L'histoire d'un rêve

  • Auteur de la discussion guarda
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Chapitre 10 : défaite

En seulement une demi-journée de marche, l'armée Erathienne arriva en vue de la citadelle. Ce combat serait décisif. En effet, la cité fortifiée était le dernier rempart avant la capitale Vandorienne. Une victoire assurerait un net avantage à Erath, mais il était peu probable que la baronie ne soit fortement défendue.
La forteresse était terrifiante. Batie au bord d'une immense falaise, les murs s'étendaient sur un vaste demi-cercle de mur épais de près d'un mètre d'épaisseur et hauts d'une dizaine. La ville était construitele long d'une pente, et les murs successifs la faisait paraître inébranlable. Cette fois ci, il n'était pas question de foncer tête baissée sur le général ennemi, à moins de souhaiter être la première personne à mourrir.
Des catapultes furent installées tout autour de la forteresse ennemie. Le but était de bombarder la cité afin d'obliger les défenseurs à combattre hors des fortifications. Des patrouilles avaient été postées dans un vaste périmètre autoue du château dans le but de repérer d'éventuels fuyards passant apr des passages inconnues des envahisseurs.
Le bombardement avait commencé depuis deux jours. Ce jour ci, Guarda et Garet étaient de patrouille dans le secteur allant de la forteresse à la capitale, qui n'était qu'à une cinquantaine de kilomètres de là. Accompagnés de huit soldats qu'ils ne connaissaient pas, le jeune couple était attentif au moindre mouvement.
La patrouille arriva en vue d'une petite cahute. Au moment où ils arrivaient, quatre cavaliers démarraient en galopant dans la direction de la patrouille, dans le but manifeste de rejoindre la capitale Vandorienne.
- Arrêtez-les ! Cria le capitaine responsable de la patrouille. Ils ne doivent en aucun cas rejoindre Velen !
Trois des cavaliers formaient une pointe de flèche, protégeant celui du milieu. La petite patrouille se prépara à l'impact.
Il fut violent. Trois soldats furent propulsés par les chevaux à plusieurs mètres de là. Pour éviter de finir comme eux, Guarda plongea, entaillant de son épée la patte de l'un des chevaux, qui s'effondra sur son cavalier. La mercenaire se releva et vit que deux autres chevaux étaient tombés. Le cavalier du centre était presque complètement dégagé de la mêlée, en passant sur le corps de deux soldats.
Fuyez, monseigneur ! Cria l'un des cavaliers au sol.

Immédiatement, Guarda comprit que le dernier cavalier, que Garet allait affronter, était le baron d'Eissen, en train de fuir pour prévenir la capitale que la cité était assiégée.
L'épée du baron fendit l'air et frappa Garet au torse, le faisant s'effondrer au sol. Sans perdre un seul instant, le fuyard s'élança au galop dans les sous-bois en direction de la route principale.
Les soldats survivants comprirent rapidement qu'ils ne parviendraient pas à rattraper le cavalier, surtout qu'ils étaient à pieds. Ils firent prisonnier le cavalier survivant alors que Guarda courrait vers Garet.

- Garet !
- Gu...Guarda...
- Chut ! Ne parle pas ! On va te ramener au camp et te soigner.
- Non Guarda... C'est inutile. Je sens déjà le souffle de la mort sur moi.
- Ne parle pas !
- Je... Je t'aime
- Moi aussi je t'aime ! Et c'est pour ça qu'il faut que tu vives, que l'on vive, ensemble !
- Excuse-moi...
- Ne meurs pas... Ne meurs pas...

Mais le jeune mercenaire ne l'écoutait déjà plus. Il était déjà en train de monter vers l'autre monde.
- Nooon ! Je te vengerais Garet, je te le jures !

La patrouille rentra au camp pour faire son rapport. Deux jours plus tard, une forte troupe de cavaliers fut aperçue dans le dos de l'armée Erathienne. Alors que l'armée se préparait à l'affronter, la sentinelle du côté château annonça qu'ils tentaient une sortie.
Le timing était parfait. L'armée Erathienne fut incapable de réagir et fut massacrée sans pitié. Guarda reçut un violent coup à la tête qui la fit sombrer dans l'inconscience.
Ce coup lui sauva la vie. La ou de nombreux soldats étaient morts et les autres prisonniers, Guarda se releva quelques heures après la bataille. La vue du massacre permit à Guarda de mieux se rendre compte des risques qu'elle encourait : elle était seule, dans un pays en guerre contre le sien, son amant était mort et elle ne parlait presque pas la langue locale. Elle risquait d'être arrêtée et de devenir une esclave, à moins que, malgré la barrière linguistique, elle parvienne à se faire passer pour un habitant du pays.
Voyant les paysans du coin pillant le champ de bataille, Guarda décida de chercher une paysanne d'à peu près sa taille afin de prendre ses vêtements et de rentrer ainsi déguisée dans la cité. Avisant un couple non loin de là Guarda rampa parmi les cadavres, puis tua rapidement les deux paysans. Elle se changea sans attendre puis partit en direction de la cité, rentrant par la grande porte dans la ville que, quelques heures avant, elle souhaitait envahir, réalisant que le meurtrier de son amant était là, dans le donjon qui trônait au sommet des fortifications.
Malgré tout, Guarda avait assez souvent côtoyé la mort pour savoir que se précipiter tête baissée était dangereux, très dangereux, même. Sa vengeance serait dure, mais elle serait comme l'araignée : elle allait tisser sa toile et attendre que sa proie tombe dedans. Pour cela, il lui faudrait apprendre les techniques d'assassinat, ce qui signifie rentrer en contact avec une guilde d'assassins. Mais il fallait faire vite, car nul autre qu'elle ne devait tuer le baron, ou elle vivrait en permanence avec la hantise de n'avoir pu accomplir sa vendetta.

[hrp]merci pour le comm'[/hrp]
 
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Elles sont tès belle tes histoires, guarda. :)

Mais pourquoi on passe du chapitre 9 au chapitre 13 ??? :D


Tu devrais vraiment écrire un livre. :p
 

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oups me suis trompé de chapitre ! lisez pas, lisez pas ! j'édite tout de suite en mettant le bon chap'

PS : ce que j'écris, c'est un livre ;) je dirais même plus, c'est le tome 1 d'une future trilogie ! ( construite comme une trilogie, pas comme un livre que je compte continuer jusqu'à avoir assez de quantité pour le diviser en 3 ^^)

j'ai édité les derniers chapitres à cause d'open office qui me fait de la merde quand je copie/colle ( les tirets qui sautent, entre autres)
 
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DeletedUser720

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je suis fan a mort

guarda t'est la meilleur

vive les {tyr}
 

DeletedUser

Guest
oups me suis trompé de chapitre ! lisez pas, lisez pas ! j'édite tout de suite en mettant le bon chap'

PS : ce que j'écris, c'est un livre ;) je dirais même plus, c'est le tome 1 d'une future trilogie ! ( construite comme une trilogie, pas comme un livre que je compte continuer jusqu'à avoir assez de quantité pour le diviser en 3 ^^)

j'ai édité les derniers chapitres à cause d'open office qui me fait de la merde quand je copie/colle ( les tirets qui sautent, entre autres)

Un conseil alors, n'écris pas tout ici....
On va me prendre pour un parano et je m'en fous mais si tu écris un livre ici ben y a sans doute deux ou trois petits malins qui vont faire copier-coller et l'envoyer pour le faire publier ou l'afficher sur leur site le présentant comme leur création, ce genre d'individu existe...
Et me dis pas que de toute manière personne n'en voudra de ton truc car dans 10 ans c'est pas moi qui me mordra les doigts parce que mon livre a été l'une des plus grandes adaptations du box office Américain et que j'ai touché 10 000 000$ et de juteux contrats...hum...je m'emballe...bref.
 

DeletedUser7261

Guest
Un conseil alors, n'écris pas tout ici....
On va me prendre pour un parano et je m'en fous mais si tu écris un livre ici ben y a sans doute deux ou trois petits malins qui vont faire copier-coller et l'envoyer pour le faire publier ou l'afficher sur leur site le présentant comme leur création, ce genre d'individu existe...
Et me dis pas que de toute manière personne n'en voudra de ton truc car dans 10 ans c'est pas moi qui me mordra les doigts parce que mon livre a été l'une des plus grandes adaptations du box office Américain et que j'ai touché 10 000 000$ et de juteux contrats...hum...je m'emballe...bref.

Sache aussi qu'il y a des gens qui pratiquent l'art pour leurs plaisir personnel, ou/et pour le faire partager à une communauté choisie par affinité.

J'oubliais: Bravo Guarda !
 

DeletedUser

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plus qu'à taper la suite sur mon pc pour arriver jusqu'à... un peu plus loin
ensuite faut que j'l'écrive
 

DeletedUser

Guest
j'viens juste de caler que j'avais jusqu'au chapitre 13 sur mon pc :x et 15 sur papier
donc voilà le 11
j'mettais le 12 demain pour vous laisser le temps de digérer
Chapitre 11 : à la recherche des assassins.

Guarda débuta donc ses investigations dans les quartiers pauvres d'Eissen, car il fallait bien commencer quelque part, et, si elle entrait dans le quartier riche, elle se ferait immédiatement remarquer.
Pénétrant dans la ville par la route du roi, elle profita de la forte affluence pour éviter les gardes. Sitôt passées les portes, Guarda se retrouva dans une ville comme elle n'en avait jamais vu : les maisons, de part et d'autres de la grande allée qui menait au palais, étaient toutes plus vastes les unes que les autres. Chaque maison était entourée de somptueux jardins remplis de fleurs que Guarda n'avait jamais vues. Mais le plus impressionnant restait les bâtiments en eux-mêmes : faits de marbre blancs, ils reflétaient le soleil au point de donner l'impression que l'ombre n'existait pas dans cette ville. Cette omniprésence solaire se révélait aller très bien avec les températures assez douces de la saison. Rien dans la rue ne laissait imaginer que la ville sortait d'un siège.
Alors qu'elle regardait d'un air émerveillé les bâtiments de cette allée, Guarda sentit une main se poser sur son épaule. Surprise, elle se retourna et aperçut un homme, d'une quarantaine d'années environ, aux cheveux noirs qui commençaient à grisonner sur les temps, lui dire, en Vandorien :
- C'est le première fois que vous venez en ville, je me trompe ?
Guarda regretta alors de n'avoir pas mieux écouté les leçons qu'on lui avait prodigué quand elle était jeune, car c'est avec peine qu'elle comprit et put répondre, à l'aide de souvenirs enfouis tout au fond de sa mémoire, dans un accent à couper au couteau :
- Oui, je viens de Fangoth.
En effet, Guarda, quoiqu'Erathienne, pouvait très bien passer pour une Fangothienne : de petite taille, blonde, les yeux bleus, elle ressemblait à la plupart des habitants de ce pays. De plus, elle maitrisait bien mieux cette langue, ayant passé presque toute sa vie à moins d'une journée de marche de la frontière avec ce pays.
Avec un accent qui fit grincer les dents de la jeune fille, l'homme répondit en Fangothien :
- Je parle un peu le Fangothien. Permettez-moi de vous servir de guide et d'interprète dans cette vaste cité.
- Allons directement aux faits : que demandez-vous en échange?
- Le tarif en vigueur de la guilde des guides et interprètes d'Eissen : 25 sequins de bronze par jour.
- Je crains de n'avoir une telle somme.
Avisant le corps de la jeune fille d'un regard lourd de sens, le guide répliqua :
- Si vous préférez, il existe d'autres moyens de paiement.
- Quel est le tarif en vigueur d'après la guilde pour ce moyen de paiement ? Ironisa Guarda
- Une nuit par semaine, répondit le guide, sérieux.
- N'imaginez même pas pouvoir toucher mon corps, riposta la jeune femme avec violence
- Revenez me voir si vous êtes disposés à payer, répondit le guide. Je suis connu dans cette ville sous le nom d'Errard.
Guarda partit sans prendre la peine de répondre. Elle était toujours pauvre et perdue, mais son honneur était sauf.
Elle prit la première allée sur sa droite et s’aperçut vite qu'une fois quittée la route du roi, la cité devenait immédiatement comme toutes les autres cités : une ville remplie de mendiants, de voleurs et de personnes misérables.
Voyant la quantité incroyable de personnes misérables et désœuvrées, Guarda se dit qu'il ne lui serait pas facile de vivre dans cette ville, surtout si elle voulait garder son corps intact. Mais ceci était une priorité, et Guarda décida donc de continuer sa route.
Un peu plus loin, Guarda croisa une foule attroupée autour d'une estrade. Sur cette estrade, il y avait deux hommes qui se battaient. L'un des deux hommes était torse nu, ce qui laissait voir des muscles assez épais pour soulever des montagnes. Il tentait de frapper un petit homme agile, mais ses coups étaient bien trop lents pour atteindre ce petit personnage, qui avait tout à fait le profil requis pour un voleur ou un assassin.
Malgré tout, son adversaire était bien trop musclé pour que ce frêle combattant ait une chance de lui faire vraiment mal. Après avoir passé plusieurs minutes à brasser de l'air, la montagne de muscles parvint à envoyer un crochet dans la tête de son adversaire, qui traversa toute la vaste estrade avant de s'effondrer.
Un troisième personnage, qui était jusque là au fond de l'estrade, s'approcha du combattant encore debout et s'écria :
- Encore une fois, Ghorn le barbare a triomphé ! Qui d'autre veut affronter le barabre et récolter les 5000 pièces d'argent ?
Ayant eu l'occasion d'examiner la manière de combattre et la vitesse d'attaque du colosse, Guarda se dit que le risque était peu élevé ( quelques contusions et être un peu sonné ) et que le bénéfice potentiel était énorme, ce qui lui permettrais de subsister jusqu'à ce qu'elle parvienne à trouver la guilde des assassins.
- J'accepte de mener ce combat ! S'exclama Guarda
Disant cela, elle monta sur l'estrade.
- T'es sure de vouloir te battre? Lui dit le barbare. J'ai pas envie d'abîmer une aussi jolie figure que la tienne.
- Ne t'inquiète pas mon grand, ma «*jolie figure*» est tout à fait capable d'éviter tes coups.
- Soit ! Dit alors l'homme au costume de soie qui semblait l'acolyte de Ghorg ( ou le contraire ). Messieurs-Dames, les paris sont ouverts !
Disant cela, il sauta à bas de l'estrade et commença à passer de commères en compères tout en récupérant l'argent des paris.
Une fois sa ronde terminée, il se réinstalla au fond de l'estrade, dans l'angle de deux maisons, et proclama :
- Que le combat commence !

Ghorg se rua sur Guarda, la forçant à reculer pour éviter une série de coups assez violents pour assommer un ours. Un coup l'atteignit à l'épaule gauche. Le coup fut si violent qu'elle sentit que son bras serait trop engourdi pour lui être utile pendant ce combat.
Avisant la douleur qui lui lacérait l'épaule, Guarda se mit à penser un peu mieux à ce qu'elle venait d'entreprendre. Elle avait choisi d'affronter un adversaire qui faisait deux têtes de plus qu'elle, et deux fois son épaisseur, et capable de la tuer d'un coup d'un coup de poing, et ce sans stratégie valable pour vaincre.
Un coup rasant la tête de la jeune ex-mercenaires la tira de ses songes et la força à retourner en plein dans son combat.
Après un temps passé à esquiver qui sembla durer des heures à la jeune femme, l'ouverture qu'elle attendait se profila enfin. Alors que son adversaire bombait le torse et envoyait ses deux bras en arrière pour envoyer un voilent coup des deux poings, Guarda se rua dans la garde de son adversaire et leva son genou là où ça fait mal.
Ghorg parut décoller du sol avant de s'écrouler lamentablement sur l'estrade, son visage déformé par la douleur . L'ancienne mercenaire posa le pieds sur les parties sensibles du barbare, et lui dit :
- Avoue ta défaite et abandonne
La voix encore déformée par la douleur, le barbare répondit:
- *J'... J'avoue... J'ai … J'ai perdu
- Merci
Elle s'adressa ensuite au parieur, dans l'ombre :
- Pourrais-je toucher mes 5000 pièces d'argent s'il vous plaît?
- Bien sûr, les voici, lui dit le parieur en lui lançant une lourde bourse.
Sur le coup, Guarda ne se rendit pas compte que cet échange avait eu lieu en Erathien.
Alors qu'elle s'en allait, sa petite fortune en mains, Guarda se rendit compte qu'elle était le centre de tous les regards. Avec autant d'argent, elle risquait d'être la cible privilégiée de nombreux voleurs dans peu de temps. Elle décida donc de commencer par acheter des couteaux et autres armes adaptées au combat de rue.
Alors qu'elle s'apprêtait à passer la porte d'une armurerie, la jeune demoiselle sentit une main se poser sur son épaule. Elle se retourna et tomba nez à nez avec la parieur.
- Tu te bats bien, et ton style de combat est assez fourbe. De plus, tu as l'air seule et sans connaissances dans cette ville. Que dirais-tu de travailler avec moi?
- Passer ma journée à me battre sur cette estrade? Merci, mais non merci.
- Ce que j'ai à te proposer est bien mieux que cela. Mais permets moi de me présenter : Grimmus Altair, de la guilde des assassins.
- La guilde des assassins? Vous avez bien dit la guilde des assassins?
- Un ton plus bas jeune fille, je vous prie, vous allez attirer tous les gardes de la ville !
- Pourriez vous m'expliquer ce que fait un personnage apparemment important et recherché de tous à tenir des paris sur les combats d'un barbare ?
- La meilleure façon de juger des capacités de quelqu'un à commettre un assassinat est de le voir combattre, jeune fille.
- Très bien, j'accepte de vous croire et je vais vous suivre. Mais laissez moi juste le temps de m'équiper dans cette boutique, afin de pouvoir vous décapiter proprement si vous m'avez menti et qu'il s'agit d'un piège.
Plus d'une demi heure après, Guarda ressortit du magasin, assez équipée pour éliminer la moitié de la ville. Voyant le parieur à quelques mètres de là, elle le rejoignit puis le suivit dans un dédale de petites ruelles.
si quelqu'un veux le dossier sur mon pc en entier ( plus pratique pour lire le début et possibilité d'avoir les pas encore parus )
demandez moi ;)
 
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