L'эcrivain

  • Auteur de la discussion Dalrog
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Il y a de cela fort longtemps. A une époque si lointaine que si vous vous trouvez assis là à m'écouter actuellement, c'est que vous n'étiez pas présent en ces temps là, ou bien si vous étiez témoins de ces heures sombres, vous n'êtes plus ici pour m'écouter.
En ces années là vivaient les héros, les dragons, et autres légendes actuelles. Le courage était présent en chacun. Les champions se dénombraient en milliers, puissants soldats, guerrières confirmées, bêtes mythiques, tout s'y trouvait. Parmi ces entremêlement d'aventuriers et aventurières, se trouvait une personne, un jeune voyageur solitaire, armée de son livre et de sa plume...


Le soleil se levait à l'horizon tandis que le jeune homme faisait sa toilette dans une rivière paisible. Sa compagne de la soirée, une femme relativement belle, et particulièrement cultivée purifiait son corps non loin de là, dévêtue dans la rivière. Ses beaux yeux bruns étaient encadrés par des boucles châtain, soyeuses, qui tombaient jusqu'au milieu de son dos. Elle possédait une petite poitrine, et le rythme lent de ses respirations laissaient voir le mouvement sur son corps. L'écrivain l'observait, se remémorant de la nuit passée dans ses bras, quelque peu déçu de devoir la quitter si vite pour son voyage. Il espérait pouvoir retrouver sur son chemin telle demoiselle, mais le temps n'était pas à l'amour, au son de sa plume, ce griffonnement sur le papier, douce symphonie des lettres naissante, il devait prendre la route pour se rendre à l'opéra de la ville voisine. Il devait présenter en ce lieux les paroles d'une pièce particulièrement longue, qu'il avait un jour écrite, au son de la musique d'un gala.
Aussi, pour ne point éterniser les adieux il prit sa plume, inscrivit sur un bout de papier ces quelques mots:
"Le charme que vôtre personne eut sur la mienne n'était au soir que ce que je porte en vous pour le temps. Les mots de ma hâte ne pardonnent, cependant dans le désir ardent de rencontrer l'amour des lettres je me dois de presser l'allure, et je vous souhaite en ces temps un adieux favorable. Je ne sais si vôtre présence sera mienne dans un avenir indécis."
A peine eut il signé "эcrivain", qu'il partit, son livre dans un bras, un baluchon par dessus l'épaule, sur le chemin blanc qui s'étendait à ses pieds. Dans le lointain il fut aisé de voir la ville, dressant ses tours et ses masures, resplendissante d'une sombre beauté aux allures enchantés.
Au dessus de tout autre bâtiment, la coupole de l'opéra rayonnait de son marbre blanc, agressif au regard, fierté de toute une région.
 
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Désolé pour le retard de post Dalrog mais il n'empêche que je trouve ton texte très beau :)

Une impression de calme et de paisible bien agréable et en quelques lignes nous connaissons déjà un peu la personnalité de l'écrivain.

Merci de nous avoir fait partager ça et en attendant le suite ;)
 

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[HRP] Je remercie les remarques, ça fait plaisir ^^. (ps pour Plume : Voila ce que je voulais dire quand je t'ai dis par MP que je ne faisais pas que dans le violent :p)[/HRP]

Au dessus de tout autre bâtiment, la coupole de l'opéra rayonnait de son marbre blanc, agressive au regard, fierté de toute une région.
Le voyageur continuait à voyager le long du chemin pâle, mais éblouissant. Le son de ses pas ne parvenait pas à distraire les oiseaux qu'il croisait, laissant place à un chant merveilleux. La ville était encore loin, mais il suffisait d'une petite halte au pied d'un arbre ombrageux pour le marcheur en guise de repos, pour lui rendre toute sa hardiesse et sa bonne humeur.
De temps à autre il se posait, ouvrant son livre, sortant sa plume, et il écrivait ou griffonnait quelques mots, quelques notes, qui lui serviraient surement dans le futur, pour la rédaction de quelques histoires ou récits.
Le voyage se poursuivit ainsi, tranquille, d'un pas souple mais avertis, le soleil traversait le paysage d'un bout à l'autre, lorsqu'il fut nécessaire de se reposer.
L'écrivain s'installa sur le sol, les yeux rivés vers le ciel sombre dans lequel scintillait quelques étoiles timides. Le temps passait, laissant apparaitre l'éclat de nouvelles étoiles, voilée par les paupières de l'homme qui s'endormait peu à peu, rêvant de sa compagne de la nuit précédente, une pointe de mélancolie dans la pensée, mais les songes emplit de souvenir. Chacun des gestes de sa belle lui revenait en mémoire, la douce caresse de son souffle, l'humidité de ses baisers venaient le combler tandis qu'il s'émerveillait de revivre cette soirée. Il sentait contre sa peau la douceur de la demoiselle, tout aussi émoustillé que la veille, la respiration calme, les regards mêlés, les soupirs silencieux dans la nuit infinie.
C'est alors que l'astre darda ses rayons, bien que la chaleur ne fut point insupportable. Le dormeur s'éveilla, remarquant par la même qu'il venait de rêver. Il eut un sourire en pensant qu'il venait de se faire berner par ses propres songes, puis se leva, pris un peu d'eau de sa fiole, et se lava le visage rapidement.
On voyait au bout du chemin les premières habitations, la ville n'était qu'à quelques heures de marches, et il lui fallait arriver dans la matinée, pour pouvoir profiter d'un bon repas dans une auberge.
 

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Très belle histoire :)
 
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[HRP] Bonjour à tous et à toutes, je suis désolé d'annoncer que je vais mettre un peu plus de temps que prévu pour rédiger la suite de ce récit. En effet je suis actuellement en train de regrouper de nombreuses nouvelles que j'avais rédigés et éparpillés dans ma chambre et sur mon ordinateur pour en faire un recueil de nouvelle. Donc cela me prends du temps, mais dès lors que j'aurai terminé je reprendrai la rédaction de cette histoire ^^.[/HRP]
 
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