Mon tas de feuilles de choux.

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DeletedUser16041

Guest
C'est tout juste magnifique mais tu sais déjà ce que j'en pense, je ne me lasse pas de le lire
 

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Très cucul, je savais pas que t'étais devenu fleur bleu Mme.Deca!:D
Mdr bon sinon c'est pas mal pas mal, mais un peu court!
 

DeletedUser

Guest
Délicate fleur, je te cueille dès la rosée,
Je plonge mon nez et je me délecte de ton pollen,
J'entraîne jusqu'à mon cœur tes pétales déifiées.

La matinée a laissé sur ta belle sculpture la trace de l'Éden,
Une fine particule de sueur qui fait scintiller ton corps ...

Tes deux perles d'yeux me lancent une douce proposition,
Je viens à toi, accompagné de milles caresses d'or,
Et je m'évanouis, lentement, laissant place à notre sulfureuse fusion ...​


Court poème par mes soins. A vous de voir si çà vous évoque quelques choses.
... " C'est ceux qui connaissent le moins l'amour qui décrit le mieux ce sentiment " (je ne sais plus de qui :eek:)


Je remet, parce que la nouvelle page et l'intervention de peponi, çà peut faire fuir du monde :s
 

DeletedUser16193

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C'est très beau, ça inspire la tendresse et la ça donne comme un brin de nostalgie.. Nostalgie de ? Je ne sais pas quoi mais j'ai la nostalgie de quelque chose ! Tu t'améliores de jour en jour Déca. Depuis le temps qu'on colaborait tu m'as dépassé largement. Bonne continuation ;)
 

DeletedUser

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Certains ont un cœur de pierre, d'autre la beauté éloquente,
Moi, je n'ai ni l'un ni l'autre, je n'ai que mes mots, rien que des mots,
C'est par leur parfum que j'ouvre mon cœur, sentiments et maux,
Tantôt doux, agiles, tôt ou tard maladroit, mais à la nature attirante.
J'enrobe autour de mon aimée milles phrases de ma science,
Peut être n'ai je pas ni d'envie si ardente ni la bonne patience,
Ou bien je parle trop et fais trop peu, mais qui me le reprochera ?
Certains ne disent rien mais agissent, d'autres aucuns des deux, et moi je discoure,
Cela fait de moi un damoiseau, je ne suis pas sûr, je ne sais pas,
Pourtant je ne suis pas de plumes, et ma sincérité n'est point la plus courte,
J'en suis à croire que l'on me reprochera de penser, d'imaginer ou d'aimer,
Si bien qu'il faudra m'avouer t'aimer.​
 

DeletedUser

Guest
Pour le premier poème : joli poème, je trouve que les mots sont bien choisis. Par contre, les vers sont très longs. Déjà que les alexandrins, ça peut être un peu lourd à la longue, alors là, ça va de l'alexandrin à...euh, au vers composé d'une petite vingtaine de syllabes :eek:. Bien sûr, ça dépends de ce que tu fais, mais là...15 syllabes de moyenne, ça commence à faire beaucoup. Du coup, le rythme est un peu bizarre. Sinon, c'est bien !

Pour le nouveau : même commentaires que pour le précédent. La longueur des vers saute moins aux yeux, par contre.



J'ai pas commenté cette 'galerie' de mon plein gré, Déca m'a MP pour me demander de commenter ses oeuvres...c'est franchement...

mdr je rigole, j'avais juste envie de dire un truc pourri...quoique je racontais pas des salades quand je disais que Déca m'a MP ^^
 

DeletedUser

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Je ne fais pas de le lyrisme, je fais dans la liberté et l'anarchie :x
 

DeletedUser

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Dubble post :s


Matin frisquet, courbes chaleureuses,
Réveil éventé, sourire sensuel,
Dans la brume de mes pensées, un phare m'appelle,
Je m'y approche, intéressé, la tête fumeuse.

Délice d'épices, le gout des lèvres,
Est-ce vice, le nectar de l'amour,
Je suis dans ma lice, à la bouche, l'humour,
Ma main doucement glisse, je te prends, petite fève.​
 

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La signification des mots est assez confuse, mais c'est pas vraiment ça qui importe. J'aime beaucoup, les sonorités sont harmonieuses, et le rythme est très bien ici. Il y a une impression de mouvement que j'apprécie.
 

DeletedUser16041

Guest
Il n'y a que ce qui comprennent l'art qui pourront comprendre ces mots sans y voir de la vulgarité...

Je le publie car il voulais pas ^^
Et je précise qu'il n'est destiné a personne donc personne ne doit se sentir visé

Deux baisers trépignent, la porte de la chambre claque,
Je me suis préparé, le parfum, le mentos et la laque,
Réflexe admirable, je t'ai porté jusqu'à l'hotel,
Et toi, aimante, plaquée contre le mur, tu subis mes caresses,
Ma bouche taquine ton cou, mes doigts dansent un peu partout.. ma déesse,
Voilà, sous les couettes, tu m'ouvres ton temple et je me noie jusqu'à ton autel,
Et nous ressuscitons, dans tes cris et mes râles,
Jusqu'au septième ciel, tu m'accompagnes, ma vestale,
M'attirant à la façon des sirènes, par ton chant et ce zèle croissant,
Le plaisir a duré, vaincus, l'un contre l'autre... des amants.​
 
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DeletedUser

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La Nouvelle du Vieux Con:
L'intégrale retravaillé une fois. Rajout d'une fin.

Dans la lumière faiblarde d'un réverbère au vécu marqué, un vieux con crache son dernier poumon. Dans son gilet, anciennement de soie, actuellement de boue et de poussière, repose son âme. Âme qu'il s'est brisé tout au long de sa vie minable. Deux centimètres plus bas, une arme somnole à grande peine, attendant son heure de gloire, le moment où elle violera la boîte crânienne crasseuse, la perforant et la malmenant, jusqu'à ce que mort s'en suive. Elle attend minuit pétante. Mais le temps se montrait cruel avec la carcasse, assise là, à moitié sur la route de pavé, à moitié sur le trottoir dallé. Froid est le sol en ces temps hivernaux, et encore quelque peu chaud est le vieux con. Mais l'harmonie reviendra dès que l'arme, le splendide revolver, se fera caresser la détente suffisamment pour cracher sa balle et envoyer son propriétaire plus haut que le septième ciel.

Il bouge, à peine distinguable son geste va vers la bouteille. Alors, là, il s'amuse... Le majeur et l'index servent de jambes à un personnage qu'il s'invente. Personnage qui le sert, comme un fidèle toutou ou encore un domestique passionné. Quelque pas plus tard, il se retrouve baptisé « Adam ». Maintenant, faut-il montrer qui est, des deux, le maître, le suzerain ou le roi, au choix... Le vieux con s'auto-proclame immédiatement. Il pense, alors, que ce n'est que bonne récompense pour une vie de tourments.

A grands efforts, Adam fonce vers Dame la Bouteille, mais germe en lui une bien autre idée. Pourquoi servir cette déconfiture purulente et agonisante? Pourquoi ne pas, lui aussi, éprouver du plaisir? Adam se renfrogne. Qu'est il pour s'opposer, maintenant, à son nouveau maître - nouveau? en est il sûr? - et puis, un ordre lui a été donner, il faut accomplir sa tâche. Oui, dans la vie, il le faut. Faire son devoir, vivre. Sinon, point de droits. Ainsi trime tout le monde, non, Adam ne doit pas se faire remarquer par quelconque rébellion de l'esprit, après tout, il veut vivre. Oui, vivre. Rester en paix, s'éloigner des ennuis... Mais, attends, çà n'est pas "lâche", çà? Adam se gratte l'intérieur de la paume avec l'index, il se tâte... S'arrêtant à quelques millimètres de la bouteille.

Oui, mais non.
Oui?
Non.
Mais si!
Que non.
Qu'est ce?
Une bouteille.
Mais non.
Quoi alors?
Mais la goutte qui fait déborder le vase.
Quel vase?
Le vase de l'oppression.
L'oppression? Mais quelle oppression?
Ne fais pas le niais.
Non, franchement, je ne vois pas.
Ah?
Oui.
Sûr?
Hum...
Donc?
Je ne sais...
Tu le sais.
Ah?
Oui, j'en suis sûr et donc?!
Ne me presse pas, je réfléchis.
Je vois, l'idée doit prendre le temps de germer.
Germer? On parle jardinage, maintenant?
Non.
Toi?
Oui.
Hein!?
Qu'est ce?
Un cailloux.
Non toi?
Je suis Adam, tiens.
Une main.
Moi? Ah! Une main, quelle blague!
Oui, tu es attaché à un bras, tu es le serviteur d'un homme, son esclave, son objet, son fidèle parmi les fidèles... Tu n'es rien mais tout. Tout mais rien. Prends conscience que de toute ta vie, tu ne verras que ce que ton maître verra... Si tout du moins, on daigne, un jour, à t'offrir des yeux.
Qui es tu pour parler d'yeux? Tu n'es qu'une bouteille.
Et alors? Je suis encore pleine, j'ai encore une vie devant moi, moi.. Alors que toi, d'ici à quelques temps, tu serviras à presser la détente d'un pistolet pour tuer ton maître, et par conséquent te tuer...
Mais... C'est horriblement vicieux... Et que pourrais je y faire, Mirma ?
Je ne m'appelle pas Mirma.
Oui mais tu prédis tout comme... D'ailleurs, çà remet en question ta fiabilité.
Oh! Ça va, commence pas à philosopher, tu n'es qu'une main, je te rappelle.
Et toi une bouteille, pas pire, pas mieux.
...

... Tu parlais d'oppression? Tu crois que mon maître est un tyran?
Rien que l'expression de " Maître " est un signe de la tyrannie.
Pas faux. C'pas faux.
...
Tu pourrais te rebeller.
Oui. Je vais le faire...
Vas-Y.
Mais comment?.. Je n'ai jamais fait çà: je sais traire une vache, tenir des cartes, un verre, une fourchette, un stylo, une chaise, soulever des choses lourdes, légères, glissantes, sèches... Mais se rebeller, je ne sais point.
Tu devrais commencer par reculer, t'éloigner de moi. C'est un magnifique signe de protestation.
Non, je commençais à bien t'aimer, moi.
Ah? Eh bien reste, mais ne fais rien.
Bonne idée!

Et il ne fait plus rien. Le vieux con ressent çà comme une tétanie et hurle sa protestation contre cette acte malvenue comme il le peut de sa voix toute cassée par le tabac. Oh, et puis, qu'est ce qu'il s'en fiche, il a la patience pour lui... Et puis, il a une autre main. Haha. Celle ci chope la bouteille et le vieux con la vide rapidement. Le breuvage tâche les vêtements déjà bien sales. L'âme l'est tout autant. Ah, sinistre peine qu'est celle du pouvoir, on en n'oublie ce que fait et souffre quotidiennement nos sujets. Ainsi Adam s'effondre, privée de l'attention de son maître et redevient "main". Adam n'a donc pas le temps de se peiner sur le sort de la bouteille, ni sur le sien, par conséquent. Et minuit approche, les pas feutrés mais allongés.

Alors, se fige et se gèle la glaciale tristesse d'un homme en peine. Face à la pénombre, la peine du réverbère a cessé. La douce lune vient encore à apporter quelques peu de réconfort à ce vieux débris, qui croupit là. Les tâches pourrissent encore sa carcasse, de vin, de sang... Sang des amours, des haines, des disputes, des choix... La mort s'amène, attirée comme un requin, mais elle, c'est les préjudices qui l'intéressent... Avec elle, mais derrière elle gambadent milles et un espoirs d'une vie meilleure après celle ci, pourtant le vieux con sait, le sait bien trop, qu'il n'aura le droit qu'à un néant, un sommeil sans rêve, une continuité de malheurs, le reste d'une vie malmenée par son propre détenteur, fin céleste qui laissera ses os sur la terre, ses chairs aux vermines et son histoire, Ô finira-t-elle bien par se faire oublier par tous, même le concierge, réveillé par la détonation, qui le trouvera pour mort...

Adam reprend ses marques, noircit le bout de ses membres sur le parterre de goudron, court par ici ou sprinte par là, s'arrête maintenant ou regarde le monde tout de suite... Il a son temps et ne l'a pas. La défunte bouteille, dont ses fils, morceaux de verre par dizaine, gisent déjà, elle lui a donné la liberté et le bon sens, mais pas assez tôt pour qu'il profite, qu'il en jouisse, non, trop tard, il sait qu'il s'élèvera bientôt jusqu'à une poche, qu'il en sortira un revolver et qu'il fera en sorte qu'un pruneau se loge par là, à voir la tempe, et puis cela les tuera... tout deux.

Adam essaye, en vain, de faire passer le moment en riant de tout, de rien, de tout et de rien, voir de rien du tout. Il rigole de ses rides, de ses veines dilatées, de son petit gras flagada. Tout cela finit par le rendre triste, il fait passer le moment plus vite, mais n'est ce pas rapprocher le dernier jugement? Que faire alors ? S'ennuyer, n'est ce pas là le meilleur moyen de ralentir le temps? Non. A quoi servirait alors sa liberté tout juste acquise? Oui, mais à quoi servirait elle si, de toute façon, il mourra tantôt?...

Il n'arrive donc pas à trancher, il se farfouille la conscience pour dénicher la réponse à la question, la solution au problème ou le résultat au calcul... mais rien. Alors vient, l'interrompre dans ses pensées, une certaine Ève. Adam lève le doigt, renifle la femelle, et s'approche. Il ne lui parle pas, déjà parce qu'il n'apprécie pas encore les principes de politesse et de courtoisie, qu'il n'a jamais vu de main femme, et que çà lui fait horriblement peur, et puis, çà serait donc une nouvelle arnaque qu'il s'en méfierai peut être pas.

Le silence rend l'atmosphère pesant, plus qu'il ne l'était avant. Il veut balbutier un "bonjour", se rappelant de quelques paroles prononcés par son ancien maître, mais il se renfrogne soudain. Comme un enfant, il se met à rougir de honte, mais lui n'est qu'une main et n'a que des fourmis, çà le titille, le paralyse. Ève, quand à elle, semble ne pas savoir parler, mais pour rire, elle sait, aussi elle se moque du petit Adam.

Celui a alors un déclic. Vu l'absence d'autres personnes, cette main ci n'est que la seconde main, la dextre, du vieux con. Oui, mais cela ramène ceci: ce fut elle qui tua Dame la bouteille... Lui en tenir compte? A quoi bon, après tout, c'est contre elle qu'il se frottait quand le vieux con était fier d'une de ses arnaques. Auto-Satisfaction. Oh, ces moments de jouissance courts... trop court. Ou bien quand il tapait les deux l'une contre l'autre, régulièrement et rapidement, pour féliciter un déménageur, par exemple, qui eut à réussir de soulever une armoire normande à lui tout seul...

Fin désolante à ces questionnements, mais les deux mains retombent, inanimées. Pourquoi cela fut si court ? Trop court. ... Juste avant de redevenir ce qu'il est, Adam pense qu'il aurait dû dire quelque chose. Peut être...

Dans le noir du ciel, et la blancheur de la lune, une heure se passe... Minuit approche, le revolver se prépare, une cloche sonne, au loin, apparition larmoyante d'une annonce attendue: la mort est en route et compte être à l'heure.

Le vieux con a touché l'or. Et l'or est devenu gris. Je n'ai pas réagis. Dort là son esprit et clignote le réverbère. Le temps s'arrête. Minuit sonne. En face se réveille la mort dans le corps ternis d'un revolver de la der des der, et moi à l'abri, entre le cyprès et le banc, je regarde le vent emportant des souvenirs de poudre. La bise s'étreint de passion et porte la nouvelle. Déjà, de petits cris, des volets claquants... même les sourires amusées se moquent déjà du trépassé.

Un nouvel arrêt. «*Faut il être si cruels pour faire d'une mort un simple ragot, énoncé entre deux sottes blagues ou deux bouchées de pain ?*» Voltaire, comme à son habitude, n'a pas tort. «*Non, mon ami, il faut être une joyeuse bande d'humains*». Voltaire, c'est mon chat. Il ne rétorquera rien, l'argument sous-pèse déjà notre passé, notre présent, notre avenir. Le futur n'existe pas encore. Il sera notre présent.

Un joli rond. Rouge ou noir par moment. Le sang, tâche indélébile, n'a laissé pour souillé qu'un pavé. Un pavé gavé, comme une éponge, par le pourpre fluide. Le pavé du vieux con. L'inspecteur, qu'il soit Socrate ou Platon, n'a pus que ragoter, pareil aux autres, l'unicité de notre lâcheté dans la diversité de nos actes... peut être. Le vieux con n'est pas mort, c'est un monde entier qui lui survit.
 

DeletedUser

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Uuuup... C'est sympa de voir le nombre de commentaires grossir à vu d'œil... :rolleyes:
 

DeletedUser

Guest
Euh...commenter ? oui, mais...comment ? :D

Bon sérieusement, euh...j'ai rien à dire. Peut-être que ça veut dire que c'est bien...


Encore plus sérieusement, je stop le flood ?
 

DeletedUser

Guest
Bah... J'aurais aimé du constructif, de la critique, ou de l'admiration totale <33
 

DeletedUser8110

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J'aime bien On ressent ce qu'il pense (le vieux con) :) Le vocabulaire est recherché ainsi que les termes
j'admire :D
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Guest
Petit Bémol.

Mon chapeau est à cinquante kilomètres, mon écharpe noue mon cou, et je pense à l'état de mon cœur. J'ai commencé la journée en sortant du lit, j'aurais voulu acheter des contrefaçons de converses, et j'ai regardé ma boîte de Vans, et j'ai grogné. Un sifflotement a emplis mon torse, j'ai fait coucou à mon entourage et je me suis goinfré. Réveil difficile, matin au domicile. Même la pluie a cessé, et les nuages vidés finissent par reculer. Les sapins se balancent, de gauche à droite, me saluant naturellement. J'aurais voulu aimer une seule paire d'yeux, mais de toute je tombe amoureux. Un gilet gris et des larmes refoulées, voilà que je m'ennuie. Un buisson m'a parlé. Il m'a crié que je n'étais qu'un hérétique parmi tant d'autres, tant d'autres. Un gland lui a sauté dessus, hurlant à mort qu'elle était la beauté de la liberté d'expression. Il se sont égorgé et finalement est né un chêne. Un beau chêne entouré de buissons sinistres.
Et je gambade à la poursuite d'une pomme de pin, suivi par une plume acérée ne cherchant qu'à me transpercer, de long en large, en biais, de taille, de tout cotés, par tout endroits, me vider de tout ce qui me fait. Je fais tournoyer mes deux grands bras, je le fais, je le fais, mais rien n'y fait, la pomme de pin m'échappe encore, encore et toujours. Alors je trébuche, merveilleusement réceptionné par la fraicheur de la rosée. Mes artères sont légères, et des petites ailes tirent mon thorax vers l'infini, et l'au delà.
Un réverbère baisse l'échine, j'attrape son collier et je me relève. D'une tape amicale, je lui envoie un denier, et finalement l'internat me rouvre sa voie lactée. Mes pieds s'élèvent, l'un après l'autre, je ne sens plus leur bout passionné, et ils m'entrainent, l'un après l'autre, vers le chemin de la rentrée. Petit geste crispé, politesse égarée au fond de bol en porcelaine, filaments de chevelure encore mouillés, et je fais mouche en souriant à la bonne personne, on s'entoure de son monde, on crache sur les autres mondes pour faire diversion, pour ne pas paraître con. Oyez donc, qui meurt sans rancunes n'est pas encore mort, et qui vit pleins d'ennemis est déjà mort. L'harmonie des matins se joue sur la température. Il fait froid, tu prends froids, il fait chaud... Il ne fait jamais chaud le matin, c'est bien dommage. La pluie reviendra-t-elle demain si je dis salut à ces demoiselles par ici, et par là ? Voilà donc, je ne sais plus quoi dire. Allons bon, je m'endors alors qu'il faudrait que je saisisse mon plateau. Et je tourne joyeusement, m'enlevant quelques secondes à la vue des autres dans une infernale petite tornade, je n'aurais pas du, mes jambes somnolent encore. Des remparts s'élèvent, la journée me fait face, adieu lecteur chagrinée ...
 

DeletedUser

Guest
Un LOL de plus.

Dans la stupeur d'un instant, je vis la terre tournait sur elle même. Surface plate qui si elle pétillerait ne serait plus plate, désert aride de circonstances atténuantes justifiées par les criminels, eux même dans des costumes à la Chaplin. Tout ce monde. Toute cette société. Eh bien, elle tournait. Tout autour de moi. Oui, je suis le centre de la Terre. De plus en plus vite, les détails devenaient de longues lignes, les lignes une trace floue, la trace floue un monde.
Plongeant en un onirisme de plus dans la plénitude de cette océan s'étalant dans les box de mon cerveau, je croyais pouvoir vivre de çà. De çà, cette chose ennuyante et accrochant, cette poussière infime, ce boulet rouge que je me tire à moi même, mon écriture, mon style, ma prose, ma lame d'ascension. Oui, je croyais. Mais croire, c'est le mal, et je cite un troll dans son expérience de la vie. Un canari bleu m'aurait dit la même chose, je n'aurais retenu que le troll. Je suis comme çà.
Comme à l'habitude, je gambade. J'aime ce verbe. La gambade. N'y sommes nous pas ? Non, et je cite un GPS, ce n'est qu'une marrade. Marrade d'une vie. Une grosse marrade. Une indigestion de rires. Des rires gras dans des corps flasques. L'Amérique nous forme comme nous nous formons. Ainsi cracha le XXIème siècle.
 
Statut
N'est pas ouverte pour d'autres réponses.
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