La rencontre.

  • Auteur de la discussion DeletedUser16041
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DeletedUser16041

Guest
- "Tu sais j'ai pas peur de vivre, j'ai pas peur de grand chose, non en faite y a une seule chose dont je suis sure d'avoir peur, une seule mais elle est tellement présente dans ma tête en ce moment que je vis hanté. Oui hanté par le fantôme de ton image."

Voilà c'est ce que je lui ai dis, puis je suis partie. J'ai pas osé claquer la porte, parce que je n'étais pas en colère, je n'étais pas triste, je n'étais pas libre. J'ai dévalé les escaliers comme une voleuse à l'étalage, les talons qui claquaient sur les marches. Je n'attendais qu'une chose, entendre le cliquetis du verrou, et ta voix résonnant dans le hall de la cage d'entrée. Mais derrière mes pas aucun son ne résonnait, que ces foutus talons. J'aurai pu les jeter ces chaussures tellement leurs sons aggressaient mes oreilles. Je voulais pas grand chose, juste un sourire, juste que tu me rassure. Je voulais y croire, en fait, je voulais pouvoir parler de nous et non de toi et moi.

Trois jours, trois interminables jours ont passés, puis j'ai vu ton message :
- "Je voulais te dire que je suis une ombre qui passe, et quand la lumière revient, quand le jour revient, je disparais... Pardonne mon abscence... Je suis pas prêt."
A la lecture de ces mots, une grande inspiration suivit d'un sanglot tremblotant se présenta. Assise contre le mur, les jambes repliés sur moi même, les bras serrant mes genoux, je m'efforça de calmer cette crise. Je pensais savoir comment gérer les situations critiquent, mais non. Je déposais mes mains sur mes oreilles, je voulais être sourde. Puis je me mis à hurler, tellement fort. Viinrent ensuite les interminables questions sur ce qui m'arrivait, vous savez, il y a un moment, entre le moment où on s'endort et celui ou on rêve profondément qui nous laisse tomber dans un gros vide. Je me sentais tomber, mais je ne m'endormais pas, je manquais de souffle. Tu avais beau me faire peur, tu faisais parti de ce dont mon oxygène est constitué.

Ce soir là, il n'y avait aucune étoile dans le ciel, il n'y avait aucun nuage, il y avait cette lune ronde et parfaitement blanche, j'ai accroché mes mains au barreau du balcon, j'ai laissé mes jambes pendre dans le vide, et j'ai essayé de m'enfuir dans un univers où ton regard ne croisera pas le mien.

Tiiiiiit... Tiiiiiiiit... Tiiiiiiiit... Le réveil sonna.

La nuit avait défilée à toute vitesse, j'avais pu imaginer toute les situations plus ou moins critiques qui pouvaient se passer. Mais aucune n'aller se produire, nous sommes Lundi la semaine recommence en vain, sans toi. Je me releva, me diriga vers la cuisine... Une tasse de café, deux sucres, un tour de cuillère, j'avalais à grande gorgée l'amertume de ma boisson non alcoolisé. Le soleil carressait les rideaux de la fenêtre avec une certaine délicatesse. Paris s'éveille dans le calme urbain d'une journée de printemps. L'horloge affichée sept heures et quart, je pris le chemin de la salle de bain. Les perles d'eau dégringolés sur ma peau, je fermais les yeux, comme si la pluie d'automne frollait mes cheveux, déconnectée du monde.

Puis soudain la sonnerie du téléphone retentis... J'enfila dans un temps plus que bref mon peignoir, une serviette chaude sur mes cheveux encore plein de mousse, j'arriva devant le combiné, et là, ton nom Alan sur l'écran d'accueil. J'eu un pincement acide dans la poitrine, je sentis mon coeur taper à toute vitesse...

-" Allô...?"
-" Salut, c'est Alan, je, je viens au nouvelle, comment vas tu ?"
-" Comment je vais ? Je te trouves sacrément culotés d'oser poser la question... Mais ça va merci. Tu veux autre chose ? Un peu de lait pour adoucir ton réveil peut être ? Non c'est vrai, tu prends pas de lait dans le café ! Puis de toute manière les réveils amer et salé ça te plait...
-" Je suis désolé Évy, je voulais juste savoir comment tu allais... Je rappelerais plus tard."
-" Je veux pas que tu me rappelles tout les matins quand j'ai encore les cheveux trempés et les yeux humides par les larmes qui ont coulés toute la nuit."

Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip... Je raccrocha, les mains encore tremblante, j'essaya de dénigrer cette appel, je me rinça les cheveux, enfila mon tailleur, un coup de maquillage pour effacé les cernes creusés sous mes yeux, et je pris le chemin du boulot...
Sur la route, les vitesse passer à grande allure, je dévalais les Champs Élysée au rythme des vrombissements de mon aigreur pour toi. J'arriva au bureau avec comme idée de fond mes carnets de comptes. J'attendrais ma pause pour reprendre mon souffle.

Les portes automatiques s'ouvrent sur mon passage, le personnel du Grand Bureau s'agite avec la rapidité d'une fourmillière, tout le monde connait sont chemin et trace sa route. Ils déhambulent dans les couloirs connaissant leurs objectifs journaliers aussi bien que leurs poches. Un trousseau de clé dans les mains, une pochette qui dépassent du sac, j'arrive devant mon bureau. J'enfourne la clé dans la serrure, le bureau s'ouvre, face à moi, des tonnes de pile de dossiers.

Les stores laissent passer les rayons du soleil matinal, je dépose mon sac au pied du fauteil. En glissant mes doigts à travers les lamelles de fer qui voilent mes fenètres, j'aperçois une ville qui s'évanouit.
Devant moi des centaines de personnes aux visages baissés, regardant les trottoirs gris de la ville, des pauvres bêtes en laisse tendu, et cet homme. Cet homme assis par terre, il regarde les gens avec les yeux vides de vie, avec un semblant de présence, devant lui un chapeau viellis par des années de clémence, il tient dans ces bras une pancarte fait de carton récupéré, avec pour mot inscrit au marqueur épais noir :
-" Si j'vous demande 1€ se sera pas pour grailler, mais j'fillerais une 2éme vie avec à mon chien !"

Je repris mon sac, ma veste ce bloqua dans mon bras, et je dévalla avec fougue les escaliers du Grand Bureau. En arrivant à l'acceuil je prétexta de forte nausées et une terrible migraine. Devant la foule parisienne il me fallut retrouver cet homme. Pourquoi ? J'avais mille et une réponse mais aucune ne convient, aucune ne pourrait être réaliste. Je dévalais les allées à grande enjambées. Me voilà à moins de cinquante mêtres de lui, je vois dans son visage la lumière se refleté, il n'a pas l'air triste ni heureux. Comme paralysé par la réalité qui frappe nos portes, je quitta mes escarpins, installa mes fesses de comptable coincées sur le goudrons des parterres de la Capitale. Il tourna la tête, sortis de sa besace un termos de café, avec pour capuchon une tasse de plastique. Je mis de côté mes préjugés et je bu mon café.

Il était presque neuf heures et j'entamais une conversation plus que problématique avec l'homme au chapeau...
-" Tu vois, je pensais que j'avais tout réussi, j'avais entrepris un travail bien payé, avec des horaires flexibles, une vue sur la ville, avec un patron minimum dérangée, trois pause café avec les collègues du services commercial. Je faisais mes courses tous les samedi que chaque semaine présenté, je passais chaque rayon au peigne fin, je finissais toujours par oublier quelque chose. Tu sais, je croyais que la vie c'était ce réveiller tout les matins, hurler sur son réveil, écouter ces messages...Je peux te tutoyer ?... Puis au final, je me rend compte que tout les mois je finis par râler sur mon quotidien dégueulasse, lascive du temps qui passe, n'admirant plus rien, ne m'étonnant plus. Mais ce matin, en regardant a travers les carreau de mon super bureau en bois d'hêtre, et je t'ai vu, t'étais là, assis, t'avais ce regard, je sais pas si tu vois celui que je veux dire. Alors, tu sais quoi, j'ai pris mes clics et mes clacs et je suis partie ! J'ai quitté mon bureau, bon d'accord j'ai pas démissionné mais ça va venir, je décide de vivre ! Toi, je veux que tu m'apprennes la vie, pas celle des magasines et des revus télé, non celle ou on quand on se réveille et bien c'est parce qu'on en a envie et non parce qu'on est obligé."

Il me regarda un instant, approcha sa tasse de café au bord de ses lèvres, souffla un coup, et puis, il prit ma main :
-" Oui, tu peux me tutoyer..."
C'est tout ce qu'il me dit, je me demandais si il m'avait écouté, sur le coup j'étais perplexe, même gênée, avec ce sentiment de déranger....
Je pris le temps de finir ma tasse, déposa deux maudits euros dans son chapeau, et alors que je pensais qu'il se moquait de ma présence il s'exclama :
-" Tu n'es pas prête à vivre, tu te poses encore du côté où les gens donnent sans apprécier ce qu'ils vivent, je ne t'ai rien demandé et pourtant tu déverses cette monnaie à l'intérieur de mon couvre chef. Ne penses tu pas qu'il faut aimer pour accepter la difficulté ? Non ! Tu n'es pas prête et moi je n'ai pas de temps à perdre, c'est bien de vouloir changer, encore faut il en être capable. Et puis on en choisit pas la vie, c'est elle qui s'impose, accepte cette idée avant de revenir me voir. Maintenant vas t'en, j'ai assez donné de ma personne aujourd'hui."

J'étais effarée, stupéfaite et choquée, qu'avais-je fais pour le mettre dans cet état de colère... La journée commençait fortement.
J'avançais le long des pavés ambrés de la ville évitant les bordures comme le font les enfants.
 

DeletedUser

Guest
Bon alors, je commence ma critique.

Un beau texte racontant une belle histoire que tu nous as écrit là mais.. HOULALA ! :eek:

Pourquoi HOULALA ?

Et bien tout d'abord pour les fautes d'orthographe.. J'avais commencé à les corriger mais c'était sans compter le nombre.
Ensuite, la conjugaison, une horreur franchement.

Quand je vois que maintes et maintes fois, tu écris "Je marcha dans la rue" ou "Je mangea ma biscotte", Oh my gosh quoi.

Franchement, ton texte est sympa, c'est assez bien écrit mais j'ai failli arrêter ma lecture dés la dixième ligne quand j'ai vu l'orthographe et la conjugaison.

Bon ensuite, autre remarque, la concordance des temps. Il y a des phrases que tu commences à l'imparfait et où en plein milieu tu passes au présent pour ensuite revenir à un "Je dévala"..

Sans parler des mots qui n'ont rien à faire là.

"Puis au final, je me rend compte que tout les mois je finis par râler sur mon quotidien dégueulasse, lascive du temps qui passe, n'admirant plus rien, ne m'étonnant plus."

Je te sors la définition de "lascive":

lascif (adj.)
1.très enclin aux plaisirs érotiques.

Donc bon, je ne pense pas que ce soit le mot que tu souhaitais utiliser..

La ponctuation est aussi à revoir car mal placée dans de nombreux passages.

Et pour finir, beaucoup de passages mal exprimés.

Du genre : "Puis je me mis à hurler, tellement fort." Euuh.. On attend une suite là. Soit tu mets "Puis je me mis à hurler très fort." ou soit tu mets "Puis je me mis à hurler tellement fort [que je crus un instant que mes entrailles allaient déchirer ma cage thoracique et s'échapper.]"
Enfin après le "tellement fort" il faut une suite, ou alors ne mets pas ça.
Bref ce n'est qu'un exemple car il y a d'autres passages dans le même genre.

Bon ce n'est que ma critique de première lecture et je ne vais pas approfondir plus que ça mais si jamais ça t'intéresse, je pourrais te faire une correction orthographique et syntaxique de ton texte. (Je ne dis pas que j'écris mieux que toi ou autre, loin de là, ne te méprends pas, mais simplement qu'il y a de nombreuses fautes d'orthographe, de conjugaison, de concordance des temps ainsi que de ponctuation qui mériteraient d'être corrigées.)
 
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DeletedUser331

Guest
Quelques fautes :

Tu avais beau me faire peur, tu faisais parti de ce dont mon oxygène est constitué. <-- J'aurais plus mieux dont mon oxygène était constitué
Je me releva, me diriga vers la cuisine... <-- Je me relevai, me dirigai Ce n'est pas la seule dans ce style là ^^
Une tasse de café <-- On dit plus une tasse à café non ?
Paris s'éveille <-- Paris s'éveillait J'aurais mis moi
L'horloge affichée <-- L'horloge affichait

Je ne vais pas plus loin je m'arrête là car tu fais beaucoup de fautes.
Le début de ton texte est bien mais toutes les fautes que tu fais me piquent les yeux et ça gâche la lecture :(
 

DeletedUser

Guest
Il est de notoriété publique qu'Irys écrit comme un pied de belles choses :D

J'ajouterai à cette remarque une critique plus tard, promis.
 

DeletedUser

Guest
- "Tu sais, j'ai pas peur de vivre. J'ai pas peur de grand chose. Non, en faite, y a une seule chose dont je suis sûre d'avoir peur, une seule ! Mais elle est tellement présente dans ma tête en ce moment que je vis hanté. Oui, hanté par le fantôme de ton image."

Voilà, c'est ce que je lui ai dis, puis je suis partie. Je n'ai pas osé claquer la porte,
parce que je n'étais pas en colère, je n'étais pas triste, je n'étais pas libre. J'ai dévalé les escaliers comme une voleuse à l'étalage, les talons qui claquaient sur les marches. Je n'attendais qu'une chose, entendre le cliquetis du verrou, et ta voix résonnant dans le hall de la cage d'entrée. Mais derrière mes pas aucun son ne résonnait, que ces foutus talons. J'aurai pu les jeter ces chaussures tellement leurs sons aggressaient mes oreilles. Je voulais pas grand chose, juste un sourire, juste que tu me rassure. Je voulais y croire, en fait, je voulais pouvoir parler de nous et non de toi et moi.

Trois jours, trois interminables jours ont passés, puis j'ai vu ton message :
- "Je voulais te dire que je suis une ombre qui passe, et quand la lumière revient, quand le jour revient, je disparais... Pardonne mon abscence... Je suis pas prêt."
A la lecture de ces mots, une grande inspiration suivit d'un sanglot tremblotant se présenta. Assise contre le mur, les jambes repliés sur moi même, les bras serrant mes genoux, je m'efforça de calmer cette crise. Je pensais savoir comment gérer les situations critiquent, mais non. Je déposais mes mains sur mes oreilles, je voulais être sourde. Puis je me mis à hurler, tellement fort. Viinrent ensuite les interminables questions sur ce qui m'arrivait, vous savez, il y a un moment, entre le moment où on s'endort et celui ou on rêve profondément qui nous laisse tomber dans un gros vide. Je me sentais tomber, mais je ne m'endormais pas, je manquais de souffle. Tu avais beau me faire peur, tu faisais parti de ce dont mon oxygène est constitué.

Ce soir là, il n'y avait aucune étoile dans le ciel, il n'y avait aucun nuage, il y avait cette lune ronde et parfaitement blanche, j'ai accroché mes mains au barreau du balcon, j'ai laissé mes jambes pendre dans le vide, et j'ai essayé de m'enfuir dans un univers où ton regard ne croisera pas le mien.

Tiiiiiit... Tiiiiiiiit... Tiiiiiiiit... Le réveil sonna.

La nuit avait défilée à toute vitesse, j'avais pu imaginer toute les situations plus ou moins critiques qui pouvaient se passer. Mais aucune n'aller se produire, nous sommes Lundi la semaine recommence en vain, sans toi. Je me releva, me diriga vers la cuisine... Une tasse de café, deux sucres, un tour de cuillère, j'avalais à grande gorgée l'amertume de ma boisson non alcoolisé. Le soleil carressait les rideaux de la fenêtre avec une certaine délicatesse. Paris s'éveille dans le calme urbain d'une journée de printemps. L'horloge affichée sept heures et quart, je pris le chemin de la salle de bain. Les perles d'eau dégringolés sur ma peau, je fermais les yeux, comme si la pluie d'automne frollait mes cheveux, déconnectée du monde.

Puis soudain la sonnerie du téléphone retentis... J'enfila dans un temps plus que bref mon peignoir, une serviette chaude sur mes cheveux encore plein de mousse, j'arriva devant le combiné, et là, ton nom Alan sur l'écran d'accueil. J'eu un pincement acide dans la poitrine, je sentis mon coeur taper à toute vitesse...

-" Allô...?"
-" Salut, c'est Alan, je, je viens au nouvelle, comment vas tu ?"
-" Comment je vais ? Je te trouves sacrément culotés d'oser poser la question... Mais ça va merci. Tu veux autre chose ? Un peu de lait pour adoucir ton réveil peut être ? Non c'est vrai, tu prends pas de lait dans le café ! Puis de toute manière les réveils amer et salé ça te plait...
-" Je suis désolé Évy, je voulais juste savoir comment tu allais... Je rappelerais plus tard."
-" Je veux pas que tu me rappelles tout les matins quand j'ai encore les cheveux trempés et les yeux humides par les larmes qui ont coulés toute la nuit."

Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip... Je raccrocha, les mains encore tremblante, j'essaya de dénigrer cette appel, je me rinça les cheveux, enfila mon tailleur, un coup de maquillage pour effacé les cernes creusés sous mes yeux, et je pris le chemin du boulot...
Sur la route, les vitesse passer à grande allure, je dévalais les Champs Élysée au rythme des vrombissements de mon aigreur pour toi. J'arriva au bureau avec comme idée de fond mes carnets de comptes. J'attendrais ma pause pour reprendre mon souffle.

Les portes automatiques s'ouvrent sur mon passage, le personnel du Grand Bureau s'agite avec la rapidité d'une fourmillière, tout le monde connait sont chemin et trace sa route. Ils déhambulent dans les couloirs connaissant leurs objectifs journaliers aussi bien que leurs poches. Un trousseau de clé dans les mains, une pochette qui dépassent du sac, j'arrive devant mon bureau. J'enfourne la clé dans la serrure, le bureau s'ouvre, face à moi, des tonnes de pile de dossiers.

Les stores laissent passer les rayons du soleil matinal, je dépose mon sac au pied du fauteil. En glissant mes doigts à travers les lamelles de fer qui voilent mes fenètres, j'aperçois une ville qui s'évanouit.
Devant moi des centaines de personnes aux visages baissés, regardant les trottoirs gris de la ville, des pauvres bêtes en laisse tendu, et cet homme. Cet homme assis par terre, il regarde les gens avec les yeux vides de vie, avec un semblant de présence, devant lui un chapeau viellis par des années de clémence, il tient dans ces bras une pancarte fait de carton récupéré, avec pour mot inscrit au marqueur épais noir :
-" Si j'vous demande 1€ se sera pas pour grailler, mais j'fillerais une 2éme vie avec à mon chien !"

Je repris mon sac, ma veste ce bloqua dans mon bras, et je dévalla avec fougue les escaliers du Grand Bureau. En arrivant à l'acceuil je prétexta de forte nausées et une terrible migraine. Devant la foule parisienne il me fallut retrouver cet homme. Pourquoi ? J'avais mille et une réponse mais aucune ne convient, aucune ne pourrait être réaliste. Je dévalais les allées à grande enjambées. Me voilà à moins de cinquante mêtres de lui, je vois dans son visage la lumière se refleté, il n'a pas l'air triste ni heureux. Comme paralysé par la réalité qui frappe nos portes, je quitta mes escarpins, installa mes fesses de comptable coincées sur le goudrons des parterres de la Capitale. Il tourna la tête, sortis de sa besace un termos de café, avec pour capuchon une tasse de plastique. Je mis de côté mes préjugés et je bu mon café.

Il était presque neuf heures et j'entamais une conversation plus que problématique avec l'homme au chapeau...
-" Tu vois, je pensais que j'avais tout réussi, j'avais entrepris un travail bien payé, avec des horaires flexibles, une vue sur la ville, avec un patron minimum dérangée, trois pause café avec les collègues du services commercial. Je faisais mes courses tous les samedi que chaque semaine présenté, je passais chaque rayon au peigne fin, je finissais toujours par oublier quelque chose. Tu sais, je croyais que la vie c'était ce réveiller tout les matins, hurler sur son réveil, écouter ces messages...Je peux te tutoyer ?... Puis au final, je me rend compte que tout les mois je finis par râler sur mon quotidien dégueulasse, lascive du temps qui passe, n'admirant plus rien, ne m'étonnant plus. Mais ce matin, en regardant a travers les carreau de mon super bureau en bois d'hêtre, et je t'ai vu, t'étais là, assis, t'avais ce regard, je sais pas si tu vois celui que je veux dire. Alors, tu sais quoi, j'ai pris mes clics et mes clacs et je suis partie ! J'ai quitté mon bureau, bon d'accord j'ai pas démissionné mais ça va venir, je décide de vivre ! Toi, je veux que tu m'apprennes la vie, pas celle des magasines et des revus télé, non celle ou on quand on se réveille et bien c'est parce qu'on en a envie et non parce qu'on est obligé."

Il me regarda un instant, approcha sa tasse de café au bord de ses lèvres, souffla un coup, et puis, il prit ma main :
-" Oui, tu peux me tutoyer..."
C'est tout ce qu'il me dit, je me demandais si il m'avait écouté, sur le coup j'étais perplexe, même gênée, avec ce sentiment de déranger....
Je pris le temps de finir ma tasse, déposa deux maudits euros dans son chapeau, et alors que je pensais qu'il se moquait de ma présence il s'exclama :
-" Tu n'es pas prête à vivre, tu te poses encore du côté où les gens donnent sans apprécier ce qu'ils vivent, je ne t'ai rien demandé et pourtant tu déverses cette monnaie à l'intérieur de mon couvre chef. Ne penses tu pas qu'il faut aimer pour accepter la difficulté ? Non ! Tu n'es pas prête et moi je n'ai pas de temps à perdre, c'est bien de vouloir changer, encore faut il en être capable. Et puis on en choisit pas la vie, c'est elle qui s'impose, accepte cette idée avant de revenir me voir. Maintenant vas t'en, j'ai assez donné de ma personne aujourd'hui."

J'étais effarée, stupéfaite et choquée, qu'avais-je fais pour le mettre dans cet état de colère... La journée commençait fortement.
J'avançais le long des pavés ambrés de la ville évitant les bordures comme le font les enfants.



Arggg, j'ai commencé à corriger (tout ce qui est en rouge) quand Satan m'a cueilli O___O ; non-maîtrise des temps, i'm killed.

Va me falloir plus d'une semaine pour récupérer :x




Une tasse de café <-- On dit plus une tasse à café non ?

Une tasse de café .. Retourne chez toi :x
 

DeletedUser331

Guest
Edit : Effectivement c'est P0L0 qui a raison, je me suis gouré :x
 
Dernière édition par un modérateur:

DeletedUser

Guest
Une tasse de café .. Retourne chez toi :x

Ça dépend dans quel sens tu l'utilises. Si c'est juste l'objet en lui-même, c'est une "tasse à café". Si, par contre, c'est l'objet + le contenu, alors c'est une "tasse de café".
 

DeletedUser

Guest
C'est bel et bien ce que je pensais, sauf que je l'ai pas développé :eek:
 

DeletedUser

Guest
Si jamais tu te lances dans une correction complète du texte Deca, je suis prêt à m'occuper de la moitié de celui-ci si j'suis motivé.. :p
 

DeletedUser16041

Guest
Vous êtes des amours de prendre la correction de celui ci c'est adorable *o*
 

DeletedUser

Guest
@ gandalflerouge : On dit une crotte de nez, pas une crotte à nez, on dit un fils de... Non je vais m'arrêter là, pas envie de me faire avertir :p
 
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