Rapières & pansements ! [RP Restreint]

Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.

DeletedUser

Guest
[HRP] Non content de voir le projet de sous-section d'RP sans résultat, j'ai soudain l'enthousiasme nécessaire à la création d'un RP à plusieurs


Les règles du sujet :
(je demanderai à un modérateur d'éditer les messages ne respectant pas ces règles)

- Les commentaires, critiques et mouvements de foule devront se faire dans le sujet créée spécifiquement pour ça, dans un soucis de lisibilité de l'histoire en cours ! http://forum.guerretribale.fr/showthread.php?p=457431#post457431
- Les règles du forum s'appliquent ici + s'il vous plaît, si c'est pour écrire dix lignes, ne participez pas :(
- Avant de participer, m'envoyer un MP avec la présentation de votre personnage ; j'accepterai ou non votre candidature, suivant des critères littéraires (donc si vous avez des textes à me faire mater, pas hésiter à passer des liens *_*) et un nombre de participants limite que je définirai au fonction des besoins du récit.
Voici la présentation personnage type :
(essayez de faire des personnages concrets, avec des vices, des défauts, des bonnes choses et des qualités : essayez de nuancer)

PHP:
[INDENT][B]Nom du personnage :[/B]
[B]Prénom du personnage :[/B]
[B]<< Physique >>[/B]
[B]Sexe :[/B]
[B]Âge :[/B]
[B]Race :[/B]
[B]Métier :[/B]
[B]Description physique :[/B]
[B]<< Psychologie >>[/B]
[B]Description de votre moralité/caractère/etc :[/B]
[B]Votre histoire/biographie :[/B]

[B]Avatar éventuel :[/B]

____________________________________
[/INDENT]


Ici sont postées les présentations des participants actuels du RP :

Nom du personnage : Grandluth
Prénom du personnage : Sganarelle
<< Physique >>
Sexe : Mâle
Âge : 28
Race : Humain
Métier : Maraudeur, aventurier, chapardeur et presque clochard.
Description physique : Il est vêtu d'un vif orange, seul sa cape, ses bottes et son bonnet divergent en un noir claquant. Il est de taille et de consistance moyenne, mais il réserve quelques muscles à l'escrime, qu'il sait utile en cas de querelle à la taverne dont il est un fréquent client. Il a le visage fin, souligné de pattes et d'une légère barbiche. Il est brun, et a des yeux d'ambre. On peut croire qu'il ne sourit qu'une fois alcoolisé, c'est bien croire ! Une épée et une matraque pendent à sa ceinture, et il ne se promène jamais sans une sacoche remplie de babioles, de monnaie et de divers outils.
<< Psychologie >>
Description de votre moralité/caractère/etc : Il sait là où est l'argent, il sait là où est sa mort. Il veut l'argent, mais il ne veut pas mourir, donc il reste pauvre et vivant, lâche et avare. Économe, dira-t-il ! Toutefois, il n'est pas le dernier à se battre à la taverne, c'est un querelleur, un provocateur, mais ses passes d'escrime ne lui servent qu'à trouver un moyen rapide de sortir vivant de l'affaire, une triche ou une fuite. En somme, c'est un jeune humain de la rue, rien de plus, rien de moins. C'est un odieux personnage, mais il révèle tout de même quelques bons côtés en situation de danger ... parfois ... rarement.
Votre histoire/biographie : Il n'est pas riche, loin de là. D'ailleurs qui l'est, à part le seigneur rat, dans le coin ? Il doit bien y avoir quelques derniers bourgeois, qui sirotent et font la cour au tyran, mais ils sont rares et vite égorgés. Non, lui, c'est à peine si l'aubergiste l'accepte encore dans son logis, par charité ou par affection, après tout il a vu grandir le bambin. Et même si ce n'est que récemment qu'il est orphelin, il semble que ça dégage encore, malgré son esprit profiteur que tout le monde connaît, une certaine compassion dans le village. Ses parents bénéficiaient, après tout, d'une très bonne réputation dans la population. En effet, ils ont toujours milité pour une vie meilleure sur ce lopin de terre. Ils donnaient beaucoup de ce qu'ils gagnaient aux plus pauvres de la communauté, ils offraient les restes de leur repas aux mendiants et parfois, accueillaient quelques clochards l'hivers. Ils étaient connus pour être bons et justes, charitables et sympathiques. Dans ces conditions, Sganarelle a toujours haï la mentalité de ses parents, se sentant moins aimé que le reste du village. Mais maintenant, il avoue, dans son ivresse, être plutôt content de l'ancienne réputation de ses parents. Il a vendu la maison familiale pour se permettre encore de boire à son gré, et il n'a pas payé de cérémonie à l'enterrement de ses parents, pour éviter la dépense. On dit même qu'il a repris les pièces d'argent posées sur les yeux des défunts pour le passage du fleuve des enfers. Ah oui, vous voulez savoir comment sont morts ses parents ? C'est le seigneur rat lui même qui les a poignardé, sur la place du village, devant le fils.

Il est souvent accompagné de Tibia, un homme-mite de grande taille, dont la bêtise et la naïveté permette à Sganarelle de le manipuler à ses fins.


Avatar éventuel : Pas encore.

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Nom du personnage : Naril
Prénom du personnage : Valaën
Nom entier : Valaën Naril

<< Physique >>
Sexe : Masculin
Âge : 16 ans
Race : Humain/Elfe
Métier : Assassin. Armes préférées : Dagues, fléchettes, arbalète.
Description physique : Oreilles pointues, je porte sans arrêt une capuche comme un rôdeur pour cacher mon visage, j'ai les cheveux sombres, long (un peu au dessus des épaules). Mes yeux sont de couleurs violets/bleus sombres. Je fais dans les 1m80-85.

<< Psychologie >>
Description de votre moralité/caractère/etc : Sombre, réservé, ne parle pas souvent aux étrangers. Discret, agile.
Votre histoire/biographie : Enfant abandonné, à appris à survivre seul grâce à ses qualités. Vole pour gagner de l'argent. Va se développer en assassin passant des contrats.

Avatar éventuel : Aucun. J'suis pas un expert en graphiste sale ours.

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Nom du personnage : Pazuzu
Prénom du personnage : Azazel
<< Physique >>
Sexe : masculin (20 cm)
Âge : 342 ans
Race : démon
Métier : aucun, il passe son temps à errer dans le monde des vivants
Description physique : Azazel Pazuzu est un sinistre démon à l'apparence malsaine. Très grand de taille et aussi assez robuste, il a une jambe plus courte que l'autre. Il possède une paire de petites cornes sur son crâne rasé. Deux grands sourcils sourcils noirs décorent ses yeux rouges. Il possède aussi une cicatrice verticale très caractéristique passant partant de son front jusqu'à quelques centimètres en dessous de son oeil droit. Il a un teint foncé légèrement vert et de dents très blanches avec de grandes canines très pointues. Il est très difficile de le blesser et impossible de le tuer avec des armes ordinaires. Il est toujours habillé d'un vieil habit noir déchiré de partout.
<< Psychologie >>
Description de votre moralité/caractère/etc : Insolent, agressif et sans pitié, il déteste toute la société et tout ce qui fait partie de la civilisation. Malheur à celui qui ose lui adresser la parole.
Votre histoire/biographie : C'est un humain né il y a plus de 300 ans, durant sa vie d'humain il a été victime d'une malédiction sur laquelle personne ne connait la vérité. Depuis, il a été condamné à la vie éternelle sous cette forme. Il possède une jambe plus courte que l'autre, certains pensent qu'il en a perdu une partie en combattant un dieu, d'autres pensent que c'est un ange déchu et qu'il l'a cassée en tombant du ciel mais personne ne connait la vérité. Il passe ses journées a errer dans le monde des mortels comme si il recherchait quelque chose. Nul ne sait où il dort ou habite. Il est souvent en ville et à l'habitude de consommer beaucoup d'alcool dans la taverne. Il se montre toujours très agressif avec quiconque qui ose s'adresser à lui. Il lui est souvent arrivé de tuer un passant sans raison apparente. Il possède le pouvoir de hanter les rêves des gens et même de les posséder puis pousser à se suicider. Une rumeur dit qu'un jour il a été vu en train d'offrir de la nourriture à un clochard... Derrière ce démon sanguinaire se cache-t-il quelqu'un de bien?

Avatar éventuel : bientôt (peut-être)

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Nom du personnage :Eléndhür
Prénom du personnage : Volki

<< Physique >>
Sexe : Mâle
Âge : 18 ans
Race : Homme-Loup
Métier : Officiellement, bucheron. Mais aussi Chasseur, mercenaire, ou guide! Il s'occupe aussi beaucoup du marché noir..
Description physique : De taille normal, plutôt musclé. Il se sens enfermé dans des vêtements, alors il met seulement une culotte (le pantalon médiéval bien sûr ;)). Mais il est obligé de vêtir des vêtements pour sortir en village, pour ne pas qu'on reconnaisse sa race (une grande tunique à capuche). Il est très endurant, même s'il a mal à une jambe (Il s'est blessé par le passé). Il a les yeux noirs, avec un peu d'orange. Il a plutôt de grands pieds, et il est très propre sur lui, contrairement à ses lointains cousins les Homme-Chien.

<< Psychologie >>
Description de votre moralité/caractère/etc :Il n'a jamais eu de réel éducation, il peut donc parfois être impoli. C'est un autodidacte, il apprends vite. On le qualifie de simple d'esprit, mais il cache très bien son jeu! Il est vif d'esprit et rusé. Il est souvent déprimé, et peu parfois sombrer dans l'alcool. Il essai de garder espoir, en se disant qu'il n'est peut être pas si seul que ça.. Il est alors plutôt solitaire, et ne se sent parfois pas à sa place. Il n'aime pas certaines races, notamment celle qui a voulu faire disparaître son peuple, les hommes-rats. Il peu parfois être violent, et est plutôt belliqueux, même si ça lui arrive de discuter avant de se battre!
Votre histoire/biographie : Il ne se préoccupe pas trop de l'argent, et en a suffisamment pour vivre, mais n'hésite pas à en grappiller par ci, par là, et vis surtout des produits qu'il chasse ou du marché noir. Il a à peine connu ses parents, son peuple fut pourchassé pendants des années, et c'est pour cela qu'il reste assez discret sur son origine. Il se fait passer pour un homme-chien devant certaines personnes, afin de pouvoir survivre. Son peuple n'était pas aimé, et on les traitait de barbares. Ses parents l'on caché chez un cousin à eux, un homme-renard, c'est pour cela qu'il est encore vivant. Mais avant cela, quand on le chassé, un de ses jambes fut accidenté en se faisant prendre dans un piège à loup. Il a parfois très mal et peu boiter. Son peuple n'est notamment pas aimé par le fameux comte de Puce, qui nourrit une Haine pour tout ceux qu'il juge mauvais. Il n'a jamais revu ses parents, et nourri l'espoir de retrouver quelqu'un de sa race un jour. Il vit dans les bois, dans une cabane-grotte qu'il a aménagé, dans une tanière quoi !

Avatar éventuel : (non mentionné par l'auteur)

[/HRP]


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Dans un Moyen-Âge crasseux, la brume et le sang ont mélangé les Hommes aux mythes. Elfes, satyres, hommes-bêtes, insectoïdes, trolls, gobelins, orcs, monstres, etc ... Ils sont une palette infinie, une succession de myriades de possibilités, et ils vivent désormais en parfaite harmonie. Les guerres passées sont tombées dans l'oubli.

Notre histoire se passe dans une petite communauté serrée, pressée et oppressée : géographiquement, architecturalement et politiquement ! Un petit village, un rassemblements de cabanes, de cases et de masures, de chaume, de bois et de pierre sèche ; le tout soigneusement quadrillé d'étroites ruelles, de boue et de pavés. Au centre du lieu s'élève une haute tour de pierres, qui mâche les aller-retours de patrouille sous sa grande herse. Le châtelain qui y vit est un homme-rat de la pire espèce, il est surnommé dans la région " le Comte de Puce ", pseudonyme qu'il hait et qu'il traque. Depuis sa nomination dans cette province, il a levé d'importants impôts pour s'acheter de l'hermine, du velours, de l'or, de l'argent et d'autres babioles dont on a que faire, nous autres, gens du peuple. Il déteste son peuple, et c'est tout à fait réciproque. La misère s'abat sur tous, par ici, sauf sur une minorité de propriétaires, qui usent de leur amitié avec ce nouveau suzerain, pour se permettre des actes immoraux, des loyers exorbitants et des meurtres à répétition. Tous vivent de menus larcins, du marché noir, et d'autres trafics, en plus de leurs laborieux travaux de paysans ou de commerçants.

Quelques personnes se distinguent de la petite foule :
- Théodore de Museau-Tour, le Seigneur Rat de la province, le Comte de Puce. Il est terriblement avare, il aime tout ce qui est claquant, scintillant, doré, argenté et diamanté. C'est un pervers fini, il bave devant la gent féminine, ce n'est pas là un gentilhomme, croyez-le bien ! On soupçonne que quelques disparitions de jeunes paysannes soient de lui. C'est un despote, il a tous les pouvoirs, et il s'en sert à l'excès, et il le sait.
- Groune, homme-sanglier, sergent du Comte de Puce, bête et cruel, poilu et laid, ne distingue pas grand chose, devant sa herse, entre son groin et son morion à plumes. Il tout de même imposant et costaud, et sait jouer de la hallebarde.
- Lucien, l'aubergiste. Un humain grassouillet, du style paysan sans problèmes, franc et sympathique. De très rares personnes savent qu'il traîne finalement dans le marché noir local comme personne ...

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Pour les commentaires, par ici ...
http://forum.guerretribale.fr/showthread.php?p=457431#post457431

Pour toute demande de participation, accompagnée d'une fiche de présentation type, par ici ...
http://forum.guerretribale.fr/private.php?do=newpm&u=4310
 
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Sganarelle, comme à son habitude, gambadait fougueusement de toit en toit. Les passants, lassés de cette étrange activité, ne le regardaient plus depuis longtemps. A vrai dire cette manie lui était venue enfant. Il avait défait son bonnet, car il savait trop bien que ce dernier fier au sommet, tombait facilement, après quelques bonds, dans les égouts ou autres malsaines canalisations. Il faisait ainsi deux à trois fois le tour du village, jusqu'à manquer d'air ou bien se lasser. Souvent l'accompagnait Tibia, ce grand homme-mite, vrombissait à ses côtés ou faisait quelques sauts périlleux pour s'apporter quelques grâces, comme un dessert ou un bout de fromage. Il était pourtant rare que Sganarelle lui cède quelque chose, c'était là homme avare jusqu'à la dernière miette de pain, qui préférait manger en outre-passant les besoins de sa panse plutôt que de céder à autrui.

Aujourd'hui, ils s'arrêtèrent rapidement, la patrouille leur coupa tout envie de continuer plus longtemps ! C'était là les sbires du Seigneur Rat qui marchaient au pas ! En première ligne, la poitrine gonflée pour cacher à la populace son affreuse bedaine qu'on lui connaissait pourtant, c'était là Groune qui dandinait à la façon des militaires, buste en avant, fesses en arrière ! Sa hallebarde à l'épaule et son poing gauche se balançant, il offrait un spectacle aussi laid que peu réconfortant. A sa suite, une sacrée équipe ! Des soldats de toutes veines, étaient présents, derrière le sergent, une ligne portant fièrement plates et mailles et grandes haches et épées ! Ça allait du simple homme-canard à un plus féroce bestiaire, qui mélangeait des gênes d'humain à des gênes de tarentule, de lion ou crocodile ! On convenait tous à dire que c'était un défilé burlesque qu'il ne fallait pas manquer, malgré la crainte certaine qu'on pouvait lire dans les yeux des villageois.

Sganarelle, lui, n'avait jamais manqué aucune patrouille depuis sa prime enfance ! Il excellait maintenant dans les vannes et les sarcasmes visant cette troupe hétéroclite.

Une fois, le rythme des pas étouffés par les activités de chacun, les deux " amis " se rendirent à l'auberge. Ils furent surpris par le nouveau panneau : " A notre bon et juste Comte ". A l'intérieur, ils se renseignèrent et apprirent que Lucien avait été obliger par le Seigneur Rat en personne de baptiser ainsi son établissement !

" Voilà que le Comte de Puce nous fait le coup du culte de la personnalité ! Qu'il est drôle ! "

Ils restèrent là, à boire comme des trous, en attendant une autre surprise, pourquoi pas ? ...
 

DeletedUser

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Volki Eléndhür, homme-loup, sortit de la masure le plus discrètement possible. Il réajusta sa tunique, et pris la direction de l'auberge. Il venait du marché noir, qui se trouvait dans un enchevêtrement de cabane, à l'intérieur de petites rues bien singulière du village. La discrétion, pour lui, était importante, et ce n'était pas un excentrique, comme certain. Lui, il préférait la rue aux toits ; lui, il ne sautait pas partout en se faisait remarquer.. Contrairement à d'autres.
Il entendit du bruit, et se dit que c'était sans doute une patrouille du Comte de Puce. Ah, celui là.. S'il pouvait, il lui sauterait dessus, se défoulerais, et laisserais échapper sa rage. Non pas que Volki soit de nature violente, mais, il a une bonne mémoire, et connait les agissements du Comte et de ses sbires ! Enfin, il est vrai que Volki peut rapidement devenir violent, mais que quand on le provoque!

Les soldats, si on peut les appeler comme ça, était en train de patrouiller, avec.. une certaine aisance. C'était plutôt une armée de comique oui ! Mais des comiques plutôt méchants. Ils s'arrêtèrent,et rentrèrent dans une bâtisse, comme ça, sans frapper. Volki préférait rester à l'écart dans ce genre de situation, même s'il était plutôt curieux. Il s’arrêta donc, et observa la scène. Groune, homme-sanglier, était là en train de hausser là voix, avec le but d'inspirer la crainte. Et bizarrement, ça marchait pour l'homme qui se trouver devant lui. Volki lui, riait bien de ce Groune, qu'il trouvait laid, et dont il n'avait nul crainte.

Groune déclara « Alors, on ne paie pas ces impôts ? Tu cherche vraiment à provoquer notre bon Seigneur, Vile ..*» Il ne dit plus rien, comme s'il réfléchissait.. « Vile mécréant ! » Volki sourit, il s'était encore tromper dans son insulte, un mécréant est considéré comme quelqu'un de non religieux dans le coin.. Bah, il pourra toujours en faire part aux autres à l'auberge!
Justement, en parlant d'auberge, Volki avait soif, alors il préféra partir. Et puis de toute façon, il connaissait déjà par avance la suite de la scène. L'homme serait envoyé dans un cachot, et puis peut être que le Comte de Puce décidera d'entendre ce qu'il a à dire, entre deux prostitués..

Volki repris donc le chemin de l'auberge, et arriva dans une plus grande rue, où se trouvait là une importante activité. Il y avait des gens de toute espèces, et les marchands vendaient vraiment tout et n'importe quoi. Ici, il reconnut Valaën Naril, qui devait sans doute être de retour dans le coin pour une affaire. Il le connaissait bien, et étant un peu plus jeune, avait déjà commis quelques vols avec lui. Mais c'était de l'histoire ancienne, et il ne se parlait plus trop. Il se saluèrent, tout en continuant leur chemin.

Quand Volki arriva près de l'auberge, il fut surpris par la nouvelle enseigne « A notre bon et juste comte ! ».
« J'espère que Lucien est toujours là, et puis ce n'est pas un nouveau nom qui changera l'endroit en lui même!» Pensa-t-il.
Il entra dans l'auberge. Il se faisait tard, et la nuit commencé à tomber. Et puis, il avait soif.
 
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DeletedUser331

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Naril Valaën ... C'est un nom que je porte depuis que je suis né. On l'avait écrit sur un bout de papier lorsque l'on m'a apporté à une auberge où m'attendait ma famille d'accueil. J'avais alors 5 ans. J'étais un enfant turbulent et mes parents adoptifs m'ont très vite insupportés. L'homme s'appelait Lucien, la femme Ybia. Ils géraient une auberge toute la journée et le soir, le mari allait boire à la taverne du coin avec des amis. Lorsqu'il revenait, pratiquement soul, il attendait que les clients aillent se coucher pour frapper sur sa femme. C'était de loin un homme doux et attentif, comme l'on rêve pour un père ... La femme subissait mais ne parlait point. Elle ne se plaignait jamais. Le jour, c'était moi qui devait faire toutes les tâches ménagères. La nuit, je dormais à même le sol, dans l'écurie. Et quand l'hiver approchait, on me permettait tout juste de dormir à l'intérieur. C'était la seule auberge du comté de Sombrieux. Elle portait le nom de son propriétaire, "Chez Lucien".

J'ai vécu trois ans monstrueux. Lucien avait aussi commencé à me taper dessus et c'était presque devenu un jeu pour lui désormais. Je l'esquivais quand je le pouvais. À huit ans, je pris mes affaires pour partir. Lucien ne me supportait pas non plus. C'était sa femme qui avait voulu d'un enfant au début de leur mariage mais maintenant elle le regrettait en voyant le comportement de son mari vis à vis de moi. Le mari me voyait plus comme une bouche de plus à nourrir qui ne rapporte pas d'argent. Quel intérêt pour lui ? Plusieurs fois, il m'avait menacé de m'envoyer à la rue si je continuais mes bêtises. Mais maintenant c'était finit, plus de Lucien, plus de Ybia. La rue est sûrement mieux qu'eux. Je n'avais désormais ni logement, ni argent. Je dus voler pour pouvoir survivre. J'étais un enfant plus rapide, plus discret que ceux de mon âge. C'est comme-ci j'étais né avec la destinée de devenir ce que je suis.
Maintenant, j'avais seize ans. Voleur était mon travail, et ça payait bien. Le comte lui-même m'avait déjà engagé plusieurs fois, tellement j'étais connu. Mais ce comté était trop petit à mon goût et je savais que bientôt je m'en irais.
Les voleurs y étaient rares et j'étais souvent poursuivi et reconnu. Heureusement, le comte me protégeait en quelques sortes, en échange de quelques services.

Deux jours avant, il était venu à moi pour me proposer un nouveau contrat. Je devais m'engager au service du comte Arin, un de ses ennemis et lui dérober un magnifique collier. Mes missions devenaient de plus en plus risquées, plus je grandissais.
Ma première étape était de récolter des informations. J'étais revenu le soir même après une journée harassante. Un peu de repos ne me ferait pas de mal et l'auberge était parfaite pour cela.
Je me dirigeai vers celle-ci en prenant une rue commerçante. J'y vis un ami à moi, Volki, et lui fit signe. Je vendis mes gains de la journée et puis je pris la direction de l'auberge. Celle-ci avait changé de nom et se nommait désormais « A notre bon et juste comte ! ». Un mystère de plus à résoudre pour moi. Pourquoi s'affichait-il maintenant en public ? Peu de monde savait que celui-ci était partenaire avec Lucien pour des ventes au marché noir.

J'entrais dans l'auberge. J'aperçu à nouveau Volki, assit à une table, à boire et je le rejoignis après avoir pris une chambre et un repas.
 
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DeletedUser

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Volki Eléndhür s'était installé dans un coin de l'auberge, un coin plutôt sombre, et tranquille. Ce qui veut dire par là que les ivrognes très peu discret, vantant leur mérite, ne s'aventurait pas trop par ici. Dans l'auberge, on pouvait en quelque sorte reconnaître la ville et sa hiérarchie.. Même si les bourgeois ne la fréquentait pas, et restaient entre eux. On pouvait distinguer les paysans, les ivrognes, les débrouillards, les maraudeurs,.. Tout cela pouvait très bien disparaître a cause d'une bagarre, mais revenait très vite. Volki avait pris un peu d'hydromel cette fois-ci ; pour se faire plaisir, et puis il pouvait se le permettre en ce moment. Il aimait boire cette boisson de temps en temps, et était plutôt de bonne humeur.

Volki restait pensif, et regardait l'ensemble de l'auberge, qu'il trouvait assez grande. Il était un peu fatigué, et sa jambe lui faisait de plus en plus mal, peut être devrait-il se calmer, et ne pas autant chasser. Il savourait sa boisson, et observait plus précisément deux hommes à l'autre bout de l'auberge, sans doute des rôdeurs, ou des espions.

Au bout d'un moment, quelqu'un rentra dans l'auberge. C'était le jeune homme qu'il avait croisé juste auparavant, Naril Valaën. Il alla près du comptoir, demanda une chambre, commanda un repas et une cervoise. Ensuite, il rejoignit Volki à sa table.
Volki, comme à son habitude, entama la conversation :

« - Alors, Comment vas tu depuis quelques temps ? On se croise de moins en moins, c'est bien dommage. Je suppose que tu as une affaire en cours..

- Je vais plutôt bien, et oui, comme tu dis, c'est bien dommage, mais je ne peux faire autrement. Et pour ce qui est de l'affaire, tu as raison. Mais n'oublie pas que toi aussi tu as des «*affaires*», aussi souvent que moi. Même si personne ne s'en doute.

-Je ne fricotte pas avec le comte moi..

-Oh ça va, je ne suis pas venu ici pour me disputer avec toi, mais pour discuter, du bon vieux temps, de toi, du pays..

-Du pays ? Hum.. Tu as besoin de renseignements c'est ça ?

-Oui, certes, mais j'ai aussi envie de discuter.

-Allons allons, pardon, je ne voulais pas m'énerver ou être désagréable. Alors, que veux tu savoir ?
Tu es toujours dans le vol ?


-En effet.. Cela me convient le mieux, et puis, au moins, j'ai de l'argent. Et toi, alors, toujours dans ta forêt ? Et j'aurais aimé en savoir un peu plus sur un certain comte Arin..

-Oui, toujours dans ma forêt.. »

Lucien, l'aubergiste, apporta le repas et la cervoise, et dévisagea Valaën. Il pensa au marché noir, et espéra ne pas avoir d'ennuis. Valaën était bien l'un des seuls à savoir que même le comte s'occupait en quelque sorte du marché noir.. «J'espère que ce sale elfe saura tenir sa langue »
Volki reprit :
« .. Quand au Comte Arin, tu ne devrait pas trop en demander sur lui, beaucoup de ses hommes sont dans le coin. Je te conseille de parler qu'à des personnes de confiance, et avec le plus de discrétion. Arin reste prudent, et il est bien plus malin que le comte ici présent.

Valaën resta pensif, et ajouta :
«Merci à toi, j'en tiendrais compte..

-Puis je savoir ce que tu compte faire ?

-Pour le moment, je préfère garder ça pour moi. Et alors, raconte moi un peu ce qu'il s'est passé ces derniers temps..»

Volki sembla un peu vexé, il était mis à l'écart, et n'aimais pas ça. Il aurait bien aimé participé à quelque chose avec Valaën, mais bon, il ferait avec.
Tout deux continuèrent de discuter pendant longtemps, tout en buvant.


Au coin de l'auberge, deux amis discutaient. Au coin de l'auberge, deux amis s'étaient retrouvés. Au coin de l'auberge, deux amis ne virent pas la soirée passer.
 

DeletedUser331

Guest
L'auberge était bondée. Volki et moi étaient dans un coin de la pièce, à droite de la sortie. Au milieu de celle-ci se trouvait un groupe de paysans qui parlaient de terres, de femmes et d'argent. Par-ci, par-là, je pouvais également apercevoir quelques maraudeurs, plusieurs voleurs que je connaissais de renom, des ivrognes ... Lucien me fixait à l'autre bout de la pièce, au comptoir. Il avait peur et je le comprenais. Si son histoire s'ébruitait, il pouvait mettre la clé sur la porte. Il faisait des bénéfices énormes grâce au marché noir.
Le compte de Puce n'était qu'un idiot et grotesque personnage qui ne connaissait que l'argent, le vice. Je prenais des risques en venant ici, ça avait tendance à énerver Lucien.
Après que j'eus parlé plusieurs heures avec mon ancien frère de vol, Volki Eléndhür, je pris la décision d'aller le voir. Il fallait que je le rassure sur ces doutes et sur mon silence. Un des avantages sur ce métier, c'est d'avoir une longueur d'avance en plus sur celles de ses ennemis.

« Lucien, j'aimerais te parler en privé si possible.
- Ybia, surveille quelques minutes, je reviens. »

Nous fîmes quelques pas, sortirent dehors pour discuter au calme.

« Je connais ta peur quant à ces secrets. Je te donne ma parole que rien ne sortira de ma bouche à ce sujet tant que je n'aurais vu l'ombre d'une menace dans tes gestes et tes paroles. Si tu veux avoir la conscience tranquille, laisse moi de la corde sur laquelle je puisse tirer !
- C'est trop périlleux ! Ta parole ne m'assure pas ton silence !
- Alors fie-toi au comte ! Il me charge de certaines de ces affaires, quel intérêt aurais-je à vous trahir ? Vous m'assurez la vie et je fais de même pour les vôtres ! Ne crains rien. Passe un bonjour à Ybia. »

Je retournai dans l'auberge quand j'y entendis du bruit. Une bagarre avait sûrement éclatait et je voyais au loin la patrouille arrivait.
Volki y était sûrement mêlé ...
Après être arrivé sur les lieux, je vis plusieurs voleurs aux mains avec les villageois.

« Depuis quand tu penses pouvoir voler mon argent, gredin ?! Ne pourrais-tu pas le faire en face, comme un homme ?, hurla un des paysans. »

Et celui-ci se jeta sur le chapardeur, accompagné de ses compatriotes. Les ivrognes se mêlèrent à la bagarre ainsi que Volki, comme je l'avais prédis.
La patrouille se mit à courir dans la direction de l'auberge en espérant pouvoir attraper un coupable. Celui-ci devrait alors payer le prix fort pour les dégâts.
Volki était à terre avec un homme qui ressemblait davantage à un clochard qu'à un brigand.
Le tavernier arriva en cria, les soldats aussi. Je pris mon ami en le remettant sur ses deux pieds. Son assaillant le poursuivi et nous sortîmes par l'entrée de derrière. Celui-ci n'avait pas l'air d'avoir envie de mettre fin à leur querelle.
Je le soulevai alors par le col pour l'envoyer quelques mètres plus loin.

« Ça suffit ivrogne ! Laisse en paix mon ami !
- Oh je m'amusais bien pourtant ... Dommage que ça se finit comme ça. Je l'aurais bien amoché un peu plus. Mais, ne serais-tu pas le célèbre voleur Naril Valaën, serviteur du comte de Puce ?
- Je vois que les nouvelles vont vites !
- Je t'ai reconnu. Déjà enfant, je te voyais souvent dans cette auberge. Je me présente, Grandluth Sganarelle. »

Il me tendit sa main, toute crasseuse. Volki venait de se réveiller. Apparemment, il avait prit un sacré coup sur la tête.

« Saperlipopette, qu'est-ce qu'il s'est passé encore ? Où est le saligaud qui m'a fait ça ?!
- Un client sénile apparemment, dis-je en rigolant. Bon c'est finit, maintenant on se quitte. Bonne soirée à vous.
- J'ai entendu dire que vous vous intéressiez au comte Arin ?
- Et où avez-vous entendu cela ?
- Je n'en ai peut-être pas l'apparence mais j'ai fine ouïe et mes oreilles savent traîner ...
- Pouvez-vous mettre utile ?
- Cela dépend pour quoi ! Haha, croyez-vous que j'offre mes services gratuitement ? Que lui voulez-vous ?
- Je dois récupérer un objet dans sa demeure. Mais je vous retourne la question, que cherchez-vous ?
- D'après ce que j'ai entendu dire, celui-ci aurait une magnifique garde robe ... Si vous pouviez m'en chaparder une au passage, cela me ferait plaisir !
- Et pourquoi ferais-je ceci ?
- Je peux vous faire enrôler si vous voulez ... J'ai un contact là-bas, allons parler de ça ailleurs. »

Je fis signe à Volki que je le quittais pour accompagner l'homme afin de parler de mon contrat. Après plusieurs heures de discussions, j'acquis plusieurs informations importantes concernant ma mission. J'étais prêt à remplir celle-ci !
 
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Connaissant de nom l'olibrius, Sganarelle savait d'avance qu'il réussirait, il pouvait donc tout à fait espérer acquérir ces habits.

Il repartit, seul, au coin d'une rue. La nuit était tombée, et le silence se faisait. Toutefois, on entendait encore rentrer chez eux les derniers soûlots. Il s'assit sur une barrique d'eau, près d'une gouttière. Il se pencha sur ses derniers larcins, il devenait distrait et maladroit ces temps-ci. Autrefois, pas un paysan ne l'aurait pris en flagrant délit, que nenni !

Sganarelle regardait l'eau frémir, au centre de la venelle, dévalant la pente à toute vitesse. Il lui semblait qu'elle était plus sale que d'habitude. Quels étaient ces reflets rouges la couvrant ? Sa couleur habituelle était le brun ou le gris. ... Du sang ?

Alarmé, il décida de chercher la source de tout ceci. Auparavant, il se serait barré, réaction légitime pour un lâche de son espèce, mais là, il ressentait le besoin, la curiosité de savoir ce que c'était. Et puis, un meurtre, c'était toujours amusant à découvrir.

Il aperçut rapidement, quelques mètres plus haut, une troupe de petits rongeurs qui semblait cerner quelque chose. Un cadavre, sans doute. Un, ou plusieurs, peut être.

Était étendu là un garde, il était reconnaissable à l’armorie brodée sur son plastron. Une plaie lui sciait l'abdomen d'une étrange façon, c'était là la main d'un expert dans l'étripage. Il s'approcha, alors que normalement, il aurait déjà pris la poudre d'escampette, et il toucha la plaie, pour s'assurer de la froideur du corps.

Bien sûr, quand il fit ce mouvement, une petite femme sortit de chez elle et cria de sa voix la plus aiguë. Et voilà, me voilà meurtrier aux yeux de tous ... Rebelle même peut être ? Géééééénial !
 

DeletedUser331

Guest
Quelques jours après, j'étais en route vers les terres du comte Arin.
J'avais rendez-vous le soir même avec le contact de Sganarelle.
Une fois arrivé en ville, je me mis à chercher une auberge dans laquelle je coucherais pendant quelques semaines.
J'avais l'intention de postuler en tant que serviteur, c'était un des travaux où je pourrais être proche du comte et ainsi pouvoir opérer en toute discrétion.
Le voyage ne s'était déroulé sans aucun problème. Les routes étaient sûres, surveillées jour et nuit par les gardes du Roi.
Peu à peu, la nuit s'installait, comme si une flamme s'éteignait. Le rendez-vous avait été fixé dans petite ruelle avoisinante à la demeure du comte.

« Vous êtes à l'heure, comme prévu. Je suis honoré de rencontrer le voleur Naril Valaën. Sganarelle m'a parlé de votre mission. J'ai réussi à vous obtenir une place à ses côtés mais vous devrez changer d'apparence. Je sais que très peu de monde vous a déjà vu mais nous ne prendrons pas de risques inutiles. Ceci était notre dernier entretien, j'espère ne jamais vous revoir. Bonne chance. »

L'homme encapuchonné lui remit une enveloppe.

« Vous trouverez là-dedans toutes les informations que j'ai récolté. »

Et il partit, disparaissant dans l'épaisse brume.

Je décidais de rentrer à l'auberge. Une fois dans ma chambre, j'ouvris l'enveloppe. Le premier document n'était autre qu'une carte de la demeure du comte. Les portes, les fenêtres, tout y était.
Le second papier renseignait sur ses déplacements habituels, ses sorties ainsi qu'une copie manuscrite de son emploi du temps de la semaine. Il avait un bon nombre de rendez-vous avec différents hommes. Je reconnus un nom familier : Lucien, l'aubergiste. Que pouvaient-ils bien faire ensemble ? Lucien travaillait pour le comte de Puce et non pour Arin ! En tout cas, celui-ci n'était pas très discret de l'avoir inscrit.
Enfin, l'enveloppe comportait une nouvelle identité pour moi : Jimon. Il n'était mentionné qu'un seul prénom sans autre renseignement.
Je décidai alors de changer de visage. Tout d'abord, je me coupai les cheveux, de sorte à les avoir court puis je me teintai la peau à l'aide d'une poudre et m'appliquai une crème sur le menton, les joues, le nez et le front. Cette crème était une pure merveille. Elle permettait de faire légèrement gonfler la peau pendant plusieurs jours. Pour finir, il ne fallait plus que changer les dents. Les avoir blanches était suspect alors je mis une légère couche de poudre noir/marron par dessus.
Je ressemblais désormais plus à un pauvre qu'à un riche.
Il fallait également que je change mes manières mais cela se préoccuperait en temps et en heure.
Je commençai à travailler le lendemain. La journée serait rude, inhabituelle, il me faudrait beaucoup de sommeil.
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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