Dani dani

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Malheureusement, elle ne pouvait se relever. La petite personne venait de tomber de son lit. Un cauchemar sans doute. Mais cette petite personne, en plus d'être petite par sa taille, ne pouvait se mouvoir. En effet, ses jambes ne semblaient plus lui obéir depuis cet accident qu'elle avait eu. Un accident assez contraignant, car en plus de lui paralyser les jambes, il lui avait empêcher de se rendre à l'opéra, avec Lady Maria. Fort heureusement, la dame n'avait eu que quelques égratignures lors de cet accident.
C'est si tristes les accidents. Personne ne peut les prévenir, même pas les oracles. Du moins fallait-il croire en un quelconque dieu. Un accident, ça arrive par hasard. Et le hasard, c'est quelque peu non prévisible. C'est toujours bon de pouvoir prévoir. C'est sans doute pour ça que l'homme s'entête toujours à vouloir prévoir le temps. Ce n'est pas magique, c'est une technique comme une autre, la météorologie. En plus de ça, la Terre entière - du moins les quelques personnes qui regardent la météo - croit aveuglément une poignée de scientifiques qui lui assure que demain, il fera beau.

Et tous, se rendent compte, que demain, il a plu.

Revenons-en à notre petite personne. La seule solution qu'il lui restait, c'était de dormir par terre. Et d'attendre le lendemain, que sa domestique se décide à venir le réveiller. Mais les dalles froides de sa chambre sont très peu confortables, il ne s'endormirait pas aussi rapidement qu'il l'avait imaginé. Et là, tout le problème. Comment s'endormir ? Que fait-il, d'habitude, quand il est dans son lit, pour dormir ? Comment dormir ? C'est très bizarre, se dit-il. On s'endort, mais on ne s'en rend pas compte. On dort, mais on ne le décide pas. Personne ne peut décider : "Maintenant, je dors!", comme par magie. Seuls les somnifères sont capables de décider du sommeil de quelqu'un. Et la petite personne n'avait pas de somnifères. Tant pis pour elle, elle devra s'endormir, comme d'habitude, accidentellement. Encore un accident. C'est si tristes, les accidents. La personne ne pouvait plus supporter les accidents, depuis qu'elle avait perdu l'usage de ses jambes. Et comment pouvait-elle supporter cela, elle y avait perdu sa liberté. Elle ne pourrait plus jamais courir. Plus jamais marcher. Marcher, c'est être libre, se dit-elle. Elle n'était plus libre. Prisonnière de son corps. Elle devrait trouver une autre forme de liberté. Apprendre à marcher sur les mains ? Farfelue, comme idée. Saugrenue, dirais-je même.

La petite personne se réveilla en sursaut. Encore ce cauchemar. Des rayons de soleil traversaient les volets. On voyait les grains de poussières se déplacer lentement dans l'air. Dani devrait gronder la femme de ménage, elle ne faisait pas assez souvent la poussière. Dani, c'était la petite personne qui avait perdue la motricité de ses jambes. Oui, car elles avaient encore leur sensibilité. La douleur, c'est étrange, ça aussi. Mais qu'est ce que c'est efficace. Au moins, quand on a mal, on le sait, et comme me disait mon grand-père : "Si tu as mal, c'est que quelque chose ne va pas, c'est ton corps qui te prévient que quelque chose d'anormal se produit". Dani se dit que la douleur était drôlement utile. Imaginez ne pas avoir mal quand vous mettez une main dans de l'huile bouillante. Vous ressortiriez le bras frit. C'est drôle ça, un bras frit. Mais qu'est ce que ça doit faire mal.

Enfin, la domestique toqua à la porte de la chambre. Elle s'inquiétait pour Monsieur Bole. S'il avait été réveillé, il aurait sonné la cloche. Et elle serait aussitôt arrivée dans la chambre. Dani attendait depuis plusieurs heures. Il était d'une patience inégalable. Il n'avait pas réussi à se rendormir. Alors la domestique le souleva, et l'assit dans son fauteuil roulant. Ils avaient du installer sa chambre au rez de chaussée, le temps que l'ascenseur soit construit. Car la maison de Dani était très grande, et s'élevait sur plusieurs étages. Il y avait une grande tour, et c'est tout en haut de cette tour que se trouvait la chambre de monsieur Bole. Dani Bole, qu'elle s'appelait, la petite personne. Dani, comme Dany Brillant, car sa mère était une fan invétérée.

La famille Bole était une des plus anciennes familles de l'histoire de Cardiff. Elle avait contré les légions romaines lorsque celles-ci débarquèrent en Grande Bretagne, elle avait participé à plus d'une guerre du temps des chevaliers, et même dit-on, elle serait gardienne du Saint-Graal tant convoité par le Roi Arthur. Elle avait même contribué financièrement au débarquement allié sur les côtes normandes durant la seconde guerre mondiale. Dani Bole en était le digne héritier. Et malgré sa petite taille, et maintenant, sa paraplégie, il était très grand. C'est l'homme le plus généreux qu'est engendrée la famille Bole. Il avait créé une fondation qui récoltait des fonds pour l'alphabétisation du tiers monde. Il adorait venir en aide, donner, partager. C'était sa passion. La fortune qu'il avait hérité de ses parents morts lui avait permis de donner bien plus qu'il ne l'aurait jamais imaginer. C'est des millions de dollars, qui, tous les jours, partent dans les caisses d'associations caritatives qui viennent en aide aux plus démunis.

Dani sorti de la chambre. Un long couloir se présentait face à lui. Des tapisseries étaient accrochées aux murs. On y voyait les armoiries de la maison Bole. Celles-ci représentaient un un triangle, dans lequel se trouvait un loup combattant un lion. Le lion paraissait terriblement plus puissant que le loup. A chaque fois que Dani apercevait ce blason, il se voyait dans le lion. Il se voyait tel un lion combattant un loup, un loup qui représenterait la famine, l'analphabétisation, la pauvreté, etc. Dani avait en effet une estime de lui-même assez élevée. Il se prenait pour un héros. Il l'était, en quelques sortes. Un héros qui venait en aide à un grand nombre de personnes. Et Dani se disait souvent que sans lui, le monde serait bien triste. Encore plus triste qu'il ne l'ai actuellement. Car en effet, demain, il a plu.

Les Beatles disaient "nous sommes plus populaires que Jésus" et Dani Bole dit maintenant "je suis plus populaire que les Beatles". Car en effet, Dani était la petite personne la plus connue du monde. Et sans aucun doute, de l'univers. Un grand nombre de fanatiques lui vouaient un culte, ils le considéraient comme le nouveau fils de Dieu. Sa générosité, sa patience, sa sagesse, sa philosophie, tant de qualités qui lui avaient permis d'atteindre ce rang d'"envoyé de Dieu". Les juifs voyaient en lui l'oracle qu'ils avaient tant attendu. Les chrétiens voyaient en lui le petit frère de Jésus. Mais Dani Bole n'était connu que comme le "bienfaiteur qui sauva l'humanité de la fin du monde" - car en effet le 12 décembre 2012 était passé, et rien n'était survenu. Il n'avait jamais eu d'amis. En plus d'être fils unique, enfant, il avait un professeur à domicile. Il ne sortait pas souvent, et voyait très peu de gens. Adolescent, il s'était refermé sur lui-même, et il adorait passer du temps devant son ordinateur. A sa majorité, il décida que sa vie ne se résumerai pas à être l'héritier des parents Bole. Il ferait quelque chose de son argent.

Ses parents étaient morts le jour de ses 18 ans. Une bien triste affaire. Un accident, encore. Mais Dani Bole l'avait bien vécu. Il avait reçu en contre-partie une des plus importante fortune du monde. Son argent lui avait tout d'abord permis de s'acheter la voiture de ses rêves. Une Pontiac Catalina. Il en avait trouvé une d'occasion sur internet. 500£. Une somme infiniment négligeable par rapport au trésor que possédait Dani. Malheureusement pour lui, il avait été victime d'une arnaque. Même s'il n'avait pas perdu grand chose, la voiture était dans misérable état. Mais quelques livres de mécanique lus et relus lui permirent de retaper à neuf cette voiture qu'il convoitait tant. Il la considérait comme la plus belle voiture de l'histoire de l'automobile. Il l'adorait tant qu'il en avait fait une statue, qui se trouvait dans la cours qui se situait devant sa maison. QUe dis-je, sa maison, son chateau !

Dani traversa le couloir. Au bout se trouvait une porte, qui donnait sur une antichambre. A gauche, la porte d'entré,e, en face, encore une porte, et à droite, une dernière porte. Il traversa l'antichambre, et ouvra la porte qui se trouvait devant lui. Derrière se trouvait salle à manger. Une table gigantesque était posée là. Une seule et unique chaise était située tout au bout de la table. La domestique qui le suivait depuis le début déplaça la chaise. Dani se plaça au bout de la table, et attendit qu'on lui serve son petit-déjeuner. La domestique tapa dans les mains, et alors de nombreux servants sortaient des portes situées de chaque côté de la salle. Ils transportaient tous de la nourriture. Dani ne mangerait rien de tout ça. En vérité, il n'avait pas très faim. Il demanda qu'on lui apporte une tasse de café.


coucou, je m'ennuie beaucoup

ya sans aucun doute des trucs à améliorer, et des fautes par-ci par-là, mais osef
 

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y a des fautes par-ci, par-là. Sinon, c'est good. Une suite è_é ?
 
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