BaptouSiscouille

  • Auteur de la discussion Byy Ryy
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J'écris pas souvent et quand je le fais c'est juste pour m'occuper la nuit parce que j'arrive pas à dormir, alors c'est des textes pas terminés que je terminerais sans doute jamais:

Kiki
Ce soir-là, il faisait froid, pensait Kiki. Un froid de canard. Il se dépêchait de rentrer chez lui, et le froid envahissait ses mains. Il les rangea rapidement dans ses poches afin de leur éviter encore ce désagrément bien désagréable pensait-il. Chez lui, la lumière était sombre, et les murs jaune. Il aimait le jaune, ça lui rappelait sa soeur. Elle était morte quand ils étaient encore jeunes. Il ne se rappelait pas exactement son âge, mais il savait bel et bien qu'elle était morte. C'était une histoire très triste il se souvenait. Elle était morte noyée dans la piscine municipale. A l'époque ce genre d'établissement n'était pas aussi bien sécurisé qu'aujourd'hui, il en était certain, et sans le moindre doute il aurait préféré que ce ne fut pas le cas. Kiki était à la piscine ce jour-là, quand elle était morte. Il l'avait vu couler au fond de l'eau, comme une pierre. Il pensait que si elle avait ressemblé à un galet peut-être aurait-elle pu ricocher. Mais il se rendit vite compte de sa bêtise et sourit sans la moindre prétention.
Kiki, c'était un brave gars. Après qu'il ait eu son BEPC, il avait commencé à travailler chez son voisin, le garagiste. Ca faisait longtemps qu'il allait là-bas régulièrement, et le voisin lui apprenait tout ce qu'il savait. Il n'avait pas de fils, alors il avait pensé que Kiki pourrait reprendre son garage quand il partirait à la retraite. Pendant deux ans Kiki avait travaillé pour le voisin. Mais après le jeune homme avait du faire son service militaire. Il se rappelait souvent comme il avait pas eu de bol : en effet, il avait fallut qu'une guerre éclate en Algérie un peu plus tôt. Il y avait été envoyé, et se souvenait très mal de ce qu'il y avait vécu. Il se souvenait que c'était triste, mais il préférait penser que c'était justifié. Sa mère lui disait ça souvent, que s'il avait mal, il fallait penser quelque chose qui fait moins mal. Alors il préférait se dire que tout ce qui avait été commis là-bas avait un sens.
Quand Kiki est revenu en France, il était changé. Tout le monde l'avait remarqué. Il avait grandi, ses épaules étaient plus larges, sa barbe poussait. Mais ceux qui le connaissaient le mieux savaient que il y avait autre chose. Son regard était plus froid. Il n'avait plus les yeux joviaux du jeune Kiki qu'il avait été. Sa mère était morte pendant qu'il était en Algérie. Il n'avait pas pu assisté à son enterrement. C'est pourquoi le jour de son retour, il décida d'aller lui dire au revoir sur sa tombe. C'était un jour très triste il s'en rappelle encore. Il ne pleuvait pas mais le temps était très peu accueillant. Tout le monde préférait rester chez soi ce genre de jour. Kiki s'en fichait, il se disait qu'il avait vu bien pire. Des fois même il cauchemardait, il voyait des flammes et de la terre, des hommes courir, du sang et des boyaux, des femmes pleurer. Ces cauchemars très flous le rendait fou. Pendant une période, il en avait fait quasiment toutes les nuits. Il dormait alors très peu, et son visage en était témoin. On y avait vu en quelques jours des cernes profondes comme l'antre de Satan se former. Kiki avait une peur infinie de Satan et de l'enfer. Un jour le curé de son village lui avait dit de ne jamais se laisser aller à la facilité, car il disait que c'était l'oeuvre de Satan. Kiki pendant la guerre avait compris que la difficulté en était aussi l'oeuvre. Depuis ce jour il avait peur. Partout, tout le temps. Il avait peur d'être la création de Satan. Il avait peur que le monde autour de lui était envahi de partout par les démons, et des fois il pensait voir des ombres bouger dans le noir, quand il ne dormait pas. Il pensait très fort que la vie est une salope. Il la détestait mais sans savoir pourquoi il y était attaché. Jamais l'idée de s'ôter la vie ne lui avait traversé l'esprit. Et pourtant il savait que plus d'un dans son cas était déjà passé à l'acte.
Kiki il était vieux aujourd'hui. Il fêtait ses 75 ans avec son fils et sa petite-fille. Elle était toute jolie pensait-il. Elle lui rappelait sa soeur, ses cheveux avaient le même jaune. Son fils avait eu la bonne idée de lui offrir un livre. D'une part Kiki n'avait jamais été un grand lecteur, et d'une autre part il s'agissait d'un livre à propos de la guerre d'Algérie. Son fils avait sans aucun doute penser bien faire, mais d'un coup Kiki se sentait mal. Une nausée au travers de la gorge, ses larmes lui montèrent aux yeux, et ses lèvres et ses mains tremblaient. Il ne comprenait pas cette réaction, son fils non plus. C'est comme si, de nulle part, toutes ses années de vie et de malheur s'échappaient.


Louis
PROLOGUE
Il était minuit tandis que Paula allait se coucher. Son visage exigu et son bouton sur le nez ne faisait pas d'elle une fille remarquablement jolie. Cependant ses formes envoutantes et son regard marquant la rendait bien plus intéressante aux yeux de Louis que toutes les autres. Louis dormait peu, ses différents complexes l'empêchaient régulièrement de trouver le sommeil, et sa vie monotone ne lui donnait que rarement l'occasion d'être épuisé. C'est pourquoi, ce soir-là, il ne trouva Morphée qu'après un long voyage dans ses pensées. Il pensait beaucoup. A tout, à rien. Il pensait à la faim dans le monde, au moins autant qu'à la faim qu'il éprouvait. Il pensait à la guerre au moins autant qu'à Alexis, un personnage peu flatteur qui faisait de sa vie un véritable enfer. Il pensait à la crise économique au moins autant qu'aux problèmes d'argent de son compte en banque. Et il pensait, encore et encore, des heures durant, jusqu'à l'épuisement.
Ce matin-là, Paula se sentait mal. Son rhume avait empiré, et de la fièvre s'était invitée chez elle durant la nuit. Lorsque Louis lui envoya ce SMS «*T'es arrivée?*», elle répondit avec peu d'enthousiasme «*Je suis malade je viens pas aujourd'hui*». Sans aucun doute Louis éprouverait un certain manque, personne n'aime se retrouver seul au milieu de 500 autres personnes, à devoir prendre en note le cours d'un professeur à l'accent du sud. Louis avait été déçu par ses premières heures à la fac. Il trouvait les cours relativement barbants, et les gens autour de lui inintéressants. Il hésitait encore à changer de cursus, ou alors tout simplement à arrêter les études et à travailler jusqu'à ce qu'il trouve quelque chose qui le passionne vraiment. Cependant, ces deux solutions n'enchanterait ni Paula qui se retrouverait seule, ni les parents de Louis qui voyaient en lui un futur avocat renommé.
(Louis pensait n'avoir aucun talent particulier. Il ne jouait d'aucun instrument, ne faisait aucun sport, et n'avait aucune autre passion du genre. La seule chose qu'il pensait savoir faire était l'écriture. Cependant il n'écrivait pas. C'était pour les gens qui avaient des choses à raconter, se disait-il. Et lui n'avait pas eu une enfance difficile, ou encore vécu quelconque expérience traumatisante. Il n'avait pas une vie pleine de rebondissements, et n'avait pas le don d'imaginer des histoires prenantes. C'est pourquoi chaque fois qu'il eut essayé d'écrire, l'inspiration lui faisait défaut. Mais il s'en fichait, ça ne l'intéressait pas d'écrire des romans. Ce qu'il voulait, il ne le savait pas. Mais il savait qu'il ne voulait pas ça. Et qu'il ne voulait pas étudier le droit.)

Personne ne pensait plus que louis du monde qui l'entourait à propos des fesses de son professeur tandis que son postérieur à lui louis n'enchantait pas moins la jeune femme qui marchait tranquillement derrière lui. Personne ne pouvait faire face à cette hargne du monde tant que louis lui-même n'en avait pas pris conscience. Si personne n'était capable de le savoir alors louis ne le saurait jamais. Néanmoins il lui était indispensable d'en prendre conscience le plus vite possible afin que la vie elle-même lui semble plus facile. Et lorsque la vie semble facile on semble être heureux. Tout le monde demande à être heureux
On ne peut pas vivre sans espoir, louis y parvenait

le dernier paragraphe c'est ma technique pour me vider le crâne faites pas trop attention ça veut pas dire grand chose :)

yen a d'autres sur mon disque dur externe p-e que je les posterais un jour, mais bon j'assume déjà pas trop trop ces 2 textes
 
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J'aime beaucoup, je sais pas vraiment pourquoi, mais j'aime beaucoup^^
 

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une petite suite à Kiki:
Après ce passage fort en émotion le fils de Kiki et sa petite-fille étaient rentrés chez eux. Kiki était resté seul dans sa maison. Depuis que sa femme, Bernadette, était morte, Kiki passait le plus clair de son temps tout seul. Il s'en fichait, de toute façon il n'appréciait guère les autres gens. On pouvait penser que c'était triste, mais Kiki le vivait bien.
Quelques semaines plus tard, Kiki croisait les nouveaux habitants de son village. Tout de suite il remarquait quelque chose de différent chez eux. Ils étaient noirs. Kiki avait appris à tolérer la présence des personnes de couleurs dans son pays. De toute façon il n'avait pas le choix. Cependant, ces derniers temps, la délinquance augmentait vivement, et de plus en plus fort il voulait que les étrangers «*rentrent chez eux*». Gireaudou, c'était le nouveau secrétaire général du FNS, le front national-socialiste. Il se présentait aux élections présidentielles, et Kiki voulait voter pour lui.

«*Mes amis, en ce jour nous sommes réunis, car en ce jour nous pensons tous qu'un grand nombre de problèmes doivent être résolus. Si cette approche peut sembler trop directe, elle n'en est pas moins vraie, et c'est pourquoi je me présente devant vous. Mon amour pour notre patrie et pour notre peuple, l'attachement que j'ai pour notre culture, l'admiration pour les génies de nos artistes, de nos écrivains, de nos scientifiques, mais aussi pour le travail ardu de nos ouvriers, de nos paysans, de nos entrepreneurs, le respect que j'ai pour nos combattants, pour notre histoire, et pour tout ceux qui ont fait de notre pays, la nation puissante et dynamique qu'elle était, ont sans aucun doute fait de moi le candidat idéal pour cette entreprise que nous menons tous ensemble.
Car tous ensemble nous nous rendons compte que notre beau pays déraille.

Je commencerais d'abord par faire remarquer que l'insécurité s'est emparée de nos foyers, et lorsque vous me demanderez «*à qui la faute ?*», je vous répondrais facilement à ceux qui ne participent pas au dynamisme de la France, à ceux qui sont venus chez nous pour profiter de tout ce qu'on avait eu tant de mal à mettre en place, à ceux qui, sous couvert de leur pauvreté, se permettent de détruire toutes nos valeurs, celles qui font de notre patrie ce qu'elle est.

j'essaye d'écrire un discours similaire à celui de marine le pen mais c'est vraiment pas facile. (surtout quand on a mes tendances politiques ^_^) enfin si je suis motivé et si je me penche un peu plus sur la question je vais essayer de faire un discours de ce courant politique. Jvous raconterais pas la suite, mais Kiki c'est un gars bien qu'on manipule facilement, je vais essayer de faire un truc un peu poussé, enfin j'ai toujours plein d'ambitions quand je commence un texte, jpars toujours du principe que je vais écrire un bouquin, mais au final je me lasse et j'arrête d'écrire

edit : ce que je regrette avec mon départ là, c'est qu'on part sur un truc vachement concret, des problèmes de notre société actuelle, quelque chose de vrai, de dur. J'aimerais bien écrire un truc à la voyage au bout de la nuit, ou candide, avec un voyage instructif, un parcours de découverte et d'apprentissage de la vie, où on voit le personnage évoluer tout le long du livre
 
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Je sais pas si les autres ont le même "problème", mais jme dis toujours que je vais faire un roman quand je commence à écrire aussi, résultat : j'ai plein d'ébauches d'histoires qui ne resteront que ça, et n'atteindront même pas les 5 pages xD.

Concernant le depart concret, c'est ça qui, je trouve, faisait l'intérêt du début : y avait un ancrage à la réalité particulièrement pesant. On sentait que c'était vraiment quelque chose qui se passait dans certaines familles, vu les non-dits concernant la guerre d'Algérie...

J'aime moins ce que tu viens de poster, mais chercher à dénoncer quelque chose en en faisant une apologie, en quelque sorte, je trouve que c'est vraiment quelque chose de difficile à faire. Comme tu l'as dit, on a tous nos opinions politiques, et s'en séparer quelques minutes, même pour écrire, ben ça reste un exercice difficile ^^.

Et pour terminer mon super comm de roxxor : écrire carrément un livre à la Candide, well good luck ! Ca risque d'être un travail de très très longue haleine^^ !
 
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" c'est des textes pas terminés "
Pas d'accord. " Kiki " est terminé. Enfin, je l'ai senti à la dernière scène. Dans ce petit texte résidait une aventure humaine très touchante et réaliste. Pour ce qui est de la suite, elle, au contraire, reste inaboutie et va devoir t'amener à une suite et une conclusion.
Pour " Louis ", j'aime tout autant.

Je pense que tu devrais poster ces textes, car tu as un filon vraiment intéressant, la matière pour un recueil de nouvelles assez conséquent et plein de sens. J'espère que tu continueras.
 

DeletedUser9745

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J'adore ton style d'écriture. ça dégage un peu comme une maturité, un texte plus basé pour adulte que pour ado, ce que la plupart des écrivains ici (dont moi) n'arrivent pas à faire.

Tu arrives à donner à ton histoire une sensation de réel, le fait que kiki ne soit pas du tout valorisé par exemple, c'est génial.

J'ai l'impression de lire du ... j'ai oublié son nom (Voltaire ou Hugo, je sais plus lequel des deux ^^). Bref, un style d'écriture énorme.

Franchement, félicitations !
 

DeletedUser

Guest
Je pense que tu devrais poster ces textes, car tu as un filon vraiment intéressant, la matière pour un recueil de nouvelles assez conséquent et plein de sens. J'espère que tu continueras.

comment ça poster ?

merci beaucoup en tout cas, je m'attendais pas à des commentaires aussi encourageants ^_^
 

DeletedUser

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ah oui, mes autres textes. Mais du coup j'ai vérifié yen a pas beaucoup d'autres

ya ça à la limite
«*L'horreur de la vie me rend perplexe, tel que je suis, je me demande encore comment vivre puisse être possible. La capacité de survie n'est sans doute pas donnée à tout le monde, et je crois en avoir été épargné. Je ne suis bon qu'à vous rendre malheureux. Et pour ça, je ne fais que vous raconter votre vie. Tels que vous êtes, comment faites-vous pour vivre*?

Quelles que soient vos conditions de vie, misérables, ou préférables, que vous viviez dans un bidonville ou dans un palace, rien au monde ne vous rend vivant, excepté la vie. Je suis ici pour vous raconter la vérité.*»

Il faisait froid ce jour-là. Le 29 Octobre est une mauvaise date. Je n'avais pas choisi ce jour par hasard. Mon discours d'érudit en culotte blanche touchait une dizaine de milliards de personnes. Allez savoir comment un fou tel que moi avait pu obtenir une influence telle que celle-ci. Les gens avaient atteint un stade telle de la connerie, qu'ils étaient prêts à écouter le premier venu qui leur raconterait le plus d'horreurs possibles. Et c'était moi.

J'étais plutôt petit, comme Nicolas Sarkozy quelques années plus tôt. Et Hitler encore auparavant. Mais j'assumais ma taille. J'étais un grand dans un monde de géants. Les hommes mesuraient en moyenne 1m90. Les personnes de ma taille étaient devenues rares, même les femmes dépassaient les 1m80. Je me demandais quelle taille feraient leurs enfants.

Ce détail inintéressant de la vie que menaient les hommes de ce monde m'avait permis de comprendre certains points de cette même vie. L'évolution voulait que l'homme soit le plus grand possible pour qu'il voit ses pieds de plus en plus petits.

L'art n'existait plus. J'étais le dernier artiste de ce monde. La musique, la peinture, la sculpture, l'écriture, la science, le sport, la photographie, le cinéma, le théâtre, l'opéra. Plus rien n'était artistique. Tout était une question de fric. Enfin, ça, c'était avant moi.

Maintenant que j'étais né, les juifs avaient finalement eu raison des chrétiens. J'étais pour eux, l'élu. Ca peut paraître complètement inconcevable, mais le monde entier était à mes pieds. Et je n'avais strictement aucune idée de la façon dont j'étais arrivé ici.

c'est le prologue de l'histoire d'un reporter qui enquête sur ce gars là qu'est devenu le roi du monde du jour au lendemain. J'ai déjà la base du truc, l'organisation en parties et en chapitres, tout ce qu'il me reste à faire c'est écrire ces chapitres, donc d'ici 10 ans je pense que j'aurais fini ^_^ mais ça promet d'être une histoire de dingo avec l'apparition d'ange et de démons, des oracles et des prophéties, un personnage énigmatique qui remet en question l'autorité, enfin tout ce qu'il faut pour un bon roman fantastique :flower:
pis j'avais prévu de faire une sorte de schéma qui se répète. 6 parties, 3 chapitres par partie, le 1er aurait un coté abstrait et poétique, le deuxième permettrait de positionner le lecteur, de lui décrire les éléments qu'il ne soit pas perdu dans ce monde un peu particulier, et le troisième servirait de chute, avec un évènement particulier
 
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Dans un autre genre, celui-ci, mais sympa aussi. Je partage ce décalage et cette absurdité, donc je ne peux qu'approuver et gueuler des encouragements en me frottant à la vitre de ta limousine. T'as un univers plutôt riche, entre tes créations numériques et ici tes écrits, peut être qu'il pourrait exister des moyens de les faire cohabiter, je ne sais pas.

pis j'avais prévu de faire une sorte de schéma qui se répète. 6 parties, 3 chapitres par partie, le 1er aurait un coté abstrait et poétique, le deuxième permettrait de positionner le lecteur, de lui décrire les éléments qu'il ne soit pas perdu dans ce monde un peu particulier, et le troisième servirait de chute, avec un évènement particulier

Euh waouw. Ok. Bon, je vais retourner buguer devant ma page blanche en attendant qu'un plan apparaisse pour mon projet.
 

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et j'ai déjà les grands axes des parties et jai vaguement écrit quelques chapitres ^_^
 

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hihi j'ai écrit ça hier soir j'arrivais pas à dormir, à la base c'est un de mes rêves, jpense qu'un jour j'en ferais des films parce qu'ils sont vraiment trop cool :flower:

Jeanjean vit au 42 rue des Alisés, à Ploukiplouka, un joli petit village de campagne. Derrière son jardin se trouve une carrière, où chaque jour des ouvriers travaillent ardemment pour récolter de la pierre. Jeanjean, il est fou, les ouvriers en sont sûrs. Parce qu'il n'arrêtait pas de répéter tous les matins à son réveil, quand il allait boire son café dans son jardin : «*Les roches sont hantées, les roches sont hantées !*»
Jeanjean, il a un physique inhabituel, ça c'est sûr. Déjà, il doit faire environ 1m32, et ensuite, il est tout difforme. Son bras gauche est si petit qu'on a du mal à l'apercevoir, ses jambes sont courtes mais ses pieds énormes (il fait du 48), et son visage est indescriptible. Jeanjean, c'est un vieux fou tout mal-formé qui radote des histoires vieilles comme le monde.
Il a une fille et un fils, Nadette et Polo. Leurs corps sont un peu près bien formés, et ils ont une taille en quelques sortes normale. Mais on a jamais connu leur mère, et c'était une des bizarreries parmi tant d'autres de la vie de Jeanjean. Nadette elle était mariée à une jeune fille, très très jolie, une des plus jolies que le pays ait connu. Et pareillement, le mari de Polo était craquant comme un petit beurre.
Tout ce beau monde tenait une sorte de brasserie. C'était un très joli bâtiment, quoi qu'un peu biscornu. Il appartenait à la famille de Jeanjean depuis toujours, et comme il s'amusait régulièrement à le répéter : «*vous êtes bien les premiers à avoir réussi à en faire quelque chose !*». Dans ce bar, les ouvriers de la carrière venaient se nourrir le midi.
 

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J'suis pas très bon en ce qu'il s'agit de commenter des écrits (sauf peut être de droit mais c'est une autre histoire), en tout cas j'aime bien, un certain humour qui rend les textes légers et agréable à lire. Les noms de tes personnages me font sourire. Après, une certaine candeur se dégage des personnages et de la manière dont tu raconte ton histoire, ce qui fait que justement c'est léger et pas du tout pompeux à lire. Bref, mon commentaire sert à rien mais continue, j'suis curieux de voir ce que tu fais par la suite :)
 

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Merci, c'est encourageant :)


je viens d'écrire ça à la suite de l'histoire sur Jeanjean :
Moi j'arrivais, un jour, je me réveillais dans cette carrière. Le jour était levé depuis peu, et aucun ouvrier n'était présent. J'arrivais devant le portail du jardin de Jeanjean, et il était là, bouche bée de ne pouvoir crier son alerte à personne excepté moi. Il bégayait «*ça y est, ça y est*». Il m'aperçut, je lui fit signe, et aucune autre activité humaine n'avait lieu. Il m'ouvrit amicalement son portail et me proposa de boire un café avec lui, sous aucun prétexte je n'aurais pu refuser : j'étais bizarrement affamé et déshydraté. Je suis obligé d'avouer que le physique de Jeanjean me répugnait, néanmoins on s'y habitue rapidement. Pendant longtemps, nous sommes restés assis sur le banc de son jardin, silencieux. Finalement, je lui demandai : «*quel est cet endroit ?*». Il préféra garder le mystère, et dériva habilement sur le belle journée qui s'annonçait : «*le ciel est bleu, c'est mes choux qui seront contents*». Je ne pouvais qu'être indifférent face à cette nouvelle, en vérité je m'en fichais considérablement des choux de Jeanjean. Mais il continua : «*et mes haricots, ils pourront profiter du soleil. Le jardin, c'est important, ça permet de manger.*» Le manque de perspicacité de Jeanjean me laissait comme un mauvais pressentiment. Je venais de prendre conscience, là, dans cette carrière, et un petit homme moche comme un poux me parlait de son jardin. Une certaine frustration montait en moi, mais je préférais rester courtois, et c'est pourquoi j'écoutais encore Jeanjean raconter les aventures de son potager : «*des fois, il pleut, c'est bien aussi. Les légumes, ils ont besoin d'eau. Et de soleil, alors les journées comme ça, ils apprécient. Le climat ici, il est parfait : des fois il pleut, et des fois il fait beau. Alors tu penses, les légumes, ils se plaisent bien ici.*» Je commençais à perdre patience, mais c'est alors qu'il s'interrompit : «*qu'est ce que tu fais là toi ?*» Il continua sans même attendre ma réponse : «*je veux dire, t'as rien à faire là, t'es pas un ouvrier, et t'es pas mon fils, tu sors d'où ?*» J'étais peu enthousiaste à l'idée de lui répondre, il était devenu étrangement beaucoup moins accueillant. Surtout que j'avais strictement aucune idée d'où je sortais. Une grimace de désappointement s'était formée sur mon visage, et il comprit que je ne pouvais lui donner de réponse. De toute manière, j'avais l'étrange sentiment qu'il savait déjà.
 

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Cool :)

J'aime bien le petit décalage que tu fais entre le début avec une atmosphère qui se veut plus oppressante puis en la ponctuant du ridicule de Jeanjean et le milieu avec l'allusion au jardin. Par contre, pas trop emballé par la manière dont tu conclue le texte, j'verrais ça un peu mieux à tête reposé.
 

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Merci

mais jconclue rien du tout là, j'écris par petit bout, c'est pas fini, et ça le sera peut-être jamais, mais tu m'as compris, c'est qu'un début.
 
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