L'île

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Bonjour,

C'est mon premier RP, donc n'hésitez pas à m'aider à m'améliorer :)

Je vais vous expliquer: Je me suis remarqué que presque tous les rps sont sur le passé, le moyen âge etc. Donc j'ai essayé d'en faire un du présent, ce qui est plus difficile. Merci !

Résumé

Trois hommes sont engagés dans l'armée pour leur gigantesque navire de guerre. Ils s'engagent dans une mission qui les mènera au beau milieu de nulle part, où ils se retrouveront sur une île n'étant sur aucune carte et aucun GPS.

L'île regorge de mystères pour les malheureux voyageurs dont le navire est percé et l'hélicoptère démoli. Ils devront aller chercher le fond de leurs capacités pour se sortir de cet enfer incontournable et retourner à une vie normale.

Introduction


C’était une longue nuit sans étoile. Les vagues dansaient sous la lumière de la lune. Au loin, on apercevait les dauphins qui se dandinaient hors de l’eau. Le vent était chaud et paisible. Du haut de la tour de contrôle, on pouvait clairement voir l’île lointaine qui s’étendait sur des kilomètres. Tout autour, des algues rouges ornaient les profondeurs et la surface marines.

Leur navire était un Destroyer Britannique de type 45 Anti-aérien, nommé CordCast. Long de 152 mètres et large de 21 mètres, le navire contenait plus de 150 membres d’équipage. Il y avait une plateforme et un hangar fermé contenant leur Lynx HMA-8, un hélicoptère militaire dont ils se servaient pour patrouiller les eaux.

Le poste de commandement était constitué de trois hommes. Le premier, Alan, dirigeait les troupes terrestres embarquées sur le navire pour les assauts. Le second, Mitchell, était le grand dirigeant aérien du navire. Le troisième, Colin, dirigeant l’ensemble du navire et des troupes navales. Le trio s’était rencontré plusieurs années plus tôt et s’était lié d’amitié très rapidement. Colin, le chef, avait gagné à la lotterie plusieurs mois plus tard, et il eu assez d’argent pour acheter son Destroyer, l’hélicoptère et payer l’ensemble des troupes.
Depuis deux ans, leur bâtiment naval fut engagé par l’armée, et ils participaient à toute sorte de missions, dont deux avaient été d’abattre d’autres navires. Cette fois-ci, leur mission était fort différente. Ils devaient traverser l’océan pour aller bombarder une île qui, supposément, contenait plus de deux-cent assassins. Les trois hommes ne connaissaient rien de cette île abandonnée depuis des ans.

Cette nuit là, ils avaient quitté l’île de trois kilomètres qu’ils avaient pris pour faire une halte et s’engageaient à nouveau dans l’Atlantique. Trois jours plus tôt, Mitchell avait envoyé son Lynx HMA-8 explorer les Antilles et ce qui s’y trouvait. Leur île, celle à démolir, devrait se trouver près de La havane, mesurer environ 800 mètres de long et être entièrement boisée. Normalement, il aurait envoyé son Hélicoptère 16 jours plus tôt, mais ils se furent attaqués et l’hélice de l’hélicoptère fut entièrement démolie.

Quinze F-14 TOMCAT, des avions de chasse réputés, étaient sortis des nuages et avaient bombardé le Destroyer. Ce dernier en vint à bout rapidement, mais le Lynx ne résista pas une seconde, l’hélice décrocha et une porte s’enfonça. Ainsi, 4 hommes moururent.
La nuit passée, les navigateurs trouvèrent du pétrole, tout ce qui leur manquait pour se rendre à destination, dans un port abandonné de Cuba. Ils envoyèrent 8 chaloupes pour amasser l’essence et repartirent vers leur destination. Le destroyer arma ses ‘’Machine Guns’’ pour pénétrer le territoire Cubain. Ils abattirent trois Goélettes de chasse qui leur lancèrent des assauts miniatures.

- Eh, Mitchell !

La voix venait de la droite du dirigeant aérien. Il connaissait cette voix. Chaque soir, elle venait lui apporter les nouvelles du matin. Chaque soir, la même petite voix douce lui rappelait qu’il avait une famille, quelque part en Angleterre, qui attendait la fin de sa mission. La voix lui rappelait sa femme, qui lui manquait énormément. Mitchell se retourna pour voir le beau visage de la femme qui s’était engagée dans leurs soldats.

- Bonjour Lizia, prononça-t-il. Qu’as tu à m’apporter aujourd’hui ?
- De bonnes nouvelles, mais aussi de moins bonnes, répondit-elle.

De mauvaises nouvelles? Cela s’annonçait mal.

- Commençons par les bonnes nouvelles, veux-tu? Demanda Mitchell.
- Tout d’abord, la patrouille aérienne envoyée est revenue. Ils ont découvert une épave. Le navire est une Frégate de 1998. Nous pourrons nous abreuver en munitions, en pétrole.
- Merci beaucoup ! Et la mauvaise nouvelle, maintenant?

La soldat sortit un GPS de son sac. Elle pointa l’endroit où l’île à détruire se situait, environ à 80 kilomètres seulement de là.

- L’île se situe près des Caraïbes, notre Lynx HMA-8 est allé l’explorer.
- Et alors? Demanda Mitchell avec un léger tremblement dans la gorge.
- Eh bien.... Elle ne continua pas.
- Eh bien quoi? Allez, allez n’ayez pas peur, rien ne sera de votre faute !
- L’île ne se trouve pas à l’endroit indiqué, dit-elle avec un remous dans la gorge.

Mitchell reçut comme un coup de bâton dans l’estomac. Il eut un élan de malaise, puis ravala le tout, ne voulant pas se laisser démonter devant Lizia. Il ouvrit la porte de sa cabine en trombe et courut le plus vite possible vers celle de Colin. Il défonça la porte et se retrouva dans un bureau vide, avec plein d’ordinateurs et de dossiers importants. Il sortit et couru plus de 78 mètres vers l’endroit de travail d’Alan. Il ouvrit et découvrit ses deux amis qui discutaient calmement. Ils firent le saut en le voyant entrer comme un fou, trempé de sueur.

- Mitchell ? S’écria Alan. Qu’est-ce qu’il se passe ici?

Le commandant aérien avait été suivi par Lizia, qui entra à son tour.

- L’île n’est pas où elle devrait être ! S’écria Mitchell au travers ses tremblements.

Alan se laissa retomber sur sa chaise, tandis que Colin devint blême de peur. Ils avaient voyagé tant de temps pour se retrouver devant un endroit vide!

- Le GPS indique clairement l’île. Hélas, notre Hélico n’a rien trouvé du tout, prononça Lizia au-dessus de sa peur.

Alan se releva, sortit de sa cabine, se pencha sur la mer et vomit toute la nourriture avalée durant la journée. Il revint moins secoué, mais toujours blême.

- Lizia, retournez à votre poste, s’il vous plait, ordonna Colin.
- Oui, chef, répondit-elle.
*****
- C’est impossible ! Hurla Colin une fois Lizia dehors. Nous avons inspecté internet, des GPS de partout au monde et des milliers de cartes pour voir qu’elle existait! L’Hélico a dû faire une erreur !
- Je ne crois pas, Colin, dit Alan. Les Lynx, nos pilotes, ont des casques de vision nocturne et ils savent très bien repérer des objets. Demain, nous irons voir par nous même, si cela vous plait. Notre destroyer arriverait demain à 11h30, selon mes calculs.
Ils se mirent d’accord et partirent chacun dans leurs cabines, sauf que Colin eut à faire changer sa porte.

*****

8h30 am, dimanche le 15 juin 2011, le Destroyer CordCast s’avançait doucement dans les Antilles, vers sa destination. Quelques heures et ils y seraient. Normalement, ils auraient mis moins d’une heure à s’y rendre, mais ils devaient passer inaperçu. Colin était allé demander aux Lynx tout ce qu’ils avaient vu, et la même version que Lizia et Mitchell lui avaient réciter ressortit. Ils alla boire un café
Ils approchèrent de l’endroit désigné vers 11h25 et ne virent rien du tout. Les marins jetèrent l’ancre.

*****


 
Dernière édition par un modérateur:

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Pas mal pas mal, mais il faudrait donner l'armement du destroyer, genre les canons avant et de proue, les grenades sous marines, ce genre de chose.
 

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Guest
Vu que j'avais promis que je commenterai ton premier rp, j'arrive :p

Txabix a dit:
Je vais vous expliquer: Je me suis remarqué que presque tous les rps sont sur le passé, le moyen âge etc. Donc j'ai essayé d'en faire un du présent, ce qui est plus difficile. Merci !

C'est vrai que tout se trouve dans le moyen age, et je te remercie de nous amener vers le présent à nouveau :D
Mais d'un autre côté, si beaucoup de monde font dans le moyen age, c'est aussi pour éviter de citer des problèmes d'actualité.
Mmh. Oui, moi, pour faire encore plus dans le présent, au risque même d'en dérouter certains, tu aurais dû faire aux temps du présent, ça aurait rajouter un p'tit bonus d'originalité.



Sinon, moi, personnellement, ça n'engage que moi, je déteste les phrases de ce genre ci:

Txabix a dit:
Leur navire était un Destroyer Britannique de type 45 Anti-aérien, nommé CordCast. Long de 152 mètres et large de 21 mètres, le navire contenait plus de 150 membres d’équipage.

J'explique pourquoi.
Tout d'abord, je trouve ça très bien de ta part de préciser à fond, je sais aussi que c'est un peu un de tes hobby (l'armée) et que tu aimes parler de ça :p
MAIS, ce n'est pas le cas de tout le monde, moi, tu vois... quand je regarde ça, je me dit: " Txabix parle marsien? " ,
Il faudrait que tu simplifie le vocabulaire de ton texte pour que ce soit accessible à tous, mais tu n'es pas, non plus, obligé d'enlever tout.
Autre chose encore, les nombres en chiffre, je trouve que ça le fait pas du tout, du tout, Ok, on est dans un truc du présent, Ok, actuellement, on a plus tendance à abréger nos mots, etc... mais je n'ai jamais vu de texte, du petit rp bien au roman qui écrive ses chiffres en lettre.

Après, si tu veux garder les noms techniques, tu nous fais un lexique, dans ce cas là. Et là, paf! Un bonus de plus ;)




Alors, continue ainsi et fais nous une suite pour qu'on sache ce qui se cache dans cette île :p






ps:
saidan a dit:
Pas mal pas mal, mais il faudrait donner l'armement du destroyer, genre les canons avant et de proue, les grenades sous marines, ce genre de chose.

Ca, ca n'engage que toi... franchement, à part si c'est sur une scène d'action, où un officier demande qu'on tire au canon ou je sais pas quoi, ça sert à rien... après c'est que de la description technique qui saoule ceux qui ne sont pas passionné.
 

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Oui quand tu engage un sous marin sans préciser avant que ce navire a des grenades sous marines sa fait très bizarre.
 

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Vu que j'avais promis que je commenterai ton premier rp, j'arrive :p



C'est vrai que tout se trouve dans le moyen age, et je te remercie de nous amener vers le présent à nouveau :D
Mais d'un autre côté, si beaucoup de monde font dans le moyen age, c'est aussi pour éviter de citer des problèmes d'actualité.
Mmh. Oui, moi, pour faire encore plus dans le présent, au risque même d'en dérouter certains, tu aurais dû faire aux temps du présent, ça aurait rajouter un p'tit bonus d'originalité.



Sinon, moi, personnellement, ça n'engage que moi, je déteste les phrases de ce genre ci:



J'explique pourquoi.
Tout d'abord, je trouve ça très bien de ta part de préciser à fond, je sais aussi que c'est un peu un de tes hobby (l'armée) et que tu aimes parler de ça :p
MAIS, ce n'est pas le cas de tout le monde, moi, tu vois... quand je regarde ça, je me dit: " Txabix parle marsien? " ,
Il faudrait que tu simplifie le vocabulaire de ton texte pour que ce soit accessible à tous, mais tu n'es pas, non plus, obligé d'enlever tout.
Autre chose encore, les nombres en chiffre, je trouve que ça le fait pas du tout, du tout, Ok, on est dans un truc du présent, Ok, actuellement, on a plus tendance à abréger nos mots, etc... mais je n'ai jamais vu de texte, du petit rp bien au roman qui écrive ses chiffres en lettre.

Après, si tu veux garder les noms techniques, tu nous fais un lexique, dans ce cas là. Et là, paf! Un bonus de plus ;)




Alors, continue ainsi et fais nous une suite pour qu'on sache ce qui se cache dans cette île :p






ps:

Ca, ca n'engage que toi... franchement, à part si c'est sur une scène d'action, où un officier demande qu'on tire au canon ou je sais pas quoi, ça sert à rien... après c'est que de la description technique qui saoule ceux qui ne sont pas passionné.

J'avais penser à écrire au présent, mais j'ai oublié et je peux plus effacer... donc tant pis :p

Pour le fait de trop de détails, en fait tu sais comment j'aime détailler sur ce sujet et la marine est mon préféré :)

Donc je vais voir:

Leur navire était un Destroyer Britannique de type 45 Anti-aérien, nommé CordCast. Long de 152 mètres et large de 21 mètres, le navire contenait plus de 150 membres d’équipage.

Leur navire était un Destroyer Birtannique, nommé CordCast. Très long et très large, le navire contenait une centaine de membres d'équipage.

Mieux ???
 

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SI ils savent pas sa je te déconseil d'utiliser des termes militaires comme tir de suppression et base feu, ou même canardage AA
 

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Lis le résumé... si tu comprends, le destroyer n'est pas le centre de l'histoire.
 

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Ben l'intro contenait environ 6500 caractères, mais un chapitre à 6500 caractères c'est long. Donc je vais attendre d'être a 30 000-40 000 caractères pour poster le premier chapitre. En ce moment j'ai environ 15 000 caractères dans le chapitre 1.

Mais j'ai hâte de la poster aussi mdrrr
 

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J'ai sauvegardé sur l'ordi chez mon chalet le 28 ... j'ai oublié de me l'envoyer par mail :x donc je peux pas le continuer avant le 2 :x
 

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Chapitre 1

Jack Nossack était un érudit instruit. Il s’approchait de tout ce qui lui apprendrait des choses. Il savait presque tout du monde; en commençant par le début des temps jusqu’en 2011. Chaque nouvelle chose, il l’apprenait. Souvent, les gens venaient lui demander de l’aide pour certaine ou certaine chose. Il connaissait tout de l’informatique, de l’art, de la science, de la musique et du reste de la vie. Il connaissait le moindre recoins du monde et pouvait le décrire par cœur. Une île oubliée depuis des centaines d’année, il la connaissait et l’avait déjà visitée. Il avait maintenant 78 ans et avait passé sa vie à apprendre. Aucune journée n’avait été de repos pour lui. Depuis maintenant 8 mois, il avait finalement appris tout ce qu’il voulait, et il avait reçu des dizaines de prix pour ses connaissances. Jack avait maintenant tout son temps pour répondre aux centaines de questions qu’il recevait par semaine de tous les habitants de sa ville.

Mais depuis peu, il ressentait une détresse immensément profonde l’envahir. Deux semaines plus tôt, un homme dénommé Hart, Bock Hart, lui aurait posé une question donc il ne savait point la réponse.

Bock Hart était arrivé chez Nossack et avait cogné à la porte. Jack Nossack l’avait reçu, lui servit du café et lui demanda de s’asseoir. Il le questionna ensuite sur sa question.

- Bonjour, cher, dit-il. Que puis-je pour vous?
- Bonjour à vous, répondit Hart. Je suis honoré de faire votre connaissance!
- Moi de même !

L’inconnu se racla la gorge, comme si il avait une très long histoire à raconter. Il trempa le bout des lèvres dans le café et en but une petite gorgée avant de regarder Nossack droit dans les yeux. L’homme reposa sa tasse et commença.

- Pour me présenter, je n’irai pas en détails. Je suis le commandant-chef de la marine Britannique. Mon nom est Bock Hart.

Nossack entendit beaucoup de peur et d’angoisse dans la voix du nouvel arrivé.

- Il y a quelques temps, j’ai envoyé mes hommes dans un Destroyer de l’autre côté de l’océan, où ils devaient abattre une île supposée être infestée de bandits, de criminels et de mystères. Ils ont accompli le début de leur mission en traversant l’océan. Rendu dans les caraïbes, leur destination, mes hommes ont envoyé leur hélicoptère explorer l’endroit où l’île se trouve. Après plusieurs heures, voir plusieurs jours, le Lynx, notre ‘’Hélico’’ est revenu au navire. Mitchell, le commandant aérien du navire, a appris la nuit passée qu’à l’endroit où se trouve l’île, il n’y a rien. Pourtant, nos GPS l’indique et les cartes aussi. Notre Destroyer a fouillé les 50 kilomètres près. Rien. Colin, le dirigeant du navire, m’a téléphoné.

Bock vit que Jack devenait blême.

- Et où se trouverait cette île? Demanda-t-il.

Le commandant-chef sortit un GPS blanc. Il appuya sur On/Off, et effectua une recherche sur l’écran. Finalement, le GPS atterrit dans les caraïbes, au Nord de Cuba, à environ 10 kilomètres de la Havane seulement. Un point apparût. Une île d’environ 800 mètres de long.

- J’aimerais avoir des informations sur cette île, si possible, dit Bock Hart. Existe-t-elle?

Le savant tournait au blanc comme un drap. Il se tenait le visage et tremblait sur son siège.

- Je... Je... Murmura-t-il. Je... Ne... Je ne connais pas ...
- C’est impossible ! Vous connaissez tout! Une petite partie près de Cuba ne peut pas vous échapper !
- Elle... Ne m’échappe pas... Elle... N’existe... Pas.
- J’ai déjà entendu cette version plusieurs fois, j’en veux une autre.
- Je ne peux vraiment rien vous dire à propos de cette... Île.

C’est ainsi que c’était terminée la discussion.

*****

Nossack fouilla tous ses bouquins, chercha sur internet, sur plusieurs cartes et n’obtint pas la réponse à la question de Hart. Il l’avait rappelé et lui avait annoncé que son GPS et ses cartes avaient étés faussés. Malgré sa certitude qu’il avait raison, l’érudit savait que quelque chose clochait. C’est comme si quelqu’un, quelque part, avait voulu que l’armée se retrouve à cet endroit. Mais pourquoi?

Jack prit son manteau, sa canne et sortit de sa maison en barrant à double-clé. Il appela un taxi de la main.

- Londres, Big Ben, s‘il vous plait.

Et le taxi décolla pour une route d’environ une heure. Tout au long, Jack fouilla des cartes de caraïbes pour en apprendre plus sur l’endroit désigné par les soldats de Hart. À chaque fois, la même réponse revenait: mer de plusieurs kilomètres de creux. Dès le lendemain, il ferait envoyer un bimoteur de l’autre côté de l’océan et ferait filmer ce que l’avion trouverait de l’autre côté. Il espérait de tout son cœur revenir avec quelque chose, mais savait bien qu’il n’y avait pas beaucoup de chance de trouver quelque chose.

- Londres, dit le chauffeur.
- Merci, répondit le savant
- Big ben dans environ quinze minutes.
- Compris.

Enfin arrivé, il paya deux fois le prix du trajet au conducteur, qui le remercia à mourir de joie, débarqua et se dirigea vers l’horloge de Londres. Il s’arrêta à environ vingt mètres de la tour et vira à droite. L’homme suivit le rue sur environ un kilomètre avant de s’arrêter devant une auberge nommée Big Bang. Jack entra et se posta au comptoir. L’aubergiste s’approcha et lui dit:

- Bonjour, cher homme! Voulez-vous une chambre pour un ou deux? Combien de nuit? Petit-déjeuner compris? Douillet ou moins douillet?
- Je veux une bière et du pain, dit le savant avec un clin d’œil.

Automatiquement, l’aubergiste remarqua le code qu’ils s’étaient créé voilà plus de quinze ans. Il échappa sa chope de Whisky et les clés qu’il allait donner à Nossack. Il s’approcha du vieux visage et l’inspecta par détails.

- Jack ! S’écria-t-il après un moment. Comme c’est bon de se revoir! Ça fait quinze ans ! Je croyais que tu m’avais abandonné ! Je ne t’ai pas reconnu !
- Mais moi, je savais que tu serais encore dans cette bordelle d’auberge! Ricana Nossack. Mais non, je t’énerve, mon vieux ! Que fais-tu de tes années, maintenant? J’espère que tu t’es bien amusé!

Les deux amis discutèrent une bonne heure de toutes leurs vies. L’aubergiste se nommait Antoine Gaudoin. C’était un canadien que Jack avait rencontré un tas d’année plus tôt. Ils racontèrent comment ils avaient fait leur histoire et les femmes qu’Antoine eut. Tout se passait à merveille jusqu’à ce que l’aubergiste revienne à la réalité.

- Qu’est-ce qui t’amène ici, vieil homme? Murmura-t-il.

Le visage de Jack s’assombrit. Il prit une grande inspiration et regarda son compagnon dans les yeux.

- J’ai besoin de ton aide, Antoine. Tu te souviens de ce que nous avons trouvé, il y a très longtemps? Et bien, je crois que nous ne l’avons pas assez bien caché. Notre petit ami serait revenu à la vie. Une île serait apparue sur les GPS britanniques et leurs cartes. Une île dont nous connaissons l’inexistence. Bizarrement, il n’y a aucune île, leur destroyer l’a clairement fait remarqué. Je crois que c’est ce qui s’est passé il y a plus de 40 ans. Le Xat serait réapparu. J’enverrai demain un avion à la recherche du Xat. S’il ne voient rien, comme prévu, ils devront passé l’endroit vide de 120 kilomètres et revenir ensuite sur leurs pas. Si c’est bien ce que j’imagine, ils trouveront le Xat là où il doit être.

L’aubergiste écoutait son ami avec une oreille plutôt bonne pour son âge. Il regardait son compagnon sans broncher.

- Ensuite, s’ils découvrent bien le Xat, ils ne pourront revenir sans le traverser. C’est pourquoi je veux que tu ressortes ton engin. Si nos hommes ne reviennent pas, ils ne survivront pas sans toi.

Antoine baissa la tête.

- Je t’ai dit de maintes fois que je ne reverrai plus jamais ce machin. Il a tué beaucoup trop de gens. Je ne peux pas, désolé.

*****

Jack était en furie. Son meilleur ami depuis qu’ils avaient 10 ans venait de l’abandonner à sa propre quête, sans rien ni personne pour l’aider. Il commanda un taxi et revint chez lui en marmonnant tout au long du trajet. En arrivant chez lui, il descendit, paya deux fois encore le conducteur et se tourna vers son loyer.

- Oh mon dieu! S’écria le chauffeur du taxi.

Le vieux savant s’approcha de sa maison. La porte était entrouverte. Sur celle-ci, un mot était écrit, en Anglais: die. Il regarda ses murs et ses fenêtres extérieures. Partout, des graffitis étaient gravées. «Il ne manquait plus que ça!» marmonna-t-il intérieurement.

- Monsieur, ne vous exposez pas au danger qu’il peut y avoir, laissez-moi entrer, je suis jeune et agile, dit le chauffeur.
- Non...

Mais le jeune homme s’était déjà élancé vers la porte. En voyant du sang un peu partout, il décida de sortir son téléphone portable et appela la police. Ensuite, il entra tranquillement en poussant la porte d’une main. Juste à l’entrée, il découvrit un P30, un petit pistolet, qu’il ramassa et pointa devant lui. Ce qu’il découvrit lui donna un haut-le-cœur et il sortit pour vomir dans les plantes.

-Qu’y a-t-il? Demanda Jack avec un tremblement dans la gorge.
- Un... Un cadavre... Décapité.
- Donnez-moi votre revolver! Ordonna-t-il d’un ton non-équivoque.

 

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Le jeune chauffeur n’hésita pas. Il lui tendit l’arme et le laissa passer. Nossack entra à son tour et le vit, là, c’était bien lui. Le dos du corps lui faisait face. Il s’approcha et regarda son cou, dénudé de tête. L’érudit passa une main dans la poche du cadavre. Un portefeuille. Il l’ouvrit et vit bien le badge et le texte suivant: Commandant-chef de la marine royale de l’Angleterre. Nom: Hart, Prénom: Bock. Mais pourquoi aurait-il été tué, et pourquoi dans sa maison à lui?

Le vieil homme tourna l’homme qui l’avait demandé quelques semaines plus tôt sur le dos. Ce qu’il remarqua le stupéfia. Sur la poitrine sanguinolente de Bock, une tête de mort avait été gravée au couteau. Il reconnaissait ce signe, même s’il ne l’avait pas vu depuis qu’il avait une trentaine d’année. Cette marque représentait les hommes du Xat, qui serait normalement éliminé depuis très longtemps.

Soudain, un bruit sourd retentit et s’ensuivit d’une lourde douleur à l’épaule droite. Nossack s’écroula sur le sol en échappant son arme et se mordit la lèvre au sang pour ne pas crier. Le chauffeur de taxi entra en trombe:

- Ça va? S’écria-t-il. Pourquoi tirez...

Il ne finit jamais sa phrase, un autre bruit sourd, et le chauffeur s’écroulait sur ses genoux, avant de sombrer dans la mort.

Un homme d’environ un mètre quatre-vingt-neuf sortit du salon de son bâtiment, pistolet au poing. Il sortit un petit canif suisse de sa poche intérieure et se dirigea vers le mort. Il le tourna sur le dos et grava la marque du Xat au centre de sa poitrine. Il sortit ensuite un couteau de boucher, visa bien et largua le couteau sur le cou du malheureux. Sa tête roula dans les escaliers menant au sous-sol.

- Bonjour, dit-il au savant sans se retourner. Comme on se retrouve.

Il se retourna et sourit ironiquement. Dehors, les sirènes de police retentirent. Il fit un salut de la tête au vieil homme et s’évapora.

(J'ai décidé de faire le premier chapitre court)

 

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pour ma par j'ai apprécier ton histoire j'étaie plonger dans ton histoire et on s'y croirait vraiment dt au nombreux détail que tu nous donne
 

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J'ai bien aimé MAIS quand tu fais un retour en arrière (au début, quand on raconte qu'un homme était venu) et bien, il faut mettre cela au plus que parfait...
Y a pas mal de fautes de temps comme ça,
Pis kek fautes d'ortho

Mais sinon, je kiff' :p
 

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Niveau fautes d'ortho, je viens de le lire et je me suis jamais vu écrire si mal :O

Sinon merci du conseil ;)
 

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J'ai lu le début et j'aimerais y revenir!
C'est intéressant comme idée bien qu'il y ait quelques maladresses. Ensuite il faut voir qu'il y a des termes que je n'aurais pas utilisé pour certains mots. Sinon il y a de l'idée mais reste une incohérence: Il a gagné à la loterie et il a payé le navire.....? Il n'est pas dans l'armée alors? Là il faut revoir ce point à mon avis car cela discrédite toute l'histoire! Sinon c'est bien tenu et j'attends de voir jusqu'où tu iras dans cette histoire!:)
 

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J'adore, j'adhére ^^

Franchement, t'ecrit vachment bien :p g g a toi continu
 
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