hey bien encore une preuve que innogames et la pour le profit ...je me croirais revivre le temps ou innogames a prie gamesf****et nous a aubliger a perdre toute nos vivi et les monde pour jouer sur leur platforme 1 semaine de delait....bravo encore une foix 1 semaine avance ...il von nous ofrire quois se foix si en compensation encore 1 mois premenium.... lol
pour ma par je reviendera plus jamais sur un jeux de innogames je retourne chez gamesfo***
Petite parenthèse hors-sujet, mais puisque j'étais déjà bénévole sous GameForge, et notamment très actif à cette période, je me permets d'éviter la confusion des faits. La fin du partenariat entre InnoGames et GameForge a été annoncé à partir de début novembre 2008. La licence d'exploitation courait jusque fin février 2009 (
ainsi Guerre Tribale a été lancé le 1er mars 2009). Il y a eu bien plus d'une semaine, ne serait-ce que pour permettre le remboursement
(en nature ou bons à activer sur d'autres produits GameForge) des comptes premium activés au-delà de cette fermeture.
Il faut contextualiser un tout petit peu les choses. Tribalwars est un produit InnoGames depuis toujours. Seulement, ayant été créé par deux frères et un de leurs amis, ne disposant pas de la structure pour répondre à l'engouement mondial, la licence d'exploitation de plusieurs versions
(française, espagnole, italienne, turque, etc.) était faite par GameForge contre une somme forfaitaire à l'avantage des deux partenaires. Alors qu'InnoGames a continué à developper son produit, GameForge a refusé de se procurer les nouvelles versions par renégociation des licences d'exploitation. Du moins, c'est ce que j'avais entendu lorsque je travaillais pour GameForge. Raison pour laquelle, lorsque la version allemande était en 6.5, nous étions toujours en 4.0. Ne jouant pas le jeu, la renégociation ne s'est pas faite et InnoGames a préféré effectivement récupérer l'exploitation de toutes les versions de ses produits pour pouvoir proposer ce produit dans sa forme la plus qualitative.
A côté de ça, pour des raisons commerciales qui restent "compréhensibles", GameForge a refusé de transmettre ses données utilisateurs à InnoGames
(ce qui a engendré la fermeture des mondes que tu décris). GameForge a davantage consacré ses efforts à faire une copie de Tribalwars
(KingsAge) pour récupérer une partie de cette clientèle, de bonne guerre encore une fois. Nous étions sur une version de Tribalwars où les conditions de victoire n'existaient pas, la plupart des mondes étaient joués depuis plusieurs années, ainsi le contexte est à relativiser. Bien sûr que nombre de joueurs ont été très en colère de perdre leur compte, de façon assez légitime, moi-même je n'étais pas aux anges, mais il y avait également une frustration de fond très présente à l'endroit de GameForge, ainsi qu'une certaine érosion due à la politique de gestion de GameForge. Le passage de GameForge à InnoGames s'est accompagné de 2009 à 2011 d'une augmentation du nombre de joueurs de 70.000 joueurs inscrits sur GameForge au plus haut
(et davantage à 50.000 sur la fin) à 150.000 sur InnoGames. Le bilan aujourd'hui est bien moins flatteur, à partir de 2011 le nombre de joueurs n'a cessé de fondre, mais là il s'agit d'un tout autre débat, qui va plus faire référence à des causes conjoncturelles. Le passage de GameForge à InnoGames a fait grincé des dents dans les premiers jours, mais a été annoncé en amont et a porté ses fruits assez rapidement. Les premiers mondes, et notamment ce Monde 1 exceptionnel, étaient là pour en témoigner...
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Pour revenir sur le sujet initial. A partir de 2011, on voit cette pratique du coplaying débarquer du serveur international jusqu'à nos serveurs francophones. Alors que nous étions en réflexion pour refondre le règlement à cette époque, à l'échelle de notre communauté uniquement, après de multiples débats, nous décidons de continuer à interdire le coplaying
(pour rester en conformité avec les CGV) tout en admettant son existence
(puisque ça devenait assez ridicule de faire l'autruche). C'est la fameuse mention : "pratique admise, mais pas autorisée". En gros, interdiction mais pas sanction, pour des raisons davantage liées à la technique, ne permettant pas de lutter frontalement contre cette pratique. L'erreur a probablement été de revoir ce statut et d'opérer une implémentation de cette pratique plus en avant en la banalisant
(sous impulsion déjà d'une uniformisation du règlement par le biais du travail effectué sur le .UK par Tracey, puis des modifications suivantes qui ont détricoté la spécificité francophone, sans forcément apporter son lot de débats et réflexions) plutôt que de discuter ce statut provisoire dans le temps pour y voir plus clair ensuite. Il n'était pas idéal, mais il permettait de laisser les deux voies ouvertes. Là, on pouvait se douter que ce ne serait pas tenable.
Aujourd'hui, même si le changement s'impose, ne serait-ce que pour se retrouver en conformité avec les CGV, comme ça a été expliqué, il est évident que cela paraît assez brutal d'opérer un revirement à 180° sur la quinzaine... Comme il a été évoqué, ceux qui jouent déjà en coplaying aujourd'hui peuvent difficilement avoir la marge de manœuvre pour se réorganiser. Les joueurs n'ont pas demandé à se retrouver dans cette situation. Si la comparaison avec la fermeture de Tribalwars paraît hors de propos sur le fond, comme je l'ai développé, dans la forme je comprends parfaitement l'idée. Si aujourd'hui, on veut se conformer à ces changements, ça va être le coplaycide le plus brutal...
Il eut été peut-être plus compréhensible d'être davantage dans la pédagogie et de prendre des dispositions transitoires : en l'occurrence, une application immédiate de ce nouveau règlement, mais avec un régime d'exception temporaire, un accompagnement plus poussé, cette fois-ci pour le désengagement des coplays à l'inverse de ce qui était fait ces dernières années, s'agissant des mondes déjà entamés, et ainsi une marge de manœuvre intelligible avec un plan clair pour tout le monde. Là, ça sent quand même l'improvisation. Si l'idée, de la part d'InnoGames, c'était de miser sur le fait que ça allait passer comme une lettre à La Poste, la déconnexion est totale...