¸,° ~» Le Domaine de l'Elfe «~ °¸,

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Bien le bonjour, aventurier !

Si tu te retrouves ici c'est que tu as du entendre parler de ce domaine verdoyant tenu par un elfe reclus et où la lune vient parfois se reposer dans sa céleste course. On le dit peintre et écrivain ainsi que philosophe à ses heures. Cela t'intéresse ? Approche toi encore un peu et tu pourras alors contempler ces œuvres pâles au sang froid et bleui par la beauté des ombres. Prend donc un siège, voyageur, et prend ton temps. Tu es ici chez toi.

~[...]~​

À propos de moi...
Âge : 20 ans
Études : Section Littéraire

~[ Texte le plus Récent ]~​

 
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~[ Textes Improvisés ]~​

~ Sur la Route
Un étrange sentiment de douce torpeur commençait à me pénétrer, là, la tête entre le dossier du siège et la vitre de la voiture. Au dehors, la nuit, sombre, déjà bien entamée. Elle enveloppe chaque forme d'un doux voile opaque, cachant l'horizon sous son épais manteau étoilé. Un souffle chaud s'échappait de la planche avant : le chauffage était allumé, pas trop de sorte que nous n'étouffions pas mais juste assez pour nous garder dans une calme tiédeur, propice au sommeil. C'est d'ailleurs Morphée qui, patiente, attendait là-dehors que se ferment mes paupières; mais pas encore, pas encore.

Les halos lumineux des lampadaires éclairaient des parcelles de route à intervalles réguliers tandis que mon regard fixait le décors par-delà cette vitre quelque peu embuée dans les coins. Mon esprit s'apaise et se laisse entraîner par son environnement. La musique se mêle au vrombissement du moteur que l'on ressent à peine à travers le siège ou accoudé contre la portière, le visage légèrement posé contre la vitre, rêveur.

D'où l'on venait ? Où l'on allait ? Cela n'avait que peu d'importance. J'aurais pu rester là toute la nuit dans cet état de sommeil éveillé, entre le songe et le rêve. Il me semble que nous venions d'un cirque, installé sur une grande place. Nous l'avions vu, à l'aller, et tout de suite notre regard d'enfant avait été attiré par ces couleurs étincelantes qui aiguisaient notre curiosité enfantine.

La soirée avait été plaisante. De drôles d'animaux, tantôt petits et agiles, tantôt énormes et puissants, avaient alternés les numéros avec des acrobates, des clowns et même des trapézistes aux costumes argentés et pailletés à tel point que, lorsque le présentateur avait tamisé les lumières, on aurait dit des diamants volant dans la nuit de cordes en cordes. La soirée avait été plaisante.

En définitive, nous rentrions simplement à la maison, épuisés. J'étais assis à l'arrière avec mon petit frère tandis que ma mère conduisait, son actuel copain étant sur le siège passager. Mon petit frère avait déjà les yeux fermés et dormait à poings fermés, il n'avait jamais vraiment su tarder le soir, il faut dire qu'il avait un an et demi de moins que moi. La fatigue commençait aussi à prendre le dessus sur ma raison.

Je ne me souviens que d'un étrange bruit qui contrasta avec la musique, un bruit fort tel une cloche terrible, et une lumière, oui, une lumière rouge, mais pas un lampadaire, non. Un feu. Puis la lumière, éclatante, venant de la gauche à toute vitesse. Puis l'impact. La tôle froissée en un instant telle du papier d'aluminium. Les vitres éclatées et volant en éclats meurtriers. Et le noir. Un léger flou, des lumières aveuglantes, rouges, blanches, des voix diffuses, l'étrange impression que l'on me touche, sans pouvoir dire exactement où. D'ailleurs où étais-je ? Simple éclat de conscience dans cette inconscience.

Le réveil fût douloureux. J'étais dans un lit inconnu, dans une chambre étrangère, des fils pendaient ça et là, reliant mes bras à divers instruments et flasques. J'avais eut de la chance, selon les médecins. Mon petit frère allait bien, lui aussi, de même que le copain de ma mère. Cette dernière s'en était tirée grâce au fait qu'elle n'avait pas mise la ceinture, qu'elle ironie pour toutes les compagnies de sensibilisations ou du code de la route, n'est-ce pas ? Ce sont des choses qui arrivent...​
 
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~[ Roman Feuilleton pour la Gazette ]~​

L'Éclaireur n°1 a dit:
Le bruit de la cloche résonnait profondément du haut de la tourelle principale. Ce n'était, cela dit, pas sans raison… Une volute de fumée s'élevait au loin, sur la plaine, précédée par une troupe de cavaliers inconnus à la cité. Je les avais vus s'élancer avec hâte après avoir descendu le col d'Irlin Bor et s'avancer dans notre direction. J'étais alors en train d'inspecter la passerelle ouest au cours de mon tour de garde et n'avais pas perdu de temps afin d'informer le surveillant général qui se mit aussitôt à beugler des ordres à toutes les personnes à portée :​
« Sonnez l'alarme immédiatement et réunissez les miliciens autour de la porte d'entrée ! Placez les archers à leurs postes et prêts à tirer si jamais cela s'avère nécessaire et qu'une patrouille reste sur les flancs sud et est afin de prévenir toute attaque opposée, ne sait-on jamais : des fois qu'il s'agisse d'une diversion ! »
Chaque parole tonnait telle une mission vitale et les gens ainsi désignés s'attelaient à la tâche sur-le-champ. Il se retourna alors vers moi au moment même où je pensais avoir fini ma journée et pouvoir m'esquiver après ce rapport fort appréciable qui aurait bien mérité une légère récompense. Néanmoins, je n'eus ni l'un ni l'autre et il m'assigna mes ordres à mon tour :​
« Toi, là ! File prévenir notre seigneur de l'arrivée de ce contingent puis prend position à la porte nord ! »
Ainsi donc, la fortune me faisait défaut, une fois de plus, et je n'allais pas pouvoir profiter d'une bonne chope à la taverne avant de longues heures… De plus, à force de transmettre de terribles nouvelles à tous les gens de la ville, on pourrait bientôt croire que j'étais quelque oiseau apportant le mauvais œil ! Peu importe, aussitôt dit, aussitôt fait : je me dirigeais vers le quartier général où devait à présent se trouver notre seigneur Machiavel maintenant qu'il avait entendu le son de l'alarme.

Je le découvris, en effet, dans la grande salle, affairé auprès d'une troupe de soldats qu'il constituait en régiment personnel afin d'assurer ses arrières. Quelle décadence, alors même que nous avions besoin de tous les bras possibles pour venir défendre la porte principale ! Il avait, néanmoins, l'air parfaitement au courant de la situation et je pouvais donc considérer ma première tâche accomplie, le tout sans même avoir eu à perdre de temps avec les formalités que tout vassal doit à son seigneur.

Je repartis en direction de la caserne, prenant avec moi toute âme qui pourrait s'avérer utile, y compris les hommes du régiment personnel de notre éminence qui n'avaient nulle envie de rester en arrière à répondre aux quatre volontés d'un aristocrate prétentieux tandis que la majeure partie des troupes combattrait au front.

La cohue faisait rage : il s'agissait d'une véritable débandade de cliquetis provenant des plastrons et de sourds chocs de lames de diverses tailles et factures. Les arcs s'entremêlaient aux carquois, déjà remplis de flèches aux pointes affutées, tandis que les épées, les hallebardes, les haches, les pics des lances et autres armes de poing passaient de main en main jusqu'à ce que chaque bras présent fusse garnit de l'une d'elles, voir de deux pour les plus ambitieux.

On entendait ça et là des pierres de taille se confronter aux lames argentées que les braves guerriers aiguisaient soigneusement en prévision de la bataille à venir. Des cris s'élevaient avec force de chaque recoin : on appelait au courage, à la loyauté, au sang ; simples discours de vétérans galvanisant le moral des troupes avant l'effort.

J'attrapai un arc long que je plaçais dans mon dos avec le carquois avant de passer prendre une épée qui semblait de bonne facture puis je rejoignis le surveillant général qui fut étonné du nombre de soldats que je ramenais avec moi. Il ne s'en plaint pas le moins du monde, bien au contraire, et nous réparti aux divers endroits stratégiques de la muraille. Je me retrouvais ainsi assigné à la défense principale, au beau milieu du secteur nord où les ennemis allaient attaquer, ça promettait d'être mouvementé.

La troupe d'envahisseurs, quant à elle, avait établi sa position à quelques lieux de là, prenant soin de reformer les rangs. On voyait des engins de siège qui étaient en train d'être montés tandis que le groupe de soldats émettait un brouhaha exaltant qui se faisait entendre dans toute la plaine. Soudain, une épée pointa le ciel avant de descendre avec vigueur dans notre direction : le signal était donné, l'attaque commençait.​

L'Éclaireur n°2 a dit:
D'imposants béliers se mirent à avancer, suivis de prêt par toute une légion de destriers disposée sur les côtés et sur plusieurs lignes. Enfin venait la fière infanterie de troupes uniformes et lourdement armées. Mon regard s'égara légèrement sur nos propres lignes de défense avec les piquiers en avant pour stopper la cavalerie, un groupe d'archers en renfort et les guerriers prêts à se ruer au cœur de la bataille. Le tout était à l'abri derrière la porte en bois massif, celle-là même que notre section devait couvrir de son mieux tout en infligeant le maximum de pertes aux troupes adverses.

Le rythme prit de l'allure, les béliers avancèrent rapidement, escortés par des hordes d'archers, puis le combat commença. Une flèche fusa à travers l'air et vînt abattre l'un de nos hommes. Le choc déséquilibra ce dernier qui tomba à la renverse du haut de la muraille en un bruit sourd qui n'annonçait que trop bien ce qui se préparait. Néanmoins, nous ne comptions pas leur faciliter la tâche.

Notre compagnie se dressa d'une vague et répliqua aussitôt par une salve meurtrière qui fit mouche dans les rangs ennemis. Le combat se déroula alors entre archers, le nombre de pertes de chaque côté pouvant déterminer l'issue même de la bataille. Certains tentaient, en vain, d'abattre les béliers en visant les porteurs, mais rien n'y faisait : à peine l'un chutait qu'un autre prenait sa place et l'imposant bâtiment continuait sa route lentement mais surement en direction des portes scellées.

Une fois celui-ci arrivé au pied de la muraille, des chaudrons d'huile en fusion venaient les accueillir. Le liquide se propageait tel un torrent de lave sorti tout droit de l'enfer suivi par des cris d'agonie d'hommes enflammés ou brûlés jusqu'à l'os. Une odeur putride commençait à s'élever des corps inertes amassés en tas informes, le tout cumulé aux relents de chair grillée.

Ce n'était vraiment pas le moment pour se laisser déconcentrer par ce genre de détails sordides qui me haussait le cœur : déjà, une flèche avait failli m'empaler l'épaule et un filet de sang coulait à présent de l'éraflure causée par sa seule force. Un bruit sourd, tel un craquement, retentit et ce fut tel un marteau lancé de toutes ses forces contre une porte que le bélier, désormais en position, se mis à malmener la porte qui ne tiendrait, à ce rythme, guère plus de quelques minutes.

J'eus tout juste le temps de me lever pour apercevoir d'étranges formes dans le ciel. Mon sang ne fit qu'un tour avant que je me rabaisse aussitôt : les catapultes étaient montées et les premiers jets arrivaient droits sur nous. L'un tomba au beau milieu de la place, détruisant du même coup la statue érigée en l'honneur de notre seigneur. De vulgaires pierres valsant, dégringolant dans leur chute… Je la préférais presque sous cette forme-là. La porte céda finalement. Une troupe de cavaliers entra sans attendre davantage et se rua sur nos hommes en ligne. Les lanciers se mirent en formation et firent face.

Le choc fut terrible. Les pics s'enfonçaient dans la chair par ici tandis que de l'autre côté le bois de la lance se brisait sous l'impact du cheval. Parfois même l'on voyait un destrier proprement envoyé en arrière sur un coup de fer bien placé. On aurait presque cru que certains se jetaient littéralement sur les dards meurtriers pour offrir leur vie en sacrifice à ce sanglant ballet. La Mort elle-même devait danser sur un pied de joie tant le sacrifice qui lui était fait aujourd'hui était digne de sa grandeur macabre.

J'aurais voulu pouvoir dire que nos lances tenaient le coup, mais non. Les corps ennemis ensevelissaient les lanciers sous eux et, tandis que nos troupes s'amenuisaient, les ennemis continuaient d'entrer avec hâte pour prendre possession de la place. Un détachement se rua vers les bâtiments principaux sans que nul puisse le stopper, chacun étant déjà bien assez occupé simplement avec les troupes en face de soi.

Je continuais de décocher mes flèches une à une, touchant, ratant, esquivant entre-temps les tirs ennemis. C'était là une gymnastique que à laquelle mon corps commençait à s'habituer petit à petit, bougeant presque inconsciemment pour sa propre survie. De l'agitation se fit sentir sur la place et au loin et attira mon attention. Je détournai légèrement les yeux pour voir ce qu'il se passait lorsque je vis la troupe de cavaliers qui étaient partis tantôt redescendre la place en vainqueurs. Je ne compris pas sur le coup puis soudain la tête de feu notre seigneur vola dans les airs avant de tomber piteusement face contre terre, c'était le cas de le dire. Le moral des maigres survivants chuta du même coup et chacun commença à jeter les armes à terre, ce combat était terminé.​

L'Éclaireur n°3 a dit:
J'avais beau ne guère l'apprécier, voir ainsi la tête de mon ancien seigneur gisant sur les pavés ruisselants avait quelque chose de désagréable. Je n'eus pas le temps de m'apitoyer sur mon sort que déjà une épée me tenait en joug. Bon nombre de mes camarades étaient dans le même état et, dans de telles conditions, il ne nous restait plus qu'une seule solution : la reddition. Nous jetâmes nos armes à terre sans autre formalité puis les soldats ennemis nous réunirent sur la grand place. Certains inspectaient les bâtiments, sortant tout villageois et achevant tout soldat qui tentait de résister. Lorsque l'agitation se calma et que tout le monde était présent, un haut gradé ennemi s'avança :​
« Ce village appartient désormais à notre seigneur, Épitaphe. Louez-le, car, dans sa grande générosité, celui-ci a décidé de vous laisser en vie afin que vous puissiez dignement le servir pour faire oublier la honte de votre précédent maître. Une garnison se chargera de la défense du village tandis que les autres personnes disponibles remettront en état les bâtiments qui ont été touchés durant l'attaque. Tout le monde doit avoir un gîte où dormir ce soir alors tout le monde en action et plus vite que ça ! »
On aurait presque cru qu'il avait fait ça toute sa vie. Les soldats ennemis... heu, nos nouveaux soldats, se mirent rapidement en position pour répartir les villageois à leurs tâches respectives. On en voyait qui partaient vers la porte pour la fermer, d'autres qui prenaient place sur les murailles afin de commencer à instaurer des gardes, des fois qu'une attaque-surprise approche. D'autres encore se dirigeaient vers le cœur de la cité pour préparer le gîte et le couvert des nouveaux arrivants, bien que nos morts compensaient assez.

Je m'approchai d'un groupe d'hommes armés qui répartissait des hommes en bonne forme, visiblement soit pour les tours de garde, soit pour aider les militaires à déplacer les corps et à les enterrer décemment. Outre le simple respect dû aux morts, un tel amas putride de corps en décomposition allait surement attirer les rats et la peste si nous ne nous en occupions pas rapidement. Une fois face à l'un des officiers, il hésita à me donner un ordre avant de se retourner à nouveau vers moi comme s'il avait changé d'avis.​
« Ce serait pas toi l'archer de la muraille nord qu'on n'a pas réussi à déloger ? »
J'acquiesçais de la tête, ne sachant s'il s'apprêtait à me féliciter pour mes exploits guerriers ou à m'empaler pour avoir descendu plus d'un des siens. Il hocha la tête avec un air d'appréhension.​
« Je ne suis pas sûr que ce soit bien sage de te donner une arme m'enfin... Gâcher un tel talent serait aussi une preuve de bêtise. File à l'armurerie prendre un nouvel arc, un carquois et surtout une épée et revient me voir. »
J'hésitai un instant, ne sachant trop à quoi m'attendre. Il me gueula alors un : « Allez ! File donc ! Je n'ai pas que cela à faire ! » qui me décida. Je partis rapidement me fournir auprès du forgeron et revins quelques instants plus tard auprès de l'officier qui était déjà en pleine conversation avec certains de ses compères, dont l'officier supérieur qui avait discouru sur la grand place. Ils semblaient agités et il n'y avait plus aucun villageois autour d'eux. Je m'approchai discrètement en attendant que l'on me remarque pour savoir quoi faire. N'étant pas d'humeur particulièrement patiente, je demandai ce qu'il se passait. Les officiers se retournèrent vers moi, comme si j'avais profané un quelconque domaine sacré. L'officier supérieur interrogea les autres sur ma présence ici et l'homme de tout à l'heure qui m'avait envoyé à l'armurerie répondit :​
« Je l'ai fait armer. C'est l'archer de la muraille nord, vous savez : celui qui s'est débattu et qui a empêché le groupe de Valère d'entrer. J'ai pensé qu'il pourrait nous être utile par la suite. »
« Ah... C'est donc lui. Dit voir fiston, qu'est-ce qui me dit que le sergent a eu raison de te remettre une épée entre les mains alors que tu nous as déjà donné autant de mal ? »

La voilà donc, la fameuse question... Je ne pouvais pas vraiment les blâmer de douter d'une personne qui avait combattu contre eux avec un certain acharnement et qui devait bien encore garder des taches de sangs de leurs anciens camarades. Malheureusement, c'était mon avenir qui se jouait sur cette question et j'avais bien conscience qu'y répondre de travers pouvait avoir de lourdes répercussions...​
« Disons simplement que je mettrais la même ardeur à défendre mon nouveau seigneur que celle que j'ai mise pour défendre mon ancien ? »
« N'as-tu donc aucune loyauté envers ton seigneur ? »
« Un seigneur mort n'a que faire de la loyauté de ses vassaux. Autant contenter un seigneur qui est encore en vie plutôt que de le contrarier pour d'hypothétiques représailles d'outre-tombe. »
« Ah ah ah ! Il me plait ce jeune ! Soit. Nous venons de recevoir une missive nous indiquant que nous devrons partir dans une semaine afin de capturer un village un peu plus à l'est et qui devient dangereux. En attendant, il nous faut rentrer à la capitale pour nous réarmer et rejoindre d'autres troupes. Fais ton paquetage : nous partons ! »

Les choses s'enchainaient un peu trop rapidement pour moi. Je quittai le groupe en entendant l'officier supérieur donner des ordres à tout va pour que le village continue de se développer puis les troupes se regroupèrent et nous partîmes.​
 
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~[ Projet Aelyon : l'Histoire ]~​

Ceux qui me connaissent bien ont du entendre parler de ce " Projet Aelyon ", depuis le temps que je le traîne... J'ai donc décidé de revoir ça point par point et je commence par l'histoire complète en trois chapitres que j'avais initialement écrite il y a deux ans et que j'ai reprise à l'instant en corrigeant sensiblement les textes et en les améliorant, dans la mesure du possible ^^ Voici donc le premier chapitre, intitulé « Genèse ».

***

« Genèse »

Allons, jeunes enfants. Faites donc un effort de mémoire ! Je suis sûr que vous vous souvenez de moi. Votre enfance tout entière ne fut bercée que par mes contes et autres histoires. Bien vu ! Je suis le Chroniqueur, le tueur de légendes, le faiseur de rêve... Je parcours les plaines, traverse les lacs, gravis les montagnes et, armé d'une simple plume et d'un parchemin, je fais trembler les plus grands du haut de leurs sièges. Mon but : ériger l'Histoire de notre monde. Pour cela, je vais, par monts et par vaux, à la recherche des légendes de notre passé, de notre présent, de notre futur parfois, et je consacre par écrit la vie de ces Hommes dont sont tirées nos légendes les plus fantastiques. Je rétablis la vérité, quelle qu'elle soit. Nombre de célébrités, à l'article de la mort, me firent demander afin de laisser une trace à la postérité sans qu'elle fût entachée des mensonges des uns et des déformations des autres. Aujourd'hui, une nouvelle mission vient à moi, impérieuse : ne plus rédiger la véritable histoire des légendes, mais rédiger l'Histoire de notre temps... Prenez place et ne m'interrompez pas, chenapan, car voici notre histoire telle que vous ne l'aurez jamais entendue...​

***

Imaginez un monde où les êtres humains avaient poussé leur pouvoir jusqu'à dominer aux métaux et à la Terre entière. Imaginez des cités entières jusqu'à cent fois plus grandes que celles que nous connaissons ici et dotées de bâtiments tous plus prestigieux et imposants les uns que les autres. Imaginez la plus grande invention humaine : la Technologie, une chose formidable permettant la création d'étranges charrettes sans chevaux, d'étranges objets permettant de se déplacer à travers le ciel, la terre ou encore la mer. Imaginez le monde à l'apogée de son développement. Tel était, selon le peu de sources qui nous restent, le Monde du précédent millénaire. La Science de l’Homme n'avait de limite que celle que l'imagination permettait de fixer. Chacun allait bon train, vivant dans son coin tout en ayant la possibilité d'avoir accès à n'importe qui dans le monde. Cette technologie détourna les Hommes de la voie de la Nature et en étaient réduits à raser celle-ci dans ses moindres recoins afin de subvenir à leurs égoïstes besoins.

Il est dit que la Terre, ayant presque atteint un point de non-retour, décida de se révolter face aux êtres humains. Nos ancêtres, aveuglés par leur soif de pouvoir et par leur avarice, ne tinrent pas compte des changements de leur environnement et continuèrent implacablement de faire progresser notre monde vers sa fin. Sentant qu'il serait bientôt impossible de réparer les dégâts, notre Terre se révolta du jour au lendemain et, dès lors, notre monde ne fut plus jamais le même. La Nature, jadis si docile, s'était dotée d'une nouvelle conscience et commençait à s'en prendre sauvagement aux humains qui l'avaient jusqu'alors maltraité. Les arbres et buissons prenaient vie sans qu'on eût de raison logique à cela. Les forêts devinrent des lieux dangereux, les êtres humains commencèrent à disparaitre petit à petit, privés de bon nombre de ressources ou suite à des attaques de la forêt car, celle-ci, loin de se contenter d'animer les végétaux, avait désormais le pouvoir de se mouvoir avec aisance sur de très longues distances.

En seulement quelques générations, la population mondiale fut réduite à 10 % de ce qu'elle avait été. Alors seulement, les gens commencèrent à respecter et honorer l'esprit de la forêt. Une forme de paix s'instaura entre les deux belligérants néanmoins les êtres humains avaient tout perdu : leur technologie, rendue inefficace suite aux changements majeurs de notre monde, était devenue inutile. Ils régressèrent vers des valeurs et des possibilités bien plus restreintes. Ils possédaient toujours le Savoir, un savoir aujourd'hui perdu, et se créèrent rapidement une nouvelle armée, utilisant cette fois des armures et épées sommaires, bien loin de notre savoir-faire actuel. La Nature, voyant cela, décida d'être la première à frapper. C'est à ce moment-là, est-il dit, que naquit un Être qui se fit appeler “ Némésis ”.

Fils de la Terre et de mère Nature, il était doté de pouvoirs fabuleux qui suscitèrent l'effroi chez la plupart des êtres humains restants. Il pouvait, dit-on, se fondre avec la forêt, contrôler aux éléments. Certains tentèrent, vainement, de le combattre et rejoignirent plus vite que prévu leurs ancêtres dans l'au-delà. Les humains se rendirent sans condition, voyant qu'ils ne pourraient rien faire d'autre que supplier pour leur survie. Pris de pitié pour ces êtres insignifiants, Némésis les laissa vivre et, en remerciement, une centaine de femmes lui furent envoyées. De chacune de ces femmes naquirent deux enfants de sexe opposé. Mi-humains, mi-nature, on les appela communément les " Elfes ", en référence à d'anciennes légendes dit-on. Une nouvelle race vit ainsi le jour.

Sur quelques générations, il n'y eut aucun conflit. Les elfes se développaient dans leur coin, sans empiéter sur les territoires humains et sans représenter une réelle menace pour ces derniers (du moins, c'est ainsi qu'ils le voyaient). La race elfique se développa, lentement mais surement, suivant les enseignements de Némésis qui rejoignit ses parents, la Terre et mère Nature, au bout de la troisième génération de ses descendants. Le monde entier semblait être revenu à un âge bien antérieur, usant de magie et d'habileté au maniement de l'épée. Ainsi la genèse de ce monde se mit en place...​

Inspiration : « Origine », un animé japonais par Gonzo; « Le nom du Vent - Chroniques du Tueur de Rois - Jour 1 », un roman fantastique par Patrick Rothfuss (que je conseille à tous, sauf à ceux qui seront tellement sous le charme comme moi qu'ils ne pourront attendre le 2nd volume, prévu pour Mai en anglais) et bien sûr l'inspiration personnelle ;)

***

« Silence »

Après le départ, quelque peu mystérieux aux yeux du monde, de Némésis, le monde entra dans une première phase paisible et conviviale. Certains humains, tantôt curieux, tantôt audacieux, avaient développé des liens économiques et sociaux avec les Elfes et chacun commençait ainsi à en apprendre plus sur l'autre. Des secrets passèrent d'une race à l'autre : les Humains montrèrent comment manier le fer et le forger selon sa volonté tandis que, de leur côté, les Elfes avaient accès à la connaissance du monde et à la Magie. Les temps passèrent et ces relations amicales profitaient à tout le monde, ce qui écartait un quelconque risque de guerre.

Néanmoins, les Elfes gardaient jalousement une magie qui leur était propre, les arcanes ancestraux des Druides. Ils s'étaient contentés d'enseigner les maigres bases des soins et des sorts élémentaires à leurs confrères humains. Ils leur apprirent, entre autres, les fondements et le fonctionnement du monde. Ils leur apprirent l'existence du Fleuve de la Vie, source de tout pouvoir, qui coulait en chaque être vivant, reliant ainsi inexorablement tout le monde aux autres ainsi qu'à la Terre et à la Nature.
De leur côté, les Humains étaient aussi restés très rudimentaires dans leurs explications sur la fonte des minerais et autres applications potentielles de sorte que, au final, les Elfes ne puissent que se créer des armes blanches relativement légères telles des couteaux ou des dagues, dont ils devinrent finalement experts. Eux qui en savaient aussi davantage que les Elfes sur l'Histoire du monde, de même que son étendue, ils partagèrent de bon cœur les connaissances, n'ayant rien à y perdre.

Les choses commencèrent alors à se compliquer lorsque d'habiles humains formés dans les livres basiques de la magie humaine révolutionnèrent cette dernière en arrivant à de nouvelles formes de magies, bien plus poussées que les précédentes. Ils développèrent leurs soins, créant ainsi toute une société à part, celle des prêtres, ainsi qu'une autre forme de la magie : celle de la maitrise des éléments, réservée à une secte réduite et dominatrice. Ce retournement de situation fit que les humains prirent l'avantage sur les Elfes qui, bien que restant égaux, voir peut-être un peu supérieurs en magie étaient bien en deçà du niveau des humains sur la question des armes et armures. Un groupe, particulièrement extrémiste, procéda ainsi à la création d'une armée composée de nobles guerriers, dont le renom n'était plus à faire, et s'allièrent avec deux castes de magiciens, mages et prêtres, afin d'essayer de prendre une revanche décisive sur les elfes et, par extension, Némésis et la Nature eux-mêmes.

Alors, des conflits mineurs commencèrent à éclater. Bon nombre d'humains décidèrent de rompre leur commerce avec les elfes et une autre partie était devenue relativement distante. Rares étaient, au début, ceux qui continuaient leurs rapports pacifiques et amicaux avec ces êtres de la forêt, de plus en plus déconsidérés par leurs voisins. Dans un tel climat de tension et de rivalités, il ne fallut pas longtemps pour qu'un problème opposant un Elfe et un Humain prenne forme. De prime abord totalement inoffensif, cette dispute se changea en un conflit majeur menant à une forme de Guerre Froide. Chaque camp soutenant sa propre cause, les proportions devinrent du jour au lendemain gigantesques. Il n'était plus alors question de savoir qui, des deux protagonistes, avaient raison ou tort, mais plutôt de savoir qui, des deux camps, cèderait le premier et, par là, reconnaitrait son infériorité face à l'autre.

Les humains, bien que très nettement supérieurs aux elfes en nombre, se morcelèrent rapidement en trois camps regroupés autour d'un point de vue différent sur le conflit : un groupe décida de s'allier aux elfes et montèrent se réunir au nord, dans les rocheuses de l'Ethna. Un autre groupe, bien plus extrémiste, ne désirait rien de moins que raser définitivement toute trace des êtres de la forêt de cette planète. Aussi chauds que la braise, ils s'assemblèrent en nombre au sud, là où les elfes ne pouvaient trop s'aventurer à cause de la chaleur du désert. Le reste, la majorité humaine, trouva ce conflit si insane et vain qu'ils décidèrent de se placer, à tort ou à raison, au milieu du monde, jouant ainsi le rôle de plaque tournante ainsi que de “ tampon ” en cas de guerre. Les choses semblèrent se stabiliser.

Mais, cette situation étant loin de convenir aux humains installés dans les plaines ardentes du sud, ces derniers commencèrent à jouer de leurs relations sur la nation centriste et mitigée afin d'influer sur leur position et de tenter de les rejoindre à leur cause. À force d'acharnement et de pressions économiques (indirectes), certains commencèrent à prôner le parti extrémiste. Les elfes, sentant le danger arriver, se préparèrent à ce qui semblait être une guerre inéluctable avec l'aide de leurs alliés du nord. Le sud et les régions centrales du monde se mirent alors à décrier une telle attitude belliqueuse, accusant les premiers de tenter de les éradiquer par les armes. Cette déclaration n'était pas sitôt prononcée que Centre et Sud montaient, eux aussi, une large et puissante armée à la tête de laquelle se tenait l'armée personnelle du premier groupe extrémiste, cité plus haut.

Le monde tremblait à chaque pas que les deux armées faisaient en s'avançant l'une vers l'autre. Les ténèbres s'abattaient sur leur chemin et partout la vie semblait succomber à leur vue. Le bruit des milliers d'épées, le bruissement d'autant de capes sinon plus, les hymnes et chansons locales qui s'élevaient de-ci de-là, tout cela réunit témoignait de l'arrivée imminente du silence, un Silence encore plus grand que tous ces bruits, un silence profond et triste qui emplirait, une fois l'acte accompli, les plaines du désespoir où se serait tenue la bataille. Chaque homme tremblait, suait, respirait fort, s'attendait à l'inexorable. À l'aube du septième jour, les troupes se firent face d'un bout à l'autre de la plaine centrale. Nul ne pouvait ne serait-ce que donner un nombre approximatif des armées ennemies et, à vrai dire, le nombre devait peu leur importer. L'important, c'était qu'il n'en reste plus un seul...

Alors, mues par une impulsion soudaine, les deux armées s'avancèrent, d'abord en marchant puis en allant de plus en plus vite au fur et à mesure que les ennemis s'approchaient. On eût dit que l'imminence de leur mort leur donnait encore plus d'entrain et les faisait courir d'autant plus vite vers elle. L'impact fut terrifiant. Les épées, les lances, les boucliers s'entrechoquèrent. Les flèches volèrent pour atterrir mollement dans le cou des fantassins, alliés comme ennemis. Les sorts s'entrechoquaient, créant à l'occasion de vastes cratères et volatilisant ainsi des pans d'armées entières, les soins et bénédictions des prêtres s'alternaient continuellement en fonction de si le prêtre préférait protéger de futurs blessés ou soigner de futurs morts.

Les archers furent la raison suffisante de la perte de plusieurs milliers de fantassins, de chaque côté. Ces derniers avaient su en prélever autant, sinon plus, du champ de bataille, afin de les entasser par monceaux tels des offrandes faites à la mort. Partout où le regard pouvait se poser, des salves de sang giclaient. Quelque odeur que nous puissions sentir, pas une n'était pas essentiellement composée par la putréfaction des corps. Où que l'on voulût agiter nos bras, des corps venaient de partout offrir la résistance naturelle de la vie avant de s'effondrer dans l'immobilité la plus complète. Lorsqu'il n'y eut plus assez de corps à sacrifier au Bon Dieu, les deux armées prirent le temps de jeter un œil à la scène. Alors le bruit cessa d'un coup.

Tout le long de la plaine s'étalaient à perte de vue des corps et des membres, entassés, pliés, tranchés net, une flèche en pleine poitrine, une lance gisant sur le côté, une épée encore présente dans le crâne à demi-ouvert... Il n'était même plus possible de distinguer, dans cette immense barbarie mortuaire, les alliés des ennemis. La seule chose qu'il restait était ces morts tragiques. Alors, dans un dernier bruissement de ferraille, chacun jeta à terre ses armes et se résigna devant l'évidence de la situation : tout le monde avait perdu.​

Inspiration : « Candide » de Voltaire et l'inspiration personnelle, mon premier chapitre ci-dessus ainsi que mes idées de suite qui devaient s'intégrer sur le forum que je prévois.

***

« Nouvelle Ère »

Plusieurs générations après la guerre, celle-ci faisait encore parler d'elle en évoquant les affres de la guerre et de la haine. Après un tel conflit qui avait failli mener le monde à son extinction, les gens se considéraient d'une tout autre manière, surtout ceux qui avaient participé, de près comme de loin, à cette atrocité. La honte et la tristesse se lisaient sur la majorité des visages et ce n'est qu'au prix d'une période relativement grande que ce sentiment s'estompa, laissant place à nouveau à la vie, à une nouvelle vie. Ce ne furent pas les enfants, ni sans doute les petits-enfants, mais les arrières-petits-enfants qui prirent la relève du monde. Tout revenait à la période de paix et de stabilité de l'avant-guerre, mais, politique oblige, cette sombre affaire dut bien ressortir tôt ou tard.

De nos jours, les quatre camps initiaux ont donné naissance à quatre nations indépendantes, chacune avec une politique intérieure et extérieure tout à fait différente des autres. Malgré cela, les bases restèrent les mêmes... La présence elfique sur une bonne partie du territoire irritait toujours autant les extrémistes. Le monde entier avait bien conscience d'où mènerait une guerre ouverte et c'est ainsi qu'on se mit à accuser les un et les autres de l'origine de la guerre. Il ne s'agissait plus seulement de vaincre son ennemi, mais de le rendre aussi méprisable que possible afin de justifier ses propres actes. Maigre consolation : chaque protagoniste s'en tenait aux mots et n'osait guère utiliser la force militaire massive dont chacun disposait, connaissant les répercutions inéluctables.

C'est dans un monde tel que celui-ci que nous devons survivre à présent... Nul ne sait encore comment s'annonce notre futur, mais, une chose est sûre, c'est que chacun d'entre vous apportera sa pierre à l'édifice. Puissiez-vous ne pas sombrer...​
 
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~[ Projet Aelyon : Les Bases ]~​

/- [COLOR="#7777777"]Comme le nom l'indique, vous ne trouverez ici que les bases du forum. Vous trouverez bien plus d'informations sur ce topic dédié à ce sujet où je donne davantage d'informations et où je répondrais à vos questions, si le projet vous intéresse et que vous en avez en tout cas. À noter que même sur ce topic, je ne mettrais pas " toutes " les informations (du moins pas tous les topics, pas toutes les chroniques, etc.) afin qu'il reste tout de même un certain attrait à venir RP sur le forum en question ;)[/COLOR] -\
Bonjour,

Avant toute chose, bienvenu à vous, tous autant que vous êtes. Nous espérons fortement que le contexte et le forum en lui-même vous plairont et que vous passerez de bons instants ici, tout est fait pour en tout cas. Comme vous l'aurez remarqué, ce forum s'axe dans un contexte héroïc/médiéval/fantastique et se veut extrêmement travaillé et poussé dans ses idées. À ce titre, nous avons jugé bon d'introduire votre arrivée ou, du moins, de vous aider au début en créant ce topic. Ce dernier servira de point de départ aux jeunes aventuriers que vous êtes. Vous ne trouverez pas ici l'histoire du contexte (au sens du récit) mais l'histoire du forum au sens où vous trouverez ci-dessous les " idées globales " du forum. Plus loin, vous découvrirez de multiples résumés indispensables à la bonne compréhension et à la bonne intégration du forum néanmoins nous vous conseillons tout de même vivement de lire attentivement chaque sujet avancé et développé même si leur résumé se trouve ici : vous trouverez dedans des informations additionnelles importantes pour saisir pleinement certains aspects spécifiques.

C'est, en soi, une " trousse à outils " qui vous permettra de retrouver rapidement les généralités du forum, ce qui sera parfois nécessaire afin de vous permettre de garder clairement chaque idée mise en place (je pense, entre autre, aux rangs et classes). Sur ce, bonne visite et bon RP parmi nous.

Ps : vous ne trouverez pas de résumé des règles par contre, désolé pour la fausse joie : il vous faudra tout lire x)


Sommaire :
I/ Résumé de l'Histoire
II/ Les 4 Nations
III/ Spécificités du Monde
IV/ Les Rangs
V/ Politique Personnelle / Nationale
VI/ Les Quêtes et Missions
VII/ Les Systèmes​

I/ Résumé de l'Histoire

Le monde actuel, tel que vous le connaissez, fut ravagé il y a de cela un millénaire par une " révolution naturelle ". La Terre a repris le contrôle de la Nature qui se révolta contre les Humains et décima une grande partie de la population mondiale. Après quelques temps, la situation se stabilisa mais les humains choisirent d'essayer d'éradiquer la forêt qui répondit à cette agression en envoyant un être doté de pouvoirs formidables : Némésis. Il se mit à défendre la forêt et à tuer les Hommes qui, impuissants, déposèrent finalement les armes. Cet être de la nature, unique, se sentit seul de ne plus avoir de mission et trouva une humaine avec qui il passa le restant de ses jours.

De cette union naquit les premiers elfes, ces êtres au sang mi-humain, mi-végétal. Ils se développèrent paisiblement, en coexistant avec les humains avec qui ils commerçaient et échangeaient leurs savoirs. Les humains apprirent aux elfes à forger les métaux et à créer des armes tandis que les elfes transmirent aux humains leurs savoirs en magie. Bien sûr, ces échanges étaient maigres et tout le monde préférait garder le monopole dans son domaine plutôt que se retrouver inférieur face à l'autre.

Néanmoins les humains développèrent leur propre magie et pensèrent avoir ainsi dépassé les elfes, leur permettant ainsi de reprendre la vengeance qui avait été laissée de côté si longtemps. Le monde se divisa en quatre camps : Le camp des Elfes, un camp humain allié à ces derniers, un camp humain neutre, et un camp humain cherchant par tous les moyens à réduire à néant les elfes. La guerre ne tarda pas et les armées furent rapidement en route. Elles se rencontrèrent finalement au centre d'une plaine et le massacre eut lieu.

À la fin, il ne restait tout au plus que le quart de chaque armée qui se retirèrent, traumatisées par les ravages qu'avaient causé leur haine. Depuis, les relations ont reprise, tant bien que mal. Les 4 camps donnèrent naissance à 4 nations différentes et la stabilité s'installa. Ici commence notre histoire...

II/ Les 4 Nations

Comme vous l'avez lu, le monde est composé entre 4 Nations spécifiques, chacune ayant des particularités bien précises. Afin de vous permettre de visualiser plus aisément cela, voici la carte du monde suivie de la présentation de chaque contrée : (la carte subira sans doutes des changements afin d'être améliorée)


— Eldanor :
Situés au Nord-Ouest d'Aelyon, les Territoires d'Eldanor s'étendent avec grâce et naturel. En effet, la majorité de cette région est couverte par les forêts et autres bosquets. Vous l'aurez sans doutes deviné, il s'agit de la Nation des Elfes. Nul humain doté de mauvaises intentions ne peut y pénétrer sans risquer de périr dans de longues et atroces souffrances. Elle est dirigée par un conseil de druides élus.

— Lence :
Les États de Lence sont un rassemblement de plusieurs régions et peuples/tribus. Chacune de ces régions possède une administration qui leur est propre et qui ne rend de compte qu'au conseil de chaque partit étant à la tête de la Nation. Ils sont aussi tous liés par leur alliance avec les Elfes. Géographiquement parlant, ils se situent à l'est de ces derniers, soit au Nord-Est, le long de plusieurs chaines de montagnes. Leurs terres sont froides et hostiles pour qui n'y est pas habitué et il n'est pas rare d'entendre les racontars parler de nouvelles victimes du blizzard ou qui se seraient perdus dans l'immensité glacée du paysage. Ils s'axent sur la forge et la mine.

— Vanlio :
Les Contrées de Valion se situent au Sud-ouest, entre les Elfes au nord et le royaume de Shin'ku à l'est. Ils auront souvent joué le rôle de tampon et de défenseurs de la paix dans la région, comme dans le monde. Leurs paysages clairsemés où s'étalent des plaines à pertes de vues et quelques rares hautes collines donnent un avantage certain aux Vanliotes en cas d'attaque. Leur armée est principalement composée de cavaliers rapides et de lanciers tandis que le reste du peuple est majoritairement paysan, au service de la Nation et chargé des récoltes.

— Shin'Ku :
Étant le seul Royaume, le Roi de Shin'Ku reçoit régulièrement des commentaires désobligeants de la part de ses voisins. Totalitaire et portée sur l'armée, ils restent la plus grande puissance militaire avec de nombreux fantassins et cavaliers. Situé au Sud-Est d'Aelyon, ils vivent dans le désert depuis les temps immémoriaux et se sont transmis de génération en génération le savoir bédouin/nomade propre à leur civilisation et nécessaire à leur survie. Ils n'attendent qu'une chose : qu'on les laisse s'occuper des Elfes une fois pour toute.

III/ Spécificités du Monde

Si vous souhaitez situer ce monde à une époque existante, imaginez qu'il se situe entre le 10 et le 14ème siècle. Néanmoins, comme tout monde fantastique (donc irréel), ce monde-ci possède ses propres spécificités que voici :
  • Pas d'armes à feu (d'aucune sorte)
  • Les bombes se limitent à des fumigènes et petits explosifs (comme il y en avait à cette époque là)
  • Pas de technologie/électronique (pas d'avions, portables, etc.)
  • Pas d'électricité non plus (on ne sait jamais ...)
  • Pas d'immeubles / buildings / mégalopoles

Situez-vous bien à l'époque médiévale ! Par rapport au reste, je pense pouvoir dire que le monde ressemble de prêt à notre monde actuel (sauf que, bien entendu, il y a plus de forêts, etc. ). Si vous avez un quelconque problème, une question ou autre, n'hésitez pas à envoyer un Message Privé à l'un des administrateurs afin de leur demander confirmation plutôt que d'être reprit plus tard, plus sévèrement. Comme dit le proverbe :

« Mieux vaut demander permission que pardon »​
(comment ça ce n'est pas ça ? ^^)


IV/ Les Rangs

Maintenant que vous êtes incollables sur le monde d'Aelyon, il est temps d'aborder l'explication des rangs. Comme nous le verrons un peu plus tard, il nous est possible d'avoir une orientation politique personnelle. De ce fait, ce n'est pas un mais bien deux rangs (minimum) que chaque membre possèdera sur ce forum. Le premier symbolisera sa force personnelle et son rang par rapport à sa classe tandis que le second représentera le rang que tient un joueur vis-à-vis de sa nation, que ce soit dans le domaine politique ou militaire.

C'est le premier rang qui vous indiquera à quel niveau vous vous situez en terme de puissance par rapport aux autres joueurs. Il sera défini par un système d'expérience basée sur le nombre de vos messages et leur longueur (donc leur niveau) dans les sections RP uniquement (le flood et autres parties en dehors du RP, excepté les présentations, ne compteront pas).

Quant au second rang, il sera complètement indépendant du staff de ce forum (du moins, nous regarderons de loin et vérifierons simplement qu'il n'y ait pas trop d'abus). Ce sont les supérieurs hiérarchiques qui auront droit de vote sur la promotion, ou non, de tel ou tel membre à tel ou tel poste. Les explications poussées concernant les rangs sont disponibles dans le topic à ce sujet.

Ps : Le premier rang est appelé " Rang de Classe " tandis que le second est le " Rang Socio-Politique ".

V/ Politique Personnelle / Nationale

Alors à partir d'ici, surtout accrochez-vous car je ne pense pas que vous ailliez jamais vu quelque chose de similaire sur aucun autre forum. Je vous demande votre attention pour les deux prochains points car je concède moi-même qu'au premier abord cela peut paraître assez complexe mais rassurez-vous, il n'en est rien et je tâcherais d'être le plus clair possible. Bien, je commence donc :

Le monde d'Aelyon n'a désormais plus de secret pour vous que ce soit dans son histoire, sa géographie ou ses conflits. Sachez donc qu'afin de promouvoir l'aspect réaliste ainsi que le sentiment de communauté dans chaque nation, nous avons mis en place une dimension quasiment inexistante chez d'autre à savoir le domaine Politique. En effet, nous dénombrerons deux politiques applicables à savoir une Politique Personnelle (qui vous sera propre) et une Politique Nationale (décidée par les dirigeants de chaque nation).

Alors qu'est-ce que j'entends par là ? C'est très simple en réalité : plutôt que de partir du principe que vous choisissez une Nation et que vous vous battrez pour elle de toutes vos forces contre les méchants ennemis etc., nous avons pensé que vous deviez avoir le choix d'aider, ou non, votre nation, et comment ! Voici le principe de la " Politique Personnelle " : le choix (alias Libre-Arbitre).

Qu'est-ce que cela signifie, concrètement ? Premièrement, vous avez le choix, en étant dans une nation, d'être Pour ou Contre vos dirigeants. Si vous êtes contre, libre à vous de créer des sociétés secrètes ainsi que des armées rebelles. Pour ce faire, vous pourrez rassembler des partisans autour d'une cause etc ... Vous pouvez tout aussi bien monter votre propre parti politique pour faire opposition (exception pour les Elfes et le Royaume de Shin'Ku qui ne possèdent aucun parti politique* ). Ce choix sera secret (sauf exception à savoir leader d'une armée rebelle reconnu ou terroriste fiché, etc ...**) et ne possèdera pas de rang propre afin d'assurer cela.

Vous pouvez aussi choisir d'aider votre Patrie du mieux possible et vous avez pour cela deux possibilités :
1) Vous engager dans l'armée et défendre le pays de vos propres mains
2) Vous lancer dans une carrière Politique.

Voici, en résumé, la Politique Personnelle. Néanmoins ce n'est pas la seule qui existe. Passons donc à la Politique Nationale. Comme vous venez de le voir, chaque membre peut décider de partir dans une carrière politique. La Politique Nationale étant mise en place par les dirigeants et leurs proches conseillers / ministres. Elle se résume, là aussi, en deux points :
1) Politique Intérieure : s'occupe de la gestion des troubles et du contentement du peuple.
2) Politique Extérieure : gère les alliances et troubles diplomatiques voir des guerres, s'il y a.

/— Attention : Les guerres et alliances ne se font ni ne se rompent comme ça ! Un système sera mit en place afin de montrer la politique extérieure de chaque nation à l'égard des autres et sera basé sur un système de points, positifs pour les alliances et négatifs pour les conflits. Chaque action / mission individuelle en territoire externe aura des répercutions sur cette politique extérieure ! Exemple : assassinat d'un dirigeant ennemi : retrait de X points sur la politique avec la nation visée. Protection d'un diplomate : ajout de X points sur la politique avec la nation visée. Les détails seront disponibles plus tard. —\

* Les caractéristiques politiques seront bien montrées dans les fiches techniques de chaque pays, avec ce que cela implique.

VI/ Les Quêtes & Missions

Toujours dans l'optique de reprendre des éléments de jeux MmoRPG, le forum offre la possibilité de participer et même de créer des quêtes et des missions. Tout d'abord, quelle différence entre les deux ?

  • Les Quêtes sont personnelles. En effet, il existe d'un côté les quêtes de classe, mises en place par le Staff, et qui permettent d'évoluer dans sa classe (notamment des quêtes obligatoires pour le choix de sa classe de base ainsi que pour sa spécialisation). Le gain principal étant l'expérience (avec un bonus pour les quêtes mises en place par le staff). À côté de cela, des particuliers (d'autres membres) peuvent très bien lancer des quêtes avec, comme rémunération, de l'argent, la gratitude du client ainsi que le prestige personnel.
  • Les Missions concernent la nation et principalement les militaires. Elles sont soit mises en place directement par le gouvernement, qui a besoin que vous vous rendiez à tel ou tel endroit pour effectuer votre mission, ou bien encore peuvent être mises en place par des particuliers ayant demandé l'aide du gouvernement. Dans les deux cas, c'est le gouvernement qui décide d'accepter ou non la mission et ce sont les haut-gradés militaires, voir le gouvernement lui-même, qui attribue les missions à tel ou tel groupe armé, en fonction de leur position et de leur expérience ainsi que de la difficulté de la mission. La rémunération des missions se fait en argent par le demandeur, chaque membre recevant 25% de la somme. Le gouvernement reçoit aussi 50% de la somme en bonus (sauf si, bien sûr, c'est lui le demandeur). Les missions effectuées sont listées par les militaires et aident à monter en grade au sein de l'armée.

VI/ Les Systèmes

Le Projet Aelyon possède une série de systèmes divers qui enrichissent l'expérience apportée par ce forum. Ils sont listés ici de manière sommaire, les précisions avancées seront disponibles dans des topics à part, si besoin est.

  • L'expérience : ce système est automatisé et procure de l'expérience aux joueurs en fonction de leur niveau en RP et de leur régularité. Pour faire simple, plus vous posterez et plus vos Rps seront développés, plus vous en gagnerez. L'expérience gagnée est toujours indiquée après chaque message et n'est valable que dans les sections RP.
  • L'argent : la monnaie du forum est l'or (les pièces d'or). Vous en gagnez en remplissant des quêtes, des missions ou bien encore en vendant des objets ou vos services (mercenariat, autre...). À l'inverse, vous en perdez si vous achetez des choses ou demandez des missions/quêtes.
  • Le temps : le temps ne s'écoule pas de manière aléatoire sur le forum. Vous ne pouvez pas dire dans un topic être en décembre et, dans le topic suivant, être déjà en Janvier. Nous avons donc décidé de mettre en place certaines relation dans le temps. Tous les détails seront disponible dans le topic traitant de ce sujet.
  • La météo : en accord avec le point précédent, la météo sera aussi présente et listée en fonction des régions. Elle changera régulièrement et influencera ainsi vos Rps pour les rendre plus réalistes.
  • Les déplacements : Toujours dans un soucis de réalisme, il ne vous sera pas possible de vous déplacer d'un bout à l'autre d'un pays dans la même journée. Par exemple, vous ne pourrez pas vous trouver dans l'une des régions de Vanlio le matin pour, l'après-midi, être à l'extrême-nord d'Eldanor ou même de Lence. Là encore, des informations plus poussées seront disponibles sur le topic dédié à ce sujet.
  • La Diplomatie : un système permettra de voir les relations diplomatiques avec les autres factions, à savoir positives, neutre ou bien négatives. Comme indiqué à propos des missions, ces relations sont vouées à évoluer en fonction de vos interactions et choix dans le RP.
  • Les Groupes : Un petit système permettra aux membres de créer leurs propres " groupes ", d'inviter des membres dedans, de les rendre publics/privés/invisibles, de laisser les membres en inviter d'autres ou non, etc. Cela sera particulièrement utile pour les joueurs désirant monter des petites " cellules " soit terroristes soit nationalistes ou autre.

Ps: de l'argent est aussi distribué chaque mois aux membres présents en gage de remerciement pour leur fidélité.

Comme indiqué au début du message, vous trouverez des précisions sur les rangs, le fonctionnement du forum, etc. dans le topic dédié à cet effet.
 
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Je ferme et j'archive car le topique n'a aucune nouvelle depuis bien des lustres.
Si vous souhaitez que je réouvre et déplace ici, ma messagerie privée est ouverte ;)
 
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