L'histoire d'un rêve

  • Auteur de la discussion guarda
  • Date de début

DeletedUser

Guest
Vivian, tu fais comme tu veux. Tu peux ouvrir deux fils de discussion si tu le désire...
 

DeletedUser

Guest
Chapitre 4:
un nouveau départ
Après avoir tué le baron Guillaume, Guarda continua son chemin vers Corona.

Le reste du chemin se déroula sans encombres. Guarda parvint à Corona en fin de journée. Toutes les émotions de cette dure journée lui revinrent en mémoire.

Soudain, Guarda se rendit compte qu'elle avait faim. De plus, elle n'avait pas d'argent pour se nourrir. Il ne lui restait que deux solutions : mendier son repas ou le voler. Elle décida de le voler. Elle s'installa dans une ruelle sombre. Ici, elle attendit le passage d'une personne d'apparence riche. Au bout d'une demi-heure, une personne correspondant à ce qu'elle cherchait passa.

L'homme était seul. Il portait une épée courte à sa ceinture. Il était blond,comme Yorg, mais sa musculature ressemblait plus à celle du baron guillaume. Il était vêtu d'un riche vêtement de soie. Lorsqu'il passa au niveau de Guarda, celle-ci se mit son son passage, le lui bloquant. La pointe de son épée était pointée sur la gorge du riche.

- Pose ta bourse par terre. Si tu essaie de sortir ton épée je te coupes la main. Si tu réessaye de ton autre main je te coupe la tête.

L'homme obéit sans discuter. Lorsqu'il eut posé son butin, Guarda l'assomma d'un coup de pommeau avant de partir avec la bourse. Elle n'était pas bien pleine, mais cela suffirait pour se mourir et obtenir une chambre pour la nuit.

Cette nuit là , le sommeil de Guarda fut troublé de multiples cauchemars. Elle voyait Yorg et le baron se battre pour elle. A un moment, l'homme qu'elle avait tué lorsqu'elle avait neuf ans apparaissait et tuait Yorg avant d'être tué par le baron. Ensuite le baron approchait d'elle. A ce moment, son père surgissait et tuait Guillaume. Puis Guarda se réveillait en sursaut en entendant son père lui dire :

- Tu m'a trahi, ma fille. Tu ne mérites pas la vie que je t'ai donné.

La scène se produisit quatre fois cette nuit là. A chaque fois, c'était la même et, à chaque fois, elle se réveillait aux paroles de son père.

Ses rêves donnèrent matière à penser à la jeune fugueuse : «Qu'est devenu mon père, se demandait-elle. Il avait rejoint la troupe du seigneur. Est-il mort durant l'offensive sur la base des bandits.» Mais il était maintenant trop tard pour faire demi-tour. Il lui fallait aller de l'avant. Il ne faut pas s'attarder sur le passé, mais tout faire pour rendre l'avenir meilleur.

Le matin, Guarda décida donc de se trouver un travail. Elle récapitula dans sa tête ce qu'elle savait faire : elle connaissait un peu le latin et l'écriture, mais trop peu pour l'enseigner. Elle était capable de charmer n'importe quel homme, mais pour elle pas question de se marier, et encore moins de vendre son corps.

Il ne lui restait donc plus que son épée pour vivre. Elle ne souhaitait pas vivre éternellement de rapines et de vols, il lui fallait donc se mettre au service d'un seigneur ou d'une troupe de mercenaires. Elle avait tué de ses propres mains l'un des seigneurs les plus importants de cette région, se mettre au service de l'un de ses anciens vassaux était donc hors de question.

Elle se mit donc à la recherche d'une troupe de mercenaires. Elle interrogea le patron de l'auberge, qui dit que l'un des clients avait aperçu hier le campement d'un troupe no loin de l'entrée Ouest de la ville.

Guarda se rendit donc dans la direction indiquée par l'aubergiste. Lorsqu'elle arriva au niveau du campement, les mercenaires avaient levé le camp. Les braises étaient encore rouges. En se dépêchant, Guarda pourrait les rattraper durant leur pause repas.

Elle s'élança donc au pas de course derrière la troupe de mercenaires. Elle les rattrapa alors qu'ils étaient en train de servir le repas. Elle demanda au premier des soldats qu'elle vit de la conduire à son chef. Ce qu'il fit.

Lorsqu'elle arriva près du chef, elle dit :

- Bonjour messire. Je me nomme Guarda, j'ai 16 ans et je souhaite rejoindre ta troupe.
- Ca tombe bien, ce cuisinier fait très mal la cuisine. Tu pourras le remplacer.
- Vous m'avez mal compris. Je suis venue me battre.

Le chef des mercenaires éclata de rire.

- Hahaha ! Une jeune fille de même pas 20 ans qui veut se battre avec les hommes ! Hahaha ! On me l'avait encore jamais faite celle là

Plus sérieusement, il reprit :

- Tu n'y penses pas réellement ! Comment une femme comme toi pourrait-elle se battre contre des hommes?

Ça faisait longtemps qu'on le la lui avait pas faite celle là...

- Je sais me battre! s'énerva Guarda. Et je suis prête à le prouver ici et maintenant.
- Tu me fais bien rire petite. Mais soit ! J'accepte de te mettre à l'épreuve.

Désignant l'homme qui l'avait accompagné jusqu'au chef, il poursuivit :

- Tu devras te battre contre Garet. Si tu triomphes de lui, tu seras acceptée et tu pourras manger son repas de midi.

Les deux adversaires se mirent en garde. Le vis-à-vis de Guarda était un homme d'une trentaine d'année, brun, de taille et de musculature moyenne. Malgré son âge peu avancé, il semblait avoir vécu de nombreuses batailles. Le combat risquait d'être dur.

Ainsi, quand il attaqua, Guarda para habilement les premières attaques, puis se fendit en direction du torse de son adversaire, qui évita aisément le coup.

Notre jeune héroïne se rendit compte que le combat risquait de durer. Elle eut beau chercher, elle ne vit pas de moyen de l'abréger. Il le lui restait plus qu'à épuiser son adversaire tout en se fatiguant un minimum. Elle lança donc de nombreuses petites attaques, forçant son adversaire à parer, esquiver, reculer, sauter... Malgré tout, l'homme ne semblait pas se fatiguer.

L'homme lança une botte très complexe, que Guarda contra en usant de toute son énergie, repoussant l'épée. Ce faisant, elle se créa une ouverture qu'elle utilisa pour lancer son épée vers la gorge de son adversaire.

Elle arrêta son geste au dernier instant. Une goutte de sang perla sur l'épée de Guarda.

Elle avait réussi. Elle, une femme, avait prouvée aux soldats qui étaient venus assister au combat qu'une femme pouvait battre un homme, même dans les spécialités du «sexe fort». Et ce faisant, elle avait obtenu un repas pour l'immédiat, et un travail pour en avoir dans le futur.
 

DeletedUser

Guest
Garet .. encore une fois ca me dis quelquechose ...
Moi j'étais pour lui :D J'le trouve trop fort ce mec, il construit des villages fait partis d'une troupe de mercenaires ...
 

DeletedUser

Guest
je sais j'ai pas un panel de noms très large et alors?
peut - être vais -je continuer la fondation d'un village pour faire passer garet par une troupe de mercenaires ^^
 

DeletedUser

Guest
merci de ta suggestion vivian :)

c'est vrai que c'est une bonne idée ça, un générateur de nom
 

DeletedUser

Guest
dit moi a moi
j'en suis un
j'arrive a générer plus de 7noms par jour
 

DeletedUser

Guest
Chapitre 5 :
un monde de sang​

Le lendemain matin, Guarda demanda à Garet, l'homme qu'elle avait battu en duel, quel était leur destination et que devaient ils y faire. Elle apprit que la troupe marchait vers le château de Whitestone, ou elle porterait assistance aux troupes du conte de Briswood dans sa tentative d'annexion du château.

La troupe arriva à sa destination trois jours après. La forteresse de Whitestone était impressionnante. Les murs de pierres blanches s'élevaient à des dizaines de mètres de haut. Derrière la première enceinte se distiguait une seconde enceinte, du centre de laquelle se dressait un immense donjon qui jettait une ombre terrifiante sur la plaine devant le château.

Sur la plaine étaient dressés de multiples trébuchets. Devant eux se trouvaient au moins cinquante catapultes, gardées par des milliers de lanciers et d'épéistes. Au moins deux mille cavaliers se trouvaient prêts à charger depuis les flancs de la troupe.

A l'arrivée de la troupe de Guarda, les catapultes et les trébuchets se mirent à tirer. Le ciel devint noir sous la pluie des lourds projectiles. L'impact détruisit le donjon et créa une brèche dans chacune des enceintes.

Dès que le mur eut fini de s'effondrer, les cavaliers s'élancèrent au galop alors que les catapultes et les trébuchets continuaient de bombarder la forteresse, écrasant les archers sur les murs, ouvrant de nouvelles brèches dans les fortifications;

Enfin, les fantassins en tout genre s'élancèrent à travers la plaine. Guarda et sa troupe étaient près de la première ligne. Les archers encore vivants postés sur les morceaux de remparts pas encore détruits ouvrirent le feu. Le pluie mortelle s'abattit au milieu de la troupe, tuant des centaines d'hommes à chaque volée.

Malgré un bon millier de soldats laissés morts et un nombre inouï de blessés, les assaillants parvinrent à atteindre la fortification. Là, elle fut divisée en deux groupes : un chargé d'éliminer les archers et un qui devait rejoindre les cavaliers dans leur combat contre les troupes de mêlée adverses.

Guarda suivit son chef vers le front principal. Les corps de plusieurs milliers d'hommes jonchaient le sol. Des centaines de chevaux avaient été tués, mais les mille cinq cent survivants continuaient farouchement leur lutte contre les troupes de Whitestone.

Guarda se jeta dans la mêlée, parant une attaque, décapitant un adversaire sur sa gauche, esquivant un coup venant d'en face, perçant les boyaux de l'un de ses agresseurs... La lutte était sanglante, mais les assaillants prenaient le dessus. Ils étaient désormais à trois contre un. C'est alors qu'arrivèrent au grand galop les chevaliers haraldriques commandés par leur chef, l'immense Grogbar..

Les chevaliers haraldriques étaient une troupe de fiers mercenaires, dont l'étendard rouge sang indiquaient la mort de leurs adversaires. C'étaient des guerriers du Nord, géants de plus d'un mètre quatre-vingt-dix, et entrainés pour pouvoir tuer trois de leurs ennemis d'un seul coup de leurs formidables claymores.

La simple vue des guerriers venus du Nord suffit à démoraliser les cinq mille assaillants encore vivants. En un instant, les farouches cavaliers avaient tué un millier d'hommes. Les lanciers parvinrent à tuer les chevaux, faisant chuter leurs cavaliers. Un bon nombre périt, tué avant d'avoir pu se relever, mais la plupart se relevèrent et reprirent le combat de plus belle.

Guarda pourfendit un adversaire, évita une attaque venant de sa droite, para une attaque de sa gauche, lança une botte à la gorge d'un adversaire qui s'effondra, para trois attaques successives, évita une épée qui visait sa tête, puis ressentit une vive douleur à la jambe.

Evitant de justesse une épée qui passa au ras de sa tête, Guarda décida qu'elle s'occuperait de sa jambe plus tard, lorsque ses adversaires seraient morts. Après un long moment passé à tuer, parer et esquiver, Guarda vit les chevaliers rouges s'éloigner d'elle, laissant le passage à leur chef, Grogbar, qui s'avança vers elle, l'épée aux poings.

Autour d'eux, le sang coulait à flots. Le duel entre Guarda et Grogbar commença. Les formidables coups du barbare faisaient atrocement souffrir la jambe blessée de la jeune héroïne, qui reculait sous la force des coups. Guarda vit que son épée commençait à se fissurer sous la force des coups portés par la claymore de son adversaire.

Il lui fallait donc achever au plus vite le combat. Avisant un coup moins puissant que les autres, Guarda se jeta sous la lame, qui s'enfonça douloureusement dans son épaule gauche. Avant que son adversaire eut le temps de retirer son épée de l'épaule de Guarda, le jeune fille, maniant son épée de sa seule main droite, avait fortement entaillé le coup du chef des haraldriques, qui s'effondra vite, mort, aux pieds de Guarda.

Malgré la mort de leur chef, les guerriers à l'étendard rouge continuèrent le combat. Guarda para un coup, tua un adversaire, puis son épée se brisa. Elle ramassa la claymore d'un adversaire vaincu et continua le combat, maniant la lourde épée d'une seule main.

Mais cette nouvelle arme était nettement moins maniable, et Guarda reçut donc de multiples blessures sur les ras et les jambes, frappant les muscles, qui finirent par ne plus pouvoir porter l'épée, bien trop lourdes pour ses membres endoloris.

Guarda replia donc vers l'arrière du font, le temps de se reposer. Elle s'installa sur le rempart. Elle fut heureuse de constater que Garet et son chef étaient encore vivants, en bordure de mélée. Guarda observa la bataille en dessous d'elle. Les cinquante derniers haraldriques avaient formé un cercle afin de se protéger des attaques venant de toutes parts. Il y avait des cadavres tout autour d'eux.

Les pavés des ruines de Whitestone étaient rouges du sang des multiples morts au dessus d'eux. Au pied des remparts, les cadavres commençaient déjà à être dévorés par les corbeaux. Sur la plaine, le sol était tapissé des corps du millier de soldats morts avant le combat.

Sur le front principal, plus de deux mille chevaux et quinze mille êtres humains avaient été tués. Les derniers chevaliers haraldriques s'étaient rendus. La bataille était terminée, c'était une victoire, mais à quel prix? Des douze mille soldats et deux mille cavaliers présents au début côté assaillants, seuls 2000 fantassins étaient indemnes ou légèrement blessés, et deux mille blessés bien plus gravement.

De la troupe de Guarda, il ne restait plus que soixante-seize hommes et elle. C'était un rude choc, mais la paie avait été bonne, et la troupe parviendrait à s'en remettre. Malgré tout, chacun avait perdu des proches avec lesquels ils avaient mangé, bu et rigolé.

Cette bataille permit à Guarda de se rendre compte de ce qu'était la vie d'un mercenaire. La mort était toujours à ses côtés et tout autour d'elle, les amis mourraient constamment, il fallait réellement se battre et tuer pour survivre. Mais Guarda ne comptait pas changer de métier, car ce combat l'avait rendue célèbre, notamment grâce à sa victoire contre Grogbar.

Ce combat avait permis à Guarda de poursuivre la réalisation de son rêve : toute sa troupe savait désormais qu'une femme pouvait se battre mieux que n'importe quel homme, et des fantassins venus des quatre coins du pays relateraient la beauté de son duel et la victoire d'une femme sur un homme qui était considéré comme étant l'un des meilleurs.
 

DeletedUser

Guest
une femme pouvait se battre mieux que n'importe quel homme

Ne prétend pas être meilleure que moi, tu sais très bien que c'est FAUX ;)

Sinon ne fais plus de chapitre comme ça, je n'aime pas trop, que dans ton histoires c'est les femmes les plus forts autrement ça va :) ............... mais bon quand même voilà la tête que j'ai fait :eek:
 

DeletedUser

Guest
c'est à ça que sert mon histoire!!!!!
à dénoncer le machisme de certains hommes
puis d'abord je te massacre :D:D:D
(se cache derrière son ordi):cool:
 

DeletedUser

Guest
Moi je l'es eu en avant première et je la trouve toujours aussi bien.
 

DeletedUser

Guest
Chapitre 6
Recrutement et formation

Après avoir reçu sa paie, les restes de la troupe à Guarda partirent vers la ville de Westbring afin d'aller s'approvisionner et de chercher de nouveaux mercenaires. La ville était grande, avec une population de cinquante mille habitants. La troupe s'installa dans deux des vingts auberges de la ville, y occupant toutes les chambres. Grâce à l'or donné par le compte de Brisfall, la prime pour avoir vaincu Grogbar et l'argent récupéré par le pillage des habitants, la troupe avait la belle vie. Elle donnait ainsi l'impression d'être une troupe riche et avec une bonne ambiance, donc de nombreuses personnes voulurent l'intégrer.

Au bout d'une semaine, grâce à la population locale et au grand nombre de voyageurs, la troupe grandit jusqu'à atteindre deux mille personnes, dont la majorité étaient des paysans qui avaient acheté une épée de basse qualité avec leurs économies, ou même certains qui se battaient avec leur fourche ou leur faux.

Chacun des soldats expérimentés furent assignés à l'entrainement d'une troupe d'entre vignt et trente paysans tremblants et malhabiles. Guarda eut de la chance : elle fut assignée à une troupe d'anciens bûcherons, qui donc avaient un équipement correct, leur hache, et que Guarda connaissait déjà pour s'y être longuement entraîné.

Elle vit pour la première fois sa troupe dix jours après être arrivée à Westbring. La plupart se connaissaient et formaient une bande de gueux indisciplinés.

- Mettez vous en rang! Leur dit-elle.

L'un des hommes, qui semblait le chef du principal groupe de bûcherons, éclata de rire :

- Hahaha ! Une gamine de même pas dix-huit ans qui croit me donner des ordres !

Guarda s'avança vers lui et lui plaça la pointe de son épée sous la gorge :

- Tant que tu ne m'auras pas battu en duel, avec ou sans armes, c'est que tu auras des choses à apprendre de moi, et que donc c'est moi qui commande, compris?

- Tant que je ne t'aurais pas battu... On va régler ça. Pas d'armes, ça te va?

Voyant que c'était la seule manière pour se faire respecter par ce bûcheron, et donc par le reste de la troupe, Guarda accepta les conditions.

Ils posèrent leurs armes et se firent face. Guarda envoya un coup de poing dans le ventre de l'homme, qui se retrouva plié en deux. Saisissant l'occasion, la jeune mercenaire envoya son genou dans le nez de son adversaire, qui recula, se tenant son nez ensanglanté dans les mains.. Avant d'avoir eu le temps de comprendre ce qu'il se passait, le bûcheron subit trois violents coups de poing au visage. Il s'étala sur le sol.

- Peut-on passer à l'entraînement ou quelqu'un d'autre a-t-il une remarque à faire?

N'obtenant pas de réponses, Guarda aida l'homme étendu à ses pieds à se relever, puis poursuivit :

- Bien, mettez vous en rang!

Les futurs soldats obéirent. Guarda passa ses troupes en revue, redressant leur allure, examinant leurs capacités musculaires... Un fois son examen terminé, Guarda annonça aux hommes ce que serait leur programme d'entraînement.

- Je ne vous entraînerais pas à vous battre en duel, car vous n'en aurez as besoin. Je vais vous apprendre à survivre, car si vous mourrez vous ne servirez plus à rien. Toutefois, pour cette première journée d'entraînement, je privilégierais l'amélioration des vos capacités musclulaires, car il vous faudra être rapide et savoir manier votre hache avec aisance si vous ne voulez pas être touchés par l'ennemi. Mettez vous chacun face à un arbre et essayez d'enfoncer votre hache aussi profondément que possible votre hache dans le tronc. Le but n'est pas de couper du bois mais bizn de mettre toute votre force dans chacun de vos coups.

Les anciens bûcherons si mirent alors à frapper les troncs violemment, mais les meilleurs n'enfonçaient malgré tout leur hache que de guère plus d'un centimètre à chaque coup.

- Votre but n'est pas de faire tomber l'arbre, mais de le faire tomber en un seul coup ! Vous n'êtes plus des paysans travaillant toute la journée mais des soldats qui ont le temps de se reposer après une bataille ! Je veut voir votre rage dans chacun de vos coups!

En disant cela, Guarda passait entre ses soldats, leur corrigeant leurs prises d'appui, leur geste de frappe, leur posture...

Les bûcherons répétèrent cet exercice pendant quatre heures. A midi, ils prirent une pause repas, puis revinrent se mettre en rangs pour l'entraînement de l'après midi.

L'après midi, Guarda fit courir les hommes, pour qu'ils musclent leurs jambes. Elle leur fit aussi faire des exercices de déplacement rapide sur un ou deux mètres, afin de leur apprendre à esquiver.

Le soir, Guarda passa en ville pour acheter des teintures. Le lendemain, elle arriva sur le lieu d'entraînement avec ses teintures noires et rouges, ainsi qu'un nombre de bâtons correspondant à la taille de sa troupe. La moitié des bâtons furent teints en rouge, l'autre en noir, de façon à ce que les coups laissent des traces de couleur sur les vêtements.

Les équipes ainsi formées durent se battre. A la fin de la matinée, les hommes reçurent une punition proportionnelle au nombre de coups qu'ils avaient reçu : cinq pompes et cinq flexions pour chaque trace de teinture.

L'après midi, les combats reprirent, mais les hommes manquaient d'ardeur, ils préféraient éviter le combat plutôt que de faire des exercices musculaires. Guarda ramassa donc deux bâtons, qu'elle teint chacun de l'une des couleurs, et passa dans la mêlée en frappant de son bâton le dos de ceux qui ne se battaient pas assez.

Les bûcherons progressaient rapidement. Un mois après, ils maniaient le bâton avec un niveau élevé de maîtrise. Il était temps de chercher des exercices à armes réelles.

Guarda réfléchit longuement à quel serait le meilleur exercice, pas trop compliqué ni dangereux, mais malgré tout proche des conditions réelles. Après une semaine de réflexion, pendant laquelle les hommes continuèrent l'entraînement précédent, Guarda trouva l'idée qu'il lui fallait.

Toutefois, avant d'entamer la nouvelle partie de son entraînement, la jeune mercenaire décida de laisser profiter aux hommes des derniers instants de paix qu'il leur restait avant un entraînement infernal en leur offrant une tournée générale et en leur laissant une journée libre.

Le lendemain, elle mit ses troupes en rang :

- Je vois que l'alcool ne vous a pas fait oublier vos armes... C'est bien. Jusque là, je n'ai fait que vous introduire dans l'art de la guerre. Maintenant, les choses sérieuses commencent. Pour commencer, vous allez tailler des protections de bois pour vos haches, afin de protéger le tranchant et d'éviter de décapiter vos camarades. Ensuite, vous teindrez votre hache dans la couleur qu'avait votre bâton. Enfin, vous recommencerez à vous battre comme auparavant, en équipes.

Guarda prit le temps de respirer un peu, puis reprit :

- Vous vous rendrez vite compte de deux choses : les haches sont bien plus lourdes que les bâtons, et elles font infiniment plus mal, même avec les protections. Ah ! J'allais oublier : vu que l'on passe aux choses sérieuses, les sanctions sont doublées. Et je continuerais de passer avec des bâtons si vous ne faites pas preuve de bonne volonté. Pas de questions?

N'ayant pas de questions, les hommes commencèrent à subir leur nouvel entraînement. Au bout d'un mois, Guarda se rendit compte qu'il leur fallait se reposer un petit peu si elle souhaitais qu'ils survivent. Elle leur accorda donc un jour de repos par semaine.

Trois mois passèrent ainsi. Les hommes progressaient rapidement. Ce jour ci, il faisait beau. Le chef décida de passer entre les troupes afin de voir les progrès des soldats. Il fut satisfait leurs capacités, et la troupe leva le camp trois semaines plus tard, avec des finances bien réduites mais malgré tout une belle quantité de vivres.
 

DeletedUser

Guest
toujours super,tes mots sont a la fois simple et compliqué,bravo bravo,sinon je t'intègre a mon histoire ne temps que ninja,mais en second plan.
 

DeletedUser

Guest
La suite, la suite, j' aimerais savoir ce que deviens la petite Guarda, auprès du vilain baron! j' aime ta nouvelle, on se prend d' affection pour cette petite fille...
 

DeletedUser

Guest
désolée j'ai oublié d'écrire ces derniers temps j'essaierais de poster les chapitres 7 et 8 ce week-end ( rien de promis)
 

DeletedUser

Guest
Tout simplement fantastique, j'aime bien le contexte, le personnage m'a séduit et tu écris vraiment bien.

J'attend avec impatience la suite.
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Guest
franchement,j'adore!:)
c'est un des meilleurs rp que le forum contient
 

DeletedUser

Guest
C'est vraiment génial comme histoire est super bien écris.
 
Haut