Layarrhian, Rêve d'une Chamane (détaillée!)

DeletedUser

Guest
Bonjour, bienvenue sur ce fil : Layarrhian, rêve d'une Chamane.
Je vous demanderez de NE PAS POSTER à la suite de ce récit car cela rendra difficile la lecture.

Pour tous commentaires, vous pouvez les faire ici :Layarrhian, terre de tous les rêves
Merci d'avance !


Vous tenez entre les mains un livre... un peu comme un mémoire : à chaque page suffit sa peine. La couverture de cet ancien ouvrage est vert-sombre, bleu... et vous semble fait de la même matière qu'une peau de serpent.

La curiosité vous a poussé à le prendre en main, peut être à cause du nom, "Layarrhian, Rêve d'une chamane" ou peut être à cause de la matière dont il est fait ?
Qui sait ?

Tandis que votre doigts glisse sur la couverture, touchant cette peau qui est froide, lisse et si dérangeante, vous sentez le poids d'un regard, ni hostile, ni amical. Juste un observateur.

Si vous n'avez toujours pas ouvert le livre plus loin vous verrez apparaitre le long corps sinueux d'un de ces nobles reptiles. Et si vous êtes attentifs et très curieux, vous verrez même s'ouvrir un œil.

Il est temps d'ouvrir le Livre de la vie de Selsynn, Chamane Serpent.

Une fois ouverte, vous voyez une table des matières, écrite dans cette encre noire, qui dit-on vient d'un pays au delà des mers... :


1-Tables des matières
2-Enfance



HS : Il est évident que je complèterais cette table des matière au fur et à mesure des messages. Les numéros correspondent au numéro du post.
Je rappelle que le sujet Layarrhian, terre de tous les rêves sera ravi d'accueillir tous vos commentaire. Il s'agit ici d'un objet (un livre) et je n'aimerait pas que d'autres post viennent polluer l'histoire.
Pour les fautes mp-moi s'il vous plait ^^ je fais mes texte sous OpenOffice3, mais des fois il voit pas tout le petit ^^

Merci.
Bonne lecture !
Que les yeux du serpent s'ouvrent dans vos cœurs...
 

DeletedUser

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Enfance :
Des cailloux sur la terre. Tâche de blanc sur l'ocre ou d'ocre sur le blanc ? Et ce caillou, pourquoi était il si brillant ? Selsynn, dix ans, regardait, assise dans la poussière, de curieux motifs. Elle avait placé autour d'elle, en cercle, tout les cailloux blancs, blancs comme le marbre, qu'elle avait trouvés. Et maintenant elle se livrait à une véritable étude de cette figure géométrique.
Arzen passa par là. Arzen, grande brute de 12 ans, aux cheveux noirs et aux yeux couleur brunes, qui voulait devenir un chevalier... et qui avait pour principale occupation de s'entrainer à la bagarre et d'embêter les plus jeunes que lui... et Selsynn était sa proie favorite.

Arzen s'approcha avec un petit sourire en coin. Selsynn serra sa main autour du caillou si brillant qu'elle avait trouvé.

«Qu'est ce que tu tiens ? Dans ta main ! Fais voir !»
«Non, c'est pas pour toi ! Va-t-en ! Laisse moi tranquille !»
«Oh... mais elle se rebelle la petite Sels ! Et comment vas-tu m'empêcher de te le prendre ?»


Son air était devenu plus intéressé. On pouvait y lire aussi une pointe de sadisme. Selsynn ne dit rien, elle était habituée. Mais aujourd'hui elle n'avait pas envie de se laisser faire. Elle serra l'autre point aussi et dis d'une voix grave, qui tremblait peut être un peu sous l'appréhension.

«Tu ferais mieux de partir, je n'aime pas être dérangée quand je fais mes incantations. Ce serait dommage que tu me fasse tout raté, hein ? Je te conseille juste de partir. Azÿr ne t'aime pas, tu sais...»
«Azÿr ? Qui c'est celui-là ?»


Et la petite fille pria très fort qu'un miracle arrive tandis qu'elle brandissait le cailloux sous le nez du garçon. Mais rien ne se passa. Les yeux qui avaient était un brin effrayé se moquèrent rapidement de la petite fille vêtue de haillons, qui croyait parler aux cailloux. Qu'elle était idiote !
Il voulait le caillou. Pas pour lui, il le jetterait, dès qu'il l'aurait, mais pour mettre une raclée à cette pleurnicheuse.
Une bâtarde.
D'ailleurs qui aurait voulu croire qu'elle était une fille du pays ? Ses cheveux étaient de couleurs blanches, ses yeux bleus... comme ses envahisseurs venus du Nord, que son père – car il avait un père, lui – avait raconté. Et puis, elle n'avait pas de père... et sa mère était une lavandière...


«T'es qu'une bâtarde ! Et Azÿr, c'est qu'un pauvre truc que t'a inventé, il existe pas. Car personne ne voudrait être ton ami. T'es qu'une pleurnicheuse, va pleurer dans les jupes de ta mère ! Et rends-moi mon caillou !»
«Non... Tu l'auras pas. Il est pas à toi d'ailleurs ! C'est moi qui l'es trouvé avant !»


C'était qu'elle était têtue. Idiote et têtue. Et puis même pas belle. Faible.
Arzen considéra de la faire cracher des excuses pour ce qu'elle avait dit. Finalement, avisant la mère de la fillette qui arrivait, il ne fit rien.
Il repartit, droit et fier, tenant son épée en bois et faisant des moulinet dans les airs, comme s'il se battait contre un ennemi invisible.
La petite fille, elle, le regardait avec ses yeux chargés de haine. Et personne ne la regardait, elle. Ses yeux changèrent, furent entièrement noir et de sa bouche sortit une langue bifide. Les mots qu'elle prononça furent à peine chuchoté et pourtant le soleil se voilà ensuite pendant plusieurs jours. L'enfant, elle, tomba inconsciente sur le sol, ses derniers souvenirs introuvables.
Arzen le garçon qui n'avait pas voulu croire en Azÿr, se mit à hurler toute les nuits comme une fillette. Ses cauchemars le hantèrent ensuite en journée et il mourut un an tout juste après cet incident.

Depuis ces incident, Selsynn a mit en pendentif le caillou brillant. Personne ne lui as pris, et personne ne le lui prendra. Il est à elle.
 
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