DeletedUser20833
Guest
Le vent, ici ,modelait le paysage;il ne poussait pas un arbre qui ne fut tordu,le dos courbé sous ses assauts .Seuls l'ajonc et la bruyère s'épanouissaient sur ces côtes de l'ouest de la Cornouaille bretonne .c'est là,au milieu des clameurs des goélands,mouettes et autres fulmars ,dans le fracas parfois assourdissant des vagues venant se briser sur les falaises que se dressait une chaumière.
Rien ne sortait disait on ,de cette bâtisse,excepté la fumée de la cheminée .Et encore! pas avant d'avoir fumé les andouilles.
La pingrerie des gens qui vivaient là était légendaire.Je viens de me faire enlever mon troisième rejeton,je mesure 1m20,je pèse 350kg ,je m'appelle "veur-du" ,je suis une vache de race pie noir.Je ne pourrais vous dire quand se déroulèrent mes aventures:nous ne mesurons pas le temps qui passe comme vous,les hommes ,mais j'ai entendu certains parler des "années folles" ce fut pour moi,en effet de bien folles années.
Je venais donc de me faire enlever mon troisième petit.je ruminais mon foin et mon chagrin sous les quolibets de Pedro, l'âne.
- Meuh! tais toi donc âne bâté, tu ne sais pas ce que c'est que de perdre un petit.
- Hâ que si, je sais, j'en ai connu des ânesses ,et même ,hihi,des juments!,Pedro l'âne fait le bonheur des chevaux! et j'ai déjà engendré mon compte de têtes de mules.
-Dis moi alors ,toi qui est si malin ,où pourrais-je trouver un maître qui ne me volera pas mes petits?
-Va à la pointe du van et demande aux korrigans qui dansent là bas les jours sans lune, eux seuls pourront te répondre.
Alors que je tentais de trouver mon chemin par une nuit aussi noire que mon pelage ,je me demandais bien pourquoi j'avais écouté l'âne.La pointe du van n'était pourtant pas très éloignée mais j'étais affublée d'une bosse;la fermière m'avait violemment battue lorsque ,un jour,piquée par un taon j'avais renversé mon pot de lait.C'était donc cahin caha que j'arrivais finalement à destination.à peine m'étais je désaltérée à la fontaine ,que j'entendis des voix qui chantaient:
-lundi, jeudi,vendredi, samedi,... lundi,jeudi....
je ne suis pas experte en jours de la semaine mais je connais quand même les bases!! aussi je leur répondis
-meuh 'rdi , meuh,rcredi...
à ces mots les korrigans interrompirent leur sarabande endiablée ;
- tu as fini notre chanson merci à toi noble bovin ,pour te récompenser nous allons prendre ta bosse et te donner une flûte magique .
-meuh?
-inutile de nous remercier et maintenant va!
je n'insistais pas et je m'en retournais, mais pas à mon étable,je ne voulais plus y mettre les sabots je m'enfuis, leste à présent que ma bosse m'était enlevée.à ce moment surgit la fermière cherchant sa vache;elle entendit les korrigans
-Lundi,jeudi,vendredi,samedi,meuh'rdi,meuh'rcredi...
elle répliqua d'un ton condescendent :
-ça n'est pas du tout comme ça!! ;il faut dire lundi,mardi ,mercredi,jeudi,vendredi,samedi,et dimanche
-ta chanson ne nous plait pas, nous préférions la chanson de ta vache, pour te punir nous allons te donner sa bosse
Après cela la fermière tenta vainement de me rattraper ,sa bosse la gênait considérablement et je pus m'enfuir, ma seule possession était cette flûte ,elle était proche d'un hautbois,c'était une bombarde, l'instrument des sonneurs et cet instrument allait me conduire vers de nouvelles aventures.
dites moi ce que vous en pensez , je suis désolée pour la mise en page je ne suis vraiment pas douée pour ça
si ça vous plait je vous raconterais la suite
Rien ne sortait disait on ,de cette bâtisse,excepté la fumée de la cheminée .Et encore! pas avant d'avoir fumé les andouilles.
La pingrerie des gens qui vivaient là était légendaire.Je viens de me faire enlever mon troisième rejeton,je mesure 1m20,je pèse 350kg ,je m'appelle "veur-du" ,je suis une vache de race pie noir.Je ne pourrais vous dire quand se déroulèrent mes aventures:nous ne mesurons pas le temps qui passe comme vous,les hommes ,mais j'ai entendu certains parler des "années folles" ce fut pour moi,en effet de bien folles années.
Je venais donc de me faire enlever mon troisième petit.je ruminais mon foin et mon chagrin sous les quolibets de Pedro, l'âne.
- Meuh! tais toi donc âne bâté, tu ne sais pas ce que c'est que de perdre un petit.
- Hâ que si, je sais, j'en ai connu des ânesses ,et même ,hihi,des juments!,Pedro l'âne fait le bonheur des chevaux! et j'ai déjà engendré mon compte de têtes de mules.
-Dis moi alors ,toi qui est si malin ,où pourrais-je trouver un maître qui ne me volera pas mes petits?
-Va à la pointe du van et demande aux korrigans qui dansent là bas les jours sans lune, eux seuls pourront te répondre.
Alors que je tentais de trouver mon chemin par une nuit aussi noire que mon pelage ,je me demandais bien pourquoi j'avais écouté l'âne.La pointe du van n'était pourtant pas très éloignée mais j'étais affublée d'une bosse;la fermière m'avait violemment battue lorsque ,un jour,piquée par un taon j'avais renversé mon pot de lait.C'était donc cahin caha que j'arrivais finalement à destination.à peine m'étais je désaltérée à la fontaine ,que j'entendis des voix qui chantaient:
-lundi, jeudi,vendredi, samedi,... lundi,jeudi....
je ne suis pas experte en jours de la semaine mais je connais quand même les bases!! aussi je leur répondis
-meuh 'rdi , meuh,rcredi...
à ces mots les korrigans interrompirent leur sarabande endiablée ;
- tu as fini notre chanson merci à toi noble bovin ,pour te récompenser nous allons prendre ta bosse et te donner une flûte magique .
-meuh?
-inutile de nous remercier et maintenant va!
je n'insistais pas et je m'en retournais, mais pas à mon étable,je ne voulais plus y mettre les sabots je m'enfuis, leste à présent que ma bosse m'était enlevée.à ce moment surgit la fermière cherchant sa vache;elle entendit les korrigans
-Lundi,jeudi,vendredi,samedi,meuh'rdi,meuh'rcredi...
elle répliqua d'un ton condescendent :
-ça n'est pas du tout comme ça!! ;il faut dire lundi,mardi ,mercredi,jeudi,vendredi,samedi,et dimanche
-ta chanson ne nous plait pas, nous préférions la chanson de ta vache, pour te punir nous allons te donner sa bosse
Après cela la fermière tenta vainement de me rattraper ,sa bosse la gênait considérablement et je pus m'enfuir, ma seule possession était cette flûte ,elle était proche d'un hautbois,c'était une bombarde, l'instrument des sonneurs et cet instrument allait me conduire vers de nouvelles aventures.
dites moi ce que vous en pensez , je suis désolée pour la mise en page je ne suis vraiment pas douée pour ça
si ça vous plait je vous raconterais la suite