- Nous avons cru bon que tu le saches.
- J’aimerais en savoir plus sur le gang qui pourchassait Leïona.
- Ce gang…*soupir* C’est le gang des Martelleurs. Ils connaissent les familles les plus réputées de Gensou et n’hésite pas à en capturer un membre pour une rançon quelconque. Ils essayaient pas tous les moyens de capturer Leïona, car comme tu le sais, ton père a accès à beaucoup d’argent. Vu qu’il est un espion dans un pays voisin, les récompenses de missions sont très élevées dû aux risques qu’il encourt à chacune d’entre elles. La plupart du temps, les rançons peuvent varier de 15.000 ryos à 50.000 ryos, mais dans notre cas, cela pourrait monter à 100.000 ryos, somme dont même nous ne pouvons disposer.
- Je comprends mieux, mais qui est donc le chef des Martelleurs?
- Un certain Smokey Sawasuzu.
- Smokey Sawasuzu….
[/i]Kotonaru resta songeur un instant…[/i]
- Selon un jounin l’ayant déjà vu, il tire les ficelles de son gang de par des souterrains en dessous du village.
- Des souterrains en dessous du village?
- Ce n’est qu’un possible emplacement de leur réseau, ils pourraient être n’importe où dans le monde de Shinnen.
- Même en dessous de nous, en train de nous écouter?
- Cela est impossible, Jeru et Hideki ont déjà vérifiés qu’il n’avait rien en dessous de la demeure.
- Je suis rassuré.
- Comptes-tu aller à Chikara?
- Oui.
- Qui viendra avec toi? Tu sais très bien que tu n’as droit que de sortir que sous ordre d’un chuunin ou d’un jounin.
- Je le sais, c’est pourquoi j’ai demandé à Kezashi, et même si elle est encore genin, Basileia va peut-être venir aussi.
- C’est pas mal, mais tu dois comprendre que les Martelleurs sont sérieux et n’hésiteront pas à mettre leurs meilleurs hommes à vos trousses.
- C’est pourquoi je vais chercher un jounin prêt à nous suivre!
- Comme?
- Je sais pas, je pensais plus à des jounins de Chikara pour le retour, qui sera sans doute plus dangereux.
- Ce serait une bonne idée, qui as-tu interpellé pour cette mission?
- Hayamaru Daihoshi. Un chuunin, Keitaro Tameiki, et un genin expérimenté, Tokri Utak.
- C’est bien. J’espère que tout se passera bien pour toi.
- Je l’espère aussi.
[/i]Kotonaru embrassa sa mère et partit de la demeure. Le soleil commençait à descendre. Il se dirigea vers les commerces et alla manger un morceau. Rempli, il alla courir un peu. Il se mit des poids aux mollets et fit plusieurs fois le tour du village en courant. Après quelques tours, ses mollets semblaient vouloir lâcher, mais si il voulait retrouver sa sœur, il devrait s’y mettre à fond. Il fit une dizaine de tours supplémentaires et s’arrêta devant son appartement. En rentrant, il se débarassa de ses poids et sauta dans son lit. Il s’endormit en moins de deux. Quelques minutes passèrent et il dormait à poings fermés, en train de rêver à sa sœur. À quoi pouvait-elle ressembler? [/i]
[…]
<<Bip bip, bip bip, bip bip…>>
Le réveille-matin sonna et Kotonaru se leva. Il remarqua qu’il s’était couché avec ses vêtements, cela lui ferait un chose de moins à faire. Une bonne tasse de thé le réveilla et il sortit de chez lui. Il était environ 6h du matin et il devait aller s’entraîner avec son père. Il devait lui apprendre les rudiments de la médecine et une technique de bukijutsu. Après de longues minutes de marche, il trouva son père à l’endroit prévu.
- J’espère que tu as bien dormi, nous avons un lourd entraînement à venir.
Les deux ninjas s’y mirent. En commençant, Hideki montra à Kotonaru les rudiments de la médecine. Il lui apprit comment utiliser des bandages et à transporter un blessé. Là venait le temps d’apprendre une technique de soin.
- Bon, cette technique s’appele Kuzuguchi no Heisa, ou fermeture de plaie. Elle consiste à utiliser sa main comme outil. Tu fais passer du chakra dans ta main et en utilisant cette technique, tu peux fermer une plaie. À ton stade, des petites plaies seront facile à guérir.
- Cool.
En marchant dans la forêt, ils trouvèrent un cerf qui semblait blessé. Il était encore vivant. C’était le moment de mettre la technique à l’épreuve. Kotonaru s’approcha du cerf et trouva sa plaie. Il fit passer du chakra dans sa main et utilisa sa technique.
<<Kuzuguchi no Heisa!>>
Comme l’avait dit Hideki, la plaie se referma peu à peu. Après quelques minutes de soins, le cerf était debout sur ses pattes et prêt à continuer de vivre. Il émit un son qui semblait vouloir dire merci et partit en direction inverse.
- Bravo, Kotonaru. Je suis fier de toi.
- Je crois que cette technique me sera utile.
- Il est maintenant le temps de t’apprendre la technique de bukijutsu que je t’ai promise.
- Yes!
- Elle s’appele Buröbakkurame. Cette technique est très compliquée. Elle consiste à faire apparaître des shurikens.
- Dans ce cas, c’est une technique de ninjutsu?
- Pas tout à fait. Après de nombreux questionnements, cette technique a été considéré comme bukijutsu.
- Qu’arrive-t-il après avoir fait apparaître les shurikens?
- Et bien, après, tu peux les contrôler à ta guise, mais dès qu’elles ont touchés l’adversaire, tu ne peux plus les utiliser. Tu peux matérialiser jusqu’à 10 shurikens, chacuns contrôlés par un doigt. C’est une technique utilisant énormément de chakra.
- Comment peut-on faire apparaître des shurikens?
- Par la seule force de pensée. Des ondes transmettront ton chakra de par ton cerveau jusqu’en dans l’univers, ensuite, tu peux faire prendre forme à ton chakra. La quantité de chakra va modifier la consistance de tes projectiles et le contrôle que tu auras sur eux.
- Peut-on faire apparaître autre chose que des shurikens?
- En tant que genin, il est pratiquement impossible de faire apparaître autre chose que des shurikens. Plus tard, tu pourras faire apparaître des kunais et des shakens.
Kotonaru, sous observations de son père, commença à tester cette technique. Premier essai : un seul shuriken a pu être maîtrisé, sur un total de 3 apparus. Deuxième essai, même chose. Le jeune Sankyoshi essaya une dizaine de fois, mais dû arrêter par manque de chakra. Son meilleur résultat fut 4 shurikens contrôlés sur 6 apparus. Il était très fier de lui, il venait d’apprendre deux nouvelles techniques extraordinaires. Le temps avait passer très rapidement et il était maintenant passé 8 heures du soir. Malgré sa grande fatigue, il réussit à retourner chez lui. Il but une tasse de thé et pensa à sa sœur. À quoi pouvait-elle ressembler? Il avait vu l’image d’une jeune femme dans son rêve. Elle avait des traits fins et une très belle silhouette. Ses yeux verts, symbole du clan, faisaient croire à Kotonaru que c’était sûrement sa sœur. Elle avait aussi les cheveux noirs tombants et portait deux bandeaux ; sur le bras gauche, celui de Gensou, et sur le bras droit, celui de Chikara. Le genin resta songeur à propos de ce rêve, il ne devait pas se faire d’image pré-fabriquée de Leïona, il ne l’avait jamais vue. Comme le jour d’avant, il alla se coucher tout habillé et s’endormit d’un seul coup.
[…]
Le son de la sonnette de la porte d’entrée réveilla Kotonaru. Il regarda l’horloge ; 11h40. Il avait dormit tout ce temps-là. Étant déjà tout habillé, il alla répondre. C’était Basileia.
- Bonjour Kotonaru!
La lueur du jour et les yeux éblouissants de Basi aveuglèrent le jeune Sankyoshi. La joie incessante de la kunoichi énervait tout le temps Kotonaru.
- Que fais-tu ici?
- Je suis venue t’annoncer que je pourrais venir avec toi!
- Où?
- Tu ne te souviens pas? Tu m’as proposé de t’accompagner à Chikara pour retrouver Leïona!
- Ah oui, c’est vrai. Mais pourquoi j’ai fais ça.
- Quand allons-nous partir?
- Quand un chuunin ou un jounin acceptera de venir avec nous, soit nous attendons le retour de mon frère.
- Tu as un frère?
- Surprise!
- Je ne le savais pas, comment s’appele-t-il?
- Jeru.
- Jeru Sankyoshi, ça me dit quelque chose.
- Bon ben, si t’as rien d’autre à dire, tu pourrais retourner chez toi?
- D’accord, au revoir!
*flan*
Kotonaru ferma la porte brusquement.
- Elle m’énerve…Mais au moins, elle viendra avec nous. Ces techniques de soins seront utiles.
– Tu te souviens pourquoi je t’ai amené ici, n’est-ce pas?
- Cela me revient, vous vouliez m’informer de quelque chose.
- Comprends donc, Kotonaru, que ce n’est pas facile de t’annoncer ce qui vaa suivre.
- Cela ne me dérange point, je ne suis pas pressé de toute façon.
- Tu as un frère, Jeru.
- Je sais, où voulez-vous en venir?
- Mais tu as aussi une sœur.
Kotonaru arrêta de respirer pendant une fraction de secondes. Il avait un frère, certe. Mais personne n’a jamais fait mention de l’existence d’une sœur. Kotonaru a vécu 15 ans dans l’ignorance, 15 à ne se douter de rien. Cette nouvelle chavira le jeune Sankyoshi.
- Elle s’appele Leïona. Elle a 22 ans à ce que je me souvienne.
- 22 ans, donc elle est plus vieille que moi?
- Exact.
- Mais pourquoi je ne l’a connais pas?
- Car tu ne l’as jamais vu. Elle habitait ici, à Gensou. Mais un gang qui m’est inconnu l’a pourchassait jour et nuit dans le but d’obtenir une rançon. Notre famille est plutôt riche, n’est-ce pas?
- Oui, père. Nous sommes dans la classe aisé.
- À l’âge de 7 ans, nous avons pensé favorable qu’elle soit exporter dans un autre village. Cela dans le but de la protéger, non seulement elle, mais nous aussi. Elle a prit le nom d’emprunt de Hynomori. J’ai réussi à m’entendre avec le ChikaraKage pour qu’elle commence son entraînement ninja. Les années ont passées et voilà maintenant 15 ans que nous l’avons pas revue.
- C’est déconcertant, tout cela.
- Je comprends très bien ta réaction.
- Est-ce qu’elle a continué son entraînement?
- Oui, elle est même devenue chuunin.
- Chuunin? Wow!
- Et oui.
- À quelle âge l’est-elle devenue?
- La dernière lettre qu’elle m’a envoyée date d’il y a 6 ans. Elle m’a expliquée qu’elle a décrochée le grade de chuunin. Si tu calcules bien, elle l’est devenue à 16 ans.
- C’est bien, mais pas autant que Jeru, lui il est devenu chuunin à 14 ans.
- Ton frère est un cas spécial, il apprend très vite. C’est pourquoi qu’aujourd’hui, malgré ses 20 ans, il est un jounin.
- Tu crois qu’un jour je pourrais la rencontrer?
- Si tu deviens chuunin, peut-être. Mais en tant que genin, tu ne peux quitter le village sans l’escorte d’un ninja de grade plus élevé.
- C’est stupide c’est loi.
- Je disais la même chose à ton âge, je voulais tant explorer ce vaste monde que j’ai mis les bouchées doubles et que j’ai tout donné afin de devenir chuunin. Les années ont passées et je suis maintenant jounin.
- M. Kogawa aussi pensait la même chose.
- Ce vieillard me surprendra toujours.
- Tu savais qu’il a déjà fais des missions avec le 3e GenKage?
- Oui, il était reconnu dans le village comme étant un candidat idéal pour le poste de Kage. Un certain Yuîchiro Saikuron l’a blessée à l’aide d’une technique Futon avancé.
- Mais bon, si nous revenons au sujet principal.
- Tu as raison, Kotonaru. Mais si tu réussissais à trouver un chuunin ou un jounin prêt à t’aider dans ta quête…
- J’avais penser à Kezashi.
- Kezashi Hykao, l’aveugle?
- C’est un très bon chuunin.
- Je reconnais que c’est un très bon chuunin, mais je pense qu’il n’est peut être pas apte à exécuter cette mission.
- Ses sens sont très aiguisés, il n’aura aucun problème à me suivre.
- C’est ton choix, mais fais bien attention.
- Avant de partir, pourriez-vous m’apprendre les rudiments de la médecine?
- Je suis heureux que tu t’intéresses à la médecine. Le nombre de fois que tu m’as dis ; <<J’en ai rien à balancer de la médecine!>>!
- Pour les longs trajets comme ceux-ci, c’est essentiel qu’un des ninjas sachent utiliser des techniques de soins.
- Tu as raison.
- Je vais parfaire un peu mon bukijutsu aussi.
- Tu n’as pas encore appris d’autres techniques de bukijutsu?
- Maître Suichiro et Jeru ne connaissent pas le bukijutsu.
- Je pourrais t’apprendre quelques nouvelles techniques…
- Ah oui ?
- Bien sûr, mais je peux le faire seulement demain. J’ai une autre mission. Je dois repartir espionner au pays de la foudre.
- Je serais là demain, à l’aube.
- Et je t’attenderai.
Les deux hommes se saluèrent et partirent chacun de leur côté. Quelle discussion…. Leïona, ça ne lui dis rien, il devrait peut-être s’informer auprès de sa mère. Kotonaru fonça vers la demeure familiale. Quelques coins de rue plus loin, il trouva la maison. Cette maison était bien grande. Elle contenait 8 pièces ; l’appartement de Tame, sa mère, l’appartement d’Hideki, deux chambres d’invités, un dojo, une pièce servant de remise d’aliments, une pièce où était entretenu les armes et un autre pièce où un petit sauna s’y trouvait. Une cour intérieur permettait de se détendre en tout temps. Tame faisait aussi pousser des fleurs exotiques dans ce jardin. Des fleurs que l’on trouvait que dans des régions éloignés, surtout dans la partie sud de l’île Angou. Les murs étaient décorés de symboles et d’écriture relatant l’histoire du clan Sankyoshi, depuis ses tous débuts lors de sa fondation, avec Tetoka Sankyoshi aka le vieux barbu. Kotonaru passait une bonne partie de son temps à lire ces choses. Les fenêtres étaient décorés avec des magnifiques éventails dorés qui faisaient paraître la maison comme un château. Le petit genin entra dans la demeure. Il était sûr de trouver sa mère dans le jardin. Elle l’invita à s’asseoir sur l’une des magnifiques bancs sculptés par Jeru.
- Je suis content de te voir, Kotonaru. Qu’est-ce qui t’amène ici?
- C’est Leïona, ma sœur. Père m’en a fait la mention.
- Nous avons cru bon que tu le saches.
- J’aimerais en savoir plus sur le gang qui pourchassait Leïona.
- Ce gang…*soupir* C’est le gang des Martelleurs. Ils connaissent les familles les plus réputées de Gensou et n’hésite pas à en capturer un membre pour une rançon quelconque. Ils essayaient pas tous les moyens de capturer Leïona, car comme tu le sais, ton père a accès à beaucoup d’argent. Vu qu’il est un espion dans un pays voisin, les récompenses de missions sont très élevées dû aux risques qu’il encourt à chacune d’entre elles. La plupart du temps, les rançons peuvent varier de 15.000 ryos à 50.000 ryos, mais dans notre cas, cela pourrait monter à 100.000 ryos, somme dont même nous ne pouvons disposer.
- Je comprends mieux, mais qui est donc le chef des Martelleurs?
- Un certain Smokey Sawasuzu.
- Smokey Sawasuzu….
[/i]Kotonaru resta songeur un instant…[/i]
- Selon un jounin l’ayant déjà vu, il tire les ficelles de son gang de par des souterrains en dessous du village.
- Des souterrains en dessous du village?
- Ce n’est qu’un possible emplacement de leur réseau, ils pourraient être n’importe où dans le monde de Shinnen.
- Même en dessous de nous, en train de nous écouter?
- Cela est impossible, Jeru et Hideki ont déjà vérifiés qu’il n’avait rien en dessous de la demeure.
- Je suis rassuré.
- Comptes-tu aller à Chikara?
- Oui.
- Qui viendra avec toi? Tu sais très bien que tu n’as droit que de sortir que sous ordre d’un chuunin ou d’un jounin.
- Je le sais, c’est pourquoi j’ai demandé à Kezashi, et même si elle est encore genin, Basileia va peut-être venir aussi.
- C’est pas mal, mais tu dois comprendre que les Martelleurs sont sérieux et n’hésiteront pas à mettre leurs meilleurs hommes à vos trousses.
- C’est pourquoi je vais chercher un jounin prêt à nous suivre!
- Comme?
- Je sais pas, je pensais plus à des jounins de Chikara pour le retour, qui sera sans doute plus dangereux.
- Ce serait une bonne idée, qui as-tu interpellé pour cette mission?
- Hayamaru Daihoshi. Un chuunin, Keitaro Tameiki, et un genin expérimenté, Tokri Utak.
- C’est bien. J’espère que tout se passera bien pour toi.
- Je l’espère aussi.
[/i]Kotonaru embrassa sa mère et partit de la demeure. Le soleil commençait à descendre. Il se dirigea vers les commerces et alla manger un morceau. Rempli, il alla courir un peu. Il se mit des poids aux mollets et fit plusieurs fois le tour du village en courant. Après quelques tours, ses mollets semblaient vouloir lâcher, mais si il voulait retrouver sa sœur, il devrait s’y mettre à fond. Il fit une dizaine de tours supplémentaires et s’arrêta devant son appartement. En rentrant, il se débarassa de ses poids et sauta dans son lit. Il s’endormit en moins de deux. Quelques minutes passèrent et il dormait à poings fermés, en train de rêver à sa sœur. À quoi pouvait-elle ressembler? [/i]
[…]
<<Bip bip, bip bip, bip bip…>>
Le réveille-matin sonna et Kotonaru se leva. Il remarqua qu’il s’était couché avec ses vêtements, cela lui ferait un chose de moins à faire. Une bonne tasse de thé le réveilla et il sortit de chez lui. Il était environ 6h du matin et il devait aller s’entraîner avec son père. Il devait lui apprendre les rudiments de la médecine et une technique de bukijutsu. Après de longues minutes de marche, il trouva son père à l’endroit prévu.
- J’espère que tu as bien dormi, nous avons un lourd entraînement à venir.
Les deux ninjas s’y mirent. En commençant, Hideki montra à Kotonaru les rudiments de la médecine. Il lui apprit comment utiliser des bandages et à transporter un blessé. Là venait le temps d’apprendre une technique de soin.
- Bon, cette technique s’appele Kuzuguchi no Heisa, ou fermeture de plaie. Elle consiste à utiliser sa main comme outil. Tu fais passer du chakra dans ta main et en utilisant cette technique, tu peux fermer une plaie. À ton stade, des petites plaies seront facile à guérir.
- Cool.
En marchant dans la forêt, ils trouvèrent un cerf qui semblait blessé. Il était encore vivant. C’était le moment de mettre la technique à l’épreuve. Kotonaru s’approcha du cerf et trouva sa plaie. Il fit passer du chakra dans sa main et utilisa sa technique.
<<Kuzuguchi no Heisa!>>
Comme l’avait dit Hideki, la plaie se referma peu à peu. Après quelques minutes de soins, le cerf était debout sur ses pattes et prêt à continuer de vivre. Il émit un son qui semblait vouloir dire merci et partit en direction inverse.
- Bravo, Kotonaru. Je suis fier de toi.
- Je crois que cette technique me sera utile.
- Il est maintenant le temps de t’apprendre la technique de bukijutsu que je t’ai promise.
- Yes!
- Elle s’appele Buröbakkurame. Cette technique est très compliquée. Elle consiste à faire apparaître des shurikens.
- Dans ce cas, c’est une technique de ninjutsu?
- Pas tout à fait. Après de nombreux questionnements, cette technique a été considéré comme bukijutsu.
- Qu’arrive-t-il après avoir fait apparaître les shurikens?
- Et bien, après, tu peux les contrôler à ta guise, mais dès qu’elles ont touchés l’adversaire, tu ne peux plus les utiliser. Tu peux matérialiser jusqu’à 10 shurikens, chacuns contrôlés par un doigt. C’est une technique utilisant énormément de chakra.
- Comment peut-on faire apparaître des shurikens?
- Par la seule force de pensée. Des ondes transmettront ton chakra de par ton cerveau jusqu’en dans l’univers, ensuite, tu peux faire prendre forme à ton chakra. La quantité de chakra va modifier la consistance de tes projectiles et le contrôle que tu auras sur eux.
- Peut-on faire apparaître autre chose que des shurikens?
- En tant que genin, il est pratiquement impossible de faire apparaître autre chose que des shurikens. Plus tard, tu pourras faire apparaître des kunais et des shakens.
Kotonaru, sous observations de son père, commença à tester cette technique. Premier essai : un seul shuriken a pu être maîtrisé, sur un total de 3 apparus. Deuxième essai, même chose. Le jeune Sankyoshi essaya une dizaine de fois, mais dû arrêter par manque de chakra. Son meilleur résultat fut 4 shurikens contrôlés sur 6 apparus. Il était très fier de lui, il venait d’apprendre deux nouvelles techniques extraordinaires. Le temps avait passer très rapidement et il était maintenant passé 8 heures du soir. Malgré sa grande fatigue, il réussit à retourner chez lui. Il but une tasse de thé et pensa à sa sœur. À quoi pouvait-elle ressembler? Il avait vu l’image d’une jeune femme dans son rêve. Elle avait des traits fins et une très belle silhouette. Ses yeux verts, symbole du clan, faisaient croire à Kotonaru que c’était sûrement sa sœur. Elle avait aussi les cheveux noirs tombants et portait deux bandeaux ; sur le bras gauche, celui de Gensou, et sur le bras droit, celui de Chikara. Le genin resta songeur à propos de ce rêve, il ne devait pas se faire d’image pré-fabriquée de Leïona, il ne l’avait jamais vue. Comme le jour d’avant, il alla se coucher tout habillé et s’endormit d’un seul coup.
[…]
Le son de la sonnette de la porte d’entrée réveilla Kotonaru. Il regarda l’horloge ; 11h40. Il avait dormit tout ce temps-là. Étant déjà tout habillé, il alla répondre. C’était Basileia.
- Bonjour Kotonaru!
La lueur du jour et les yeux éblouissants de Basi aveuglèrent le jeune Sankyoshi. La joie incessante de la kunoichi énervait tout le temps Kotonaru.
- Que fais-tu ici?
- Je suis venue t’annoncer que je pourrais venir avec toi!
- Où?
- Tu ne te souviens pas? Tu m’as proposé de t’accompagner à Chikara pour retrouver Leïona!
- Ah oui, c’est vrai. Mais pourquoi j’ai fais ça.
- Quand allons-nous partir?
- Quand un chuunin ou un jounin acceptera de venir avec nous, soit nous attendons le retour de mon frère.
- Tu as un frère?
- Surprise!
- Je ne le savais pas, comment s’appele-t-il?
- Jeru.
- Jeru Sankyoshi, ça me dit quelque chose.
- Bon ben, si t’as rien d’autre à dire, tu pourrais retourner chez toi?
- D’accord, au revoir!
*flan*
Kotonaru ferma la porte brusquement.
- Elle m’énerve…Mais au moins, elle viendra avec nous. Ces techniques de soins seront utiles.
Kotonaru faisait les cents pas dans le bureau du GenKage. Il devait partir en mission périlleuse jusqu’à Chikara pour ramener sa sœur, Leïona. Il était accompagné de ceux qui sont censés l’accompagner. Suichiro, Reiji, Basileia, Kiai et Lyo étaient avec lui. Se tenant devant lui le ténébreux Ryoshima Tremeres. Ce vampire, bien qu’il soit inoffensif, fesait trembler le jeune genin de 14 ans.
[Ryoshima] - Tu sais, Kotonaru, ce n’est pas si facile de faire l’aller-retour entre Gensou et Chikara. Le gang des Martelleurs surveille de près les déplacements extérieurs de ta sœur.
[Kotonaru] - Sauf votre respect, je pense personnellement que 4 genins accompagnés d’un chuunin et d’un jounin sont parfaitement capable d’accomplir ce genre de mission. Surtout qu’un autre genin et un autre chuunin se joindront à nous pour le retour. J’attends même la confirmation d’Hayamaru, un jounin chikarate.
[Ryoshima] - Je comprends mais tu devras faire bien attention. Je suis d’accord à te confier cette mission. Tu seras sous la tutelle de ton sensei, Suichiro, ainsi que Lyo, un chuunin d’élite.
[Kotonaru] - Je vous remercie énormément, monsieur.
[Ryoshima] - Mais une dernière chose.
[Kotonaru] - Oui?
[Ryoshima] - Les Martelleurs forment un groupe très dangereux. Leur quartier général n’a jamais pu être trouvé. Selon une équipe d’anbu, leur QG se trouverait dans un labyrinthe de souterrains situés dans une partie du Yuukan. Si vous le pouvez, je vous demanderais de trouver des informations ur l’emplacement de cette base. Bien sûr, cela est facultatif.
[Kotonaru] - Bien, nous ferons tout ce que nous pouvons pour y remédier.
Après une série d’au revoir officiels, le petit groupe quitta le bureau du GensouKage. Ils sortirent de l’établissement.
[Kiai] – Que faisons-nous maintenant?
[Kotonaru] – Nous partirons dès que tout le monde sera prêt.
[Suichiro] – Je crois que nous pouvons partir bientôt, mais il va falloir se préparer.
[Kiai] – Préparer quoi?
[Suichiro] – Il va falloir s’entraîner et simuler des combats. Si on tombe sur des Martelleurs, il va falloir réagir adéquatement.
[Lyo] – Suichiro a raison, il va falloir bien se préparer à toutes éventualités.
[Kotonaru] – Quand allons-nous partir?
[Suichiro] – Nous avons le feu vert pour partir immédiatement, mais je décide que nous partirons dans 3 jours afin de nous donner un délai.
[Lyo] – Je suis d’accord, 3 jours seront suffisant si nous nous entraînons bien.
[Suichiro] – En tant que leader du groupe, je décrète que vous soyez tous à l’orée de la fôret demain. Suis-je bien clair?
Les 5 autres ninjas acquièserent. Chacun partirent de leur côtés. Ils avaient donc 3 jours pour paufiner leurs techniques et se préparer. Kotonaru avait peut-être une longueur d’avance sur les autres genins, mais il ne devait pas prendre cela comme acquit. Il s’arrêta un moment au restaurant pour grignoter un morceau. Il pensait à M. Kogawa. Le vieillard lui avait donner congé pour sa mission, mais il n’était pas capable de transporter les caisses seul. Heureusement que Jeru s’est porté volontaire pour me remplacer. En sortant, il remarqua que Reiji et Maï l’attendait.
[Reiji] – Kotonaru, je veux ma revanche.
[Kotonaru] – Quelle revanche?
[Reiji] – Pour notre dernier combat, je veux sauver mon honneur.
[Kotonaru] – Tu n’as pas peur de te blesser encore?
[Reiji] – Cette fois-ci, Suichiro sera là pour nous superviser.
[Kotonaru] – J’accpete le défi, mais gâre à toi.
[Reiji] – Suis-moi, nous avons trouvé L’endroit idéal pour se combattre.
Reiji emmena Kotonaru avec lui et ils marchèrent pendant au moins 10 minutes. Ils arrivèrent devant une magnifique clairière où se tenait sensei Suichiro.
[Suichiro] – Cette fois-ci, je superviserais votre combat. Si quelque chose arrive, je vous arrêterai. Pour ce combat, il y a une surprise.
[Kotonaru] – Une surprise?
[Suichiro] – En effet, vous combatterez chacun en duo. Reiji, tu seras avec Basileia, et toi Kotonaru, tu seras avec Kiai.
[Reiji] – Parfait.
[Kotonaru] – Cela me convient.
Basileia, Kiai et Lyo sortirent de dernière un arbre.
[Lyo] – Les règles sont simples. Pas de tricherie. Tout les jutsus sont acceptés. Que le combat commence!
Kotonaru et Kiai se placèrent un à côté de l’autre tandis que leurs opposants peinaient à trouver une position de combat adéquate. Kiai fonça sur Reiji, kunaï à la main. Reiji reculait lentement tout en évitant les coups de Kiai.
[Reiji] – Katon : Nokoribi!
Une vague de braises ardentes déferla sur Kiai. Ce dernier dut stopper son offensive et fut contraint de retourner auprès de Kotonaru. Basileia fonça sur Kiai, profitant d’un instant de déconcentration. Lorsque le poing de la kunoichi s’en alla le frapper, Kotonaru bondit et arrêta Basileia. Tenant le bras de Basileia d’une main et préparant un jutsu de l’autre, il semblait pourtant confiant.
[Kotonaru] – Futon : Sukoru!
Une bourrasque propulsa la jeune Inari au loin. Très fier de son coup, il aida Kiai à se relever. Reiji s’approcha à grande vitesse du jeune Sankyoshi et engaga un combat de lames intense. Face au puissant poignard de Kotonaru, le petit kunaï de Reiji ne faisait pas le poids. Après un dur coup, le kunaï glissa des mains du garçon qui fut obligé de mettre son genjutsu à l’œuvre.
[Reiji] – Reddo Binjon no Jutsu!
Kotonaru partit en trance. Tout était rouge et tournoyait. Il essayait tant bien que mal de se défaire de l’emprise de Reiji mais en vain. Il voyait Kiai qui se défendait contre Basileia, mais il ne pouvait pas l’aider. C’est à ce moment que Kotonaru eu une idée. Ayant ses membres prêt à l’usage, il tenta son propre genjutsu.
[Kotonaru] – Chihö Bunken!
Kotonaru commença à tournoyer à son tour. Il tomba sur le derrière. Le genjutsu avait été stoppé et Reiji avait fait un face contre terre. Le jeune Sankyoshi en profita pour s’éloigner un peu. Le combat devenait de plus en plus harudu entre les deux autres genins.
[Kotonaru] – Bunshin no Jutsu!
Il créa quelques clones afin d’aider Kiai. Basileia commençait à perdre confiance à la vue des clones. Elle fit un petit bond en arrière.
[Basileia] – Bunshin no Jutsu!
Elle créa des clones pour combattre ceux de Kotonaru.
[Kotonaru] – Futon : Ha wo Kaesu!
Kotonaru lança son poignard en direction clones de Basi. Le poignard eut raison de quelques-uns mais pas de tous. Le poignard revena tel un boomerang et disposa des derniers clones. Les clones du Sankyoshi avaient le champ libre. Malgré la hargne qui habitait la kunoichi, elle fut blessée aux bras. Elle se retira afin de se soigner. Reiji s’était relevé et avait amorcé sa technique héréditaire.
[Reiji] – Katon : Jinken no Seika phase 1!
Le bras droit de Reiji s’enflamma et il courut en direction de Kotonaru. Il esquiva les attaques du Yamazu mais fut touché au torse. La chaleur était insoutenable et une marque de brulûre fit son apparition. Kiai fit son entrée et dégaina un coup de poing au visage de Reiji. Ce dernier dut s’éloigner. Une marque rouge ornait le visage de celui-ci. Kiai aida Kotonaru à se relever.
[Kiai] – Tu es correct ?
[Kotonaru] – Oui oui, ça va.
Le jeune genin s’éloigna et commença à soigner sa brûlure.
[Kotonaru] – Je ne sais pas si ça va marcher, cette technique est seulement senser soigner les plaies, et non les brûlures. Kuzuguchi no Heisa!
Kotonaru plaça sa main sur son torse. Rien, comme il l’avait prédit, cette technique ne servait à rien dans ce cas-ci. Il avait dépensé beaucoup de chakra pour rien. Pendant qu’il tentait de se soigner, Kiai devait affronter deux ninjas à lui seul.
[Kotonaru] – C’est tout ou rien!
Il s’approcha un peu du combat mais fit attention de ne pas se faire remarquer.
[Kotonaru] – Buröbakkurame!
10 shurikens parfaits se matérialisèrent grâce aux ondes de chakra. Les contrôlant de ses doigts, il les envoyèrent en direction des deux adversaires. Ils ne rendirent compte de rien et Reiji recevit deux shurikens dans le dos tandis que Basi en recevit un dans chaque bras et un autre dans la cuisse. Cette dernière fut forcer de quitter l’affrontement. Il ne restait plus que Kotonaru, qui avait vidé sa réserve de chakra, Kiai, moins fougueux qu’au début, contre Reiji qui semblait en pleine possession de ses moyens. Il était maintenant en phase 2, ses 2 bras étaient en feu.
[Reiji] – Katon : Hinotama!
De redoutables boules de feu furent envoyer par ses mains. L’une d’elles toucha Kiai au visage. Ce dernier tomba par terre tandis que Kotonaru, lui, recevait les boules de feu sur ses bras avec lesquels il se protégait le visage. Profitant de cet instant de stupeur, Kotonaru recevit un coup de pied au ventre. Il cracha une gorgée de sang. Suichiro et Lyo le sortit du combat. Il ne restait plus que Kiai et Reiji. Du côté de Kiai, tout semblait aller mal, mais du côté de Reiji, la phase 3 avait été activée. Les jambes de Reiji prirent feu, lui donnant le pouvoir de courir à grande vitesse. Ce dernier courut autour de Kiai afin de former un cercle de feu. Emprisonné dans les flames, Kiai n’eut pas le choix mais que d’utiliser le sceau du dragon. D’un seul coup, Kiai sortit du cercle enflammé et se mit à frapper durement Reiji. Il semblait en pleine possession de ses moyens. Son chakra avait doublé et il reprenait l’avantage. La puissance du Jinken no Seika de Reiji diminuait à vu d’œil et finit par stopper. Maintenant vulnérable, il ne pouvait offrir résisatance à Kiai. Le combat se termina, Reiji avait été envoyé au tapis. Se tenant à peine debout dû aux effets du sceau, il leva le bras en signe de victoire. Les deux surveillants foncèrent en direction des deux combattants. Lyo s’occupa de Reiji tandis que Suichiro essayait de maintenir Kiai en vie. Les deux allait bien et les 4 combattants se serrèrent la main.
[Reiji] – Vous avez gagné, félicitations. Ma revanche n’a pas marchée.
[Kiai] – Vous avez bien combattu, je suis fier de vous même si vous avez perdu.
[Kotonaru] – Je crois que nous pouvons rentrer chez nous, je suis exténué.
Chacun partirent en direction de leur demeure. Ça avait été un dur combat mais l’équipe formé de Kotonaru et Kiai avait eu le dessus.
[Ryoshima] - Tu sais, Kotonaru, ce n’est pas si facile de faire l’aller-retour entre Gensou et Chikara. Le gang des Martelleurs surveille de près les déplacements extérieurs de ta sœur.
[Kotonaru] - Sauf votre respect, je pense personnellement que 4 genins accompagnés d’un chuunin et d’un jounin sont parfaitement capable d’accomplir ce genre de mission. Surtout qu’un autre genin et un autre chuunin se joindront à nous pour le retour. J’attends même la confirmation d’Hayamaru, un jounin chikarate.
[Ryoshima] - Je comprends mais tu devras faire bien attention. Je suis d’accord à te confier cette mission. Tu seras sous la tutelle de ton sensei, Suichiro, ainsi que Lyo, un chuunin d’élite.
[Kotonaru] - Je vous remercie énormément, monsieur.
[Ryoshima] - Mais une dernière chose.
[Kotonaru] - Oui?
[Ryoshima] - Les Martelleurs forment un groupe très dangereux. Leur quartier général n’a jamais pu être trouvé. Selon une équipe d’anbu, leur QG se trouverait dans un labyrinthe de souterrains situés dans une partie du Yuukan. Si vous le pouvez, je vous demanderais de trouver des informations ur l’emplacement de cette base. Bien sûr, cela est facultatif.
[Kotonaru] - Bien, nous ferons tout ce que nous pouvons pour y remédier.
Après une série d’au revoir officiels, le petit groupe quitta le bureau du GensouKage. Ils sortirent de l’établissement.
[Kiai] – Que faisons-nous maintenant?
[Kotonaru] – Nous partirons dès que tout le monde sera prêt.
[Suichiro] – Je crois que nous pouvons partir bientôt, mais il va falloir se préparer.
[Kiai] – Préparer quoi?
[Suichiro] – Il va falloir s’entraîner et simuler des combats. Si on tombe sur des Martelleurs, il va falloir réagir adéquatement.
[Lyo] – Suichiro a raison, il va falloir bien se préparer à toutes éventualités.
[Kotonaru] – Quand allons-nous partir?
[Suichiro] – Nous avons le feu vert pour partir immédiatement, mais je décide que nous partirons dans 3 jours afin de nous donner un délai.
[Lyo] – Je suis d’accord, 3 jours seront suffisant si nous nous entraînons bien.
[Suichiro] – En tant que leader du groupe, je décrète que vous soyez tous à l’orée de la fôret demain. Suis-je bien clair?
Les 5 autres ninjas acquièserent. Chacun partirent de leur côtés. Ils avaient donc 3 jours pour paufiner leurs techniques et se préparer. Kotonaru avait peut-être une longueur d’avance sur les autres genins, mais il ne devait pas prendre cela comme acquit. Il s’arrêta un moment au restaurant pour grignoter un morceau. Il pensait à M. Kogawa. Le vieillard lui avait donner congé pour sa mission, mais il n’était pas capable de transporter les caisses seul. Heureusement que Jeru s’est porté volontaire pour me remplacer. En sortant, il remarqua que Reiji et Maï l’attendait.
[Reiji] – Kotonaru, je veux ma revanche.
[Kotonaru] – Quelle revanche?
[Reiji] – Pour notre dernier combat, je veux sauver mon honneur.
[Kotonaru] – Tu n’as pas peur de te blesser encore?
[Reiji] – Cette fois-ci, Suichiro sera là pour nous superviser.
[Kotonaru] – J’accpete le défi, mais gâre à toi.
[Reiji] – Suis-moi, nous avons trouvé L’endroit idéal pour se combattre.
Reiji emmena Kotonaru avec lui et ils marchèrent pendant au moins 10 minutes. Ils arrivèrent devant une magnifique clairière où se tenait sensei Suichiro.
[Suichiro] – Cette fois-ci, je superviserais votre combat. Si quelque chose arrive, je vous arrêterai. Pour ce combat, il y a une surprise.
[Kotonaru] – Une surprise?
[Suichiro] – En effet, vous combatterez chacun en duo. Reiji, tu seras avec Basileia, et toi Kotonaru, tu seras avec Kiai.
[Reiji] – Parfait.
[Kotonaru] – Cela me convient.
Basileia, Kiai et Lyo sortirent de dernière un arbre.
[Lyo] – Les règles sont simples. Pas de tricherie. Tout les jutsus sont acceptés. Que le combat commence!
Kotonaru et Kiai se placèrent un à côté de l’autre tandis que leurs opposants peinaient à trouver une position de combat adéquate. Kiai fonça sur Reiji, kunaï à la main. Reiji reculait lentement tout en évitant les coups de Kiai.
[Reiji] – Katon : Nokoribi!
Une vague de braises ardentes déferla sur Kiai. Ce dernier dut stopper son offensive et fut contraint de retourner auprès de Kotonaru. Basileia fonça sur Kiai, profitant d’un instant de déconcentration. Lorsque le poing de la kunoichi s’en alla le frapper, Kotonaru bondit et arrêta Basileia. Tenant le bras de Basileia d’une main et préparant un jutsu de l’autre, il semblait pourtant confiant.
[Kotonaru] – Futon : Sukoru!
Une bourrasque propulsa la jeune Inari au loin. Très fier de son coup, il aida Kiai à se relever. Reiji s’approcha à grande vitesse du jeune Sankyoshi et engaga un combat de lames intense. Face au puissant poignard de Kotonaru, le petit kunaï de Reiji ne faisait pas le poids. Après un dur coup, le kunaï glissa des mains du garçon qui fut obligé de mettre son genjutsu à l’œuvre.
[Reiji] – Reddo Binjon no Jutsu!
Kotonaru partit en trance. Tout était rouge et tournoyait. Il essayait tant bien que mal de se défaire de l’emprise de Reiji mais en vain. Il voyait Kiai qui se défendait contre Basileia, mais il ne pouvait pas l’aider. C’est à ce moment que Kotonaru eu une idée. Ayant ses membres prêt à l’usage, il tenta son propre genjutsu.
[Kotonaru] – Chihö Bunken!
Kotonaru commença à tournoyer à son tour. Il tomba sur le derrière. Le genjutsu avait été stoppé et Reiji avait fait un face contre terre. Le jeune Sankyoshi en profita pour s’éloigner un peu. Le combat devenait de plus en plus harudu entre les deux autres genins.
[Kotonaru] – Bunshin no Jutsu!
Il créa quelques clones afin d’aider Kiai. Basileia commençait à perdre confiance à la vue des clones. Elle fit un petit bond en arrière.
[Basileia] – Bunshin no Jutsu!
Elle créa des clones pour combattre ceux de Kotonaru.
[Kotonaru] – Futon : Ha wo Kaesu!
Kotonaru lança son poignard en direction clones de Basi. Le poignard eut raison de quelques-uns mais pas de tous. Le poignard revena tel un boomerang et disposa des derniers clones. Les clones du Sankyoshi avaient le champ libre. Malgré la hargne qui habitait la kunoichi, elle fut blessée aux bras. Elle se retira afin de se soigner. Reiji s’était relevé et avait amorcé sa technique héréditaire.
[Reiji] – Katon : Jinken no Seika phase 1!
Le bras droit de Reiji s’enflamma et il courut en direction de Kotonaru. Il esquiva les attaques du Yamazu mais fut touché au torse. La chaleur était insoutenable et une marque de brulûre fit son apparition. Kiai fit son entrée et dégaina un coup de poing au visage de Reiji. Ce dernier dut s’éloigner. Une marque rouge ornait le visage de celui-ci. Kiai aida Kotonaru à se relever.
[Kiai] – Tu es correct ?
[Kotonaru] – Oui oui, ça va.
Le jeune genin s’éloigna et commença à soigner sa brûlure.
[Kotonaru] – Je ne sais pas si ça va marcher, cette technique est seulement senser soigner les plaies, et non les brûlures. Kuzuguchi no Heisa!
Kotonaru plaça sa main sur son torse. Rien, comme il l’avait prédit, cette technique ne servait à rien dans ce cas-ci. Il avait dépensé beaucoup de chakra pour rien. Pendant qu’il tentait de se soigner, Kiai devait affronter deux ninjas à lui seul.
[Kotonaru] – C’est tout ou rien!
Il s’approcha un peu du combat mais fit attention de ne pas se faire remarquer.
[Kotonaru] – Buröbakkurame!
10 shurikens parfaits se matérialisèrent grâce aux ondes de chakra. Les contrôlant de ses doigts, il les envoyèrent en direction des deux adversaires. Ils ne rendirent compte de rien et Reiji recevit deux shurikens dans le dos tandis que Basi en recevit un dans chaque bras et un autre dans la cuisse. Cette dernière fut forcer de quitter l’affrontement. Il ne restait plus que Kotonaru, qui avait vidé sa réserve de chakra, Kiai, moins fougueux qu’au début, contre Reiji qui semblait en pleine possession de ses moyens. Il était maintenant en phase 2, ses 2 bras étaient en feu.
[Reiji] – Katon : Hinotama!
De redoutables boules de feu furent envoyer par ses mains. L’une d’elles toucha Kiai au visage. Ce dernier tomba par terre tandis que Kotonaru, lui, recevait les boules de feu sur ses bras avec lesquels il se protégait le visage. Profitant de cet instant de stupeur, Kotonaru recevit un coup de pied au ventre. Il cracha une gorgée de sang. Suichiro et Lyo le sortit du combat. Il ne restait plus que Kiai et Reiji. Du côté de Kiai, tout semblait aller mal, mais du côté de Reiji, la phase 3 avait été activée. Les jambes de Reiji prirent feu, lui donnant le pouvoir de courir à grande vitesse. Ce dernier courut autour de Kiai afin de former un cercle de feu. Emprisonné dans les flames, Kiai n’eut pas le choix mais que d’utiliser le sceau du dragon. D’un seul coup, Kiai sortit du cercle enflammé et se mit à frapper durement Reiji. Il semblait en pleine possession de ses moyens. Son chakra avait doublé et il reprenait l’avantage. La puissance du Jinken no Seika de Reiji diminuait à vu d’œil et finit par stopper. Maintenant vulnérable, il ne pouvait offrir résisatance à Kiai. Le combat se termina, Reiji avait été envoyé au tapis. Se tenant à peine debout dû aux effets du sceau, il leva le bras en signe de victoire. Les deux surveillants foncèrent en direction des deux combattants. Lyo s’occupa de Reiji tandis que Suichiro essayait de maintenir Kiai en vie. Les deux allait bien et les 4 combattants se serrèrent la main.
[Reiji] – Vous avez gagné, félicitations. Ma revanche n’a pas marchée.
[Kiai] – Vous avez bien combattu, je suis fier de vous même si vous avez perdu.
[Kotonaru] – Je crois que nous pouvons rentrer chez nous, je suis exténué.
Chacun partirent en direction de leur demeure. Ça avait été un dur combat mais l’équipe formé de Kotonaru et Kiai avait eu le dessus.
[Suichiro] – Eau?
[Lyo] – Check!
[Suichiro] – Viande salée?
[Kotonaru] – Check!
[Suichiro] – Tente?
[Kiai] – Check!
[Suichiro] – Couvertures?
[Basileia] – Check!
[Suichiro] – Saké?
[Tous] – Check!
[Suichiro] – Nous sommes prêts à partir. J’espère ques vous vous êtes bien entraîné?
[Lyo] – Je me suis bien occupé d’eux.
[Suichiro] – D’après les archives du GenKage, un groupe de Martelleurs peut varier entre 5 et 10 personnes.
[Kotonaru] – Est-ce qu’il y a beaucoup de ninjas dans le gang?
[Suichiro] – Pas vraiment, mais les dirigeants en sont. De niveau chuunin environ.
[Lyo] – Vous devrez faire attention quand même. Seul ceux qui le valent peuvent adhérer à cette organisation.
[Kotonaru] – Sans vouloir déranger, mais on devrait partir!
Les 6 ninjas se mirent en route. Ils franchirent les portes, et pour certains, c’était la première fois. Kotonaru regarda le village se perdre dans l’horizon. Il était songeur quand à cette mission car si ils tombent sur un grand groupe de Martelleurs, ils auront de la difficulté. Un jounin et un chuunin ne suffiraient peu être pas. Il sortit de ses pensées et rattrapa les autres qui en avaient profité pour prendre un peu d’avance. Après une dizaine de minutes, le soleil commençait à descendre, lentement mais sûrement. Quand l’astre devenu presque invisible, le groupe s’arrêta. Ils commencèrent par monter les tentes, puis par faire griller la viande. Lyo alluma un grand feu et plaça la viande sur un piquet tournant. Reiji s’occupa de faire tourner la viande tandis que les autres s’hydrataient. Basileia alla se coucher, puis vaint le tour de Lyo. Les quatres autres mangèrent dans un silence de mort. La nuit inquiètait les trois genins, mais Suichiro commença à raconter une histoire.
[Suichiro] – Je vais vous raconter une de mes missions que j’ai fais. Cela fais trois ans déjà. C’était bien avant la formation de l’équipe. Je faisais justement équipe avec Lyo qui venait d’obtenir le grade de chuunin et deux autres jounins. Nous devions aller à Kusa pour enquêter sur une histoire de disparition de marchands Gensouhards. Après 14 jours de voyages, nous arrivâmes enfin à Kusa. C’est après plusieurs interrogatoires que nous découvrirent que les présumés marchands capturés avaient été emmenés au village d’Ame. Nous avions dû nous taper 10 jours supplémentaires. C’était la première fois que je visitais la région Suiteki. Le détour jusqu’à Ame se passa bien et nous arrivâmes enfin. Le mauvais temps nous déprimait énormément et nous dûmes interrompre les recherches pour nous reposer. C’est par la suite que nous avons découvert une grotte où se trouvait les marchands disparus. Après avoir parlé avec les gens du coin, nous apprenions que cette grotte était adapté pour garder des prisonniers. Elle appartenait aux Martelleurs. C’est au retour que nous devions faire face à une cinquantaine de Martelleurs. À quatre, ce ne fut pas évident, même que j’ai failli y passer. Nous avons réussi à ramener les marchands à Gensou.
[Kotonaru] – Wow! Je ne savais pas que vous aviez déjà eu affaire aux Martelleurs.
[Suichiro] – En effet, ils sont puissants et assez influents.
[Reiji] – Combien il y a-t-il de membres?
[Suichiro] – D’après les archives, au moins 250.
[Kotonaru] – Ma mère m’a parlé du chef de l’organisation, Smokey Sawasuzu.
[Suichiro] – Smokey, Smokey, Smokey…C’est en fait un ancien ninja de Gensou. C’était un homme qui avait du charisme et du pouvoir. Il n’a pas eu de problème à recruter des gens.
[Kiai] – Est-ce que c’était un ninja?
[Suichiro] – Un jounin qui a déjà été anbu, en effet. Il est maître dans l’art de la surprise. Il est capable d’apparaître derrière moi et de me poignarder sans que je m’en rende compte. Heureusement, il est faible en techniques de ninjutsu et genjutsu.
[Kiai] – Pensez-vous que nous serions capable de le battre si nous le rencontrions?
[Suichiro] – Peut-être bien, mais cela serait loufoque. Il ne sort jamais en personne. Cela fait 10 ans que personne ne l’a vu et encore là…
Un bruit interrompa la discussion. Kiai et Reiji se levèrent, kunai à la main.
[Suichiro] – Calmez-vous! Bunshin!
Un clone fit son apparition et partit en direction du bruit ; un buisson. Il s’approcha et bondit un homme. Le clone disparut.
[Inconnu] – Vous m’avez démasqué. Je ne peux que me présenter, Tekuyashi.
[Suichiro] – Et bien, Tekuyashi, que fais-tu ici à nous espionner?
[Tekuyashi] – Comme vous l’avez peut-être deviné, je suis un Martelleur. De classe 2.
[Suichiro] – De classe 2? Car il existe des classes dans le gang?
[Tekuyashi] – Vous ne saviez pas? En fait, il existe 5 classes. La classe 1 est la plus puissante et la classe 5 est composée d’homme de main.
[Reiji] – Cela ne nous explique pas ce que vous faites ici!
[Tekuyashi] – Ne monte pas sur tes grands chevaux, vous êtes encerclés. Un mouvement brusque et vous êtes fini.
Kiai et Reiji baissèrent les armes en signe de paix. Le bruit avait alerté Basileia et Lyo et ceux-ci étaient venus rejoindre les quatres autres.
[Tekuyashi] – Il y en a d’autres? Quelle surprise…Sortie!
Une vingtaine d’homme sortirent de l’ombre pour entourer les Gensouhards.
[Suichiro] – Que nous voulez-vous?
[Tekuyashi] – J’ai appris que vous aller à Chikara pour ramener la jeune fille 9-P, n’est-ce pas?
[Kotonaru] – Qu’est-ce que 9-P?
[Tekuyashi] – Je ne suis pas sensé révelé ce genre d’informations mais vu que vous ne verrez peut-être par le jour…En fait, chaque cible de l’organisation a un numéro et une lettre dépendamment de certains critères.
Tekuyashi sortit un petit livret qu’il feuilleta rapidement.
[Tekuyashi] – 9-N, 9-0…Voilà! 9-P. Leïona Sankyoshi, n’est-ce pas?
[Kotonaru] – En effet, c’est ma sœur.
[Tekuyashi] – Oh…Pauvre toi.
[Kotonaru] – Cessez le sarcasme, je suis sûr que je peux tous vous battre.
[Tekuyashi] – Si tu tiens à m’affronter, je te défies en duel. Toi contre moi, personne d’autre, qu’en penses-tu?
[Kotonaru] – D’accord. Bunshin!
Quelques clones apparurent et foncèrent sur Tekuyashi. Ce dernier ne bouga pas un pouce. Un des clones frappa le Martelleur. Un nuage de fumée apparut.
[Reiji] – Que se passe-t-il?
Un homme bondit d’un arbre et tomba quelques pas devant Kotonaru.
[Tekuyashi] – Depuis le tout début, tu parles avec un clone intelligent, un double de moi-même.
[Kotonaru] – Tu es coriace.
Kotonaru bondit, sortit et lança son poignard en direction de Tekuyashi. Il manqua sa cible.
[Kotonaru] – Futon : Ha wo Kaesu!
L’arme blanche fit demi-tour et doubla de vitesse. Le Martelleur ne fit que sauter afin d’éviter le projectile improvisé. Il dut aussi éviter quelques kunais envoyés par l’attaquant. Il se déplaça un peu vers la gauche.
[Tekuyashi] – Doton : Migi Chikyü!
Des racines sortirent du sol et empoignèrent les pieds de Kotonaru.
[Kotonaru] – Arff…! Comment as-tu pu?
[Tekuyashi] – Kobushi no Doro, le poing de boue sèchée!
Tekuyashi fonça sur le pauvre genin, le poing fait de boue sèchée. Il le frappa durement au ventre. Le jeune Sankyoshi ne put que cracher une gorgée de sang. Les racines lachèrent les pieds du jeune homme. Il se releva péniblement.
[Kotonaru] – Futon : Sukoru!
Une forte bourrasque frappa Tekuyashi. Celui-ci tomba quelques mètres plus loin. La fatigue començait à se sentir dans les deux camps. Les spectateurs ne pouvaient que regarder les deux ninjas s’entre-déchirer.
[Tekuyashi] – Doton : Ningen Toge, les épines mortelles!
Une dizaine d’épines se métamorphosèrent dans le sol et se levèrent. Chacunes partirent en direction de Kotonaru. L’une d’entre elles le frappa au visage, laissant une petite cicatrice, et un autre se planta directement dans la cheville. Le receveur tomba sur le sol en se tenant la cheville.
[Kotonaru] – Le sale enfant d’chienne!
[Tekuyashi] – Ne sois pas si pressé d’abandonner…
[Kotonaru/tout bas] – J’ai pas le choix d’utiliser la technique.
Il se concentra. Vu qu’il devait soigner deux blessures, il devait se forcer deux fois plus.
[Kotonaru] – Kuzuguchi no Heisa!
La main de Kotonaru se transforma en soigneur de plaies. Il passa sa main sur l’entaille qu’il avait au visage. La cicatrice se ferma aussitôt. Il emmena sa main sur sa cheville.
[Suichiro] – Non! Si tu fais ça, l’épine restera dans ta cheville. Tu ne pourras pas marcher!
Basileia fonça à l’aide de Kotonaru. Après quelques manipulations, la kunoichi médecin retira l’épine. Elle referma la plaie par la suite.
[Tekuyashi] – Tu as perdu, petit faible. En plus, tu as besoin d’aide pour te soigner.
[Suichiro] – Tu devras te mesurer à moi maintenant.
[Tekuyashi] – Tu crois? Les gars, c’est à vous!
Les acolytes de Tekuyashi s’avancèrent. Reiji, Kiai et Lyo rentrèrent dans le combat. Les adversaires étaient faibles, donc ils n’eurent aucun problème à en disposer. Il ne restait plus que Teku et deux autres hommes qui s’avèraient être des ninjas.
[Tekuyashi] – Et bien, c’était facile pour vous. Maintenant, je dois doubler d’ardeur.
Le Martelleur se mit à léviter en récitant des paroles inaudibles. Une lueur turquoise entoura Tekuyashi.
[Tekuyashi] – Dojutsu : Jikan no Me, les yeux du temps!
[Suichiro] – Mais qu’est-ce que c’est?
Le Martelleur était maintenant au sol, et ses yeux étaient d’une lueur turquoise éblouissante.
[Tekuyashi] – Laissez-moi vous expliquez. Jikan no Me est une technique créée par le chef Smokey et de vieux sages. Elle permet à l’utilisateur de jouer avec le temps. En conséquent, je peux voir toutes vos attaques avant même que vous les exécutiez. De plus, je peux prévoir ma stratégie à l’avance. Je peux aussi ralentir vos mouvements et accelérer les miens.
Suichiro se lança sur Tekuyashi. Ce dernier disait vrai. Le sensei allait lentement, comme au ralenti, tandis que le Martelleur se mouvait rapidement. Suichiro fut martellé de plusieurs coups. Lyo se joignit au combat. Sa rapidité allait peut-être l’aider. Tekuyashi est maintenant pris avec deux ninjas. Les attaques des Gensouhards semblaient innefficaces donc Reiji et Kiai se joignit au combat. Les deux genins réussirent à placer quelques coups. Malheureusement, Tekuyashi avait encore son dojutsu en marche et il l’usait correctement. Il disposa de Reiji et Lyo sans problème. Suichiro et Kiai suivirent. Tous les Gensouhards étaient maitenent par terre. Les trois Martelleurs restants s’approchèrent des ninjas épuisés.
[Tekuyashi] – Que fais-je faire maintenant ; les tuer ou attendre mes semblables pour qu’ils vous amènent dans notre prison personnelle?
Avant que Tekuyashi put dire un autre mot, quatre ombres passèrent près de lui. Après avoir tournoyé un instant autour du Martelleur, les ombres s’arrêterent. Quatres Anbus se tenaient là.
[Meneur ANBU] – Laissez-nous les, vous avez bien travaillé jusqu’à présent. Nous nous occuperons du reste. Continuez votre chemin.
Le temps avait tellement passé rapidement que le soleil se leva. Tandis que les ANBUS maîtrisaient les Martelleurs, le groupe démonta le campement, prêt à partir.
[Suichiro] – Merci beaucoup, vous êtes arrivé à temps.
Le petit détachement s’éloignait des autres ninjas. Tekuyashi les regardaient s’en aller paisiblement.
[Tekuyashi] – La prochaine fois, vous n’aurez pas d’aide! Nous allons vous attrapez!
Basileia se boucha les oreilles pour ne pas entendre les paroles du Martelleur.
[Suichiro] – Oublions cette nuit et tâchons d’avancer le plus vite possible. L’arrestation de vingts Martelleurs ne passera pas inaperçu. Nous devons nous rapprocher le plus possible de Chikara. Allez, mettons-nous en route!
Le groupe partit sur le chemin sous les histoires farfelues de Suichiro et Lyo.
[Lyo] – Check!
[Suichiro] – Viande salée?
[Kotonaru] – Check!
[Suichiro] – Tente?
[Kiai] – Check!
[Suichiro] – Couvertures?
[Basileia] – Check!
[Suichiro] – Saké?
[Tous] – Check!
[Suichiro] – Nous sommes prêts à partir. J’espère ques vous vous êtes bien entraîné?
[Lyo] – Je me suis bien occupé d’eux.
[Suichiro] – D’après les archives du GenKage, un groupe de Martelleurs peut varier entre 5 et 10 personnes.
[Kotonaru] – Est-ce qu’il y a beaucoup de ninjas dans le gang?
[Suichiro] – Pas vraiment, mais les dirigeants en sont. De niveau chuunin environ.
[Lyo] – Vous devrez faire attention quand même. Seul ceux qui le valent peuvent adhérer à cette organisation.
[Kotonaru] – Sans vouloir déranger, mais on devrait partir!
Les 6 ninjas se mirent en route. Ils franchirent les portes, et pour certains, c’était la première fois. Kotonaru regarda le village se perdre dans l’horizon. Il était songeur quand à cette mission car si ils tombent sur un grand groupe de Martelleurs, ils auront de la difficulté. Un jounin et un chuunin ne suffiraient peu être pas. Il sortit de ses pensées et rattrapa les autres qui en avaient profité pour prendre un peu d’avance. Après une dizaine de minutes, le soleil commençait à descendre, lentement mais sûrement. Quand l’astre devenu presque invisible, le groupe s’arrêta. Ils commencèrent par monter les tentes, puis par faire griller la viande. Lyo alluma un grand feu et plaça la viande sur un piquet tournant. Reiji s’occupa de faire tourner la viande tandis que les autres s’hydrataient. Basileia alla se coucher, puis vaint le tour de Lyo. Les quatres autres mangèrent dans un silence de mort. La nuit inquiètait les trois genins, mais Suichiro commença à raconter une histoire.
[Suichiro] – Je vais vous raconter une de mes missions que j’ai fais. Cela fais trois ans déjà. C’était bien avant la formation de l’équipe. Je faisais justement équipe avec Lyo qui venait d’obtenir le grade de chuunin et deux autres jounins. Nous devions aller à Kusa pour enquêter sur une histoire de disparition de marchands Gensouhards. Après 14 jours de voyages, nous arrivâmes enfin à Kusa. C’est après plusieurs interrogatoires que nous découvrirent que les présumés marchands capturés avaient été emmenés au village d’Ame. Nous avions dû nous taper 10 jours supplémentaires. C’était la première fois que je visitais la région Suiteki. Le détour jusqu’à Ame se passa bien et nous arrivâmes enfin. Le mauvais temps nous déprimait énormément et nous dûmes interrompre les recherches pour nous reposer. C’est par la suite que nous avons découvert une grotte où se trouvait les marchands disparus. Après avoir parlé avec les gens du coin, nous apprenions que cette grotte était adapté pour garder des prisonniers. Elle appartenait aux Martelleurs. C’est au retour que nous devions faire face à une cinquantaine de Martelleurs. À quatre, ce ne fut pas évident, même que j’ai failli y passer. Nous avons réussi à ramener les marchands à Gensou.
[Kotonaru] – Wow! Je ne savais pas que vous aviez déjà eu affaire aux Martelleurs.
[Suichiro] – En effet, ils sont puissants et assez influents.
[Reiji] – Combien il y a-t-il de membres?
[Suichiro] – D’après les archives, au moins 250.
[Kotonaru] – Ma mère m’a parlé du chef de l’organisation, Smokey Sawasuzu.
[Suichiro] – Smokey, Smokey, Smokey…C’est en fait un ancien ninja de Gensou. C’était un homme qui avait du charisme et du pouvoir. Il n’a pas eu de problème à recruter des gens.
[Kiai] – Est-ce que c’était un ninja?
[Suichiro] – Un jounin qui a déjà été anbu, en effet. Il est maître dans l’art de la surprise. Il est capable d’apparaître derrière moi et de me poignarder sans que je m’en rende compte. Heureusement, il est faible en techniques de ninjutsu et genjutsu.
[Kiai] – Pensez-vous que nous serions capable de le battre si nous le rencontrions?
[Suichiro] – Peut-être bien, mais cela serait loufoque. Il ne sort jamais en personne. Cela fait 10 ans que personne ne l’a vu et encore là…
Un bruit interrompa la discussion. Kiai et Reiji se levèrent, kunai à la main.
[Suichiro] – Calmez-vous! Bunshin!
Un clone fit son apparition et partit en direction du bruit ; un buisson. Il s’approcha et bondit un homme. Le clone disparut.
[Inconnu] – Vous m’avez démasqué. Je ne peux que me présenter, Tekuyashi.
[Suichiro] – Et bien, Tekuyashi, que fais-tu ici à nous espionner?
[Tekuyashi] – Comme vous l’avez peut-être deviné, je suis un Martelleur. De classe 2.
[Suichiro] – De classe 2? Car il existe des classes dans le gang?
[Tekuyashi] – Vous ne saviez pas? En fait, il existe 5 classes. La classe 1 est la plus puissante et la classe 5 est composée d’homme de main.
[Reiji] – Cela ne nous explique pas ce que vous faites ici!
[Tekuyashi] – Ne monte pas sur tes grands chevaux, vous êtes encerclés. Un mouvement brusque et vous êtes fini.
Kiai et Reiji baissèrent les armes en signe de paix. Le bruit avait alerté Basileia et Lyo et ceux-ci étaient venus rejoindre les quatres autres.
[Tekuyashi] – Il y en a d’autres? Quelle surprise…Sortie!
Une vingtaine d’homme sortirent de l’ombre pour entourer les Gensouhards.
[Suichiro] – Que nous voulez-vous?
[Tekuyashi] – J’ai appris que vous aller à Chikara pour ramener la jeune fille 9-P, n’est-ce pas?
[Kotonaru] – Qu’est-ce que 9-P?
[Tekuyashi] – Je ne suis pas sensé révelé ce genre d’informations mais vu que vous ne verrez peut-être par le jour…En fait, chaque cible de l’organisation a un numéro et une lettre dépendamment de certains critères.
Tekuyashi sortit un petit livret qu’il feuilleta rapidement.
[Tekuyashi] – 9-N, 9-0…Voilà! 9-P. Leïona Sankyoshi, n’est-ce pas?
[Kotonaru] – En effet, c’est ma sœur.
[Tekuyashi] – Oh…Pauvre toi.
[Kotonaru] – Cessez le sarcasme, je suis sûr que je peux tous vous battre.
[Tekuyashi] – Si tu tiens à m’affronter, je te défies en duel. Toi contre moi, personne d’autre, qu’en penses-tu?
[Kotonaru] – D’accord. Bunshin!
Quelques clones apparurent et foncèrent sur Tekuyashi. Ce dernier ne bouga pas un pouce. Un des clones frappa le Martelleur. Un nuage de fumée apparut.
[Reiji] – Que se passe-t-il?
Un homme bondit d’un arbre et tomba quelques pas devant Kotonaru.
[Tekuyashi] – Depuis le tout début, tu parles avec un clone intelligent, un double de moi-même.
[Kotonaru] – Tu es coriace.
Kotonaru bondit, sortit et lança son poignard en direction de Tekuyashi. Il manqua sa cible.
[Kotonaru] – Futon : Ha wo Kaesu!
L’arme blanche fit demi-tour et doubla de vitesse. Le Martelleur ne fit que sauter afin d’éviter le projectile improvisé. Il dut aussi éviter quelques kunais envoyés par l’attaquant. Il se déplaça un peu vers la gauche.
[Tekuyashi] – Doton : Migi Chikyü!
Des racines sortirent du sol et empoignèrent les pieds de Kotonaru.
[Kotonaru] – Arff…! Comment as-tu pu?
[Tekuyashi] – Kobushi no Doro, le poing de boue sèchée!
Tekuyashi fonça sur le pauvre genin, le poing fait de boue sèchée. Il le frappa durement au ventre. Le jeune Sankyoshi ne put que cracher une gorgée de sang. Les racines lachèrent les pieds du jeune homme. Il se releva péniblement.
[Kotonaru] – Futon : Sukoru!
Une forte bourrasque frappa Tekuyashi. Celui-ci tomba quelques mètres plus loin. La fatigue començait à se sentir dans les deux camps. Les spectateurs ne pouvaient que regarder les deux ninjas s’entre-déchirer.
[Tekuyashi] – Doton : Ningen Toge, les épines mortelles!
Une dizaine d’épines se métamorphosèrent dans le sol et se levèrent. Chacunes partirent en direction de Kotonaru. L’une d’entre elles le frappa au visage, laissant une petite cicatrice, et un autre se planta directement dans la cheville. Le receveur tomba sur le sol en se tenant la cheville.
[Kotonaru] – Le sale enfant d’chienne!
[Tekuyashi] – Ne sois pas si pressé d’abandonner…
[Kotonaru/tout bas] – J’ai pas le choix d’utiliser la technique.
Il se concentra. Vu qu’il devait soigner deux blessures, il devait se forcer deux fois plus.
[Kotonaru] – Kuzuguchi no Heisa!
La main de Kotonaru se transforma en soigneur de plaies. Il passa sa main sur l’entaille qu’il avait au visage. La cicatrice se ferma aussitôt. Il emmena sa main sur sa cheville.
[Suichiro] – Non! Si tu fais ça, l’épine restera dans ta cheville. Tu ne pourras pas marcher!
Basileia fonça à l’aide de Kotonaru. Après quelques manipulations, la kunoichi médecin retira l’épine. Elle referma la plaie par la suite.
[Tekuyashi] – Tu as perdu, petit faible. En plus, tu as besoin d’aide pour te soigner.
[Suichiro] – Tu devras te mesurer à moi maintenant.
[Tekuyashi] – Tu crois? Les gars, c’est à vous!
Les acolytes de Tekuyashi s’avancèrent. Reiji, Kiai et Lyo rentrèrent dans le combat. Les adversaires étaient faibles, donc ils n’eurent aucun problème à en disposer. Il ne restait plus que Teku et deux autres hommes qui s’avèraient être des ninjas.
[Tekuyashi] – Et bien, c’était facile pour vous. Maintenant, je dois doubler d’ardeur.
Le Martelleur se mit à léviter en récitant des paroles inaudibles. Une lueur turquoise entoura Tekuyashi.
[Tekuyashi] – Dojutsu : Jikan no Me, les yeux du temps!
[Suichiro] – Mais qu’est-ce que c’est?
Le Martelleur était maintenant au sol, et ses yeux étaient d’une lueur turquoise éblouissante.
[Tekuyashi] – Laissez-moi vous expliquez. Jikan no Me est une technique créée par le chef Smokey et de vieux sages. Elle permet à l’utilisateur de jouer avec le temps. En conséquent, je peux voir toutes vos attaques avant même que vous les exécutiez. De plus, je peux prévoir ma stratégie à l’avance. Je peux aussi ralentir vos mouvements et accelérer les miens.
Suichiro se lança sur Tekuyashi. Ce dernier disait vrai. Le sensei allait lentement, comme au ralenti, tandis que le Martelleur se mouvait rapidement. Suichiro fut martellé de plusieurs coups. Lyo se joignit au combat. Sa rapidité allait peut-être l’aider. Tekuyashi est maintenant pris avec deux ninjas. Les attaques des Gensouhards semblaient innefficaces donc Reiji et Kiai se joignit au combat. Les deux genins réussirent à placer quelques coups. Malheureusement, Tekuyashi avait encore son dojutsu en marche et il l’usait correctement. Il disposa de Reiji et Lyo sans problème. Suichiro et Kiai suivirent. Tous les Gensouhards étaient maitenent par terre. Les trois Martelleurs restants s’approchèrent des ninjas épuisés.
[Tekuyashi] – Que fais-je faire maintenant ; les tuer ou attendre mes semblables pour qu’ils vous amènent dans notre prison personnelle?
Avant que Tekuyashi put dire un autre mot, quatre ombres passèrent près de lui. Après avoir tournoyé un instant autour du Martelleur, les ombres s’arrêterent. Quatres Anbus se tenaient là.
[Meneur ANBU] – Laissez-nous les, vous avez bien travaillé jusqu’à présent. Nous nous occuperons du reste. Continuez votre chemin.
Le temps avait tellement passé rapidement que le soleil se leva. Tandis que les ANBUS maîtrisaient les Martelleurs, le groupe démonta le campement, prêt à partir.
[Suichiro] – Merci beaucoup, vous êtes arrivé à temps.
Le petit détachement s’éloignait des autres ninjas. Tekuyashi les regardaient s’en aller paisiblement.
[Tekuyashi] – La prochaine fois, vous n’aurez pas d’aide! Nous allons vous attrapez!
Basileia se boucha les oreilles pour ne pas entendre les paroles du Martelleur.
[Suichiro] – Oublions cette nuit et tâchons d’avancer le plus vite possible. L’arrestation de vingts Martelleurs ne passera pas inaperçu. Nous devons nous rapprocher le plus possible de Chikara. Allez, mettons-nous en route!
Le groupe partit sur le chemin sous les histoires farfelues de Suichiro et Lyo.
Je courrais, je courrais, encore et encore. J’étais poursuivie par quelqu’un. Non ! Quelque chose. J’entends très bien ses pas difformes derrière moi. Il est à environ 5 mètres, mais il s’approche lentement de moi. Le nombre de pas me fait croire qu’il a environ 10 jambes. Peut-être qu’il fait beaucoup de pas. Je ne peux pas me retourner pour vérifier, je me décontrerais et il en profiterait. La chose court un peu plus rapidement que moi, je dois doubler d’ardeur. Cette chose semble décidée à me suivre, je ne peux pas la laisser faire. J’ai réussi à prendre un peu d’avance. Je ne sais pas où je me trouve, j’ai l’impression de courir dans le vide, un grand noir. Je n’ai aucune idée comment je suis arrivé ici. La chose semble me rattraper de nouveau, je dois donner tout ce que j’ai sinon elle m’aura. Merde, il y a un mur devant moi. Je vais trouner à gauche. Qui sais ce qui peut arriver dans cet univers ? Je dois y aller de mon instinct. Peut importe où je suis où qu’est-ce qui va arriver, je ne veux pas mourir avant d’obtenir officiellement mon titre de genin. L’annonce des promotions était sensé être mardi et nous sommes dimanche, non, lundi, non…Je sais plus, on dirait que cet universa draine les informations de mon cerveau. Depuis combien de temps est-ce que je cours ? Peut-être quelques minutes, mais il me semble que je cours depuis des heures. Quoi faire ? Je peux continuer à courir, mais je risque de m’épuiser et la chose m’attrapera. Où est-ce que tout ça va me mener ? Trop de questions, trop de pensées, je dois me concentrer sur la poursuite. Pendant que j’étais dams mes songes, la chose a gagné du terrain. Elle est très proche de moi. Elle pourrait bondir et m’attraper sans problème. Mes jambes commencent à faiblir, je ne tiendrai plus très longtemps. J’entends la respiration haletante de la chose. Cette respiration semble très près. Je suis fini. Les chances de me sauvées sont minces, très minces. Je regarde devant moi, que du noir. Mais où suis-je ? En regardant devant moi, une forme se dessine. On dirait une autre créature. Mince ! Je saute par-dessus mais elle m’attrape les pieds. Elle me jette par terre. La première créature s’approche de l’autre. Ils doivent se demander quoi faire de moi. Je crée un clone de moi-même. Tandis que je me suis levé et que j’ai commencé à courir, les créatures se rendent compte qu’ils se sont faitent duper. Les deux se mettent à courir dans ma direction. J’ai réussi à prendre un peu d’avance mais les deux choses sont rapides et moi je suis épuisé. Maintenant, il y a deux respirations haletantes derrière moi. Je lance quelques kunais derrière moi puis tourne la tête pour voir ce qui va arriver. Au moment où ils allaient heurter les créatures, un grand trou noir s’est interposés et a aspirer les projectiles. Quelques pas après, je reçus un shuriken dans l’arrière de ma main. Je m’empresse de le retirer. Ces choses semblent armés. Je me retourne pour leur faire face. Ils s’arrêtent. Quelques secondes passèrent. J’analysent ces choses. 6 jambes chacunes, un visage indescriptible ainsi qu’un corps diforme et deux bras. Je lance quelques clones. Quelques mouvements floues et plus de clones. Mais à quelle vitesse ceci s’est passé ? Je lance des kunais. Même chose. Je lance mon poignard, il disparaît, je crie. Mon merveilleux poignard n’est plus. Je rage à l’intérieur. Ces foutues créatures m’ont subtilisés mon poignard. Je leur lance un petite bourrasque en pleine tronche. Elles bougent un peu, elles ne semblent ne pas aimer. J’en lance une plus grosse, elles reculent de quelques mètres. Elles se transforment en sable. Au moment où je croyais que c’était terminé, un grain de sable se transforme en une créature identique aux premières. Puis chaque grain se transforment. Quelques secondes et poof ! Je me retroube en face de milliers de créatures. L’une d’entre elles me prend au dos, une autre aux jambes. Elles sont maintenant toutes sur moi. J’en frappe une et elle disparait. Je me débats tant bien que mal. J’envois des coups de poing dans tout les sens. J’élimine une bonne partie d’entre elles. Malgré mes efforts, elles sont trop nombreuses. Elles me submergent. Tout d’un coup, une brèche s’ouvre, un petit trou à travers la vague de créatures. Je bondis dans ce trou et je me retrouve à l’extérieur du paquet. Je cours, encore une fois. Les créatures se mettent à me poursuivrent. Maintenant, il y a beaucoup de respirations haletantes derrière moi. Je lance des kunais, j’en élimine quelques-unes. J’en lance d’autres, j’en élimine quelques autres. À ma grande surprise, j’ai pris une bonne longueur d’avance sur le groupe qui me suit. Je me tourne, j’envoie une bourrasque. Une vingtaine de créatures disparaissent comme par magie. Une autre bourrasque, puis une autre, puis une autre. Leur nombre descend à vue d’œil. Quant à moi, je ne sens plus de faiblesses, j’ai l’impression de retrouver tout mon chakra perdu. Le nombre de créatures descend à 100 selon mes estimations. J’alterne entre projectiles et bourrasques, encore et encore. Il n’en reste que très peu. J’achève les derniers, puis quelque chose apparaît un peu plus loin. Je m’approche et ramasse la chose qui ressemble à un livret. Je l’ouvre, le feuillete et remarque que cela ressemble drôlement au registre des Martelleurs. La seule question que je me pose : qu’est-ce que ça fous ici? On est au beau milieu d’une dimension noir et sans fin! Je regarde le livret de plus prêt. C’est un petit livret bien simple, mais la reliure est assez abîmée. Je l’ouvre. Je décide de faire comme l’indique le livret et comme je l’ai fais plus tôt, je fais écouler un peu de mon sang sur une des pages. Le sang se forme pour former une phrase. Je peux y lire : <<Regarde en arrière de toi.>>. Je me doute bien que c’est une ruse, ce livret ne dirais jamais ça. Je sors un kunai, je me retourne et je me retrouve nez-à-nez à Tekuyashi, le Martelleur de l’autre fois. Je lui demande où est-ce que je suis, il ne répond pas. Son regard semble insistant. Ses yeux se révulsent, je recule de dégout. Il sort un katana long comme l’une de mes jambes, je recule à nouveau. Il me tranche un bras, je ne sens rien. Bizarre. Je lui donne un coup de pied dans le ventre, il lâche son arme. Quant il se tord de douleur, je lui donne un coup de genou en pleine tronche. Son nez coule, il est par terre. Je le martèele de coups de pied en le traitant de salopard. Il disparaît. Il réapparait debout et intact. Il ressort un autre katana, me le rentre dans le ventre. Je ne sens rien du tout. Je sors l’arme de mon bras unique et je tranche les jambes du Martelleur. Il disparaît, puis réapparaît à nouveau. Il y a ensuite un lourd moment de silence, je le regarde, il me regarde. Je bondis, il bondit et vlan! Un choc aérien, il retombe un peu plus loin tandis que je suis encore dans les airs. Il court vers moi, je lui tombe dessus, katana en main. Il disparaît, mais ne réapparait pas. Je regarde autour de moi, rien. Que faire maintenant? Je n’ai aucune idée où je suis ni comment en sortir. Subitement, mon cœur ne bat plus, je ne respire plus, je ne vois plus rien. Une main est dans mon dos et aspire mon énergie vitale. Avec l’énergie du désespoir, je donne un coup de pied arrière. La main me lâche, je tombe par terre. Aussitôt, je regarde mon assaillant. Tekuyashi. Je le regarde intensément. Il me répond des yeux. Il m’attrape par le collet et me soulève. Puis, il me lance très loin, et je retombe lourdement. Il s’approche d’un pas décidé. Je suis fichu. Il me donne un coup de pied au visage. Je suis chancelant maintenant. Il me remet la main dans le dos puis continue son drainage. Je ne sens plus mes membres, je ne sens plus de rigueur. Il draîne mon chakra et ma vitalité d’un seul coup. Je tombe lourdement sur le sol. Je sens le vide…
[Kotonaru] – Oh merde!
L’intense cri réveilla la tente, composée de Kotonaru, Kiai, et Reiji.
[Kiai] – Qu’est-ce qui a?
[Kotonaru] – Je sais pas, 6 jambes, des milliers, le livret, Tekuyashi, drainage, chakra, putain je vais exploser!
Il reçut une intense gifle de Kiai.
[Kotonaru] – Merci.
[Reiji] – Ça devait être qu’un cauchemar, allez, rendors-toi. On a un long trajet demain.
Kotonaru sortit de la tente et alla marcher un peu. Il ne sentait pas qu’il allait se rendormir, alors il s’entraîna en silence.
[Kotonaru] – Oh merde!
L’intense cri réveilla la tente, composée de Kotonaru, Kiai, et Reiji.
[Kiai] – Qu’est-ce qui a?
[Kotonaru] – Je sais pas, 6 jambes, des milliers, le livret, Tekuyashi, drainage, chakra, putain je vais exploser!
Il reçut une intense gifle de Kiai.
[Kotonaru] – Merci.
[Reiji] – Ça devait être qu’un cauchemar, allez, rendors-toi. On a un long trajet demain.
Kotonaru sortit de la tente et alla marcher un peu. Il ne sentait pas qu’il allait se rendormir, alors il s’entraîna en silence.
C’était le lendemain, la troupe s’était remise en marche. Pendant qu’il marchait, Kotonaru analysait hardument le petit livret trouvé par Kiai le jour précédent. Le même livret qui appartenait à Tekuyashi, le Martelleur de classe 2 qui les avait attaqué le jour d’avant. Depuis qu’ils s’étaient remis à marcher, le jeune Sankyoshi n’avait pas quitté des yeux le petit livret. Ce dernier semblait absorber toute son attention. En effet, ils ne se passèrent que 10 minutes avant que Kotonaru ait une dizaine de mètres de retard sur le groupe, occupé par les histoires de Suichiro et Lyo. Personne semblait se préoccuper de lui pour le moment, seul Kiai remarquait sa profonde interogation. La journée se passa comme ceci. Les heures avaient passées et il était maintenant environ 4 heures de l’après-midi. Suichiro arrêta son groupe dans une petite forêt. Kotonaru arriva un peu après les autres.
[Suichiro] – Je dois avouer que cette journée est plutôt sobre, n’est-ce pas?
[Reiji] – En effet.
[Suichiro] – Alors pourquoi ne pas jouer à un petit jeu?
[Basileia] – Ça serait bien. Tout ce que l’on fait depuis ce matin est marcher.
[Kiai] – Je n’ai rien contre.
[Reiji] – De même.
[Kotonaru] – Cela pourrait être amusant, mais je dois continuer à étudier ce livret.
[Suichiro] – Parlant du livret, donne-le moi. Tu passes beaucoup trop de temps à l’analyser.
Kotonaru s’avança à contre-cœur et donna le registre des Martelleurs à son sensei.
[Suichiro] – Bon. Que diriez-vous de faire une course?
[Reiji] – Une course?
[Suichiro] – En effet, mais vous devrez tous me rattraper.
[Kiai] – Et quand est-ce qu’on…
Kiai n’eut le temps de terminer que Suichiro courrait déjà à pleins poumons. Les 5 autres firent de même. Suichiro était très rapide malgré son imposante carrure. Les autres peinaient à le suivre. Kiai, Reiji et Lyo étaient juste derrière tandis que Basileia et Kotonaru étaient à la traine derrière. Le Sankyoshi avait la tête ailleurs. On pouvait déjà remarquer certains écarts entre les poursuivants. Lyo et Reiji étaient nettement plus rapide, mais Kiai commençait à s’épuiser. Il avait eu un départ trop rapide et devait maintenant en payer le prix. Basileia avait dépassée graduellement Kotonaru. Ce dernier n’était pas du tout dans le rythme malgré sa bonne condition physique. Suichiro, lui, continuait à prendre de l’avance, laissant Lyo derrière lui, suivi de Reiji.
[Suichiro] – Suiton : Säfin ya Hauringu!
Une vague déferla aussitôt derrière le jounin. Lyo l’évita mais Reiji fut emporté au même titre que Kiai.
[Reiji] – On peut utiliser nos jutsus?
[Kiai] – On dirait bien!
C’était au tour de Basileia d’avoir affaire à la vague. Comme ses prédécesseurs, elle fut balayé également. Il ne restait que Kotonaru.
[Kotonaru] – Reprends tes esprits Kotonaru! Tu vas te faire emporté! Allez!
La vague approchait bruyamment. Kotonaru devait faire quelque chose.
[Kotonaru] – Futon : Sukoru!
Une bourrasque frappa la vague de plein fouet. Une bonne partie de celle-ci fut écartée. Malgré cela, la vague frappa Kotonaru. Il glissa un peu plus loin.
[Kiai] – Reprends-toi!
[Kotonaru] – J’essaie tant bien que mal!
Kotonaru se releva tandis que les autres avaient déjà recommencer la poursuite. D’où il était, il ne pouvait même plus voir ni Suichiro ni Lyo. Ceux-ci avaient probablement pris énormément d’avance. Il se remit à courir. Un de ses pieds s’était tordu quand il était tombé. Il devait se résigner à boiter. Il courut quelques dizaines de mètres et réussit à rattraper Basileia. Il sentait de moins en moins sa douleur en voyant qu’il avait gagner un peu de terrain. Il passa à côté de Basileia en lui fit un signe de la tête lui disant bonjour. Il repartit de plus belle. Kotonaru ne sentait plus du tout son pied et courait maintenant à vive allure. La vivacité se sentait dans chacun de ses gestes. De plus, quand il sentait la fatigue monter, il n’avait qu’à se donner une petite bourrasque dans le dos. Il avait une énergie différente de celle qu’il affichait au début du défi. Il courrait avec joie. Kotonaru continua à courir et finit par voir Kiai devant lui. Il se plaça juste à côté de lui.
[Kiai] – Je ne croyais pas qu’il courrait aussi vite.
[Kotonaru] – Tu sais où il est rendu?
[Kiai] – Aucune idée. Reiji a accéléré et je ne l’ai pas vu depuis au moins 10 minutes.
[Kotonaru] – En tout cas, nous devons nous dépêcher.
Kotonaru et Kiai redoublèrent d’efforts. La fatigue commençait à se sentir dans les deux genins. On pouvait déjà voir le soleil se coucher peu à peu. Cela devait faire un bon bout qu’il courrait. Mais c’est vrai qu’à cette partie du Yuukan, les montagnes cachent une bonne partie. Après quelques minutes de course, les deux acolytes entendirent de bruyants bruits de pas. Dans le peu de lumière qu’il restait, les deux genins purent apercevoir Reiji.
[Kotonaru] – Reiji!
Ce dernier ne se retourna pas. Kotonaru courut pour être à ses côtés. Son coéquipier ne lui offrit aucun regard. Il essaya par tout les moyens de tirer les vers du nez de Reiji. Après quelques minutes, il se résigna à le dépasser et à continuer seul. Maintenant, la nuit avait fait son apparition. Kotonaru entendait des bruits de combat un peu plus loin. Suichiro et Lyo devait probablement se battre en courant. Il devait se concentrer sur la provenance du bruit. Celui-ci venait un peu plus vers l’ouest qu’il le pensait. Au moins, il se dirigeait vers Chikara avec ce jeu. Le temps passait et les bruits semblait se rapprocher. De plus, des bruits de pas se firent entendre derrière Kotonaru. Il tourna la tête et remarqua une silhouette féminine. Sûrement Basileia. Il ralentit un peu afin de venir au niveau de sa coéquipière. Il reçut un kunai dans le dos. Il s’effondra sur le sol têt première.
[Inconnue] – Désolé, mais ce sont les ordres du chef en personne.
D’une voix pratiquement inaudible, Kotonaru baragouilla quelque chose.
[Kotonaru] – Vous n’êtes pas Basileia…
[Inconnue] – En effet, je ne suis pas ton amie. On m’a donné l’ordre de t’anhiler peut importe le moyen.
[Kotonaru] – Mais…
Kotonaru s’évanouie. L’inconnue s’en alla, laissant Kotonaru à son sort. Il savait qu’il avait affaire aux Martelleurs une fois de plus. Reiji arriva, suivit de Kiai. Ils furent la mauvaise découverte les premiers. Reiji vérifia si Kotonaru respirait encore.
[Kiai] – Et?
[Reiji] – Il respire encore, mais il faut se dépêcher. Vas chercher Suichiro et Lyo. Je reste avec lui.
Kiai repartit à toute vitesse. Quelques dizaines de seconde plus tard, Basileia arriva enfin. Beaucoup d’espoir était entre les mains de la jeune kunoichi. Dès qu’elle vut l’horrible scène, elle se rapprocha et s’agenouilla devant le corps de Kotonaru.
[Basileia] – Qu’est-il arrivé?
[Reiji] – Je ne sais pas, vraiment pas. Moi et Kiai avons trouvé le corps.
[Basileia] – Et où est Kiai?
[Reiji] – Il est partit chercher les senseis.
Basileia analysa la blessure. Elle prit quelques minutes pour saisir le problème.
[Basileia] – Il ne faut pas sortir le kunai tout de suite. Sinon, il y aurait une éruption de sang. Il faut faire très attention. Tu devras m’aider en attendant les secours.
[Reiji] – Je n’ai aucune idée comment faire!
[Basileia] – Suis mes instructions et tout ira bien. Prends mon sac et sort mes instruments.
Reiji se leva et alla chercher la petite bourse de sa coéquipière. Il sortit une couverture sur laquelle il déversa tout le contenu du sac. Scalpels, pillules, herbes, bandages et un peu de tout.
[Basileia] – Passe-moi le petit flacon mauve.
La kunoichi prit le petit flacon tendu par Reiji et ouvra le bouchon. Elle en déversa quelques gouttes autour de la blessure.
[Basileia] – Ceci permet d’éviter la circulation de poison s’il y en a. Maintenant donne-moi un petit anneau.
Intrigué, Reiji prit une sorte d’anneau et le donna à Basileia.
[Basileia] – Cet anneau permet de délimiter l’aire dans laquelle je devrai travailler. Rien de plus.
Elle le placa autour de la blessure.
[Basileia] – Je dois maintenant savoir si le kunai a été assez loin pour toucher la colonne vertébrale ou un nerf quelconque.
Basileia tâta autour de la blessure de Kotonaru.
[Basileia] – Aucun os de cassé.
Elle fit d’autres étranges mouvements que Reiji peinait à suivre.
[Basileia] – C’est peut-être grave. Le kunai s’est enfoncé loin, mais je doute que la colonne ait été épargné.
[Reiji] – Qu’est-ce qu’on doit faire?
[Basileia] – Il faudra déloger le kunai de là. Tu vas devoir m’aider maintenant. Sors des compresses et un scalpel.
Reiji fit ce que la kunoichi lui dit. Cette dernière prit le scalpel et ordonna à Reiji de se placer de l’autre côté de corps.
[Basileia] – Je vais doucement retirer l’arme du dos de Kotonaru. Tu devras essuyer le sang qui sort sur les côtés afin de me faciliter la tâche.
[Reiji] – Allons-y.
Les deux se placèrent. Basileia commença à inciser un peu la peau autour de la blessure. Elle utilisa un jutsu inconnue de Reiji. Elle mit sa main par-dessus le kunai et commença à le lever au fur et à mesure qu’elle levait sa main. Reiji fit son travail en essuyant le sang. Le kunai était sortit à moitié, tout allait bien. Après quelques secondes de manœuvre, le kunai était totalement hors du corps de Kotonaru.
[Basileia] – Passe-moi une aiguille et du fil. Je dois suturer la plaie.
Maintenant armée d’aiguille et de fil, Basileia commença à suturer la blessure. Ses mouvements étaient fluides et très minutieux. Elle réussit facilement à coudre la blessure. Au même moment, Kiai arriva, suivit de Suichiro et Lyo.
[Suichiro] – Est-ce que ça va?
[Basileia] – Oui, quelqu’un a attaqué Kotonaru et…
[Suichiro] – Je sais, Kiai m’a expliqué. Est-ce que la blessure est grave.
[Basileia] – Peut-être, mais j’ai sortis le kunai et j’ai refermé la plaie. Je ne sais pas si la colonne vértébrale a été touchée ni si il y a du dommage à l’intérieur.
[Suichiro] – Pensez-vous qu’il se réveillera bientôt?
[Basileia] – Possiblement, mais il aura affreusement mal et ne pourra pas marcher seul.
[Kiai] – Dans le fond, on devrait retourner à Gensou?
[Suichiro] – Non, nous avons une mission et nous devons la remplir. Si cela tourne mal, je m’occuperai de lui. Nous allons devoir doubler le rythme
[Suichiro] – Je dois avouer que cette journée est plutôt sobre, n’est-ce pas?
[Reiji] – En effet.
[Suichiro] – Alors pourquoi ne pas jouer à un petit jeu?
[Basileia] – Ça serait bien. Tout ce que l’on fait depuis ce matin est marcher.
[Kiai] – Je n’ai rien contre.
[Reiji] – De même.
[Kotonaru] – Cela pourrait être amusant, mais je dois continuer à étudier ce livret.
[Suichiro] – Parlant du livret, donne-le moi. Tu passes beaucoup trop de temps à l’analyser.
Kotonaru s’avança à contre-cœur et donna le registre des Martelleurs à son sensei.
[Suichiro] – Bon. Que diriez-vous de faire une course?
[Reiji] – Une course?
[Suichiro] – En effet, mais vous devrez tous me rattraper.
[Kiai] – Et quand est-ce qu’on…
Kiai n’eut le temps de terminer que Suichiro courrait déjà à pleins poumons. Les 5 autres firent de même. Suichiro était très rapide malgré son imposante carrure. Les autres peinaient à le suivre. Kiai, Reiji et Lyo étaient juste derrière tandis que Basileia et Kotonaru étaient à la traine derrière. Le Sankyoshi avait la tête ailleurs. On pouvait déjà remarquer certains écarts entre les poursuivants. Lyo et Reiji étaient nettement plus rapide, mais Kiai commençait à s’épuiser. Il avait eu un départ trop rapide et devait maintenant en payer le prix. Basileia avait dépassée graduellement Kotonaru. Ce dernier n’était pas du tout dans le rythme malgré sa bonne condition physique. Suichiro, lui, continuait à prendre de l’avance, laissant Lyo derrière lui, suivi de Reiji.
[Suichiro] – Suiton : Säfin ya Hauringu!
Une vague déferla aussitôt derrière le jounin. Lyo l’évita mais Reiji fut emporté au même titre que Kiai.
[Reiji] – On peut utiliser nos jutsus?
[Kiai] – On dirait bien!
C’était au tour de Basileia d’avoir affaire à la vague. Comme ses prédécesseurs, elle fut balayé également. Il ne restait que Kotonaru.
[Kotonaru] – Reprends tes esprits Kotonaru! Tu vas te faire emporté! Allez!
La vague approchait bruyamment. Kotonaru devait faire quelque chose.
[Kotonaru] – Futon : Sukoru!
Une bourrasque frappa la vague de plein fouet. Une bonne partie de celle-ci fut écartée. Malgré cela, la vague frappa Kotonaru. Il glissa un peu plus loin.
[Kiai] – Reprends-toi!
[Kotonaru] – J’essaie tant bien que mal!
Kotonaru se releva tandis que les autres avaient déjà recommencer la poursuite. D’où il était, il ne pouvait même plus voir ni Suichiro ni Lyo. Ceux-ci avaient probablement pris énormément d’avance. Il se remit à courir. Un de ses pieds s’était tordu quand il était tombé. Il devait se résigner à boiter. Il courut quelques dizaines de mètres et réussit à rattraper Basileia. Il sentait de moins en moins sa douleur en voyant qu’il avait gagner un peu de terrain. Il passa à côté de Basileia en lui fit un signe de la tête lui disant bonjour. Il repartit de plus belle. Kotonaru ne sentait plus du tout son pied et courait maintenant à vive allure. La vivacité se sentait dans chacun de ses gestes. De plus, quand il sentait la fatigue monter, il n’avait qu’à se donner une petite bourrasque dans le dos. Il avait une énergie différente de celle qu’il affichait au début du défi. Il courrait avec joie. Kotonaru continua à courir et finit par voir Kiai devant lui. Il se plaça juste à côté de lui.
[Kiai] – Je ne croyais pas qu’il courrait aussi vite.
[Kotonaru] – Tu sais où il est rendu?
[Kiai] – Aucune idée. Reiji a accéléré et je ne l’ai pas vu depuis au moins 10 minutes.
[Kotonaru] – En tout cas, nous devons nous dépêcher.
Kotonaru et Kiai redoublèrent d’efforts. La fatigue commençait à se sentir dans les deux genins. On pouvait déjà voir le soleil se coucher peu à peu. Cela devait faire un bon bout qu’il courrait. Mais c’est vrai qu’à cette partie du Yuukan, les montagnes cachent une bonne partie. Après quelques minutes de course, les deux acolytes entendirent de bruyants bruits de pas. Dans le peu de lumière qu’il restait, les deux genins purent apercevoir Reiji.
[Kotonaru] – Reiji!
Ce dernier ne se retourna pas. Kotonaru courut pour être à ses côtés. Son coéquipier ne lui offrit aucun regard. Il essaya par tout les moyens de tirer les vers du nez de Reiji. Après quelques minutes, il se résigna à le dépasser et à continuer seul. Maintenant, la nuit avait fait son apparition. Kotonaru entendait des bruits de combat un peu plus loin. Suichiro et Lyo devait probablement se battre en courant. Il devait se concentrer sur la provenance du bruit. Celui-ci venait un peu plus vers l’ouest qu’il le pensait. Au moins, il se dirigeait vers Chikara avec ce jeu. Le temps passait et les bruits semblait se rapprocher. De plus, des bruits de pas se firent entendre derrière Kotonaru. Il tourna la tête et remarqua une silhouette féminine. Sûrement Basileia. Il ralentit un peu afin de venir au niveau de sa coéquipière. Il reçut un kunai dans le dos. Il s’effondra sur le sol têt première.
[Inconnue] – Désolé, mais ce sont les ordres du chef en personne.
D’une voix pratiquement inaudible, Kotonaru baragouilla quelque chose.
[Kotonaru] – Vous n’êtes pas Basileia…
[Inconnue] – En effet, je ne suis pas ton amie. On m’a donné l’ordre de t’anhiler peut importe le moyen.
[Kotonaru] – Mais…
Kotonaru s’évanouie. L’inconnue s’en alla, laissant Kotonaru à son sort. Il savait qu’il avait affaire aux Martelleurs une fois de plus. Reiji arriva, suivit de Kiai. Ils furent la mauvaise découverte les premiers. Reiji vérifia si Kotonaru respirait encore.
[Kiai] – Et?
[Reiji] – Il respire encore, mais il faut se dépêcher. Vas chercher Suichiro et Lyo. Je reste avec lui.
Kiai repartit à toute vitesse. Quelques dizaines de seconde plus tard, Basileia arriva enfin. Beaucoup d’espoir était entre les mains de la jeune kunoichi. Dès qu’elle vut l’horrible scène, elle se rapprocha et s’agenouilla devant le corps de Kotonaru.
[Basileia] – Qu’est-il arrivé?
[Reiji] – Je ne sais pas, vraiment pas. Moi et Kiai avons trouvé le corps.
[Basileia] – Et où est Kiai?
[Reiji] – Il est partit chercher les senseis.
Basileia analysa la blessure. Elle prit quelques minutes pour saisir le problème.
[Basileia] – Il ne faut pas sortir le kunai tout de suite. Sinon, il y aurait une éruption de sang. Il faut faire très attention. Tu devras m’aider en attendant les secours.
[Reiji] – Je n’ai aucune idée comment faire!
[Basileia] – Suis mes instructions et tout ira bien. Prends mon sac et sort mes instruments.
Reiji se leva et alla chercher la petite bourse de sa coéquipière. Il sortit une couverture sur laquelle il déversa tout le contenu du sac. Scalpels, pillules, herbes, bandages et un peu de tout.
[Basileia] – Passe-moi le petit flacon mauve.
La kunoichi prit le petit flacon tendu par Reiji et ouvra le bouchon. Elle en déversa quelques gouttes autour de la blessure.
[Basileia] – Ceci permet d’éviter la circulation de poison s’il y en a. Maintenant donne-moi un petit anneau.
Intrigué, Reiji prit une sorte d’anneau et le donna à Basileia.
[Basileia] – Cet anneau permet de délimiter l’aire dans laquelle je devrai travailler. Rien de plus.
Elle le placa autour de la blessure.
[Basileia] – Je dois maintenant savoir si le kunai a été assez loin pour toucher la colonne vertébrale ou un nerf quelconque.
Basileia tâta autour de la blessure de Kotonaru.
[Basileia] – Aucun os de cassé.
Elle fit d’autres étranges mouvements que Reiji peinait à suivre.
[Basileia] – C’est peut-être grave. Le kunai s’est enfoncé loin, mais je doute que la colonne ait été épargné.
[Reiji] – Qu’est-ce qu’on doit faire?
[Basileia] – Il faudra déloger le kunai de là. Tu vas devoir m’aider maintenant. Sors des compresses et un scalpel.
Reiji fit ce que la kunoichi lui dit. Cette dernière prit le scalpel et ordonna à Reiji de se placer de l’autre côté de corps.
[Basileia] – Je vais doucement retirer l’arme du dos de Kotonaru. Tu devras essuyer le sang qui sort sur les côtés afin de me faciliter la tâche.
[Reiji] – Allons-y.
Les deux se placèrent. Basileia commença à inciser un peu la peau autour de la blessure. Elle utilisa un jutsu inconnue de Reiji. Elle mit sa main par-dessus le kunai et commença à le lever au fur et à mesure qu’elle levait sa main. Reiji fit son travail en essuyant le sang. Le kunai était sortit à moitié, tout allait bien. Après quelques secondes de manœuvre, le kunai était totalement hors du corps de Kotonaru.
[Basileia] – Passe-moi une aiguille et du fil. Je dois suturer la plaie.
Maintenant armée d’aiguille et de fil, Basileia commença à suturer la blessure. Ses mouvements étaient fluides et très minutieux. Elle réussit facilement à coudre la blessure. Au même moment, Kiai arriva, suivit de Suichiro et Lyo.
[Suichiro] – Est-ce que ça va?
[Basileia] – Oui, quelqu’un a attaqué Kotonaru et…
[Suichiro] – Je sais, Kiai m’a expliqué. Est-ce que la blessure est grave.
[Basileia] – Peut-être, mais j’ai sortis le kunai et j’ai refermé la plaie. Je ne sais pas si la colonne vértébrale a été touchée ni si il y a du dommage à l’intérieur.
[Suichiro] – Pensez-vous qu’il se réveillera bientôt?
[Basileia] – Possiblement, mais il aura affreusement mal et ne pourra pas marcher seul.
[Kiai] – Dans le fond, on devrait retourner à Gensou?
[Suichiro] – Non, nous avons une mission et nous devons la remplir. Si cela tourne mal, je m’occuperai de lui. Nous allons devoir doubler le rythme
Trop de caractères donc je suis avec un autre topic