DeletedUser
Guest
Bonsoir,
Ce RP à plusieurs possèdent déjà quelque participants, que vous découvrirez dans les jours suivants. Si jamais l'aventure vous tente, vous pouvez toujours prendre contact avec moi. C'est avant tout un univers complexe et figé dans une certaine dynamique, que, de la même façon, vous découvrirez dans les jours qui suivent.
Avant tout et pour tout, ce prélude sert à mettre en place l'univers dans lequel évolueront les futurs personnages. Univers que vous découvrirez sous peu également.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Asiraa Valli.
PS : les commentaires, c'est là bas.
J’avance. Je ne peux faire que cela. Mon esprit m’ordonne d’avancer, bêtement, impassiblement. Mes ordres sont clairs : tuer. Alors, j’avance. Stupidement. Sans raison. Mon esprit est incapable d’autre chose. Je ne peux faire que ce que l’on ordonne.
Je sens le métal ronger et gagner sur ma chair. Petit à petit. Mais je ne peux le dire. Les mots ne peuvent plus sortir de ma bouche, figée dans un rictus macabre. Je ne suis plus celui que j’ai été. Je ne suis plus que l’ombre de moi même. Et pourtant, je peux commander à mes troupes. Je peux ordonner. Tout en étant moi même l’esclave d’une force plus puissante.
Mon peuple s’éparpille devant mon regard. Et rien ne pourra changer ce que nous sommes devenus. Rien.
Je sens que je perds de ma lucidité, que je deviens l’objet d’une force incroyable qui ne devrait pas exister.
Alors, j’ordonne, une dernière fois. Creusons nos propres tombes. Et allons dormir.
Agonis renaîtra de ces cendres, je vous le promets. Et alors nous reviendrons prendre ce qui nous revient de droit. Et nous trouverons la rédemption.
Ce RP à plusieurs possèdent déjà quelque participants, que vous découvrirez dans les jours suivants. Si jamais l'aventure vous tente, vous pouvez toujours prendre contact avec moi. C'est avant tout un univers complexe et figé dans une certaine dynamique, que, de la même façon, vous découvrirez dans les jours qui suivent.
Avant tout et pour tout, ce prélude sert à mettre en place l'univers dans lequel évolueront les futurs personnages. Univers que vous découvrirez sous peu également.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Asiraa Valli.
PS : les commentaires, c'est là bas.
Prélude d’Agonis – Partie une
Nous avons essayé de comprendre pourquoi. Nous avons essayé de comprendre comment nous en étions arrivés à cela, réduits à mendier la clémence à ces êtres d’un autre âge. Réduit à demander un pardon pour une raison sombre, noire, inconnue.
Nous nous sommes donc levés, rebellés, enhardis. Nos poings se transformèrent en arme. Nos voix se muèrent en discours encourageant. Nos corps devinrent les lames et les lances pointées en direction de cet assaillant outrageant, humiliant, mais pourtant si robuste et fort.
Et même aujourd’hui, nous sommes encore présents, à nous battre comme le premier jour. Comme si nous étions encore des milliards à pouvoir écraser cet ennemi sous notre botte et à éparpiller leurs organes avec nos poings fermés ensanglantés. Comme si nous savions que demain, nous pouvions encore leur tenir tête. Comme si nous savions qu’aujourd’hui n’était pas notre dernier jour. Comme si nous étions sûrs de pouvoir vivre et survivre à notre tragique et funeste destin. Comme si rien de tout cela n’était vrai et que simplement, demain, nous pouvions nous éveiller d’un mauvais rêve.
Je tente de laisser une trace de notre passage, de nos actes, de ce que nous avons appris en combattant ces monstres, ces anomalies, ces dégénérés. Mais rien n’est moins sûr sur le fait que ce message puisse un jour parvenir à quelqu’un, n’importe qui. Rien ne me confirme que mon travail n’est pas fait en vain. Mais pourtant, je m’y accroche, comme un fou, un despéré à qui on a promis de vivre alors que la mort le guette. Je me résigne finalement, sachant que cette épée de Damoclès qui siège au dessus de ma tête finira par tomber, me tranchant nettement la tête.
Il y a de nombreuses choses que vous devriez savoir sur nous, sur ce que nous avons fait, ou plutôt, tenté de faire. Notre civilisation était incroyable, s’étendant sur toutes les terres d’Agonis, rivalisant de puissance avec des Dieux inexistants. C’était tout du moins ce que nous étions certain jusqu’à l’arrivée improbable de ces êtres de chair et de métal. Mais je m’égare, une nouvelle fois. Mon esprit souhaite vagabonder, me laissant une liberté improbable sur ces derniers instants alors que le chaos est maître de tout autour de moi. L’anxiété gagne les dernières personnes présentes ici, les faisant suffoquer de peur et pisser comme des animaux qu’on mène à l’abattoir de force. Sauf que nous, nous ne sommes pas des animaux.
Les murs tremblent, je le sens. Le sol me donne l’impression de se déchirer sous ma personne. Nos derniers moments, mes derniers instants sont arrivés, je le crains. Et pourtant, je m’affaire à ma tâche, aussi impassible que je puisse l’être. J’entends des cris autour de moi. J’entends les portes se briser et je vois les lumières vaciller, s’éteindre au fur et à mesure. J’entends le bruit du métal déchirant, massacrant, éventrant la chair qui est notre. J’entends les hurlements de désespoir, les appels à l’aide qui ne sauveront aucun d’entre nous, les pleurs inévitables, le bruit des vomissements de la plus infâme et abjecte peur qui vous prend aux tripes, avant que celles-ci ne se déversent au sol. Mon travail touche à sa fin, j’entends les quelques guerriers autour de moi se débattre pour me donner quelques instants supplémentaires, j’aperçois les éclairs de lumière sortant des bouches des armes de mes soldats. Je sais que la fin est proche.
Je suis Ivan Koloiks, dernier être de chair sur ce monde et l’architecte de notre fin.
Puisse-t-on me pardonner.
J’avance. Je ne peux faire que cela. Mon esprit m’ordonne d’avancer, bêtement, impassiblement. Mes ordres sont clairs : tuer. Alors, j’avance. Stupidement. Sans raison. Mon esprit est incapable d’autre chose. Je ne peux faire que ce que l’on ordonne.
Je sens le métal ronger et gagner sur ma chair. Petit à petit. Mais je ne peux le dire. Les mots ne peuvent plus sortir de ma bouche, figée dans un rictus macabre. Je ne suis plus celui que j’ai été. Je ne suis plus que l’ombre de moi même. Et pourtant, je peux commander à mes troupes. Je peux ordonner. Tout en étant moi même l’esclave d’une force plus puissante.
Mon peuple s’éparpille devant mon regard. Et rien ne pourra changer ce que nous sommes devenus. Rien.
Je sens que je perds de ma lucidité, que je deviens l’objet d’une force incroyable qui ne devrait pas exister.
Alors, j’ordonne, une dernière fois. Creusons nos propres tombes. Et allons dormir.
Agonis renaîtra de ces cendres, je vous le promets. Et alors nous reviendrons prendre ce qui nous revient de droit. Et nous trouverons la rédemption.
A venir, Prélude d'Agonis - Partie deux.
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