DeletedUser16041
Guest
J'avais juste un peu disparu
Bonjour, je suis Iris et j'ai choisis d'être en relation libre avec mes cheveux.
Je me posais mille et une question sur tout et pourtant j'avais des centaines de réponses, des réponses qui ne me plaisaient pas, mais c'était quand même des réponses. J'attendais pas de savoir pourquoi, j'avais juste envie d'avoir une raison, une qui tenait la route, qui signifiait quelque chose, pour moi, les autres j'men foutais un peu, beaucoup même...Et leurs avis sur la question m'importaient peu.
Ce que je savais c'est que ça me perturbait de pas pouvoir mettre de mot sur ça. Alors j'ai vagabondé, j'ai trainé mes godasses et mes vielles jambes ramollis sur le chemin ardu de la vie. Quand enfin j'arrivais à destination je voulais plus qu'une chose, c'était faire demi tour et courir jusqu'où j'étais partie pour avoir cette putain de réponse !
Je revins donc sur mes pas mais pas pour autant décidé à tout savoir, je tournais un peu en rond, sans vraiment me dire où aller, puis je repartis aussi vite qu'arrivée. La magie des maux fait parfois mal les choses et vous donne parfois la réponse ! Mais pas celle qu'on attend plutôt celle qu'on ne voulait surtout pas entendre ou lire en l'occurrence. C'est à cet instant que la folie m'a prise, une réelle crise, pas celle sur laquelle on veut pouvoir dire ce qu'on ressent, plutôt celle qu'on veut exorciser, la foudre aurait pu me traverser je n'aurai rien sentis. Pas même une lame. C'est bête, la vie reste un trou, toujours un trou qui se remplit parfois de merde, parfois d'amour, parfois de haine, parfois il se vide.
Je pourrais écrire des heures sur la folie que ça produit, je pourrais même vous expliquer à quel point ça fait mal tout en faisant du bien, c'est si étrange et incontrôlable. Mais j'ai pas choisis de raconter ça, parce qu'au fond c'est une part de moi que je préfère garder secrète.
Bonsoir, je suis Iris et j'ai choisis de plus rien choisir.
Et ils osent appeler ça la vie... C'est ça ouais !
C'est ce qu'ils ont osé nommer la vie, cette chose qui passe le plus clair de ton temps à te faire chier, ce qui te donne des ailes avant de te les couper dans la seconde qui suit c'était comme une intraveineuse dégoulinante de sueur et de souffre. Un gout déguelasse et sacrément amer, une odeur a faire fuir un mort ouais la vie fait fuir les mort c'est marrant parce que bizaremment c'est bien ce qui se produit.
On aurait pu croire que tout ça avait un sens, que chaque seconde de notre misérable existence aller finir dans une histoire mélo romantique, mais non, en faite tout se terminera dans la douleur et dans la souffrance, la vie on en sort jamais vivant, on en sort tout le temps par contre. On sort d'un trou pour finir dans un autre. Au final tout ça c'est qu'une salle histoire de trou, c'est crade.
Tu finira bouffé par les vers si on décide de te foutre au cimetière, parce que t'a beau demander qu'on t'immole pour finir en poussière jeté sur les bords de la mer, ceux que tu considères comme tes proches ils en ont rien à foutre ! Ceux qu'ils veulent cette bande d'égoiste c'est pouvoir chialer sur ta tombe tout les dimanches qui suivront leurs misérables vie. Aller chialer ailleurs j'ai pas le temps pour vos larmes !
Si quelqu'un meurt chez vous n'appelez pas la police... Appelez un taxi...
Pendant que le claquement de l'eau tombant du robinet éclatait dans l'évier de la vielle, on pouvait entendre le murmure du souffle du chat sur ces doigts glacés.
Elle aurait pu finir dans son propre bain de sang, dégoulinant et n'éprouvant que du dégout pour le monde qu'il l'entourait, mais y avait ce chat, ce putain de chat qui respirait comme un sale gamin, vous savez le genre de ruminant qui débecte de plus en plus les générations futures.
Un dégueulis de mouflé de chat, une vrai fiote, il aurait pu passer son temps à vouloir la réveiller mais ce qui comprenait pas ce putain de vertébré c'est que la vielle elle a crevé !