Mon premier texte

DeletedUser

Guest
Voilà, j'ai décidé de publié un texte. Cela est mon premier donc j'espère que j'aurais des critiques ( bonne ou mauvaise ) pour m'amélioré
le voilà :D

Le ciel s’obscurcissait alors que je parcourais les rues sombres de Paris. C’était un soir comme les autres, un lundi, ou peut-être un mardi, quelle importance ? Je revenais de l’institut où je menais mes recherches sur le monde antique. Seulement, ce soir-là, je passai devant une boutique que je n’avais jamais remarquée auparavant. L’enseigne indiquait simplement : « Antiquités en tout genre ». Elle se trouvait dans une rue certes peu fréquentée, mais étrangement, aucun passant ne semblait se rendre compte de sa présence ; personne ne lui adressait le moindre coup d’œil. Comme il était déjà tard, je tâchai d’en mémoriser l’adresse : 13, rue de Palikao. Pourtant, lorsque je m’approchai, je réalisai qu’elle était encore ouverte. Aucun horaire n’était affiché, aussi poussai-je le battant et pénétrai-je dans la pièce.
Lugubre et poussiéreuse, elle me donna l’impression d’avoir quitté l’espace-temps. Une lumière tamisée éclairait de hautes étagères qui se dressaient contre les murs telles des spectres menaçants. Il y était entreposé une horloge dont les aiguilles de cristal semblaient pouvoir contrôler le temps, d’imposantes statues sculptées avec perfection, des grimoires et des parchemins écrits dans des langues perdues, d’étincelants bijoux, des peintures runiques et bien d’autres merveilles encore. Mais mon regard fut retenu par une boîte noire comme l’ébène qui dégageait une aura mystérieuse. Je chancelai sous le poids d’une foule d‘émotions contradictoires. Attirante mais repoussante, elle était d’une splendeur ténébreuse et ne paraissait taillée dans aucun matériau existant sur Terre.
La voix de l’antiquaire me tira brusquement de ma rêverie et mon esprit qui divaguait retrouva sa lucidité. Il s’agissait d’une femme à l’âge indéfinissable. Un sourire énigmatique flottait sur ses lèvres tandis qu’une lueur insondable animait ses yeux ternes, comme si elle fomentait quelque coup bas. Ses cheveux tombaient sur son dos en une cascade d’or.
« Cela vous intéresse ? susurra-t-elle à mon oreille.
- Qu’est-ce que c’est, exactement ? » répondis-je en m’efforçant de ne pas laisser transparaître mes sentiments. Je désignai le coffret.
« Oh ! Je l’ai depuis longtemps, bien longtemps… On raconte qu’il détient les secrets des rêves et de l’inconscient. Celui qui tenterait de l’ouvrir pourrait voir des choses que le commun des mortels ne peut discerner… Son acte serait toutefois irréversible et très peu de gens pourraient maîtriser un tel don sans sombrer dans la folie. Mais vous êtes bien trop sérieux pour croire à de telles balivernes… N’est-ce pas ? » Elle prenait tantôt les allures insistantes d’Ève, tantôt les allures tentatrices du serpent. J’étais comme ensorcelé par ses paroles mais acceptai pour me donner une contenance. Alors, tout doucement, mes mains tremblantes soulevèrent le couvercle maudit.
Déboussolé par ce que je venais de voir, je sortis en trombe de la boutique et inspirai l’air frais à pleins poumons, essayant tant bien que mal de mettre de l’ordre dans mes idées. Je rentrai chez moi, et voulus oublier cette mésaventure sans y parvenir : le rire machiavélique de l’antiquaire résonnait toujours à mes oreilles. Alors, exténué, je m’affalai sur mon lit. Déjà, le songe commençait.
La scène se déroulait dans un petit appartement. Je la voyais comme si je la filmais, maos je n’étais pas présent dans la pièce. Une femme âgée s’était levée et se rendait dans sa cuisine au beau milieu de la nuit. Soudain ses pupilles se dilatèrent et, la bouche entrouverte, elle lâcha la tasse de chocolat chaud qu’elle tenait. La porcelaine se brisa en un tintement glacial et le lait déferla sur le carrelage. Deux immenses yeux d’un rouge flamboyant la toisaient. Le sol se déroba sous ses pieds lorsque des tentacules enflammées s’enroulèrent autour de ses poignets et de ses chevilles. La vieille femme buvait la coupe jusqu’à la lie, hurlant le martyre, se démenant en vain. Le regard satanique la désagrégeait et il ne resta d’elle qu’un tas de cendres rougeoyantes.
Je me réveillai en sursaut, ruisselant de sueur. J’avais un affreux pressentiment. Cependant, tout cela ne pouvait être réel. C’était trop atroce. « Un rêve, me rassurai-je, rien qu’un mauvais rêve. » Je me levai et partis au travail, m’arrêtant au passage devant un kiosque pour acheter mon quotidien. Je pilai net, tétanisé : le titre « Une mort inexplicable » en faisait la une. L’article commençait ainsi : « Cette nuit, vers trois heures du matin, des cris de terreur ont retenti dans un petit appartement du vingtième arrondissement. Alertés, les voisins ont prévenu la police qui s’est aussitôt rendue à l’endroit indiqué. Aucune trace de la vieille dame, si ce n’est un tas de cendres et une tasse brisée qu’elle tenait probablement au moment de l’accident. Étrangement, rien n’a brûlé dans le domicile… » J’en avais assez lu. Comment étais-ce possible ? « C’est simplement une coïncidence, tentai-je de me rassurer, un problème d’électricité ou de gaz… » Néanmoins, je n’étais pas convaincu. Lorsque je rentrai chez moi le soir, je n’osais pas aller me coucher. Allais-je avoir une nouvelle prémonition ? La fatigue m’envahit toutefois et le sommeil s’empara de moi.
Une voiture filait sous le firmament où scintillaient quelques étoiles. Les peupliers noirs se courbaient au-dessus de la route comme pour l’engloutir. Les phares qui balayaient la voie s’arrêtèrent soudain sur un grillage d’argent se découpant nettement dans l’obscurité. Des griffes acérées et des serres crochues agrippaient les barreaux ou fendaient l’air avec rage. Le conducteur voulut freiner mais il était trop tard : le véhicule vint se briser contre la muraille tandis que les griffes en lacéraient férocement la carrosserie. J’ouvris grand les yeux et revins à la terrible réalité. Ce jour là les nouvelles annoncèrent qu’une automobile avait été retrouvée fracassée au milieu d’une chaussée aux alentours de Paris. Mais le plus étrange – les images le signalaient avec éloquence – restait le fait que le conducteur avait heurté… le vide.
Le phénomène se répétait et, chaque nuit, je voyais des inconnus sombrer aux jeux de démons fantastiques : Certains mouraient de suicides qui n’en étaient pas, d’autres périssaient noyés dans leur propre lit ; leurs visages
livides me hantaient, m’enfermaient dans la prison infernale de la folie. J’aurais voulu déclamer la vérité aux enquêteurs, leur crier que leurs explications rationnelles n’étaient qu’illusions. Mais ils auraient soutenu que j’avais perdu la raison, et je ne pouvais leur donner entièrement tort. Cela dura ainsi jusqu’au jour où ce ne fut plus un inconnu que je vis trépasser.
Je voyais la chambre de ma sœur et de son époux endormi. La porte grinça et une femme se faufila dans la pièce. Ses yeux étaient ternes et ses cheveux d’or coulaient le long de son dos. Avec un sourire narquois, elle s’approcha de l’homme, déposa un baiser sur ses lèvres entrouvertes puis pris un air résigné et planta un pieu dans son cœur. Ce fut la sonnerie du téléphone qui me réveilla. Comme je l’avais deviné, il s’agissait de ma sœur, dans tous ses états.
« Il…Il est mort ! balbutia-t-elle entre deux sanglots. Un pieu… dans le cœur !
- Qui est mort ? l’interrogeai-je bien que je connusse déjà là réponse.
- Il faut que tu viennes ! implora-t-elle avec hystérie.
- Je ne peux pas…Je ne peux pas ! » Je raccrochai, mon corps tout entier agité de spasmes incontrôlables. C’en était trop. Je savais ce qu’il me restait à faire.
J’arrivai dans la rue de Palikao, bien déterminé à signaler à l’antiquaire que sa petite plaisanterie ne m’amusait pas du tout. Lorsque j’arrivai au numéro treize, l’enseigne indiquait : « Vêtements en tout genre ». Je questionnai la vendeuse, qui m’affirma qu’il n’y avait jamais eu de boutiques d’antiquités ici, puisque son magasin s’y trouvait depuis toujours. En plein désarroi, je retournai à mon domicile. Mon anxiété s’accrut au fil de la journée et je redoutai mon prochain songe.
Ce fut le plus terrible de tous. J’étais dans mon lit en train de dormir, lorsque le carillon de cloches me réveilla dans mon rêve. Cela me fit penser au glas d’une église. L’odeur âpre de la mort se fit sentir. La porte s’ouvrit brusquement. Je restai de marbre, figé pour l’éternité. C’était la mort elle-même, vêtue de son sombre manteau. Sa capuche dissimulait le visage reflétant désespoir et oubli. Elle se mouvait avec une lenteur et une froideur insoutenable, et mon cœur s’emballa. Un sourire satanique étira ses lèvres tandis qu’elle abattit sa terrible arme, faucheuse d’âmes.
Je me réveillai en sursaut, pour de bon cette fois. Des gouttes de sueur perlaient sur mon front. C’est alors que, faiblement d’abord, puis de plus en plus fort, comme s’il se rapprochait, un étrange carillon retentit à mes oreilles. C’était un tintement sinistre, semblable au glas d’une église. Une odeur âpre se fit sentir. La porte s’ouvrit brusquement. Je fermai les yeux.
 

DeletedUser331

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Bonjour Karmime,

Tu veux des critiques ? Je vais t'en fournir :D
Déjà, juste à première vue, ton texte devrait être aéré, là il est compacté et ce n'est pas du tout plaisant à lire :)
Lorsque tu utilises le dialogue, je te conseil d'aller à la ligne au minimum.

« Oh ! Je l’ai depuis longtemps, bien longtemps… On raconte qu’il détient les secrets des rêves et de l’inconscient. Celui qui tenterait de l’ouvrir pourrait voir des choses que le commun des mortels ne peut discerner… Son acte serait toutefois irréversible et très peu de gens pourraient maîtriser un tel don sans sombrer dans la folie. Mais vous êtes bien trop sérieux pour croire à de telles balivernes… N’est-ce pas ? » Elle prenait tantôt les allures insistantes d’Ève, tantôt les allures tentatrices du serpent. J’étais comme ensorcelé par ses paroles mais acceptai pour me donner une contenance. Alors, tout doucement, mes mains tremblantes soulevèrent le couvercle maudit.

Ca donnerait :

« Oh ! Je l’ai depuis longtemps, bien longtemps… On raconte qu’il détient les secrets des rêves et de l’inconscient. Celui qui tenterait de l’ouvrir pourrait voir des choses que le commun des mortels ne peut discerner… Son acte serait toutefois irréversible et très peu de gens pourraient maîtriser un tel don sans sombrer dans la folie. Mais vous êtes bien trop sérieux pour croire à de telles balivernes… N’est-ce pas ? »
Elle prenait tantôt les allures insistantes d’Ève, tantôt les allures tentatrices du serpent. J’étais comme ensorcelé par ses paroles mais acceptai pour me donner une contenance. Alors, tout doucement, mes mains tremblantes soulevèrent le couvercle maudit.

Et c'est déjà plus joli à lire.

La scène se déroulait dans un petit appartement. Je la voyais comme si je la filmais, maos je n’étais pas présent dans la pièce.

Petite faute.

Après, lorsque le personnage pense dans sa tête, tu peux mettre le texte en italique, en laissant du coup le texte global en police normale.

démons fantastiques

J'aime beaucoup l'oxymore :)
La fin est bien, tu laisses le suspens.
Ton histoire est superbe !
 

DeletedUser

Guest
C'est vrai que c'est en "paté" :eek:
Et merci pour la dernière critique :)
j'attend d'autres critique et je verrai si je me lance dans un second texte
 

DeletedUser

Guest
J'adore ton texte mais il faudrait que tu mette quelques espaces afin d'aéré ton texte. Autant te dire que j'ai été absorber par ton texte. Et pourtant je décroche asser vite :D
Moi je pense que tu devrai continuer dans cette voie (moi je suis qu'en 4eme pour le bac jverrai sa plus tard mais toi...)
 

DeletedUser

Guest
mer à toi, c'est gentil :D
je mettrai des espaces la prochaine fois :)
 
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